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jeudi, 14 février 2013

Benoît XVI rencontre le clergé de Rome

udi3.jpgCité du Vatican, 14 février 2013 (VIS).

Ce matin Salle Paul VI, le Pape a rencontré les curés de Rome et le clergé résidant dans le diocèse, avec le Cardinal Vicaire et les Evêques auxiliaires.

Précédemment, ils s'étaient rendus en procession en la Basilique vaticane pour renouveler leur profession de foi à l'autel de la Cathedra. Accueilli par le Tu Es Petrus, Benoît XVI a remercié l'assemblée de ses manifestations d'affection, a félicité le clergé pour son amour de l'Eglise et du Pape, et salué le Cardinal Agostino Vallini qui s'était adressé à lui au nom de tous.

"La providence m'a accordé de rencontrer une dernière fois mon clergé avant de quitter le ministère pétrinien. Ce rendez-vous est toujours l'occasion de constater combien l'Eglise est vivante à Rome, avec des pasteurs qui guident la communauté dans l'esprit du Pasteur Suprême.

Il s'agit d'un clergé vraiment catholique, universel, qui correspond à l'essence même de l'Eglise de Rome, à son rôle d'universalité et de catholicité auprès des peuples et des cultures... Aujourd'hui vous avec récité le Credo devant la tombe de saint Pierre. En cette année de la foi, c'est une démarche opportune et même nécessaire pour les prêtres de se réunir devant la tombe de celui auquel le Seigneur a dit: A toi je confie mon Eglise, sur toi je bâtirai mon Eglise. Pierre avait confessé devant lui: Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant.

C'est ainsi que l'Eglise a grandi, avec Pierre, en confessant le Christ et en le suivant. C'est ce que nous continuons de faire, et je vous suis reconnaissant de vos prières. Je reste proche de chacun de vous et vous assure de ma proximité continuelle, même lorsque je serai coupé du monde".

Après quoi, comme l'avaient demandé les curés de Rome, le Saint-Père a fait un exposé de son expérience personnelle du Concile Vatican II.

DEVANT LE CLERGÉ DE ROME, BENOÎT XVI CONFIE SES SOUVENIRS DU CONCILE VATICAN II. 

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Vatican - le 14/02/2013 | Par Agence I.Media

Rencontrant au Vatican quelque 2000 curés et membres du clergé du diocèse de Rome, le 14 février 2013, Benoît XVI a improvisé un long et brillant discours sur ses impressions personnelles du Concile Vatican (1962-1965). Pêle-mêle, sans notes, pendant 45 minutes, le pape a opposé le concile réel au concile des médias, fait de luttes politiques, le premier l’emportant sur le second avec le temps.

Parfois avec humour, souvent avec gravité, il a aussi évoqué l’enthousiasme des débuts, la responsabilité des chrétiens dans la Shoah, ou encore la grande attente des épiscopats français, belges ou allemands.

Benoît XVI renconce: I.Media, Charles de Pechpeyrou fut le premier à donner la nouvelle au monde

20130212_charles00.jpgL'agence I.Media fut sans aucun doute la première agence de presse à donner l'information au monde.

Tout comme l'ANSA, Charles de Pechpeyrou qui connait le latin depuis son collège, eu la même réaction que sa collègue de l'ANSA Giovanna Chirri. Dès qu'il a entendu deux mots en latin, «incapacitatem» e «administrandum», Charles a rempli sa mission au plus vite, et fut sans doute le plus rapide. Effet immédiat.  

Chapeau I.Media ! , une agence qui porte très bien son som. 

Ecouter Charles de Pechpeyrou sur Radio Jéricho (Stéphane Le Messin)

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Benoît XVI sera dans un Monastère

Lombardi : Mgr Gänswein résidera avec  dans son mini monastère mais gardera ses fonctions de préfet de la maison pontificale

 

Un Monastère pour des religieuses

 

monastere-l125-h81.jpgAvec son Excellence Mgr Gänswein, son fidèle secrétaire, et les 4 Memores Domini de Communion et Libération, il sera précisément dans le Monastère prévu et "inventé" par son prédécesseur, le bienheureux Jean Paul II, afin que des religieuses prient pour le pontificat. Ainsi, Joseph Ratzinger sera en ce lieu, pour prier pour toute l'Eglise, pour le successeur de Pierre, son successeur. Choix tout intérieur, qui correspond encore une fois à sa personne, priante, monastique et humble.

 

Les voyages

 

Par le passé, les Papes restaient surtout au Vatican. Depuis le bienheureux Jean XXIII et surtout le serviteur de Dieu Paul VI, ils sont devenus des voyageurs et des globetrotters qui parcourent le monde. Ce dernier est aussi hyper médiatisé et requiert en effet une rapidité et une force hors du commun. Il fut d'ailleurs question d'une JMJ de Rio 2013 sans le Pape. Cette force physique a subitement quitté le Pape.

 

Nous ne perdrons pas Joseph Ratzinger

 

Nous ne perdons pas ce grand homme d'Eglise, lui qui sera dans ce Monastère pour prier pour toute l'Eglise, pour nous tous et sans doute écrire. 

Identité du prêtre: serviteur des laïcs

images.jpegUn débat théologique existe dans le milieu ecclésial, certes pas dans tous les pays, sur le rapport du sacerdoce ordonné et le sacerdoce commun, baptismale. 

La vocation du prêtre n'est pas le sommet de la vie d'Eglise, ni le toute de la vie chrétienne. La sainteté est la vocation commune et universelle. On assiste toutefois à une laïcisation des prêtres et une cléricalisation des laïcs. 

Une lettre fort intéressante a été publiée par le Conseil pontifical pour les laïcs. 

Interviewe de François Perroset, garde suisse sous Benoît XVI

garde_suisse_gr.jpgFrançois Perroset, séminariste neuchâtelois, ancien garde suisse, vous raconte sa vie lors des funérailles du bienheureux Jean-Paul II et évoque son service auprès du Pape Benoît XVI. Anecdotes, souvenirs et émotions. 

Première partie
podcast

Seconde partie
podcast

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mercredi, 13 février 2013

Valérie Dupont au 19.30, pour la succession de Benoît XVI

Les derniers jours comme Pape: agenda de Benoît XVI

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Cité du Vatican, 13 février 2013 (VIS).

Devant la presse, le P.Lombardi a confirmé et précisé le calendrier des activités de Benoît XVI jusqu'au 28 février.

Comme annoncé hier, il rencontrera demain le clergé de Rome Salle Paul VI.

- Les 15 et 16, il recevra les chefs d'état roumain et guatémaltèque, ainsi que les groupes d'évêques ligures et lombards en visite Ad Limina.

- Le 15, il recevra également en audience la fondation Pro Petri Sedem. Par contre la rencontre avec le Président du Cameroun, prévue le 28, est annulée, ainsi que l'audience aux évêques des Marches (Italie) programmées les 25 et 28.

- Le 16 février, le Pape recevra le Président du Conseil italien, et le 23 le Président de la République italienne, qui "tous deux ont exprimé le voeu de saluer le Saint-Père".

- De dimanche 17 après-midi au samedi 23 au matin, il suivra les traditionnels exercices spirituels de la Curie, prêchés par le Cardinal Ravasi. Durant cette retraite, et comme à l'accoutumé, toutes les audiences sont supprimées.

- Dimanche 24 février, il récitera l'angélus et recevra le lendemain les Cardinaux en audience privée.

- La dernière audience générale devrait se tenir Place St.Pierre mercredi 27.

- Le 28 février, dernier jour du pontificat, il rencontrera le Sacré Collège puis gagnera à 17 h Castelgandolfo en hélicoptère. La vacance du siège apostolique débutera le 1 mars et par conséquent toutes les activités ultérieurement programmées du Saint-Père sont annulées.

Les congrégations générales, qui impliquent des démarches juridiques, débutent dès la vacance apostolique. Ces réunions servent aux Cardinaux à échanger leurs opinions sur l'état de l'Eglise et la perspective de l'élection pontificale.

Le conclave devant être convoqué entre le quinzième et le vingtième jour de Sede Vacante, "si tout se passe normalement" a précisé le Directeur de la Salle de Presse du Saint-Siège, "le conclave pourrait s'ouvrir entre le 15 et le 19 mars. Ce sont les Cardinaux qui fixeront ce calendrier".

Benoît XVI: Messe des Cendres

Capture photos et Homélie du Pape, avec remerciements du Cardinal Bertone.

"L'Eucharistie est une action de grâce à Dieu. Ce soir, nous tenons à remercier le Seigneur pour le chemin que l'Eglise tout entière a fait sous la direction de Votre Sainteté et nous voulons Vous dire du fond de notre cœur, avec grande affection, émotion et admiration: merci de nous avoir donné l'exemple lumineux du simple et humble travailleur dans la vigne du Seigneur, un travailleur, cependant, qui a su à chaque instant réaliser ce qui est plus important: porter Dieu aux hommes et porter les hommes à Dieu. Merci!"

Message de Benoît XVI pour le Carême

LE CARDINAL BERTONE REND UN HOMMAGE ÉMU À BENOÎT XVI, LORS DE SA DERNIÈRE MESSE PUBLIQUE.

Par Agence I.Media

Au terme de la dernière messe publique célébrée par Benoît XVI, le cardinal Tarcisio Bertone, secrétaire d’Etat du Saint-Siège, lui a adressé des paroles empreintes d’émotion, le 13 février 2013 en fin d’après-midi. L’Eglise et le monde, a-t-il assuré lors de la messe des cendres célébrée dans une basilique Saint-Pierre comble, ont accueilli la décision du souverain pontife de renoncer à sa charge avec une “grande émotion” et un “profond respect”.

LORS DE SA DERNIÈRE MESSE EN PUBLIC, BENOÎT XVI ÉVOQUE UNE EGLISE PARFOIS “DÉFIGURÉE“ PAR LES “DIVISIONS“

Célébrant la dernière messe publique de son pontificat à l’occasion du mercredi des Cendres, dans la soirée du 13 février 2013, Benoît XVI a affirmé que le “visage de l’Eglise“ était parfois “défiguré“ par les “divisions au sein du corps ecclésial“. S’exprimant dans une basilique Saint-Pierre comble, devant des dizaines d’évêques et de cardinaux, le pape a appelé les chrétiens à dépasser “les individualismes et les rivalités“.

Audience du mercredi

"Chers frères et sœurs,

Comme vous le savez, j’ai décidé – merci pour votre sympathie –, j’ai décidé de renoncer au ministère que le Seigneur m’a confié le 19 avril 2005. Je l’ai fait en pleine liberté pour le bien de l’Église, après avoir longuement prié et avoir examiné ma conscience devant Dieu, bien conscient de la gravité de cet acte, mais en même temps conscient de n’être plus en mesure d’accomplir le ministère pétrinien avec la force qu’il demande.

La certitude que l’Église est du Christ me soutient et m’éclaire. Celui-ci ne cessera jamais de la guider et d’en prendre soin. Je vous remercie tous pour l’amour et la prière avec lesquels vous m’avez accompagné. Merci, j’ai senti presque physiquement au cours de ces jours qui ne sont pas faciles pour moi, la force de la prière que me donne l’amour de l’Église, votre prière. Continuez à prier pour moi, pour l’Église, pour le futur Pape. Le Seigneur nous guidera".

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Interviewe de son frère Georg Ratzinger (Benoit et Moi)

Le Père Georg Ratzinger: "je voyais que désormais, ses forces ne lui suffisaient plus, ni la conviction pour aller de l'avant"


«Depuis des mois, je connaissais les doutes de mon frère»

Andrea Tarquini
La Repubblica
Berlin
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«Je le savais depuis un certain temps, nous en avions parlé, moi et mon frère le Saint Père. C'est un grand geste d'humilité chrétienne, il nous rappelle à tous combien nous sommes tous petits et mortels». 
Le Père Georg retient son émotion et sa nervosité, en parlant au téléphone.

- Père Georg, comment avez-vous réagi en apprenant la nouvelle? Avez-vous avez été surpris?
- Non. Parce que je savais déjà avec certitude depuis quelque temps que ce choix allait arriver dans sa vie, et qu'il saurait l'affronter

- Vous le saviez, ou vous le présumiez.
- Je le savais, et je l'ai présumé, entre autres motifs parce que je suis vieux moi aussi, et même j'ai sur les épaules une paire d'années de plus que lui.

- Et donc?
- Et donc je connais bien cette sensation, parce que je la vis moi aussi comme un moment de passage et de changement. Je sens combien, passé un certain âge, vous sentez vos forces disparaître, vous abandonner petit à petit.

C'est une sensation de retournement qui vous entre dans le corps, jour après jour, mois après mois. Le vieillissement, à un certain point, vous le ressentez comme une force qui vous change à l'intérieur, vous réduit jour après jour chacune de vos capacités, physiques ou spirituelles, qui vous avaient accompagné durant toute une vie et avaient mené votre quotidien. Nos savons que ce moment arrive, et pourtant, il nous place devant des défis et des choix.

- Comment jugez-vous le choix du Pape, vous, comme homme de foi, et en même temps comme frère?
- Je le juge de façon objective, ou du moins, j'essaie. Je voyais depuis un certain temps que désormais, ses forces ne lui suffisaient plus, ni la conviction pour aller de l'avant. Elles n'étaient plus présentes en lui de manière suffisante pour continuer le magistère sur le Trône de Pierre. Au moins, pas avec l'énergie et le sens de responsabilité qu'il a toujours considérées comme justes, et nécessaires.

- C'est vrai, que son médecin lui avait déconseillé les voyages longs?
- Oui, c'est vrai, son médecin personnel lui avait expressément dit que désormais, il devait éviter les vols transatlantiques, ou autres déplacements éloignés. Il ne le pouvait plus.

- C'est vrai, que votre frère a des difficultés à marcher?
- Oui, depuis quelque temps, il doit aussi compter avec cela.

- Autrement dit, il a dû affronter une dramatique lutte avec lui-même?
- Non, pas dramatique, il ne l'a pas vécu comme dramatique. Mais avec la conscience que le problème des forces qui s'en vont aurait augmenté petit à petit avec le temps.

- Pensez-vous que votre frère retournera en Bavière?
- Non, il me semble qu'il veut rester à Rome. J'espère le voir bientôt, mais je compte le voir quand j'irai à Rome. Pour le moment, je n'ai pas encore de plan de voyage.

- Vous êtes admiratif, de son choix?
- Cela a été une conclusion méritée, ce choix conscient. C'est aussi une façon de dire, comme chrétiens, que nous sommes tous de petits mortels. Espérons que s'imposera une nouvelle génération de religieux, capables d'affronter de nouveaus défis auxquels nous, plus vieux, nous ne trouvons plus toujours les réponses justes.

Neuvaine de prière pour notre Pape Benoît XVI

udi13.jpgNeuvaine pour Benoît XVI du 20 au 28 février

Neuvaine de prière sur Facebook (5000 inscrits)

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Avant Conclave, c'est du pipeau

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Le pipeau était une tactique des chasseurs pour attirer les oiseaux. Est-ce de là que l'expression, c'est du pipeau viendrait ? Je n'en sais trop rien. 

En tout cas à l'heure de l'oiseau Twitter, nous risquons de tomber dans un piège. Si la renonciation du Pape s'est faite sur Twitter par l'ANSA, agence de presse italienne qui par sa proximité avec le Saint Siège explique son rôle, le futur Pape ne s'élira pas sur Twitter.

Ratzinger était le candidat

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Pour la succession du bienheureux Jean-Paul II, le Cardinal Ratzinger avait immédiatement rempli la place Saint Pierre ainsi que les écrans, pour les funérailles médiatisés d'un futur saint. Joseph Ratzinger avait tout de celui qui entrait Pape au Conclave, pour en sortir Pape. 

La succession de Pierre, après Benoît XVI est tellement ouverte, que personne n'est en mesure aujourd'hui de sortir le candidat, ni les candidats. En ce sens, ce Conclave s'annonce passionnant, et tous les fidèles sont concernés par le choix de leur Pasteur, le vicaire du Christ, l'évêque de Rome donc le Pape. 

Le Conclave, moment de prière

Un ami prêtre, fin connaisseur du monde romain car ancien garde suisse, me signalait l'autre jour que les Cardinaux doivent se connaître. D'où les rencontres entre eux, avec ce moment liturgique de son élection pour aller devant la fresque du jugement dernier et glisser dans l'urne celui qui, devant être jugé par Dieu, semble en conscience être le plus apte à remplir cette mission sacrée. 

Il y a le risque d'en faire tout un fromage et d'écrire des pages et des pages, en tournant à vide. 

La voix du Bon Pasteur

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Aussi, à l'ère de la communication qui prend des ailes d'oiseau supersonique tant les news volent vites autour de la terre, et de la blogosphère, il ne sert à rien de jouer du pipeau, soit de faire des pronostics car c'est tout simplement du pipeau. 

Le Bon Pasteu reste le Christ, tête de l'Eglise, Lui qui est la Voie, la Parole, le Logos, la Voix qui donnera ses voix au futur Pape, le Pasteur suprême. 

mardi, 12 février 2013

Benoît XVI: Stanislaw Dziwisz, Marc Aillet ....

DECLARATION DU CARDINAL DZIWISZ

images.jpegCite du Vatican, 12 février 2013 (VIS).

Après l'annonce de Benoît XVI, le Cardinal Stanislaw Dziwisz, Archevêque de Cracovie (Pologne) a déclaré "accueillir avec grande émotion et respect sa renonciation au gouvernement de l'Eglise et d'en remettre le sort au Sacré Collège. J'en comprends les motifs.

Après la disparition de Jean-Paul II, Benoît XVI a guidé l'Eglise du Christ avec soin et sagesse, grâce à sa grande compétence intellectuelle et à sa foi profonde. Je lui rend grâce de ses efforts pour conduire la rénovation de l'Eglise dans la fidélité au Seigneur.

Avec les évêques de Pologne, je l'assure de notre gratitude pour son exceptionnelle amitié envers le peuple polonais, pour son amitié avec Jean-Paul II et pour avoir béatifié son prédécesseur. Je lui serait personnellement toujours reconnaissant de tout ce que j'ai reçu de lui, et l'Eglise de Cracovie restera à jamais fidèle à Benoît XVI. Dans la gratitude et la fidélité, nous prierons pour lui, en confiant le Pierre d'aujourd'hui à l'Esprit saint et à Notre Dame de Lourdes que nous fêtons en ce jour*".

199052_1003115473820_2290_n.jpg*Bernadette Soubirous est née le 7 janvier 1844 et est décédée le 16 avril 1879.

Joseph Ratzinger est né le 16 avril 1927. Le Pape est donc né le jour du dies natalis de la petite Bernadette, qui elle aussi, après avoir donné le message de la Vierge au monde s'est retirée dans son Monastère. La Vierge veille sur l'Eglise et le Vicaire de son Fils. 

Mgr Marc Aillet

Le vicaire de l'Opus Dei en France

Benoît XVI, humble travailleur dans la vigne du Seigneur

2830577.image.jpegJusqu'au bout, Benoît XVI sera cet humble serviteur de la vérité, cet humble travailleur dans la vigne du Seigneur. Le Père Lombardi vient d'annoncer que Benoît XVI a choisi 20h00 pour son retrait, car c'est à cette heure que le Pape termine son travail. Simplement bouleversant. 

Il quittera ses fonctions à cet horaire "parce que d'habitude c'est l'heure à laquelle le Saint Père finit sa journée normale de travail".

Père Lombardi, directeur Salle de Presse

Lien RTS

Le Pape fera ses adieux Place Saint Pierre le 27 février. Puis il ira à Castel Gandolfo. Un Pape normal ! Qui sera Joseph Ratzinger, évêque, en prière, dans un monastère au sein du Vatican. (Lire I.Media)

« Chers frères et chères sœurs, après le grand pape Jean-Paul II, Messieurs les Cardinaux m'ont élu moi, un simple et humble travailleur dans la vigne du Seigneur. Le fait que le Seigneur sache travailler et agir également avec des instruments insuffisants me console et surtout, je me remets à vos prières, dans la joie du Christ ressuscité, confiant en son aide constante. Nous allons de l'avant, le Seigneur nous aidera et Marie, Sa Très Sainte Mère, est de notre côté. Merci. »

Cite du Vatican, 12 février 2013 (VIS).

.... Le P.Lombardi a par ailleurs déclaré devant la presse que le Saint-Père se porte bien et qu'il est serein. "Il n'a pas renoncé au pontificat à cause de la maladie mais à cause des faiblesses qu'entraîne l'âge". Il a par ailleurs confirmé que Benoît XVI a récemment été soumis à une intervention de routine ayant consisté dans la substitution de la pile de son pacemaker, "ce qui n'a eu aucun effet sur la décision prise. Pas plus que la fatigue du voyage à Cuba et au Mexique en aurait été la motivation. Même si cela peut avoir favorisé sa prise de décision". Le Directeur de la Salle de Presse a également confirmé que le programme du Pape reste inchangé jusqu'au 28 février: audiences à des groupes d'évêques italiens, visites des présidents roumain et guatémaltèque. N'étant pas prête, l'encyclique sur la foi ne sera pas publiée.

Note personnelle : Il ne l'écrit pas, si ce n'est dans le livre de sa vie !

Manif pour tous: historique plus d'un demi million

La pétition a dépassé le demi-million. Historique

Lien

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Rome semble pleurer son Pape

BC2h8wiCcAEuA05.jpg"Papa Ratzinger, il tedesco". Mais, la pluie et l'éclair étaient au rendez-vous hier pour l'annonce de la renonciation du Pape. Pluie de la purification de la sainte Eglise, par l'action purificatrice de Benoît XVI, et signe dans le ciel, l'éclair frappant l'obscurité de la place, comme pour figurer la nuit du monde sans la beauté étincellante de la foi.

Ce grand homme ne fut pas une parenthèse conservatrice ou traditonnaliste, mais une belle symphonie de la foi, qui va continuer par sa prière pour toute l'Eglise. 

Don Romain reprend (ProtesInfo) une interviewe du Cardinal Suisse de Genève, le théologien de la Maison pontificale Georges Marie Cottier, qui a d'ailleurs ordonné Mgr Charles Morerod. 

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Auschwitz avec l'arc en ciel, ou à Madrid avec le déluge avec les jeunes, Benoît XVI a vécu par beau et gros temps dans l'Eglise et le monde. 

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Le latin plus rapide que le Vatican, c'est tendance

Unknown.jpegC'est l'ANSA (agence de presse italienne) qui a sorti la nouvelle avant tout le monde, car la journaliste comprenait simplement le latin. Même les USA, dont le célèbre New York Times et Rachel Donadio, furent coiffés au poteau. 

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Une nouvelle qui a permis d'être déclinée ensuite dans toutes les langues, par les autres agences. Relevons le cas de l'AFP, qui a communiqué avec 1 minute de retard. Le cycle des nouvelles a passé de 24 heures, sous le bienheureux Jean Paul II, à la minute avec Benoît XVI. Eppure si muove dirait Galilée, à la fin de son procès, tellement les news tournent le monde à grande vitesse. 

Benoît XVI, R@tzinger, est bien le Pape de Twitter. 

Réactions en Suisse

Benoît XVI: Seewald et Célestin V

Loi de l'Eglise (droit canon)

§ 2. S'il arrive que le Pontife Romain renonce à sa charge, il est requis pour la validité que la renonciation soit faite librement et qu'elle soit dûment manifestée, mais non pas qu'elle soit acceptée par qui que ce soit.

 
 
 

Benoit et Moi revient sur deux signes

Lumière du Monde, best seller avec Peter Seewald

Il en avait déjà été question en décembre 2010, après la parution du livre-entretien avec Peter Seewald:

"Quand le danger est grand, il ne faut pas fuir. C'est justement pour cela que ce n'est vraiment pas le moment de démissionner. C'est dans des moments comme celui-ci qu'il faut résister et dépasser la situation difficile. C'est mon sentiment. On peut démissionner dans un moment de sérénité, ou lorsque tout simplement on n'en peut plus. Mais on ne peut pas fuir juste au moment du danger et dire: un autre n'a qu'à s'en occuper".

Célestin V, en juillet 2010

On relira en particulier l'homélie que Benoît XVI avait prononcée à Sulmona, dans les Abruzzes , le 4 juillet 2010, à l'occasion du 800e anniversaire de la naissance de Pietro del Morrone, le pape Célestin V (1209-1296) élu Pape à 84 ans sans être cardinal, et qui démissionna cinq mois après son élection. Il fut canonisé en 1313.

 
 
Benoît XVI avait remis son étole papal, ou plutôt Pallium (tissu de laine, avec 5 croix) au Pape canonisé.
 
Je pense ainsi que si le bienheureux Jean Paul II fut appelé comme Santo Subito, Joseph Ratzinger sera sans doute une fois Santo Illico
 

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Benoît XVI renonce: entretien avec Darius Rochebin

lundi, 11 février 2013

AFP: photo du coup de tonnerre sur Saint Pierre (Benoît XVI)

source:

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Benoît XVI renonce: RTS 19.30

RTS 19.30

Benoît XVI renonce: spécial Léman Bleu

Lien Internet

GENEVE A CHAUD SPECIALE DEMISSION DU PAPE

Présentée par Pascal Décaillet

* Abbé Dominique Rimaz, Cathédrale de Fribourg 

* Pasteur William Mac Comish, Cathédrale de Genève 

* Gorgui Ndoye, Rédacteur en chef de Continent Premier 

* Eric Bertinat, Politicien – Catholique

* Abbé Nicolas Betticher, Porte-parole de la Conférence des Evêques suisses 

* Jean-Blaise Fellay, Jésuite

Benoît XVI renonce

Agence I.Media, toujours bien informée


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BENOIT XVI RENONCE AU PONTIFICAT SUPREME

Cite du Vatican, 11 février 2013 (VIS).

Peu après 11 h 30' heure de Rome, à la conclusion du consistoire pour les nouvelles causes de canonisation, Benoît XVI a repris la parole. S'adressant aux Cardinaux présents, il a annoncer sa décision de renoncer au pontificat suprême. Voici la traduction officielle du texte, daté d'hier dimanche, lu en latin par le Saint-Père: "Frères très chers, je vous ai également convoqués à ce consistoire...pour vous communiquer une décision de grande importance pour la vie de l'Eglise".

"Après avoir examiné ma conscience devant Dieu, à diverses reprises, je suis parvenu à la certitude que mes forces, en raison de l'avancement de mon âge, ne sont plus aptes à exercer adéquatement le ministère pétrinien. Je suis bien conscient que ce ministère, de par son essence spirituelle, doit être accompli non seulement par les oeuvres et par la parole, mais aussi, et pas moins, dans la souffrance et la prière. Cependant, dans le monde d'aujourd'hui, sujet à de rapides changements et agité par des questions de grande importance pour la vie de la foi, pour gouverner la barque de Pierre et annoncer l'Evangile, la vigueur du corps et de l'esprit est aussi nécessaire, vigueur qui, ces derniers mois, s'est amoindrie en moi au point que je dois reconnaître mon incapacité à bien administrer le ministère qui m'a été confié".

"C'est pourquoi, parfaitement conscient de la gravité de lacte, en pleine liberté, je déclare renoncer au ministère d'Evêque de Rome, Successeur de l'apôtre Pierre, qui m'a été confié par le biais des Cardinaux le 19 avril 2005, de telle sorte que, à partir du 28 février 2013 à vingt heures, le Siège de Rome, le Siège de Saint Pierre, sera vacant et le conclave pour l'élection du nouveau Souverain Pontife devra être convoqué par ceux à qui il appartient de le faire".

"Du fond du coeur je vous remercie pour tout l'amour et le travail avec lequel vous avez porté avec moi le poids de mon ministère et je demande pardon pour tous mes défauts. Maintenant, confions la Sainte Eglise de Dieu au soin de son Souverain Pasteur, Notre Seigneur Jésus-Christ, et implorons sa sainte Mère, Marie, afin qu'elle assiste de sa bonté maternelle les Cardinaux dans l'élection du Souverain Pontife. Quant à moi, puissé-je servir de tout coeur, aussi dans l'avenir, la Sainte Eglise de Dieu par une vie consacrée à la prière".

Benoît XVI démissionne

Ce n'est pas une fausse nouvelle, j'ai effectivement la confirmation de Rome, et par le Père Lombardi.

Il ne donne sa démission à personne, car il est le Vicaire du Christ, mais peut, selon le droit, librement renoncer à sa charge. Dès qu'il le dit, c'est réalisé. 

Conformément au droit canon qui le prévoit, notre Pape démissione et renonce à sa fonction. Radio Vatican

Le dernier à démissioner Grégoire XII pape de 1406 à 1415 (Jean XXIII, fut un anti-pape; pour le souliger le bienheureux Angelo Roncalli(1958-1963) pris justement le nom de Jean XXIII.

Benoît XVI a toujours été proche de Bernadette de Lourdes. Aujourd'hui c'est Notre Dame de Lourdes. Le Père Lombardi a précisé que le Saint Père a longuement examiné cette difficile décision en toute conscience, devant Dieu.

Ce Pape sera décidément humble jusqu'au bout. Il confie à Marie le prochain consistoire, et dit vouloir continuer de servir l'Eglise par la prière.

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Le Pape renonce à poursuivre son Pontificat 

Benoît XVI se démet de ses fonctions, à partir du 28 février. Le Pape l’a annoncé, en personne lundi matin, en latin. 

Ses déclarations en français 

Frères très chers,

Je vous ai convoqués à ce Consistoire non seulement pour les trois canonisations, mais également pour vous communiquer une décision de grande importance pour la vie de l’Eglise. Après avoir examiné ma conscience devant Dieu, à diverses reprises, je suis parvenu à la certitude que mes forces, en raison de l’avancement de mon âge, ne sont plus aptes à exercer adéquatement le ministère pétrinien. Je suis bien conscient que ce ministère, de par son essence spirituelle, doit être accompli non seulement par les œuvres et par la parole, mais aussi, et pas moins, par la souffrance et par la prière. Cependant, dans le monde d’aujourd’hui, sujet à de rapides changements et agité par des questions de grande importance pour la vie de la foi, pour gouverner la barque de saint Pierre et annoncer l’Evangile, la vigueur du corps et de l’esprit est aussi nécessaire, vigueur qui, ces derniers mois, s’est amoindrie en moi d’une telle manière que je dois reconnaître mon incapacité à bien administrer le ministère qui m’a été confié. C’est pourquoi, bien conscient de la gravité de cet acte, en pleine liberté, je déclare renoncer au ministère d’Evêque de Rome, Successeur de saint Pierre, qui m’a été confié par les mains des cardinaux le 19 avril 2005, de telle sorte que, à partir du 28 février 2013 à vingt heures, le Siège de Rome, le Siège de saint Pierre, sera vacant et le conclave pour l’élection du nouveau Souverain Pontife devra être convoqué par ceux à qui il appartient de le faire.


Prévu par le code de droit canon

Art. 1

LE PONTIFE ROMAIN

 

Can. 331 - L'Évêque de l'Église de Rome, en qui demeure la charge que le Seigneur a donnée d'une manière singulière à Pierre, premier des Apôtres, et qui doit être transmise à ses successeurs, est le chef du Collège des Évêques, Vicaire du Christ et Pasteur de l'Église tout entière sur cette terre; c'est pourquoi il possède dans l'Église, en vertu de sa charge, le pouvoir ordinaire, suprême, plénier, immédiat et universel qu'il peut toujours exercer librement.

 

Can. 332 - § 1. Le Pontife Romain obtient le pouvoir plénier et suprême dans l'Église par l'élection légitime acceptée par lui, conjointement à la consécration épiscopale.  C'est pourquoi, l'élu au pontificat suprême revêtu du caractère épiscopal obtient ce pouvoir dès le moment de son acceptation.  Et si l'élu n'a pas le caractère épiscopal, il sera ordonné aussitôt Évêque.

 

§ 2. S'il arrive que le Pontife Romain renonce à sa charge, il est requis pour la validité que la renonciation soit faite librement et qu'elle soit dûment manifestée, mais non pas qu'elle soit acceptée par qui que ce soit.


Can. 333 - § 1. En vertu de sa charge, non seulement le Pontife Romain possède le pouvoir sur l'Église tout entière, mais il obtient aussi sur toutes les Églises particulières et leurs regroupements la primauté du pouvoir ordinaire par laquelle est à la fois affermi et garanti le pouvoir propre ordinaire et immédiat que les Évêques possèdent sur les Églises particulières confiées à leur soin.

 

§ 2. Dans l'exercice da sa charge de Pasteur Suprême de l'Église, le Pontife Romain est toujours en lien de communion avec les autres Évêques ainsi qu'avec l'Église tout entière; il a cependant la droit, selon les besoins de l'Église, de déterminer la façon personnelle ou collégiale d'exercer cette charge.

 

§ 3. Contre une sentence ou un décret du Pontife Romain, il n'y a ni appel ni recours.

 

Can. 334 - Les Évêques assistent le Pontife Romain dans l'exercice de sa charge en lui apportant leur collaboration sous diverses formes, entre autres celle du Synode des Évêques.  Il est aidé en outre des Pères Cardinaux ainsi que par d'autres personnes et par diverses institutions selon les besoins du moment; toutes ces personnes et institutions remplissent en son nom et sous son autorité la tâche qui leur est confiée pour le bien de toutes les Églises, selon les règles définies par le droit.

 

Can. 335 - Quand le siège de Rome devient vacant ou totalement empêché, rien ne doit être innové dans le gouvernement de l'Église tout entière; les lois spéciales portées pour ces circonstances seront alors observées.          

 

Interview de l'abbé Joseph Gay, futur prêtre

Photo du nouveau prêtre, l'abbé Joseph Gay, avec son Evêque Son Excellence Mgr Charles Morerod

source

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Echo Magazine interviewe depuis 3 ans les candidats au sacerdoce, qui sont hélas encore fort rares. Ci-dessous, les propos intégrales (sauf une question) de l'abbé Joseph Gay (avec son aimable autorisation)

Avec la grâce de la jeunesse, liée à un dynamisme, le futur prêtre Joseph Gay répond avec enthousiasme aux questions. Sachons remercier Dieu pour sa vocation en aimant de tout notre coeur ceux que Dieu nous donne. 

Interview de Joseph Gay, diacre en vue du sacerdoce

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Propos recueillis - version intégrale - par Echo Magazine (Geneviève de Simone-Cornet  - Echo Magazine a publié une version plus courte pour une question de place)

Joseph Gay, quelles sont vos origines?

Je suis né le 17 décembre 1980 à Chêne-Bougeries dans le canton de Genève. 

Vous êtes le septième d’une famille de neuf enfants (en quelle position dans la fratrie? Préciser le nombre de garçons et de filles): une ambiance familiale particulière qui marque, j’imagine. En quoi?

Je suis en effet le septième de ma famille. J'ai quatre grands frères, deux grandes soeur, et un petit frère ainsi qu'une petite soeur. Nous avons la chance de tous bien nous entendre, ainsi l'ambiance familiale est souvent joyeuse.

Lorsque nous étions tous encore à la maison, je me souviens des repas bien animés, ou des parties de football que nous faisions entre nous, il arrivait même que l'on se chamaille pour savoir qu'elle programme on regarderait à la télévision ou qui devait mettre la table ou faire la grosse vaisselle. Une vraie vie communautaire !

Dans quelle atmosphère spirituelle avez-vous grandi? Dans quelle tradition ecclésiale?

Nous avons tous grandi dans la foi. Notre premier catéchisme a été de voir nos parents prier. Cela peut vous paraître étrange, mais un enfant qui voit son père ou sa mère à genoux en train de prier, il les imite. Mes parents nous ont toujours emmenés à la messe dominicale, c'était le rendez-vous qu'on ne pouvait pas manquer. Je me souviens que nous devions nous endimancher pour aller à la messe et qu'à notre retour si nous voulions sortir jouer, on devait remettre des habits plus appropriés.

Mes parents tenaient aussi que l'on prenne le temps de la prière en famille, soit par la récitation d'un chapelet, ou pour la prière du soir. J'ai donc vécue en famille dans une belle atmosphère spirituelle qui a toujours voulu rester fidèle à la foi catholique telle que l'Eglise nous l'enseigne par son Magistère.

En quoi ce milieu vous a-t-il façonné? Que vous a-t-il apporté? Qu'en retenez-vous?

En lisant ce qui précède, je pense que vous n'aurez pas de mal à comprendre que ce milieu m'a façonné à ne pas vivre comme si j'étais seul au monde, à faire uniquement ce qui me plaît ; mais en essayant de vivre selon les exigences de mon baptême, donc à être chrétien dans le monde. Je pense que ce milieu où j'ai grandit m'a aussi apporté une certaine assurance dans ma foi et m'a permis d'entretenir l'amour de la prière.  Et si je devais en retenir quelque chose, c'est le rôle primordiale que joue les parents dans la transmission de la foi.  

Quelles études avez-vous faites? Où? Et pourquoi?

Mon parcours scolaire est simple. J'ai fait toute la scolarité primaire chez les frères des écoles chrétiennes à Neuchâtel. Ensuite une année à l'école publique à Saint-Blaise. Après quoi  je suis parti cinq ans à l'internat de la Royale Abbaye de Saint-Maurice. N'ayant pas pu finir la maturité là-bas, j'ai passé la maturité fédérale après deux ans de scolarité à l'école Lémania à Lausanne.

Toujours dans des établissements catholiques: par choix de vos parents? Qu’est-ce que cela vous a apporté?

En effet, la majorité des écoles où je suis passé sont catholiques et cela par choix de mes parents. Me vous demandiez avant pourquoi ces établissements scolaire, je vous répond maintenant. Pour mes parents, il s'agissait de nous envoyer dans un cadre qui ne contredise pas complètement la foi qu'ils nous transmettaient. Si vous élevez votre enfant dans la foi et qu'à l'école les professeurs se permettent d'enseigner que c'est la science qui sauve et que la foi n'est qu'un leurre, cela fait un peu désordre. Je reviens maintenant sur la deuxième partie de votre question.

Lorsque j'étais à Saint-Maurice, l'internat n'était pas fréquenté que par des catholiques fervents, nous étions même la minorité. Il y avait de tout. Et les garçons à 15-17 ans en pleine adolescence c'est pas l'humour le plus fin que les unis.... J'avais pris l'habitude de faire ma prière chaque soir, or il est arrivé plusieurs fois que des camarades me surprennent dans cet exercice de piété. Cela a été sujet de petites rigolades, mais pas longtemps. Pourquoi ? Parce que grâce à leur contact, la foi que j'avais reçue de mes parents j'ai dû commencer à l'entretenir par moi-même.

En d'autres termes, il m'a fallu commencer à rendre compte de ma foi. Je devais comprendre pourquoi l'Eglise enseignait tel comportement moral, pourquoi il était nécessaire d'aller à la messe, pourquoi la prière était importante. Dieu m'a donc permis de me servir de l'impiété de mes frères pour que je commence enfin à croire. 

Vous avez effectué deux ans de service au sein de la Garde suisse pontificale (préciser de quand à quand): pourquoi ce choix?

 La Providence, vous comprendrez plus tard pourquoi je dis cela, m'a donné l'occasion de partir deux au Vatican dans le plus petit corps militaire au monde et un des plus prestigieux. J'ai effectué mon service au sein de la Garde Suisse Pontificale du 1 juin 2012 au 18 août 2014. Dans ce choix, j'ai été bien aidé. L'idée de partir à la Garde ne m'avait qu'effleuré l'esprit.

Pendant mon service militaire, le colonel André Wyss vint rencontrer les soldats de confessions catholiques et présenta la Garde. A la fin de la présentation il demanda si il y avait des intéressés. Je n'ai pas bougé. C'est alors que les autres se sont mis en choeur pour me dénoncer... Me voilà donc embaucher à la Garde !

Que retenez-vous de cette expérience? Que vous a-t-elle apporté?

J'ai passé deux années que je ne pourrais jamais oublier. J'ai servi sous le pontificat du bienheureux Jean-Paul II, et ce que je retiens de ce temps de service c'est que si on veut comprendre l'enseignement de l'Eglise, il faut d'abord entretenir une vraie relation d'amour avec le Christ. Benoît XVI, à la suite de son grand prédécesseur, entretient par la prière et l'étude une vraie relation intime avec le Christ.

Cet amitié qui unie une créature à son Créateur lui donne un coeur disposé à accueillir l'enseignement de Jésus-Christ et à le transmettre fidèlement. Ces deux ans m'ont apporté la conviction qu'on ne peut séparer l'amour du Christ et l'amour de l'Eglise, car le Christ et l'Eglise c'est tout un.

De quand date votre vocation? Avez-vous toujours voulu devenir prêtre?

En ce qui me concerne, ma vocation s'est épanouit dans le temps. Depuis très jeune j'ai été marqué par des figures de prêtres qui m'ont donné envie de faire comme eux.

jgay-cd029475.jpgComment est née votre vocation? De quoi?

Je vous ai dit que mes parents nous ont toujours emmenés à la messe dominicale, même après la majorité pas question de jouer les indépendants. C'est ainsi que mes parents nous ont fait comprendre l'importance de l'Eucharistie. Or seul le prêtre est en mesure de vous donner ce trésor.

C'est pourquoi même si certains prêtres n'étaient pas de notre sensibilité, il n'en demeure pas moins que ce sont eux qui nous donne Jésus-Hostie.En comprenant cela, j'ai aimé les prêtres.

Vous dites que la vocation est à la fois un don et un mystère: en quoi?

Oui, la vocation est un don parce qu'il s'agit de répondre à l'appel de Jésus-Christ. Jésus avait de nombreux disciples, mais il en choisit douze. Et Il ne choisit pas selon nos critères, mais de sa propre autorité. Quand vous êtes face a un jeune qui désir devenir prêtre vous êtes face à un mystère. Pourquoi Dieu l'appel lui et pas un autre que je verrai mieux ?

Le choix de Dieu est un mystère car il se choisit qui Il veut. La vocation est un don car Dieu me donne de devenir prêtre de Jésus-Christ sans qu'il n'y ait aucun mérite de ma part. Et un mystère parce que je ne sais pas pourquoi il m'a choisi.

L’eucharistie est centrale dans votre existence: pourquoi cet attrait?

La vie des saints me passionne car leur amour pour Jésus-Christ anime toute leur personne. Cet amour découle de leur compréhension du mystère de la mort et de la résurrection de Jésus qui se renouvelle chaque jour à l'autel. Je ne suis pas un saint, mais ils sont des exemples pour m'aider dans mon désir de mettre l'Eucharistie au coeur de ma vie.

Le sacrement de la réconciliation est aussi important pour vous: pourquoi? De quoi permet-il de prendre conscience? En quoi sauve-t-il?

 Ce qu'il y a de merveilleux c'est que les saints se reconnaissent pécheurs jusqu'à leur dernier souffle. Pourtant jamais ils ne baissent les bras pour grandir dans leur foi. Le sacrement de la réconciliation est lié à la vie spirituelle. Plus on progresse dans la vie spirituelle, plus on aiguise notre conscience. En effet on prend conscience de la folie dont Dieu nous aime et de notre si grande misère à répondre à cet amour.

Or l'amour de Dieu ne condamne pas, mais il nous redresse sans cesse. Le sacrement de la réconciliation est le moyen efficace pour se purifier de ce qui nous empêche d'avancer vers Dieu. Même si on redit souvent les mêmes choses, chaque pardon est unique et nous relance dans la vie.

Des moments de doute, de remise en question? Dus à quoi?

Etant très faible dans ma foi, je n'ai pas encore atteint le stade de la nuit de la foi. Mais j'ai eu, en effet, des remises en cause de ma vocation, des moments difficiles où j'ai dû apprendre à faire plus confiance. Heureusement pour moi, Dieu a toujours mis sur ma route la personne au bon moment pour me remettre sur le droit chemin.

Après la Garde suisse pontificale, vous êtes entré au séminaire. Pourquoi vouloir devenir prêtre?

Pour répondre à l'appel de Dieu. On parle aujourd’hui de la crise des vocations, mais je crois que Dieu continue d'appeler. Le problème est que l'on ne favorise pas suffisamment le climat pour entendre l'appel. On critique souvent les prêtres, quand un prêtre fait la une d'un journal s'est rarement pour en faire son éloge.

Mais quand on aide un jeune à découvrir que le « sacerdoce c'est l'amour du coeur de Jésus » pour reprendre la formule célèbre du saint curé d'Ars, alors cela favorise la réponse. Si nous voulons des vocations sacerdotales nous devons défendre l'identité du prêtre. Ce qu'il est réellement et ce que Dieu lui confie. Que ce soit lors de la révolution française ou lors du nazisme ou du communisme, à chaque fois le pouvoir temporel s'est attaqué à détruire l'image du prêtre. Pourquoi à votre avis ? 

Vous effectuez votre stage diaconal à la paroisse Saint-Nicolas à Fribourg: qu’y faites-vous? Comment vivez-vous ce temps de préparation? Qu’y découvrez-vous? Que vous apporte ce stage?

Je fais simplement mon office de diacre. J'assiste le prêtre lors des célébrations eucharistiques et parfois j'assure l'homélie. J'ai eu l'occasion de baptiser quatre enfants, ce qui est trop peu. On m'a demandé aussi d'animer une veillée de prière pour des funérailles, on me demande du suivre un jeune en catéchuménat. J'apporte aussi la communion aux malades.

Tous ces actes de mon ministère servent à ma préparation car cela me donne, non pas de découvrir car j'ai déjà fait un an en paroisse comme stagiaire, mais d'approfondir les divers aspects du ministère.

Vous serez ordonné prêtre le 10 février prochain: où? Par qui? Est-ce un aboutissement? Un point de départ?

C'est mon évêque qui m'ordonnera, et donc aussi votre évêque. Cela est une grande joie. Monseigneur Charles Morerod présidera la messe d'ordination à la cathédrale de Fribourg. Pour moi c'est important que l'ordination se célèbre en ce lieu, car on est ordonné pour un diocèse et non pour une paroisse. L'ordination est une étape importante mais pas un but. Car comme l'ont rappelé le bienheureux pape Jean-Paul II et à sa suite Benoît XVI, il est important que le prêtre se forme continuellement.

Quelle sensibilité aurez-vous, quels domaines vous passionneront une fois devenu prêtre?

Vous me direz que je ne suis pas très original, mais je suis sensible aux belles liturgies et à l'importance du silence dans nos églises avant et après les messes. Le prêtre doit mettre un soin particulier à préparer les sacrements qu'il va célébrer si il veut aider le Peuple de Dieu à entrer dans le mystère. Mais comme le dit saint Jean Chrysostome, le déploiement d'une belle liturgie n'a de sens que si elle conduit ensuite à oeuvrer pour le bien de son prochain.

Comment pourrais-je honorer Dieu en vérité, si ensuite je ne suis pas capable d'ouvrir ma porte au plus pauvre. Jésus nous enseigne d'aimer Dieu par dessus tout et son prochain comme soi-même. Alors je veux me passionner pour honorer Dieu de la plus belle manière qui soit dans la liturgie et aimer mon prochain comme moi-même.

Ce prochain pourra me conduire à faire du social, il pourra me conduire à prendre le temps du dialogue oecuménique ou inter-religieux. Ce prochain je peux le rencontrer lors d'une préparation de baptême ou de mariage. Mais dans tous les cas ce que je souhaiterai c'est de savoir communiquer ma joie d'aimer Jésus.

Avez-vous des modèles, des saints qui vous inspirent? En quoi? Des écrivains, des musiciens, des cinéastes?

J'aime saint Jean-Marie Vianney pour sa grande humilité devant chaque âme. Ce grand saint qui confessait à la fin de sa vie jusqu'à 15 heures les pénitents les a aimés comme le Christ. Il m'inspire car il a été un grand apôtre de la Miséricorde. Saint François de Sales me touche aussi beaucoup par sa grande douceur et sa fermeté à défendre la vérité.

Plus récemment j'ai découvert le bienheureuse Chiara Luce Badano de qui je retiens cette phrase qu'elle répétait souvent au cours de sa maladie qui la rongeait de douleur: « si tu le veux Jésus, je le veux ». Quelle courage et quelle volonté ! Les saints vous montrent la grandeur de la dignité humaine, ce dont l'amour rend capable.

Des textes de référence qui vous habitent, vous nourrissent? En quoi?

Il est évident que le premier texte de référence demeure la sainte Bible. Ensuite j'aime me référer régulièrement à l'enseignement du Magistère que ce soit dans la lecture des catéchèses, des homélies, des encycliques. Il est dangereux de vouloir lire la Parole de Dieu sans garde-fou. Si la Parole est vivante, je ne peux cependant pas lui faire n'importe quoi, c'est le Christ qui en est l'unique clef d'interprétation. La Parole de Dieu est nourriture pour l'âme car c'est la Parole de Vérité, celle qui nous remet sur le droit chemin.

Quelle est votre spiritualité? De quoi se nourrit-elle?

Nous sommes tous appelés à la sainteté, il faut donc d'abord entretenir la grâce reçue à notre Baptême. Mais je m'avance aussi vers le sacerdoce, et celui-ci est né en même temps que l'institution du sacrement de l'Eucharistie.

Qu’est-ce qui nourrit votre prière?

Lors de l'ordination diaconal, le candidat s'engage à prier quotidiennement la Liturgie des Heures. Je nourris ma prière surtout avec la récitation du bréviaire et la prière du chapelet. La Vierge Marie a conduit de nombreuses âmes à Jésus. Je veux apprendre à toujours mieux aimer Jésus avec Marie, car Marie connaît l'amour dont nous sommes aimés.

Pourquoi vouloir devenir prêtre aujourd’hui? Quel sens cela a-t-il pour vous?

C'est Dieu qui appelle, et je réponds. Si Dieu continue donc d'appeler des jeunes garçons à la suivre sur la voie du sacerdoce c'est que Dieu sait que le monde en a besoin. En voulant devenir prêtre, je désire répondre « oui » à Dieu. Les hommes sont ses créatures, il n'existe pas d'être humains que Dieu ne le veuille. Or Il est mort pour tous. Devenir prêtre s'est offrir sa vie au Christ pour le salut du monde. C'est merveilleux de savoir que je pourrais oeuvrer pour le bien des âmes en offrant le saint-sacrifice.

......

Le prêtre, qu’a-t-il à dire à nos contemporains?

Le prêtre aurait beaucoup à dire, mais sa seule manière de vivre à la suite de Jésus-Christ dans le don total de soi est déjà un témoignage éloquent.

Comment, selon vous, l’Eglise peut-elle rejoindre le monde actuel?

Le monde s'éloigne de Dieu car il ne connaît pas Dieu. De même on s'éloigne de l'Eglise parce qu'on ne connaît pas l'Eglise. L'Eglise n'a jamais cessé de vivre au sein du monde, or cela ne signifie pas de vivre comme le monde. Pour ma part je pense que l'Eglise rejoint le monde dés lors que les fidèles chrétiens se rendent disponibles à entrer en dialogue avec ceux qui sont loin de la foi.

Voyez combien les gens ressentent le besoin de parler, d'exprimer ce qu'ils font ou vivent via les réseaux sociaux. On parle à ses animaux, on parle à son médecin, à son psychologue...bref les gens veulent dire ce qui habitent leur coeur. Or ils ne viennent pas trouver le prêtre. Pourquoi ? Car nos communautés vivent trop sur elles-mêmes, les prêtres se contentent trop de gérer.  

Pour lui dire quoi, en définitive?

L'Eglise a reçu de Jésus-Christ l'immense trésors des sacrements. L'Eglise est gardienne de la foi car Jésus lui a confié tout le dépôt de la foi. Sa mission première est de transmettre fidèlement ce dépôt de la foi en l'explicitant toujours mieux aux homme de son temps. L'Eglise ne peut pas dire autre chose que ce qu'elle a toujours dit. Par contre, selon la bonne inspiration du bienheureux Jean XXIII, le Concile Vatican II a souhaité réaffirmer les enseignements de l'Eglise dans un langage plus approprié à notre monde. L 'Esprit-Saint guidant l'Eglise, il serait absurde de vouloir lire l'enseignement du Concile Vatican II sans aucune référence aux autres Conciles oecuméniques.

Avez-vous des centres d’intérêt, des activités privilégiées?

Le prêtre comme tout le monde a besoin de se détendre. J'aime faire du sport de manière général. Je vais quelque fois au cinéma pour me changer les idées, je suis bon public mais sans toutefois aller voir n'importe quoi. J'apprécie beaucoup les marches en montagnes, je fais depuis plusieurs années des camp itinérants en montagne l'été avec des jeunes âgés de 15-17 ans. Je ne suis pas très bon lecteur, mais je m'efforce de lire car je pense que cela est important. 

samedi, 09 février 2013

La CICAD se réjouit des interventions de Mgr Morerod

La Coordination intercommunautaire contre l’antisémitisme et la diffamation (CICAD) a salué le 7 février 2013 la condamnation de Mgr Morerod, évêque de Lausanne, Genève et Fribourg, des récents propos anti-juifs de la Fraternité sacerdotale St-Pie X (FSSPX). Le secrétaire général de la CICAD Johanne Gurfinkiel a dénoncé, sur la chaîne de TV romande "La Télé", le rejet par la Fraternité de Mgr Fellay de la déclaration conciliaire "Nostra aetate".

article cath.ch / APIC

La Télé

Le Copiste

 

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Les "fausses" confessions d'un Cardinal ?

Séquence archive

Note du 24 janvier 2012

( Confession d'un Cardinal est un faux )

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Olivier Le Gendre était invité en Suisse

Un ego qui vend ses livres sur le dos de l'Eglise ?

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Les chrétiens persécutés sont crédibles

Le premier indice qui me fait penser à un faux Cardinal, totalement imaginaire ? le nom caché du Cardinal en question, comme si l'auteur voulait se mettre encore plus en avant. Très honnêtement, un chrétien, et encore moins un Cardinal, ne court aucun risque pour sa vie sur le tout petit territoire du Vatican.

Par contre, Asia Bibi est crédible, tous comme les milliers ou les millions de chrétiens de part le monde, pensons à la Chine, à l'Egypte, soit les terres où le fondamentalisme islamique est fortement présent. Ces chrétiens de l'ombre sont courageux, il risque la peine de mort pour leur foi. Il y a plus de 200 000 000 chrétiens persécutés de part le monde. Le christianisme est la religion la plus persécutée. Aussi, se dissimuler derrière un anonymat pour quelques idées, parfois même assez farfelues, manque de fondement et de crédibilité. 

Le Vatican n'est pas l'Eglise

Le second indice ? L'Eglise catholique n'est pas le Vatican. Le Vatican est un Etat, le plus petit Etat du monde, qui existe depuis 1929, pour assurer l'indépendance totale du souverain pontife. Napoléon révait de l'avoir sous son pouvoir. Or le Pape est le vicaire du Christ. Durant 1900 ans l'Eglise catholique vivait sans cet Etat du Vatican. Une personne bien informée sait alors qu'il faut parler de Saint-Siège, sujet de droit international et reconnu. 

L'Eglise fut tout d'abord Jésus vivant dans la Vierge

Troisième indice ? L'Eglise n'est pas centralisée sur le Vatican, mais elle est concentrée dans l'Eucharistie. L'Eglise est en quelque sorte "délocalisée", elle qui couvre le monde d'un doux manteau d'espérance. Benoît XVI avait exprimé cette belle idée en 2007, au demi-million de jeunes italiens et européens réunis à Lorette.

Le Cardinal Journet, le plus grand ecclésiologue du 20 ème siècle voyait en la Vierge Marie, l'Eglise en sa forme historique la plus parfaite et la plus pure. Jésus vivant en Marie, l'humanité sauvée et habitée par Dieu, voilà la réalité de l'Eglise. C'est l'Eglise du Verbe incarné. Pour Journet, l'Eglise est sainte, mais non sans pécheurs. Parfois, les chrétiens nous obscurcissons le visage si beau de l'Eglise. Mais Jésus le sait, aussi dans la parabole de l'ivraie et du bon grain, il nous explique que ce qui est saint est l'Eglise, et ce qui est le péché, l'ivraie, appartient aux pécheurs. L'Eglise est alors la communion des saints. 

Since -04: un label de qualité (2000 ans)

Jésus a bel et bien fondé une Eglise. Il en est la tête, comme l'Esprit Saint en est l'âme. Certes, nous pouvons comprendre et expérimenter parfois la pesanteur du péché des membres de l'Eglise. Pourtant l'Amour ne cherche pas cela: l'Eglise est Madame Jésus Christ, que Jésus veut Sainte et Immaculée.

Rêver d'une autre Eglise qui a plus de 2000 ans d'histoire relève de l'utopie et de l'idéologie. Faux espoir et fausses confessions qui sont dès lors tout à fait regrettables, surtout en pleine semaine de prière pour l'Unité des chrétiens. 

Les catholiques de France sans complexe

Mgr Aillet - 3976.pngLa spirale du silence semble s'inverser en France. Alors que les catholiques étaient parfois une sorte d'Eglise du silence, devant ramper sous le tapis pour ne pas se faire remarquer, contraint à s'écraser, le phénomène de la manif pour tous a décomplexé les catholiques en France. Il parle, sans blesser personnes, osent manifester, lancer des pétitions, agir en politique, en économie, dans les médias....

Le Concile Vatican II est à l'oeuvre avec l'identité des laïcs reconnues et promues dans le monde profane et temporel. La hiérarchie reste dans son rôle spirituel et ecclésial, avec bien-sûr des interventions qui touchent non pas à la politique, mais à l'homme: la famille, l'euthanasie, l'avortement....

Lire article (Valeurs actuelles)

(photo: Mgr Marc Aillet)

Benoît XVI: la Bonté et l'Humilité

sem12.jpgJe ne suis pas en mesure de révéler le nom de l'évêque, mais l'anecdote est très belle. Je la tiens de seconde main, un ami me l'a simplement partagé. Il en sait plus que moi.

Rencontre entre Benoît XVI et un évêque

Un évêque, en charge d'une mission canonique délicate et difficile, qui agit au nom du Pape, a rencontré le Saint Père. 

Lorsqu'il l'a vu entrer dans le salon, sa première impression fut de voir la bonté entrer. Ce Pape est la bonté même. 

Puis l'évêque eut l'occasion de parler avec le Pape, de ses soucis. Seconde constatation, Benoît XVI écoute énormément. Il ne pense à rien d'autres, il est totalement et entièrement présent. C'est un Pape qui écoute avec grande attention, totalement centré sur la personne. 

La Bonté, l'Humilité et la solution

Aussi, ce Pape est d'une profonde et grande humilité. Après la bonté, l'écoute et l'humilité, Benoît XVI est un sage, un homme d'une grande sagesse. Après avoir parlé des difficultés, le Pape a posé à l'évêque une seule question. 

Et par cette seule et unique question, la solution s'est manifestée toute seule dans l'esprit de l'évêque.

Jolie et vraie témoignage. A partager et communiquer sans modération. 

Ordination de l'abbé Joseph Gay sur Facebook

Le groupe Facebook

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vendredi, 08 février 2013

Benoît XVI aux séminaristes: les chrétiens sont persécutés

EN RAISON DE LEUR ANTICONFORMISME, LES CHRÉTIENS SONT LES PLUS PERSÉCUTÉS, AFFIRME BENOÎT XVI

Par Agence I.Media

Lors de sa traditionnelle rencontre avec les séminaristes de Rome, dans la soirée du 8 février 2013, Benoît XVI a expliqué que les chrétiens formaient “le peuple le plus persécuté parce qu’ils sont non-conformes“.

Où qu’ils se trouvent, ce sont des “étrangers“, a ajouté le pape au cours d’une lectio divina entièrement improvisée. “L’arbre de l’Eglise n’est pas mourant mais il grandit toujours à nouveau“, malgré “les chutes graves“, a aussi assuré Benoît XVI devant les quelque 190 étudiants des 5 séminaires de Rome venus l’écouter au palais du Latran, siège de son diocèse.

 

jeudi, 07 février 2013

Encore 100 000 signatures.... Manif pour tous, pétition pour le référendum

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