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samedi, 28 février 2015

Bürglen, Wendelin Bucheli et la bénédiction des personnes de même sexe

Pour les chrétiens, le mariage est une perle précieuse

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"nous les évêques, nous avons la conviction profonde que des personnes homosexuelles peuvent être bénies, mais non la contraction d'une union homosexuelle".

Evêques suisses, 2002

Bürglen, Wendelin Bucheli et l'homosexualité

( La Liberté )

Pour la bénédiction des personnes de même sexe, la conférence des évêques suisses a déjà pris position en 2002

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La conférence des évêques suisses (CES) a publié un document en 2002, circulaire qui rappelle que l'Eglise offre toute une palette de services pour les personnes homosexuelles, telle qu'une bénédiction personnelle. Mgr Morerod est simplement dans la même ligne que cette missive; Mgr Huonder n'était pas encore évêque. 

Les évêques suisses l'ont dit déjà: 

En aucun cas une union homosexuelle ne peut être mise sur le même plan que le sacrement du mariage, même si elle est portée par des valeurs d'amitié et de fidélité.

Bénédiction de personnes homosexuelles: extrait du document de la conférence des évêques suisses (CES) de 2002:

.... L'enseignement de l'Eglise est résumé dans les numéros 2357 - 2359 du Catéchisme de l'Eglise Catholique. Le refus de l'Eglise d'accepter les actes homosexuels peut paraître dur à beaucoup de nos contemporains. Ne contredit-il pas l'attitude ouverte de Jésus qui a accueilli tous les hommes, tels qu'ils étaient, sans faire de différence, ni poser de condition? C'est cela que ressentent beaucoup de chrétiennes et de chrétiens. Pourtant - que ceci soit dit avec force - l'Eglise ne refuse pas les personnes homosexuelles. 

Ce sont des personnes de valeur, souvent injustement tenues à l'écart. L'Eglise veut être proche d'elles comme de tous les humains. Mais elle ne peut en aucun cas approuver les actes homosexuels, tout en ayant conscience que des prêtres et d'autres représentants et représentantes de l'Eglise ont failli douloureusement dans leur manière de vivre leur sexualité en général – y compris leur homosexualité – et peuvent encore aujourd'hui y succomber. Là, l'humilité et la conversion constante deviennent particulièrement urgentes. 

L'homosexualité est une orientation de la personnalité humaine intégrale, son origine psychique ou biologique n'étant de loin pas encore élucidée. Il s'agit souvent d'une tendance profondément enracinée que les personnes concernées n'ont pas choisie. Mais cela ne veut pas dire que l'attrait homosexuel doit être réalisé et vécu activement. L'expérience de l'Eglise et celle d'autres religions et cultures montrent qu'il existe des chemins de continence qui ne diminuent pas l'être humain, mais au contraire, l'enrichissent. Des relations humaines et des amitiés durables peuvent être d'un grand soutien. 

Une union homosexuelle, fondée pour durer, peut-elle recevoir la bénédiction de l'Eglise ? 

Dans le domaine du droit civil, la Conférence des évêques prend positivement note de l'effort de trouver pour les unions homosexuelles durables des dispositions juridiques qui les préservent de toute discrimination dans les domaines successoral et autres. Dans notre réponse du 18 décembre 1999 au rapport du Conseil fédéral sur la situation juridique des couples homosexuels, nous n'étions pas opposés à l'idée d'introduire un partenariat enregistré. Mais nous tenons absolument à ce que le caractère unique du mariage entre homme et femme soit protégé par la juridiction de l'Etat d'une manière inconditionnelle. 

Car, de par le droit naturel, le mariage entre homme et femme est dans une position et une dignité particulières qui lui sont propres, ceci à cause de son importance pour la société humaine qui ne pourrait se perpétuer sans lui. La célébration du mariage est pour l'Eglise plus qu'un acte de droit privé, défini par l'Etat et son droit, acte conclu entre deux personnes qui décident de mener une vie commune. La relation entre homme et femme dans le mariage, donnée par la nature, précède ce droit et en est la base. 

La société ne peut toucher à cette relation sans se mettre elle-même en danger. Par sa forme et sa tâche uniques et spécifiques, elle fait partie intégrante du plan créateur de Dieu. On ne peut en dire autant d'une union homosexuelle. 

Dans l'ordre sacramentel de la Nouvelle Alliance, le mariage comme union hétérosexuelle entre un homme et une femme, incluant leur ouverture à l'enfant, a été reconnu comme sacrement, c'est-à-dire comme un signe efficace, par la grâce, du lien nuptial entre le Christ et son Eglise (cf. Ep 5,31-32). L'Eglise, à qui les sacrements sont confiés pour être administrés avec fidélité, considère comme un devoir de maintenir et de protéger le sacrement du mariage dans son sens originel comme un bien de haute valeur. En aucun cas une union homosexuelle ne peut être mise sur le même plan que le sacrement du mariage, même si elle est portée par des valeurs d'amitié et de fidélité.

Une telle union de vie ne pourrait-elle pas au moins recevoir une bénédiction non sacramentelle ?  

Dans l'Ecriture Sainte et dans la foi de l'Eglise, la bénédiction signifie une promesse spécifique de la présence de Dieu qui favorise et épanouit la vie. Les bénédictions sont surtout données pendant l'action liturgique de l'Eglise. Une telle bénédiction donnée liturgiquement par l'Eglise s'appelle un "sacramental". Chaque personne, dans n'importe quelle situation de vie, peut recevoir une telle bénédiction. 

Mais chaque action de l'homme ne pourra être approuvée par Dieu. Pour les raisons mentionnées ci-dessus, nous les évêques, nous avons la conviction profonde que des personnes homosexuelles peuvent être bénies, mais non la contraction d'une union homosexuelle. Un tel rite pourrait ressembler au mariage sacramentel et prêter à confusion. 

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