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lundi, 31 octobre 2016

Déclaration conjointe commémoration de la Réforme protestante

DECLARATION CONJOINTE

à l’occasion de la commémoration commune Catholique-Luthérienne de la Réforme
Lundi, 31 octobre 2016

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«Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut pas porter de fruit par lui-même s’il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi» (Jn 15, 4).

D’un cœur reconnaissant

Par cette Déclaration Conjointe, nous exprimons notre joyeuse gratitude à Dieu pour ce moment de prière commune dans la Cathédrale de Lund, alors que nous commençons l’année commémorative du cinquième centenaire de la Réforme. Cinquante années d’un dialogue œcuménique soutenu et fructueux entre Catholiques et Luthériens nous ont aidés à surmonter beaucoup de différences et ont approfondi notre compréhension et notre confiance réciproques. En même temps, nous nous sommes rapprochés les uns des autres à travers le service commun à nos prochains – souvent dans des circonstances de souffrance et de persécution. Grâce au dialogue et au témoignage partagé, nous ne sommes plus des étrangers les uns pour les autres. Plutôt, nous avons appris que ce qui nous unit est plus grand que ce qui nous divise.

Du conflit à la communion

Alors que nous sommes profondément reconnaissants pour les dons spirituels et théologiques reçus à travers la Réforme, nous confessons aussi et déplorons devant le Christ que Luthériens et Catholiques ont blessé l’unité visible de l’Église. Des différences théologiques ont été accompagnées de préjudices et de conflits, et la religion a été instrumentalisée à des fins politiques. Notre foi commune en Jésus-Christ et notre baptême réclament de nous une conversion quotidienne par laquelle nous rejetons les désaccords et les conflits historiques qui empêchent le ministère de la réconciliation. Tandis que le passé ne peut pas être changé, le souvenir et la manière de se souvenir peuvent être transformés. Nous prions pour la guérison de nos blessures et des mémoires qui assombrissent notre regard les uns sur les autres. Nous rejetons catégoriquement toute haine et toute violence, passées et présentes, surtout celles qui s’expriment au nom de la religion. Aujourd’hui, nous entendons Dieu nous demander de mettre de côté tout conflit. Nous reconnaissons que nous sommes libérés par la grâce pour cheminer vers la communion à laquelle Dieu continue de nous appeler tous.

Notre engagement pour le témoignage commun

CwGq0c3WYAUimLs.jpgTandis que nous surmontons ces épisodes de l’histoire qui pèsent sur nous, nous nous engageons à témoigner ensemble de la grâce miséricordieuse de Dieu, rendue visible dans le Christ crucifié et ressuscité. Conscients que la manière dont nous vivons les relations façonne notre témoignage de l’Évangile, nous nous engageons pour d’ultérieurs progrès dans la communion enracinée dans le baptême, alors que nous cherchons à lever les obstacles persistants qui nous empêchent d’atteindre la pleine unité. Le Christ désire que nous soyons un, de façon que le monde puisse croire (cf. Jn 17, 21).

Beaucoup de membres de nos communautés aspirent à recevoir l’Eucharistie à une même table, comme expression concrète de la pleine unité. Nous faisons l’expérience de la souffrance de ceux qui partagent leur vie tout entière, mais ne peuvent pas partager la présence rédemptrice de Dieu à la table eucharistique. Nous reconnaissons notre responsabilité pastorale commune pour répondre à la soif et à la faim spirituelles de nos fidèles d’être un dans le Christ. Nous désirons ardemment que cette blessure dans le Corps du Christ soit guérie. C’est l’objectif de nos efforts œcuméniques, que nous voulons faire progresser, y compris en renouvelant notre engagement pour le dialogue théologique.

Nous prions Dieu afin que les Catholiques et les Luthériens soient capables de témoigner ensemble de l’Évangile de Jésus-Christ, invitant l’humanité à écouter et à recevoir la bonne nouvelle de l’action rédemptrice de Dieu. Nous demandons à Dieu inspiration, encouragement et force, en sorte que nous puissions rester ensemble pour servir, en défendant la dignité et les droits humains, surtout ceux des pauvres, travaillant pour la justice, et rejetant toutes les formes de violence. Dieu nous demande d’être proches de ceux qui aspirent à la dignité, à la justice, à la paix et à la réconciliation. Aujourd’hui, de manière particulière, nous élevons nos voix pour la fin de la violence et de l’extrémisme qui touchent de si nombreux pays et communautés, et d’innombrables sœurs et frères dans le Christ. Nous exhortons les Luthériens et les Catholiques à travailler ensemble pour accueillir les étrangers, pour aider ceux qui sont forcés à fuir à cause de la guerre et de la persécution, et pour défendre les droits des réfugiés et de ceux qui cherchent l’asile.

Plus que jamais, nous réalisons que notre service commun dans le monde doit s’étendre à la création de Dieu qui souffre de l’exploitation et des conséquences d’une cupidité insatiable. Nous reconnaissons le droit des générations futures à jouir du monde de Dieu dans toutes ses potentialités et dans toute sa beauté. Nous prions pour un changement des cœurs et des esprits qui conduise à prendre soin de la création, avec amour et responsabilité.

Un dans le Christ

À cette heureuse occasion, nous exprimons notre gratitude à nos frères et sœurs représentant les diverses Communions et Communautés Chrétiennes Mondiales qui sont présentes et se joignent à nous dans la prière. Tandis que nous renouvelons notre engagement à marcher du conflit vers la communion, nous le faisons en tant que membres du même Corps du Christ, auquel nous sommes incorporés par le baptême. Nous invitons nos partenaires œcuméniques à nous rappeler nos engagements et à nous encourager. Nous leur demandons de continuer de prier pour nous, de cheminer avec nous, pour nous soutenir dans l’observance des engagements enracinés dans la prière que nous formulons aujourd’hui.

Appel aux Catholiques et aux Luthériens du monde entier

Nous lançons un appel à toutes les paroisses et à toutes les communautés luthériennes et catholiques pour qu’elles soient audacieuses et créatives, joyeuses et pleines d’espérance dans leur engagement à poursuivre la grande aventure devant nous. Au lieu des conflits du passé, le don de Dieu de l’unité entre nous devrait guider notre coopération et approfondir notre solidarité. En nous rapprochant dans la foi au Christ, en priant ensemble, en nous écoutant les uns les autres, en vivant l’amour du Christ dans nos relations, nous, Catholiques et Luthériens, nous nous ouvrons nous-mêmes à la puissance du Dieu Trinitaire. Enracinés dans le Christ et en témoignant de lui, nous renouvelons notre détermination à être des hérauts fidèles de l’amour sans limite de Dieu envers toute l’humanité. 

   

Cardinal Müller: pas de rupture entre les deux Papes, le Pape légitime François et émérite Benoît XVI

Il n'y a qu'un seul Pape légitime, le Pape François, élu selon le droit, qui gouverne, à qui Benoît XVI a promis obéissance avant même que son nom soit connu.

Le Pape Benoît XVI continue d'être Pape d'une tout autre manière, d'une façon émérite, lié à la mission de Pierre, par la prière. Mgr Gänswein et Benoît XVI (cf. Dernières conversations avec Peter Seewald) l'ont dit assez clairement. 

LE CARDINAL MÜLLER : “ NE PAS CHERCHER À INVENTER UNE RUPTURE ENTRE LES PAPES”

interview-muller-rv_lbs.jpgRadio Vatican

Le cardinal Gerhard Ludwig Müller met en garde contre toute tentative qui viserait à opposer l’un à l’autre les deux papes Benoît XVI et François. Il faut, dit-il, “accepter le fait qu’ils ont, tous les deux, des histoires et des personnalités différentes”. Le pape régnant, comme le pape émérite, sont au service du même et unique Christ et une interprétation sérieuse doit “voir la cohérence et pas chercher à inventer une rupture”, a expliqué le préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi dans un entretien avec Radio Vatican.

Le cardinal Müller a publié, l’an dernier, chez Herder, sous le titre “Benoît et François”, un recueil d’essais sur le thème des deux papes et s’exprimait à l’occasion de la publiction de la traduction italienne. Gudrun Sailer s’est entretenu avec le cardinal allemand.

Müller : Pour la première fois dans l’histoire de l’Eglise, nous vivons la circonstance de connaître deux papes vivants. Evidemment, c’est seulement le pape François qui est le pape mais Benoît est le pape émérite et, à ce titre, encore, d’une certaine manière, lié à la papauté. Il faut surmonter cette situation unique en son genre en l’envisageant d’un point de vue théologique spirituel. Sur le “comment”, les opinions divergent. J’ai montré qu’en dépit de toutes les différences, qui existent évidemment entre les personnes et les caractères, on peut aussi faire apparaître la relation plus intime.


RV : Et en quoi consiste cette relation intime entre les papes, entre tous les papes en fait ?

Müller : Il s’agit toujours de la confession de Jésus Christ : là réside la ratio essendi, la raison ultime de l’existence de la papauté, pour que l’Eglise soit maintenue et ramenée dans l’unité dans le Christ. Mais chacun des deux papes fait cela à partir de ses origines. Le pape Benoît le fait à partir de sa carrière de professeur et c’est un théologien hors du commun. Le pape François, fort de son expérience sud-américaine, enrichit notre manière de voir et dirige notre attention sur les pauvres, qui vivent aux marges; il va aux périphéries. Tout cela nous était clair en théorie – mais qu’il le porte à la conscience commune à partir de sa propre expérience de vie est une disposition providentielle, un clin d’oeil de l‘Esprit-Saint, que nous accueillons avec gratitude.


RV : Cette année, les deux papes ont, à plusieurs reprises, parlé publiquement l’un de l’autre. Pas seulement François à propos de Benoît mais aussi dans l’autre sens : nous nous souvenons de la fête du jubilé sacerdotal de Benoît ou de son livre de conversations. Beaucoup d’estime réciproque s’est exprimée là et cela semblait répondre à quelque chose. Qu’objectez-vous aux catholiques inquiets qui pourraient vouloir souligner plutôt les différences entre les deux papes ?

Müller : Il y a deux directions extrêmes d’interprétations. Les uns soulignent la différence jusqu’à l’opposition; les autres disent qu’il n’y a pas de différences. Je crois que les deux extrêmes exagèrent. Pour une interprétation sérieuse, il est important de voir la cohérence et de ne pas inventer une rupture. Et aussi d’admettre que les deux papes ont des histoires et des personnalités différentes, qu’ils apportent avec eux d’autres mentalités spirituelles. Beaucoup ont tendance à conclure de ces différences à des oppositions.

A moi aussi, on soumet souvent la question de savoir ce qui distingue les deux papes et, de chacune de mes réponses, chacun des deux extrêmes tire des arguments en sa faveur. Mais dans ma position je dois purement et simplement rejeter pareilles positions extrêmes. Nous ne devons pas faire chercher à tout prix à mettre en évidence des différences et des points communs [entre Benoît et François] mais dire que tous les deux sont au service du même et unique Christ.

RV : Qu’offrent à l’Eglise les deux papes en duo ?

Müller : Tous les deux exercent un minsitère qu’ils ne se sont pas donné eux-mêmes, qu’ils ne peuvent pas non plus définir eux-mêmes, puisqu’il est déjà “dé-fini”, par le Christ lui-même, et aussi comme il s’est explicité dans la conscience de la foi de ‘Eglise. Et chacun fait l’expérience, dans le ministère pontifical, comme dans tout autre ministère ecclésial, que c’est une grande charge, que l’on ne peut porter qu’avec l’aide de la grâce.

Tout être humain est découragé s’il doit être le représentant du Christ. Mais tous les deux apportent, à la manière qui leur est propre, avec leur personnalité et leur histoire, leur charisme personnel au ministère de Pierre. Il ne faut pas les opposer, ni chercher à les comparer : qui est le meilleur, qui a plus de visiteurs lors des audiences sur la Place Saint-Pierre. C’est là une mauvaise approche. Il faudrait partir ici de la théologie des charismes.

Dans la foi, nous sommes convaincus que François est mis à la place qu’il occupe par l’Esprit-Saint, il est vrai qu’il est choisi par les cardinaux mais le conclave n’est que l’instrument de ce choix.

En définitive, il est mis à la place qu’il occupe par le Christ lui-même et cela, comme il est, avec son origine latino-américaine, avec les exclusions politiques et sociales, avec son expérience de la misère d’immenses couches de la population, et lié, comme il l’a été, à tout le développement de l’Eglise durant les 50 dernières années en Amérique Latine, Medellin, Puebla, Aparecida, les révolutions et mouvements intellectuels et spirituels : tout cela marque une personnalité. Ce qu’il a de particulier, c’est qu’il peut, à travers sa personnalité, introduire l’Eglise dans la vie de l’Eglise universelle. C’est pourquoi il serait plus important de considérer cela : ce que les deux ont à nous dire et comment tous les duex ils ont servi et servent respectivement l’Eglise, au lieu de les opposer en comparant et en les dépréciant ouen les surévaluant.

Quand on me le demande, je suis évidemment forcé de répondre que Benoît est surtout un théologien - et cela pas pour le distinguer des autres mais pour le caractériser - c’est un fait que personne ne peut nier. Ce don ne lui a pas été accordé par Dieu pour qu’il se grandisse au détriment des autres, mais pour l’exercer humblement. Et de la même façon, le pape François doit exercer ses dons humblement sans se grandir au dépens des autres. Cela serait contre-productif pour tout service d’Eglise. Paul nous a donné l’image d’un corps avec de nombreux membres et cette multiplicité ne détruit pas mais construit l’ensemble.


RV : En François, nous avons, pour la première fois, un pape avec beaucoup d’attributions. Jean-Paul II était “accessoirement” poète, Benoît théologien. François, à côté de son ministère pontifical, est visiblement beaucoup plus : confesseur, curé, tribun syndical, travailleur social, diplomate, etc. Êtes vous d’avis que cette cette multiplicité, ce qu’il y a d’une certaine manière de “non-pontifical” à ce pape, décourage bon nombre de catholiques ?

Müller : Chaque pape doit aussi chercher à surmonter la partialité de son histoire personnelle. Benoît n’a pas seulement abordé des thèmes dogmatiques; dans “Deus caritas est”, il aborde aussi la Caritas comme institution et l’a aussi vivement promue. Mais François, jusqu’ici, ne se laisse pas imposer une unique étiquette. C’est peut-être bien ainsi car un tel cliché serait une restriction. Peut-être fait-il exprès d’échapper à ces étiquettes et de ne pas se laisser ranger dans un seul tiroir.

   

Humour en Suède

Le Pape François a ri lorsqu'une femme d'Argentine a crié: "Allez San Lorenzo"(équipe de foot préférée de Bergoglio)

   

Hommage à Pascal Fessard

Donne-lui Seigneur le repos éternel et que brille à ses yeux la lumière sans déclin et qu'il repose dans la Paix. 

Ma sympathie à son épouse, son enfant, toute sa famille et ses amis

RIP

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Pascal Fessard, créateur du site internet cath.ch, est décédé paisiblement dans sa 40e année, le 30 octobre 2016, à l’hôpital de Sion, des suites d’un cancer

2 liens sous cath.ch

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Suède: Extrait du discours du Pape

SUÈDE : LE PAPE EST ARRIVÉ À MALMÖ APRÈS DEUX HEURES QUARANTE DE VOL

Malmö (Suède) - le 31/10/2016 |

Par Agence I.MediaLe pape François est arrivé à Malmö (Suède), pour son 17e voyage apostolique, le 31 octobre 2016, un peu avant 11h (heure locale, GMT+1) après deux heures quarante de vol et 1540 kilomètres parcourus. Il a été accueilli à l’aéroport de Malmö par le nonce apostolique Mgr Henryk Józef Nowacki, le Premier ministre suédois Stefan Löfven et le ministre de la Culture et de la démocratie Alice Bah-Kuhnke, ainsi que des représentants de la Fédération luthérienne mondiale, lors d’une cérémonie de bienvenue à l’aéroport de la troisième ville du pays, cité universitaire et financière.

Extraits de l'homélie du Pape à Lund (Suède)

source Philippine de Saint Pierre KTO

500e de la Réforme:

14610862_1147421568667831_5126341810011883853_n.jpgCatholiques et Luthériens, nous avons commencé à marcher ensemble sur un chemin de réconciliation. À présent, dans le contexte de la commémoration commune de la Réforme de 1517, nous avons une opportunité nouvelle pour prendre un chemin commun

Nous ne pouvons pas nous résigner à la division et à l’éloignement que la séparation a provoquée entre nous.

Nous avons l’occasion de réparer un moment crucial de notre histoire, en surmontant les controverses et les malentendus qui souvent nous ont empêchés de nous comprendre les uns les autres.

Nous aussi, nous devons regarder avec amour et honnêteté notre passé et reconnaître notre faute et demander pardon, Dieu seul est juge

Avec gratitude, nous reconnaissons que la Réforme a contribué à mettre davantage au centre la Sainte Écriture dans la vie de l’Église.

L’expérience spirituelle de Martin Luther nous interpelle et nous rappelle que nous ne pouvons rien faire sans Dieu

Donne-nous le don de l’unité pour que le monde croie dans le pouvoir de ta miséricorde’’. C’est le témoignage que le monde attend de nous.

   

Benoît XVI, Luther et l'oecuménisme

La pensée de Luther était Christocentrique

benoit-xvi-pasteur-lutherienne-femme.jpg(Pape Benoît XVI en Allemage septembre 2011)

... Dieu, le Dieu unique, le Créateur du ciel et de la terre, est quelque chose d’autre qu’une hypothèse philosophique sur les origines du cosmos. Ce Dieu a un visage et il nous a parlé. Dans l’homme Jésus Christ, il est devenu l’un de nous – à la fois vrai Dieu et vrai homme. La pensée de Luther, sa spiritualité tout entière était complètement christocentrique : « Ce qui promeut la cause du Christ » était pour Luther le critère herméneutique décisif dans l’interprétation de la Sainte Écriture. Cela suppose toutefois que le Christ soit le centre de notre spiritualité et que l’amour pour Lui, le vivre ensemble avec Lui oriente notre vie.

Les grandes choses que nous avons en commun

Maintenant pourrait-on peut-être dire : c’est bien et bon ! Mais qu’a à voir tout cela avec notre situation œcuménique ? Tout cela n’est peut-être seulement qu’une tentative d’éluder, avec tant de paroles, les problèmes urgents dans lesquels nous attendons des progrès pratiques, des résultats concrets ? A ce sujet, je réponds : la chose la plus nécessaire pour l’œcuménisme est par-dessus tout que, sous la pression de la sécularisation, nous ne perdions pas presque par inadvertance les grandes choses que nous avons en commun, qui en elles-mêmes nous rendent chrétiens et qui sont restées comme don et devoir.

C’était l’erreur de l’âge confessionnel d’avoir vu en majeure partie seulement ce qui sépare, et de ne pas avoir perçu de façon existentielle ce que nous avons en commun dans les grandes directives de la Sainte Écriture et dans les professions de foi du christianisme antique. Le grand progrès œcuménique des dernières décennies est pour moi, que nous nous soyons rendu compte de cette communion, que nous pouvons la reconnaître comme notre fondement commun et impérissable dans la prière et le chant communs, dans l’engagement commun pour l’ethos chrétien face au monde, dans le témoignage commun du Dieu de Jésus Christ en ce monde.

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Sur les pas de saint Jean-Paul II

images.jpegsource -Zenit Belgicatho

Le voyage du pape François s’inscrit dans la logique des gestes et des paroles de saint Jean-Paul II, notamment l’accord sur la justification, du 31 octobre 1999, signé par le cardinal Joseph Ratzinger.

Jean-Paul II a évoqué Martin Luther lors de sa rencontre avec le Conseil de l’Eglise évangélique, à Mayence, le 17 novembre 1980, et notemment le pèlerinage de celui-ci aux tombeaux des Apôtres, à Rome, en 1510-1511: "Il cherchait la réponse à certaines de ses interrogations. » « Aujourd’hui, ajoutait Jean-Paul II, Je viens à vous, héritage spirituel de Martin Luther, je viens en pèlerin, pour faire de cette rencontre, dans un monde qu a changé, un signe d’union dans le mystère central de notre foi. »

Jean-Paul II a ensuite rencontré ensemble, toujours à Mayence, ce même 17 novembre 1980, les représentants des différentes confessions chrétiennes. il y encourageait un « témoignge » et un « service » communs. Il soulignait que l’enjeu de l’unité c’est « que le monde croie » et il affirmait que « tous les pas vers le Médiateur nous obligent et nous encouragent en même temps à oser es pas nécessaires vers tous nos frères et soeurs ».

Dans le sillage de Benoît XVI

Ce voyage s’inscrit aussi dans la logique des gestes et des paroles de Benoît XVI, notamment son homélie pour les vêpres oecuméniques en l’église Sainte-Anne de Ratisbonne (Allemagne), le 13 septembre 2006, où il a affirmé que la justification était un thème essentiel de la théologie.

Il a aussi accompli le voyage audacieux à Erfurt (Allemagne, ex-RDA), dans l’ancien couvent de Augustins, où Luther a étudié et entamé la réflexion qui fut une des origines de la Réforme. Benoît XVI y a prononcé une homélie pour des vêpres oécuméniques également, le 23 septembre 2011, mettant en garde contre la tentation de faire des pas en arrière dans l’unité: « Dans une rencontre œcuménique, nous ne devrions pas seulement déplorer les divisions et les séparations, mais bien remercier Dieu pour tous les éléments d’unité qu’il a conservés pour nous et qu’il nous donne toujours de nouveau. Et cette gratitude doit en même temps être disponibilité à ne pas perdre, dans une époque de tentation et de périls, l’unité ainsi donnée. » Il disait mettre ses pas dans les pas de saint Jean-Paul II et de son voyage, 30 ans plus tôt.

A son retour, lors de l’audience générale du 28 septembre 2011, Benoît XVI a fait ce bilan oecuménique de son voyage: « J’avais également le désir de donner une grande place à l’œcuménisme durant ce voyage. Dans la terre de Luther et de la Réforme protestante, la prière commune avec ses représentants nous a introduits plus profondément dans le Christ, bien conscients que malgré notre effort commun, la véritable unité est d’abord un don à recevoir du Christ qui prie toujours pour elle. »

   

dimanche, 30 octobre 2016

Martin Luther n'est pas excommunié et les luthériens ne sont pas hérétiques !

MTE1ODA0OTcxNzA3MjM3OTAx.jpgMartin Luther n'est pas excommunié

Le moine Martin Luther n'est pas excommunié. L'excommunication concerne un membre de l'Eglise catholique touché par une mesure médicale, médicinale, afin de protéger le troupeau des croyants. A sa conversion, son amendement, par grâce pontificale ou à sa mort, l'excommunication cesse. 

Nos frères luthériens ne sont pas hérétiques

Les luthériens ne sont pas des hérétiques, car un hérétique est un catholique qui nie obstinément une vérité de foi.

Les luthériens sont nos frères avec qui nous pouvons prier pour rechercher ensemble l'Unité des chrétiens, dans ce mouvement inspiré par l'Esprit Saint: l'oecuménisme. 

L'Eglise est un hôpital, qui soigne et protège

L'Eglise prend des mesures disciplinaires (médicales), selon de le droit canon, en cherchant la justice et la vérité, en pratiquant la charité envers ses propres fidèles catholiques qu'elle désirent protéger et garder dans l'Unité, tout en cherchant à provoquer la conversion de celui qui s'obstine. 

   

Le Pape n'a pas décapité la congrégation pour le culte divin

La Congrégation pour le culte divin ne perd pas la tête

images.jpegSelon la sphère numérique d'opposition au Pape, ce dernier aurait décapité la Congrégation pour le culte divin présidée par le Cardinal Sarah. Le Cardinal Burke (Ordre de Malte) et Mgr Ouellet (Congrégation des évêques) n'ont pas eu leur mandat renouvelé. En plus, la nomination de Mgr Piero Marini, cérémoniaire de Saint Jean-Paul II serait un signe de la rupture liturgique voulu par le Pape François. 

3 précisions: 

- Les membres du Conseil de la Congrégation pour le culte divin n'ont qu'un pouvoir consultatif. Ils se réunissent en session plénière tous les 3 ans. 

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- Le Cardinal Sarah demeure bel et bien le préfet de cette Congrégation. 

Unknown.jpeg- A propos de la nomination en 2005 d'un nouveau cérémoniaire opérée par Benoît XVI, Guido Marini, le Pape émérite n'avait pas voulu donner une forme différente aux célébrations pontificales. "Mgr Piero Marini est un homme remarquable. Il est sans doute plus progressiste que moi (Benoît XVI) en matière de liturgie, mais ça n'a aucune importance. Il estimait lui aussi (après élection de Benoît XVI en avril 2005) qu'il était temps qu'il renonce à sa fonction de cérémoniaire" source: Benoît XVI, ultimes conversations. 

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Le pape nomme les membres de la Congrégation pour le culte divin, dont Mgr Morerod

29.10.2016 par I.Media

Le pape François a nommé, le 28 octobre 2016, 27 nouveaux membres de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, dont le préfet est le cardinal Robert Sarah. Mgr Charles Morerod, évêque de Lausanne, Genève et Fribourg, en fait partie.

En procédant ainsi, le pontife a largement renouvelé le conseil consultatif de ce dicastère, qui comptait 30 membres fin février 2016. Ce sont donc dix cardinaux qui ont été nommés, notamment les cardinaux Rainer Maria Woelki, archevêque de Cologne, en Allemagne, John Olorunfemi Onaiyekan, archevêque d’Abuja, au Nigéria, Pietro Parolin, secrétaire d’Etat au Saint-Siège, Gérald Cyprien Lacroix, archevêque de Québec, au Canada, Philippe Nakellentuba Ouédraogo, archevêque de Ouagadougou, au Burkina Faso, Gianfranco Ravasi, président du Conseil pontifical pour la culture, Beniamino Stella, préfet de la Congrégation pour le clergé.

Conseil consultatif

La liste compte également 17 archevêques et évêques, dont Mgr Piero Marini, président du Comité pontifical pour les Congrès eucharistiques internationaux et ancien maître des célébrations liturgiques de Jean Paul II, Mgr Domenico Sorrentino, archevêque d’Assise-Nocera, en Italie, Mgr Jean-Pierre Kwambamba Masi, évêque auxiliaire de Kinshasa, en République démocratique du Congo, Mgr Bernard-Nicolas Aubertin, archevêque de Tours, en France, et Mgr Charles Morerod, évêque de LGF, en Suisse.

Les nouveaux membres font partie du conseil consultatif de la Congrégation pour le culte divin, a appris l’agence I.MEDIA à Rome. Les cardinaux Georges Pell, préfet du Secrétariat à l’économie, Marc Ouellet, préfet de la Congrégation pour le clergé, et Raymond Leo Burke, ‘patron’ de l’Ordre souverain de Malte, feraient partie des sortants.

La Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements est l’un des neufs dicastères qui constituent la Curie romaine. Son conseil a un rôle consultatif, et se réunit tous les deux ou trois ans en assemblée plénière. (cath.ch-apic/imedia/ah/be)

   

vendredi, 28 octobre 2016

Le Pape en Suède, sur les traces de Joseph Ratzinger, pour la commémoration de la réforme

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La Croix, interview à la Civiltà Cattolica en 10 points par Marie Malzac

I.Media, interview du Cardinal suisse Kurt Koch, conseil pontifical pour l'unité des chrétiens

(Radio Vatican) À l’approche de son prochain voyage en Suède, le Pape François s’est confié au père Antonio Spadaro sj, directeur de la revue jésuite Civiltà cattolica, et à son confrère suédois Ulf Johnsson, de la revue culturelle suédoise Signum.

Zenit

Quant à l’Écriture, le pape salue le « grand pas » accompli par Luther, qui a "mis la Parole de Dieu entre les mains du peuple"

Le Saint-Père y évoque, entre autres, ses attentes sur ce voyage, son rapport au luthéranisme, sa conception du dialogue œcuménique, et des diverses formes qu’il peut prendre.

Rapprochement: en Suède, faire « un pas de proximité »

La parole-clé de ce voyage est «rapprochement». François veut insister sur le «témoignage œcuménique». «Marcher ensemble, ne pas rester enfermés dans des perspectives rigides, car celles-ci ne portent en elles aucune possibilité de réforme». L’idée de réforme justement : selon le Pape, c’est une chose que l’Église catholique peut apprendre de la tradition luthérienne, avec les Écritures. Le «processus de réforme» est fondamental, pour le Pape qui rappelle que l’Église est «semper reformanda», toujours à réformer.

Interrogé sur les meilleurs moyens de promouvoir l’unité des chrétiens, François affirme que le débat théologique doit continuer, malgré les difficultés. C’est un chemin qu’il faut nécessairement parcourir, et qui donne de vrais résultats. Et le Pape de citer en exemple la Déclaration commune sur la Justification, signée entre catholiques et luthériens en 1999 (ndlr. avec le concours de Joseph Ratzinger).

Oeuvres spirituelles et oecuménisme du sang

Mais François insiste surtout sur la prière commune et les œuvres de miséricorde. Travailler ensemble au service des pauvres, des malades, des prisonniers est une forme efficace de dialogue, observe-t-il, avant de rappeler encore l’importance de l’œcuménisme du sang. L’œcuménisme est donc sans conteste le fil-conducteur de ce voyage en Suède, l’un des pays les plus sécularisés d’Europe, mais où s’épanouit pourtant une petite communauté catholique, remarquable par son cosmopolitisme et son dynamisme. C’est également envers cette communauté que le Pape effectuera un geste pastoral de rapprochement, en célébrant la messe de la Toussaint, dans la matinée du 1er novembre, au stade de Malmö.

Messe de la Toussaint

Cette messe n'était pas prévue dans le programme à l'origine, compte tenu de la visée essentiellement œcuménique de ce voyage, mais le Pape a modifié son agenda en réponse à une demande très forte de la part des catholiques locaux. Ce sera la première fois, depuis le début de son pontificat, que le Pape François célèbre la Toussaint hors de Rome.

(CV-MA)

Note: le mot exact est commémoration, et non pas jubilé ou fête de la réforme. On ne peut pas fêter une division, une séparation ou une cassure dans la famille. Le rapprochement, la demande de pardon et l'oecuménisme sont par contre source de joie. 

Cardinal Kurt Koch: "après la division entre catholiques et protestants, des guerres confessionnelles horribles ont transformé l’Europe de ce temps en une mer rouge de sang. Que peut-on dès lors célébrer? Il s’agit plutôt de pénitence et de lamentations. Voilà pourquoi nous parlons d’une ‘commémoration"

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Les perles spirituels du Pape François: Jésus prie pour nous

Vatican - le 28/10/2016 | Par Agence I.Media

Sainte-Marthe/Homélie :

Unknown.jpeg“Le fondement de notre vie de chrétiens, c’est que Jésus prie pour nous“, a rappelé le pape François lors de la messe à la Maison Sainte-Marthe le 28 octobre 2016, a rapporté Radio Vatican .

Le pontife a également souligné que tous les choix et les gestes du Christ se distinguent par sa prière durant sa vie terrestre jusqu’à sa mort sur la croix. “Sans Jésus il n’y a pas d’Église, a conclu le pape, nous sommes tous comme une construction, mais le fondement, c’est le Seigneur qui prie pour nous, pour moi“.

Retrouver les fioretti, les perles des homélies matinales du Pape à Sainte Marthe

 

Abbé Amar: comment rassembler des brebis avec des souris

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Lorsque je me couche le dimanche soir, après mes trois messes du jour, j’ai parlé à environ 600 personnes. Lorsque je fais un tweet, je m’adresse à 15.000 personnes ! Mon confrère l’abbé Grosjean à 35.000 ! C’est bien plus qu’en une seule année d’homélies. Il me semble que ce serait un tort de s’en priver. Internet est une chance : il nous donne l’occasion de témoigner, réagir et mobiliser."

 

jeudi, 27 octobre 2016

Infrarouge, Exit et les deux frères héros

 

Infrarouge, Exit et les deux frères héros

Lien: Infrarouge

Je présente d'abord les choses de cette manière. Un frère genevois de 83 ans, en relative bonne santé, mais souffrant depuis 13 ans du deuil de son fils, puis récemment de sa compagne, voulait sauter en bas d'un pont. Deux de ses frères l'on sauvé de ce geste désespéré. 

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De fait, ce sont des héros. 

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Bernard et Claude

Lien 24 heures

Cependant, le frère aîné veut passer par Exit pour commettre un suicide assisté. Avec la manipulation mentale et juridique d'Exit (association pour l'aide au suicide), ils deviennent les mauvais frères, égoïstes. 

Les deux frères se battent juridiquement contre Exit. Ces deux Genevois qui tentent d'empêcher la mort de leur frère et les représentants de l'association d'aide au suicide se sont présentés face à une juge. La justice rendra sa décision ultérieurement.

Paul, l'un des frères a bien raison: Exit est une secte, qui délivre un lourd héritage. 

Toute notre sympathie

Au fond, pourquoi nous sommes ensemble pour dire Adieu à un défunt, autour d'une famille en deuil ? la mort nous touche tous et nous sommes solidaires, ensemble, pour trouver la force, le courage et le réconfort. Nous adressons toute notre sympathie, notre amitié et notre proximité à la famille. Ainsi, ma mort seule, isolée, rien que pour moi n'existe pas. Ma mort implique les autres. La famille, les amis devront passer par l'étape délicate, longue et difficile du deuil. 

L'acharnement thérapeutique est contraire à la dignité humaine

Il y a une réalité qu'il ne faut pas oublier: l'Eglise s'oppose à l'acharnement thérapeutique, la vie à n'importe quel prix. L'acharnement thérapeutique est gravement contraire à la dignité de la personne humaine. La mort fait partie de la vie, et on ne peut pas l'empêcher à tout prix. Il faut parfois laisser la mort advenir, sans intervenir avec des moyens médicaux disproportionnés, pour soulager la douleur, donner un confort à la personne, en l'entourant d'amour, d'affection, de présence humaine. Comme prêtre, je vais souvent trouver ces personnes, pour leur donner Jésus, dans le sacrement du pardon, avec le sacrement des malades et la communion. 

Catéchisme de l'Eglise catholique

L'euthanasie

2276 Ceux dont la vie est diminuée où affaiblie réclament un respect spécial. Les personnes malades ou handicapées doivent être soutenues pour mener une vie aussi normale que possible.

2277 Quels qu’en soient les motifs et les moyens, l’euthanasie directe consiste à mettre fin à la vie de personnes handicapées, malades ou mourantes. Elle est moralement irrecevable.

Ainsi une action ou une omission qui, de soi ou dans l’intention, donne la mort afin de supprimer la douleur, constitue un meurtre gravement contraire à la dignité de la personne humaine et au respect du Dieu vivant, son Créateur. L’erreur de jugement dans laquelle on peut être tombé de bonne foi, ne change pas la nature de cet acte meurtrier, toujours à proscrire et à exclure.

Acharnement thérapeutique

2278 La cessation de procédures médicales onéreuses, périlleuses, extraordinaires ou disproportionnées avec les résultats attendus peut être légitime. C’est le refus de " l’acharnement thérapeutique ". On ne veut pas ainsi donner la mort ; on accepte de ne pas pouvoir l’empêcher. Les décisions doivent être prises par le patient s’il en a la compétence et la capacité, ou sinon par les ayant droit légaux, en respectant toujours la volonté raisonnable et les intérêts légitimes du patient.

2279 Même si la mort est considérée comme imminente, les soins ordinairement dus à une personne malade ne peuvent être légitimement interrompus. L’usage des analgésiques pour alléger les souffrances du moribond, même au risque d’abréger ses jours, peut être moralement conforme à la dignité humaine si la mort n’est pas voulue, ni comme fin ni comme moyen, mais seulement prévue et tolérée comme inévitable. Les soins palliatifs constituent une forme privilégiée de la charité désintéressée. A ce titre ils doivent être encouragés.

Le suicide

2280 Chacun est responsable de sa vie devant Dieu qui la lui a donnée. C’est Lui qui en reste le souverain Maître. Nous sommes tenus de la recevoir avec reconnaissance et de la préserver pour son honneur et le salut de nos âmes. Nous sommes les intendants et non les propriétaires de la vie que Dieu nous a confiée. Nous n’en disposons pas.

2281 Le suicide contredit l’inclination naturelle de l’être humain à conserver et à perpétuer sa vie. Il est gravement contraire au juste amour de soi. Il offense également l’amour du prochain, parce qu’il brise injustement les liens de solidarité avec les sociétés familiale, nationale et humaine à l’égard desquelles nous demeurons obligés. Le suicide est contraire à l’amour du Dieu vivant.

2282 S’il est commis dans l’intention de servir d’exemple, notamment pour les jeunes, le suicide prend encore la gravité d’un scandale. La coopération volontaire au suicide est contraire à la loi morale.

Des troubles psychiques graves, l’angoisse ou la crainte grave de l’épreuve, de la souffrance ou de la torture peuvent diminuer la responsabilité du suicidaire.

2283 On ne doit pas désespérer du salut éternel des personnes qui se sont donné la mort. Dieu peut leur ménager par les voies que lui seul connaît, l’occasion d’une salutaire repentance. L’Église prie pour les personnes qui ont attenté à leur vie.

Avortement: le Pape François n'a pas la langue dans sa poche

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Le diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg à Rome

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Source: Facebook de l'abbé Pascal Desthieux, vicaire épiscopal pour Genève

Une belle rencontre avec le Pape François, qui nous a émus en nous racontant l'histoire de ce réfugié qui voulait passer la porte sainte. Le chauffeur de taxi ne voulait pas le prendre, car il sentait mauvais. Sur l'insistance d'une dame, il monte dans le taxi et raconte son histoire. A l'arrivée, le chauffeur n'a pas voulu être payé : « c'est moi qui dois vous payer, parce que vous avez changé mon cœur ».

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Le Pape François rend hommage à l'enseignement de Saint Jean-Paul II sur la famille

Le Pape François rend hommage à l'enseignement de Jean-Paul II sur la famille

"l’Institut Jean-Paul II est appelé «à soutenir la nécessaire ouverture de l’intelligence de la foi au service de la sollicitude pastorale du Successeur de Pierre"

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Le Pape Jean-Paul II embrassé par un enfant lors d'une audience générale. - ANSA

intégralité

(source Urbi et Orbi Africa)

Recevant les membres de l’Institut Jean-Paul II pour la famille, jeudi 27 octobre, le pape François les a encouragés à travailler davantage sur la question de la différence sexuelle, « frontière très délicate de l’humain » pour « réhabiliter » le mariage dans la société en prenant en compte toute la complexité de l’existence et les situations très concrètes des familles.

Recevant jeudi 27 octobre les 400 membres de l’Institut Jean-Paul II pour les études sur le mariage et la famille, qui célèbre ses 35 ans d’existence, le pape François a d’abord salué « l’intuition visionnaire » de son initiateur Jean-Paul II qui a su remettre au centre de l’attention, pour l’Église et pour la société, « la profondeur et la délicatesse des liens engendrés par l’alliance conjugale de l’homme et de la femme ».

Il les a également encouragés à travailler davantage sur cette question de la différence sexuelle, « frontière très délicate de l’humain ». Et ce, alors que l’Institut s’est jusque-là peu intéressé aux thématiques du genre dont certaines interprétations remettent en cause la différence sexuelle.

« La culture moderne est bloquée dans une tendance à effacer la différence sexuelle », a-t-il déploré, s’étonnant de cette tendance alors qu’il est pourtant « impossible de nier » son apport à « la redécouverte de la dignité » de cette même différence sexuelle.

Prendre en compte la complexité

Le pape a ainsi énuméré tout ce qui déstabilise les familles : « une culture qui exalte l’individualisme narcissique », certaines idéologies qui « agressent directement le projet familial », des « nouvelles technologies rendent possibles parfois des pratiques entrant en conflit avec la vraie dignité de la vie humaine »… tout ce qui fait « prévaloir toujours plus le moi sur le nous, l’individu sur la société ».

Dans ce contexte, il a encouragé vivement les membres de l’Institut Jean-Paul II à bien comprendre les évolutions en cours, à bien prendre en compte « la complexité des conditions actuelles », pour mieux reproposer « cette extraordinaire “invention” de la création divine », à savoir que « la famille est l’icône de l’alliance entre Dieu et la famille humaine ».

« La charité de l’Église nous pousse à développer – sur le plan doctrinal et pastoral – notre capacité à lire et à interpréter, pour notre époque, la vérité et la beauté du dessein de Dieu », a-t-il affirmé.

« Un idéal théologique trop abstrait »

François a aussi reconnu que l’Église avait présenté « un idéal théologique du mariage trop abstrait, construit quasiment artificiellement », « loin des situations concrètes des familles ». Il a insisté pour que l’Église se fasse plus proche et plus compréhensive afin d’encourager les familles à prendre conscience « du don de grâce » qu’elles portent et à « devenir orgueilleuses de pouvoir le mettre à disposition de tous les pauvres et les abandonnés qui désespèrent de pouvoir le trouver ou retrouver ».

« Théologie et pastorale vont ensemble », a-t-il insisté, expliquant qu’une « doctrine théologique qui ne se laisse pas orienter et pétrir par la finalité évangélisatrice et par le soin pastoral de l’Église, est autant impensable qu’une pastorale de l’Église qui ne sait pas cueillir le trésor de la révélation et de sa tradition en vue d’une meilleure intelligence et transmission de la foi ».

Céline Hoyeau

Jésus est né dans une crèche, dont on ne veut pas dans l'espace public

Pape François, homélie Sainte Marthe

CvyTKRMXgAAidt4.jpgDieu s'est fait homme pour pouvoir pleurer !

 

mercredi, 26 octobre 2016

Tennis: Del Potro fait le signe de croix et pointe le ciel

Un nouveau livre d'Andrea Tornielli sur la Miséricorde

Ne pas avoir peur de pardonner

Unknown.jpegPendant que les réseaux sociaux connaissent une augmentation des insultes, des ressentiments et des attaques personnelles, Andrea Tornielli, l'un des meilleurs vaticaniste, publie un livre avec le confesseur du Cardinal Bergoglio. Tornielli a reçu passablement d'attaques, avec Galeazzi, pour leur article de la Stampa concernant la nébuleuse numérique qui s'oppose au Pape

Le confessional: le lieu pour interpréter Amoris Laetitia

Alors que l'exhortation apostolique "Amoris Laetitia" semble diviser les différents commentateurs (faux débat pour la communion des divorcés remariés), il est bon de se souvenir que le Pape invite, d'abord et avant tout, les âmes à se rendre au confessionnal, afin d'aller pas après pas vers le Christ, en suivant la boussole de l'enseignement de l'Eglise. Le confessionnal est certainement le lieu le plus adéquat pour une juste herméneutique de ce document du Magistère. 

« Ne pas avoir peur de pardonner »,

du Père Luis Dri,

avec Andrea Tornielli et Alver Metalli,

publié aux Editions RaiEri paraitra (en italien) le 25 octobre 2016.

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Le Père Luis Dri, Capucin, confesseur du Pape François lorsqu'il était encore Archevêque de Buenos Aires 

François préface le livre de son ancien confesseur argentin


(Radio Vatican) « Ne pas avoir peur de pardonner », c’est le titre de l’ouvrage du père Luis Dri, et que le Pape François a préfacé. Le Père Dri, capucin, a été le confesseur de Jorge Maria Bergoglio lorsqu’il était encore Archevêque de Buenos Aires. François l’a cité en exemple dans plusieurs de ses interventions notamment lorsqu’il a argumenté sur l’accueil des pénitents au confessionnal.

Le Père Dri, se remémore le Saint Père dans la préface, pouvait avoir quelquefois le sentiment d’avoir trop pardonné. C’est dans ces moment-là qu’il se tournait vers le Tabernacle pour s’adresser au Christ et lui dire que c’était peut-être lui, Jésus, qui lui avait montré le « mauvais exemple ».

Dieu pardonne et ne punit pas

Quel que soit le pénitent, écrit François, quelle que soit la raison ou le parcours qui l’amène à demander la confession, qu’il s’agisse d’un homme d’une femme, d’un enfant ou d’une personne âgée, il doit ressentir l’accolade miséricordieuse de notre Dieu. « Le prêtre doit penser au comportement du père devant l’enfant prodigue ».

La miséricorde est un comportement profondément social

Pour souligner l'aspect fondamental de la Miséricorde, François revient sur le concept de « guerre mondiale par morceaux » qu’il a plus d’une fois commenté: « S’il est vrai que nous vivons des temps de terreur et de peur… Chaque signe d’amitié, chaque main tendue, chaque réconciliation a des conséquences sur le tissu social. Dans nos familles, dans nos quartiers, dans nos villes, dans nos pays, et dans les relations entre les Etats ».


(JCP)

Le Romand le plus proche du Pape, par Arnaud Bédat dans l'Illustré

Arnaud Bédat, le journaliste suisse le plus proche du Pape, a rencontré Philippe Morard, le romand le plus proche du Pape

Il est l’homme qui ne lâche pas d’une semelle le pape François, au Vatican comme en Géorgie et en Azerbaïdjan encore tout récemment. Depuis un peu plus d’un an, le très discret vice-commandant de la Garde suisse, le Fribourgeois Philippe Morard, assure la sécurité du souverain pontife argentin.

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A découvrir dans l'Illustré: le romand le plus proche du Pape, par le journaliste suisse le plus proche du Pape, Arnaud Bédat. 

L'Illustré

mardi, 25 octobre 2016

La nébuleuse numérique qui s'oppose au Pape François, et à Saint Jean-Paul II

La nébuleuse numérique qui s'oppose au Pape François et à Saint Jean-Paul II

Unknown.jpegLien Jean-Paul II n’est pas un Saint mais un collaborateur à la destruction de l’Eglise (sic!) (Media-Press info fut autrefois lié à Civitas et la FSSPX - jusqu'à un ordination par Mgr Williamson. L'agence reste toutefois assez proche au niveau idéologique)

Lien Tornielli et Galeazzi, la nébuleuse qui s'oppose au Pape François

Le 22 octobre dernier, toute l'Eglise célébrait la fête de Saint Jean-Paul II. Le Pape François a pris la parole devant plus de 100 000 fidèles réunis sur la place Saint Pierre (La Croix - Zenit).

La nébuleuse numérique qui s'oppose au Pape François s'oppose également à Saint Jean-Paul II. Notons que l'Eglise catholique engage son infaillibilité lorsqu'elle canonise une personne. 

Congrégation pour la doctrine de la foi: incinération oui, dispersion non

Suivant la tradition chrétienne immémoriale, l’Église recommande avec insistance que les corps des défunts soient ensevelis dans un cimetière ou en un lieu sacré

25 octobre 2016, CDF: « Ad resurgendum cum Christo » avec ce sous-titre: « sur la sépulture des défunts et la conservation des cendres en cas d’incinération ».

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L'inhumation, être enterré comme le Christ ! telle est la belle espérance et forte préférence chrétienne. Aussi, à partir de ce signe qui dépasse nos espoirs, la dispersion des cendres, leur conservation dans un bijou ou à la maison ne sont donc pas permises.  

Cette instruction romaine de la Congrégation de la foi n'est pas une nouveauté: l'Eglise a permis l'incinération (1963) pour autant qu'elle ne soit pas une négation de l'espérance chrétienne.

Le Cardinal Müller précise que la dispersion des cendres n'est pas acceptable. Ce document est signé par le préfet du dicastère, le cardinal Gerhard Müller et par Mgr Luis F. Ladaria, S.I., secrétaire du dicastère.

Unknown.jpeg« Pour éviter tout malentendu de type panthéiste, naturaliste ou nihiliste, la dispersion des cendres dans l’air, sur terre, dans l’eau ou de toute autre manière, n’est pas permise », explique l’Instruction de la Congrégation pour la Doctrine de la foi sur la sépulture, publiée ce 25 octobre 2016 et intitulée « Ad resurgendum cum Christo » avec ce sous-titre: « sur la sépulture des défunts et la conservation des cendres en cas d’incinération ».

L’instruction ajoute immédiatement: « Il en est de même de la conservation des cendres issues de l’incinération dans des souvenirs, des bijoux ou d’autres objets. En effet, les raisons hygiéniques, sociales ou économiques qui peuvent motiver le choix de l’incinération ne s’appliquent pas à ces procédés. »

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La conservation des cendres dans l’habitation domestique (ou à la maison) n’est pas autorisée. 

Dans le cas où le défunt aurait, de manière notoire, requis l’incinération et la dispersion de ses cendres dans la nature pour des raisons contraires à la foi chrétienne, on doit lui refuser les obsèques, conformément aux dispositions du droit. 

L'incinération reste permise

L'incinération fut temporellement mal vu par l'Eglise catholique, surtout en raison de la valeur qu'elle sous-tendait: la négation de la résurrection. C'est dans ce contexte culturel que le droit canon de 1917 n'autorisait pas l'incinération. Parfois, en cas d'épidémies ou d'exigences hygiéniques, l'Eglise ne s'y opposait pas.  

C'est en 1963, Saint Jean XXIII permettait l'incinération, pour autant que cela ne soit pas une négation de l'immense espérance en la résurrection de la chair. L'inhumation est cependant fortement recommandée. 

Catéchisme de l'Eglise catholique: L’Église permet l’incinération si celle-ci ne manifeste pas une mise en cause de la foi dans la résurrection des corps (cf. ⇒ CIC, can. 1176, § 3).

Droit canon n°1176 § 3. L'Église recommande vivement que soit conservée la pieuse coutume d'ensevelir les corps des défunts; cependant elle n'interdit pas l'incinération, à moins que celle-ci n'ait été choisie pour des raisons contraires à la doctrine chrétienne.

Auparavant, le code canonique de 1917: “les corps des fidèles doivent être ensevelis ; leur crémation est réprouvée. Si quelqu'un ordonne, de quelque manière que ce soit, de livrer son corps à la crémation, il est défendu d'exécuter cette volonté“.

Dans son Instruction Piam et constantem du 5 juillet 1963: le Saint-Office avait demandé de «maintenir fidèlement la coutume d’ensevelir les corps des fidèles», précisant toutefois que l’incinération n’est pas «contraire en soi à la religion chrétienne» et qu’on ne devait plus refuser les sacrements et les obsèques à ceux qui demandaient l’incinération, à condition qu’un tel choix ne soit pas motivé par «une négation des dogmes chrétiens, dans un esprit sectaire, ou par haine contre la religion catholique ou l’Église»

Mgr Léonard n'est pas Cardinal: si c'était ses soutiens à Vassula et Medjugorje ?

Mgr Léonard ne sera pas Cardinal

Unknown-1.jpegPas de barrette rouge pour Mgr A.-J. Léonard. Cette décision continue de faire quelques vagues. Son successeur Mgr De Kessel, à peine arrivé à Malines-Bruxelles, sera créé cardinal au consistoire de novembre 2016.

Rappelons que Mgr Léonard avait été nommé en 2010, au siège métropolitain de Malines-Bruxelles, sous le pontificat de Benoît XVI. 

La fidélité à l'Eglise de Mgr Léonard est indéniable. Toutefois, ses soutiens marqués à Vassula et à Medjugorje pourraient avoir peser dans la balance ? La question mérite d'être posée. 

Vassula, Mgr Léonard et l'Eglise catholique 

Un site qui analyse fort bien les idées de Vassula

En 1995, la CDF publie une Notification de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi (CDF). Cette Notification est une sévère mise en garde sur les erreurs et les éléments négatifs contenus dans les messages. Elle souligne le "caractère suspect des modalités à l'origine de ces. Le document demande aux évêques de ne pas autoriser la promotion de la Vraie Vie en Dieu dans leurs diocèses, et aux fidèles de ne pas considérer les messages comme étant d'origine divine.

Youtube: Vassula avec Mgr Léonard le 1er octobre

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Mgr Léonard soutient pourtant Vassula (Youtube - pèlerinage Maranatha 2014)

Medjugorje au crible des critères de la Congrégation de la foi

Cependant, Mgr Léonard soutient Medjugorje

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Deux documents de la Congrégation pour la doctrine de la foi pour un non à Medjugorje

Un premier document, de 1974, rappelle que l'autorité compétente est l'évêque du lieu. Les évêques ont toujours été négatifs sur les apparitions de Medj.

La moralité des accompagnateurs est aussi un signe. Pour Medjugorje, l'un d'eux a été renvoyé de l'état clérical.  Second élément négatif. 

Extraits:

Évidente recherche de lucre en relation étroite avec le fait lui-même.

Actes gravement immoraux accomplis au moment ou à l’occasion du fait lui-même, par le sujet et par ses accompagnateurs.

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Le second, de 2008, cite d'abord Saint Jean de la Croix: le Verbe est la Parole définitive. En Lui, Dieu a tout dit. Celui qui demande des révélations et des visions fait injure à Dieu.

Puis Benoît XVI: les révélations privées sont à distinguer de la foi. Elles ne sont qu'une aide pour avancer dans la foi, mais ne sont pas nécessaires. 

1. “Dès lors qu’il nous a donné son Fils, qui est sa Parole – unique et définitive –, il nous a tout dit à la fois et d’un seul coup en cette seule Parole et il n’a rien de plus à dire. […] Car ce qu’il disait par parties aux prophètes, il l’a dit tout entier dans son Fils, en nous donnant ce tout qu’est son Fils. Voilà pourquoi celui qui voudrait maintenant interroger le Seigneur et lui demander des visions ou révélations, non seulement ferait une folie, mais il ferait injure à Dieu, en ne jetant pas les yeux uniquement sur le Christ et en cherchant autre chose ou quelque nouveauté” (Montée au Mont Carmel, II, 22) ». 

2. Benoît XVI: « Le Synode sur la Parole de Dieu a recommandé d’“aider les fidèles à bien distinguer la Parole de Dieu des révélations privées” (Proposition 47), dont le rôle “n’est pas de (…) ‘compléter’ la Révélation définitive du Christ, mais d’aider à en vivre plus pleinement à une certaine époque de l’histoire” (Catéchisme de l’Église catholique, 67).

La valeur des révélations privées est foncièrement diverse de l’unique révélation publique : celle-ci exige notre foi; en effet, en elle, au moyen de paroles humaines et par la médiation de la communauté vivante de l’Église, Dieu lui-même nous parle. Le critère pour établir la vérité d’une révélation privée est son orientation vers le Christ lui-même. Quand celle-ci nous éloigne de Lui, à ce moment-là elle ne vient certainement pas de l’Esprit Saint, qui nous conduit à l’Évangile et non hors de lui.

La révélation privée est une aide pour la foi, et elle se montre crédible précisément parce qu’elle renvoie à l’unique révélation publique. C’est pourquoi l’approbation ecclésiastique d’une révélation privée indique essentiellement que le message s’y rapportant ne contient rien qui s’oppose à la foi et aux bonnes mœurs. Il est permis de le rendre public, et les fidèles sont autorisés à y adhérer de manière prudente.

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Honnêtement, les messages ne peuvent pas remplacer la Parole de Dieu et sont assez insipides tant au niveau spirituelle que théologique. 

La Congrégation de la foi ne reconnaît pas Medjugorje

Tous les critères de la CDF vont dans le sens d'une non-reconnaissance de Medjugorje. L'Eglise a déjà répondu par la voix des évêques du lieu. Il reste encore la décision de la commission d'enquête vaticane qui devrait normalement être connue. Vu le nombre élevés de confessions et de conversions, le sanctuaire resterait un lieu de prière, sans lien avec les apparitions, en écartant totalement les voyants. 

Prix Farel à Neuchâtel: Michel Simonet balaie tout sur son passage

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Une rose et un balai, livre de Michel Simonet

Michel Simonet réalise de très bonnes ventes avec son livre poétique et fort bien écrit. Michel n'écrit de loin pas comme un balai ! Il bénéficie d'une belle couverture médiatique, avec des émissions TV, des interviews dans la presse écrite. Michel est enfin chroniqueur dans le journal La Liberté, Un succès bien mérité pour un homme fort sympathique et humble. Un passionné de la course du Morat Fribourg

PALMARES DU PRIX FAREL 2016


Unknown.jpegLe 26e Prix Farel, festival du film à thématique religieuse, s’est déroulé les 21, 22 et 23 octobre à Neuchâtel. Il a réuni de nombreux producteurs et réalisateurs du monde francophone international ainsi qu’un public nombreux.

Le jury a primé des films particulièrement en phase avec l’actualité, qui font œuvre de mémoire et nous rappellent à nos responsabilités vis-à-vis des grands problèmes de l’heure. Il a aussi récompensé la poésie et l’art comme moyens d’accéder à la spiritualité.

Le balayeur à la rose

Dans la catégorie moyens métrages, le Jury récompense Le balayeur à la rose de Nicole Weyer (Suisse). Il a été séduit par la délicatesse de ce portrait d’un balayeur poète qui nous rappelle avec grâce que pour vivre une vie « riche » point n’est besoin de grand chose, si ce n’est parfois d’un balai, d’une pelle et d’une rose. Ce film a également reçu le Prix du public 2016.

samedi, 22 octobre 2016

Neuchâtel: le prix Farel, cinéma et fiction

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vendredi, 21 octobre 2016

Les appartements privés du Pape à Castel Gandolfo ouverts au public

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LES APPARTEMENTS PRIVÉS DES PAPES À CASTEL GANDOLFO OUVRENT AU PUBLIC 

Le Pape François passent désormais ses vacances d'été au Vatican, abandonnant la résidence fraiche et reposante, tant aimée par la garde suisse pontificale.

Les appartements privés du palais pontifical de Castel Gandolfo, situés à une trentaine de kilomètres de Rome (Italie), seront ouverts aux visiteurs le 22 octobre 2016. Un lieu chargé d'histoire qui raconte plusieurs siècles de la vie de l'Eglise.

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dernière image du Pape Benoît XVI au balcon de Castel

Saint Jean-Paul II nageait dans la piscine. Benoît XVI était à Castel pour sa renonciation historique. Le bienheureux Paul VI et le Pape Pie XII s'envolèrent vers Dieu en ces lieux. Des milliers de Juifs, défendu par Pie XII, trouvèrent une cachette et un refuge dans les jardins pontificaux durant la seconde guerre mondiale. 

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Salon; avec les deux Papes, Benoît XVI émérite et François

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Chapelle de Castel Gandolfo, avec les deux Papes

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chambre à coucher du Saint-Père

Congrégation pour la doctrine de la foi sur la dispersion des cendres

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Pour ressusciter avec le Christ

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Un document de la Congrégation pour la doctrine de la foi sur la dispersion des cendres sera publié mardi 25 octobre prochain.

Intitulé fort positivement "pour ressusciter avec la Christ" (Ad resurgendum cum Christo), elle devrait rappeler l'interdiction canonique de la dispersion. 

Le 2 novembre, l'Eglise commémore les fidèles défunts (à ne pas confondre avec La Toussaint du 1er Novembre) 

source: FarodiRoma

Kevin Grangier et son baptême avec Benoît XVI

Kevin Grangier et le baptême de Benoît XVI

Archives

«Le pape baptisait six adultes, j’étais le premier à passer.» Des milliers de personnes étaient présentes. L’échange avec Benoît XVI «était intense et il restera inoubliable». Il communie et confirme le même soir, devant le souverain pontife qui enduit son front de saint chrême.

Joseph Ratzinger lui dit: «Pax tibi» (la paix soit avec toi). Kevin Grangier, qui peut répondre dans la langue de son choix, opte pour le latin: «Et cum spiritu tuo» (et avec ton esprit).

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Rome et Pape François: l'art s'exprime sur Photoshop

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Le fameux tag mural du Pape serait réapparu ? Il s'agit en fait d'une fausse photo. Vive Photoshop ! 

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jeudi, 20 octobre 2016

Violence verbale dans l'univers numérique

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La violence verbale dans l'univers numérique

Pour qui fréquentent les réseaux sociaux (Facebook, Twitter), l'expérience est commune: un flot de violence et d'insultes peut vous envahir. 

Dans cette sphère des ressentiments, une soeur italienne Maria Angela utilisa un surnom "bienheureux les doux" pour entrer dans les sites plus belliqueux, pour essayer de redimensionner les jugements, calmer les âmes, défendre les plus faibles et faire la paix. La charité chrétienne et la pacification sont une grande mission*(cf. La mission digitale, par Bruno Mastroianni et Giovanni Tridente, Sainte Croix Rome)

La plainte de la manif pour tous illustre mon propos. L'homophobie est un vilain péché, c'est moche ! comme les insultes envers les familles, des papas, des mamans, des enfants qui ont défilé pacifiquement dimanche 16 octobre. 

Quelques tweets pour terminer, en référence à Daesh et aux attentats de Nice avec le camion blanc: 

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Lettre de l'Apôtre Saint Jacques, chapitre 3

01 Mes frères, ne soyez pas nombreux à devenir des maîtres : comme vous le savez, nous qui enseignons, nous serons jugés plus sévèrement.
02 Tous, en effet, nous commettons des écarts, et souvent. Si quelqu’un ne commet pas d’écart quand il parle, c’est un homme parfait, capable de maîtriser son corps tout entier.
03 En mettant un frein dans la bouche des chevaux pour qu’ils nous obéissent, nous dirigeons leur corps tout entier.
04 Voyez aussi les navires : quelles que soient leur taille et la force des vents qui les poussent, ils sont dirigés par un tout petit gouvernail au gré de l’impulsion donnée par le pilote.
05 De même, notre langue est une petite partie de notre corps et elle peut se vanter de faire de grandes choses. Voyez encore : un tout petit feu peut embraser une très grande forêt.
06 La langue aussi est un feu ; monde d’injustice, cette langue tient sa place parmi nos membres ; c’est elle qui contamine le corps tout entier, elle enflamme le cours de notre existence, étant ellemême enflammée par la géhenne.
07 Toute espèce de bêtes sauvages et d’oiseaux, de reptiles et d’animaux marins peut être domptée et, de fait, toutes furent domptées par l’espèce humaine ;
08 mais la langue, personne ne peut la dompter : elle est un fléau, toujours en mouvement, remplie d’un venin mortel.
09 Elle nous sert à bénir le Seigneur notre Père, elle nous sert aussi à maudire les hommes, qui sont créés à l’image de Dieu.
10 De la même bouche sortent bénédiction et malédiction. Mes frères, il ne faut pas qu’il en soit ainsi.
11 Une source fait-elle jaillir par le même orifice de l’eau douce et de l’eau amère ?
12 Mes frères, un figuier peut-il donner des olives ? Une vigne peut-elle donner des figues ? Une source d’eau salée ne peut pas davantage donner de l’eau douce.
13 Quelqu’un, parmi vous, a-t-il la sagesse et le savoir ? Qu’il montre par sa vie exemplaire que la douceur de la sagesse inspire ses actes.
14 Mais si vous avez dans le cœur la jalousie amère et l’esprit de rivalité, ne vous en vantez pas, ne mentez pas, n’allez pas contre la vérité.
15 Cette prétendue sagesse ne vient pas d’en haut ; au contraire, elle est terrestre, purement humaine, démoniaque.
16 Car la jalousie et les rivalités mènent au désordre et à toutes sortes d’actions malfaisantes.
17 Au contraire, la sagesse qui vient d’en haut est d’abord pure, puis pacifique, bienveillante, conciliante, pleine de miséricorde et féconde en bons fruits, sans parti pris, sans hypocrisie.
18 C’est dans la paix qu’est semée la justice, qui donne son fruit aux artisans de la paix.

   

mercredi, 19 octobre 2016

Qaraqosh libérée: les chrétiens chantent Alléluia à Erbil

Les forces gouvernementales irakiennes auraient repris à Etat islamique la plus grande ville chrétienne d'Irak, Qaraqosh, dans le cadre de leur offensive sur Mossoul.

Les forces fédérales sont entrées mardi dans plusieurs quartiers de Qaraqosh, située à quelque 15 km au sud-est de Mossoul. Qaraqosh comptait quelque 50'000 habitants en 2014. Elle a été prise durant l'été 2014 par l'EI. L'offensive avait alors provoqué un énorme exode de la minorité chrétienne, la plupart des déplacés se réfugiant au Kurdistan.