mardi, 18 octobre 2016
La galaxie numérique et traditionaliste d'opposition au Pape
Lien: le-Samaritain.fr (les 7 familles Bergogliophobes)
Pour la France: La Croix (Aleteia, en 2013!)
J'ai toujours eu l'intuition de cette galaxie traditionaliste, très active sur le web. Le vaticaniste Andrea Tornielli explicite bien cette nébuleuse, minoritaire, qui se niche sur la toile et parasite bien des sites. Pour moi, cette opposition se base avant tout sur la primauté des critères politiques (lien: USA et Cupich)
Pour l'Italie et les vaticanistes: source La Stampa, 16 octobre 2016, par Giacomo Galeazzi et Andrea Tornielli (traduit de l'italien par le Suisse Romain).
Ces catholiques contre François et qui adorent Poutine
Voyage dans la galaxie des opposants à Bergoglio. Un front qui sur le web unis des liguistes (Nord de l'Italie), des nostalgiques de Benoît XVI aux ennemis du Concile:
"L'Eglise est dans la confusion à cause du Pape".
Dans sa première page officielle, Antonio Socci soutient que Benoît XVI n'a pas vraiment voulu renoncer mais se considère encore Pape, voulant en quelques manières partager le "ministère de Pierre" avec son successeur. Interprétation que Ratzinger en personne a démentie.
Ce qui la tient unie est son aversion envers le Pape François. La galaxie de la dissidence envers Bergoglio s'étend des lefebrivstes, qui ont décidés d'attendre un Pontife traditionnel pour retourner à la communion avec Rome, aux catholiques de la Ligue du Nord qui opposent François à son prédécesseur Ratzinger et qui lancent la campagne "Mon Pape est Benoît".
Il y a les ultra-conservateurs de la "Fondation Lepanto" et les sites web proches des positions sedevacantistes, convaincus que l'écrivain catholique Antonio Socci a raison de soutenir l'invalidité de l'élection de Bergoglio, seulement car durant le conclave de mars 2013 un tour de vote a été annulé sans être dépouillé. Le motif ? Un bulletin en trop inséré par erreur par un Cardinal. La votation a été immédiatement répétée pour éviter un doute et sans que les cardinaux électeurs soulèvent des objections.
Ou encore, des prélats des intellectuels traditionalistes qui signent des appels et qui protestent contre les ouvertures pastorales du Pape argentin sur la communion des divorcés remariés et sur le dialogue avec le gouvernement chinois.
Le désaccord envers le Pape uni des personnes et des groupes très différents, qui ne sont pas identiques: il y a la prise de distance assez soft du journal online "La Bussola quotidiana" et du mensuel "Il Timone" dirigé par Riccardo Cascioli. Il y a la reproche quotidien au Pape argentin mis en ligne du vaticaniste émérite de l'"Espresso" Sandro Magister.
Il y a enfin les notes apocalyptiques et pleines de moquerie de Maria Guarini, animatrice du blog "Chiesa e Postconcilio", pour arriver enfin aux critiques les plus dures des groupes ultra-traditionalistes et sedevacantistes, ceux qui retiennent qu'il n'y plus de Pape légitime après Pie XII.
La Stampa a visité les lieux et rencontré les protagonistes de cette opposition au Pape François, numériquement peu nombreuse mais très présente et active sur le web, afin de décrire un archipel qui traverse non seulement internet mais également des réunions privées parmi le clergé, qui se mélangent avec des attaques frontales et publiques jusqu'à des stratégies plus articulées. En première ligne sur la toile, l'écrivain Alessandro Gnocchi, qui signe sur des sites "Riscossa chrétienne" et "Unavox": "Bergoglio met en pratique la concession au monde, la mondanisation de l'Eglise. Son pontificat est basé sur la gestion brutale du pouvoir. Une telle dévalorisation de la foi, un avilissement pareil ne s'est jamais vu".
La salle de contrôle
Dans les murs paléochrétiens de la basilique de Santa Balbina all'Aventino, à côté des bains de Caracalla, la fondation Lepanto est l'une des moteurs culturels de l'opposition à François, l'un des postes de commandements de cette fronde anti-Bergoglio. Parmi les livres publiés, l'agence d'information "Corrispondenza romana" et les rencontres tenues dans les salons du premier étage. "L'Eglise vit un de moments les plus confus de son histoire et le Pape est l'une des causes" affirme l'historien Roberto Dei Mattei, président de la fondation Lepanto. "Le chaos concerne avant tout le Magistère pontifical. François n'est pas la solution mais fait parti du problème". "L'opposition", ajoute De Mattei "ne vient pas seulement de ces ambiances, définies comme traditionalistes, mais elle s'est élargie aux évêques et aux théologiens de formation "ratzinguerienne" et du Pape Wojtilà".
Plus que de désaccord, De Mattei préfère parler de "résistance", la même qui s'est récemment exprimée par la critique de l'exhortation apostolique "Amotis Laetitia", par 45 théologiens et philosophes catholiques, et la déclaration de fidélité au magistère immuable de l'Eglise, dont 80 personnalités, devenue par la suite un bon milliers, parmi lesquelles des évêques et des théologiens catholiques.
Parmi les italiens, il y a le Cardinal Carlo Caffara, archevêque émérite de Bologne. L'un des principales centres de résistance, souligne encore l'historien, se trouve "l'institut Jean-Paul II pour la famille", "duquel les leaders ont été récemment décapités par Bergoglio. Dans le collimateur des traditionalistes, il y a la contribution de la politique migratoire de François qui induit la déstabilisation de l'Europe ainsi que la fin de la civilisation occidentale".
Fronde politico-théologique
L'attaque contre Bergoglio est globale, mondiale. "Dans la galaxie de la dissidence envers François, il y a une forte composante géopolitique" observe Agostino Giovagnoli, professeur d'histoire contemporaine à l'Université catholique et expert du dialogue avec la Chine. "Ils accusent Bergoglio de ne pas annoncer avec suffisamment de force la vérité de la foi, et le blâme de ne pas défendre la primauté de l'Occident. C'est une opposition dont les raisons politiques cachent les questions théologiques et ecclésiales".
La Chine en est l'illustration: "Il y a une alliance entre les milieux de Hong Kong, des secteurs américains et de la droite européenne. Ils reprochent à François d'opposer à la défense de la liberté religieuse l'objectif d'unir l'Eglise en Chine" - "Ce sont des positions qui trouve place assez souvent dans l'agence catholique Asianews. Selon ses critiques, au lieu de chercher le dialogue à travers la diplomatie, le Pape devrait affirmer la liberté religieuse comme un argument politique contre Pékin".
A donner de la voix à cette opposition, qui a des ramifications internes à la Curie, se trouvent également des ecclésiastiques avec des entrées au Vatican, comme le liturgiste et théologien Nicola Bux, consulteur aux Congrégations pour le culte divin et pour la cause des saints. "Aujourd'hui, bien des laïcs, prêtres et évêques se demandent: où allons-nous ?" explique-t-il à la Stampa. "Dans l'Eglise, il a toujours eu la possibilité d'exprimer sa propre position de désaccord envers l'autorité ecclésiastique, même s'il s'agissait du Pape. Le Cardinal Carlo Maria Martini, exprimait publiquement, et même par écrit, sont désaccord avec le pontife régnant, mais Jean-Paul II ne l'a pas destitué de l'archevêché de Milan ou retenu comme conspirateur".
"La tâche du Pape" poursuit Bux "est de veiller à la communion ecclésiale et non de favoriser la division et l'opposition, se mettant à la tête des progressistes contre les conservateurs". Et "si un Pape soutenait une doctrine hétérodoxe, il pourrait être déclaré, par exemple par des cardinaux présents à Rome, déchu de son office".
Dans ce crescendo de reproches, une interview récente au "Giornale" d'un chercheur Flavio Cuniberto est descendu dans l'arène, comme auteur d'un livre critique avec le Magistère sociale du Pape, citant René Guenon et le traditionalisme proche de la droite ésotérique. Il a déclaré:" Bergoglio n'a pas mis à jour la doctrine, il l'a démolie, il se comporte comme s'il était catholique, mais il ne l'est pas: l'idée déviante de pauvreté s'élève dans la sphère dogmatique du vieux paupérisme". "Le Pape fait l'éloge du recyclage, ainsi "les vertus du bon consommateur moderne deviennent les nouvelles vertus évangéliques".
Théorie des deux Papes
Sur sa page officielle de Facebook, Antonio Socci soutient que Benoît XVI n'a pas vraiment voulu renoncer, mais il se considère encore Pape en voulant en quelque sorte partager son ministère pétrinien avec son successeur. Interprétation que Jospeh Ratzinger en personne a sèchement démentie à plusieurs reprises à partir de février 2014 jusqu'au récent livre-interview "dernières conversations", déclarant pleinement valide sa renonciation et manifestant publiquement son obéissance à François.
La théorie a reçu de l'eau à son moulin par l'interprétation de quelques paroles prononcées en mai dernier par l'archevêque George Gänswein, préfet de la maison pontifical et secrétaire de Benoît XVI. Intervenant lors de la présentation d'un livre, Don Georg avait affirmé: "il n'y a donc pas deux Papes, mais de fait un ministère élargi - avec un membre actif et un membre contemplatif". Socci publie en fin septembre, l'une à côté de l'autre, les photos de Bergoglio et Ratzinger, avec la citation: "lequel des deux ?". Et il écrit: "il a celui qui s'oppose à l'amour de la vérité (Bergoglio) et celui qui les reconnaît unis en Dieu (Benoît XVI)". Parmi les nombreux commentaires de bistrots, Paolo Soprano répond: "François Ier semble s'être mis au service du Dieu Arc-en-ciel (celui qui n'impose pas des obligations religieuses et morales) et non pas au service du Dieu Catholique".
Sur la toile, la dissension envers Bergoglio assume des tons plus enflammés, avec des personnes qui derrières le paravant de l'ordinateur se laissent aller à des invectives furieuses, comme on peut le lire dans des commentaires sous des articles postés sur les réseaux sociaux. Sur le site "messainlatino", qui se dédie a promouvoir la liturgie antique, mais qui héberge aussi des commentaires aux vitriols sur le Pape, il est question de '"l'ennuyante monotonie idéologique de l'actuel pontificat". Sur la toile, se lisent des commentaires sur l'Eglise "qui sera poussée a la désintégration dans une sorte d'ONU des religions avec une touche de Greenpeace et une autre de la Cgil, car aujourd'hui les péchés moraux sont dévalorisés et Bergoglio institue les péchés sociaux (ou socialistes)". Sur le blog hyper traditionaliste de Maria Guarini, "Chiesa e Postconcilio", des titres de ce type se lisent: "si le prochain Pape est bergoglien, le Vatican deviendra une succursale catho-massonique".
La dissension vient du milieu plus conservateur, mais elle provient aussi par la bande, parmi des ultra-progressistes déçus.
C'est le cas du prêtre de rite ambrosien don Giorgio De Capitani, qui attaque sans trêve François depuis la gauche, et donc pas assimilable aux groupes décrits jusque-là. Sur son site web, il ne sauve rien du pontificat. "Tant de paroles inutiles et soldés" se déchaine-t-il: Paix, justice, bonté. "Le Pape nous casse les couilles avec des paroles et des gestes qui veulent arracher uniquement les larmes. François est victime de sa propre approbation et suscite seulement des illusions, jetant tellement de fumée dans les yeux, suscitant quelques applaudissements et ravissant les journalistes ignorants de la foi".
Giuseppe Rusconi, le journaliste tessinois qui tient le site "Rossoporpora", se demande: "notre Pasteur est vraiment en premier lieu "nôtre" ou ne montre-il pas qu'il privilégie un troupeau indistinct, étant ainsi perçu par l'opinion publique non catholique comme un leader qui acquiesce au désir de la société contemporaine ? Le fait-il par stratégie jésuite ou par choix personnel ? et lorsque le Pasteur retournera au bercail, combien de brebis perdues portera-t-il avec lui ? Et combien en retrouvera-il de celles qui sont lâchées ?".
Cette galaxie de la dissension est plurielle et possède également ses points de références chez quelques évêques et cardinaux. Magister, dans son blog, a lancé la candidature du prochain Pape, le cardinal guinéen Robert Sarah, actuel préfet de François pour la liturgie, aimé par les conservateurs et traditionalistes et beaucoup cité dans leurs sites et leurs publications. (ndlr: je ne partage pas cet avis. Robert Sarah est instrumentalisé par Magister. Le Cardinal Sarah est un homme fidèle)
Risque d'un schisme ?
Ceux qui viennent considérés comme les étoiles polaires par ce monde sont avant tout le cardinal américain Raymond Leo Burke, patron des Chevaliers de Malte et l'évêque auxiliaire d'Astana, Athanasius Schneider. Mais au-delà de l'amplification médiatique offerte par la toile, il ne semble par que des nouveaux schismes soient à l'horizon, comme celui accompli par l'évêque Marcel Lefebvre en 1988. Le sociologue Massimo Introvigne directeur du Cesnur en est convaincu: "dans le monde, les évêques catholiques sont plus de 5000, et le dissension réussie à en mobiliser une dizaine, dont passablement sont en pension, ce qui démontre son peu de consistance".
Introvigne soutient que ce dissentiment "est plus présent sur la toile que dans le vie réelle, et il est surévalué, surfait: il y a en fait des dissidents qui écrivent des commentaires sur les réseaux sociaux, sous quatre ou cinq pseudonymes, pour donner l'impression d'être plus nombreux". "Pour le sociologue, c'est un mouvement qui n'a pas de succès car il n'est pas unifié. On peut y voir au moins trois dissensions différentes":
- celle qui est politique, des fondations américaines, de Marine Le Pen et de Matteo Salvini, qui ne sont pas beaucoup intéressés aux thèmes moraux et liturgiques - qui souvent ne vont même pas à l'église - mais seulement à l'immigration et aux critiques du Pape au turbo-capitalisme.
- celle de la nostalgie au Pape Benoît XVI, qui ne conteste pourtant pas le Concile Vatican II.
- celle enfin, qui est radicale, de la Fraternité Saint Pie X ou de De Mattei et Gnocchi, qui en revanche refusent le Concile et ce qui est advenu par la suite. Bien qu'il y ait des ecclésiastiques qui servent de point d'ancrage, les contradictions entre les positions sont destinées à exploser, et un front commun n'a pas la possibilité de perdurer".
Introvigne fait cependant noter une caractéristique commune à bien de ces ambiances: "l'idéalisation mythique du président russe Vladimir Poutine, présenté comme le bon leader, à opposer au leader mauvais du Pape, pour ces positions qui concernent les homosexuels, les musulmans et les migrants. Avec la dissension anti-François, des fondations russes très liées à Poutine, collaborent".
- La Fraternité sacerdotale Saint Pie X (lefebvristes), présente dans 35 pays (majoritairement aux USA), 600 prêtres, 215 séminaristes, 164 Soeurs, 117 Frères, 6 Séminaires, 88 écoles, 2 instituts universitaires.
- 8 sites qui attaquent durement François: Messainlatino, Fondazione Lepanto, Unavox, Lo Straniero, Chiesa e postconcilio, Riscossa cristiana, Corrispondenza romana, Radio Spada.
- 45 théologiens qui ont signé un document contre l'admission des divorcées remariées à la communion.
- 80 prélats et laïcs contre "Amoris Laetitia".
- 3 blogs: Settimo cielo (Sandro Magister), Rossoporpora, Libertà et persona.
- Antonio Socci (55'000 personnes le suivent)
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Note personnelle: interésssant de constater que le site Benoît et Moi condense, en quelque sorte, nombres de ces contradictions et de ces oppositions.
11:44 | Lien permanent | Commentaires (7) | | |
Commentaires
Je comprends bien maintenant pourquoi notre cher Pape François demande toujours de prier pour lui.
Je ne manquerai pas de le faire après toutes ces informations!
Merci!
Écrit par : María José | lundi, 17 octobre 2016
Oui, Benoît XVI demandait la force de ne pas fuir devant les loups. Le Pape François demande de prier pour lui, comme vous le dites.
Je suis stupéfait de cette dichotomie: Benoît XVI on prend, mais on le déforme; François, on prend pas, on l'attaque, au nom de Saint Paul qui s'est opposé à Pierre. Bon.... il faut déjà se prendre pour SAINT PAUL ... L'humilité, c'est accepter qu'un autre nous guide, accepter d'avancer, toujours dans la recherche du même Seigneur, de la même foi, dans la même fidélité envers l'Eglise. Le Pape a des défauts personnels, mais ce n'est pas cela qui m'intéresse, c'est ce qu'il dit, ce qu'il prêche, ce qu'il annonce. Autrement dit: cherchons le Christ dans notre Eglise. C'est la foi.
Ce chaos provient des idées que l'on lit sur ces sites, qui posent pas des questions, mais dénoncent, accusent ... C'est triste !
Écrit par : Don Dom | mercredi, 19 octobre 2016
Drôle! involontairement comique M. Tornielli a manifestement oublié de prendre sa dose de Padamalgam et de Misericodia récemment ! Roberto de Mattei, Sandro Magister, Antonio Socci, Nicola Bux , Cardinal Burke, Cardinal Caffara, Cardinal Sarah,... Malgré le côté gloubi-boulga de cette enquête, merci à lui de 'vulgariser' quelques uns des auteurs et hommes d'Eglise à lire et connaître en ces temps de confusion presque totale (la sphère anglo-saxonne, pourtant si riche, y est malheureusement un peu oubliée). Ils sont en périphérie; allons à leur rencontre, on ne le regrettera pas ! Et comme eux, n'oublions surtout pas de prier pour le Pape; il en a tant besoin.
Écrit par : B.S. | jeudi, 20 octobre 2016
Je ne partage pas l'idée de la présence du Cardinal Sarah. Je n'ai d'ailleurs rien lu de lui, critiquant le Pape, absolument rien. C'est Magister qui pense cela, alors il le manipule.
Pour le reste, c'est assez bien ciblé. La preuve: les réactions ..
Écrit par : Don Dom | jeudi, 20 octobre 2016
La présence du Cardinal Sarah est tout à fait compréhensible du moment qu'on veut dénoncer ceux qui ne se compromettent pas dans la révolution bergoglienne. Il faisait partie des 13 du synode n"oubliez pas. Et son plaidoyer pour la célébration adresse orientem...
Ce qui inquiètevc'est qu'on y trouve pas le Cardinal Muller. L'a-t-on maté?
Écrit par : B.S. | jeudi, 20 octobre 2016
curieuse analyse politique de l'Eglise. Dans l'Eglise, c'est le Christ qui gouverne... malgré les péchés des hommes. Si on ne prie pas, on n'y voit plus rien. On trouve ce que l'on cherche. Chercher la corruption, vous en trouverez certes, cherchez de la politique, aussi, mais cherchez la vie, alors cela c'est bien plus intéressant. Le Christ, Jésus, Dieu, la vie, la sainteté, la vie intérieure, le silence, la prière ... primauté sinon cela devaient une ONG.
Le Pape reste le Pape, quel que fut son nom, son caractère, ses manières, ses goûts ... mais ce n'est pas cela qui compte, c'est le souffle intérieur. Et là Bergoglio en a à revendre. Sinon vous cherchez des idées, passagères, compliquées et intriguantes.
Écrit par : Don Dom | jeudi, 20 octobre 2016
Parfaitement d'accord avec votre 1er paragraphe. C'est bien cette vie surnaturelle que certains rêvent vainement d'étouffer definitivement sous l'agenda socio-oecuménico-humanitaire d'une Nouvelle Église. L'analyse politique déplacée on la trouve dans cet article, d'ailleurs, avec cette risible reductio ad Poutinum. Quant a Dieu, sa Volonte est toute puissante certed mais Il lui arrive fréquemment de permettre le mal pour en tirer un plus grand bien... Bref, les mots sont faciles à écrire, les arguments à servir à la face d'autrui. Ce que je veux retenir de notre conversation c'est notte admiration commune pour la figure du Cardinal Sarah...
Oserais-je rêver qu'en tant que prêtre vous puissiez aller jusqu'à suivre ses recommandations liturgiques lors de cet Avent qui approche?
Paix à vous et que Dieu bénisse son Église!
Écrit par : B.S. | vendredi, 21 octobre 2016
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