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jeudi, 07 février 2013

FSSPX: Mgr Morerod à La Télé, les Juifs ne sont pas un Peuple déicide

Pessimisme pour le succès de l'accord entre Rome et Mgr Fellay de la FSSPX

Au micro de Gabriel de Weck, Mgr Morerod s'explique sur son décret qui interdit à la FSSPX de célébrer dans les églises catholiques de son diocèse. 

Jésus sur la Croix: "Père pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu'ils font". Ainsi, il n'est pas certain du tout que les quelques chefs du Peuple avaient conscience de tuer Dieu. Condamnation sans appel de tout antisémitisme! Les Juifs ne sont donc pas les ennemis de l'Eglise (réponse à Mgr Fellay)

Belle réflexion théologique de Mgr Morerod, secrétaire émérite de la commision théologique internationale, recteur émérite de l'Université Angelicum à Rome, actuel évêque de Lausanne-Genève et Fribourg (Neuchâtel). Son diocèse a vu naître la FSSPX de Marcel Lefebvre.

Le Copiste

 

mercredi, 06 février 2013

L'affaire Galilée

bible-l125-h81.jpgLA BIBLE N’EST PAS “UN MANUEL DE SCIENCES NATURELLES“, AFFIRME BENOÎT XVI. 

Vatican - le 06/02/2013 | Par Agence I.Media

“Loin d’être un manuel de sciences naturelles, la Bible veut nous faire comprendre la vérité profonde de toute chose“, a assuré Benoît XVI le 6 février 2013 lors de l’audience générale. Devant quelque 5000 personnes réunies dans la salle Paul VI au Vatican, le pape a également affirmé que la création était le lieu “pour connaître et reconnaître la toute-puissance de Dieu“.

Lien

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L'affaire Galilée

lunette.jpgIl me paraît important de rappeler que l'Académie pontificale des sciences, qui se réunit au Vatican, a pour saint patron et modèle Galilée.

Nous sommes loin des idées toutes faites sur sa condamnation, qui fut en effet une erreur d'une commission de Cardinaux. "La Bible dit comment on va au ciel, mais pas comment va le ciel" disait Galilée, qui était un chrétien et un homme de foi. 

La Bible: sans erreur

La Bible est inspirée par Dieu qui en est l'auteur principale et ne contient aucune erreur. Mais à la différence du Coran, une dictée de Allah, Dieu eut recours à des instruments, des personnes, qui sont aussi les auteurs des textes sacrés. Il ne pouvait pas dire autre chose sur la science que les connaissances de leurs époques. 

Aussi, la vérité pour notre salut se trouve dans la Bible, La science par contre revient à l'homme, avec son activité rationnelle. C'est ainsi la science qui a ses limites, et non pas la foi, grâce de Dieu, qui surrélève la raison pour lui donner la science que Dieu a de lui-même. C'est à l'Eglise que la Révélation est confiée, elle qui jouit de l'infaibilité en ce qui concerne notre salut. 

Le Cardinal Poupard a accordé un bel entretien à la TV KTO (Galilée dès 43 minutes)

Encyclique bienheureux Jean Paul II Fides et Ratio (La foi et la raison).

Galilée avait raison

Galilée avait raison. Il n'eut pas cependant la possibilité de donner des arguments scientifiques, fondées en raison, pour donner la certitude scientifique de son intuition, qui allait à l'encontre de la perception séculaire du Cosmos. Aussi, il fut assigner à résidence, privé d'enseignement et non pas brûlé sur un bûcher. Pour mémoire, le moine polonais Copernic, savant catholique, avait également affirmé que la Terre tournait autour du soleil. 

Cité du Vatican, 6 février 2013 (VIS).

UNE CLEF POUR COMPRENDRE LE MONDE

Le Saint-Père a consacré la catéchèse de la l'audience générale au symbole de la foi, en commentant le titre de Créateur du ciel et de la terre fourni par la Genèse: Dieu, qui est l'origine de toute chose, a-t-il rappelé, "déploie sa toute puissance de père aimant dans la beauté de la création...et prend soin de ses créature avec une fidélité qui ne se dément jamais. La création permet de connaître et reconnaître la toute puissance et la bonté du Seigneur.

Elle est un appel à la foi des croyants pour qu'ils annoncent que Dieu est créateur... C'est dans l'Ecriture qu'à la lumière de la foi l'intelligence humaine peut trouver la clef de compréhension du monde". Le premier livre de la Genèse est consacré à la création du monde. "Tout ce que Dieu a créé est beau et bon, rempli de sagesse et d'amour. Son oeuvre créative apporte ordre, harmonie et beauté, et la Genèse montre que Dieu créé par la parole. Dix fois trouve-t-on la phrase: Et Dieu dit... La vie naît et le monde existe parce que tout obéit à la parole divine. Parler de création a-t-il encore un sens aujourd'hui, face à la science?...

La Bible, qui n'est pas un manuel de sciences naturelles, sert à comprendre la vérité des choses...c'est à dire que le monde n'est pas un simple ensemble de forces contraposées mais qu'il trouve origine et stabilité dans le Logos, dans la raison éternelle de Dieu qui soutient l'univers. Il existe un dessein sur le monde qui naît de cette raison et de l'esprit créateur"."Au sommet de la création, il y a l'homme, le seul être capable de connaître et aimer son créateur". Le troisième livre de la Genèse permet "de savoir quel est le projet de Dieu envers l'homme, façonné à partir de la boue. Ce qui signifie que nous ne sommes pas Dieu, que nous ne nous sommes pas faits par nous mêmes, que nous venons de la bonne terre oeuvre du créateur... Au-delà des catégories de l'histoire et de la culture, au-delà de toute différence sociale, nous constituons une seule humanité réalisée à partir de la seule argile de Dieu...qui a insufflé son esprit sur un corps modelé d'argile". Chacun de nous est porteur de ce souffle vital divin. Etant placés sous la protection spéciale de Dieu, "la dignité humaine est inviolable . Elle échappe ainsi à toute tentative de juger la personne selon des critères de pouvoir. Toujours dans la Genèse, "on trouve deux images importantes: le jardin contenant l'arbre de la connaissance du bien et du mal, et le serpent. Le premier indique que le lieu où Dieu a placé l'homme n'est pas une forêt sauvage mais un lieu ordonné et protecteur.

Ainsi l'homme doit-il reconnaître que le monde n'est pas une propriété qu'il peut saccager ou exploiter mais un cadeau du créateur...devant être cultivé dans le respect et l'harmonie, selon la logique et le dessein de Dieu... Le serpent fait soupçonner que l'alliance avec Dieu soit une soumission privant l'homme de la liberté comme des plus belles choses de la vie. Or il existe la tentation de bâtir seuls ce monde sans accepter le fait d'être des créatures, Dieu étant vu comme un poids dont il faudrait se libérer. Si la rapport avec Dieu est faussé, si sa place n'est pas respectée, tout est altéré. L'autre devient un rival et une menace. Après avoir cédé à la tentation, Adam accusa Eve de tout"."Le péché génère le péché et tous les péchés de l'histoire sont liés. C'est un point qui oblige à parler du péché originel. Quelle est sa réalité? Est-ce difficile à comprendre?... Il faut avant tout se souvenir qu'aucun homme n'est clos en lui même... Tous nous recevons la vie de l'autre, chaque jour et pas seulement dans la naissance.

L'être humain implique" la relation à autrui. Le rapport d'amour avec Dieu se reflète dans celui aux autres. "Le péché est la privation ou la destruction de la relation avec Dieu en se mettant soi-même à sa place, ce qui détruit ou compromet ce rapport fondamental. Le péché détruit tout cela. "Si la structure relationnelle de l'humanité est faussée à la base, l'individu entre dans un monde instable, troublé par le péché qui le marque lui même. Le péché originel blesse et réduit la nature humaine. Or l'homme ne peut se sauver ni se racheter par lui même car seul le Créateur est en mesure de rétablir de justes relations... Ceci advient en Jésus-Christ, qui accomplit le parcours inverse de celui d'Adam... Alors qu'Adam ne reconnaît pas son statut d'être créé et entend prendre la place de Dieu, Jésus, le Fils de Dieu, est en parfaite harmonie filiale avec le Père. En s'abaissant il est devenu le serviteur et a parcouru la voie de l'amour en s'humiliant jusqu'à la mort sur la croix.

Ainsi a-t-il pu rétablir l'ordre et le juste rapport de l'homme avec Dieu. La Croix est devenue le nouvel arbre de la vie... Vivre de la foi signifie reconnaître la grandeur de Dieu et admettre notre petitesse, notre condition de créatures, en laissant Dieu nous envelopper de son amour. Avec son poids de malheur et de souffrance, le mal est un mystère qui doit être à la lumière de la foi, qui seule nous assure pouvoir en être libérés".

Mgr Paglia, ministre de la famille, combat l'homophobie

Unknown-1.jpegLe vocable homophobe est souvent invoqué pour stigmatiser les tenants du mariage entre un homme et une femme, réalité rationnelle et naturelle. 

Droit indivuduel

Toutefois, Mgr Paglia rappelle le droit individuel de la personne homosexuelle. Aussi pas de droit au mariage, mais bien non-discrimination et non-stigmatisation de la personne. L'Eglise fera toujours la différence entre la personne et ses actes. Ces sont ces derniers qui sont contre nature et que la raison ne saurait accepter d'aucune manière. 

Lire La Croix

Couverture média

Aussi, il n'est pas correct de titrer que Mgr Paglia serait pour la reconnaissance d'une union civile des homosexuels. Car une chose sont les droits de la personne homosexuelle, une autre réalité est l'union homosexuellle. 

L'Abbé Grosjean, un des Padreblog l'a bien compris

  1. Mgr Paglia refuse toujours catégoriquement le mariage et l'adoption pour couples de même sexe.

Mgr Morerod à La Télé

24844cyh157w279.jpgL'évêque du diocèse de Lausanne-Genève et Fribourg sera interviewé ce soir 6 février, avec également le responsable de la FSSPX en Suisse. A suivre sur La Télé

Lien

C'est une chance pour l'Eglise d'avoir un grand spécialiste de l'oecuménisme et fin connaisseur de la FSSPX comme évêque en Suisse. Mgr Morerod fut d'ailleurs le choix du Pape. 

mardi, 05 février 2013

Congrégation de la Foi: Interviewe de Mgr Müller

Son Excellence Mgr Müller est un homme de doctrine sûre et fidèle, sans doute moins un homme de médias. N'empêche que le fond nous fait entrer dans la beauté de la foi. 

Texte original en allemand 

Unknown-1.jpegINTERVIEWE DE MGR MULLER

Mgr Gerhard Ludwig Müller se trouve depuis bientôt six mois à la tête de la Congrégation Romaine de la Doctrine de la Foi, succédant dans cette charge à Joseph Ratzinger devenu Benoît XVI. Sa tâche principale consiste à défendre la foi catholique des hérésies, c’est-à-dire des déviations par rapport à la vraie Foi. Mgr Müller qui est le théologien allemand le plus cité de notre temps a la réputation d’être un conservateur lorsqu’il s’agit du dialogue œcuménique ou des réformes dans l’Église.

Die Welt : Vous étiez évêque de Ratisbonne lorsque le pape vous a appelé à Rome. Ce changement de lieu, signifie-t-il pour vous un changement de point de vue ?

Mgr Gerhard Ludwig Müller: Je me suis senti toujours catholique. Que je sois à Ratsibonne ou ici, cela ne changera rien, je ne pourrais ni ne voudrais agir autrement qu’avant.


suite de l'interview

 

Pédophilie: la ligne de Ratzinger continue

LE NOUVEAU PROMOTEUR DE JUSTICE DU VATICAN CONFIRME SA DÉTERMINATION DANS LA LUTTE CONTRE LA PÉDOPHILIE. 

Vatican - le 05/02/2013 | Par Agence I.Media

robertoliver-l125-h81.jpgLe nouveau promoteur de justice de la Congrégation pour la doctrine de la foi, le père Robert Oliver, a affirmé dans la soirée du 5 février 2013 que sa mission de lutte contre les crimes de pédophilie commis par des membres du clergé se déroulerait dans la “continuité absolue“ du travail réalisé par son prédécesseur, Mgr Scicluna.

Un an après un symposium international sur cette délicate question qui avait été organisé à l’université pontificale Grégorienne, à Rome, l’un de ses principaux organisateurs, le père Hans Zollner, a également assuré que l’Eglise “poursuivait son engagement“ pour éradiquer le fléau des abus sexuels.

 

Solidaire avec son Excellence Marc Aillet

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S'attaquer aux personnes est toujours très dangeureux. Connaissant personnellement son Excellence Marc Aillet, un Pasteur d'âme, intelligent et cultivé, ouvert sur la foi et apte au dialogue, même avec ses opposants, je ne peux qu'exprimer ma solidarité et ma prière, pour un évêque de première classe. Courage Excellence, que Dieu vous garde. La liberté est pour tous et chacun, aussi pour vous. 

Livre à charge

France, pétition pour Référendum "Mariage pour tous"

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Aux plumes citoyens, signons la pétition

Reçu par e-mail

Chers amis

A ce jour, 200.000 pétitions ont été reçues (en une semaine). Il en manque encore 300.000 et nous avons une semaine ! Peuvent signer toutes les personnes de nationalité française ayant plus de 18 ans.

Vous pouvez faire circuler à vos réseaux (écoles, amis, voisins, collègues etc....)

Merci par avance

à renvoyer avant le 6 février pour que cela arrive avant le 8 février

petition_citoyenne.pdf

Joseph Ratzinger: interviewe sur l'Europe, la laïcité, les islams, l'homosexualité.. en 2004

Une interviewe du cardinal Ratzinger par Marco Politi, dans la Repubblica 

Le laïcisme, nouvelle idéologie de l'Europe, ne doit pas ignorer Dieu
Marco Politi

Traduction: Benoît et Moi

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L'Europe, berceau et pilier du catholicisme, est en train de perdre sa connotation chrétienne. Aujourd'hui déjà, les non-pratiquants, les agnostiques, les indifférents, sont majoritaires.

images.jpegPour l'Eglise de Rome, c'est un défi décisif. Et c'est de là que nous partons, dans l'entretien avec le cardinal Joseph Ratzinger dans le Salon Rouge du Saint-Office. Il s'appelle aujourd'hui Congrégation pour la Doctrine de la foi, et son patron a été et continue d'être un pilier de la papauté de Wojtyla.
 
" Nous vivons dans une situation de grande transformation. Dénatalité et immigration - nous confie le Cardinal - changent également la composition ethnique de l'Europe. Surtout, nous sommes passés d'une culture chrétienne à un sécularisme agressif et parfois même intolérant. Et pourtant, bien que les églises se vident et que beaucoup ne parviennent plus à croire, la foi n'est pas morte. Je suis sûr que même dans le contexte d'une société multiculturelle et parmi de grandes oppositions, la foi chrétienne demeure un facteur important, capable de fournir la force morale et culturelle du continent.
 
- Donc le cardinal Ratzinger n'est pas pessimiste? 
 
"L'optimisme et le pessimisme sont des catégories émotionnelles. Je pense que je suis réaliste. Je reste convaincu de la force intérieure de la foi. Ou plutôt, le catholicisme est devenu de plus en plus «catholique» c'est-à-dire universel. Et alors que d'autres continents découvrent leur manière d'être chrétien et catholique, l'Europe ne sera plus une voix aussi déterminante que dans le passé. Elle aura encore une grande importance, mais toujours au sein du concert international".
 
- Après «l'affaire Buttiglione, certains groupe laïcs et catholiques dépeignent un christianisme assiégé, en Europe.
 
" Il existe une idéologie séculariste agressive, qui peut être inquiètante. En Suède, un pasteur protestant qui avait prêché sur l'homosexualité, sur la base d'un passage de l'Ecriture, est allé en prison pendant un mois. La laïcité n'est plus cet élément de neutralité qui ouvre des espaces de liberté pour tous. Elle commence à se transformer en une idéologie qui s'impose à travers la politique, et ne concède aucun espace public à la vision catholique et chrétienne, qui risque ainsi de devenir quelque chose de purement privée et au fond, mutilé. Dans ce sens, une lutte existe et nous devons défendre la liberté religieuse contre l'imposition d'une idéologie qui se présente comme si elle était l'unique voix de la rationalité, alors qu'elle n'est que l'expression d'un "certain rationalisme.
 
- Mais pour vous, qu'est-ce que la laïcité?
 
" La laïcité juste est la liberté de religion. L'État n'impose pas une religion, mais donne libre espace aux religions, avec une responsabilité envers la société civile, et donc permet à ces religions d'être des facteurs dans la construction de la vie sociale. "
 
- Pourtant, il y a des frontières délicates. Prenons le crucifix dans les écoles. Il y a la tendance, que je trouve banalisante, qui consiste à dire que c'est un symbole de l'amour universel et un don qui ne peut déranger personne. En réalité, c'est avant tout le signe d'un Dieu et d'une religion. Ne peut-on comprendre ceux qui disent qu'on ne peut pas imposer de signe?
 
"Cela dépend des situations historiques. Il peut y avoir des pays qui n'ont pas une histoire ou une présence chrétienne et par conséquent ne veulent pas ce signe, car il n'exprime pas un patrimoine et une orientation morale commune. Je pense que grâce à Dieu l'Italie et même une partie de l'Allemagne, sont encore tellement marquées par leur passé et leur présent chrétiens que le crucifix reste pour elles un point de référence. La Croix nous parle d'un Dieu qui s'est fait homme et meurt pour l'homme, qui aime l'homme et pardonne. Et ceci est déjà une vision de Dieu qui exclut le terrorisme et les guerres de religion au nom de Dieu. Il peut arriver que, dans le futur, la substance chrétienne d'un peuple se perde: alors on pourrait dire que cette orientation commune n'existe plus, et peut-être qu'on ne pourrait plus l'offrir dans les espaces publics. Pour moi, ce serait un passage triste et c'est pourquoi je m'engage personnellement afin que cette substance chrétienne ne soit pas perdue .
 
- Mais si un Juif ou un Musulman, hors de toute polémique, demandent aussi à trouver dans les écolees un signe de leur foi, est-il juste de leur nier? 
 
"On peut réfléchir sur les conditions d'un tel cas, en pondérant bien toutes les différences qu'il comporte. Mais c'est une question ouverte, il me faut y réfléchir de façon plus approfondie.

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- Ne croyez-vous pas qu'il y a une difficulté de l'Eglise à être comprise par l'homme d'aujourd'hui?
 
"Ne nous en faisons pas une image mythique, l'homme d'aujourd'hui est multiple. Il est très différent en Amérique latine, en Afrique ou en Asie. Et même parmi nous, il y a des groupes sociaux ayant des visions du monde différentes. Mais il est vrai que le christianisme a des difficultés à se faire comprendre dans le monde d'aujourd'hui, particulièrement dans le monde occidental: américain et européen. Au plan intellectuel, le système conceptuel du christianisme est très éloigné du langage et la façon moderne de voir. Pensez simplement au mot «nature»: comme son sens a changé! Nous devons, sans aucun doute, faire notre possible pour traduire ce système conceptuel d'une manière qui révèle la véritable essence du christianisme ".
 
-Comment la décririez-vous?
 
"Une histoire d'amour entre Dieu et les hommes. Si on comprend cela dans le langage de notre temps, le reste suivra. "
 
- C'est suffisant?
 
"Il y a également la difficulté d'accepter le christianisme dans la perspective existentielle. Les modedèles de vie actuels sont très différents et, donc, l'engagement intellectuel seul n'est pas suffisant. Il faut offrir des espaces de vie, de communion, de chemin. Ce n'est qu'à travers des expériences concrètes et l'exemple existentiel qu'on peut vérifier l'accessibilité et la réalité du message chrétien".
 
- La tentation de se réfugier dans le rêve d'une société organiquement chrétienne recommence à se répandre. Cela a-t-il un sens? 
 
"Certainement pas. Il s'agissait d'une situation historique particulière avec des lumières et des ombres, comme en témoigne l'histoire de l'Eglise. Aujourd'hui, nous avons tendance à en voir plutôt les ombres, mais il y avait aussi des lumières, comme le révèle la grande culture médiévale. Aujourd'hui, il serait absurde de se refugier dans une situation qui ne peut pas se reproduire.

Nous devons accepter que l'histoire progresse, affrontant la difficulté de croire dans un contexte pluraliste, tout en sachant très bien qu'il existe également de nouvelles possibilités pour une foi libre et adulte. La foi n'est pas simplement le résultat d'une tradition et d'une situation sociale spécifique, mais surtout le résultat d'un libre "oui" du coeur au Christ." 
 
- Où est Dieu dans la société contemporaine? 
 
"Il est très marginalisé. Dans la vie politique, il semble presque indécent de parler de Dieu, comme s'il s'agissait d'une attaque contre la liberté de ceux qui n'y croient pas. Le monde politique suit ses propres règles et ses voies, excluant Dieu comme quelque chose qui n'appartient pas à cette terre. C'est la même chose dans le monde du commerce, de l'économie, de la vie privée. Dieu reste en marge. Pour moi, il semble au contraire nécessaire de redécouvrir, et les forces sont là, que même les sphères politiques et économiques ont besoin d'une responsabilité morale, une responsabilité qui vient du cœur de l'homme et, en définitive, a un rapport avec la présence ou l'absence de Dieu. Une société où Dieu est totalement absent, s'auto-détruit. Nous l'avons vu dans les grands régimes totalitaires du siècle dernier. "
 
- Un point crucial est l'éthique sexuelle. L'encyclique Humanae Vitae a créé un fossé entre le magistère et le comportement pratique des fidèles. Le moment est-il venu de la repenser? 
 
"Pour moi, il est clair que nous devons continuer à réfléchir. Déjà dans les premières années de son pontificat, Jean Paul II a offert au problème un nouveau type d'approche anthropologique, personnaliste, en développant une vision très différente de la relation entre le moi et toi, de l'homme et de la femme. Il est vrai que la pilule a déclenché une révolution anthropologique de très grandes dimensions. Elle n'a pas été seulement, comme on pouvait le penser au début, une aide pour les situations difficiles, mais elle a changé la vision de la sexualité, de l'homme et du corps lui-même. La fécondité a été détachée de la sexualité, et ainsi la conception même de la vie humaine a été profondément modifiée. L'acte sexuel a perdu son objet et son but, qui auparavant avait toujours été visible et déterminant, de sorte que tous les types de sexualité sont devenus équivalents. Surtout cette révolution a eu pour conséquence l'équivalence entre l'homosexualité et l'hétérosexualité. C'est pourquoi je dis que Paul VI a indiqué un problème de très grande importance ».
 
- Voilà, l'homosexualité. C'est une question qui concerne l'amour entre deux personnes et pas seulement la sexualité. Que peut faire l'Église pour comprendre ce phénomène?
 
" Nous disons deux choses. Premièrement, nous avons beaucoup de respect pour ces personnes, qui souffrent et qui veulent trouver un moyen juste de vivre leur vie. D'autre part, créer aujourd'hui la forme juridique d'une sorte de mariage homosexuel, en réalité, n'aide pas ces personnes."
 
- Ainsi, vous jugez négativement le choix fait en Espagne?
 
"Oui, parce qu'il est destructeur pour la famille et la société. Le droit crée la morale ou une forme de morale, parce que les gens normaux considérent généralement que ce que le droit affirme est moralement acceptable. Et si nous jugeons cette union comme plus ou moins équivalente au mariage, nous avons une société qui ne reconnaît plus ni la spécificité ni le caractère fondamental de la famille, c'est-à-dire l'homme et la femme qui cherchent à assurer la continuité - et non seulement dans un sens biologique - de l'humanité. C'est pourquoi le choix fait en Espagne, ne rend pas vraiment service à ces personnes: puique que là nous détruisons des éléments-clés d'un ordre de droit ».
 
- Eminence, il est arrivé que l'Eglise en disant non à tout, soit allée au devant de défaites. Ne pourrait-on pas au moins envisager un pacte de solidarité entre deux personnes, même homosexuelles, reconnu et protégé par la loi?
 
"Mais l'institutionnalisation d'une telle entente - que le législateur le veuille ou non - apparaîtrait nécessairement à l'opinion publique comme un autre type de mariage et la relativisation serait inévitable. N'oublions pas par ailleurs que, avec ces choix, vers lesquels penche désormais une Europe - disons le ainsi - en décadence, nous nous séparons de toutes les grandes cultures de l'humanité, qui ont toujours reconnu la véritable signification de la sexualité: c'est-à-dire qu'un homme et une femme sont créés pour être conjointement la garantie de l'avenir de l'humanité. Garantie non seulement physique mais morale. "
 
- Finalement, les divergences de vues dans le domaine éthique reflétent la révolution du sujet en cours dans le monde occidental. La nouvelle subjectivité est une calamité ou un défi pour l'Eglise?
 

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"En soi, la capacité à l'autodétermination peut être une bonne chose. Mais je doute que beaucoup de sujets s'autodéterminent réellement - comme on veut nous le faire croire - et ne vivent pas une certaine uniformité préfabriquée, pensant peut-être se réaliser eux-mêmes. L'homme d'aujourd'hui est manipulé par le marché, par les médias, par la mode. Il est vrai que la sphère du sujet est devenu beaucoup plus importante. Le problème aujourd'hui est que la religion et la morale semblent appartenir uniquement à la sphère du sujet. L'bjectivité se trouverait uniquement dans les sciences alors que le reste serait subjectif. En conséquence, la religion perd de son impact dans la formation de la conscience commune. "
 
- Et alors?
 
" Le fait que le sujet ait davantage conscience de sa liberté et de sa responsabilité reste une acquisition positive, mais il est temps de reconnaître que la liberté humaine ne peut être vécue que comme une liberté partagée avec les autres. Dans une responsabilité commune. Surtout il faut comprendre que l'homme ne se crée pas lui-même: il est une créature avec ses limites et la capacité de dévier ou de trouver la voie compatible avec sa condition d'homme".
 
- Dans ce scénario typiquement occidental, l'islam fait irruption. Comment le catholicisme y fait-il face?
 
" D'abord l 'Islam est multiforme, il n'est pas réductible aux seules zones terroristes, ou à celles modérée. Il y a des interprétations différentes: les sunnites, les chiites, et ainsi de suite. Culturellement il y a une grande différence entre l'Indonésie, l'Afrique ou la péninsule arabique et peut-être qu'est en train de se former également un islam avec une spécificité européenne, qui accepte des éléments de notre culture. En tout cas, c'est un défi positif pour nous, la foi ferme des musulmans en Dieu, la conscience que nous sommes tous sous le jugement de Dieu, en même temps qu'un certain patrimoine moral et le respect de certaines règles qui démontrent combien la foi, pour vivre, a besoin d'expressions communes: chose que nous avons un peu perdu.
 
- Et sur le versant critique ? 
 
" Il s'agit aussi de saisir les faiblesses culturelles d'une religion trop liée à un ouvrage considéré comme inspiré oralement, avec tous les dangers que cela comporte. Nous pouvons offrir le concept de liberté religieuse à une religion dans laquelle la théocratie est cruciale, c'est-à-dire l'impossibilité de dissocier le pouvoir de l'État et la religion. Nous pourrions leur montrer qu'un Dieu qui permet plus de liberté à l'homme, offre de nouveaux espaces à l'homme et à son développement culturel. "
 
- La tendance à vouloir exporter par tous les moyens les valeurs occidentales dans le reste du monde, parce qu'elles sont considérés comme meilleures, fait son chemin dans notre pays .
 
"Nous ne devons pas imposer ni dogmatiser nos idées. Nous devons être conscients de la relativité de beaucoup de nos formes politiques, religieuses, économiques. D'autre part, nous devons laisser aux autres peuples la possibilité de contribuer à la multiplicité du concert de la culture humaine. Nous essayons à convaincre les autres de choses qui nous paraissent essentielles, mais cela doit se passer dans le respect, sans contrainte. "
 
© Copyright Repubblica, le 19 Novembre 2004
 

lundi, 04 février 2013

Fecit réagit

Unknown.jpegLe décret juridique de Mgr Morerod, repris par Vatican Insider et Andrea Tornielli, vaticaniste brillant, fait couler un peu trop d'encre, et suscite des réactions disproportionnées, agressives et émotionnelles. Certains frères chrétiens se font un sang d'encre pour une simple mesure catholique. 

Lire les précisions de Mgr Charles Morerod

Rien ne sert de polémiquer, car la passion éteint la raison et empêche de voir la lumière. 

Toutefois, il me parait important, non pas de compléter le Pape ou Mgr Morerod, mais de gloser pour informer les fidèles catholiques et toutes les personnes de bonne volonté:

- Les protestants, les anglicans ne sauraient être déclarés hérétiques. Le schisme protestant et anglican est ancien. Par contre, celui de Marcel Lefebvre est actuel depuis 1988. La suspension ad divinis n'est pas une nouveauté et fut active sous le pontificat du Pape Paul VI. De plus, comme le souligne très bien Mgr Morerod, la FSSPX se dit "catholique". Nous ne pouvons pas accepter que ce noble nom soit utilisé, Hélas la Fraternité divise l'Eglise de l'intérieur.  

- La suspension, prévue par le droit canon, est une peine médicinale qui vise à la conversion, à la repentance. Benoît XVI l'a exprimé calmement dans sa lettre aux évêques en pleine polémique médiatique et mondiale dite de Williamson, suite à la levée des excommunications (et pas réintégration). 

- Tout est entrerpris pour tenter un accord avec la FSSPX. Benoît XVI va très loin, et pas uniquement avec la FSSPX, mais aussi avec l'ordinariat qui accueille les anglicans. Lire le pontificat de Benoît XVI qu'à la seule lumière de son effort envers la FSSPX donne une fausse lumière sur l'une des priorités du pontificat: l'oecuménisme, l'unité avec tous les chrétiens. 

- Le Père Morerod faisait partie du team des bons théologiens qui ont dialogué avec la FSSPX. Il est donc bien informé sur ce dossier et désormais sur le siège de Fribourg qui a vu naître la Fraternité. Le Cardinal Journet (décédé en 1975) voyait d'ailleurs avec une certaine angoisse ce schisme arriver. 

- L'accord proposé par Rome est entre les mains des lefebvristes et la balle est dans leur camp. La porte de l'Eglise restera toujours largement ouverte, pour tous et chacun. 

"si l'attitude de la FSSPX devait évoluer, je serais heureux de reconnaître avoir été excessivement pessimiste". Mgr Charles Morerod

- Déclarer que les Juifs sont les ennemis de l'Eglise (sic! - Mgr Fellay au Canada), alors que le dialogue est en cours, n'a pas été apprécié par l'Eglise catholique, avec raison d'ailleurs. Lire aussi Le Copiste.

IMG_5788.JPGPour terminer, je suis parfois fort stupéfait par la virulence de quelques commentaires sur ce tout petit blog. C'est sans doute indirectement au Pape que l'ont peut parfois s'attaquer. 

Saint Paul, dans son hymne à la Charité nous donnait hier encore, 4ème Dimanche du temps ordinaire, la feuille de route pour tous : "l'amour est patient, il ne se gonfle pas d'orgueil, ne s'emporte pas" ... 

A nous de jouer.

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Publication du Décret sur l’admission d’autres religions, confessions ou groupes religieux dans les diocèses de Bâle (avec St-Gall) et Sion 

 

 

 

Sermon de Mgr Fellay le 11 novembre 2011 

 


 

Déclaration de la Conférence des Evêques du Canada 

 

 

Mgr Morerod: un évêque tout "shuss"

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Article de La Liberté

dimanche, 03 février 2013

Angélus du Pape: l'amour de la vérité

 

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Extrait de l'Angélus du Pape, dimanche 3 frévrier 2013

Chers frères et sœurs, 

L'Évangile du jour - tiré du quatrième chapitre de saint Luc - est la continuation de celui de dimanche dernier ... 
Nous nous trouvons encore dans la synagogue de Nazareth, la ville où Jésus a grandi et où tout le monde le connaît, lui et sa famille....

D'un autre côté, cependant, ses voisins le connaissent trop bien: c'est l'un de nous - disent-ils. Sa prétention ne peut être qu'une présomption (cf. L'enfance de Jésus, 11). «N'est-ce pas le fils de Joseph?» (Lc 4:22), comme pour dire: un charpentier de Nazareth, quelles aspirations peut-il avoir ?

Jésus reconnu hors d'Israël

C'est justement en connaissant ce refus, qui confirme l'adage «Nul prophète n'est bien reçu dans sa patrie», que Jésus adresse aux gens dans la synagogue, des mots qui sonnent comme une provocation. Il cite deux miracles accomplis par les grands prophètes Elie et Elisée en faveur de personnes non-israélites, pour montrer que, parfois, il y a davantage de foi en dehors d'Israël. A ce point, la réaction est unanime: tous se lèvent et le chassent, certains même essaient de le jeter d'une falaise, mais Lui, avec un calme souverain, passe parmi les gens furieux et s'en va. 

La vérité

A ce stade, la question se pose : pourquoi donc Jésus a-t-il voulu provoquer cette rupture ? Dans un premier temps, les gens l'admiraient, et peut-être aurait-il pu obtenir un consensus ... Mais c'est le point essentiel: Jésus n'est pas venu pour chercher le consentement des hommes, mais - comme il le dira à la fin à Pilate - pour «rendre témoignage à la vérité »(Jn 18:37). 

Le vrai prophète n'obéit pas à d'autres qu'à Dieu et se met au service de la vérité, prêt à payer de sa personne. Il est vrai que Jésus est le prophète de l'amour, mais l'amour a sa propre vérité. Et même, l'amour et la vérité sont deux noms pour une même réalité, deux noms de Dieu . 

Vérité et Amour

Dans la liturgie d'aujourd'hui résonnent aussi ces paroles de saint Paul: «La charité ne se vante pas , elle n'est pas gonflée d'orgueil, elle ne manque pas de respect, ne cherche pas ses propres intérêts, ne se met pas en colère, ne tient pas compte du mal subi, ne se réjouit pas de l'injustice, mais se réjouit de la vérité » (1 Co 13,4 à 6). ...

Que Marie nous aide aussi à parcourir ce chemin dans la vérité et dans la joie. 

Mariage pour tous: Christine Boutin suit sa conscience et entre en résistance

Alors que le Parlement fançais refuse à la conscience d'être respectée comme un sanctuaire devant lequel même l'Etat s'arrête, Madame Boutin, à l'image d'Antigone, résiste au pouvoir:

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Tribune de Christine Boutin  :

" Voici près de trente ans, comme responsable politique,  que je travaille sur la problématique de la famille. Depuis trente ans, je vois  ce que tout le monde appelle" la cellule de base de la société", s’affaiblir, s’effondrer ...

La famille, depuis la nuit des temps, est fondée sur  l’engagement d’un homme et d’une femme. Les révolutionnaires de 1789 ont  consacré cet état de fait par la création de l’institution du mariage ...

Si je me suis opposée au PACS en 1998 et si je n’ai pas changé d’avis quinze ans plus tard, c’est parce que je savais que le "coup de grâce" à cette  institution, allait être porté dans les prochaines années.

Ce que j’ai compris aujourd’hui, c’est que la revendication  de certains homosexuels à l’égalité de droits, n’est que l’alibi ultime à la remise en cause des principes fondamentaux qui fondent la République française.  Les homosexuels n’y sont pour rien. Nous sommes aveuglés par l’apparence de  cette revendication, sans tenir compte de la profonde révolution qui est en  marche.

Les discussions actuelles à l’assemblée nationale sur PMA ou  GPA sont dérisoires. A partir du moment où dans le Droit, on détourne une  évidence de la nature, c’est-à dire la possibilité pour un duo homosexuel de  pouvoir engendrer, on crée une fiction, qui permettra d’abolir tous les Droits  de l’Homme. Sans nous en rendre compte, les discussions parlementaires actuelles  conduisent la France, pays des Droits de l’Homme, à supprimer toute humanité de  l’Homme.

C’est une évolution récente, rapide, dont nous avons pu pressentir les  effets, lors des discussions bioéthiques. L’autorisation par la loi de créer des  embryons surnuméraires a été le premier pas : que faire de ceux qui restent au  congélateur ? Plutôt les donner à la recherche et c’est ainsi que ces embryons  que l’on ne voulait pas qualifier de sujets de droit, sont devenus objets et  matériaux.

L’anonymat du don de sperme, autorisé pour soi-disant permettre  d’avoir suffisamment de gamètes masculines en stock a été choisi au détriment du  droit de chacun de connaître ses origines. Le refus du président de la  République d’autoriser la gestation pour autrui est un mensonge. Il n’en pourra  rien, et même s’il réussit à ce que ce ne soit pas autorisé dans la loi  actuelle, cela sera, dans les années à venir, comme le PACS a été le prélude au  projet de loi en discussion. Tout ceci pourrait ne pas être grave, mais au  contraire un signe de progrès et de modernité. La question n’est pas là. La  question est que la France est en train de consacrer un libéralisme effréné et  sans règles, sur le modèle anglo-saxon, reniant toute sa tradition des Droits de  l’Homme.

La question est de savoir si nous voulons ce reniement.

Comment est-il possible qu’en France, nous puissions  envisager un seul instant de pouvoir transformer le corps de la femme en objet  de contrat, où l’argent tient toute sa place ? Comment la France, peut-elle être  à l’initiative de ce nouvel esclavage qui louera les ventres des femmes pauvres  au profit des couples ou duos riches ? Et l’enfant ? Que devient-il ? sinon le  résultat du désir des adultes, objet de consommation : j’ai un désir, il doit  être comblé. Tous nos principes s’effondrent ...

La question posée aujourd’hui est de savoir si la France,  dernier bastion du respect de la dignité humaine comme principe fondateur, est prête à se renier ? C’est à nous la France que revient cette responsabilité  majeure. Ne nous laissons pas abuser, le mariage par les couples de même sexe,  n’est que le faux nez du chemin que nous choisissons, primauté de la dignité de  l’Homme ou Homme objet de consommation.

J’appelle les Françaises et les Français de bonne volonté à rentrer en résistance face au dévoiement de ce qui fait notre grandeur."

 

Benoît XVI est l'un des plus grandes théologiens

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Cette phrase est de Mgr Müller, évêque allemand et préfet de la Congrégation de la doctrine de la foi. 

Benoît XVI est un grand théologien, l'un des plus grands

(lire article)

Mgr Morerod à ski avec PASAJ (Vaud) et Notre-Dame (FR)

Et avec les confimands et confirmés de l'Unité pastorale Notre-Dame de Fribourg (cathédrale)

Galerie photos

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samedi, 02 février 2013

Gestion de la crise pédophile: le Cardinal Mahony de Los Angeles reconnaît ses fautes

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Mgr Gomez précise que le Cardinal reste évêque avec le droit de célébrer les sacrements. Le Cardinal reconnaît ses sérieuses erreurs et demande pardon. 

L'archevêque Gomez sanctionne son prédécesseur. Los Angeles USA

Chers frères et sœurs en Christ,

nous diffusons cette semaine les dossiers des prêtres qui ont abusé sexuellement d’enfants alors qu’ils étaient en fonction pour l’archidiocèse de Los Angeles.

Ces dossiers traitent d’abus qui se sont passés voici des décennies. Mais cela ne les rend pas pour autant moins graves.

La lecture de ces dossiers m’a été pénible et douloureuse. Les comportements décrits dans ces dossiers sont terriblement tristes et mauvais. Il n’y a aucune excuse, aucune justification pour ce qui est arrivé à ces enfants. Ces prêtres avaient le devoir d’être leurs pères spirituels, et ils ont failli.

 
Nous devons reconnaître aujourd’hui cette défaillance. Nous devons prier pour chacun de ceux qui ont été blessés par des membres de l’Église. Et nous devons continuer à soutenir le long et douloureux processus de guérison de leurs blessures et à reconstruire une confiance qui a été détruite.


Je ne peux pas effacer les défaillances du passé que l’on découvre dans ces pages. Lire ces dossiers et réfléchir aux blessures qui ont été caus

ées, ont constitué la plus triste expérience que j’aie vécue depuis que je suis devenu votre archevêque en 2011.

Mon prédécesseur, le cardinal Roger Mahony, aujourd’hui retraité, m’a exprimé sa peine d’avoir failli à protéger totalement les jeunes qui avaient été confiés à ses soins. Avec effet immédiat, j’ai informé le cardinal Mahony qu’il n’aurait désormais plus aucune fonction administrative ou publique. L’évêque auxiliaire Thomas Curry [diocèse de Santa Barbara, Californie] a également présenté publiquement ses excuses pour les décisions qu’il avait prises alors qu’il été vicaire pour le clergé [de l’archidiocèse de Los Angeles]. J’ai accepté sa demande d’être relevé de ses responsabilités d’évêque régional pour Santa Barbara.


Unknown-1.jpegÀ toute victime d’un abus sexuel contre un enfant par un membre de notre Église, je veux dire que je suis désireux de l’aider sur son chemin de guérison et que je suis profondément désolé des péchés qui ont été commis à son endroit.

Que chaque catholique de l’archidiocèse de Los Angeles sache bien que je continuerai, comme nous l’avons fait depuis plusieurs années, de signaler incessamment toute allégation crédible d’abus sexuel à la police et de suspendre de tout ministère les incriminés. Nous continuerons à œuvrer jour après jour pour garantir à nos enfants la sécurité, l’amour et les soins dans nos écoles paroissiales et dans tous les ministères de l’archidiocèse.

Dans les semaines qui viennent, je traiterai de ces affaires dans tous leurs détails. Mais aujourd’hui, c’est un temps de prière, de réflexion et de profonde compassion auquel je vous invite pour les victimes d’abus sexuels sur des enfants.

vendredi, 01 février 2013

Mgr Morerod et les autres religions, dont la FSSPX dans les églises catholiques

Lien 

Entre autre: Les évêques et prêtres de la FSSPX sont bel et bien suspendu ad divinis, sans aucune reconnaissance canonique par l'Eglise catholique. L'excommunication a été miséricordieusement enlevée par le Pape, une sentence médicinale, la plus lourde d'ailleurs, qui vise la conversion. Aussi, ils n'ont pas été réintégrés et ne peuvent pas célébrer dans les églises catholique romaines. Après les discussions avec la CDF, dont le Père Morerod fut un des membres, Rome est en attente de leur réponse. 

(signalé par le Copiste - repris par Andrea Tornielli )

CAROLUS MOREROD
DEI ET APOSTOLICAE SEDIS GRATIA
EPISCOPUS LAUSANNENSIS, GENEVENSIS ET FRIBURGENSIS

 

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Décret d'admission d'autres religions, confessions ou groupements religieux ainsi que de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X et de « théologiens indépendants » dans les églises et chapelles catholiques-romaines

Observations préliminaires

Le présent décret s'adresse à toute personne supervisant, dans l'exercice de ses responsabilités, l'emploi d'églises et de chapelles catholiques-romaines. Les évêques et abbés territoriaux de Suisse promulguent par le présent décret des normes particulières destinées à leur diocèse ou abbaye territoriale en application des normes canoniques générales.


L'on part du principe et du souhait que chaque communauté de foi dispose de ses propres ressources financières et lieux de rencontre. Il s'agit donc pour les présentes directives d'admettre les communautés non catholiques-romaines à titre d'exception.

1.      Règlement du droit canon de l'Eglise catholique-romaine (CIC 1983)

1.1 Les prescriptions de l'Eglise catholique-romaine fournissent (aux canons 1205-1234 CIC 1983) des indications d'ordre général pour l'emploi de lieux sacrés (églises et chapelles) autre que destiné au culte divin.


1.2 Le canon 1210 stipule en particulier: « Ne sera admis dans un lieu sacré que ce qui sert ou favorise le culte, la piété ou la religion et y sera défendu tout ce qui ne convient pas à la sainteté du lieu. Cependant, l'Ordinaire peut permettre occasionnellement d'autres usages qui ne soient pourtant pas contraires à la sainteté du lieu. »

2.      Emploi par d'autres Eglises chrétiennes ou communautés ecclésiales

2.1 Sur la base des indications du « Directoire pour l'application des principes et des normes sur l'œcuménisme » du 25 mars 1993 (n° 137), la permission de mettre églises et chapelles à disposition de communautés d'autres confessions chrétiennes peut être accordée pour des raisons de nécessité pastorale.


Si ladite nécessité pastorale se présente, les églises et chapelles catholiques ne peuvent être mises à disposition que des communautés de foi catholique-chrétienne, évangélique-réformée, luthérienne, orthodoxe et anglicane.

3.      Emploi par des membres de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X

3.1     L'excommunication formulée à rencontre des évêques de la Fraternité sacerdotale le 30 juin 1988 a été levée par décret de la Congrégation pour les évêques du 21 janvier 2009.


3.2 Dans sa lettre « Au sujet de la levée de l'excommunication des quatre évêques consacrés par Mgr Lefebvre » du 10 mars 2009, le Pape Benoît XVI écrit aux évêques: « Le fait que la Fraternité Saint-Pie X n'ait pas de position canonique dans l'Eglise ne se base pas en fin de compte sur des raisons disciplinaires mais doctrinales. Tant que la Fraternité n'a pas une position canonique dans l'Eglise, ses ministres non plus n'exercent pas de ministères légitimes dans l'Eglise » (suspensio a divinis).


3.3 En fonction desdites raisons, il est interdit aux prêtres de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X d'employer des églises et chapelles catholiques pour tout service sacerdotal, en particulier pour la dispense des sacrements.

4.      Emploi par des communautés religieuses non chrétiennes

4.1     Des requêtes émanant de communautés issues de religions non chrétiennes pour l'emploi d'une église ou d'une chapelle obtiendront une réponse négative.

5.      Emploi par les soi-disant « théologiens indépendants » / accompagnateurs de rituels

5.1 Les offres de rituels de la part de théologiens indépendants ou d'accompagnateurs de rituels ne sont pas des célébrations ecclésiales.
5.2 Pour cette raison, les espaces sacrés catholiques ne peuvent pas être mis à disposition d'indépendants qui proposent des rituels.

Fribourg, le 20 janvier 2013

+ Charles MOREROD op
évêque de Lausanne, Genève et Fribourg

Gilles GAY-CROSIER chancelier

Le Suisse Rom@in repris par RCF, en compagnie d'Isabelle de Gaulmyn

 

L'attentat du Pape Jean Paul II, la vérité d'Ali Agca ?

Livre: Ali Agca: Ils m'avaient promis le paradis; ma vie et la vérité sur l'attentat du Pape

Note du Père Lombardi

A peine sortie, le livre sur la vérité de l'attentat de Jean Paul II par Ali Agca est déjà démentie. Le Père Lombardi, directeur de la salle de presse, a fait ses propres recherches (lire sa note en italien Radio Vatican) et notamment parlé avec le Cardinal Dziwisz, ancien secrétaire du bienheureux, actuellement Cardinal à Cracovie. 

Une confidence tenue secrète mais éronnée

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Jean Paul II aurait eu la confidence de son meurtrier, lors de sa visite dans sa prison, que l'attentat aurait été commandé par l'Iran, notamment Khomeiny. Or, le cardinal n'a aucunement confirmé ses propos tenus secrets. Il était pourtant tout proche de Jean Paul II lorsque le Pape a effectivement demandé à Agca qui l'avait engagé. 

Le secret de Fatima fascinait Agca, et surtout le fait de voir sa cible toujours vivante. Agca n'avait jamais échoué. Il ne comprenait pas!

Ali Agca n'est pas crédible

Il est vrai que Ali Agca s'est aussi pris plusieurs fois pour Jésus Christ. Il ne semble pas vraiment crédible. N'empêche que le Pape a souhaité sa conversion au catholicisme. Aussi, continuons de prier pour lui, comme le bienheureux Jean Paul II l'a toujours fait, maintenant depuis son ciel.

Ce livre semble bien plus un coup d'éclat qu'un vrai coup de projecteur, qu'une véritable lumière sur le drame de l'attentat. 

 

Vatican - le 01/02/2013 | Par Agence I.Media

Le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège a démonté les thèses avancées par le Turc Mehmet Ali Agça, qui avait tenté d’assassiner Jean-Paul II (1978-2005) en mai 1981, selon lesquelles il aurait agi pour le compte de l’Iran, et en particulier de l’ayatollah Khomeiny. Dans une note publiée le 1er février 2013, le père Lombardi a ainsi pointé “les nouveaux mensonges“ d’Ali Agça contenu dans un livre à peine paru en Italie, intitulé: On m’avait promis le paradis.

 

L'abbé Nicolas Glasson: être prêtre est passionnant!

Nicolas Glasson.jpgSupérieur du Séminaire Saint Charles à Givisiez et vicaire épiscopal pour la partie germanophone du canton de Fribourg, l'abbé Glasson est aussi docteur en théologie avec une thèse sur la Cardinal Journet.

Prochaine ordination

Rencontre

Monsieur l'abbé Glasson, je suis un jeune homme qui entend résonner l'appel du Seigneur, que me conseillez-vous ?

Je vous encouragerais à vivre pleinement votre de foi dans votre état de vie et en y mettant tout votre cœur. Je vous encouragerais à participer régulièrement à l’Eucharistie, à recevoir le sacrement du pardon, à prier quotidiennement, et à avoir une activité « caritative », un service que vous rendriez gratuitement dans votre paroisse ou dans votre lieu de vie.

Je vous conseillerais ensuite à discerner votre vocation avec un père spirituel, quelqu’un à qui vous puissiez confier votre questionnement. L’expérience montre que, très souvent, si nous restons seuls avec les grandes questions de notre vie, nous n’avançons pas dans le discernement.

Dorénavant, nous avons une maison des Séminaires avec le diocèse de Sion et LGF. De quoi s'agit-il ?

Il s’agit de la réunion des Séminaires du diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg et du diocèse de Sion. Les évêques ont choisi cette solution afin que chacun d’eux puisse rester responsable de la formation de ses séminaristes. Concrètement nous habitons sous le même toît, vivons un programme commun (déjà initié ces dernières années par une collaboration régulière entre les deux Séminaires) tout en gardant des spécificités propres à chaque diocèse. Le noviciat des chanoines du Grand Saint Bernard et l’Année de discernement habitent aussi avec nous.

Combien de jeunes sont actuellement en formation ?

Pour notre diocèse nous avons huit.

Quel est le cursus de formation ?

Le candidat dont le dossier est accepté entre d’abord en année de discernement. Viennent ensuite cinq ans de Séminaire et d’études de théologie. Durant ce temps, en plus de la formation théologique, le séminariste reçoit une formation humaine, spirituelle et pastorale. Le candidat entre ensuite en stage pastoral en paroisse et est ordonné diacre, puis prêtre au cours de cette année.

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Pourriez-vous nous présenter les discernants actuels ?

Il n’y a pas un « type » de discernant contemporain, et c’est heureux ! Ils sont en moyenne peut-être plus âgés qu’auparavant, mais ce n’est pas une règle absolue. Ils viennent de formations et de milieux très différents. Tous ont en principe eu une vie de foi en famille, même s’ils l’ont éventuellement abandonnée pendant une période de leur vie.

Tous aussi ont fait une expérience profonde de Dieu, ce qui a mis en route leur questionnement vocationnel. Il n’y a qu’un seul réseau vocationnel « identifiable » dans notre diocèse : c’est la garde suisse pontificale. Sur huit candidats, trois sont d’anciens gardes suisses.

Quel est le rôle, la missio du chanoine Paul Frochaux (curé de la cathédrale) au Séminaire ?

CHA-sept-2012-frochaux.jpgL'abbé Paul Frochaux est « père du Séminaire », c’est-à-dire qu’il fait partie du Conseil du Séminaire qui traite les dossiers de candidatures et accompagne les séminaristes durant leur temps de formation pour les présenter à l’ordination. Pour ce faire il est important que chaque père du Séminaire ait un contact régulier avec les séminaristes et les discernants : l’abbé Paul le fait en donnant des cours de psalmodie, de chants, de solfège, mais aussi des enseignements pastoraux. Il organise aussi des visites culturelles pour les séminaristes et nous accueille régulièrement dans l’une ou l’autre de ses paroisses.

Quelle est l'identité d'un prêtre dans notre diocèse ? les qualités requises ou qui doivent être acquises pour servir dans le sacerdoce ?

C’est une vaste question ! Hier comme aujourd’hui et comme demain le prêtre, dans son ministère, rend présent le ministère du Christ pour les hommes. Pour accomplir ce ministère aujourd’hui je pense qu’il faut acquérir un équilibre humain à toute épreuve, ce qui n’est pas facile ! Il faut apprendre à être très souple et disponible dans la vie quotidienne ; nous vivons une période où tout bouge et change vite : il faut pourvoir vivre avec une grande liberté si on ne veut pas subir son existence !

Il est nécessaire pour le prêtre d’aujourd’hui d’être profondément enraciné dans la foi et de prendre conscience que cet enracinement est vivant et doit grandir au cœur même des difficultés et des grands questionnements qu’il traverse. Enfin il faut aimer les gens et ne pas être un handicapé de la relation et de ses propres manières de fonctionner. J’expérimente tous les jours qu’il n’est pas facile d’être prêtre diocésain aujourd’hui, mais c’est passionnant !

Propos recueilli par l'Abbé Dominique Fabien Rimaz (pour Paroisses Vivantes)

Mère porteuse, gestation pour autrui... des mots qui cachent une réalité

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L'idéologie arrive au bout

Des courants féministes nous ont assuré durant des années que l'embryon n'était qu'un petit bout de la maman, une petite excroissance, sans signification particulière. Le droit de disposer de son corps était alors fondamental. La femme peut disposer du foetus à sa guise, car cela n'est encore rien. 

C'est un autre que soi

Puis voilà que le vocable "gestation pour autrui" fait son apparition. Les mots ne sont pas des sons comme le pense le nominalisme, il renvoit toujours à une réalité. La gestation pour autrui ne fait donc pas exception. 

On loue ce qui est à soi pour un autre

Car la mère ne peut pas se porter elle-même, ni se louer. Si elle loue son ventre c'est pour autrui, cela veut dire aussi que ce qu'elle porte n'est pas elle-même. Alors, le foetus, l'embryon n'est plus un bout d'elle-même, mais simplement la plus petite personne du monde. La mère engendre autrui, un autre que soi. Idem pour le mot pas très poétique de gestation. La mère porte un autre être qu' elle-même. 

Les sophismes sont ainsi fait, il cache la réalité, qui tôt ou tard finit pas venir au jour. 

Un GPS nous guide hors de soi

La GPA est alors comme un GPS, il nous guide vers un but, un lieu qui est autre. Tout l'enjeu du mariage pour tous, avec son extension à la GPA revient à défendre avec zèle l'autre. Cet autre est l'enfant. Il a ses droits dès la conception.

2869930513.jpgLe jour où il sera face à nous avec sa parole, il nous demandera des comptes. Qu'avez-vous fait de moi, de mes racines, de mes origines, de mes droits, lorsque je ne pouvais pas parler, ni me défendre ? L'enfant, autrui, autre que la maman, est bien le coeur du débat. Cet enfant naìtra toujours d'un papa et d'une maman, et il aura le droit d'avoir l'amour d'un papa et d'une maman. 

Le coeur est à gauche

Heureusement que des hommes et des femmes de gauche se souviennent que la gauche a toujours défendu les petits, les travailleurs, les étrangers, les autres. L'enfant, l'embryon est le plus petit de tout ses autres, avec ses droits qui demande amour, respect et protection. Enrico Macias, chanteur d'une autre génération, avait bien raison: "malheur à celui qui blesse un enfant ... il est toute innocence".