mercredi, 26 octobre 2016
Un nouveau livre d'Andrea Tornielli sur la Miséricorde
Ne pas avoir peur de pardonner
Pendant que les réseaux sociaux connaissent une augmentation des insultes, des ressentiments et des attaques personnelles, Andrea Tornielli, l'un des meilleurs vaticaniste, publie un livre avec le confesseur du Cardinal Bergoglio. Tornielli a reçu passablement d'attaques, avec Galeazzi, pour leur article de la Stampa concernant la nébuleuse numérique qui s'oppose au Pape.
Le confessional: le lieu pour interpréter Amoris Laetitia
Alors que l'exhortation apostolique "Amoris Laetitia" semble diviser les différents commentateurs (faux débat pour la communion des divorcés remariés), il est bon de se souvenir que le Pape invite, d'abord et avant tout, les âmes à se rendre au confessionnal, afin d'aller pas après pas vers le Christ, en suivant la boussole de l'enseignement de l'Eglise. Le confessionnal est certainement le lieu le plus adéquat pour une juste herméneutique de ce document du Magistère.
« Ne pas avoir peur de pardonner »,
du Père Luis Dri,
avec Andrea Tornielli et Alver Metalli,
publié aux Editions RaiEri paraitra (en italien) le 25 octobre 2016.
Le Père Luis Dri, Capucin, confesseur du Pape François lorsqu'il était encore Archevêque de Buenos Aires
François préface le livre de son ancien confesseur argentin
(Radio Vatican) « Ne pas avoir peur de pardonner », c’est le titre de l’ouvrage du père Luis Dri, et que le Pape François a préfacé. Le Père Dri, capucin, a été le confesseur de Jorge Maria Bergoglio lorsqu’il était encore Archevêque de Buenos Aires. François l’a cité en exemple dans plusieurs de ses interventions notamment lorsqu’il a argumenté sur l’accueil des pénitents au confessionnal.
Le Père Dri, se remémore le Saint Père dans la préface, pouvait avoir quelquefois le sentiment d’avoir trop pardonné. C’est dans ces moment-là qu’il se tournait vers le Tabernacle pour s’adresser au Christ et lui dire que c’était peut-être lui, Jésus, qui lui avait montré le « mauvais exemple ».
Dieu pardonne et ne punit pas
Quel que soit le pénitent, écrit François, quelle que soit la raison ou le parcours qui l’amène à demander la confession, qu’il s’agisse d’un homme d’une femme, d’un enfant ou d’une personne âgée, il doit ressentir l’accolade miséricordieuse de notre Dieu. « Le prêtre doit penser au comportement du père devant l’enfant prodigue ».
La miséricorde est un comportement profondément social
Pour souligner l'aspect fondamental de la Miséricorde, François revient sur le concept de « guerre mondiale par morceaux » qu’il a plus d’une fois commenté: « S’il est vrai que nous vivons des temps de terreur et de peur… Chaque signe d’amitié, chaque main tendue, chaque réconciliation a des conséquences sur le tissu social. Dans nos familles, dans nos quartiers, dans nos villes, dans nos pays, et dans les relations entre les Etats ».
(JCP)
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