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dimanche, 06 septembre 2009

Benoît XVI et Saint Bonaventure

viterbo21.jpgLe Saint Père s'est rendu à "Viterbo" (85km Nord de Rome), petite ville "historiquement papale". Le souverain pontife a marché ensuite sur les traces de Saint Bonaventure, le grand théologien franciscain du XIIIème siècle, qui outre Saint Augustin, reste une grande figure qui l'a fortement influencé. Le travail post-doctoral de Ratzinger (1955) fut justement centré sur son oeuvre. Bagnoreggio, ville natale du docteur de l'Eglise, conserve une relique, le bras droit du saint.

Saint Thomas d'Aquin, dominicain, surnommé le docteur angélique à cause de la profonde pénétration de sa pensée, et Saint Bonaventure, le docteur séraphique, grand mystique, Cardinal et "co-fondateur" avec Saint François d'Assise de l'ordre des franciscains, furent tous deux des grands intellectuels du Moyen Age. Le Concile de Lyon (1274), dont l'un et l'autre influencèrent le déroulement, donna lieu à une tentative de rapprochement oecuménique avec les orientaux, qui fut ne fut hélas pas couronnée de succès.

Pour la Messe, le Pape a dû renoncer à donner lui-même la communion aux fidèles en raison de la convalescence de sa main droite fracturée. Le Cardinal Valini, cardinal vicaire de Rome, l'a remplacé pour ce moment sacré.

Lu sur le blog de Vincent Pellegrini:

Le pape Benoît XVI a exhorté les chrétiens à ne “pas avoir peur” de s’engager sur le plan politique, dimanche lors d’une messe en plein air à Viterbe, localité au nord de Rome qui fut le siège de la papauté durant 24 ans au XIIIème siècle. “N’ayez pas peur de témoigner votre foi dans les différents cercles de la société, dans les multiples situations de l’existence”, a déclaré le pape. Il a rappelé la vocation des chrétiens “à vivre l’Evangile”, soulignant que cela correspondait justement à “l’engagement social, à l’action politique” permettant un “développement humain complet”.

En ce temps de crise, de doute, des hommes et des femmes, dont des catholiques, doivent se lever avec courage, afin de donner à tous les hommes une espérance et un avenir. Le monde, la Suisse aussi, attendent les saints et les saintes du 3ème millénaire. Toute une aventure!

 

Lire l'édito de Mr Vian dans l'Osservatore Romano: le devoir de Pierre, le geste tendre d'une religieuse et l'appel à prier pour le Pape (traduction de Benoît et moi)

Evangile du 23ème Dimanche

Logo_h2o_fr.jpgEvangile

BON DIMANCHE

vendredi, 04 septembre 2009

Pakistan: ne pas oublier l'horreur et témoigner de l'espérance

images.jpegAu Pakistan, le 1er août dernier, 8 chrétiens sont morts brûlés vifs par des fanatiques musulmans, des extrémistes. Un village fut brûlé. En Occident, c'est encore l'indifférence générale. Or, il est de notre devoir de médiatiser cette horreur afin que nos frères et soeurs chrétiens soient protégés par le gouvernement pakistanais.

Un témoin, élégant et raffiné comme le sont les pakistanais, un brin timide, humble, mais rempli d'une forte douceur pleine d'espérance, le sourire malgré tout aux coins des lèvres, le coeur appaisé et sans aucune haine, raconte ... Bien que ses yeux soient encore hantés par ces terribles images pleine d'horreur, ce religieux, prêtre dominicain pakistanais, a donné son témoignage de pardon hier à Rome:

"La Sainte Bible et les saintes croix étaient à même le sol; tout était brûlé. C'était vraiment un incident dramatique. Le peuple était effrayé et appeuré. C'était terrifiant, vraiment une énorme souffrance, comme Jésus mourant sur la croix. Avoir vu ces corps devant moi, comme des gens sans aucune espérance... Toutefois, nous devons nous souvenir de ces paroles: "que le Seigneur leur pardonne". Malgré ces énormes difficultés, il reste une espérance et une possibilité de vivre dans l'amour réciproque afin de montrer que l'amour peut changer la mentalité des extrémistes musulmans. Nous sommes prêts à vivre avec notre peuple et mourir avec lui".

Sondage pour la TSR

Sondage: actu_20090904_11168736_5.jpg

commandé par la TSR.

Les sondages sont très couteux. Berlusconi, propriétaire de l'institut de sondage italien, gouverne avec eux. En ce temps d'élection au Conseil Fédéral, il est utile de faire un petit pointage.

Pour lire un sondage, pour l'interpréter, il y a des paramètres fondamentaux à connaître. Sans remettre en question la professionnalité de l'institut de sondage, le marge d'erreur de plus de 2% (annoncé hier soir au 19.30 par Darius Rochebin) nous renseigne immédiatement sur la pertinence de la recherche.

Autrement dit, on ne peut pas tirer les conclusions publiées. Les chiffres sont beaucoup trop faibles pour lire la réalité sociale. Seule une élection, une votation pourraient le faire. Les sondages sont utilisés pour peser sur les indécis. C'est une interprétation en faveur du parti socialiste.

Les chrétiens martyrs au Pakistan

-raza--reuters_124937432973729500.jpgFamille Chrétienne revient sur les très graves événements au Pakistan de fin juillet-début août 2009, qui sont hélas encore passés sous silence.

jeudi, 03 septembre 2009

Italie: Boffo démissionne

logoAvvenire.gifDans l'affaire du rédacteur en chef de l'Avvenire contre les moeurs du "Cavaliere", vrai roman policier qui tient en haleine toute la presse italienne, Dino Boffo a envoyé sa démission au Cardinal Bagnasco. Ce dernier, président de la conférence épiscopale italienne et propriétaire du journal, l'a acceptée. Le motif est simple: la télévision, la radio, les journaux et les blogs ne parlent que de cela depuis 7 jours. Cela devient trop pénible pour Dino Boffo, sa famille et l'Eglise en Italie. Le pape Benoît XVI avait demandé des éclaircissements sur cette douloureuse affaire. La dénonciation au tribunal contre Boffo existe bel et bien.  Qui mène la communication dans l'Eglise ne peut pas prêter le flan aux attaques. Pour le Cardinal Bertone, Dino Boffo est sans taches.

Pour comprendre

Reste la publication des 10 réponses dans l'Avvenire d'aujourd'hui, qui rétablissent la vérité par rapport aux violentes attaques (homosexualité) de "Il Giornale", propriétaire de la famille Berlusconi (son frère).

Il est trop téméraire et périlleux de s'attaquer médiatiquement aux moeurs d'un homme en exercice. Cela relève de la conscience et souvent de la confession. Les prêtres sont là pour exhorter et soigner les consciences et répandre la Miséricorde de Dieu, toujours inséparable de la Vérité et de la Justice.

Je retiens que la communication des catholiques est parfois difficilement lisible. Seul Benoît XVI, qui désire s'adresser directement aux fidèles, arrive à tirer son épingle du jeu. Mais la voix de la Vérité est encore trop ténue, souvent recouverte par l'ignorance. De plus, seul la foi et les moeurs concernent spécifiquement la communication de l'Eglise. Nous devons apprendre à gérer la légitime diversité dans l'Unité de la foi.

mercredi, 02 septembre 2009

Lavoisier et Galilée

guillotine030708.jpgMr Giorgio Montini, journaliste italien de Brescia, le père de "Don Battista", qui a donné naissance au futur pape Paul VI s'est posé une très bonne question au début du 20ème siècle: la révolution française, qui ne voulait pas de scientifique, à fait guillotiner le chimiste Lavoisier en France et l'histoire accuse l'Eglise d'avoir torturé Galilée !!? (Andrea Tornielli, Paolo VI, Ed. Mondadori, pg 18)

Ce journaliste savait que le christiannisme avait formé le génie, le caractère et la force de tout un peuple. Il me semble qu'en attaquant les racines judéo-chrétiennes de l'arbre européen, c'est bien notre nature humaine élevée par la grâce que nous risquons de décapiter.

21 millions de chrétiens martyrs au 20 siècle

P020909_priere.jpgendant les 20 siècles d’histoire de l’Eglise, on calcule que près de 43 millions de chrétiens ont souffert le martyr. La moitié d’entre eux sont morts au siècle dernier, précisément pendant la période qui a prétendu se caractériser par sa tolérance. Encore aujourd’hui, dans plusieurs régions du monde, les chrétiens rencontrent beaucoup de difficultés à vivre et à témoigner de leur foi, subissant des oppressions, des injustices, des limitations, jusqu’à verser leur sang pour le nom du Christ.

Source: EucharistieMiséricordieuse

Le Pape reprend les audiences

udi2settembre6.jpgPlus de 8 000 fidèles étaient présents ce matin à l'Aula Nervi pour la reprise des audiences du mercredi. Le professeur Ratzinger continu ses catéchèses afin de renforcer la connaissance de l'histoire du christiannisme en Europe. Le Pape a toutefois l'Afrique dans ses priorités, avec la lutte contre la pauvreté, l'engagement auprès des malades, dont ceux du Sida ... Durant le mois d'octobre, Rome accueillera le Synode sur l'Afrique.

VIS (source Vatican Information Service)

La Communion au Corps du Christ exige l'état de grâce

Durant l'audience générale tenue Salle Paul VI le Saint-Père a repris le cycle catéchétique consacré aux grandes figures de l'Eglise médiévale en évoquant saint Odon de Cluny. Il a regagné ensuite Castelgandolfo.

Né vers 880 et décédé en 942, Odon devint en 927 le second abbé du célèbre monastère, centre spirituel qui eut une large influence sur l'Europe monastique médiévale et diffusa le mode de vie inspiré par la règle de saint Benoît. Au nombre des vertus de saint Odon figuraient, a dit le Pape, "la patience et le détachement des choses du monde, le zèle envers les âmes et l'engagement pour la paix..., le respect des commandements, l'attention aux pauvres, aux jeunes et aux personnes âgées... Face à un désintérêt diffus qu'il combattit énergiquement, il ne cessa de défendre la dévotion au Corps et Sang du Christ. Odon était convaincu de la présence réelle dans les espèces eucharistiques en vertu de la conversion substantielle du pain et du vin en chair et sang du Seigneur".

Pour lui, "seul qui est spirituellement uni au Christ peut dignement participer à l'Eucharistie. En cas contraire, se nourrir du Christ ne serait pas un profit mais une condamnation". Puis Benoît XVI a rappelé que l'abbé clunisien "fut un guide spirituel pour les fidèles de son temps, face à l'immensité des vices du monde, ainsi qu'il disait. Le remède qu'il proposait était un changement de vie radical, une existence basée sur l'humilité, l'austérité, le détachement des biens éphémères pour adhérer aux choses éternelles".

Rappelant ensuite sa grande bonté d'âme et l'austérité de ses moeurs, le Saint-Père dit que saint Odon savait "communiquer la joie qui le comblait... Il réussissait à faire progresser moines comme fidèles dans la voie de la perfection chrétienne". En conclusion, il a souligné combien "la bonté de l'abbé Odon et sa joie, qui découlait de la foi" est en mesure de "toucher nos coeurs, afin que nous puissions aujourd'hui encore trouver la source de béatitude que la bonté divine nous accorde".

Berlusconi, Benoît XVI et Boffo

images.jpegL'Eglise catholique reste très influente dans la péninsule italienne. Il est presque impossible de gouverner sans avoir l'Eglise catholique avec soi. Le rédacteur en chef de l'Avvenire, le journal de la CEI (conférence épiscopale italienne), s'en est fortement pris à la vie scandaleuse du "Cavaliere". Il serait impliqué dans une affaire de moeurs (Call-Girls), de drogue et de corruption. Les services secrets de Berlusconi sont allés chercher une "fausse affaire Boffo". Ce catholique serait impliqué avec la justice, aussi pour une affaire sexuelle. C'était sans compter sur l'appui du Cardinal de Milan, son Excellence Mgr Tettamanzi, puis du Président de la CEI, le cardinal Bagnasco. Même le Pape Benoît XVI soutient ouvertement la CEI. Le monde ecclésial est uni et solidaire avec Boffo. Il Giornale, propriété d'un parent de Berlusconi, avait attaqué violemment Boffo en révélant la vie privée de ce dernier.

Tout porte à croire à un règlement de compte "mafieux", d'un Berlusconi très mal pris. Les médias italiens suivent ce combat de très près.

 

mardi, 01 septembre 2009

Kadhafi et l'opinion publique

images.jpgIl n'existe pas une définition de l'opinion publique. Et pour cause, les experts en ont comptées plus de 50... Pour ma part, je retiens que l'opinion publiée de nos médias ( TV, Radio, Journaux ) ne correspond pas à l'opinion publique. Les journalistes pèsent de tout leur poids sur la vie sociale. La pression et l'influence font partie de leur pouvoir. Ils sont également un intermédiaire entre nous et le spectacle du monde, en prolongeant nos sens. Une perception de l'opinion publique est naturelle chez l'homme. Nous avons la capacité de sentir l'opinion majoritaire. C'est notre "peau sociale" qui nous renseigne sur les courants d'opinions qui sont alors "la météo locale" ou, pour reprendre une métaphore de Elisabeth Neumann, comme la pression athmosphérique. Mais l'erreur est possible.

Les médias romand penchent plutôt à gauche. Cela joue un rôle dans le filtrage des informations. Il n'y a pas vraiment une presse d'opposition. L'affaire très douloureuse des otages lybiens occupe le devant de la scène. Notre Président de la Confédération a compris que le silence radio est de rigueur. Ses conseillers médias l'ont peut-être briefé. Je trouve qu'ils ont parfaitement raison.

Kadhafi, dictateur lybien, doit sans doute être informé des propos de la presse et du clivage qu'il provoque chez les leaders d'opinions. Il peut jouer avec nous et chercher à diviser pour règner. Ceci dit, sur le long terme, il est perdant. Un effet boomerang pourrait se profiler. La parole qui a été donnée n'est pas tenue. Cela risque fort d'agacer une grande majorité des habitants de notre pays. Qui vivra verra, mais Mr Merz ne doit en aucun cas démissioner. Son action a révelé encore une fois le vrai visage du dictateur lybien. N'oublions pas qu'un musulman peut dissimuler et mentir. Sa religion le permet. Jean Paul II a souligné qu'une dictature s'appuie parfois sur la peur de quelques bons. Il a lancé alors son fameux :"N'ayez pas peur". Kadhafi risque de perdre la face. Chapeau Mr Merz!

Saint Nicolas de Flüe, priez pour les otages, leurs familles, les victimes de ce régime sanguinaire, priez pour notre pays, son unité, ses habitants et son avenir.

 

dimanche, 30 août 2009

Benoît XVI: prêtres et vocation de la famille

Votre image dans sa taille normale

Paroles du Saint-Père avant la prière de l'Angelus

Chers frères et sœurs !

Il y a trois jours le 27 août, nous avons célébré la mémoire liturgique de sainte Monique, mère de Saint Augustin, considérée comme modèle et patronne des mères chrétiennes. Beaucoup de nouvelles d'elle nous sont données par son fils dans le livre autobiographique les confessions, chef-d'œuvre parmi les plus lus de tous les temps. Nous apprenons ici que Saint Augustin but le nom de Jésus avec le lait maternel et fut éduqué par sa mère dans la religion chrétienne, dont les principes lui resteront gravés même dans les années d'errements spirituels et moraux. Monique ne cessa jamais de prier pour lui et pour sa conversion, et eut la consolation de le voir revenir à la foi et recevoir le baptême. Dieu a exaucé les prières de cette sainte maman, à laquelle l'Évêque de Tagaste avait dit : « Il est impossible qu'un fils de tant de larmes soit perdu ». En vérité, Saint Augustin non seulement se convertit, mais décida d'embrasser la vie monastique et, retourné en Afrique, fonda lui-même une communauté de moines. Les derniers entretiens spirituels entre lui et sa mère dans le calme d'une maison d'Hostie,  dans l'attente de s'engager pour l'Afrique, sont émouvants et édifiants. Désormais sainte Monique était devenue, pour son fils, « plus qu'une mère, la source de son christianisme ». Son unique désir avait été pendant des années la conversion d'Augustin, qui maintenant se voyait orienté vers une vie de consécration au service de Dieu. Elle pouvait par conséquent mourir contente, et effectivement elle s'éteignit le 27 août 387, à 56 ans, après avoir demandé à son fils de ne pas se donner du mal pour sa sépulture, mais de se souvenir d'elle, partout où il se trouvait, à l'autel du Seigneur. Saint Augustin répétait que sa mère « l'avait engendré deux fois ».

L'histoire du christianisme est marquée par d'innombrables exemples de parents saints et d'authentiques familles chrétiennes, qui ont accompagné la vie de prêtres et de pasteurs de l'Église généreux. On pense aux saints Basile le grand et Grégoire de Nazianze, tous deux appartenaient à des familles de saints. Nous pensons, plus proches de nous, aux époux Luigi Beltrame Quattrocchi et Maria Corsini qui ont vécus entre la fin du XIXe siècle et la moitié des années 1900, béatifiés par mon vénéré prédécesseur Jean-Paul II en octobre 2001, en même temps que les vingt ans de l'Exhortation Apostolique Familiaris Consortio. Ce document, au-delà d'illustrer la valeur du mariage et les devoirs de la famille, sollicite les époux à un engagement particulier dans le chemin de sainteté, qui, en puisant la grâce et la force dans le Sacrement du mariage, les accompagne tout au long de leur existence . Lorsque les époux se consacrent généreusement à l'éducation de leurs enfants, en les guidant  et les orientant à la découverte du dessein de l'amour de Dieu, ils préparent ce terrain spirituel  fertile où jaillissent et mûrissent les vocations à la prêtrise et à la vie consacrée.

Chers frères et sœurs, en cette année Sacerdotale, prions pour que, « par l'intervention du Saint Curé d'Ars, les familles chrétiennes deviennent des petites églises, dans lesquelles toutes les vocations et tous les charismes, offerts par l'Esprit Saint, puissent être accueillis et valorisés ». Que la Sainte Vierge qu'ensemble maintenant nous invoquons, nous obtienne cette grâce.

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P.S. 4ème édition des Olympiades des Familles, Vidy, 5 septembre 2009. Inscriptions

Ted Kennedy et Benoît XVI

Surprise aux funérailles à Arlington

Les funérailles de Ted Kennedy se sont conclues avec une surprise. L'archevêque émérite de Washington Theodore Mc Carrick a lu les lettres que Ted Keneddy a envoyées Pape ainsi que la réponse de Benoît XVI au Sénateur malade. Les textes, inédits et encore inconnus, mentionne que le Saint Père avait répondu à Kennedy deux semaines après avoir reçu le message transmis par le Président Barack Obama.

Le Sénateur a donc continué à faire de la politique également après sa mort. Ted Kennedy, enterré à Arlington, a défendu le droit des catholiques à l'objection de conscience en ce qui concerne l'avortement, et ceci dans une lettre envoyé au Pape en juillet.

Le testament spirituel de Kennedy, jusqu'alors tenu secret, exprime une grande émotion: "J'écris avec une profonde humilité pour vous demandez de prier pour moi alors que ma santé décline. Je sais que je fus un homme imparfait, mais avec l'aide de ma foi, j'ai cherché à trouver mon sentier".

Vicki, l'épouse Kennedy, avait demandé que quelques lignes de la lettre soient lues par le Cardinal McCarrick lors des funérailles afin de commémorer "la foi de son mari et l'esprit paternel" du souverain Pontife. Ce dernier a assuré "sa préoccupation et sa proximité spirituelle", lui avait promis ses prières et envoyé sa bénédiction spirituelle.

Dans sa lettre Ted Kennedy exprime sa lucidité envers la mort qui arrive: "J'ai 77 ans et je me prépare au prochain passage vers la vie". Le Sénateur a souligné que sa foi catholique héritée surtout de sa mère Rose, l'a soutenu et nourri dans les heures les plus obscures de sa vie. Ted Kennedy a rappelé les batailles politiques partagées par le Vatican dont les celles en faveur des pauvres, des droits civils et de son opposition à la peine de mort ...

© Copyright Tgcom

Traduit, résumé par le Suisse Romain

P.S. L'Eglise est une Mère qui prie pour tous ses enfants, aussi à l'heure de la mort. Cela montre la gravité et le sérieux de nos choix durant notre courte vie terrestre. Cela demande du courage et souvent de l'héroïcité afin d'être toujours en faveur de la vie. En ce domaine, le Sénateur ne fut sans doute pas exemplaire. Confions tout cela à la divine Miséricorde.

samedi, 29 août 2009

Benoît XVI: Les démentis qui ne font que confirmer

Andrea Tornielli

L'excellent vaticaniste Andrea Tornielli revient sur le démenti de la salle de presse, plutôt du numéro deux le Père Cirò. Or, ce journaliste souvent au top de l'info, reconnaît qu'il s'est parfois trompé durant sa vie. Mais concernant les nouvelles de la rencontre de la Congrégation de la discipline des sacrements, il est certain de son information. Ce serait en fait la salle de presse qui se met à suivre les contenus de différents blogs, d'où ce démenti.

Je ne peux qu'aller dans le sens de notre vaticaniste. Il suffit de lire les livres sur la liturgie du Cardinal Ratzinger, d'observer la façon dont notre Pape célèbre et vit la Messe, pour être certains que des petits changements se profilent à l'horizon. Mais cela n'ira pas dans un sens étroit et traditionnaliste, mais bien dans le sens de la vivante Tradition.

Tornielli est aussi l'auteur d'un livre sur le Pape Paul VI, un Pape hélas oublié et incompris. Aussi,à mon avis, il ne s'agit pas tant de réformer la Réforme liturgique que d'enseigner aux prêtres de la nouvelle génération, une fidèlité exemplaire et un amour envers le Trésor des Trésors: la présence réelle du Christ au coeur de l'Eglise.

Aussi, un nouveau mouvement liturgique est bien lancé. La liturgie est vivante, car elle naît de la foi, de la rencontre entre Dieu et son Eglise. Il ne nous reste qu'à aider l'Esprit Saint.

vendredi, 28 août 2009

Succession de Pascal Couchepin: il y a photo ...

Le Genevois Christian Lüscher et le Neuchâtelois Didier Burkhalter sont les candidats officiels du PLR.

La communication touche nos 5 sens. Saint Thomas d'Aquin, le philosophe réaliste, avance que rien n'est dans l'intelligence qui ne fut d'abord dans les sens ( une théorie vient d'un mot grec qui signifie "voir" ).

Observez bien la photo qui annonce le double ticket Burkhalter-Lüsher dans la course au Conseil Fédéral.

- le choix du photographe, puis de l'agence, et enfin du site de la RSR est de résumer, de condenser, en une seule photo, toutes les discusions qui se sont déroulées derrière la porte des délibérations, afin de donner une idée:

- Mr Didier Burkhalter est au premier plan, le regard fixé vers la prochaine élection, l'émotion se lit sur les traits de son visage et dans les yeux. Il est soulagé, ému et déterminé.

- Mr Christian Lüscher est le second candidat, timidement caché derrière "la carrure" du premier nommé. Il paraît hésitant, en retrait et un brin timide.

Mr Burkhalter est le candidat qui monte en force ( photo prise par le dessous ), le premier du parti radical, en marche vers le pouvoir. La couleur bleue de sa cravate rassure et ses chances sont optimales. Une bonne photo, une belle image valent mieux que tous les discours.

Padre Pio célébrant la Messe

un islam modéré en Europe ?

Une collaboration entre islam modéré et Occident est-elle possible ? La visite de Benoît XVI en Jordanie a montré un Roi et une Reine ainsi qu'un Prince d'une grande finesse. J'ose croire à la réciprocité. La liberté religieuse est une valeur universelle. Intéressante intervention à Rimini. Alors que les musulmans modérés se fassent entendre...

- Magdi Cristiano Allam, ancien musulman modéré, affirme qu'il est très dur pour eux d'être respectés par leurs correligionnaires. Ils sont aussi la cible d'attentat ( plus de centaines de milliers de victimes ).

- Vincent Pellegrini publie une note sur le sort des chrétiens en Iran.

Débat au Meeting de Rimini sur les droits de l’homme et le dialogue avec les musulmans

ROME, Jeudi 27 Août 2009 (ZENIT.org) - La possibilité d'une plus grande collaboration entre musulmans modérés, gouvernements occidentaux et l'Eglise catholique est souhaitable et possible.

C'est ce qu'ont souligné Souad Sbai, d'origine marocaine et le musulman Asfa Mahmoud, au cours d'une conférence de presse qui s'est déroulée au Meeting de Rimini mardi 25 août.

Asfa Mahmoud est président de la Maison de la culture islamique de Milan, connu pour avoir souhaité une rencontre avec le cardinal Donigi Tettamanzi, se faisant porte-parole d'un islam modéré et disponible au dialogue.

Souad Sbai, ancienne rédactrice en chef du mensuel en langue arabe Al Maghrebiya, présidente de l'association Acmid-Donna (Association des femmes marocaines en Italie), promotrice du centre culturel « Averroè » de Rome.

Depuis 1981, Souad Sbai est citoyenne italienne, député au Parlement italien et membre depuis 2005 de la Fédération pour l'islam modéré et pluraliste au ministère de l'intérieur.

A la question posée par Zenit concernant la position de l'islam modéré vis-à-vis de la reconnaissance des droits de l'homme comme la liberté religieuse, l'égalité de la femme, la réciprocité et les mariages mixtes, Souad Sbai a répondu que malheureusement, sur ces thèmes, il y a plus d'ouverture de la part des musulmans dans certains pays arabes que dans des pays européens comme l'Italie, la Hollande et la Grande Bretagne.

« Pour les musulmans radicaux - a-t-elle précisé - ces droits n'existent pas. La femme vaut la moitié d'un homme, la polygamie est répandue, la liberté de pratiquer une autre religion est interdite et punie, la réciprocité n'est pas prévue ».

Souad Sbai a parlé de nombreux cas en Italie, surtout dans le nord, de femmes victimes d'infibulation, contraintes à mettre la burqa et battues par leur mari.

Le président de la Maison de la culture islamique a au contraire soutenu qu'il « faut distinguer ce que dit l'islam et ce que font les musulmans ».

Selon Asfa Mahmoud, toutes les restrictions aux droits de l'homme ne se trouvent pas dans le Coran.

Pour Asfa, dans le livre sacré de l'islam, on parle de liberté religieuse et d'égalité entre hommes et femmes, et les restrictions seraient successives, comme par exemple l'interdiction pour les femmes d'avoir leur permis de conduire en Arabie Saoudite.

« Le Coran est ma référence - a souligné Asfa -, ce que font les pays musulmans est autre chose ».

Parmi les groupes qui encouragent le dialogue avec la culture chrétienne et avec les coutumes occidentales, les deux intervenants ont rappelé le Centro Averroè de Rome et le Forum des Religions de Milan.

A propos de l'islam modéré, Souad Sbai a regretté que « ceux qui passent à la télévision sont les fanatiques et non les modérés », et a ajouté que « le véritable choc des civilisations n'est pas entre nous et vous mais entre islam modéré et fanatisme ».

Interrogée pour savoir si la récente loi qui limite les mariages mixtes ne l'embarrassait pas, Souad Sbai a répondu qu'elle n'était « pas du tout embarrassée, parce que la plupart du temps, il s'agit de mariages nuls ».

« Comment penser qu'il s'agit d'un véritable mariage quand l'épouse a 80 ans et que l'époux en a 22 ou 23 ? ». Et de préciser : « Il suffit de payer entre 8.000 et 10.000 euros pour obtenir la citoyenneté, en passant devant tous ceux qui cherchent à l'obtenir en suivant une procédure légale ».

Enfin, concernant la polémique soulevée par la femme qui a endossé un costume de bain islamique intitulé « burkini », Souad Sbai a souligné qu'il « n'existe pas de costume de bain islamique. Il s'agit de femmes qui veulent se faire remarquer, on dit au Maroc que ce sont des femmes qui cherchent un mari ».

Antonio Gaspari

Rédaction française : Marine Soreau

 

jeudi, 27 août 2009

Année sacerdotale et célibat du prêtre

En bref :

- le célibat des prêtres remontent aux temps apostoliques et pas au Moyen-Age.

- la tradition latine du célibat est antérieure à la tradition orientale

- les évêques, prêtres ou diacres, étaient par vocation appeler à la continence parfaite après leurs ordinations sacerdotales.

- seul le Pape, et non un Concile peut "revoir" cette sagesse bi-millénaire. La thèse du conciliarisme, un Concile supérieur au Pape, fut rejetée par l'enseignement de l'Eglise.

- le Concile Vatican II et toute l'Eglise reprend en cette année son enthousiasme pour continuer à marcher sur cette voie. Le Saint Curé d'Ars, le serviteur d Dieu Jean Paul II et une foule de saints prêtres en sont témoins.

"Les Origines apostoliques du célibat ecclésiastique"

par le P. Cochini, sj A l’occasion d’une présentation à Rome

« Les Origines apostoliques du célibat ecclésiastique », c’est le titre de l’étude du P. Christian Cochini, sj, publiée aux éditions Ad Solem (www.ad-solem.com).

Le P. Christian Cochini est né à Marseille en 1929. Il est entré dans la Compagnie de Jésus en 1958 et il a soutenu sa thèse de théologie en 1969 devant le Jury de la Faculté de théologie de Paris présidé par le cardinal Daniélou. Il est actuellement en Chine, à Macau, engagé dans le dialogue interreligieux avec les communautés bouddhistes du continent chinois.

Zenit : P. Cochini, vous publiez un livre sur l’origine apostolique du célibat ecclésiastique. Or le fait que l’Eglise catholique latine choisisse ses prêtres parmi des hommes dont le charisme du célibat est vérifié est justement souvent contesté par qui prétend que le célibat sacerdotal est une invention...médiévale !

P. Cochini : L’ouvrage publié aujourd’hui aux éditions Ad Solem est la réédition, augmentée d’une préface du cardinal Castrillon Hoyos, de mon livre sur Les Origines apostoliques du célibat ecclésiastique, publié pour la première fois en 1981 chez Lethielleux. Il a été jugé utile de le republier parce que la question des origines, c’est-à-dire la question historique, est aujourd’hui au centre du débat. Il est frappant, en effet, de voir la quantité de livres ou d’articles qui contestent la discipline de l’Eglise latine concernant le célibat obligatoire des clercs en arguant de l’origine tardive de la loi. Certains, comme vous le dites, y voient une invention médiévale, en se référant au 2ème concile du Latran de 1139, mais ils sont de moins en moins nombreux, car l’argument ne résiste pas à une simple lecture du texte conciliaire : le document du Latran n’établit pas l’obligation du célibat, mais frappe de nullité tout mariage contracté par un clerc déjà ordonné. En revanche, la critique basée sur le concile d’Elvire des années 300, le premier en date des synodes faisant état d’une obligation de continence parfaite pour les membres du clergé supérieur, ainsi que sur l’existence de nombreux évêques, prêtres et diacres mariés au cours des premiers siècles de l’Eglise, est certainement à prendre en compte.

C’est un argument très sérieux, car il oblige la réflexion théologique à vérifier sa cohérence avec l’histoire. Dans son encyclique sur le célibat, Paul VI écrivait : « Jésus, qui choisit les premiers ministres du salut, qui les voulut initiés à l’intelligence des mystères du royaume des cieux, coopérateurs de Dieu à un titre très spécial et ses ambassadeurs, et qui les appela amis et frères, pour lesquels il s’est sacrifié lui-même afin qu’ils fussent consacrés en vérité, a promis une récompense surabondante à quiconque aura abandonné maison, famille, épouse et enfants pour le royaume de Dieu. » C’était reconnaître par là même l’importance exceptionnelle de l’exemple des apôtres dans la genèse de la pratique du célibat. Car comment concevoir que ces « amis et frères du Seigneur » n’aient pas été les premiers à vivre ce mode privilégié d’imitation du Christ qu’est le renoncement à « famille, épouse et enfants pour le royaume de Dieu », et qui sera demandé par l’Eglise à ses prêtres.

Et si eux ne l’ont pas été, si ceux d’entre eux qui, comme saint Pierre, étaient mariés, ont continué à mener la vie conjugale, comment fonder la théologie sous-jacente à la loi du célibat sur des bases qui soient absolument incontestables ? Les théologiens des siècles passés en avaient conscience. C’est ce qui faisait dire, par exemple, au jésuite François Zaccaria, auteur de plusieurs ouvrages remarquables sur le célibat au XIXème siècle, que l’avenir de la loi sur le célibat sacerdotal dépendait, en un certain sens, de la connaissance de ses origines et de son évolution ; une conviction, ajoutait-il, qui l’animait dans ses recherches. Qu’en a t-il donc été des apôtres, et qu’en a t-il été de leurs successeurs pendant les premiers siècles ? La réponse à cette question incontournable, c’est la tradition primitive de l’Eglise qui l’éclaire, par la notion de « continence parfaite » . C’est là, si j’ose dire, la clé d’interprétation de l’histoire vécue dès le temps des apôtres par les ministres du Christ. J’ai été pour ma part conduit fortuitement à la redécouvrir lorsque, voici maintenant plus de 40 ans, je mettais en chantier ma thèse de théologie.

Un canon du concile de Carthage de l’an 390 attira mon attention, car il y était dit ceci : « il convient que les saints évêques et les prêtres de Dieu, ainsi que les lévites, c’est-à-dire ceux qui sont au service des sacrements divins, observent une continence parfaite, afin de pouvoir obtenir en toute simplicité ce qu’ils demandent à Dieu ; ce qu’enseignèrent les apôtres, et ce que l’antiquité elle-même a observé, faisons en sorte, nous aussi, de le garder. » S’il n’y eut pas de loi sur le célibat proprement dit aux origines, étant donné que nombre d’évêques, de prêtres et de diacres étaient mariés, comme l’avaient été saint Pierre et peut-être d’autres apôtres, il y avait donc par contre une tradition ferme, remontant à l’âge apostolique, pour demander aux clercs liés par le sacrement du mariage l’observation de la continence parfaite à dater du jour de leur ordination. Je me suis attaché à démontrer dans ma thèse, puis dans mon livre, autant qu’il pouvait se faire, que cette tradition avait bien été celle de l’Eglise des origines, tant en Orient qu’en Occident, et ce jusqu’à la fin du 7ème siècle. Je n’ai pas la prétention de croire que le débat sera clos pour autant. Mais les conclusions identiques auxquelles sont parvenus l’éminent canoniste qu’est le cardinal Alfonse Marie Stickler, et les excellents travaux du théologien ukrainien Roman Cholij, du patrologue allemand Stefan Heid, et d’autres, me paraissent autoriser un pronostic optimiste. Le courant principal de la recherche, aujourd’hui, s’oriente de plus en plus vers ce point alpha des origines de la continence parfaite des clercs qu’a été le Seigneur lui-même, et, à sa suite, le collège des apôtres. J’aimerais aussi rappeler le témoignage du cardinal Newman qui va dans le même sens : « Il y avait aussi, écrit-il, le zèle avec lequel l’Eglise romaine maintenait la doctrine et la règle du célibat, que je reconnaissais comme apostolique, et sa fidélité à bien d’autres coutumes de l’Eglise primitive qui m’étaient chères ; tout ceci plaidait en faveur de la grande Eglise romaine. »

Zenit : C’est au moment du diaconat que le candidat au sacerdoce opte pour le célibat perpétuel. Le diaconat aussi a une origine apostolique...

P. Cochini : Depuis le Concile Vatican II, l’Eglise latine a rétabli le diaconat « en tant que degré propre et permanent de la hiérarchie » (LG 29), et le considère à juste titre comme un « enrichissement important pour la mission de l’Eglise. » On a par conséquent aujourd’hui dans l’Eglise deux catégories de diacres : les candidats à l’ordination sacerdotale, pour lesquels le diaconat n’est en quelque sorte qu’une étape intermédiaire, et les diacres « permanents ». Aux premiers, il est demandé de s’engager librement, mais définitivement, dans le célibat, conformément à la pratique séculaire de l’Eglise. Dans le texte du concile de Carthage que j’ai cité tout à l’heure, on peut voir, en effet, que les « lévites », c’est-à-dire les diacres, sont tenus à la continence parfaite, au même titre que les évêques et les prêtres, car ils sont comme eux « au service des sacrements divins ». Dans tous les textes conciliaires des premiers siècles relatifs à cette question, -et qu’on pourra trouver cités dans mon livre-, les diacres sont toujours associés aux évêques et aux prêtres, et de ce fait liés par la même obligation. Quant aux « diacres permanents », il est important de noter plusieurs points : les célibataires ordonnés sont soumis à la loi du célibat, et ne sont pas autorisés à se marier par la suite ; de même pour les diacres qui ont eu le malheur de perdre leur femme ; devenus veufs, il ne leur est pas permis de se remarier ; enfin, les diacres mariés qui vivent avec leur épouse sont invités à donner le témoignage d’un « amour qui grandit grâce à la vertu de chasteté, qui fleurit toujours...dans l’apprentissage du respect pour le conjoint et dans la pratique d’une certaine continence ». (Normes fondamentales pour la formation des diacres permanents).

Zenit : Dans l’Eglise orientale, les prêtres sont aussi choisis parmi des hommes mariés. C’est souvent un argument pour le « mariage des prêtres »...Pouvez-vous expliquer la différence ?

P. Cochini : L’argument est en effet souvent invoqué de nos jours, et ne pèse pas peu sur la décision de certains prêtres qui quittent le ministère. Là aussi, l’histoire joue un rôle important, dans la mesure où il est généralement admis que la tradition des Eglises orientales remonte aux temps apostoliques, tandis que celle de l’Eglise latine ne serait apparue que bien plus tard. Or, c’est précisément ce point que les recherches actuelles sur les origines du célibat remettent en question. Je voudrais d’abord relire avec vous un passage de l’encyclique de Paul VI : « Si la législation de l’Eglise Orientale en matière de discipline du célibat ecclésiastique est différente, selon ce qui fut finalement établi par le Concile " in Trullo " de 692 et ouvertement reconnu par le second Concile du Vatican, cela est dû aussi à des circonstances historiques différentes et propres à cette partie très noble de l’Eglise : à cette situation spéciale, le Saint Esprit a providentiellement et surnaturellement adapté son assistance. » Le Concile in Trullo (c’est-à-dire tenu « sous la Coupole » du palais impérial de Justinien), encore appelé Quinisexte, est effectivement le dernier mot de la discipline de l’Eglise orientale en matière de célibat des clercs. Rappelons-la en deux mots : les évêques sont choisis parmi les célibataires, et ne peuvent pas se marier ; les prêtres ne peuvent ni se marier, ni se remarier, après leur ordination, mais peuvent continuer la vie conjugale s’ils se sont mariés auparavant ; il leur est toutefois demandé de s’abstenir des relations sexuelles avant la célébration de l’Eucharistie. Tenu à la fin du 7ème siècle, le concile in Trullo se réclame d’une tradition apostolique, mais, et c’est ici le coeur du problème, en se référant précisément à ce concile de Carthage de 390, dont nous savons qu’il demande des ministres de l’autel une « continence parfaite ». Faisant une lecture différente du même texte, les Pères orientaux décident que « les sous-diacres,..., les diacres et les prêtres aussi, s’abstiennent de leurs femmes pendant les périodes qui leur sont particulièrement (assignées ) » Ainsi, la mention des évêques a disparu, et la continence demandée aux clercs « qui touchent aux saints mystères » n’est plus que temporaire. A quoi est due cette lecture différente ? A une erreur de traduction, ou à une correction intentionnelle ? Il ne m’appartient pas de trancher. Le fait est qu’à partir de ce moment-là, la discipline de l’Eglise orientale se démarque de celle de l’Eglise encore une et indivise. Contrairement à une opinion encore trop répandue, l’analyse des textes relatifs à la question tend donc plutôt à inverser les positions, et à reconnaître à la tradition de l’Eglise latine une antiquité plus haute que celle de l’Eglise orientale. Mais, plutôt que de souligner les différences, il est important de remarquer les points importants de convergence. Comme l’indique encore Paul VI dans son encyclique : « Il ne sera pas inutile non plus d’observer qu’en Orient l’épiscopat est également réservé aux prêtres célibataires et que les prêtres, une fois ordonnés, ne peuvent plus se marier. D’où il apparaît en quel sens ces Eglises si respectables possèdent jusqu’à un certain point le principe du sacerdoce célibataire et celui d’une certaine convenance entre le célibat et le sacerdoce chrétien, dont les Evêques possèdent le couronnement et la plénitude. » Loin d’être un obstacle à l’oecuménisme, la discipline du célibat peut être un facteur de rapprochement, dans la mesure où l’Orient et l’Occident prennent conscience, sur ce point comme sur beaucoup d’autres, de leur commun héritage.

Zenit : P. Cochini, les évêques sont toujours choisis dans l’Eglise orthodoxe qui admet aussi au sacerdoce des hommes mariés, parmi des moines. Pourquoi ?

P. Cochini : Le fait que l’Eglise orthodoxe choisisse les évêques exclusivement parmi les célibataires est significatif. Il témoigne de ce que la discipline du célibat remonte à une très haute antiquité, car les Pères orientaux du concile in Trullo ont maintenu cette obligation pour les évêques malgré leur lecture originale du concile de Carthage, qui aurait dû normalement les conduire à autoriser l’usage du mariage non seulement pour les prêtres mais pour tous les ministres de l’autel, à commencer par les évêques. Ils ne l’ont pas fait, signe que la tradition du célibat pour les évêques était à leurs yeux un patrimoine intangible. Cette convergence importante avec la discipline de l’Eglise latine est d’un poids décisif en faveur de l’origine apostolique du célibat-continence. Quant à la question de savoir pourquoi l’Eglise orthodoxe choisit les candidats à l’épiscopat parmi les moines, et non parmi d’autres catégories de célibataires, ni parmi des hommes pratiquant la continence avec leur épouse (comme c’était le cas dans le monde romain), ou parmi des veufs, la réponse est sans doute à chercher dans la législation de l’empereur Justinien. Le « droit justinien », compilé en 533, décréta en effet que les évêques seraient recrutés parmi les moines, c’est-à-dire parmi des clercs n’ayant pas d’héritiers, afin de ne pas aliéner les biens d’Eglise, qui constituaient alors la plus grande fortune de Byzance. La tradition s’est conservée jusqu’à nos jours, bien que la situation financière du clergé orthodoxe, il va sans dire, ne soit plus la même !

Zenit : Le pape Benoît XVI vient -après examen du cas Milingo- de réaffirmer la « valeur » du célibat sacerdotal. Comment définir cette « valeur » ?

P. Cochini : Il est fréquent d’entendre critiquer le célibat comme étant une cause de déséquilibres psychiques et générateur de scandales. Le récent scandale des prêtres pédophiles n’a fait hélas ( !) qu’alimenter davantage ce courant d’opinion. Sans nier les échecs, il serait toutefois injuste de faire de la pathologie du célibat un critère d’évaluation d’une discipline qui a fait ses preuves pendant 20 siècles en donnant à l’Eglise et au monde d’innombrables prêtres admirables, vivant leur engagement dans la fidélité, et dont l’amour puisé à la source eucharistique a vivifié le ministère. Parler de la « valeur » du célibat sacerdotal, c’est évoquer des figures aussi exemplaires que le curé d’Ars, St Jean Bosco, St François Xavier, le Père Chevrier, et des milliers d’autres, qui ont vécu leur don comme un épanouissement de leur liberté et une réserve inépuisable d’énergie spirituelle. Qui veut approfondir la spiritualité du célibat n’a que l’embarras du choix, entre les ouvrages des auteurs spirituels, les textes de Vatican II sur le ministère des prêtres, ou les documents pontificaux de Jean XXIII, Paul VI, Jean-Paul II et Benoît XVI. Une mine de réflexions, infiniment plus substantielles que les commentaires trop souvent déprimants de l’actualité sur des épisodes malheureux, est à la disposition de ceux qui veulent prendre le temps de les lire, et de les méditer. En étudiant l’histoire des premiers siècles, j’ai été frappé, pour ma part, par le témoignage de tous ces évêques, prêtres et diacres mariés qui acceptaient, à partir de leur ordination, de mener une vie de continence parfaite avec leur épouse. Beaucoup d’entre eux étaient des hommes d’expérience, ayant une situation en vue, des chefs de famille heureux... et pourtant, ils ont fait le pas, renoncé à tout, pour répondre à l’appel du sacerdoce. Comme le négociant de l’évangile qui vend tout ce qu’il a pour acquérir une perle fine. Car c’est bien de cela qu’il s’agit, quand on parle du sacerdoce : une dignité supérieure à toute autre, car elle vient d’en-haut, et élève un homme pour qu’il élève à son tour ses frères humains jusqu’à Dieu. Je crois qu’il faut se libérer du sentiment malsain d’infériorité qui s’insinue parfois dans la conscience de certains prêtres, et retrouver le grand souffle qui animait les Pères de l’Eglise quand ils parlaient du sacerdoce. Relire les grands traités qui ont formé des générations de prêtres, comme la « Regula pastoralis » de St Grégoire le Grand, le « de Sacerdotio » de St Jean Chrysostome, ou le « de Fuga sua », de St Grégoire de Nazianze. Structuré intérieurement par une spiritualité sacerdotale authentique, et conscient d’être ancré sur une tradition venue des apôtres, le prêtre d’aujourd’hui peut vivre son célibat dans la joie et dans la liberté. Il découvre, et fait découvrir autour de lui, que le célibat n’est pas un « moins », mais un « plus ». Un amour qui rayonne, qui parle d’amour à ceux qui n’y croient plus, et qui purifie. Car la « valeur » du célibat du prêtre, il faut avoir l’audace de l’affirmer, est de disposer le coeur du prêtre à révéler aux hommes et aux femmes d’aujourd’hui, époux ou célibataires, le sens profond de l’amour humain.

Zenit : Le Siège apostolique accorde cependant certaines dispenses, comme dans le cas de prêtres anglicans qui rejoignent l’église catholique : leur ordination est valide ? En raison de la succession apostolique ?

P. Cochini : Je ne suis pas spécialiste des questions concernant l’Eglise anglicane. Voici ce que je crois savoir : En 1896, dans sa Lettre « Apostolicae Curae », Léon XIII avait déclaré nulles et non avenues les ordinations anglicanes. Vatican II, au contraire, reconnut à l’Eglise Anglicane une "place particulière" parmi les Eglises issues de la Réforme, en raison des structures et des traditions catholiques qu’elle a retenues. En 1966, Paul VI reconnut implicitement l’ordination de Mgr. Ramsey archevêque de Cantorbéry, en l’invitant à bénir la foule romaine. En 1980, l’archevêque catholique de Westminster assista à l’intronisation de Robert Runcie, primat de l’Eglise Anglicane, et en 1984, Runcie assista à la messe pour l’unité célébrée par l’archevêque de Lyon. Il semble que Rome avait envisagé en 1986 la levée de l’invalidation des ordinations anglicanes, mais que la décision récente d’ordonner des femmes dans l’Eglise anglicane ait eu pour conséquence d’ajourner cette mesure. Quoi qu’il en soit, l’ordination des prêtres anglicans reçus chez les catholiques n’est faite, canoniquement, que "sous condition".

Zenit : Dans de nombreuses cultures, le célibat n’est pas une valeur, mais au contraire le mariage et la procréation. Dans ces cas, on entend souvent l’objection : pourquoi ne pas envisager dans ces cultures l’ordination d’ « hommes mariés », plutôt que d’admettre au sacerdoce des hommes qui se trouvent alors en contradiction parfois même intérieure avec leur culture ? Cela « éviterait des scandales », dit-on.

P. Cochini : Je ne parlerai, si vous voulez bien, que de la culture chinoise, que je connais mieux, pour avoir passé de nombreuses années en Chine. Confucius disait que le plus grave des manquements à la piété filiale était de ne pas engendrer de fils (ou de fille). Cette conception a marqué profondément la civilisation chinoise, jusqu’à l’époque moderne. Rien se semblait donc plus opposé à la mentalité chinoise que l’idée d’un célibat, qu’il fût volontaire ou obligatoire. Les Bouddhistes furent les premiers à relever le défi, qui paraissait un obstacle insurmontable. Ils y parvinrent cependant, et réussirent si bien que moines et nonnes ont été à toutes les époques, et sont encore aujourd’hui, des personnes entourées d’un grand respect. Du côté de l’Eglise catholique, le célibat des prêtres, -peut-être en raison du précédent créé par les moines Bouddhistes-, a été reçu sans difficulté d’ordre culturel. Certes, le départ d’un fils pour le séminaire n’a pas toujours été approuvé sans drame par les parents, mais d’une manière générale le sacerdoce, précisément à cause du célibat, jouit auprès des Chrétiens chinois de l’estime générale. La crise qui a secoué l’Occident dans les années 70, avec le départ de nombreux prêtres, n’a pratiquement pas touché l’Eglise de Chine. Les Chrétiens chinois ne sont pas encore à la veille de demander des « prêtres mariés » pour leurs diocèses. On peut dire, sans risque de se tromper, que le célibat sacerdotal est depuis longtemps « inculturé » en Chine, et ne pose pas pour l’instant de problème au niveau institutionnel.

Zenit : Votre enquête vous a-t-elle fait découvrir des éléments nouveaux sur l’origine du célibat sacerdotal ?

P. Cochini : Je crois que le retour aux sources, c’est-à-dire aux temps apostoliques, est l’élément le plus neuf de mon enquête sur les origines du célibat sacerdotal. Mutatis mutandis, je dirais que c’est un peu une sorte de révolution copernicienne, en ce sens qu’elle fait à nouveau graviter la discipline du célibat autour de son vrai centre, qui est la personne même du Christ. L’exemple du Christ vierge, et des apôtres qui l’ont imité, est le foyer qui a donné naissance à la tradition, d’abord non-écrite, puis formulée dans les décisions canoniques à partir du 4ème siècle, demandant aux ministres de l’autel, évêques, prêtres et diacres, de s’abstenir du commerce sexuel avec leur épouse. Comme je l’ai suggéré tout à l’heure, cette conviction de se soumettre à une discipline remontant à l’âge apostolique a été un facteur d’équilibre psychologique et de stabilité en profondeur qui a fait ses preuves aux premiers siècles de l’Eglise et a solidement structuré à toutes les époques la personnalité des prêtres célibataires. Il est souhaitable qu’elle le reste de nos jours encore, car la crise qui a malheureusement provoqué l’abandon de trop de prêtres dans l’après-concile est due en grande partie à ce que j’appellerai une absence d’ancrage. La discipline du célibat est ancrée sur le roc des apôtres, et c’est ce qui explique ce que les contestataires n’arrivent pas à s’expliquer, à savoir la pérennité de l’institution à travers les siècles en dépit des violents séismes qui ont tenté à plusieurs reprises de l’ébranler.

Je voudrais terminer cet entretien, si vous le permettez, sur une réflexion du pape Sirice dans une lettre aux évêques des Gaules :

« Comment un évêque ou un prêtre oserait-il prêcher à une veuve ou à une vierge la continence ou l’intégrité, ou encore (comment oserait-il) exhorter les époux à la chasteté du lit conjugal, si lui-même s’est plus préoccupé d’engendrer des enfants pour le monde que d’en engendrer pour Dieu ? » L’idée que les pasteurs de l’Eglise sont responsables de la chasteté, sous toutes ses formes, - de la chasteté conjugale des époux comme de la chasteté parfaite des vierges -, peut aussi aider à comprendre pourquoi la discipline de la continence sacerdotale à pu être conçue dès les origines comme une priorité d’où dépendait la perfection du peuple chrétien. Ce n’est pas un hasard si la plupart des traités patristiques sur la virginité, qui ont tant fait pour l’essor de la vie religieuse, ont été composés par des évêques (saint Cyprien, Méthode d’Olympe, saint Athanase, Basile d’Ancyre, saint Augustin...). « Gardiens de la pureté », les chefs de l’Eglise avaient la conviction qu’ils devaient prêcher d’exemple et exhorter sans cesse (126), afin d’entraîner les fidèles sur la voie royale, mais étroite, qui conduit au Christ. Exactement comme l’avaient fait les Apôtres. La voix de l’Eglise, aujourd’hui, est celle des conciles d’Afrique de jadis, où se faisait entendre aussi le grand saint Augustin : « Ce que les apôtres ont enseigné, faisons en sorte, nous aussi, de l’observer ».

ZF06120508

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Le Célibat est le joyau le plus précieux dans le trésor de l’Eglise catholique

Intervention du Cardinal maronite du Liban lors du Synode sur l’Eucharistie d’octobre 2005

ROME, Lundi 10 octobre 2005 (ZENIT.org) -

« Le célibat est le joyau le plus précieux dans le trésor de l’Église Catholique ». Le cardinal Nasrallah Pierre Sfeir est intervenu au cours de la 8e congrégation générale de la XI assemblée générale ordinaire du synode des évêques, sous la présidence du cardinal Juan Sandoval Iñiguez, en présence du pape et de 239 membres du synode, vendredi 7 octobre.

Le cardinal Nasrallah Pierre Sfeir, patriarche libanais d’ Antioche des Maronites, chef du synode de l’Église Maronite évoquait cette proposition : « pour suppléer à la pénurie des prêtres, certains guidés par le principe : « salus animarum suprema lex », réclament l’ordination des fidèles mariés, de foi et de vertu éprouvées, plutôt que de laisser des paroisses sans service sacerdotal ».

Il reconnaissait : « Il y a là un problème que personne ignore. Il mérite qu’on y réfléchisse sérieusement. Dans l’Église maronite, on admet des prêtres mariés. La moitié de nos prêtres diocésains sont mariés. Mais il faut avouer que le mariage des prêtres, s’il résout un problème, il en crée d’autres aussi graves. Un prêtre marié a le devoir de s’occuper de sa femme et de ses enfants, leur assurer une bonne éducation, les caser socialement. Aussi la prêtrise a-t-elle été un moyen de promotion sociale au Liban ».

« Une autre difficulté surgit pour un prêtre marié, soulignait le patriarche Sfeir, c’est celle de ne pas s’entendre avec ses paroissiens. Malgré cela, il arrive que son Evêque ne peut pas le muter, en raison de l’impossibilité pour sa famille de se déplacer avec lui. Malgré tout, ces prêtres mariés ont préservé la foi du peuple dont ils ont partagé la vie dure. Sans eux, cette foi aurait disparu ».

« D’autre part, le Célibat est le joyau le plus précieux dans le trésor de l’Église Catholique, affirmait le cardinal libanais. Mais comment le garder dans une atmosphère érotisée : journaux, Internet, affiches, spectacles, tout s’étale sans honte et ne manque pas de blesser la vertu de la chasteté. Il va de soi que, une fois ordonné, un prêtre ne peut plus contracter mariage. Envoyer des prêtres dans un pays qui en manque, d’un pays qui en a beaucoup, n’est pas une solution idéale, si l’on tient compte des traditions, des habitudes et des mentalités. Le problème reste posé. Il faut prier le Saint Esprit de suggérer à son Église les moyens de lui trouver une solution adéquate ».

mercredi, 26 août 2009

Tony Blair, Mary Anne Glendon à Rimini, rencontre de haut-niveau

images-1.jpegLe jeune vaticaniste italien Paolo Rodari a interviewé Giorgio Vittadini à propos des 30 ans du meeting estival de Rimini. Jean Paul II, Mère Téresa de Calcutta et des grands hommes d'Eglise, de la culture et de la politique l'ont déjà visité. Aussi cette édition rassemble des grands noms de la culture mondiale: Tony Blair (ndlr: converti au catholicisme en 2007), Rémi Brague le philosophe français et grand connaisseur de la culture islamique, juive et chrétienne, Yves Coppens, professeur émérite du Collège de France, John Mather, prix Nobel de physique 2006, Charles Townes, prix Nobel de physique 1964 et professeur au laboratoire des sciences spatiales de l'Université de Californie de Berkeley, Mary Ann Glendon, ex-ambassadrice américaine près le Saint-Siège, qui reste une grande personnalité de niveau mondial (ndlr: a refusé en conscience d'être honnorée par l'Université catholique Notre Dame pour éclairer le débat sur l'avortement aux USA avec Barak Obama), et enfin John Milbank, théologien chrétien et fondateur du mouvement Radical Orthodoxy sont parmi les invités de renom.

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Terrorisme islamique

images.jpegDurant les 20 ans séparant l'attentat du Président égyptien Anwar Al Sadat, du 6 octobre 1981, des attentats des deux tours jumelles de New York, du 11 septembre 2001, et durant ces 8 dernières années, les terroristes islamistes ont massacrés plus de 200 000 civils musulmans en Algérie et autres centaines de milliers en Egypte, Arabie Saoudite, Pakistan, Somalie, Iraq, Iran, Indonésie, Nigéria, Tunisie, Maroc, Lybie, Liban et territoires palestiniens.

 

mardi, 25 août 2009

Le secrétaire de Benoît XVI: Prêtre, le gardien d'un phare

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Mgr Georg Gänswein, le gardien du phare et les chrétiens comme des sous-marins

par Angela Ambrogetti (blog)

Le prêtre est comme le gardien d'un phare. Parole de Monseigneur Gänswein. Lors de la grande fête pour son 25ème anniversaire de son sacerdoce (fêté le 31 mai) dans son pays natal, la Forêt Noire Reidern amWald, le secrétaire du Pape a parlé de façon très concrète et directe lors de son homélie. Tout part d'un récit bien connu.

Le capitaine d'un navire en guerre, de nuit, se retrouve en danger de collision. A travers la radio, il pense que c'est à l'autre de devoir changer sa route, et il s'énerve lorsque à l'autre bout du fil, un simple marin de seconde classe, ne veuille simplement pas exécuter cette ordre. Le capitaine du navire de guerre insisite: "c'est à vous de changer de route". Mais le marin de seconde classe répond: je suis le gardien d'un phare.

Voici la mission du prêtre du navire de guerre. "Le prêtre n'est pas un capitaine qui donne des ordres". Notre force ne repose pas dans des moyens externes de pouvoir. Nous annonçons un idéal, avec lequel nous-mêmes nous luttons durant toute notre vie". Il y a évidemment aussi sur la mer, de façon figurée, des grands croiseurs, des navires de luxes, sur lesquels on oublie Dieu, mais aussi des sous-marins, des catholiques, qui se sont visibles seulement et uniquement lors des sollenités et les cérémonies".

A la messe, célébrée dans l'église paroissiale de saint Leodegar, 1500 personnes-hôtes ont priés depuis le prés en face de la chapelle. A l'intérieure, aucune photo mais 200 personnes entres les parents et les amis. Le père de Georg n'était pas présent, à cause d'une maladie, mais la maman fut la plus photographiée au côté de son fils. Hôtes d'honneurs, la princesse Gloria von Turn und Taxis et le Cardinal de Madrid Rouco Varela...

La célébration fut en latin, mais avec un livret préparé de façon très adéquate en deux langues (comme un petite indice sur le débat en cours en Italie avec l'introduction du missel bilingue). Le choeur chante une messe de Mozart. Après la messe, le fête s'est poursuivie avec des discours et des cadeaux des autorités civiles. "Ici, j'ai mes racines et c'est une journée pleine d'émotions fortes".

Le message du Pape Benoît XVI: "merci pour votre service courageux".

La presse locale avait préparé l'événements depuis des jours et durant le dimanche le trafic fut interrompu. Le repas ne pouvait pas ne pas être au Restaurant Kreuz, où le cuisinier Stefan Gromann est le cousin du secrétaire du Pape. La fête est aussi une occasion pour reparcourir les événements des derniers mois. "vous savez, j'ai des moments très sérieux et lourds derrière moi". Il racconte les affaires avec la Fraternité Saint Pie X, puis le voyage du Pape en Terre Sainte, où il dit "avoir vu que les chrétiens vivent dans de grandes difficultés"....

Traduit de l'italien par le Suisse Romain



La Lybie et Mr Hayek

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"seule une raison humanitaire pouvait justifier la "génuflection" de M. Merz, non des intérêts commerciaux".

Nicolas Hayek

Prions pour les otages et leurs familles, prions pour les victimes de ce régime qui ne respectent souvent pas les droits de l'homme. Prions pour la Suisse, son Conseil fédéral et son Président.

P.S. Une certaine presse risque de faire de l'argent sur ce drame en voie d'être résolue. Prudence. Si la parole est d'argent le silence est d'or.

Liturgie: prier pour le Pape Benoît XVI

images.jpegDans un récent discours a Porto Rico, le Prélat de l'Opus Dei, Monseigneur Javier Echevarria a demandé de prier intensément pour le Pape et son lourd ministère. Une affection humaine et surnaturelle doit nous aider à prier pour lui.

"Vous savez que la Pape porte dans son coeur que nous récupérions un sens authentique de la liturgie; il désire intensémment que nous traîtions le Seigneur avec délicatesse, que nous sachions faire une génuflexion avec dévotion lorsque nous passons devant un tabernacle, que nous sachions adorer la sainte hostie lorsqu'elle est exposée, que nous sachions lui tenir compagnie dans tous les tabernacles du monde".

Le Prélat répondait à une question d'une femme de Porto Rico. Assurant d'abord que son pays l'aimait beaucoup et priait pour lui, la demande de cette fidèle cherchait à connaître l'intention particuière pour laquelle il faillait prier pour Benoît XVI. Mgr Echevarria a assuré que le Pape se portait très bien, qu'il avait une mission à remplir, belle mais aussi très lourde, avec le poids de l'humanité entière sur les épaules. Comme le Pape est une personne très très humble, il avait demandé, au début de son pontificat: "Priez pour moi, priez pour moi, priez pour moi". Ne laissons pas seul notre Pape, mais soyons avec lui tous les jours par la prière.

Andrea Tornielli et la salle de presse

La salle de presse du Saint-Siège a communiqué sur les "rumeurs" de modification prévue pour la célébration de la Messe (cf. article du vaticaniste Andrea Tornielli ). Cette même salle de presse avait aussi annoncé en Terre Sainte, à tord, que le Pape Benoît XVI ne fut jamais membre des jeunesses hitlériennes. Mais l'erreur est humaine et nous concerne tous.

portrait_tornielli.jpgLa communication se base toujours sur des sources. En la matière, je pense qu' Andrea Tornielli est un homme très sérieux, un vrai professionnel qui maîtrise parfaitement ses sujets. C'est souvent lui qui a su, sans se tromper, anticiper des nouvelles afin d'éviter des grosses crises de communication.

Certes, on peut discuter sur le terme "Réforme de la Réforme". Une chose est certaine, en cette année sacerdotale, tous les prêtres du monde ont un examen de conscience et un effort de conversion à faire afin que la Messe soit toujours célébrée avec un grand respect et un grand amour. Et c'est l'Eglise qui nous donne ce mystère à célébrer. Aussi, les esprits cléricaux n'ont pas besoin de s'inquiéter. Un haut prélat a dit un jour: "tant que le Christ ne sera pas bien traité dans le grand mystère de l'Eucharistie, la crise que connaît l'Eglise ne sera pas dépassée". Les "deux Corps", le corps de l'Eglise et le corps du Christ ne font qu'un. Comme le titrait un livre du Cardinal de Lubac: "l'Eglise fait l'Eucharistie et l'Eucharistie fait l'Eglise". Un psychologue, devant les drames et les grandeurs de ses consultations, a témoigné: "c'est la messe qui sauve le monde". Il est grand le mystère de la Foi! Paul VI ne s'est pas trompé.

lundi, 24 août 2009

Apparitions de la Vierge Marie: l'humilité de soeur Lucie

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Le petit Poucet

 

Lu sur le document qui explique le sens des 3 secrets de Fatima, par le cardinal Ratzinger:

"... Sœur Lucie a tout d'abord observé qu'elle avait reçu la vision, mais pas son interprétation. L'interprétation, disait-elle, ne revient pas au voyant, mais à l'Église. Toutefois, après la lecture du texte, elle a dit que cette interprétation correspondait à ce dont elle avait fait l'expérience et que, pour sa part, elle reconnaissait cette interprétation comme correcte ... "

Voilà bien une pépite d'or ou une perle préciseuse que Dieu, tel le petit Poucet, nous laisse sur le chemin de la foi, afin de discerner avec finesse et sagesse les différents événements qui agitent en ce moment les esprits autour des "apparitions" à Medjugorje.

Mgr Georg Gänswein fête ses 25 ans de sacerdoce en Allemagne

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Le secrétaire particulier du pape Benoît XVI, Georg Gänswein, a fêté son anniversaire de 25 ans de sacerdoce ce dimanche dans la commune de son pays natal Riedern dans la Forêt-Noire de sud. 

Dans un message de bienvenue qui a été lu, le pape a remercié son collaborateur le plus proche de son "service généreux jour après jour". De même, le président de la conférence des évêques allemands, l'archevêque Robert Zollitsch lui a également transmis ses félicitations. 

Mgr Gänswein a fait remarquer qu'il doit énormément au pape. "Benoît XVI conduit l'église de l'extérieur de manière très douce et de l'intérieur de manière très claire" a-t-il ajouté. 

A la messe et à la réception qui suivit, environ 1.100 invités étaient venus. Mgr Gänswein a été ordonné prêtre en 1984 dans la cathédrale de Fribourg et depuis 2003, il est le secrétaire particulier du cardinal Joseph Ratzinger qui l'a maintenu à cette fonction après son élection.

source: Radio Vatican (langue allemande) et EucharistieMiséricordieuse

Monseigneur Georg Gänswein est né le 30 juillet 1956, à Riedern am Wald, Allemagne. Chacun connaissait la bonté de Don Stanislas, le sercrétaire de Jean Paul II, désormais archevêque de Carcovie. Mgr Georg Ganswein est le secrétaire personnel du pape Benoit XVI.

Surnommé par les Italiens "Padre Georg" ou "Bel Giorgio" ("Beau Georges"), Gänswein est né dans une petite ville d’Allemagne et ordonnö prêtre en 1984. Avant son ordination Gänswein se consacra à des études universitaires, et reçu son doctorat en droit canon à Université Louis-et-Maximilien de Munich en 1993.

Les hobbies de Georg Gänswein sont le tennis, le ski et les vols en avion.

Il arriva à Rome en 1995 à la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements. En 1996 le cardinal Joseph Ratzinger l’invite à rejoindre la Congrégation pour la Doctrine de la Foi. Il est nommé auprès du Cardinal Ratzinger, et devient professeur de droit canon à l’Université pontificale de la Sainte-Croix. En 2000, Gänswein devient le confesseur particulier de sa sainteté Jean Paul II. Monseigneur Gänswein remplace Joseph Clemens en tant que secrétaire de Ratzinger en 2003, après la nomination de celui-ci au conseil pontifical pour les Laïcs.

En 2005 le Cardinal Ratzinger est élu pape, sous le nom de Benoît XVI.

images-1.jpegDans une interview donnée à Radio Vatican le 8 Aout 2006, il décrit la journée du pape: "La journée du pape commence à 7h du matin avec la messe, avant la prière du bréviaire et un moment de contemplation, en silence, devant le Seigneur. Puis, nous prenons notre petit-déjeuner ensemble, et je commence le travail de la journée en préparant le courrier, en consultant les lettres qui arrivent chaque jour en grand nombre". Ensuite le pape et Georg Gänswein prennent leurs petits déjeuners ensemble, et commence à travailler, en commençant par la correspondance du pape. Il accompagne le pape pour ses audiences du matin et ensuite il présente au pape les documents qui exigent sa signature, son étude ou son approbation.

En 2007 Georg Gänswein connu une notoriété importante dans la mesure où il aurait influencé la créatrice de mode Donatella Versace, qui affirme dans une entrevue. «Sévère et sensuel. Les deux ne sont pas forcément incompatibles. Regardez ma dernière ligne pour hommes. Eh bien, elle m'a été inspirée en observant le père Georg Gaenswein, secrétaire du pape. Malgré son austérité, il représente un sex-symbol pour une grande partie des femmes italiennes: son port, son élégance naturelle, ses yeux bleus à la Harrison Ford… Plusieurs des costumes que j'ai dessinés évoquent ce look clergyman. ». La styliste exagère, car un prêtre est le Christ-symbol ou mieux le sacrement du Christ, le plus beau des enfants des hommes, Lui qui est né de la Vierge Marie, l'Immaculée Conception. La Vierge, selon Bernadette de Lourdes, est d'une exceptionnelle beauté. La grâce est gracieuse. Même Miss Suisse, 10ème Miss Univers, ne saurait être comparée à sa divine beauté.

Le 27 juillet 2007, Georg Gänswein avait affirmé au magazine hebdomadaire allemand Suddeutschezeitung qu'« on ne peut pas nier les tentatives pour islamiser l'Ouest », et qu'« on ne devrait pas ignorer le danger que cela représente pour l’identité de l’Europe ».

Catholiques: Ni nazis, ni communistes

Nous avons heureusement perçu les horreurs de Hitler, mais nous peinons encore à voir les ravages de Staline. Le communisme et le marxisme sont hélas parfois l'opium des intellectuels.

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La Vierge à Fatima a choisi des petits bergers pour garder l'Eglise de son Fils sur les sentiers de la Vérité. L'histoire de Jean Paul II, d'origine polonaise, puis l'élection de Benoît XVI, d'origine allemande, montre comment le Christ, centre et coeur de l'histoire des hommes, gouverne toutes choses par sa divine Providence.

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Staline comme Hitler? Pie XI l'avait compris dès les années 30 (Radio Vatican)


Ce dimanche, 23 août, on célèbre pour la première fois une journée européenne du souvenir des victimes du stalinisme et du nazisme. Le jour retenu correspond à l'anniversaire de la signature du pacte Molotov- Ribbentrop, en 1939, qui scella le partage de l'Europe entre Hitler, à l'Ouest, et Staline, à l'Est. Le 3 juillet dernier, l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe a donc mis pour la première fois le nazisme et le stalinisme sur un même pied d’égalité. C’est une nouveauté sauf pour l’Eglise catholique. Dans les années 30 déjà, on l’oublie trop souvent, le Pape Pie XI avait condamné sans équivoque les deux idéologies totalitaires du XXème siècle, les deux forces du mal, Hitler et Staline. 
Cliquez ici pour écouter l’historien:

Stéphane Courtois

Une résolution récente de l'Organisation de coopération et de sécurité en Europe, proposée par la Lituanie et la Slovénie, a condamné d'un même mouvement le nazisme et stalinisme et c’est une première. Dans les pays d’Europe centrale et de l’Est, les catholiques sont nombreux à saluer cette initiative. Ainsi, la commission Justice et Paix de l’épiscopat slovène invite les chrétiens à s’associer à cette journée.


Xavier Sartre

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Card. Ratzinger, mai 2000, sur Fatima et l'attentat contre Jean-Paul II

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"Dans le chemin de croix de ce siècle, la figure du Pape a un rôle spécial. Dans sa pénible montée sur la montagne, nous pouvons sans aucun doute trouver rassemblés différents Papes qui, depuis Pie X jusqu'au Pape actuel, ont partagé les souffrances de ce siècle et se sont efforcés d'avancer au milieu d'elles sur la voie qui mène à la croix. Dans la vision, le Pape aussi est tué sur la voie des martyrs. Lorsque, après l'attentat du 13 mai 1981, le Pape se fit apporter le texte de la troisième partie du « secret », ne devait-il pas y reconnaître son propre destin? Il a été très proche des portes de la mort et il a lui-même expliqué de la manière suivante comment il a été sauvé: « C'est une main maternelle qui guida la trajectoire de la balle et le Pape agonisant s'est arrêté au seuil de la mort » (13 mai 1994). Qu'ici une « main maternelle » ait dévié la balle mortelle montre seulement encore une fois qu'il n'existe pas de destin immuable, que la foi et la prière sont des puissances qui peuvent influer sur l'histoire et que, en définitive, la prière est plus forte que les projectiles, la foi plus puissante que les divisions".

P.S.  Même les jeunes peinent à voir les ravages du communisme.

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Benoît XVI et l'amour de la connaissance

L'envergure intellectuelle de Benoît XVI n'est plus à démontrer. Pour l'ouverture du metting de Rimini (Italie), rendez-vous estival de nombreux jeunes dont ceux du mouvement catholique de Communion et Libération, le Pape laisse un très beau message sur la connaissance, la relation sujet-objet.

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Aristote et Platon, par Raphaël

A lire

... "pour Benoît XVI, la connaissance advient comme « une vraie rencontre entre un sujet et un objet, qui ne se maintiennent à une distance aseptisée, mais s'influencent réciproquement justement lorsqu'ils entrent en contact ».

Ce processus de connaissance passe, pour Benoît XVI, à travers « l'honnêteté intellectuelle » et la « disponibilité à l'écoute » de qui veut connaître, en accueillant l'objet de la connaissance avec « sympathie ».

« C'est la force cognitive de l'amour et aimer signifie connaître. Et c'est justement l'amour, l'instrument privilégié pour connaître la vérité, et l'événement de la rencontre » avec le Créateur de l'homme"...

dimanche, 23 août 2009

L'Oklahoma nie l'objection de conscience. Et Obama ?

Etats-Unis : L’Oklahoma nie l’objection de conscience

Une sentence abroge une loi

ROME, Dimanche 23 août 2009 (ZENIT.org) - Aux Etats-Unis, dans l'Etat de l'Oklahoma, une sentence judiciaire nie la possibilité de l'objection de conscience au personnel de santé en ce qui concerne l'avortement.

Mardi, indique aujourd'hui Radio Vatican, la juge Vicki Robertson a établi que la norme en vigueur était « inconstitutionnelle » parce qu'elle violait « la vie privée » et la « dignité des femmes ».

Elle établit donc qu'il n'est plus obligatoire d'effectuer des analyses à ultrasons pour vérifier les conditions réelles de santé du fœtus, 24 h avant de procéder à une interruption volontaire de grossesse.

La juge a estimé que voir les images de son enfant et entendre décrire les détails physiques visibles par le docteur pourrait en effet « influencer » le choix de la femme.

Mme Vicki Robertson a de plus privé les médecins de l'exercice de l'objection de conscience : le personnel des hôpitaux ne pourra plus refuser de pratiquer un avortement pour des « raisons morales ou religieuses ».

Dans le texte abrogé par cette sentence, on ne pouvait pas poursuivre en justice les médecins qui ne conseillaient pas l'avortement aux parents d'enfants handicapés.

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P.S.Lors de sa visite chez Benoît XVI, le Président des USA s'était dit prêt à réduire le nombre d'avortements aux USA... Personnellement, je retiens l'attitude courageuse de Mme Glendon. Avec sa décision prophétique et historique de refuser les honneurs d'une Université prestigieuse et catholique (Notre Dame), elle permet d'éclairer le débat actuel bien au-delà des clivages légitimes.

Kadhafi: un dictateur et un musulman gouverne en Suisse ?

images.jpegForum, RSR 1, qui exagère peut-être, comme les médias aiment parfois le faire, avance que le destin de notre Président de la Confédération Hanz Rudolf Merz pourrait-être entre les mains d'un dictateur lybien. J'ai assisté de loin à sa visite romaine. Benoît XVI ne l'a en tout cas pas reçu. Cela dépend maintenant de la libération des otages.

S'il démissione, ce serait la première fois qu'un musulman étranger, un dictateur, un homme qui a affirmé vouloir islamiser l'Occident, pourrait plus qu'influencer la politique en Suisse.

à suivre.... et effectivement attendons les événements. Prions pour les otages, les familles et les victimes de ce régime dictatorial. Prions pour notre pays, son unité, son avenir et ses hommes et femmes qui le gouvernent.

Nos amis musulmans comprennent assez bien le rôle que jouent nos médias.