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jeudi, 21 février 2013

Ecône renonce

Communiqué de la Maison générale de la FSSPX - Vatican :

A propos de rumeurs diffusées dans la presse Ce jeudi 21 février 2013, au cours d’un point de presse, le P. Federico Lombardi, directeur de la Salle de presse du Saint-Siège, a déclaré au sujet de la Fraternité Saint-Pie X que “la date butoir du 22 février (pour une réponse de Mgr Bernard Fellay à la Congrégation pour la doctrine de la foi, NDLR), avancée par la presse, n’est que pure hypothèse, Benoît XVI ayant décidé de remettre la question à son successeur.

Il est donc inutile d’attendre un règlement de la situation avant la fin de ce pontificat.

La Porte Latine

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La balle est toujours dans le camp de la FSSPX

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Le camerlingue, le pénitencier et le vicaire pour Rome

C'est le Cardinal Bertone, camerlingue, qui présidera aux décisions des Cardinaux lors de la vacance du Siège apostolique.

Le pénitencier demeure en fonction, car l'Eglise existe pour réconcilier les âmes avec Dieu. Ce fondement demeure, même sans Pape. 

Le vicaire général du diocèse de Rome reste aussi en fonction. 

Un merci "youtubesque" et jeune pour Benoît XVI

Pédophilie: lutte dans la souffrance de Joseph Ratzinger

162081893.jpgL'ancien procureur du Saint-Siège, Mgr Scicluna, évêque auxiliaire à Malte, raconte comment Benoît XVI a pris sur lui de sanctionner le fondateur des Légionnaires du Christ, au prix de grande souffrance, par pur amour de la vérité. 

Le Cardinal fut l'un des seuls à refuser des chèques de la Légion, moyen de bâtir un immense réseau de lobbying, de fundraising et de pouvoir jusqu'à Rome. 

Lien

Le bienheureux Jean Paul II, "manipulé" par le fondateur de la Légion, un homme qui a trompé tout son monde. Sous le pontificat du bienheureux Jean Paul II, Joseph Ratzinger commencera sa recherche de la vérité en envoyant Mgr Scicluna enquêter au Mexique. Maciel Martial mourra sans recevoir les derniers sacrements. 

Les Cardinaux décideront

 

TG1: selon un journaliste, le Père F.Lombardi, directeur de la salle de presse: ce sera le prochain pape qui s'occupera de la Fraternité St Pie X et ce sera aux cardinaux de décider d'avancer le Conclave.

NOUVEAU POINT DE PRESSE

Cité du Vatican, 21 février 2013 (VIS).

En début d'après-midi, le Directeur de la Salle de Presse du Saint-Siège a précisé le calendrier du Saint-Père: Samedi à 9 h se concluent les exercices spirituels de la Curie Romaine et comme à l'accoutumé le Pape s'adressera brièvement aux participants. A 11 h 30', il recevra le Président de la République italienne. Le lendemain dimanche, il récitera le dernier angélus de son pontificat. Mercredi 27, se déroulera Place St.Pierre la dernière audience générale et, vues les circonstances (on attend 30.000 personnes), la papamobile fera un circuit plus long. Le 28, Benoît XVI saluera tous les Cardinaux présents à Rome, sans prononcer de discours. Ensuite, peu avant 17 h Cour St.Damase, il sera salué par le Cardinal Secrétaire d'Etat, puis à l'héliport par le Cardinal Doyen. A Castelgandolfo, il sera accueilli par le Cardinal Président et le Secrétaire du Governorat, accompagné du Maire de la commune. Il saluera la foule depuis le balcon du palais donnant sur la place publique.

Par ailleurs, le P.Lombardi a précisé que la date d'entrée en conclave sera fixée par les Cardinaux assemblés en congrégations générales, indépendamment d'un éventuel Motu Proprio du Saint-Père destiné à modifier certains points de la constitution Universi Dominici Gregis. A propos ensuite de la Fraternité St.Pie X, il a déclaré que la date butoir du 22 avancée par la presse n'est que pure hypothèse, Benoît XVI ayant décidé de remettre la question à son successeur. Il est donc inutile d'attendre un règlement de la situation avant la fin de ce pontificat. Enfin, il a confirmé que le rapport d'enquête des trois Cardinaux n'est connu que du Saint-Père. Les Cardinaux Herranz, Tomko et De Giorgi n'accorderont aucune interview pour commenter les résultats de leur action.

Unknown.jpegN.B. Une trentaine de jeunes suisses romands se rendront en voiture ce dimanche pour le dernier Angélus du Pape. 




NOTIFICATION DE LA MAISON PONTIFICALE

Cité du Vatican, 21 février 2013 (VIS). La Préfecture de la Maison pontificale annonce que, jeudi 28 février à 11 h, le Saint-Père recevra et saluera personnellement tous les Cardinaux présents à Rome.

Ecône et Jean-Marie Guénois: il est minuit moins le quart..

images.jpegIntéressant article

Je doute que Mgr Fellay fasse encore ce pas. Je suis très pessimiste, mais espère encore me tromper. 

Edito de J.-M. Guénois Figaro Magazine

mercredi, 20 février 2013

Les mystères du prochain Conclave

Unknown.jpegCité du Vatican, 20 février 2013 (VIS).

En début d'après-midi, le Directeur de la Salle de Presse du Saint-Siège a confié à plusieurs journalistes que le Saint-Père envisagerait de publier d'ici le 28 février un Motu Proprio permettant de préciser certains points de la constitution apostolique relatifs au conclave.

Le P.Lombardi a dit ignorer s'il sera question de préciser les modalités d'entrée en conclave. Il sait par contre qu'un document est à l'étude en vue d'harmoniser certains points du règlement du conclave, l'Ordo Rituum Conclavis. Tout dépendra à la fin de l'évaluation du Saint-Père, a-t-il conclu.
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Tous les journalistes sont à la chasse de la date du début du Conclave. Or, dès le 28 février à 20h00, le siège romain sera vacant. Le Cardinal Bertone présidera avec le collège des cardinaux la Sainte Eglise. Ce sont les cardinaux qui choisiront la date de l'entrée en Conclave, en tenant compte du Motu Proprio. 

Pas tous les cardinaux seront à Rome pour saluer Benoît XVI le 28 février. Les Congrégations générales, d'une durée de quelques jours, prépareront le Conclave. 

Entre le 6 et le 20 mars

Si on fait abstraction des 9 jours des funérailles, le Conclave pourrait s'ouvrir le 6 mars au plus tôt (15 jours moins le 9 jours des funérailles qui n'auront pas lieu). Au plus tard, il s'ouvrirait le 20 mars ( 20 jours maximum selon le droit). 

Certains experts parlent de la date du 19 mars, sollenité de Saint Joseph, protecteur de la Sainte Eglise, pour la Messe d'inauguration du nouveau pontificat. 

BENOÎT XVI POURRAIT PUBLIER UN MOTU PROPRIO PERMETTANT D’ANTICIPER LE CONCLAVE. 
Vatican - le 20/02/2013 | Par Agence I.Media

Benoît XVI pourrait prochainement publier un Motu proprio permettant aux cardinaux d’anticiper la date d’entrée en conclave, a assuré le 20 février 2013 le site Internet spécialisé Vatican Insider . Réagissant à cette information, le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège a indiqué que le pape étudiait la possibilité de publier un tel document avant la vacance du siège afin de “préciser certains points particuliers“ de la constitution Universi dominici gregis concernant la date du conclave mais aussi son déroulement liturgique.

I.Media sur le pont

Non seulement l'agence fut la première à annoncer la nouvelle de la renonciation de Benoît XVI au monde, avec l'ANSA, mais elle accomplie un bon et sérieux travail d'information. Un peu comme la Suisse, petite, rapide, sans pétrole, mais pleine d'idées. 

POLÉMIQUE AUTOUR DE LA PRÉSENCE DU CARDINAL MAHONY AU CONCLAVE. 

Vatican - le 19/02/2013 | Par Agence I.Media

Cela aurait pu être une affaire strictement américaine. Mais depuis la parution dans le principal hebdomadaire catholique italien d’un dossier intitulé “l’Affaire Mahony“, du nom de l’ancien archevêque de Los Angeles (1985-2011) et cardinal électeur Roger Mahony, coupable d’avoir couvert des prêtres pédophiles par le passé, la presse s’intéresse de près à cette polémique.

Vatican - le 19/02/2013 à 12:09:00 Agence I.Media

Dialogue, enseignement de la foi et réforme de la curie sont les défis du prochain pape selon le cardinal Tauran (Interview).

A 69 ans, le cardinal Jean-Louis Tauran est un observateur majeur de la vie de l’Eglise et l’un des hommes influents du prochain conclave. Le président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux a confié à I.MEDIA que le choix de Benoît XVI de renoncer à sa charge démontrait sa “grande noblesse morale“ et son “détachement“.

Cardinal protodiacre depuis février 2011, c’est lui qui sera chargé, au terme du conclave, d’annoncer le nom du nouveau pape depuis la loggia centrale de la basilique Saint-Pierre. Il souhaite que le nouveau pape soit un homme de “dialogue“, capable d’enseigner “le contenu de la foi“ et de lancer une réforme de la curie romaine.

Comment avez-vous accueilli, la semaine passée, l’annonce de Benoît XVI ?

Lors du consistoire du 11 février, l’annonce a été une surprise totale car personne n’était au courant. Le pape a fait cette annonce avec un calme et une sérénité hors du commun. Tout le monde, évidemment, s’est demandé la raison de cette décision. Mais, lorsqu’on lit son texte, il dit clairement les motifs qui l’on amené à cela : ses forces et son énergie qui diminuent avec l’âge. C’est un homme qui est réservé dans son contact avec les foules, et cela lui a demandé beaucoup d’engagement psychologique.

Quels mots utiliseriez-vous pour qualifier cette décision plutôt inattendue ?

C’est un geste d’une grande noblesse morale. Benoît XVI a le courage de reconnaître ses limites et possède un grand détachement. Passer du siège de Pierre à une retraite proche du chartreux, cela suppose une vie intérieure intense et beaucoup de détachement.

Comment réagissez-vous lorsque des fidèles confient qu’ils se sentent comme abandonnés ?

C’est un très bel hommage ! Cela veut dire que ce pape que l’on a décrit comme une personne froide est au contraire un homme d’une grande tendresse, d’une grande paternité.

Vous êtes en lien avec le monde musulman en particulier, quelles y sont les réactions ?

Le pape sort grandi de ses années éprouvantes de pontificat. Du monde musulman, j’ai reçu des messages de gens qui admirent son courage, et sa modernité dans un certain sens.

Le jeu des favoris laisse peu de place à la force de l’Esprit saint, mais l’on peut cependant tracer le profil du prochain pape à la lumière des défis à venir de l’Eglise. Quels sont-ils ?

Je crois d’abord qu’il faudra continuer ce qu’a fait Benoît XVI, c’est à dire enseigner le contenu de la foi. Dans le monde d’aujourd’hui, les chrétiens doivent être en mesure de rendre raison de leur foi en ayant une connaissance du contenu de cette foi, car on ne transmet pas des impressions. Il faudra aussi un pape très ouvert au dialogue avec les cultures et les religions. Bien sûr, je pense au dialogue interreligieux, mais aussi celui avec les autres Eglises chrétiennes. Il faudra aussi qu’il puisse faire une réforme de la curie, de manière à ce qu’il y ait plus de coordination.

Avant d’être élu, Joseph Ratzinger voulait pourtant effectuer cette réforme…

Oui, mais la curie est une grosse machine ! Il faut peut-être un pape plus jeune.

Quel âge devrait-il avoir selon vous ?

L’âge idéal c’est plus ou moins 65 ans… même 70 ans s’il est en bonne forme.

Quelles qualités lui faudra-t-il avant tout ?

Il lui faudra avant tout la vertu de l’espérance, car nous sommes dans un monde désenchanté, une société liquide. Il faudra qu’il ait aussi les idées claires sur les contenus de la foi.

Vous devriez apparaître à la loggia de la basilique Saint-Pierre pour annoncer le nom du nouveau pape. Comment s’y prépare-t-on ?

Je ne me prépare pas à l’Habemus papam, je me prépare au conclave ! Je m’y prépare actuellement avec trois livres : la Constitution apostolique Universi dominici gregis (sur la vacance du siège apostolique et l’élection du pontife romain, ndlr), la Constitution conciliaire Gaudium et spes, et le livre du père Henri de Lubac Méditation sur l’Eglise. Ce dernier ouvrage est une magnifique présentation de l’Eglise, des Pères jusqu’à aujourd’hui.

Propos recueillis au Vatican par Antoine-Marie Izoard. I.MEDIA

Greg Burke: Benoît XVI nous laisse la joie

Le conseiller en communication du Saint-Siège, journaliste à Time Magazine puis FoxNews, professeur invité à la faculté de communication de la Sainte Croix, donne son témoignage à Famille Chrétienne

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mardi, 19 février 2013

Le président de la conférence épiscopale allemande demande pardon à Benoît XVI

photo_1268435162971-4-0_w350.jpgAlors que Benoît XVI pourrait être traduit devant des tribunaux internationaux, alors qu'il fut la cible d'attaques internes inimaginables par quelques Eglises locales, qui pour certaines n'ont que trop peu entrepris (ex: Cardinal Mahony*, relevé de ses fonctions par l'archevêque de Los Angeles - des fidèles signent une pétition, ne veulent pas qu'il soit au Conclave), le président de la conférence épiscopale allemande, Mgr Zollitsch, demande pardon à Benoît XVI.  

Tôt ou tard la vérité triomphe

Mieux vaut tard que jamais, surtout pour relever que ce Pape a donné l'exemple à tous les évêques du monde, qu'il ne doit en rien être poursuivi, mais bien plutôt remercié, lui qui depuis 1988 a tout tenté pour enrayer ce cancer et plus que tout n'a pas démissioné au plus fort de la tempête. Au moins c'est clair, ce n'est pas Benoît XVI qu'il faudra poursuivre pénalement, mais bien plutôt poursuivre son combat. Chapeau!

Extraits: (traduit de l'italien par le Suisse Romain)

.... Avec honnêteté, Benoît XVI a parlé des terribles et permanentes blessures, que des prêtres et autres représentants de l'Eglise ont fait subir à des jeunes en les humiliant avec des actes de violences sexuels. 

A Rome et dans ses nombreux voyages le Pape a trouvé des paroles claires de condamnation pour les abus sexuels, lui qui aux paroles a ajouté aussi les actes, en rencontrant les victimes....

....En ma qualité de président de notre Conférence épiscopale, je voudrais demander pardon au Pape pour toutes les erreurs qui peut-être ont été commises à son encontre par l'Eglise en Allemagne....

* Archevêque José Gomez, sa lettre précise qu' «il continue à y avoir une confusion dans divers médias sur le cardinal Mahony. J'ai déjà expliqué dans une précédente déclaration que, bien que le cardinal Mahony comme archevêque émérite, n'ait plus de tâches administratives spécifiques, il reste un évêque en pleine communion avec l'archidiocèse de Los Angeles.

Il a le plein droit de célébrer tous les sacrements de l'Église et d'exercer son ministère auprès des fidèles, sans aucune restriction. Promu à la dignité de cardinal, le cardinal Mahony conserve également toutes les prérogatives, les droits et les devoirs d'un cardinal de l'Église catholique romaine». (source: Benoît et Moi)

Andrea Tornielli, Saint Alfonse de Liguori et le Conclave de 1775

cardinaliOK.jpgAlors que les grands titres médiatiques relèvent les noms des papapili, que nous parlons à tort et à travers, à tort ou à raison des intrigues de la Curie romaine, comme si seulement et uniquement la Curie connaissait la misère humaine et que nous en serions totalement exempte, Andrea Tornielli (vaticaniste La Stampa) reste lucide sur cette période historique que nous vivons ensemble. 

Une barque qui coule

Durant son chemin de croix en 2005, Benoît XVI avait parlé en termes impressionnants et sévères de l'état de l'Eglise, décrite comme une barque qui coule, avec ses scandales, sa tiédeur, ses communions sans état de grâce, l'état de corruption de ceux qui devraient totalement appartenir au Seigneur * ... ; huit ans après, lors de sa dernière homélie publique, le Pape Benoît XVI a évoqué encore une Eglise divisée par les rivalités intérieures*.  

Benoît XVI: Un pontificat purificateur

Le Pape a clairement conscience que le mal n'agit pas seulement hors de l'Eglise, mais bien en son sein. Son pontificat n'a pas eu peur des loups et a surtout, contre vent et marées intérieures, tenté de restaurer la foi et purifier toute l'Eglise de l'intérieur. 

Aussi, Andrea Tornielli revient sur les propos d'un saint, le patron des moralistes Saint Alfonse de Liguori. A la mort de Clément XIV, le Cardinal Castelli demanda à l'évêque Alfonso de Liguori, son ami, une lettre qui puissent aider les électeurs du Conclave de 1775.

Extraits:

953.jpg"Mon ami et Seigneur, en regard des sentiments que tu désires de ma part au sujet des affaires présentes de l'Eglise et de l'élection du Pape, les sentiments que je désire donner, moi misérable ignorant et de peu d'intelligence, quels sont-ils ?

Je dis qu' il y a seulement besoin de prière et de grandes prières, pendant que pour soulever l'Eglise de l'état de relâchement et confusion dans laquelle elle se trouve universellement dans toutes les classes, je ne peux pas donner toute la science et la prudence humaine, mais il y a besoin du bras tout puissant de Dieu. 

Parmi les évêques, peu sont ceux qui ont un vrai zèle pour les âmes. Les communautés religieuses, presque toutes sont relâchées; de plus dans les affaires religieuses, dans la présente confusion des choses, la sainte observance manque et l'obéissance est perdue. 

Dans le clergé séculier, c'est encore pire: face à ses flots, il y a une nécessité précise d'une réforme générale pour tous les ecclésiastiques, puis une réparation de la grande corruption des moeurs qui est présente chez les séculiers. 

C'est pour cela qu'il faut prier Jésus Christ afin qu'il nous donne un chef de l'Eglise, pour lequel plus que de doctrine et de prudence, il soit doté d'un esprit et de zèle pour l'honneur de Dieu, et qu'il soit totalement détaché de tout partis et sans respect humain... 

Par dessus tout, je désirerais que le Pape reconduise universellement tous les religieux à l'observance première et fondatrice de leurs instituts ...

Nous ne pouvons rien faire d'autres que prier le Seigneur afin qu'il nous donne un Pasteur plein de son Esprit, lequel sache rétablir ces choses dont j'ai à peine parlées, qui selon moi concourera à la gloire de Jésus Christ".

Traduction en substance du Suisse Romain

Prions pour qu'un grand saint succède à ces deux géants, le bienheureux Jean Paul II et Benoît XVI. 

* 9ème station: chemin de croix, Joseph Ratzinger (2005)

MÉDITATION

Que peut nous dire la troisième chute de Jésus sous le poids de la croix ? Peut-être nous fait-elle penser plus généralement à la chute de l’homme, au fait que beaucoup s’éloignent du Christ, dans une dérive vers un sécularisme sans Dieu. Mais ne devons-nous pas penser également à ce que le Christ doit souffrir dans son Église elle-même ? Combien de fois abusons-nous du Saint-Sacrement de sa présence, dans quel coeur vide et mauvais entre-t-il souvent ! Combien de fois ne célébrons-nous que nous-mêmes, et ne prenons-nous même pas conscience de sa présence ! Combien de fois sa Parole est-elle déformée et galvaudée ! Quel manque de foi dans de très nombreuses théories, combien de paroles creuses ! Que de souillures dans l’Église, et particulièrement parmi ceux qui, dans le sacerdoce, devraient lui appartenir totalement ! Combien d’orgueil et d’autosuffisance ! Que de manques d’attention au sacrement de la réconciliation, où le Christ nous attend pour nous relever de nos chutes ! Tout cela est présent dans sa passion. La trahison des disciples, la réception indigne de son Corps et de son Sang sont certainement les plus grandes souffrances du Rédempteur, celles qui lui transpercent le coeur. Il ne nous reste plus qu’à lui adresser, du plus profond de notre âme, ce cri : Kyrie, eleison – Seigneur, sauve-nous (cf. Mt 8, 25). 

PRIÈRE

Souvent, Seigneur, ton Église nous semble une barque prête à couler, une barque qui prend l’eau de toute part. Et dans ton champ, nous voyons plus d’ivraie que de bon grain. Les vêtements et le visage si sales de ton Église nous effraient. Mais c’est nous-mêmes qui les salissons ! C’est nous-mêmes qui te trahissons chaque fois, après toutes nos belles paroles et nos beaux gestes. Prends pitié de ton Église : en elle aussi, Adam chute toujours de nouveau. Par notre chute, nous te traînons à terre, et Satan s’en réjouit, parce qu’il espère que tu ne pourras plus te relever de cette chute ; il espère que toi, ayant été entraîné dans la chute de ton Église, tu resteras à terre, vaincu. Mais toi, tu te relèveras. Tu t’es relevé, tu es ressuscité et tu peux aussi nous relever. Sauve ton Église et sanctifie-la. Sauve-nous tous et sanctifie-nous.

* Dernière homélie du Pape, Mercredi des Cendres 2013

... Dieu en disant : « N’expose pas ceux qui t’appartiennent à l’insulte et à la moquerie des païens ! Faudra-t-il qu’on dise : “Où donc est leur Dieu ?” » (v. 17). Cette prière nous fait réfléchir sur l’importance du témoignage de foi et de vie chrétienne de chacun de nous et de nos communautés pour manifester le visage de l’Église et comment ce visage est, parfois, défiguré. Je pense en particulier aux coups portés contre l’unité de l’Église, aux divisions dans le corps ecclésial. Vivre le Carême dans une plus intense et évidente communion ecclésiale, dépassant les individualismes et les rivalités, est un signe humble et précieux pour ceux qui sont loin de la foi ou indifférents. ...

lundi, 18 février 2013

La santé du Pape Benoît XVI selon Peter Seewald

Peter-Seewald.pngLien (Nouvelle France)

Selon Peter Seewald, co-auteur en 2010 de Lumière du monde (écrit avec Benoît XVI), le pape ne voyait plus de son œil gauche et semblait épuisé comme jamais lorsqu’il lui a rendu visite il y a dix semaines. L’écrivain bavarois dit aussi avoir trouvé le Saint-Père particulièrement amaigri.

Le diaconat permanent: base théologique

754719560132119_red petit.jpgLa nature non-politique de l'Eglise

En vue de la renonciation de Benoît XVI, le jeu politique semble reprendre le dessus, comme si un Pape changeait l'Eglise en fonction de ses options personnelles, candidat plutôt conservateur, plutôt libéral ou progressiste, comme dans le monde politico-médiatique. L'élection d'un Pape ne correspond pas à celle de François Hollande ou de celle de Obama. Pour respecter la nature de l'Eglise, les catégories d'analyses usuelles ne sont pas totalement adéquates. 

Un approfondissement théologique

On voit se profiler les questions sur le diaconat permanent ouvert sur les femmes. Il est important de se souvenir que la sacrement de l'ordre est un service et n'est donc pas un pouvoir dans son sens absolu. L'ordre est très contraignant car il implique une grande soumission, qui est en fait l'inverse de ce qu'un certain féminisme recherche. 

Pourtant, la réflexion théologique se poursuit tout en sachant qu'historiquement les diaconnesses n'étaient pas pourvues du premier degré du sacrement de l'ordre, mais constituaient un service féminin durant le sacrement du baptême.

Le diacre est toujours un homme

La commission théologique internationale a publié un important document expliquant les fondements historiques du diaconat. Ce sacrement, cette vocation doit en effet encore être développée depuis sa réintroduction par le Pape Paul VI. 

La sainteté

Le génie féminin possède une énorme amplitiude de vocations possibles, un horizon immense qui s'ouvre jusqu'à l'infini, vocations qui s'appuient sur le don du baptême, un appel et un souffle pour parvenir à la sainteté, sommet de la vie chrétienne. 

Benoît XVI: Messe cathédrale Fribourg

« J’invite tous les catholiques du diocèse à rendre grâce pour le ministère de Benoît XVI et à prier pour notre Eglise le 28 février prochain. A cette occasion, je présiderai une messe à la cathédrale de Fribourg à 19h15 ».


Mgr Charles Morerod
Evêque de Lausanne, Genève, Fribourg

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Présidée par son Excellence Mgr Charles Morerod, évêque du diocèse

Lien

L'Eglise qui renouvelle et appelle à la conversion

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Lien Antoine Marie Izoard

La pression médiatique

Les médias ne prennent pas de décision, par contre il forge l'opinion publique et mettent la pression. Certes, leur pouvoir principal est l'agenda setting, qui décide des thèmes qui sont dans l'opinion. Souvenons-nous quand-même que l'opinion publiée, n'est pas l'opinion publique. 

L'agence qui alimente: la source

Pour l'avant dernière apparition publique du Pape ce dimanche à l'angélus, l'AFP, agence mondiale qui alimente tous les circuit de l'info, avance que l'Eglise doit se renouveler et retourner vers Dieu. Les journalistes lisent les agences, qui sont les journaux des journalistes et n'ont pas toujours le temps de contrôler, de vérifier. 

L'Eglise qui appelle

Or, le Pape a simplement dit: l'Eglise invite à la conversion. C'est l'Eglise qui est le sujet, non de la conversion, ni du retour à Dieu, mais de l'appel à la conversion.

 L'Eglise, qui est mère et maîtresse, appelle tous ses membres à se renouveler dans l'esprit, à se réorienter avec décision vers Dieu

Climat médiatique du prochain Pape

Cela a son importance. Car lorsque le prochain Pape sera élu, qui sera simplement catholique romain (scoop), dans la continuité du bienheureux Jean Paul II et de Benoît XVI, on pourrait lui reprocher d'être à nouveau conservateur, alors que Benoît XVI avait dit que l'Eglise devait revenir à Dieu. L'opinion publiée dira que l'Eglise décidemment ne change pas, avec à nouveau un choix conservateur.

La nature de l'Eglise

L'Eglise est analysé avec des critères politiques, sociologiques qui sont quelque peu étrangers à sa vraie nature. 

Mais comment pourrait-elle changer, car elle annonce une Personne, le Christ, qui est le même hier, aujourd'hui et demain ?

L'Eglise a pour faire court, deux natures, divine et humaine, analogiquement comme le Christ, vrai Dieu et vrai Homme. C'est en ce sens humain que l'Eglise se renouvelle, en ses membres, pécheurs et fragiles. C'est l'Eglise qui est sainte, qui appelle les pécheurs à se convertir, se renouveler et se tourner vers Dieu. 

dimanche, 17 février 2013

Jean Romain: Darius a-t-il snobé le Pape ?

images-1.jpegÉcrivain et philosophe de qualité et de renom, Jean Romain pense que le 19.30 de la RTS n'a pas assez proposé d'analyse pour la "démission"  du Pape (renonciation est le terme exacte). 

Analyse romaine

Pourtant, son intervention dans Télétop Matin ne résiste pas à son analyse. Il suffit de visionner les 17 minutes du 19.30 du lundi 11 février 2013 pour s'apercevoir que quasi personne n'a parlé de qui serait "calife à la place du calife", vu que 2 minutes au grand maximum furent consacrées à la succession. De plus aucun "vaticanologue de service" n'était présent sur la plateau. Cela ressemble un peu à un bien petit Téléflop ?

Oecuménisme

Comme l'a bien dit Mgr Morerod à "Pardonnez-moi": le Pape est une figure porteuse pour le catholicisme et nos frères protestants n'ont sans doute pas, hélas, l'alterego; ils ont d'une certaine manière fait leur choix. Aussi le catholique ne veut snober personne, simplement être lui-même en toute humilité et simplicté. 

Darius Rochebin "il s'agit d'une événement majeur que nous n'avons pas minimisé" "c'est difficile de contenter tout le monde" (Télétop Matin)

Toutes les infos mènent à Rome

Toutefois, nous aurions peut-être aimé entendre l'analyse de protestants et de fidèles d'autres religions.

Premièrement, les médias fonctionnent toutefois avec des personnalités. Philosophes et journalistes analysent l'information avec des critères différents. Ainsi, secondo, la TV est un media qui touche d'avantage aux émotions, alors que la presse écrite est plus analytique.

Finalement, avec 17 minutes tout les 6 siècles, nous devrions, avec le temps, nous remmettre de nos émotions.  

Bien joué Darius Romain!

Mgr Charles Morerod avec Darius Rochebin

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dimanche 17 février à 13:20 sur RTS Un

Pardonnez-moi

Charles Morerod
L'interview de Darius Rochebin

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Mgr Morerod: Messe d'action de grâce pour Benoît XVI

277023_335044293263761_1540592518_n.jpgA la cathédrale St-Nicolas de Fribourg le 28 février à 19h15.

Initiative du Réseau N'Ayez Pas Peur, messe présidée par Monseigneur Charles Morerod et animée par les jeunes. Suivi par une verrée sur le parvis de la cathédrale.

« J’invite tous les catholiques du diocèse à rendre grâce pour le ministère de Benoît XVI et à prier pour notre Eglise le 28 février prochain. A cette occasion, je présiderai une messe à la cathédrale de Fribourg à 19h15 ».


Mgr Charles Morerod
Evêque de Lausanne, Genève, Fribourg

images.jpegFacebook

Angélus de Benoît XVI: 50 000 personnes

Encore deux apparitions publiques: prochain Angélus dimanche prochain et dernière audience le mercredi 27 février. Le Pape est en retraite spirituelle pour une semaine, avec ses collaborateurs. 

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Certains parlent de 100 000, d'autres de 150 000. 

DEVANT PLUS DE 50 000 PERSONNES, BENOÎT XVI INVITE LES FIDÈLES À “RÉSISTER AUX TENTATIONS“. 

Vatican - le 17/02/2013 | Par Agence I.Media


A l’occasion de l’avant-dernier Angélus de son pontificat, le 17 février 2013 en milieu de journée, Benoît XVI a invité les fidèles à “ résister aux tentations de l’indifférence et du laisser-aller, de l’égoïsme et de l’orgueil, de l’argent et du pouvoir“. Devant une place Saint-Pierre noire de monde, le pape a également remercié les dizaines de milliers de personnes présentes de leur “affection“ et de leur “proximité spirituelle“, les invitant à prier pour lui.

 

"Mercredi dernier, avec le rite traditionnel des Cendres, nous sommes entrés dans le Carême, temps de conversion et de pénitence en préparation de Pâques. L'Eglise, qui est mère et maîtresse, appelle tous ses membres à se renouveler dans l'esprit, à se réorienter avec décision vers Dieu, niant l'orgueil et l'égoïsme pour vivre dans l'amour.

Dans cette Année de la Foi,le Carême est un temps favorable pour redécouvrir la foi en Dieu comme critère de base de notre vie et de la vie de l'Église. Cela implique toujours une lutte, une lutte spirituelle, parce que l'esprit du mal naturellement s'oppose à notre sanctification et cherche à nous faire dévier de la voie de Dieu. C'est pourquoi le premier dimanche de Carême, chaque année est proclamé l'Evangile des tentations de Jésus dans le désert.

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Jésus, en effet, après avoir reçu l'«investiture» comme Messie - «oint» par l'Esprit Saint - lors du Baptême dans le Jourdain, fut conduit par l'Esprit dans le désert pour être tenté par le diable. Au moment de commencer son ministère public, Jésus a dû s'exposer et rejeter les fausses images du Messie que le tentateur lui proposait. Mais ces tentations sont aussi de fausses images de l'homme, qui, à chaque époque, tendent un piège à sa conscience, se déguisant en proposositions convenables et efficaces, et même bonnes.

Les évangélistes Matthieu et Luc présentent trois tentations de Jésus, qui diffèrent seulement par l'ordre. Leur noyau est toujours d'instrumentaliser Dieu pour ses propres intérêts, donnant plus d'importance aux biens matériels ou au succès. Le tentateur est sournois: il ne va pas directement vers le mal, mais vers un faux bien, en faisant croire que les vraies réalités sont le pouvoir et ce qui satisfait les besoins de base. De cette façon, Dieu devient secondaire, est réduit à un moyen, devient finalement irréel, ne compte plus, disparaît. En fin de compte, ce qui est en jeu dans les tentations, c'est la foi, parce que Dieu est en jeu. Dans les moments décisifs de la vie, mais, à bien y regarder, à tout moment, nous sommes à la croisée des chemins: voulons-nous suivre "moi" ou Dieu? L'intérêt individuel ou le bien réel, ce qui réellement le bien?

Comme nous l'enseignent les Pères de l'Eglise, les tentations font partie de la «descente» de Jésus dans notre condition humaine, dans l'abîme du péché et de ses conséquences. Une «descente» que Jésus a parcouru jusqu'au bout, jusqu'à la mort sur la croix et aux enfers de l'extrême éloignement de Dieu. De cette manière, Il est la main que Dieu a tendue à l'homme, à la brebis perdue, pour le ramener en sécurité. Comme l'enseigne saint Augustin, Jésus a pris de nous les tentations, pour nous donner sa victoire. N'ayons donc pas peur d'affronter nous aussi le combat contre l'esprit du mal: l'important est que nous le fassions avec Lui, avec le Christ, le Vainqueur.  Et pour être avec lui, tournons-nous vers la Mère, Marie: invoquons-la avec confiance filiale dans les moments d'épreuve, et elle nous fera sentir la présence puissante de son Fils divin, pour rejeter les tentations avec la Parole de Christ, et ainsi mettre Dieu au centre de nos vies."

 

Le Cardinal Ranjith de Colombo au Sri Lanka

Albert Malcolm Ranjith Patabendige Don est né en 1947, il est ordonné prêtre en 1975. En 2001, il est nommé secrétaire adjoint de la Congrégation pour l’Évangélisation des Peuples. Trois ans plus tard, il devient nonce apostolique au Timor Oriental, puis en décembre 2005, Benoît XVI le nomme secrétaire de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements. Il a été créé cardinal par Benoît XVI lors du consistoire de novembre 2010. Il parle 10 langues. 

Souvenez-vous donc de cet homme. 

Radio Vatican

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Lincoln et Ratzinger

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L'un des plus brillants hommes politiques de l'histoire est sur les grands écrans, Lincoln

Je me souviens de mon séjour dans l'Illinois à Springfield, ou Ashley Noronha Puglia (amie d'études) me fit visiter sa tombe, sa maison, son église et les lieux de sa jeunesse. Abraham fut le père de la Nation américaine, un communicateur, un homme aux discours ciselés et logés dans son chapeau, qui allait transformer les têtes des américains. Un homme qui aimait raconter des histoires pour calmer les passions et grandir dans la vertu de prudence, grandeur des hommes d'Etat. 

Le visage

Des experts se sont penchés sur le visage de Lincoln fatigué et totalement transformé, marqué par la souffrance de la guerre civile américaine. Après la votation du 13ème amendement, qui abolira l'esclavage, il ressentit une lassitude.

Le sourire du Pape

J'ai pensé à Joseph Ratzinger, dont le Pontificat à affronté avec courage et force les polémiques, les scandales intérieurs à l'Eglise, pensons à la pédophilie, ainsi que les luttes fratricides entre catholiques. Lui aussi ressent le poids de la charge et subitement les forces l'ont lâché au point de devoir renoncer à sa mission.

Des grands hommes savent se lever, soit en politique, soit dans l'Eglise, pour le bien de toute l'humanité. Benoît XVI a son visage souriant touché par le visage du Crucifié-Ressuscité. 

Dans nos coeurs et sur les écrans

Bientôt, bien que le petit écran ne le verra plus, Benoît XVI sera sur les grands écrans, lui qui est déjà entré dans l'histoire comme un tout grand. 

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samedi, 16 février 2013

Anticipation du Conclave

              Le père  confirme la possibilité d'anticiper le Conclave

 

Selon l'agence I.Media, il est probable que la date du Conclave soit anticipée. Selon le droit, depuis la vacance du Siège apostolique, après les funérailles du Pape qui durent 9 jours, le Conclave doit être ouvert dans les 20 jours.

 

Or, pour cette situation historique inédite, les funérailles n'auront évidement pas lieu. Aussi, il est possible d'avoir un Conclave qui s'ouvre assez rapidement, après les premières rencontres romaines des Cardinaux à Rome. Des experts parlent alors de la date du 19 mars, fête de la Saint Joseph, protecteur et gardien de la Sainte Eglise, pour la Messe d'inauguration du nouveau pontificat. 

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Pour ma part, je pense que le nouveau Pape pourrait bien venir du grand continent américain. Qui vivra verra bien.

 

P.S.

 

L'élection d'un Pape est un acte liturgique, qui touche à la foi et l'Esprit Saint qui guide l'Eglise. 


1. Durant la vacance, dans la prière eucharistique de la Messe, nous prierons en union avec le collège des cardinaux et notre évêque N. Pour Rome, diocèse du Pape, en union avec le collège des cardinaux. Les gardes suisses sont liés au Pape et au collège des cardinaux, car c'est en son sein que le prochain Pape sera élu. Enfin, le droit canon parle de tout homme baptisé comme candidat à la papauté. 


2. Pour être élu Pape, il faut obtenir les 2/3 des votes des Cardinaux. Après 30 tours (4 tours par jour), les 2 candidats qui auront le plus de voix seront départagés par une élection à la majorité des deux tiers. (Nouvelle norme du Pape Benoît XVI, qui a donc changé celle du bienheureux Jean Paul II qui prévoyait un changement du mode d'élection ou avec la majorité simple après 30 tours) 

vendredi, 15 février 2013

Lettre ouverte à Caroline Fourest

L'action vulgaire des femen à Notre Dame de Paris ne cherche que la réaction des chrétiens. Comme dans le mode de propulsion des avions, les actions chocs et les réactions musclées font tourner la planète médiatique.

Toutefois, si l'équilibre et la modération sont toujours difficiles à trouver, une lettre ouverte à Madame Caroline Fourest me paraìt souhaitable, tout comme leur condamnation juridique. Le blasphème ne saurait rester impuni. 

(Pour mémoire, pour se montrer suite à la renonciation de Benoît XVI, les femen sont entrées dans la cathédrale de Notre Dame de Paris, pour sonner les nouvelles cloches)

A lire

le père Cédric, au fil des jours et des humeurs …

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Benoît XVI: Le Père Zanotti et le coup de l'Esprit Saint

images.jpegLien

Benoît XVI passe à l'histoire

Le pape n’est pas parti. Loin de là ! Par son geste inattendu et presque unique, le voici qui arrive enfin dans les esprits et passe à l’Histoire. Quel coup de maître de la part du Saint-Esprit qui le conduit !

Benoît XVI et les prêtres de Rome, vidéo intégrale

Une "petite conversation" sur le Concile

Un voyage de 1959 à 2013, soit 54 ans de service rendu à la vérité, comme jeune professeur puis expert au Concile. Un petit bijou à lire et relire, à voir et revoir, à écouter et reécouter. Le vrai Concile est encore devant nous et ce sont les saints qui continueront de l'appliquer. Même le bienheureux Jean XXIII a fait sienne les paroles de ce jeune théologien. 

Un testament en guise d'introduction à son oeuvre immense ("Opera omnia" confiés à Mgr Müller de la CDF) qui est encore à redécouvrir par toute l'Eglise, soit une application et une hérmeneutique providentielles du saint Concile Vatican II.

Ce géant du service, cet humble travailleur, a accompli une oeuvre immense, titanesque et historique dans la vigne du Seigneur.

MERCI A KTO

Benoît XVI raconte son Concile Vatican II

images-1.jpegNote personnelle:

Le Concile des médias ?

Juste dommage, à mon avis, que notre Pape parle du Concile des médias. Je parlerais plutôt du Concile lu par des ecclésiastiques dans certains médias. Ils ne lisaient pas les textes. 

Avec l'immense respect que je porte au Pape, les médias ne sont pas les ennemis de l'Eglise. Comprendre les médias aurait sans doute permis de mieux entendre parler de ce tout grand Pape Benoît XVI. Pour ma part, "ce relatif désintérêt pour les médias" reste le point faible et pour moi l'unique de ses 8 années de pontificat.

Le rapport entre le journalistes, les médias et l'Eglise est un vaste chantier encore largement ouvert pour se tourner vers une relation pacifiée, compréhensive et professionnelle. Le Père Lombardi, directeur de la Sala Stampa, parle très justement de dévelloper une culture médiatique dans l'Eglise catholique.  

Lien: Charles de Pechpeyrou

BENOIT XVI PARLE "DE LA JOIE DU CONCILE"

Cité du Vatican, 15 février 2013 (VIS).

parroci5.jpgHier, dans le cadre de sa rencontre avec les curés de Rome et le clergé résidant dans le diocèse, Benoît XVI a longuement évoqué le Concile Vatican II, confiant en particulier des souvenirs personnels d'expert. Voici de larges extraits de son intervention improvisée:

Réforme de l'Eglise

Nous jeunes experts, "nous nous sommes rendus avec joie au Concile, et même avec enthousiasme car cela ouvrait une perspective incroyable. Nous espérions que tout serait rénové, une nouvelle Pentecôte, une nouvelle ère de l'Eglise". Malgré ses apparences de santé, "on sentait que l'Eglise n'avançait pas, qu'elle se repliait, qu'elle semblait plus une chose du passé qu'un instrument d'avenir. On espérait donc que le rapport au monde se renouvelle, qu'il change, que l'Eglise soit à nouveau une force pour le monde contemporain et celui à venir. Depuis le débit de l'époque moderne le rapport au monde de l'Eglise était ambigu, à commencer par l'affaire Galilée. On espérait...trouver un nouveau lien entre l'Eglise et le mieux des forces de la société, en vue d'offrir à l'humanité un progrès authentique". On commença par faire connaissance les uns des autres, ce qui n'était pas acquis d'avance. "Ce fut déjà une expérience de l'universalité de l'Eglise et de ses réalités, d'une Eglise qui ne reçoit pas seulement des instructions d'en haut, mais avance de toute manière sous la conduite du Successeur de Pierre". Les questions avancées par les pères conciliaires étaient la liturgie, la Parole, la Révélation et l'oecuménisme. "Rétrospectivement, j'estime qu'il était très positif de commencer par la liturgie, avec le primat de Dieu et de l'adoration".

Adoration de Dieu

Le Concile a parlé de Dieu, et ce sujet fut son premier soucis: "Ouvrir...le peuple des fidèles à l'adoration de Dieu dans la célébration communautaire de l'Eucharistie". S'est alors posé la question de l'intelligibilité de la liturgie: "Plutôt que de rester close dans une langue oubliée et non parlée, elle devait activement vécue. Malheureusement ce point a été victime de malentendus". Mais il y avait un second point relatif à l’Eglise: "On voulait dire et comprendre que l'Eglise n'est pas seulement une organisation, quelque chose de structurel, juridique, institutionnel, mais d'abord un organisme, une réalité vitale, qui entre dans mon âme, de sorte que moi-même, justement avec mon âme de croyant je suis un élément constructif de l'Eglise en tant que telle... L'Eglise n'est pas une structure; nous chrétiens, ensemble, sommes tous le Corps vivant de l'Eglise. Et, naturellement cela signifie que nous, le vrai nous des croyants, avec le moi du Christ constituons l'Eglise; chacun de nous, pas un nous, un groupe qui se déclare Eglise”.

La collégialité

“La première idée était de compléter l’ecclésiologie de façon théologique, mais en continuant aussi d'une façon structurelle c'est-à-dire au côté de la succession de Pierre, de sa fonction unique, mieux définir aussi la fonction des évêques, du corps épiscopal. Et pour cela, il s'est trouvé le mot collégialité, très discuté, avec d’intenses débats, je dirais, un peu exagérés aussi. Mais c'était le mot...pour exprimer que les évêques ensemble sont la continuation des Douze, du Corps des Apôtres. Nous avons dit: un seul évêque, celui de Rome, est le successeur d'un apôtre déterminé, Pierre.... Ainsi, le corps des évêques, le Collège, est la continuation du Corps des Douze, et il a ainsi sa nécessité, sa fonction, ses droits et devoirs”.

Eglise, Corps du Christ

udi22.jpg“Une autre question du domaine ecclésiologique a été de définir le concept de Peuple de Dieu qui implique la continuité des testaments, la continuité de l'histoire de Dieu avec le monde, avec les hommes, et qui implique aussi l’élément christologique. C’est seulement à travers la christologie que nous nous convertissons en Peuple de Dieu et ainsi les deux concepts se rejoignent. Et le Concile a décidé de créer une construction trinitaire de l’ecclésiologie: Peuple de Dieu le Père, Corps du Christ, Temple de l’Esprit Saint... Le lien entre le Peuple de Dieu et le Corps du Christ est effectivement la communion avec le Christ dans l'union eucharistique. Ainsi nous nous convertissons en Corps du Christ; c'est à dire que la relation entre le Peuple de Dieu et le Corps du Christ crée une nouvelle réalité: la communion...

La Tradition

La question de la Révélation était encore plus conflictuelle. Il s’agissait de la relation entre Ecriture et Tradition... L'important consiste certainement en ce que les Ecritures sont la Parole de Dieu et que l'Eglise est sous l'Ecriture, elle obéit à la Parole de Dieu, et elle n'est pas au-dessus de l'Ecriture. Cependant, l'Ecriture n’est Ecriture que parce qu'il y a une Eglise vivante, son sujet vivant; sans le sujet vivant de l'Eglise, l'Ecriture est seulement un livre ouvert à différentes interprétations et ne donne pas de clarté. Dans ce sens l'intervention du Pape Paul VI a été décisive.. de proposer la formule ‘nos omnis certitudo de veritatibus fidei potest sumi ex Sacra Scriptura’, c'est-à-dire la certitude de l'Eglise sur la foi ne naît pas seulement d'un livre isolé, mais a besoin du sujet Eglise illuminé, qui apporte le Saint-Esprit. C’est seulement ainsi que l'Ecriture parle et tient toute son autorité... Et, enfin, l’œcuménisme. Je ne voudrais pas entrer maintenant dans ces problèmes, mais il était évident que, surtout après les passions subies à l'époque du nazisme, les chrétiens pouvaient trouver l'unité, ou au moins la chercher; mais il était aussi clair que Dieu seul peut donner l'unité. Et nous poursuivons encore sur ce chemin”.

La liberté religieuse

images.jpeg“La deuxième partie du Concile a été beaucoup plus large. Le sujet est apparu avec une grande urgence: monde d'aujourd'hui, ère moderne, et Eglise, et avec les sujets de la responsabilité de la construction de ce monde, de la société, la responsabilité pour l'avenir de la planète et l'espérance eschatologique; la responsabilité éthique du chrétien...et aussi la liberté religieuse, le progrès, et la relation avec les autres religions. A ce moment, toutes les parties du Concile sont entré réellement en discussion, non seulement les Etats-Unis pour qui la liberté religieuse comptait beaucoup ... mais aussi l'Amérique latine est entrée en grande force, connaissant la misère du peuple sur un continent catholique, et la responsabilité de la foi pour la situation de ces hommes. Et ainsi, l'Afrique, l'Asie, ont également perçu la nécessité d'un dialogue interreligieux... Le grand document Gaudium et Spes a très bien analysé le problème entre eschatologie chrétienne et progrès mondain, en incluant la responsabilité de la société de demain et les responsabilités du chrétien face à l'éternité, et c’est là aussi qu’a été renouvelé l'éthique chrétienne depuis ses origines... Le fondement d'un dialogue, dans la différence, dans la diversité, dans la foi en l'unicité du Christ qui est un, et il n'est pas possible pour un croyant de penser que les religions sont des variations d’un même sujet. Non, il y a une réalité du Dieu vivant qui a parlé et c’est un Dieu, un Dieu incarné, par conséquent, une Parole de Dieu qui est réellement la Parole de Dieu. Mais il y a aussi une expérience religieuse, avec une lumière humaine déterminée sur la création et c'est pourquoi il est nécessaire et possible d'entrer dans un dialogue, et ainsi de s’ouvrir aux autres et ouvrir tous à la paix de Dieu, de tous ses enfants, et de toute sa famille".

Le Concile des médias

"J'aimerais encore ajouter un troisième point: Le Concile des médias. C'était presque un Concile par lui-même, et le monde a perçu le Concile à travers eux. Le Concile des journalistes, ne s’est pas réalisé, naturellement, à l'intérieur de la foi, mais à l'intérieur des catégories des médias d’aujourd’hui, c'est-à-dire en dehors de la foi, avec une herméneutique différente... Une herméneutique politique. Pour les médias, le Concile était une lutte politique, une lutte de pouvoir entre les différents courants dans l'Eglise... Le problème était triple: le pouvoir du Pape, ensuite déplacé au pouvoir des évêques et au pouvoir de tous, la souveraineté populaire... Et il en fut de même avec la liturgie: la liturgie n'intéressait pas comme acte de foi, mais comme quelque chose où les choses deviennent compréhensibles, un type d'activité de la communauté.... Ces traductions, banalisations de l'idée du Concile, ont été virulentes dans la pratique de l'application de la réforme liturgique; elles étaient nées d'une vision du Concile en dehors de sa propre clé, celle de la foi... Nous savons combien ce Concile des médias a été accessible à tous. Par conséquent, il a été dominant, le plus efficient, et a créé tant de calamités, de problèmes et de misères... Et le vrai Concile a eu des difficultés à se concrétiser et se réaliser; le Concile virtuel était plus fort que le Concile réel. Mais la force du Concile était présente et, peu à peu, il se réalise de plus en plus et devient la vraie force, qui est, ensuite, la vraie réforme, le vrai renouvellement de l'Eglise. Il me semble qu'après cinquante ans, nous voyons comment ce Concile virtuel casse, perd et comment le vrai Concile apparaît, avec toute sa force spirituelle”.

Rome Reports: vidéos pleines d'émotions

Son Excellence Mgr Georg Gänswein en larmes pour la dernière messe publique de Benoît XVI

L'imposition des cendres

Au revoir au Clergé de Rome

Mgr Fellay réagit à la renonciation de Benoît XVI

Mgr-Fellay.pngTrès honnêtement, c'est à Mgr Fellay et à la Fraternité Saint Pie X de faire des gestes. Le Pape est allé à l'extrême.  Lien

Mgr Fellay : «J’ai pensé qu’en annonçant sa renonciation, Benoît XVI ferait peut-être un dernier geste envers nous en tant que Pape»

Benoît XVI: rencontre avec les prêtres de Rome, la foi et le Concile comme testament

 

L'avant dernière symphonie de Benoît XVI

Benoît XVI a encore pu rencontrer le Clergé romain. Une communication sans notes, qui démontre encore une fois combien le Pape a voulu parler lui-même au monde, avec son charisme de Pasteur, de poète, de musicien de la foi, de professeur et d'intellectuel, dans l'humilité et la timidité. 

Nous venions écouter ce Pape. Lors de mon séjour romain de 3 ans, j'ai eu la grâce de vivre deux rencontres du même type avec l'évêque de Rome. Des souvenirs pleins les yeux, qui remplissent l'âme. 

La Croix 

Radio Vatican

Le Matin

Eminenza,
cari fratelli nell’Episcopato e nel Sacerdozio!

 

Traduction en cours Benoît et Moi

 

E’ per me un dono particolare della Provvidenza che, prima di lasciare il ministero petrino, possa ancora vedere il mio clero, il clero di Roma. E’ sempre una grande gioia vedere come la Chiesa vive, come a Roma la Chiesa è vivente; ci sono Pastori che, nello spirito del Pastore supremo, guidano il gregge del Signore. E’ un clero realmente cattolico, universale, e questo risponde all’essenza della Chiesa di Roma: portare in sé l’universalità, la cattolicità di tutte le genti, di tutte le razze, di tutte le culture. Nello stesso tempo, sono molto grato al Cardinale Vicario che aiuta a risvegliare, a ritrovare le vocazioni nella stessa  Roma, perché se Roma, da una parte, dev’essere la città dell’universalità, dev’essere anche una città con una propria forte e robusta fede, dalla quale nascono anche vocazioni. E sono convinto che, con l’aiuto del Signore, possiamo trovare le vocazioni che Egli stesso ci dà, guidarle, aiutarle a maturare, e così servire per il lavoro nella vigna del Signore.


Oggi avete confessato davanti alla tomba di san Pietro il Credo: nell’Anno della fede, mi sembra un atto molto opportuno, necessario forse, che il clero di Roma si riunisca sulla tomba dell’Apostolo al quale il Signore ha detto: “A te affido la mia Chiesa. Sopra di te costruisco la mia Chiesa” (cfr Mt 16,18-19). Davanti al Signore, insieme con Pietro, avete confessato: “Tu sei Cristo, il Figlio del Dio vivo” (cfr Mt 16,15-16).


Così cresce la Chiesa: insieme con Pietro, confessare Cristo, seguire Cristo. E facciamo questo sempre. Io sono molto grato per la vostra preghiera, che ho sentito – l’ho detto mercoledì – quasi fisicamente. Anche se adesso mi ritiro, nella preghiera sono sempre vicino a tutti voi e sono sicuro che anche voi sarete vicini a me, anche se per il mondo rimango nascosto.
Per oggi, secondo le condizioni della mia età, non ho potuto preparare un grande, vero discorso, come ci si potrebbe aspettare; ma piuttosto penso ad una piccola chiacchierata sul Concilio Vaticano II, come io l’ho visto.


Comincio con un aneddoto: io ero stato nominato nel ’59 professore all’Università di Bonn, dove studiano gli studenti, i seminaristi della diocesi di Colonia e di altre diocesi circostanti. Così, sono venuto in contatto con il Cardinale di Colonia, il Cardinale Frings. Il Cardinale Siri, di Genova – mi sembra nel ’61 – aveva organizzato una serie di conferenze di diversi Cardinali europei sul Concilio, e aveva invitato anche l’Arcivescovo di Colonia a tenere una delle conferenze, con il titolo: Il Concilio e il mondo del pensiero moderno.


Il Cardinale mi ha invitato – il più giovane dei professori – a scrivergli un progetto; il progetto gli è piaciuto e ha proposto alla gente, a Genova, il testo come io l’avevo scritto. Poco dopo, Papa Giovanni lo invita ad andare da lui e il Cardinale era pieno di timore di avere forse detto qualcosa di non corretto, di falso, e di venire citato per un rimprovero, forse anche per togliergli la porpora. Sì, quando il suo segretario lo ha vestito per l’udienza, il Cardinale ha detto: “Forse adesso porto per l’ultima volta questo abito”. Poi è entrato, Papa Giovanni gli va incontro, lo abbraccia, e dice: “Grazie, Eminenza, lei ha detto le cose che io volevo dire, ma non avevo trovato le parole”. Così, il Cardinale sapeva di essere sulla strada giusta e mi ha invitato ad andare con lui al Concilio, prima come suo esperto personale; poi, nel corso del primo periodo – mi pare nel novembre ’62 – sono stato nominato anche perito ufficiale del Concilio.


Allora, noi siamo andati al Concilio non solo con gioia, ma con entusiasmo. C’era un’aspettativa incredibile. Speravamo che tutto si rinnovasse, che venisse veramente una nuova Pentecoste, una nuova era della Chiesa, perché la Chiesa era ancora abbastanza robusta in quel tempo, la prassi domenicale ancora buona, le vocazioni al sacerdozio e alla vita religiosa erano già un po’ ridotte, ma ancora sufficienti. Tuttavia, si sentiva che la Chiesa non andava avanti, si riduceva, che sembrava piuttosto una realtà del passato e non la portatrice del futuro. E in quel momento, speravamo che questa relazione si rinnovasse, cambiasse; che la Chiesa fosse di nuovo forza del domani e forza dell’oggi. E sapevamo che la relazione tra la Chiesa e il periodo moderno, fin dall’inizio, era un po’ contrastante, cominciando con l’errore della Chiesa nel caso di Galileo Galilei; si pensava di correggere questo inizio sbagliato e di trovare di nuovo l’unione tra la Chiesa e le forze migliori del mondo, per aprire il futuro dell’umanità, per aprire il vero progresso. Così, eravamo pieni di speranza, di entusiasmo, e anche di volontà di fare la nostra parte per questa cosa. Mi ricordo che un modello negativo era considerato il Sinodo Romano. Si disse – non so se sia vero – che avessero letto i testi preparati, nella Basilica di San Giovanni, e che i membri del Sinodo avessero acclamato, approvato applaudendo, e così si sarebbe svolto il Sinodo. I Vescovi dissero: No, non facciamo così. Noi siamo Vescovi, siamo noi stessi soggetto del Sinodo; non vogliamo soltanto approvare quanto è stato fatto, ma vogliamo essere noi il soggetto, i portatori del Concilio. Così anche il Cardinale Frings, che era famoso per la fedeltà assoluta, quasi scrupolosa, al Santo Padre, in questo caso disse: Qui siamo in altra funzione. Il Papa ci ha convocati per essere come Padri, per essere Concilio ecumenico, un soggetto che rinnovi la Chiesa. Così vogliamo assumere questo nostro ruolo.


Il primo momento, nel quale questo atteggiamento si è mostrato, è stato subito il primo giorno. Erano state previste, per questo primo giorno, le elezioni delle Commissioni ed erano state preparate, in modo – si cercava – imparziale, le liste, i nominativi; e queste liste erano da votare. Ma subito i Padri dissero: No, non vogliamo semplicemente votare liste già fatte. Siamo noi il soggetto. Allora, si sono dovute spostare le elezioni, perché i Padri stessi volevano conoscersi un po’, volevano loro stessi preparare delle liste. E così è stato fatto. I Cardinali Liénart di Lille, il Cardinale Frings di Colonia avevano pubblicamente detto: Così no. Noi vogliamo fare le nostre liste ed eleggere i nostri candidati. Non era un atto rivoluzionario, ma un atto di coscienza, di responsabilità da parte dei Padri conciliari.


Così cominciava una forte attività per conoscersi, orizzontalmente, gli uni gli altri, cosa che non era a caso. Al “Collegio dell’Anima”, dove abitavo, abbiamo avuto molte visite: il Cardinale era molto conosciuto, abbiamo visto Cardinali di tutto il mondo. Mi ricordo bene la figura alta e snella di mons. Etchegaray, che era Segretario della Conferenza Episcopale Francese, degli incontri con Cardinali, eccetera. E questo era tipico, poi, per tutto il Concilio: piccoli incontri trasversali. Così ho conosciuto grandi figure come Padre de Lubac, Daniélou, Congar, eccetera. Abbiamo conosciuto vari Vescovi; mi ricordo particolarmente del Vescovo Elchinger di Strasburgo, eccetera. E questa era già un’esperienza dell’universalità della Chiesa e della realtà concreta della Chiesa, che non riceve semplicemente imperativi dall’alto, ma insieme cresce e va avanti, sempre sotto la guida – naturalmente – del Successore di Pietro.


Tutti, come ho detto, venivano con grandi aspettative; non era mai stato realizzato un Concilio di queste dimensioni, ma non tutti sapevano come fare. I più preparati, diciamo quelli con intenzioni più definite, erano l’episcopato francese, tedesco, belga, olandese, la cosiddetta “alleanza renana”. E, nella prima parte del Concilio, erano loro che indicavano la strada; poi si è velocemente allargata l’attività e tutti sempre più hanno partecipato nella creatività del Concilio. I francesi ed i tedeschi avevano diversi interessi in comune, anche con sfumature abbastanza diverse. La prima, iniziale, semplice – apparentemente semplice – intenzione era la riforma della liturgia, che era già cominciata con Pio XII, il quale aveva già riformato la Settimana Santa; la seconda, l’ecclesiologia; la terza, la Parola di Dio, la Rivelazione; e, infine, anche l’ecumenismo. I francesi, molto più che i tedeschi, avevano ancora il problema di trattare la situazione delle relazioni tra la Chiesa e il mondo.


Cominciamo con il primo. Dopo la Prima Guerra Mondiale, era cresciuto, proprio nell’Europa centrale e occidentale, il movimento liturgico, una riscoperta della ricchezza e profondità della liturgia, che era finora quasi chiusa nel Messale Romano del sacerdote, mentre la gente pregava con propri libri di preghiera, i quali erano fatti secondo il cuore della gente, così che si cercava di tradurre i contenuti alti, il linguaggio alto, della liturgia classica in parole più emozionali, più vicine al cuore del popolo. Ma erano quasi due liturgie parallele: il sacerdote con i chierichetti, che celebrava la Messa secondo il Messale, ed i laici, che pregavano, nella Messa, con i loro libri di preghiera, insieme, sapendo sostanzialmente che cosa si realizzava sull’altare. Ma ora era stata riscoperta proprio la bellezza, la profondità, la ricchezza storica, umana, spirituale del Messale e la necessità che non solo un rappresentante del popolo, un piccolo chierichetto, dicesse “Et cum spiritu tuo” eccetera, ma che fosse realmente un dialogo tra sacerdote e popolo, che realmente la liturgia dell’altare e la liturgia del popolo fosse un’unica liturgia, una partecipazione attiva, che le ricchezze arrivassero al popolo; e così si è riscoperta, rinnovata la liturgia.


Io trovo adesso, retrospettivamente, che è stato molto buono cominciare con la liturgia, così appare il primato di Dio, il primato dell’adorazione. “Operi Dei nihil praeponatur”: questa parola della Regola di san Benedetto (cfr 43,3) appare così come la suprema regola del Concilio. Qualcuno aveva criticato che il Concilio ha parlato su tante cose, ma non su Dio. Ha parlato su Dio! Ed è stato il primo atto e quello sostanziale parlare su Dio e aprire tutta la gente, tutto il popolo santo, all’adorazione di Dio, nella comune celebrazione della liturgia del Corpo e Sangue di Cristo. In questo senso, al di là dei fattori pratici che sconsigliavano di cominciare subito con temi controversi, è stato, diciamo, realmente un atto di Provvidenza che agli inizi del Concilio stia la liturgia, stia Dio, stia l’adorazione. Adesso non vorrei entrare nei dettagli della discussione, ma vale la pena sempre tornare, oltre le attuazioni pratiche, al Concilio stesso, alla sua profondità e alle sue idee essenziali.


Ve n’erano, direi, diverse: soprattutto il Mistero pasquale come centro dell’essere cristiano, e quindi della vita cristiana, dell’anno, del tempo cristiano, espresso nel tempo pasquale e nella domenica che è sempre il giorno della Risurrezione. Sempre di nuovo cominciamo il nostro tempo con la Risurrezione, con l’incontro con il Risorto, e dall’incontro con il Risorto andiamo al mondo. In questo senso, è un peccato che oggi si sia trasformata la domenica in fine settimana, mentre è la prima giornata, è l’inizio; interiormente dobbiamo tenere presente questo: che è l’inizio, l’inizio della Creazione, è l’inizio della ricreazione nella Chiesa, incontro con il Creatore e con Cristo Risorto. Anche questo duplice contenuto della domenica è importante: è il primo giorno, cioè festa della Creazione, noi stiamo sul fondamento della Creazione, crediamo nel Dio Creatore; e incontro con il Risorto, che rinnova la Creazione; il suo vero scopo è creare un mondo che è risposta all’amore di Dio.


Poi c’erano dei principi: l’intelligibilità, invece di essere rinchiusi in una lingua non conosciuta, non parlata, ed anche la partecipazione attiva. Purtroppo, questi principi sono stati anche male intesi. Intelligibilità non vuol dire banalità, perché i grandi testi della liturgia – anche se parlati, grazie a Dio, in lingua materna – non sono facilmente intelligibili, hanno bisogno di una formazione permanente del cristiano perché cresca ed entri sempre più in profondità nel mistero e così possa comprendere. Ed anche la Parola di Dio – se penso giorno per giorno alla lettura dell’Antico Testamento, anche alla lettura delle Epistole paoline, dei Vangeli: chi potrebbe dire che capisce subito solo perché è nella propria lingua? Solo una formazione permanente del cuore e della mente può realmente creare intelligibilità ed una partecipazione che è più di una attività esteriore, che è un entrare della persona, del mio essere, nella comunione della Chiesa e così nella comunione con Cristo.


Secondo tema: la Chiesa. Sappiamo che il Concilio Vaticano I era stato interrotto a causa della guerra tedesco-francese e così è rimasto con una unilateralità, con un frammento, perché la dottrina sul primato – che è stata definita, grazie a Dio, in quel momento storico per la Chiesa, ed è stata molto necessaria per il tempo seguente – era soltanto un elemento in un’ecclesiologia più vasta, prevista, preparata. Così era rimasto il frammento. E si poteva dire: se il frammento rimane così come è, tendiamo ad una unilateralità: la Chiesa sarebbe solo il primato. Quindi già dall’inizio c’era questa intenzione di completare l’ecclesiologia del Vaticano I, in una data da trovare, per una ecclesiologia completa. Anche qui le condizioni sembravano molto buone perché, dopo la Prima Guerra Mondiale, era rinato il senso della Chiesa in modo nuovo. Romano Guardini disse: “Nelle anime comincia a risvegliarsi la Chiesa”, e un vescovo protestante parlava del “secolo della Chiesa”. Veniva ritrovato, soprattutto, il concetto, che era previsto anche dal Vaticano I, del Corpo Mistico di Cristo. Si voleva dire e capire che la Chiesa non è un’organizzazione, qualcosa di strutturale, giuridico, istituzionale – anche questo -, ma è un organismo, una realtà vitale, che entra nella mia anima, così che io stesso, proprio con la mia anima credente, sono elemento costruttivo della Chiesa come tale. In questo senso, Pio XII aveva scritto l’Enciclica Mystici Corporis Christi, come un passo verso un completamento dell’ecclesiologia del Vaticano I.


Direi che la discussione teologica degli anni ’30-’40, anche ’20, era completamente sotto questo segno della parola “Mystici Corporis”. Fu una scoperta che ha creato tanta gioia in quel tempo ed anche in questo contesto è cresciuta la formula: Noi siamo la Chiesa, la Chiesa non è una struttura; noi stessi cristiani, insieme, siamo tutti il Corpo vivo della Chiesa. E, naturalmente, questo vale nel senso che noi, il vero “noi” dei credenti, insieme con l’”Io” di Cristo, è la Chiesa; ognuno di noi, non “un noi”, un gruppo che si dichiara Chiesa. No: questo “noi siamo Chiesa” esige proprio il mio inserimento nel grande “noi” dei credenti di tutti i tempi e luoghi. Quindi, la prima idea: completare l’ecclesiologia in modo teologico, ma proseguendo anche in modo strutturale, cioè: accanto alla successione di Pietro, alla sua funzione unica, definire meglio anche la funzione dei Vescovi, del Corpo episcopale. E, per fare questo, è stata trovata la parola “collegialità”, molto discussa, con discussioni accanite, direi, anche un po’ esagerate. Ma era la parola – forse ce ne sarebbe anche un’altra, ma serviva questa – per esprimere che i Vescovi, insieme, sono la continuazione dei Dodici, del Corpo degli Apostoli. Abbiamo detto: solo un Vescovo, quello di Roma, è successore di un determinato Apostolo, di Pietro. Tutti gli altri diventano successori degli Apostoli entrando nel Corpo che continua il Corpo degli Apostoli. Così proprio il Corpo dei Vescovi, il collegio, è la continuazione del Corpo dei Dodici, ed ha così la sua necessità, la sua funzione, i suoi diritti e doveri. Appariva a molti come una lotta per il potere, e forse qualcuno anche ha pensato al suo potere, ma sostanzialmente non si trattava di potere, ma della complementarietà dei fattori e della completezza del Corpo della Chiesa con i Vescovi, successori degli Apostoli, come elementi portanti; ed ognuno di loro è elemento portante della Chiesa, insieme con questo grande Corpo.


Questi erano, diciamo, i due elementi fondamentali e, nella ricerca di una visione teologica completa dell’ecclesiologia, nel frattempo, dopo gli anni ’40, negli anni ’50, era già nata un po’ di critica nel concetto di Corpo di Cristo: “mistico” sarebbe troppo spirituale, troppo esclusivo; era stato messo in gioco allora il concetto di “Popolo di Dio”. E il Concilio, giustamente, ha accettato questo elemento, che nei Padri è considerato come espressione della continuità tra Antico e Nuovo Testamento. Nel testo del Nuovo Testamento, la parola “Laos tou Theou”, corrispondente ai testi dell’Antico Testamento, significa – mi sembra con solo due eccezioni – l’antico Popolo di Dio, gli ebrei che, tra i popoli, “goim”, del mondo, sono “il” Popolo di Dio. E gli altri, noi pagani, non siamo di per sé il Popolo di Dio, diventiamo figli di Abramo, e quindi Popolo di Dio entrando in comunione con il Cristo, che è l’unico seme di Abramo. Ed entrando in comunione con Lui, essendo uno con Lui, siamo anche noi Popolo di Dio. Cioè: il concetto “Popolo di Dio” implica continuità dei Testamenti, continuità della storia di Dio con il mondo, con gli uomini, ma implica anche l’elemento cristologico. Solo tramite la cristologia diveniamo Popolo di Dio e così si combinano i due concetti. Ed il Concilio ha deciso di creare una costruzione trinitaria dell’ecclesiologia: Popolo di Dio Padre, Corpo di Cristo, Tempio dello Spirito Santo.


Ma solo dopo il Concilio è stato messo in luce un elemento che si trova un po’ nascosto, anche nel Concilio stesso, e cioè: il nesso tra Popolo di Dio e Corpo di Cristo, è proprio la comunione con Cristo nell’unione eucaristica. Qui diventiamo Corpo di Cristo; cioè la relazione tra Popolo di Dio e Corpo di Cristo crea una nuova realtà: la comunione. E dopo il Concilio è stato scoperto, direi, come il Concilio, in realtà, abbia trovato, abbia guidato a questo concetto: la comunione come concetto centrale. Direi che, filologicamente, nel Concilio esso non è ancora totalmente maturo, ma è frutto del Concilio che il concetto di comunione sia diventato sempre più l’espressione dell’essenza della Chiesa, comunione nelle diverse dimensioni: comunione con il Dio Trinitario – che è Egli stesso comunione tra Padre, Figlio e Spirito Santo -, comunione sacramentale, comunione concreta nell’episcopato e nella vita della Chiesa.


Ancora più conflittuale era il problema della Rivelazione. Qui si trattava della relazione tra Scrittura e Tradizione, e qui erano interessati soprattutto gli esegeti per una maggiore libertà; essi si sentivano un po’ – diciamo – in una situazione di inferiorità nei confronti dei protestanti, che facevano le grandi scoperte, mentre i cattolici si sentivano un po’ “handicappati” dalla necessità di sottomettersi al Magistero. Qui, quindi, era in gioco una lotta anche molto concreta: quale libertà hanno gli esegeti? Come si legge bene la Scrittura? Che cosa vuol dire Tradizione? Era una battaglia pluridimensionale che adesso non posso mostrare, ma importante è che certamente la Scrittura è la Parola di Dio e la Chiesa sta sotto la Scrittura, obbedisce alla Parola di Dio, e non sta al di sopra della Scrittura. E tuttavia, la Scrittura è Scrittura soltanto perché c’è la Chiesa viva, il suo soggetto vivo; senza il soggetto vivo della Chiesa, la Scrittura è solo un libro e apre, si apre a diverse interpretazioni e non dà un’ultima chiarezza.


Qui, la battaglia – come ho detto – era difficile, e fu decisivo un intervento di Papa Paolo VI. Questo intervento mostra tutta la delicatezza del padre, la sua responsabilità per l’andamento del Concilio, ma anche il suo grande rispetto per il Concilio. Era nata l’idea che la Scrittura è completa, vi si trova tutto; quindi non si ha bisogno della Tradizione, e perciò il Magistero non ha niente da dire. Allora, il Papa ha trasmesso al Concilio mi sembra 14 formule di una frase da inserire nel testo sulla Rivelazione e ci dava, dava ai Padri, la libertà di scegliere una delle 14 formule, ma disse: una deve essere scelta, per rendere completo il testo. Io mi ricordo, più o meno, della formula “non omnis certitudo de veritatibus fidei potest sumi ex Sacra Scriptura”, cioè la certezza della Chiesa sulla fede non nasce soltanto da un libro isolato, ma ha bisogno del soggetto Chiesa illuminato, portato dallo Spirito Santo. Solo così poi la Scrittura parla ed ha tutta la sua autorevolezza. Questa frase che abbiamo scelto nella Commissione dottrinale, una delle 14 formule, è decisiva, direi, per mostrare l’indispensabilità, la necessità della Chiesa, e così capire che cosa vuol dire Tradizione, il Corpo vivo nel quale vive dagli inizi questa Parola e dal quale riceve la sua luce, nel quale è nata. Già il fatto del Canone è un fatto ecclesiale: che questi scritti siano la Scrittura risulta dall’illuminazione della Chiesa, che ha trovato in sé questo Canone della Scrittura; ha trovato, non creato, e sempre e solo in questa comunione della Chiesa viva si può anche realmente capire, leggere la Scrittura come Parola di Dio, come Parola che ci guida nella vita e nella morte.


Come ho detto, questa era una lite abbastanza difficile, ma grazie al Papa e grazie – diciamo – alla luce dello Spirito Santo, che era presente nel Concilio, è stato creato un documento che è uno dei più belli e anche innovativi di tutto il Concilio, e che deve essere ancora molto più studiato. Perché anche oggi l’esegesi tende a leggere la Scrittura fuori dalla Chiesa, fuori dalla fede, solo nel cosiddetto spirito del metodo storico-critico, metodo importante, ma mai così da poter dare soluzioni come ultima certezza; solo se crediamo che queste non sono parole umane, ma sono parole di Dio, e solo se vive il soggetto vivo al quale ha parlato e parla Dio, possiamo interpretare bene la Sacra Scrittura. E qui – come ho detto nella prefazione del mio libro su Gesù (cfr vol. I) – c’è ancora molto da fare per arrivare ad una lettura veramente nello spirito del Concilio. Qui l’applicazione del Concilio ancora non è completa, ancora è da fare.
E, infine, l’ecumenismo. Non vorrei entrare adesso in questi problemi, ma era ovvio – soprattutto dopo le “passioni” dei cristiani nel tempo del nazismo – che i cristiani potessero trovare l’unità, almeno cercare l’unità, ma era chiaro anche che solo Dio può dare l’unità. E siamo ancora in questo cammino. Ora, con questi temi, l’”alleanza renana” – per così dire – aveva fatto il suo lavoro.


La seconda parte del Concilio è molto più ampia. Appariva, con grande urgenza, il tema: mondo di oggi, epoca moderna, e Chiesa; e con esso i temi della responsabilità per la costruzione di questo mondo, della società, responsabilità per il futuro di questo mondo e speranza escatologica, responsabilità etica del cristiano, dove trova le sue guide; e poi libertà religiosa, progresso, e relazione con le altre religioni. In questo momento, sono entrate in discussione realmente tutte le parti del Concilio, non solo l’America, gli Stati Uniti, con un forte interesse per la libertà religiosa. Nel terzo periodo questi hanno detto al Papa: Noi non possiamo tornare a casa senza avere, nel nostro bagaglio, una dichiarazione sulla libertà religiosa votata dal Concilio. Il Papa, tuttavia, ha avuto la fermezza e la decisione, la pazienza di portare il testo al quarto periodo, per trovare una maturazione ed un consenso abbastanza completi tra i Padri del Concilio. Dico: non solo gli americani sono entrati con grande forza nel gioco del Concilio, ma anche l’America Latina, sapendo bene della miseria del popolo, di un continente cattolico, e della responsabilità della fede per la situazione di questi uomini. E così anche l’Africa, l’Asia, hanno visto la necessità del dialogo interreligioso; sono cresciuti problemi che noi tedeschi – devo dire – all’inizio, non avevamo visto. Non posso adesso descrivere tutto questo. Il grande documento “Gaudium et spes” ha analizzato molto bene il problema tra escatologia cristiana e progresso mondano, tra responsabilità per la società di domani e responsabilità del cristiano davanti all’eternità, e così ha anche rinnovato l’etica cristiana, le fondamenta.

Ma, diciamo inaspettatamente, è cresciuto, al di fuori di questo grande documento, un documento che rispondeva in modo più sintetico e più concreto alle sfide del tempo, e cioè la “Nostra aetate”. Dall’inizio erano presenti i nostri amici ebrei, che hanno detto, soprattutto a noi tedeschi, ma non solo a noi, che dopo gli avvenimenti tristi di questo secolo nazista, del decennio nazista, la Chiesa cattolica deve dire una parola sull’Antico Testamento, sul popolo ebraico. Hanno detto: anche se è chiaro che la Chiesa non è responsabile della Shoah, erano cristiani, in gran parte, coloro che hanno commesso quei crimini; dobbiamo approfondire e rinnovare la coscienza cristiana, anche se sappiamo bene che i veri credenti sempre hanno resistito contro queste cose. E così era chiaro che la relazione con il mondo dell’antico Popolo di Dio dovesse essere oggetto di riflessione. Si capisce anche che i Paesi arabi – i Vescovi dei Paesi arabi – non fossero felici di questa cosa: temevano un po’ una glorificazione dello Stato di Israele, che non volevano, naturalmente. Dissero: Bene, un’indicazione veramente teologica sul popolo ebraico è buona, è necessaria, ma se parlate di questo, parlate anche dell’Islam; solo così siamo in equilibrio; anche l’Islam è una grande sfida e la Chiesa deve chiarire anche la sua relazione con l’Islam. Una cosa che noi, in quel momento, non abbiamo tanto capito, un po’, ma non molto. Oggi sappiamo quanto fosse necessario.


Quando abbiamo incominciato a lavorare anche sull’Islam, ci hanno detto: Ma ci sono anche altre religioni del mondo: tutta l’Asia! Pensate al Buddismo, all’Induismo…. E così, invece di una Dichiarazione inizialmente pensata solo sull’antico Popolo di Dio, si è creato un testo sul dialogo interreligioso, anticipando quanto solo trent’anni dopo si è mostrato in tutta la sua intensità e importanza. Non posso entrare adesso in questo tema, ma se si legge il testo, si vede che è molto denso e preparato veramente da persone che conoscevano le realtà, e indica brevemente, con poche parole, l’essenziale. Così anche il fondamento di un dialogo, nella differenza, nella diversità, nella fede sull’unicità di Cristo, che è uno, e non è possibile, per un credente, pensare che le religioni siano tutte variazioni di un tema. No, c’è una realtà del Dio vivente che ha parlato, ed è un Dio, è un Dio incarnato, quindi una Parola di Dio, che è realmente Parola di Dio. Ma c’è l’esperienza religiosa, con una certa luce umana della creazione, e quindi è necessario e possibile entrare in dialogo, e così aprirsi l’uno all’altro e aprire tutti alla pace di Dio, di tutti i suoi figli, di tutta la sua famiglia.


Quindi, questi due documenti, libertà religiosa e “Nostra aetate”, connessi con “Gaudium et spes” sono una trilogia molto importante, la cui importanza si è mostrata solo nel corso dei decenni, e ancora stiamo lavorando per capire meglio questo insieme tra unicità della Rivelazione di Dio, unicità dell’unico Dio incarnato in Cristo, e la molteplicità delle religioni, con le quali cerchiamo la pace e anche il cuore aperto per la luce dello Spirito Santo, che illumina e guida a Cristo.


Vorrei adesso aggiungere ancora un terzo punto: c’era il Concilio dei Padri – il vero Concilio –, ma c’era anche il Concilio dei media. Era quasi un Concilio a sé, e il mondo ha percepito il Concilio tramite questi, tramite i media. Quindi il Concilio immediatamente efficiente arrivato al popolo, è stato quello dei media, non quello dei Padri. E mentre il Concilio dei Padri si realizzava all’interno della fede, era un Concilio della fede che cerca l’intellectus, che cerca di comprendersi e cerca di comprendere i segni di Dio in quel momento, che cerca di rispondere alla sfida di Dio in quel momento e di trovare nella Parola di Dio la parola per oggi e domani, mentre tutto il Concilio – come ho detto – si muoveva all’interno della fede, come fides quaerens intellectum, il Concilio dei giornalisti non si è realizzato, naturalmente, all’interno della fede, ma all’interno delle categorie dei media di oggi, cioè fuori dalla fede, con un’ermeneutica diversa. Era un’ermeneutica politica: per i media, il Concilio era una lotta politica, una lotta di potere tra diverse correnti nella Chiesa. Era ovvio che i media prendessero posizione per quella parte che a loro appariva quella più confacente con il loro mondo. C’erano quelli che cercavano la decentralizzazione della Chiesa, il potere per i Vescovi e poi, tramite la parola “Popolo di Dio”, il potere del popolo, dei laici. C’era questa triplice questione: il potere del Papa, poi trasferito al potere dei Vescovi e al potere di tutti, sovranità popolare.

Naturalmente, per loro era questa la parte da approvare, da promulgare, da favorire. E così anche per la liturgia: non interessava la liturgia come atto della fede, ma come una cosa dove si fanno cose comprensibili, una cosa di attività della comunità, una cosa profana. E sappiamo che c’era una tendenza, che si fondava anche storicamente, a dire: La sacralità è una cosa pagana, eventualmente anche dell’Antico Testamento. Nel Nuovo vale solo che Cristo è morto fuori: cioè fuori dalle porte, cioè nel mondo profano. Sacralità quindi da terminare, profanità anche del culto: il culto non è culto, ma un atto dell’insieme, della partecipazione comune, e così anche partecipazione come attività. Queste traduzioni, banalizzazioni dell’idea del Concilio, sono state virulente nella prassi dell’applicazione della Riforma liturgica; esse erano nate in una visione del Concilio al di fuori della sua propria chiave, della fede. E così, anche nella questione della Scrittura: la Scrittura è un libro, storico, da trattare storicamente e nient’altro, e così via.


Sappiamo come questo Concilio dei media fosse accessibile a tutti. Quindi, questo era quello dominante, più efficiente, ed ha creato tante calamità, tanti problemi, realmente tante miserie: seminari chiusi, conventi chiusi, liturgia banalizzata … e il vero Concilio ha avuto difficoltà a concretizzarsi, a realizzarsi; il Concilio virtuale era più forte del Concilio reale. Ma la forza reale del Concilio era presente e, man mano, si realizza sempre più e diventa la vera forza che poi è anche vera riforma, vero rinnovamento della Chiesa. Mi sembra che, 50 anni dopo il Concilio, vediamo come questo Concilio virtuale si rompa, si perda, e appare il vero Concilio con tutta la sua forza spirituale. Ed è nostro compito, proprio in questo Anno della fede, cominciando da questo Anno della fede, lavorare perché il vero Concilio, con la sua forza dello Spirito Santo, si realizzi e sia realmente rinnovata la Chiesa. Speriamo che il Signore ci aiuti. Io, ritirato con la mia preghiera, sarò sempre con voi, e insieme andiamo avanti con il Signore, nella certezza: Vince il Signore! Grazie!

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jeudi, 14 février 2013

Pétition manif pour tous 700 000 signatures

Historique! Donc, la manif pour tous a donc eu bien plus que 350 000 manifestants. 

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