vendredi, 31 mai 2013
Syrie: condamnation de la vente d'armes
LE SAINT-SIÈGE CONDAMNE UNE NOUVELLE FOIS L’INTENSIFICATION DE L’ARMEMENT EN SYRIE. Vatican - le 30/05/2013 | Par Agence I.Media
La solution au drame syrien ne passe pas par “une intensification militaire du conflit armé mais par le dialogue et la réconciliation“. Mgr Silvano Tomasi, observateur permanent du Saint-Siège près les Nations unies à Genève, a répété devant le Conseil des droits de l’Homme, le 30 mai 2013, la position du Vatican face à la guerre qui déchire la Syrie, alors qu’une conférence de paix s’annonçant particulièrement délicate doit bientôt se tenir dans la ville suisse.
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Cath.ch souffle sa deuxième bougie
En avril dernier, cath.ch a fêté sa seconde année d’activité. L’enfant a déjà bien grandi, puisque vous étiez plus de 150'000 visiteurs « uniques » à le fréquenter – comprenez, selon le jargon du web, 150'000 ordinateurs différents, dont environ 10'000 récidivistes navigant dans nos eaux, plusieurs fois par mois.
La palme du succès revient à notre chroniqueur Philippe Aymon, qui a suscité plus de 2500 visites en 20 minutes, un 11 février, pour son article prémonitoire «Comment et pourquoi le pape peut-il démissionner?»
Lors de l’AG de l’Association C@tholink, tenue le 2 mai 2013, Philippe Gardaz, son président, s’est réjoui de cette fréquentation en hausse de 30%. Il a aussi insisté sur le fait que, malgré les difficultés, nous avons pu maintenir un véritable forum de discussion, avec identification des participants, et non plus «un champ de bataille».
Quant à l’avenir, les défis ne manquent pas: vêpres «en live», pages diocésaines et agenda complet et à jour, réseaux sociaux, meilleure couverture romande et suisse, plus de vidéos, etc. Ce sera surtout, bientôt, un important renforcement des collaborations avec nos collègues de kath.ch et nos alliés de l’Apic et du Ccrt. Et pour vous encore, dans les prochaines semaines, vous pourrez naviguer sur cath.ch – confortablement! – depuis votre téléphone ou autres tablettes.
Merci de votre soutien et de votre fidélité!
18:15 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Manif pour tous: arrestations arbitraires
Le Point.fr s'est procuré une vidéo qui montre un avocat exiger la libération de personnes arrêtées en marge des manifestations contre le mariage pour tous.
Lien: Le Point
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Adoration du dimanche 2 juin à Fribourg
En communion avec le Pape François et tous les diocèses du monde
A l'église des Cordeliers, à Fribourg, de 17h00 à 18h00, dans le cadre de l'adoration perpétuelle, avec le réseau NAPP
14:13 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Le "vrai-faux de l'info" sur Europe 1: Madame Christine Boutin
14:07 | Lien permanent | Commentaires (1) | | |
Mgr Charles Morerod et la loi sur l'asile
Interview dans le quotidien La Liberté
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jeudi, 30 mai 2013
La véritable homophobie: la haine
La haine
J'ai lu l'autre jour une définition de l'homophobie: "auparavant, l'homophobe était celui qui n'aimait pas la personne homosexuelle; maintenant, l'homophobe c'est la personne que l'homosexuel n'aime pas".
Soit l'un, soit l'autre sont condamnables, car la haine est au rendez-vous.
Aussi, je fus stupéfait de voir cette vidéo attaquant "la vie privée" de Mme Christine Boutin. La violente charge lancée à son encontre portait sur une fausse rhétorique, argument ad hominem avec un raisonnement pervers. Je vous attaque sur votre vie privée, pour vous faire sentir le mal que vous m'infliger dans la mienne en étant opposée au mariage gay.
"Ca vous regarde" alors c'est privé
La passion tue le débat. Très honnêtement, si ceux qui sont pour le mariage entre un homme et une femme se voient qualifier de personnes qui se mèlent de la vie privée des gens, alors pourquoi faire du mariage homosexuel une affaire d'Etat, puisqu'il est privé ? La manif pour tous ne disait pas autre chose: le mariage pour tous, cela vous regarde, autrement dit l'Etat ne doit pas s'en mêler.
Jamais entre frères et soeurs
L'Eglise catholique permet le mariage entre cousins, avec une dispense de l'évêque et l'inceste n'entre absolument pas en ligne de compte. Lancer cette attaque est une violence qui va droit au coeur.
Un commentaire sur ce blog laissait entendre, avec sagesse et raison, que l'amour entre deux personnes de même sexe est tellement fragile, incertain, qu'il cherche une sécurité, notamment dans ce mariage à l'Etat.
Aimer c'est aussi savoir dire non
En fin de compte, savoir dire non à une personne, de rappeler qu'il n'est pas possible de se marier entre deux personnes de même sexe, que cela peut-être un amour d'amitié mais pas un amour sponsal et conjugal, ce n'est pas de la haine, mais une fermeté pour élever la personne vers un bien plus grand. Les éducateurs le savent fort bien: faire sortir et jaillir le bien, le beau et le vrai de la personne.
19:48 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
mercredi, 29 mai 2013
Aimer l'Eglise
Un journaliste d'une grande agence de presse, une des 5 qui alimentent le monde, a pourtant avancé que l'Eglise était "pécheresse". Je peux comprendre; toutefois notre Credo le chante tous les dimanches: je crois en la Sainte Eglise .... On pourrait ajouter à ce Credo, malgré les péchés des chrétiens, les miens, qui cachent ce trésor.
Extrait de la catéchèse du Pape François:
"De nos jours encore, certains disent: le Christ oui, l'Eglise non, ou bien Je crois en Dieu, pas dans les prêtres! Alors que c'est l'Eglise même qui nous conduit au Christ et à Dieu... Famille de Dieu, l'Eglise revêt des aspects humains. Parmi ses membres, pasteurs et fidèles, ont trouve défauts, imperfections et péchés. Le Pape également en porte tant! Mais heureusement lorsqu'on se reconnaît pécheur c'est la miséricorde divine qui vient à nous. Elle nous accorde toujours le pardon.
N'oublions jamais que Dieu pardonne et nous accueille toujours dans un amour fait de pardon et de miséricorde. Le péché est une offense faite à Dieu mais aussi une occasion de s'humilier de manière à comprendre qu'il y a quelque chose de plus beau que tout, la miséricorde divine. Pensons y... Et demandons nous: Combien j'aime l'Eglise? Je prie pour elle? Je me sens appartenir à la famille de l'Eglise?Que fais-je pour qu'elle soit une communauté dans laquelle chacun est compris, ressent la miséricorde et l'amour de Dieu qui ravive notre existence? Si la foi est un don et une démarche personnelle, Dieu nous appelle à la vivre ensemble, en famille, en Eglise. En cette Année de la foi, demandons tout particulièrement au Seigneur de faire en sorte que nos communautés, l'Eglise toute entière, soient toujours plus des familles authentiques vivant et rayonnant de l'amour de Dieu".
22:01 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Péché par omission
Le Franco-Tunisien Abdellatif Kechiche a remporté dimanche avec ses deux actrices Adèle Exarchopoulos et Léa Seydoux la Palme d'or 2013 du festival de Cannes. Les actrices et le réalisateur ont été longuement ovationnés pour ce film racontant la passion brûlante entre deux femmes.
Il me vient en mémoire deux phrases de mes professeurs de l'Université de la Sainte Croix:
- les tenants de l'homosexualité font un immense travail de communication qui demande à être étudiée. Notre professeur ajoutait qu'il ne validait bien-sûr pas son aspect éthique.
- les chrétiens, les catholiques, en négligeant la communication ont péché par omission.
Comment se fait-il que dans les millions de personnes qui tiennent à suivre leur conscience, qui veulent que le mariage soit naturellement entre un homme et une femme, pour le bien des époux et la venue des enfants, il y ait si peu de journalistes, d'artistes, de comédiens, de réalisateurs ?
Pro actif, mieux que réactif
Se plaindre, s'offusquer, réagir, cela va un moment, mais travailler, proposer, imaginer et inventer c'est mieux. Un célèbre acteur de Hollywood, converti au catholicisme, voulait quitter ce monde du cinéma, pour partir évangliser, mais très loin du monde. Un prêtre l'en a dissuadé, en lui rappelant que Hollywood appartenait à Dieu et que sa place était d'y rester.
La communication fait partie de la vérité
La vérité ne suffit pas, car sa communication fait parti de cette vérité même. La manif pour tous marque un tournant qui a consisté à décomplexer les catholiques. Dans leurs diversités politiques, rappelons ici qu' il n'y a pas de politique catholique, cette foule de gens, de jeunes et de familles seront aux affaires dans quelques années.
La cléricalisation des laïcs
A force de cléricaliser les laïcs, de les retenir dans la sacristie pour les faire tourner autour des autels et des ambons, le monde finit par en être privé, eux qui ont pour vocation d'y être. La Palme des martyrs est retirée de son milieu. Le prophète Jonas avait fini par se bronzer, se la couler douce, à l'ombre d'un palmier, au lieu d'accomplir sa mission à Ninive.
La lutte entre le sacerdoce baptismal (les laïcs) et le sacerdoce ordonné (les prêtres) est stérile. Le Pape François ne dit pas autre chose.
09:48 | Lien permanent | Commentaires (3) | | |
mardi, 28 mai 2013
La sainteté est d'aujourd'hui
Ce lundi 27 mai, j'ai eu la grâce de me rendre en Italie, à Sassello, pour une rencontre autour de la figure, ou du visage de la bienheureuse Chiara Luce Badano (1971-1990 - béatifiée en 2010). Une jeune ordinaire, sportive, dont le visage souriant transpire la jeunesse, la vie, la joie, la beauté et la pureté. Les yeux sont le miroir de son âme.
Ses parents
Jamais dans ma vie, je n'avais eu l'occasion de concélébrer la Messe, en présence des parents d'une sainte, et encore moins de célébrer la Messe de la bienheureuse. La Messe fut présidée par le prêtre qui a reçu la confession de Chiara avant son entrée à l'hôpital. Le prêtre, touché par l'iradiation de la présence du Christ dans l'âme de cette jeune fille, et sans trahir le secret absolu de la confession, s'est ensuite rendu vers sa mère pour lui murmurer à l'oreille: "Madame, votre fille est un ange".
Le Père et le Grand Papa des futurs saints
Le premier et l'unique bienheureux dont j'avais la chance de connaître avant sa béatification, fut le Pape Jean Paul II. J'ai eu de multiples occasions de l'apercevoir, de le saluer et de la voir vivre à la TV ou en live. Avec lui, la sainteté était déjà devenu une réalité concrète et tangible.
Par la souffrance, vers la joie
Les parents ont ensuite donné leur témoignage, notamment sur les 25 minutes durant lesquelles "Chiaretta" a lutté avec elle-même, lorsqu'elle a reçu des médecins la terrible nouvelle de sa grave maladie; elle a demandé à sa maman, par deux fois, de ne pas parler: "ne parle pas Maman", "ne parle pas Maman".
Après ce moment marqué par le silence, la prière, qui sera toujours enveloppé d'un secret, Chiara a ensuite permis à sa maman de parler. Un espace d'agonie sans doute, pour dire oui au Seigneur. Jésus, vrai Dieu et vrai homme, avait connu cela dans le dialogue avec son Père au jardin de Gethsémani: "Père, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux".
La chambre haute: le point de contact entre le ciel et la terre
Puis, avec un confrère prêtre, j'ai eu la grâce d'aller dans la maison familiale de Chiara, à nouveau avec ses parents, pour passer une bonne heure d'échange, dans un climat de joie propre aux familles, au beau milieu dans la chambre qui l'a vue partir vers le ciel.
Dieu au milieu de nos affaires
Au plein milieu des affaires de Chiara, je fus frappé par une Bible en italien, juste dans sa bibliothèque. C'était la même que j'avais durant mes études à Rome en 1997-1998. Pour moi, c'est comme si la sainteté se faisait tangible, à portée de main, soudainement actuelle et contemporaine. Les saints me semblaient plus des personnes du passé, recouvert un peu par la poussière, aux aspects plus gris, et distant de nous de quelques siècles. Je pensais notamment à Saint Nicolas de Myre, Saint Nicolas de Flüe.... Comme si Dieu n'avait rien à faire de notre vie quotidienne. Avec Chiara, je me suis senti presque trop vieux pour la sainteté !
Les saints rendent le Christ présent dans l'ordinaire de nos vies, au beau milieu de nos affaires, de nos livres, de notre portable, de notre computer ...
Vocation pour le ciel
Aussi si Chiara a réussi sa vie, en parvenant au ciel, en accomplissant sa vocation, son appel à la sainteté, il n'y a aucune raison que les jeunes de notre temps n'y parviennent pas. Les saints sont parmi nous, au milieu de nous, avec nous. Il faut juste qu'ils se manifestent pour devenir des amis, des proches.
22:19 | Lien permanent | Commentaires (2) | | |
2 juin: adoration dans toutes les cathédrales du monde
Une adoration eucharistique solennelle sera célébrée en la Basilique vaticane samedi 2 juin de 17 à 18 h ("Un seul Seigneur, une seule foi"), en coordination avec toutes les cathédrales du monde.
16:57 | Lien permanent | Commentaires (1) | | |
Les méditations du Pape François en ligne
Le Pape Benoît nous avait habitué à des homélies construites comme des cathédrales, de véritables petits bijoux théologiques. Lire, entendre et écouter Benoît XVI était un rendez-vous quotidien.
Le Pape François continue de soigner ces interventions, notamment lors de ces méditations à Messe du matin "au nouveau palais apostolique" de Sainte Marthe.
16:55 | Lien permanent | Commentaires (4) | | |
Après le diable, le Pape parle de la mafia
« Prions pour que les mafieux et les mafieuses se convertissent au Christ ».
C’est le cœur du message du Pape prononcé durant l’Angélus ce dimanche (béatifcation d'un prêtre assassiné par la mafia)
Un petit livre sur la corruption (guérir de la corruption) qui touche l'Etat et aussi les hommes d'Eglise est disponible, en italien, dans les librairies.
Le moins que l'on puisse dire: le Pape n'a pas la langue dans sa poche et parle avec la franchise et la confiance d'un enfant de Dieu.
Benoît XVI et le bienheureux Jean Paul II avaient dénoncé la mafia.
15:05 | Lien permanent | Commentaires (2) | | |
Le Cardinal Pell confronté à la réalité
L'enquête menée en Australie l'a révélé: les hommes d'Eglise ont caché la vérité. ìLe prélat a expliqué que la motivation de certains membres du clergé avait été de protéger la réputation de l'Eglise. "Il y avait la peur du scandale".
Je ne crois pas qu'il y avait beaucoup de personnes ... au sein de la hiérarchie de l'Eglise qui avaient une idée de l'énorme gâchis sur lequel nous étions assis.
14:49 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
dimanche, 26 mai 2013
Suivez la manif pour tous du 26 mai
Pas besoin de CRS, de policiers, face à la sagesse, la bonté et la paix; une petite image de l'énorme majorité des manifestants.
16:48 | Lien permanent | Commentaires (1) | | |
samedi, 25 mai 2013
Allo les spin doctors ? La manif pour tous est pacifique
La réalité ?
L'opinion publiée n'est pas l'opinion publique. Notre professeur d'opinion publique nous enseignait ce dicton rempli de sagesse et au fond très simple. Les médias ne reflètent pas la réalité, ils ne sont pas neutres et l'objectivité n'existe pas. L'info est un choix, une interprétation de la réalité.
Les journalistes ne font que leur métier, pour des personnes qui sont à la tête des grands groupes de communication. La finance entre en ligne de compte, la publicité également. Le monde médiatique qui prône la transparence est souvent très opaque sur l'appartenance financière de médias leaders.
Spin doctors
Après les financiers, les tacticiens ou les fameux spin doctors sont à l'oeuvre. Un effet des spin doctors se manifeste (si j'ose le jeux de mot) dans la couverture médiatique de la manif pour tous. Ils conseillent les intervenants qui se présenteront dans les médias et prévoient des stratégies médiatiques;sans imaginer un complot médiatique.
Toute information est partielle et possède un angle d'attaque, une idée phare ou un frame en langage technique. Dans une masse de plus de 1 millions de personnes, le journaliste cherchera ce qui sort de l'ordinaire, ordinaire souvent ennyeux, afin de donner du punsh à son information.
L'extrême droit offre sur un plateau ce que l'info recherche: l'agressivité, la provocation et le discours musclé.
Les spin doctors le savent et ajoutent encore du piment à l'information.
Stratégie médiatique
La tactique de la police consiste à fatiguer les manifestants, les agresser par des arrestations fictions. L'énervement sera à portée de flash et du clic photos. La stratégie des politiques sera de dénoncer les violences et dissuader les manifestants, par avance (sic!), à se rendre à la manif pour tous. Ils annoncent haut et fort que la manif est agressive, voir lieu de violence. Ils font monter intentionnellement la tension. Il reste encore à diviser le mouvement, car diviser c'est règner.
Ces petits ingrédiants de communication permettent, comme par un goutte à goutte qui dure, de former des stéréotypes, des préjugés, des sortes de stalagmites qui ne sont que la cristalisation des petits slogans soigneusement choisis: l'homophobie, la violence verbale, l'intolérance, l'ouverture d'esprit, vivre avec son temps, les réactionnaires ...
La voix de la conscience
Or, si les grands médias leaders utilisent l'extrême droite, extrêmement minoritaire, et distillent soigneusement ces slogans, une voix plus silencieuse, durable et majoritaire est à l'oeuvre dans la société française. L'énorme majorité sont des jeunes, des familles nombreuses, qui veulent le bien des enfants, qui ont droit à un père et une mère. C'est le chant mélodieux et pacifique de la conscience.
Tugdual Derville: La #Manifpourtous reste un modèle d'immense mouvement pacifique. Rappel : zéro barricade, zéro voiture brûlée, zéro vitrine brisée ! #26Mai
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La Trinité
La Sainte Trinité, grand mystère de foi qui nous donne de confesser un seul Dieu en trois personnes. Lors d’un témoignage à la rencontre Prier Témoigner, je me souviens d’une Mère Supérieure d’un couvent qui, à l’âge 17 ans, temps de solitude propre à l’adolescence, avait lancé à Dieu : “Mon Dieu, Toi qui est Trois, comment cela se fait-il que je sois toute seule ? ”. Cette soeur avait compris, encore jeune, que Dieu n’est pas seul.
Rien n’est plus mortel que la solitude. Notre culture individualiste génère hélas ses solitudes. Dieu, en venant parmi nous, ne veut justement pas nous laisser seul. Il nous donne l’Eglise pour Mère, avec la Vierge Marie, Jésus pour frère, avec les autres pour frères et soeurs et nous donne sa Paternité dans l’Esprit Saint. Si nous méditions bien les deux prières fondamentales d’un chrétien, le Notre Père et le Je vous salue Marie, nous prions ensemble dans un « Nous » commun. « Celui qui croit n’est jamais seul » disait le Pape émérite Benoît XVI.
Cette relation éternelle entre le Père et le Fils, qui est une Personne l’Esprit Saint, est éclairée quelque peu par la vie d’amitié et surtout la vie du couple. Des amis mariés depuis quelques années, lorsque je les regarde attentivement, j’arrive à percevoir l’amour commun qui les unit, sentir presque cette personnalité de leur relation. D’ailleurs lorsqu’un fiancé veut parler de son amour à sa fiancée, il lui dit: “si nous parlions de nous ?”. La relation semble être comme une troisième personne.
Aux sorties du mois de mai, le mois de Marie, nous allons entrer dans le mois de juin, mois du Sacré Coeur. L’amitié, la Charité, qui devrait nous unir les uns aux autres souffre souvent de tensions et de blocages. Mettons ces souffrances qui nous laissent souvent un goût de solitude dans le coeur humain du Christ, coeur sacré qui déborde d’amour pour chacun d’entre nous. Nous pouvons nous souhaiter réciproquement : que l’amitié et la charité circulent plus facilement dans toutes nos relations.
Gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit, maintenant et dans les siècles. Bonne fête de la Sainte Trinité.
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vendredi, 24 mai 2013
Frigide Barjot et Bernard Antony
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jeudi, 23 mai 2013
Le Pape n'est pas pour les structures
Source: I.Media
Rencontrant pour la première fois l’ensemble de l’épiscopat italien, le 23 mai 2013 en fin d’après-midi, le pape François a mis en garde chaque pasteur devant le risque d’être un “fonctionnaire“ qui serait “plus préoccupé par lui-même“ et les “structures“ que par “le véritable bien du Peuple de Dieu“. Lors d’une célébration dans la basilique Saint-Pierre, le nouveau pape a également assuré que le rapport avec les différentes institutions de la péninsule était du ressort de la Conférence épiscopale italienne (CEI).
Pour sa première rencontre avec les quelque 250 évêques de la péninsule, au terme de leur visite Ad limina, le pape François a ainsi présidé une “profession de foi“ au cours de laquelle il a évoqué le reniement de l’apôtre Pierre avant de proposer une “méditation“ sur le “ministère pastoral“ des évêques et, a-t-il précisé, également du pape. Le pape, évêque de Rome et primat d’Italie, a alors notamment assuré que “le manque d’attention“ rendait le pasteur “tiède“.
Renier le Christ
Le “pasteur“, a ensuite soutenu le pape, “devient distrait, oublieux et même intolérant“. Ce manque d’attention de l’évêque, a-t-il poursuivi, “le séduit avec la perspective de la carrière, la flatterie de l’argent et les compromis avec l’esprit du monde, le rend paresseux en le transformant en un fonctionnaire, un clerc d’Etat plus préoccupé par lui-même, par l’organisation et les structures, que par le véritable bien du Peuple de Dieu“. “On court alors le risque, comme l’apôtre Pierre, a prévenu le pape, de renier le Christ, même si l’on se présente et l’on parle formellement en son nom“.
“Nous ne sommes pas l’expression d’une structure ou d’un besoin d’organisation“, a encore précisé le pape François devant l’épiscopat italien. Et le pontife d’expliquer qu’avec “le service“ de leur “autorité“ les évêques étaient “appelés à être le signe de la présence et de l’action du Seigneur ressuscité, à construire la communauté dans la charité fraternelle“.
Et malgré sa “faiblesse“, a encore affirmé le pape François devant le parterre d’évêques, le pasteur doit “marcher devant le troupeau“. Il doit aussi, a-t-il poursuivi, “être disposé à marcher au milieu et derrière son troupeau : capable d’écouter le récit silencieux de celui qui souffre et de soutenir la marche de celui qui craint de ne pas y arriver, attentif à relever, à rassurer et à répandre l’espérance“. Le pape, enfin, a invité les pasteurs à “mettre de côté toute forme d’arrogance afin de s’incliner sur ceux que le Seigneur (leur) a confié“, à commencer par leurs prêtres qui sont leurs “premiers fidèles“, leurs “fils“ et leurs “frères“.
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Vincent Pellegrini "A temps et à contre temps"
PUB pour le bébé blog
Un grand merci
lundi 20 mai 2013
J’ai lu un commentaire intéressant sur le blog du prêtre fribourgeois Dominique Fabien Rimaz (Le Suisse Rom@in) sous le titre: «Le pape François ose parler du diable».
L’abbé écrit: «Quelques points saillants chez le Pape passent encore presque inaperçus, telle cette phrase:«on ne peut pas rencontrer le Christ en dehors de l'Eglise». Son insistance sur la confession personnelle, auriculaire, individuelle et secrète est un autre point fort. Le troisième est la mention claire et sans complexe du diable. Le matin du samedi 4 mars, le nouveau Pape, si vous me passez l'expression, a mis en garde les gardes suisses contre la haine du diable dans une époque de véritable persécution des chrétiens. Personne, pas même Hans Küng, n'ont encore osé qualifier ce Pape d'obscurantiste du Moyen-Age. Si Benoît XVI avait parlé ainsi...».
On notera aussi que le pape ne donne pas lui-même la communion aux fidèles durant les messes particulièrement solennelles. Il faisait de même lorsqu’il était archevêque de Buenos Aires. L’explication est peut-être à trouver dans un livre entretien de 2010 où il expliquait qu’il ne voulait pas donner la communion à des pécheurs publics non repentis et être sur la photo…
20:43 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Le Pape François parle aux mouvements pour la Pentecôte
source: Le blog Pape François - Zenit
Dialogue avec le pape François, première question et réponse
« La vérité chrétienne est attirante et persuasive parce qu’elle répond au besoin profond de l’existence humaine, en annonçant de manière convaincante que le Christ est l’unique Sauveur de tout l’homme et de tous les hommes ». Saint-Père, ces paroles, qui sont les vôtres, nous ont touchés profondément : elles expriment de manière directe et radicale l’expérience que chacun de nous désire vivre, surtout en cette Année de la foi et au cours de ce pèlerinage qui nous amène ici ce soir. Nous sommes devant vous pour renouveler notre foi, pour la confirmer, pour la fortifier. Nous savons que la foi n’est pas donnée une fois pour toutes. Comme le disait Benoît XVI dans Porta fidei : « la foi n’est pas un présupposé évident ». Cette affirmation ne concerne pas seulement le monde, les autres, la tradition de laquelle nous venons : elle concerne avant tout chacun de nous. Trop souvent nous nous rendons compte combien la foi est un germe de nouveauté, un début de changement, mais elle peine à investir la totalité de notre vie. Elle ne devient pas l’origine de toute notre connaissance et de tout notre agir. Sainteté, comment avez-vous pu trouver dans votre vie la certitude de la foi ? Et quelle route nous indiquez-vous pour que chacun de nous puisse vaincre la fragilité de sa foi ?
Bonsoir à tous !
Je suis content de vous rencontrer et que nous puissions nous retrouver tous ensemble sur cette place pour prier, pour être unis et pour attendre le don de l’Esprit. Je connaissais vos questions et j’y ai réfléchi - et donc, ce papier, j’en avais pris connaissance ! D’abord, la vérité ! Je les ai là, écrites -. La première : « Comment avez-vous pu trouver la certitude de la foi dans votre vie, et quelle route nous indiquez-vous pour que chacun de nous puisse vaincre la fragilité de sa foi ? ». C’est une question historique, parce que cela concerne mon histoire, l’histoire de ma vie !
J’ai eu la grâce de grandir dans une famille où la foi se vivait de manière très simple et concrète ; mais c’est surtout ma grand-mère, la maman de mon père, qui a marqué mon chemin de foi. C’était une femme qui nous expliquait, qui nous parlait de Jésus, elle nous enseignait le catéchisme. Je me souviens que le Vendredi Saint, elle nous emmenait toujours, le soir, à la procession aux flambeaux, et à la fin de cette procession, quand arrivait le « Christ gisant », ma grand-mère nous faisait agenouiller, nous les enfants, et nous disait « Regardez, il est mort, mais demain il ressuscitera ». C’est justement de cette femme, de ma grand-mère que j’ai reçu la première annonce de la foi ! C’est très beau, ceci ! La première annonce, à la maison, en famille ! Et cela me fait penser à l’amour de tant de mamans et de tant de grands-mères dans la transmission de la foi. C’est elles qui transmettent la foi. C’est ce qui se passait aussi dans les premiers temps, parce que saint Paul disait à Timothée : « J’évoque le souvenir de ta mère et de ta grand-mère » (cf. 2 Tm 1, 5). Toutes les mamans qui sont ici, toutes les grands-mères, pensez à cela !
Transmettre la foi. Parce que Dieu met à nos côtés des personnes qui nous aident sur notre chemin de foi. . Nous ne trouvons pas la foi dans les choses abstraites, non ! C’est toujours une personne qui prêche, qui nous dit qui est Jésus, qui nous transmet la foi, nous donne la première annonce. Et c’est donc la première expérience de foi que j’ai faite. Mais il y a un jour très important pour moi : le 21 septembre 1953. J’avais presque 17 ans. C’était la « Journée de l’étudiant », pour nous c’est le premier jour du printemps (mais chez vous, c’est celui de l’automne). Avant de me rendre à cette fête, je suis passé à la paroisse où j’avais l’habitude d’aller, j’ai trouvé un prêtre que je ne connaissais pas et j’ai senti le besoin de me confesser. Cela a été pour moi l’expérience d’une rencontre : j’ai trouvé que quelqu’un m’attendait. Mais je ne sais pas ce qui s’est passé, je ne m’en souviens pas, je ne sais vraiment pas pourquoi il y avait ce prêtre, là, qui n’attendait pas depuis longtemps. Après la confession, j’ai senti que quelque chose était changé. Je n’étais pas le même. J’avais entendu comme une voix, un appel : j’étais convaincu que je devais devenir prêtre. Cette expérience de foi est importante.
Nous disons que nous devons chercher Dieu, aller vers lui pour lui demander pardon, mais quand nous y allons, il nous attend. Lui le premier ! Chez nous, en espagnol, nous avons un mot qui explique bien ceci : « Le Seigneur nous primerea toujours », il est premier, il nous attend ! Et c’est vraiment une très grande grâce : trouver quelqu’un qui t’attend. Tu y vas, en pécheur, mais lui t’attendait pour te pardonner. C’est l’expérience que les prophètes d’Israël décrivaient quand ils disaient que le Seigneur est comme la fleur d’amandier, la première fleur du printemps (cf. Jr 1, 11-12). Avant que les autres fleurs ne viennent, il est là : c’est lui, il t’attend. Le Seigneur nous attend. Et quand nous le cherchons, nous trouvons cette réalité : c’est lui qui nous attend pour nous accueillir, pour nous donner son amour. Et c’est une telle stupeur dans ton cœur que tu as du mal à y croire, et c’est comme cela que la foi grandit ! Par la rencontre avec une personne, par une rencontre avec le Seigneur. On pourra dire : « Non, moi, je préfère étudier la foi dans les livres ! ». C’est important de l’étudier, mais attention, cela ne suffit pas !
L’important, c’est la rencontre avec Jésus, la rencontre avec lui, et cela te donne la foi, parce que c’est précisément lui qui te la donne ! Vous parliez aussi de la fragilité de la foi, comment faire pour la vaincre. Le plus grand ennemi de la fragilité -c’est curieux, hein ! - c’est la peur. Mais n’ayez pas peur ! Nous sommes fragiles, et nous le savons. Mais lui, il est plus fort ! Si tu vas avec lui, il n’y a pas de problème ! Un enfant est très fragile - j’en ai vu beaucoup aujourd’hui – mais il était avec son papa, avec sa maman : il est en sécurité ! Avec le Seigneur, nous sommes sûrs. La foi grandit avec le Seigneur, justement de la main du Seigneur ; cela nous fait grandir et nous rend forts. Mais si nous croyons pouvoir nous débrouiller tout seuls… Pensons à ce qui est arrivé à Pierre : « Seigneur, je ne te renierai jamais ! » (cf. Mt 26, 33-35) ; et ensuite, le coq a chanté et il l’avait renié trois fois ! (cf. vv. 69-75).
Réfléchissons : quand nous avons trop confiance en nous-mêmes, nous sommes plus fragiles, plus fragiles. Toujours avec le Seigneur ! Et quand on dit « avec le Seigneur », cela signifie avec l’Eucharistie, avec la Bible, avec la prière… mais aussi en famille, avec notre maman, avec elle aussi, parce c’est elle qui nous amène au Seigneur : elle est notre mère, elle sait tout. Et donc prier aussi la Vierge Marie et lui demander, comme à une maman, qu’elle me rende fort. Voilà ce que je pense de la fragilité, c’est en tous cas mon expérience. Ce qui me rend fort, chaque jour, c’est de prier le chapelet avec la Vierge Marie. Je sens une force très grande parce que je vais à elle et je me sens fort.
Traduction d'Hélène Ginabat
20:10 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Jean Mercier décrypte le Pape François
Intéressantes et synthétiques les notes du journaliste de la Vie Jean Mercier. Nous comprenons les idées clefs du Pape Bergoglio. A lire
petit apéritif
- le scandale de la pauvreté, .... pour l’importance d’une implication corporelle, tactile, envers les pauvres, (et donc contre une charité se satisfaisant du chèque pour les oeuvres caritatives). Le lavement des pieds en prison du Jeudi saint, les gestes envers les handicapés, le propos sur la tendresse de sa messe inaugurale vont dans ce sens
- la peur des chrétiens ...
- la mentalité “autoréférentielle” .... cette manière autarcique de communiquer en eux en causant “patois de Canaan” comme une sorte de langue interne, de se replier sur leurs “valeurs”, leurs cénacles, leurs penseurs, cette autosuffisance en quelque sorte.
- la mentalité gestionnaire des cadres ecclésiaux : le pape s’en prend à une vision huilée des rouages de l’Eglise, à une Eglise dévitalisée de sa dimension de sainteté et qui se considère comme une simple ONG;
- la conscience endormie du chrétien, et contre l’endormissement des prêtres et évêques;
- le christianisme de salon, c’est-à-dire les chrétiens qui donnent le change en parlant de choses religieuses autour d’une tasse de thé, sans que cela ne change rien à leur vie;
- les chrétiens hypocrites, qui ont une sorte de double vie : une face honorable pour la galerie, et une vie morale aux antipodes de ce qu’ils pratiquent;
- la mondanité, c’est-à-dire contre les chrétiens vivant selon les critères du narcissisme, du consumérisme, de l’hédonisme. Le pape se lamente que cette mentalité dominante ait gagné les catholiques;
- le cléricalisme sous toutes ses formes. Il s’agit là de la critique la plus violente de Bergoglio, qui fustige sans cesse la dérive autocratique des clercs (voire des laïcs qui se sont cléricalisés), ou ces pharisiens qui manquent de miséricorde (refusant de baptiser des enfants nés hors mariage), ou ceux qui s’arrogent le droit de faire pression sur les consciences, qui ne savent pas collaborer avec les laïcs.
Il rappelle aux prêtres qu’ils doivent avoir l’odeur de leurs brebis, image parlante de la proximité charnelle qu’un prêtre doit entretenir avec son peuple. Lors de la messe chrismale, il a expliqué aux prêtres de Rome (et donc du monde) que l’onction qu’ils ont reçue ne doit pas être gardée pour eux mais partagée, à l’image du parfum qui se répand, en toute profusion.
- le capitalisme sauvage ...
Bref, un Pape Pasteur et communicateur, un Evangélisateur qui touche les coeurs et les gens.
19:30 | Lien permanent | Commentaires (6) | | |
Suicide: lorsque les idées absolvent un acte
Etrange propos d'un confrère prêtre, dont les idées complaisantes semblent pencher vers une idéologie incompatible avec la foi. Il me semble pourtant avoir lu dans les dernières lignes de Mr Dominique Venner, la justification de son suicide:
...une fois estompé le choc de la douleur, je ne doute pas que les uns et les autres comprendront le sens de mon geste et transcenderont leur peine en fierté. Je souhaite que ceux-là se concertent pour durer. Ils trouveront dans mes écrits récents la préfiguration et l’explication de mon geste.
N'y a t'il pas de lien entre la pensée et les actes ? "Rien n'est voulu qui ne soit connu" disait Saint Thomas. L'adage le dit très bien: on commence par penser comme on vit pour tôt ou tard finir pas agir comme on pense.
Certaines idées d'extrême droite sont dangeureuses, mortifères et mortelles aussi. L'Eglise confie les personnes à la Miséricorde, mais reste très lucide, forte et très prudente sur les idées.
12:15 | Lien permanent | Commentaires (6) | | |
mercredi, 22 mai 2013
Femen versus Venner: la haine éveille la haine
Le Cardinal archevêque de Paris, célébrant hier soir une veillée de prière pour la vie, l'a rappelé: "la violence engendre la violence".
Une femen a cru bon d'ajouter de la haine à la haine, d'empiler une autre violence sur la violence. Elle s'est couverte elle-même de ridicule en singeant les gestes du suicide de l'intellectuel d'extrême droite advenu la veille Dominique Venner: "Puisse le fascisme rester en enfer". C'est bonnet noir et noir bonnet, deux idéologies qui s'affrontent sans donner de vainqueur.
Opération de communication coup de poing, avec une stratégie étudiée. Comment se fait-il que cela soit tellement médiatisé, sinon que des photographes et des caméras les suivent ? Reste à ce qu'un agence mondiale (AFP) diffuse les images et tous les médias reprennent.
Le comble pour une femen: se couvrir de ridicule
Cela ne vaut même pas la peine d'en dire plus, si ce n'est de prier et de célébrer des Messe en réparation. Les mamans savent que lorsque leurs enfants font une crise, les ignorer est la seule manière de les faire grandir.
Le force du bien et la victoire de la foi
On voit la force symbolique d'un autel, lieu sacré, où Jésus Christ offre le seul sacrifice qui donne la vie, la vie éternelle. Sans l'autel, sans l'Eglise, ces deux actes de violence (de nature différente) n'auraient eu aucun écho. Aussi, la foi catholique est bien le message le plus beau à communiquer, puisque les athés viennent dans nos lieux. Le diable est sans doute vexé et jaloux de voir le réveil des catholiques en France.
Le succès de la prochaine Manif pour tous sera au rendez-vous
Il faut croire que la Manif pour Tous de ce dimanche est très prometteuse et fera un immense bien à la France, mais aussi à nous tous car les catholiques en France (pas seulement et uniquement eux sont moblilisés) ont toujours eu un retentissement mondial.
Seul l'amour réveille l'Amour.
18:34 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Le Cardinal de Paris s'exprime sur le violent suicide de Dominique Venner
Ecouter les premières minutes sur KTO, veillée de prière pour la vie.
Une messe a été célébrée en réparation de cet acte effroyable, de ce suicide absurde et sans aucune justification, afin que le Corps et le Sang du Christ purifie la cathédrale, tout comme le coeur de l'auteur de cet acte violent, choquant et blessant.
De ce suicide déraisonnable, incapable de faire progresser les idées, d'engendrer la vie et l'espérance, a jailli du sang, et ceci en plein coeur de cet espace sacré de l'autel de la cathédrale. Le suicide est un acte personnel, qui se produit la plupart du temps à cause de la maladie, comme celle de la dépression. Aucun coupable, aucunes idées sensées ne sauraient être désignés comme responsable de cet acte négateur.
Prions pour la conversion de ce "penseur", pour sa conversion ultime, pour sa famille et ses amis. Comme l'espérait le saint Curé d'Ars, pour un homme qui avait sauté dans une rivière pour se suicider: entre le pont et l'eau, il a eu le temps de demander pardon et de se convertir. Dieu est Miséricorde et Pardon.
Propos du Cardinal
Evidemment nous ne pouvons pas entrer dans cette veillée de prière sans faire mémoire de l’événement qui s’est déroulé aujourd’hui même ici dans cette cathédrale, où un homme s’est suicidé, pensant par là, par cet acte de violence, faire progresser ses convictions et ses idées dans le monde.
Nous avons purifié la cathédrale par la célébration de l’eucharistie du Corps et du Sang du Christ. Mais plus que la cathédrale, ce sont nos cœurs qu’il faut purifier. C’est de nos cœurs qu’il faut chasser la violence. Jamais aucune violence d’aucune sorte, qu’elle soit physique ou verbale, qu’elle touche l’enfant innocent qui est appelé à naître, ou le vieillard abandonné que l’on veut faire mourir, qu’elle frappe nos adversaires, ou qu’elle nous frappe nous mêmes, jamais aucune violence ne fait progresser l’être humain dans la connaissance de ce qui est bon et dans la volonté de le faire. Jamais aucune violence ne fait progresser l’amour. La violence ne produit que la violence et que la mort.
La dernière lettre de Dominique Venner.
Je suis sain de corps et d’esprit, et suis comblé d’amour par ma femme et mes enfants. J’aime la vie et n’attend rien au-delà, sinon la perpétuation de ma race et de mon esprit. Pourtant, au soir de cette vie, devant des périls immenses pour ma patrie française et européenne, je me sens le devoir d’agir tant que j’en ai encore la force. Je crois nécessaire de me sacrifier pour rompre la léthargie qui nous accable. J’offre ce qui me reste de vie dans une intention de protestation et de fondation. Je choisis un lieu hautement symbolique, la cathédrale Notre-Dame de Paris que je respecte et admire, elle qui fut édifiée par le génie de mes aïeux sur des lieux de cultes plus anciens, rappelant nos origines immémoriales.
Alors que tant d’hommes se font les esclaves de leur vie, mon geste incarne une éthique de la volonté. Je me donne la mort afin de réveiller les consciences assoupies. Je m’insurge contre la fatalité. Je m’insurge contre les poisons de l’âme et contre les désirs individuels envahissants qui détruisent nos ancrages identitaires et notamment la famille, socle intime de notre civilisation multimillénaire. Alors que je défends l’identité de tous les peuples chez eux, je m’insurge aussi contre le crime visant au remplacement de nos populations.
Le discours dominant ne pouvant sortir de ses ambiguïtés toxiques, il appartient aux Européens d’en tirer les conséquences. À défaut de posséder une religion identitaire à laquelle nous amarrer, nous avons en partage depuis Homère une mémoire propre, dépôt de toutes les valeurs sur lesquelles refonder notre future renaissance en rupture avec la métaphysique de l’illimité, source néfaste de toutes les dérives modernes.
Je demande pardon par avance à tous ceux que ma mort fera souffrir, et d’abord à ma femme, à mes enfants et petits-enfants, ainsi qu’à mes amis et fidèles. Mais, une fois estompé le choc de la douleur, je ne doute pas que les uns et les autres comprendront le sens de mon geste et transcenderont leur peine en fierté. Je souhaite que ceux-là se concertent pour durer. Ils trouveront dans mes écrits récents la préfiguration et l’explication de mon geste.
11:22 | Lien permanent | Commentaires (4) | | |
mardi, 21 mai 2013
Autre photo des deux Papes en prière
10:45 | Lien permanent | Commentaires (1) | | |
Exorcisme du Pape François à la place Saint Pierre ?
Le Père Lombardi, directeur de la salle de presse, a déclaré que c'était une prière. Certes, lancer une telle nouvelle serait trop sensationnel.
Pour mémoire, le bienheureux Jean Paul II, également durant une audience du mercredi, par des belles et très simples paroles ("je célébrerai la Messe pour vous demain") avait également libéré une personne possédée.
S'agit-il d'une exorcisme comme le pense certain ? Le rite de l'exorcisme n'a pas été pratiqué. Toutefois souvenons-nous que les Actes des Apôtres évoque l'ombre de Pierre qui guérit et libère des malades. Il est frappant de voir les réactions du jeune homme.
Le démon existe bel et bien, et tout chrétien, bien que ne pratiquant pas l'exorcisme (seul l'évêque, et un prêtre chargé par ses soins peuvent le faire après un sérieux discernement), a une vocation de repousser le mal, une tâche "d'exorciste" comme l'a souligné en son temps le Cardinal Ratzinger.
Benoît XVI est redouté par Satan. Ses messes, ses bénédictions, ses paroles sont autant de puissants exorcismes (Padre Amorth)
10:08 | Lien permanent | Commentaires (3) | | |
Le Pape nous encourage à vivre la charité de la vérité
La langue est toute petite et si apparement la médisance procure un certain soulagement, les paroles peuvent tuer une personne.
Rome, 20 mai 2013
source: Zenit.org Anne Kurian
.... Durant la Messe, le Pape François a dressé la liste de cinq façons de communiquer « destructrices » dans l’Eglise, rapportées par L'Osservatore Romano : la comparaison, le « potin », la désinformation, la diffamation et la calomnie.
L’envie rouille le chrétien
La comparaison, a-t-il expliqué, c’est se demander sans cesse : « Pourquoi à moi et non pas à l’autre ? Dieu n’est pas juste ! ». Sainte Thérèse de l’enfant Jésus s’est aussi posé cette question, a-t-il rappelé : « quand elle était enfant, elle a eu la curiosité de comprendre pourquoi Jésus ne semblait pas juste : à l’un il donne tant et à l’autre si peu. Elle a posé la question à sa grande soeur qui a pris un dé à coudre et un verre. Elle les a remplis d’eau et lui a demandé : Dis-moi, Thérèse, lequel des deux est-il le plus plein ? Mais tous les deux sont pleins ! »
« Jésus est ainsi », a poursuivi le pape : peu importe que l’on soit « grand » ou « petit », il s’agit d’être « plein de l’amour de Jésus et de la grâce de Jésus ».
La comparaison aboutit « à l’amertume et l’envie ». « C’est ce que veut le diable : on commence à louer Jésus et puis, par cette route de la comparaison, on termine dans l’amertume et dans l’envie », a fait observer le pape.
Au final, l’envie « rouille la communauté chrétienne » et « fait tant de mal, tant de mal à la communauté chrétienne », a-t-il déploré.
Chrétiens éduqués mais méchants
Le pape a poursuivi en soulignant la duplicité du « potin » : « On commence par une expression de personne bien éduquée : « Je ne veux dire de mal de personne mais il me semble que… » et ça se termine en « écorchant » le prochain ».
Le commérage en effet, « c’est s’écorcher, se faire du mal l’un à l’autre », comme pour « diminuer l’autre afin de se faire grand ». « Ça semble de bon ton de commérer... je ne sais pas pourquoi, ça a l’air bien », a fait observer le pape François, illustrant avec l’image du « caramel » : on commence par « en prendre un : Ah que c’est bon ! et puis un autre, un autre, un autre », et ce jusqu’au « mal de ventre ».
Le commérage de même « est doux au début et puis il abîme l’âme. Les ragots sont destructeurs dans l’Eglise. C’est un peu l’esprit de Caïn : tuer son frère, par la langue ».
Le pape a mis en garde : si le « potin » peut se faire « avec de bonnes manières », cependant sur cette route les chrétiens deviennent « chrétiens de bonnes manières et de mauvaises habitudes. Chrétiens éduqués, mais méchants ».
« Donner une gifle à Jésus »
Le pape François a évoqué trois autres discours négatifs qui sont des « péchés » : désinformation, diffamation et calomnie sont comme « donner une gifle à Jésus » à travers ses frères, a-t-il estimé.
La désinformation revient à « dire seulement la moitié qui convient et non l’autre moitié moins avantageuse pour soi ». La diffamation, c’est « faire le journaliste » lorsqu’ « une personne a fait une grosse faute », et « détruire sa renommée ». Et la calomnie, « dire des choses qui ne sont pas vraies », c’est finalement « tuer le frère ».
En outre, a-t-il ajouté, aucun discours portant atteinte à une personne n’est nécessaire : « le Seigneur le sait, car il connaît [chaque homme] comme [il est] ».
« Suis-moi » d’abord
En résumé, lorsque Jésus dit à Pierre « est-ce ton affaire ? Mais toi, suis-moi ! », il « montre la route : ne pas regarder de ci ou de là ».
« Suis-moi ! La comparaison avec les autres ne fera pas de bien, mais portera à l'envie et l'amertume. Suis-moi ! Les commérages ne feront pas de bien, car ils porteront à l’esprit de destruction dans l’Eglise. »
« Suis-moi ! Cette parole de Jésus est belle, elle est si claire, elle est pleine d’amour », a souligné le pape, qui a exhorté: « Ne rêvassez pas en pensant que le salut est dans la comparaison avec les autres ou dans le commérage. Demandons au Seigneur qu’il nous donne cette grâce de ne pas nous mêler de la vie des autres, de ne pas devenir des chrétiens de bonne manière et de mauvaises habitudes ».
09:48 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
dimanche, 19 mai 2013
L'Eglise n'est pas une ONG
Le Pape François l'a redit encore hier dans la rencontre avec les mouvements. Il continue d'exprimer ce que son prédécesseur Benoît XVI avait rappelé en Allemagne: trop de structures tuent la structure (discours à la SDK).
Le vent de la pastorale
La pastorale rejoint la vie, imprévisible et apparemment peu structurée. La rencontre des personne avec Dieu est primordiale. La pastorale se trouve dans les toutes petites choses de la vie ordinaire. Ainsi, un prêtre peut toujours constater que Dieu agit discrètement dans le coeur et les âmes des personnes qu'il rencontre. Le génie de notre Pape réside dans sa capacité à discerner les mouvements spirituelles qui agitent nos âmes tout comme il parvient à donner aux évêques et aux prêtres l'expérience de son talent de Pasteur.
La rigidité d'un corset
Une autre vision semble vouloir faire du prêtre un fonctionnaire, qui remplit son cahier des charges, compte ses heures, gribouille des fiches de contrôle, applique un contrat et enchaîne réunion sur réunion dans des comités économico-juridiques qui cherche à imiter les entreprises modernes. Ces multiples contraintes sont parfois un corset qui mettent souvent à l'étroit le sacerdoce. Aussi, les structures doivent être réduites au minimum.
Qui peut mesurer l'efficience d'une heure de confession, d'une rencontre avec un malade qui peut déboucher sur le sacrement de la réconciliation puis le sacrement des malades, d'une heure d'adoration, ou d'une rencontre avec des personnes qui ouvrent leur coeur pour faire connaître leurs préoccupations ? Le prêtre est alors l'artisan d'une rencontre.
"Le Pasteur doit avoir l'odeur de ses brebis" dit Bergoglio, donner sa vie et surtout aimer les gens. Le Père Michel Marie Zanotti Sorkine donne cette image d'un prêtre pasteur, que la jeune génération désire suivre (il a 14 vocations dans sa paroisse à Marseille)
L'Eglise est d'une autre nature qu'une société politique, ecclésiastico-étatique, juridique ou économique. Le droit canon la dote d'un minimum d'organisation pour laisser ensuite la multitude des âmes venir à la rencontre du Christ. L'évêque de Rome l'a dit: "on ne peut pas rencontrer le Christ en dehors de l'Eglise".
L'Eglise est alors comme une organisation désorganisée.
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samedi, 18 mai 2013
Le Pape François nous propulse vers l'Evangélisation
J'en avais l'intuition en découvrant les premiers pas du pontificat du Pape François. Il est l'homme providentiel qui nous sort de nos petites querelles fratricides cléricales pour nous lancer dans une nouvelle Evangélisation.
Le Concile a trouvé dans le bienheureux Jean Paul II et en Benoît XVI sa juste interprétation
L'Esprit Saint nous demande maintenant de porter cet héritage, ce patrimoine dans le monde entier. Le souhait de Benoît XVI est exaucé; en cette année de la foi, il a lancé l'Eglise dans le mouvement irréversible de l'Evangélisation.
Dans une équipe de foot, lorsque les joeurs se disputent, elle prend des goals. Par contre, si elle sort de son camp, avec l'esprit d'équipe et un objectif commun, elle marque des buts.
Ce Pape nous bouscule et nous invite, comme les Apôtres, à sortir du Cénacle pour revivre la Pentecôte.
Devant les mouvements d’Eglise, le pape demande à l’Eglise le courage de s’ouvrir aux pauvres.
Dans un long discours improvisé, le pape François a déploré, le 18 mai 2013 en fin d’après-midi, la crise “éthique“ du monde et demandé aux catholiques d’être “courageux“ et de s’ouvrir aux pauvres. “Quand l’Eglise se referme, elle devient malade“, a encore lancé le pape place Saint-Pierre, devant quelque 200 000 personnes, lors d’une rencontre avec les mouvements, communautés nouvelles et associations laïques venus de nombreux pays à l’initiative du Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation, dans le cadre de l’Année de la foi.
© I.MEDIA
Entre exhortations et confidences, le pape a répondu pendant près de 40 minutes, debout, aux 4 questions qui venaient de lui être posées sur la façon de “vaincre la fragilité de la foi“, de “communiquer“ cette foi de “façon efficace“, mais aussi de faire face à “la crise qui touche l’éthique publique“. Le pape a également évoqué la figure des chrétiens persécutés ou victimes de discrimination, qu’il a présenté comme “l’Eglise de la patience“.
Aller vers les pauvres
“Aujourd’hui, cela fait mal au cœur de le dire, mais trouver un clochard mort de froid ne fait pas l’information, mais un scandale, ah oui, ça c’est de l’info. Penser que de nombreux enfants n’ont rien à manger, cela n’est pas de l’info, et ça c’est grave“, a déploré le pape avant de lancer cet appel, avec force : “Nous ne pouvons pas devenir des chrétiens trop éduqués, qui parlent de théologie alors qu’ils prennent tranquillement le thé“. “Nous devons, a demandé le pape, devenir des chrétiens courageux, qui vont vers ceux qui sont la chair du Christ“, vers “les pauvres“.
“L’Eglise, a encore dit le pape, n’est pas un mouvement politique ou une structure bien organisée, nous ne sommes pas une ONG“. “L’esprit mondain“ ne “fait pas de bien aux chrétiens“, a aussi lancé le pape François qui a ensuite évoqué la crise “qui détruit l’homme“ aujourd’hui, déplorant que “le manque d’éthique dans la vie publique“ fasse “tant de mal à toute l’humanité“.
“Aujourd’hui, a encore déploré le pontife, si l’investissement des banques est en baisse, alors c’est une tragédie, mais si des gens meurent de faim, s’ils n’ont rien à manger ou n’ont pas la santé, alors il ne se passe rien, voilà notre crise d’aujourd’hui !“. “Et le témoignage d’une Eglise pauvre pour les pauvres, a expliqué le pape, va contre cette mentalité“
“Quand l’Eglise se referme, elle devient malade“, a encore lancé avec force le pape avant, une nouvelle fois, d’inviter l’Eglise à “s’ouvrir“, à se rendre “vers les périphéries de l’existence“, à aller aussi à la rencontre de “ceux qui n’ont pas la même foi“, sans pour autant “négocier“ son appartenance.
“Jésus est le plus important“, a encore dit le pape avant de lancer avec un sourire : “Je voudrais vous faire un petit reproche, fraternellement, entre nous… Vous tous, sur la place, vous avez crié, ‘François, François, pape François’, mais Jésus, où était-il ? J’aurais voulu vous entendre crier ‘Jésus’. Alors, désormais, plus de François, ok, Jésus !“. La foule a alors commencé à scander : “Jésus, Jésus, Jésus“.
Confidences
Au fil de cette intervention, le pape François a également fait un certain nombre de confidences, parlant par exemple avec affection de la figure de sa grand-mère paternelle qui avait marqué son “chemin de foi“, insistant alors sur le rôle des femmes, des mères et des grand-mères en particulier, dans la transmission de la foi.
Il a aussi raconté comment, à 17 ans, après s’être confessé, il avait “trouvé quelqu’un qui (l)’attendait, depuis longtemps“, en la personne de Jésus, et avait alors compris qu’il devait devenir prêtre. Le pape a alors insisté sur l’importance de la rencontre personnelle avec Jésus : “C’est important d’étudier la foi dans les livres, mais cela ne suffit pas, ce qui est important c’est la rencontre avec Jésus, et c’est cela qui te donne la foi“.
Le pape a également confié qu’il était plus “fort“ grâce à la prière quotidienne du chapelet, confiant par ailleurs qu’il lui arrivait “certaines fois“ de s’endormir, le soir, devant le Saint-Sacrement, assurant cependant qu’il ressentait “beaucoup de réconfort“ en étant face au Seigneur.
Avant son intervention, le pape avait notamment écouté deux témoignages, à commencer par celui de l’Irlandais John Waters, éditorialiste du journal de centre-gauche Irish Times, qui a fait le récit de sa conversion.
Puis est venu le témoignage de Paul Batthi, le frère du ministre pakistanais Shahbaz Batthi assassiné en 2011, qui lui a succédé comme conseiller du premier ministre en charge des minorités religieuses. Il a d’abord évoqué le travail de son frère, “malgré l’adversité et les menaces“, pour “l’harmonie, la tolérance et l’égalité dans une société libre“, assurant que l’œuvre de son frère avait “donné du courage aux chrétiens pakistanais“. Après avoir demandé au pape de prier pour son peuple, Shahbaz Batthi a assuré que les chrétiens du Pakistan ne laisseraient pas “les épreuves et les difficultés (leur) voler (leur) espérance fondée sur l’amour de Jésus et la foi des martyrs“.
Foule des grands jours
La place Saint-Pierre s’était remplie dès le matin pour cette rencontre du pape avec les mouvements ecclésiaux, à la veille de la fête de la Pentecôte. Parmi les quelque 120 mouvements présents figuraient notamment Communion et Libération, le Chemin néocatéchuménal, Sant’Egigio, la Communauté de l’Emmanuel, les Focolari ou encore le Chemin neuf, venu fêter à Rome ses 40 ans. Au total, selon le Vatican, 200 000 personnes ont afflué au Vatican pour cette rencontre.
Avant l’arrivée du pape, musiques et témoignages avaient rythmé une partie de l’après-midi. Pour contenir la foule, la Via della Conciliazione qui mène au Vatican avait été fermée à la circulation et plusieurs écrans géants permettaient de suivre la rencontre. Le pape François, à son arrivée sur la place Saint-Pierre, avait alors fait un grand tour au milieu de la foule. A bord de la papamobile entièrement découverte, il s’était également rendu jusqu’au milieu de la grande avenue qui mène au Vatican.
AMI
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