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vendredi, 28 octobre 2016

Le Pape en Suède, sur les traces de Joseph Ratzinger, pour la commémoration de la réforme

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La Croix, interview à la Civiltà Cattolica en 10 points par Marie Malzac

I.Media, interview du Cardinal suisse Kurt Koch, conseil pontifical pour l'unité des chrétiens

(Radio Vatican) À l’approche de son prochain voyage en Suède, le Pape François s’est confié au père Antonio Spadaro sj, directeur de la revue jésuite Civiltà cattolica, et à son confrère suédois Ulf Johnsson, de la revue culturelle suédoise Signum.

Zenit

Quant à l’Écriture, le pape salue le « grand pas » accompli par Luther, qui a "mis la Parole de Dieu entre les mains du peuple"

Le Saint-Père y évoque, entre autres, ses attentes sur ce voyage, son rapport au luthéranisme, sa conception du dialogue œcuménique, et des diverses formes qu’il peut prendre.

Rapprochement: en Suède, faire « un pas de proximité »

La parole-clé de ce voyage est «rapprochement». François veut insister sur le «témoignage œcuménique». «Marcher ensemble, ne pas rester enfermés dans des perspectives rigides, car celles-ci ne portent en elles aucune possibilité de réforme». L’idée de réforme justement : selon le Pape, c’est une chose que l’Église catholique peut apprendre de la tradition luthérienne, avec les Écritures. Le «processus de réforme» est fondamental, pour le Pape qui rappelle que l’Église est «semper reformanda», toujours à réformer.

Interrogé sur les meilleurs moyens de promouvoir l’unité des chrétiens, François affirme que le débat théologique doit continuer, malgré les difficultés. C’est un chemin qu’il faut nécessairement parcourir, et qui donne de vrais résultats. Et le Pape de citer en exemple la Déclaration commune sur la Justification, signée entre catholiques et luthériens en 1999 (ndlr. avec le concours de Joseph Ratzinger).

Oeuvres spirituelles et oecuménisme du sang

Mais François insiste surtout sur la prière commune et les œuvres de miséricorde. Travailler ensemble au service des pauvres, des malades, des prisonniers est une forme efficace de dialogue, observe-t-il, avant de rappeler encore l’importance de l’œcuménisme du sang. L’œcuménisme est donc sans conteste le fil-conducteur de ce voyage en Suède, l’un des pays les plus sécularisés d’Europe, mais où s’épanouit pourtant une petite communauté catholique, remarquable par son cosmopolitisme et son dynamisme. C’est également envers cette communauté que le Pape effectuera un geste pastoral de rapprochement, en célébrant la messe de la Toussaint, dans la matinée du 1er novembre, au stade de Malmö.

Messe de la Toussaint

Cette messe n'était pas prévue dans le programme à l'origine, compte tenu de la visée essentiellement œcuménique de ce voyage, mais le Pape a modifié son agenda en réponse à une demande très forte de la part des catholiques locaux. Ce sera la première fois, depuis le début de son pontificat, que le Pape François célèbre la Toussaint hors de Rome.

(CV-MA)

Note: le mot exact est commémoration, et non pas jubilé ou fête de la réforme. On ne peut pas fêter une division, une séparation ou une cassure dans la famille. Le rapprochement, la demande de pardon et l'oecuménisme sont par contre source de joie. 

Cardinal Kurt Koch: "après la division entre catholiques et protestants, des guerres confessionnelles horribles ont transformé l’Europe de ce temps en une mer rouge de sang. Que peut-on dès lors célébrer? Il s’agit plutôt de pénitence et de lamentations. Voilà pourquoi nous parlons d’une ‘commémoration"

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