mercredi, 31 décembre 2008
Pélerinage de la confiance
Souvenons-nous, c'était il y a un an à Genève, Taizé et des milliers de jeunes nous avaient donné une grande espérance pour l'avenir, pour la prière, le silence, la foi et un oecuménisme d'avant-garde et authentique.
Après Genève, Bruxelles accueille 40 000 jeunes à la 31ème Rencontre annuelle de Taizé
Bruxelles, 29 décembre 2008 (Apic/Réd.) – Après Genève en 2007, Bruxelles, en Belgique, accueille à son tour la Rencontre annuelle de Taizé organisée en Noël et Nouvel An. Parmi ces jeunes, d'Europe pour la plupart, ont commencé lundi leur rendez-vous, qui s'achèvera le 2 janvier.
Parmi ces 40000 jeunes, on trouve 9000 Polonais, 2000 Allemands, 1500 Italiens, 200 Français et 300 Russes, sans parler des 12000 Belges.
De nombreux messages sont parvenus à la communauté œcuménique de Taizé et aux jeunes qui vivent cette 31e Rencontre, dont celui du pape. Benoît XVI invite les jeunes à communiquer une espérance autour d'eux, par "l'engagement de vos vies dans un monde où il y a trop de pauvreté, d'injustices et de conflits". Le pape demande également aux participants de ne pas avoir peur de "rendre compte de l'espérance que Dieu met en eux".
Quant aux Eglises chrétiennes de Genève, qui ont accueilli la rencontre l'an dernier, elles ont souhaité que "le témoignage d'unité par les jeunes donne un élan nouveau à la solidarité dans nos sociétés européennes".
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L'enchantement de l'écouter
PLUS DE DEUX MILLIONS DE PERSONNES POUR LE PAPE
CITE DU VATICAN, 30 DEC. 2008 (VIS). Pendant l'année 2008, 2.215.000 fidèles et pèlerins ont participé à Rome aux audiences générales ou spéciales, au Angélus du dimanche ou aux célébrations liturgiques présidées par le Saint-Père.
Selon les statistiques fournies par la Préfecture de la Maison Pontificale, au cours de l'année qui s'achève plus d'un demi million de personnes ont assisté aux audiences générales du mercredi, avec un pic d'affluence pour le mois d'octobre, et plus d'un million de personnes ont participé aux Angélus du dimanche récité Place Saint-Pierre.
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mardi, 30 décembre 2008
Pour des hommes d'Etat
La prochaine sortie du film sur le Sénateur Giulio Andreotti "Il Divo" va jetter une fausse lumière sur un des hommes politiques, catholique, qui a permis à l'Europe de sortir des ruines laissées par la seconde guerre mondiale. Andreotti n'est pas cet homme sombre, noir...
Nous devons prier pour que notre continent continue de voir se lever des grands hommes et femmes d'Etat. Ne confondons pas le septième art, la fiction, avec la réalité. Saint Thomas More va nous y aider comme grand modèle du laïc engagé dans la noble activité de la politique. Certes, il a donné sa vie par fidélité à sa conscience.
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lundi, 29 décembre 2008
L'humour doit rimer avec l'Amour
Dieudonné en remet une couche face au drame de l'Holocauste. Il n'est vraiment pas drôle! Jouer dans la provocation, nier ce fait historique pour mettre en évidence, et surtout faire entendre par cette technique de la provocation, le racisme et les souffrances subis par le peulpe noir n'est vraiment et absolument pas la bonne méthode. Des hommes qui ont souffrert ne devraient-ils pas être solidaires ?
Mais une autre chose me vient à l'esprit: un dicton de Pierre Desproges dit "que l'on peut rire de tout, mais pas de n'importe qui". Ce soir, au 19.30 de TSR1, un homme a paraphrasé cette phrase par : "l'on ne peut pas rire de n'importe quoi".
Il faut savoir que même la BBC a décidé récemment de ne plus offenser nos frères musulmans lors de ses émissions.
Mais peut-on alors continuer à entendre parfois des propos blessants et insultants sur le Christ, la Vierge Marie, Dieu, l'Eglise catholique, le célibat des prêtres, le Pape ... ? Nous n'avons en tous cas pas l'intention de menacer ses hauteurs par des procès voire de riposter par des attentats. Au fond, cela montre que nous sommes bien plus que tolérants. L'humour éveille l'amour et la haine entraîne la haine.
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Ce Pape est une grande grâce pour mon sacerdoce.
Dans une interview du 28 décembre 2008 au journal italien "Il Tempo", le cérémoniaire de Benoît XVI, Msgr Guido Marini, répond avec élégance à quelques questions:
C'est le Cardinal Bertone, secrétaire d'Etat, qui lui a révélé que le Pape pensait à lui pour cette fonction. Il a fait ses écoles dans le diocèse de Gênes, avec le Cardinal Siri. Ce discret cérémoniaire explique que c'est le le Saint Père qui a introduit le crucifix au milieu de l'autel, avec les chandeliers et la communion à genoux sur la langue, afin de nous tourner ensemble vers la croix et surtout adorer la présence du Christ. Dans la liturgie actuelle, selon ce fin connaisseur, il y a une recherche de la Tradition vivante, dans la continuité et sans rupture, aussi par le choix des habits du Pape, alliant le moderne et l'ancien, avec beauté, sobriété et silence pour entrer dans le mystère de Dieu. L'Osservatore Romano rappelait que le Pape revétait le Christ et non pas Prada, en réponse à la petite polémique sur ses souliers rouges (qui font référence au martyr de Saint Pierre). Le choix de célébrer sur le grand autel de la chapelle sixstine, donc dos au peuple -une proposition que lui-même a faite - implique simplement le bon usage de ce magnifique autel, tout comme le prévoit d'ailleurs les dispositions actuelles de la célébration de la Messe. Puis la célébration de la liturgie romaine dans sa forme extraordinaire ( du Bienheureux Jean XXIII, ou Saint Pie V) par le Pape lui-même est une décision qui lui revient en propre.
Un événement l'a profondément marqué lors de la remise des palliums (tissus avec 5 croix remis aux évêques -archévêques- pour une plus grande communion avec le Pape): un nouvel archévêque s'est avancé vers le Saint Père pour l'imposition avec ces mots : "Saint Père, je viens d'un diocèse où mon prédecesseur a souffert le martyre pour la foi. Priez pour moi afin que moi aussi je sois martyr". Son premier voyage au côté de Benoît XVI aux USA l'a aussi beaucoup touché, surtout la grande chaleur humaine, la joie et la profondeur spirituelle de l'accueil.
Enfin, comment il définirait Benoît XVI, lui qui a la chance d'être à ses côtés ?
"Il unit un exceptionnel et puissant ferment intellectuel à une très grande simplicité et douceur. C'est un trait caractéristique de sa figure humaine et spirituelle, une réalité que je vérifie et touche de mes propres mains. Le fait d'être proche du Pape, de ce Pape, est une grande grâce pour mon sacerdoce".
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dimanche, 28 décembre 2008
La presse glisse vers internet
Selon une étude, Internet dépasse désormais la presse comme source d'information (Obama aurait gagné les éléctions grâce à internet). Pour l'annonce de la bonne nouvelle par excellence, l'Evangile, nous avons à nous engager dans tous les domaines qui permettent de la communiquer; presse écrite, radio, télévision, internet, cinéma, publicité etc. sans oublier chaque personne, son voisin, ou celui qui est juste à côté de nous, le prochain. L'Eglise restera toujours pour un contact personnel, notament par les sacrements, fontaines et sources de la grâce, évitant ainsi l'anonymat et l'isolement. Bonne nouvelle non ?
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jeudi, 25 décembre 2008
Sans papiers ? qu'on se le dise!
T'as entendu ? Voici ce qu'a répondu l'abbé François Xavier Ahmherdt: http://info.rsr.ch
Question très fine, réponse embarassée .... car en fait si tous les sans papiers vont chez lui, ou chez eux, plus besoin d'occuper les églises. La prochaine fois, faudra pas se perdre dans ses papiers, ou ses cartons... oups!
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Pour une écologie de l'homme
Le mépris de la création est contre la vérité
Étant donné que la foi dans le Créateur est une partie essentielle du Credo chrétien, l'Église ne peut pas et ne doit pas se limiter à transmettre uniquement le message du salut à ses fidèles. Celle-ci a une responsabilité à l'égard de la création et doit faire valoir cette responsabilité également en public. Et en le faisant, elle ne doit pas seulement défendre la terre, l'eau et l'air comme des dons de la création appartenant à tous. Elle doit également protéger l'homme contre la destruction de lui-même. Il est nécessaire qu'il existe quelque chose comme une écologie de l'homme, comprise de manière juste. Il ne s'agit pas d'une métaphysique dépassée, si l'Église parle de la nature de l'être humain comme homme et femme et demande que cet ordre de la création soit respecté. Ici, il s'agit de fait de la foi dans le Créateur et de l'écoute du langage de la création, dont le mépris serait une autodestruction de l'homme et donc une destruction de l'œuvre de Dieu lui-même. Ce qu'on exprime souvent et ce qu'on entend par le terme « gender », se résout en définitive dans l'auto émancipation de l'homme par rapport à la création et au Créateur. L'homme veut se construire tout seul et décider toujours et exclusivement seul de ce qui le concerne. Mais de cette manière, il vit contre la vérité, il vit contre l'Esprit créateur.
Les forêts tropicales méritent, en effet, notre protection, mais l'homme ne la mérite pas moins en tant que créature, dans laquelle est inscrit un message qui ne signifie pas la contradiction de notre liberté, mais sa condition. De grands théologiens de la Scolastique ont qualifié le mariage, c'est-à-dire le lien pour toute la vie entre un homme et une femme, de sacrement de la création, que le Créateur lui-même a institué et que le Christ - sans modifier le message de la création - a ensuite accueilli dans l'histoire du salut comme sacrement de la nouvelle alliance. Le témoignage en faveur de l'Esprit créateur présent dans la nature dans son ensemble et de manière particulière dans la nature de l'homme, créé à l'image de Dieu, fait partie de l'annonce que l'Église doit apporter. Il faudrait relire l'Encyclique Humanae Vitae à partir de cette perspective : l'intention du Pape Paul VI était de défendre l'amour contre la sexualité en tant que consommation, l'avenir contre la prétention exclusive du présent et la nature de l'homme contre sa manipulation.
Extraits des voeux de Noël du Pae à la Curie romaine (22 décembre 2008)
Pourquoi avoir cité l'extrait de ce discours ? un certain lobby veut créer une polémique pour se faire entendre et engendrer des nouvelles. Le Pape étant un puissant haut-parleur durant ces fêtes, il cherche à surfer sur cette vague. Or, il est de notoriété publique que l'Eglise catholique n'est pas homophobe, mais qu'elle s'oppose simplement et très clairement à une culture gay. Dans ce texte, où est la condamnation des personnes ? Certes Benoît XVI est l'emblème de non compromission, de lucidité et de clarté dans ce domaine.
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mercredi, 24 décembre 2008
Les clochers ne sont pas des minarets
Dans son éditorial du 24 décembre, le Temps annonce l'agenda politique de 2009 avec l'initiative sur l'interdiction des minarets. Je me permets une réflexion toute personnelle: ce débat sera surement très polémique et polarisé à outrance. D'un côté, tout sera fait pour adoucir le vrai visage de l'islam afin de mieux "diaboliser" la réflexion pertinente. Historiquement, il y a eu deux temps dans la vie de Mahomet: une période mystique suivie par une autre faite de combats. L'islam peut jouer sur l'une ou sur l'autre. On va ensuite tenter de mettre sur un même plan l'islam et notre catholicisme pour subtilement utiliser l'histoire du christiannisme, dont les clochers. C'est la tentation du relativisme. Or, la foi catholique est à la source du génie de l'Occident (qui hélas entre en décadence). Rien de tel pour l'islam qui fut toujours un défi dans l'histoire de l'Europe. Enfin, on va reparler de la liberté religieuse, valeur non reconnue par nos frères musulmans, qui connaissent la peine de mort. On va regarder l'islam avec nos yeux, alors qu'il faut mettre d'autres lunettes pour lire sa réalité.
L'astuce de l'islam va consister à se placer avec "la gauche", alors que ces valeurs sont clairement du côté de l'extrême droite ( séparation homme-femme; infériorité de la femme; lapidation; charia; excision; ... etc. ). Ceux qui s'opposeront, non pas aux musulmans (qui sont nos frères en humanité et des enfants de Dieu) mais à l'islam, seront stigamtisés et mis du côté des obscurantistes et des intolérants. Enfin, l'argent sera aussi un élément très important.
L'islam a déjà réussi son entrée en douceur en imposant un tabou, un interdit, un nouveau paradigme fondé sur la peur de la liberté d'expression. Il va gagner d'autres étapes dans ce combat, aux accents tout particuliers certes, encore sans armes, sans morts, car placé au niveau du droit et du politique. Dans les moments décisifs de l'histoire, qui ne se répète pas, une phrase de Churchill me revient en mémoire, après la capitulation de Münich en 1939: «Vous aviez à choisir entre la guerre et le déshonneur ; vous avez choisi le déshonneur et vous aurez la guerre.»
Puissions-nous nous réveiller et vivre courageusement et sans peur pour laisser à nos enfants une civilisation d'amour et de paix. Que le grand et doux Saint François d'Assise nous aide pour ce dialogue qui n'en est qu'à ses premiers balbutiements. Que l'enfant Jésus, qui ne laisse aucune trace de violence dans notre histoire, nous donne la prudence, la vigilance, la prière et la force. Enfin, Benoît XVI sera d'un puissant secours.
Le Temps - 24.12.2008
Editorial
Des clochers aux minarets
Par Yelmarc Roulet
Interdire les minarets en Suisse? Avec son initiative populaire, l’UDC impose le sujet à l’agenda des Chambres fédérales, qui en débattront au printemps, ainsi qu’au peuple, qui aura le dernier mot, fin 2009 ou début 2010.
Mais la question, par sa gravité, par ce qu’elle engage de la relation du pays à lui-même et à l’islam, hante déjà les esprits. C’est pourquoi Le Temps s’est penché sur les conditions dans lesquelles les confessions minoritaires ont obtenu en Suisse non seulement le droit de cité, mais celui à la visibilité dans les villes et les paysages suisses. Cette revendication symbolique fut longue dans certains cas, moins dans d’autres. Très compliquée ici, simple là.
La première étape dans cette conquête de la tolérance s’est jouée entre chrétiens. Quand les catholiques vaudois ont enfin pu, après trois cents ans de Réforme, édifier leur église, il leur a fallu attendre encore plusieurs décennies avant d’avoir le droit d’en élever le clocher. En sens inverse, il n’a pas été facile aux protestants de dresser leur temple dans une Carouge qui s’était construite comme un contrepoids catholique face à Genève.
Les progrès de la laïcité, érigée parfois en politique, ont ensuite favorisé la réalisation de monumentales synagogues, par lesquelles une communauté juive profondément enracinée dans la réalité suisse revendique sa pleine présence.
Ce qui vient ensuite est d’une nature différente, puisqu’il s’est agi d’accueillir dans la cité des mouvements religieux venus d’ailleurs.
L’islam suscite aujourd’hui des peurs renouvelées, en raison des formes radicales qui lui font escorte et qui tentent d’imposer des valeurs incompatibles avec celles de notre société laïcisée et égalitaire.
L’histoire est là pour nous montrer que la tolérance a toujours payé: en dissociant la liberté du culte et de ses emblèmes du débat sur la transformation de la société, elle clarifie les choses, réconcilie les esprits de bonne volonté, marginalise les extrémistes et fait grandir la confiance en notre capacité de vivre ensemble.
© Le Temps, 2008. Droits de reproduction et de diffusion réservés.
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lundi, 22 décembre 2008
Voeux du Pape à la Curie romaine
Encore une fois, Benoît XVI sait nous émerveiller par ses discours poétiques et enchanteurs. Ce matin, à l'occasion de voeux à la Curie romaine, le Saint Père a évoqué l'année 2008: le Synode sur la Parole de Dieu, la JMJ de Sydey, la Création et la Trinité, les rencontres, les voyages en France et aux Etats-Unis, l'idéologie du "gender"...
Quelques phrases saillantes, marquées par une forte douceur:
- la joie! Son discours fut une hymne à la joie. Pour la JMJ : "Si on peut organiser une rencontre, on ne peut pas organiser la joie. Elle est un don de Dieu".
- Durant ces journées de la jeunesse: "le Pape est seulement vicaire, il renvoie à la présence de Dieu".
Sur ces paroles, je m'associe aux voeux du Pape, le doux Christ sur la terre, et vous souhaite, chers bloggeurs, de tout mon coeur, un bon et saint Noël 2008 et une joyeuse année 2009. Merci pour vos visites!
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Plus de 2000, peut-être 4000 ...
C'est le nombre de mosquée en construction projettée en France.
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Angélus de Benoît XVI : 2009, année Galilée.
Le ciel et le cosmos sont fascinants. Tout le calendrier liturgique se base sur l' observation des saisons pour exposer la foi.
Jésus est la lumière qui se lève, tel le soleil, sur la nuit du monde.
La fonction de l’astronomie : rythmer les temps de la prière
Paroles de Benoît XVI à l’angélus de midi, en ce 4e dimanche de l’Avent
ROME, Dimanche 21 décembre 2008 (ZENIT.org) - La fonction de l'astronomie est « de rythmer les temps de la prière », a expliqué Benoît XVI à l'angélus de midi, en ce 4e dimanche de l'Avent, à l'occasion du solstice d'hiver. Le pape a notamment fait remarquer que la place Saint-Pierre et son obélisque forment une méridienne.
Benoît XVI a expliqué que le « mystère de salut », par l'incarnation, la passion et la résurrection du Christ, « a une dimension cosmique, et pas seulement historique : « le Christ est le soleil de la grâce qui, par sa lumière, « transfigure et illumine l'univers en attente » (Liturgie) ».
Il a aussi fait observer que « la place même de la fête de Noël est liée au solstice d'hiver, lorsque les journées de l'hémisphère boréal, recommencent à s'allonger ».
La Place Saint-Pierre, a rappelé le pape, est aussi une méridienne : « le grand obélisque, en effet projette son ombre le long d'une ligne qui court sur les pavés vers la fontaine [qui se trouve] sous cette fenêtre, et ces jours-ci, l'ombre est la plus longue de l'année ».
Benoît XVI a souligné la fonction de l'astronomie de « rythmer les temps de la prière » : « L'Angélus, par exemple, se récite le matin, à midi et le soir, et c'est grâce à la méridienne, qui servait dans l'antiquité à connaître le « vrai midi », que l'on réglait les horloges ».
Le pape a saisi l'occasion de ce solstice d'hiver pour « saluer tous ceux qui participent à différents titres aux initiatives de l'année mondiale de l'astronomie, en 2009, proclamée pour le 4e centenaire des premières observations par le télescope de Galilée ».
Il a cité trois papes qui se sont illustrés dans l'astronomie : « Sylvestre II, qui l'a enseignée, Grégoire XIII, auquel nous devons notre calendrier, et saint Pie X qui savait construire des horloges solaires ».
Le pape voit dans les « lois de la nature », scrutées par les chercheurs, « un grand stimulant à contempler avec gratitude les œuvres du Seigneur ».
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dimanche, 21 décembre 2008
Jésus a échappé à l'Eglise...
... et à l'histoire pour devenir un people.
C'est le titre du Matin dimanche du 21 décembre. Citant Dan Brown (Da Vinci Code), Ernest Renan (Jésus), James Cameron (film le tombeau perdu de Jésus), Daniel Marguerat ( "spécialiste" du Jésus historique) ou encore Mel Gibson (Passion), l'article montre bien que c'est tendance de penser que l'Eglise n'aurait en fait rien à voir avec le Jésus historique, le Christ de la foi.
D'où l'importance de lire patiemment le livre de Benoît XVI, "Jésus de Nazareth", qui va au coeur du débat, en montrant que l'Evangile est historiquement convaincant et que Dieu entre définitvement dans notre histoire. L'Eglise catholique est alors Jésus communiqué et répandu. C'est le mystère de notre foi, nous croyons en Dieu... conçu du Saint Esprit...né de la Vierge Marie...à la sainte Eglise catholique. Le Credo tient la route depuis plus de 1700 ans.
Soyons lucide sur le trouble qui peut-être jetté sur le Pape, l'Eglise, son histoire, afin de ne pas trouver la vie éternelle: Jésus vivant en Marie, au coeur de l'Eglise. Or, depuis sa naissance à Bethléem, Jésus ne cesse d'être présent dans notre monde, mais encore plus humble, caché et tout petit dans le grand mystère de la foi: l'Eucharistie.
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Célibat des prêtres
Le célibat sacerdotal consacre plus étroitement au Christ
Nouvel ouvrage du card. Arinze : « Réflexions sur le sacerdoce, lettre à un jeune prêtre »
ROME, Vendredi 19 décembre 2008 (ZENIT.org) - « Depuis toujours l'Eglise a eu une profonde considération pour le célibat des prêtres », rappelle le cardinal Francis Arinze dans un livre présenté mardi au siège de Radio Vatican.
De larges extraits de l'ouvrage intitulé Riflessioni sul sacerdozio, lettera a un giovane sacerdote (édition italienne publiée par la librairie éditrice vaticane, 138 pages, 12 euros), (Réflexions sur le sacerdoce, lettre à un jeune prêtre) ont été publiés par L'Osservatore Romano.
« Le Christ a vécu une vie virginale, il a enseigné à ses disciples la chasteté et a proposé la virginité à ceux qui sont disponibles et en mesure de suivre un tel appel », explique la cardinal, préfet émérite de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements.
« Dans la vie sacerdotale, la chasteté perpétuelle pour le royaume des cieux exprime et stimule la charité pastorale. C'est une source particulière de fécondité spirituelle dans le monde » et « un témoignage qui resplendit devant le monde comme chemin concret à la suite du Christ », a-t-il ajouté.
Dans le monde d'aujourd'hui, « plongé dans un intérêt exagéré pour le sexe et sa désacralisation », « un prêtre qui vit avec joie, fidélité et de manière positive son vœu de chasteté est un témoin qui ne peut être ignoré », observe le prélat.
A travers le célibat sacerdotal, poursuit-il « le prêtre est consacré plus étroitement au Christ dans l'exercice de la paternité spirituelle », il se présente « avec plus de promptitude » « comme ministre du Christ, époux de l'Eglise », et « peut vraiment se présenter comme signe vivant du monde à venir, qui est déjà présent par l'intermédiaire de la foi et de la charité ».
Le prêtre, avertit le cardinal, « ne doit pas douter de la valeur ou de la réalité du célibat à cause de la menace représentée par la solitude », présente d'une certaine manière dans chaque état de vie, également dans le mariage.
Il serait donc erroné de chercher à éviter la solitude « en se jetant toujours plus dans le monde actif et en organisant sans cesse de nouvelles rencontres, des voyages ou des visites ».
En revanche, ce dont le prêtre a besoin c'est « de silence, de tranquillité et de recueillement pour se trouver en présence de Dieu, pour apporter une plus grande attention à Dieu et rencontrer le Christ dans la prière personnelle devant le tabernacle », parce que « c'est seulement ainsi qu'il sera capable de voir le Christ dans chaque personne qu'il rencontre dans son ministère ».
La fraternité est tout aussi importante pour bien vivre le célibat, au point que « l'idéal est que l'évêque fasse en sorte que les prêtres vivent par deux ou trois dans les paroisses, plutôt que seuls », parce que « nous avons besoin les uns des autres pour faire croître au maximum nos potentialités ».
Le prêtre, ajoute le cardinal dans son livre, « a comme Maître le Christ », et même s'il n'est pas possible d'en imiter la manière d'agir « dans chaque petit détail », « cela ne nous empêche pas de le suivre de la manière la plus proche possible ».
A côté de la pauvreté et de l'obéissance, l'exercice de la charité est fondamental.
« Un test sur la générosité du prêtre peut consister à se demander quels motifs de charité sont inclus dans ses désirs et combien de pauvres, séminaristes ou candidats à la vie consacrée, pleureront sa mort, reconnaissant qu'est parti leur père dans le Christ et leur bienfaiteur », souligne le cardinal Arinze.
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samedi, 20 décembre 2008
Trois clichés pour dépasser les clichés sur le Pape
Auprès des jeunes à Loreto en 2007
Expliquant la foi aux enfants en décembre 2008
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Encyclique sociale ?
Annoncée pour début 2009, la prochaine Encyclique sociale ne sortirait en fait pas avant quelques mois. Le texte, encore trop superficiel sur l'économie, serait donc encore à travailler face à la crise économique mondiale.
Ceci dit, prions pour que les hommes de bonnes volontés et tous les laïcs chrétiens fassent preuvent d'ingéniosité et de génie professionnel pour donner à tous des conditions de vie et de travail dignes de l'homme. Les petits risquent de faire les frais de la folie de quelques "grands".
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jeudi, 18 décembre 2008
Le génie et les démons de chaque peuple
Ces quelques phrases tombent bien dans une ambiance médiatique où l'Europe a tendance à critiquer les USA, et son Président sortant, comme la source de tous les maux. Combien de catholiques ont parfois aussi des idées bien trop arrêtées sur la politique de tels ou tels pays. Encore une fois, le style du Pape l'emporte: tout en finesse, douceur et nuances sur les réalités humaines.
« Chaque peuple a son génie et aussi ‘ses démons’ propres », déclare Benoît XVI
Discours à 11 ambassadeurs
ROME, Jeudi 18 décembre 2008 (ZENIT.org) - « Chaque peuple a son génie et aussi « ses démons » propres », a fait obsever Benoît XVI dans un message adressé ce matin au Vaticna à 11 nouveaux ambassadeurs près le Saint-Siège : Malawi, Suède, Sierra Leone, Islande, Grand-Duché de Luxembourg, République de Madagascar, Belize, Tunisie, République du Kazakhstan, Royaume du Bahreïn, et République de Fidji.
« Chaque peuple avance à travers un enfantement parfois douloureux qui lui est propre, vers un avenir qu'il désire lumineux, a constaté le pape. Mon souhait serait donc que chaque peuple cultive son génie qu'il enrichira au mieux pour le bien de tous, et qu'il se purifie de ses « démons » qu'il contrôlera aussi au mieux jusqu'à les éliminer en les transformant en valeurs positives et créatrices d'harmonie, de prospérité et de paix afin de défendre la grandeur de la dignité humaine ! »
Benoît XVI a médité sur le caractère possitif de la « diversité » des nations en ces termes: « La diversité de vos provenances me permet de rendre grâce à Dieu pour son amour créateur et pour la multiplicité de ses dons qui ne cessent d'étonner l'humain. Elle est un enseignement. Parfois la diversité fait peur, c'est pourquoi il n'est pas étonnant de constater que, souvent, l'homme lui préfère la monotonie de l'uniformité ».
Il a fait observer que « des systèmes politico-économiques provenant ou se revendiquant de matrices païennes ou religieuses ont affligé l'humanité trop longtemps et ont cherché à l'uniformiser avec démagogie et violence ».
Plus encore, a déploré le pape, « ils ont réduit et, hélas, réduisent encore l'homme à un esclavage indigne au service d'une idéologie unique ou d'une économie inhumaine et pseudo-scientifique ».
Et d'affirmer qu'il « n'existe pas un modèle politique unique qui serait un idéal à réaliser absolument », et que « la philosophie politique évolue dans le temps et dans son expression avec l'affinement de l'intelligence humaine et des leçons tirées de son expérience politique et économique ».
Le pape a également évoqué les communautés catholiques présentes dans cess pays : « Elles sont soucieuses de vivre l'Evangile et d'en témoigner dans un esprit de collaboration fraternelle ».
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Quelques idées sur le monde fascinant des médias
La démocratie des cerveaux disponibles ( résumé )
Caroline Fourest (dans le Monde du 4 décembre 2008, pg 29)
Dans un contexte médiatique dominé par une information généralisée, simplifiée, où l’image, la bipolarisation, l’anecdotique et la petite phrase dominent, Caroline Fourest analyse la crise de l’information en 4 « ion » :
- La vidéocratisation, ou triomphe de l’image sur l’écrit qui favorise le fait-divers, le personnel et l’émotion. Alain Duhamel parle de « vidéocratie ».
- La contraction, ce rétrécissement de l’espace-temps, avec une génération habituée à l’image, à zapper et à chater. C’est la dictature du court qui asphyxie la complexité.
- La précarisation, ou le talon d’Achille de l’information tient à la précarisation du métier de journaliste, pressé par le temps et qui ne favorise pas l’enquête, l’analyse, le recul et la confrontation d’idées. L’information va plus vite que la réflexion.
- La concentration est à un tournant, notamment avec la réforme de l’audiovisuel public en France ou plusieurs grands médias appartiennent à des quasi « frères » du président. Ce lien incestueux empêche une réflexion critique à l’égard de la parole officielle.
Reste la Toile, le rendez-vous des journalistes, pour compléter. La révolution numérique, celles des podcasts favorise un horaire flexible. Mais on assiste au morcellement de l’audience qui rend plus difficile un récit commun et des valeurs communes. Sur le Web, chacun lit ce qu’il veut entendre. L’auteur invite à se méfier de la désinformation et à éduquer aux nouvelles générations à décrypter et trier, avec esprit critique, la masse d’information qui les submerge.
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Saint Paul
Aussi, en cette année dédiée à Saint Paul, Mgr Celli, président du conseil pontifical pour les communications sociales nous invite à utiliser les moyens de son temps: « faisons usage d'une technologie adaptée sans en être esclaves, avec liberté et hardiesse, au service de nos frères ».
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mardi, 16 décembre 2008
Benoît XVI
Un éditorial de l'Osservatore Romano tente de comprendre comment nous avons une image fausée de notre Pape, perçu comme intransigeant, proche de l'intégrisme, traditionnaliste étroit, fermé à l'oecuménisme, au dialogue interreligieux, n'aimant que le latin, la liturgie obsolète, pessimiste, observant de très loin notre époque moderne. Personnellement, je ne saurais pas répondre à ces clichés, points par points, en quelques lignes. Mais une chose est certaine, avec ma toute petite expérience, en ayant lu bien de ses livres depuis de nombreuses années, le "cotoyant" un tout petit peu plus, Benoît XVI est une immense grâce pour notre Eglise et notre monde; un tout grand Pape. Il est doux, humble, attentif aux personnes, prenant le temps d'écouter, véritable Mozart de la théologie, d'une rare finesse, d'une grande et remarquable intelligence, avec comme toute première qualité: une grande humilité. Un homme de Dieu, un Pape mariale. Nous avons eu Jean Paul II le grand, un Pape hors du commun, un homme qui a mené l'histoire à bout de bras. Depuis la fenêtre du ciel, Jean Paul II nous a envoyé Benoît, doux et humble de coeur. Merci très Saint Père. Les USA, la France et bien d'autres pays encore le savent mieux que personne.
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lundi, 15 décembre 2008
La préoccupation numéro une !
Vivre dans un autre pays nous aide aussi à ouvrir son esprit, pour être parfois un peu plus "critique" vis-à-vis du sien. Depuis le coeur du monde catholique, en contact avec tous les pays du monde, je reste impressionné par le côté assez matérialiste des nouvelles venant de Suisse. Certes, le travail, l'argent, les problèmes quotidiens dont la santé ont toute leur importance. Mais le suisse semble peu ouvert à la vie spirituelle, à la foi, à l'Eglise catholique, à la vie de l'esprit... Si seulement on pouvait avoir comme préoccupation numéro une, Dieu, la foi, la Vierge Marie, la Messe et la confession, la prière, la joie, la solidarité humanitaire... cela pour une nouvelle culture de la vie, en abbondance!, avec une âme et un souffle nouveau.
Lu sur Internet:
Les années passent et les préoccupations des Suisses demeurent. Voilà huit ans que le chômage, la hausse des coûts de la santé et la prévoyance vieillesse sont leurs principaux soucis. Mais l'érosion du pouvoir d'achat les talonne de près.
Le quatrième rang est en effet occupé par le thème "inflation et renchérissement", lequel affiche la plus forte hausse passant de 20% à 32%. Tel est un des résultats du "baromètre des préoccupations" mené chaque année par l'institut gfs.berne pour le Crédit Suisse et publié lundi.
La deuxième hausse la plus marquée concerne l'évolution générale de l'économie. Le sujet progresse de 8 points pour atteindre 17%. Pour les chercheurs, certains de ces résultats «reflètent le sentiment d'inquiétude suscité par les marchés financiers, sentiment qui s'est encore renforcé au cours des dernières semaines».
Parallèlement, certains thèmes perdent en acuité. L'inquiétude par rapport aux étrangers est par exemple nettement moins forte que l'an dernier, avec une baisse de 11 points à 24%. Après avoir fortement progressé l'an dernier, les craintes relatives à l'environnement ont quant à elles retrouvé le niveau des années 90 (23%).
Du côté des aspects négatifs, les sondés relèvent les lois trop nombreuses, l'imposition excessive et un système de santé trop complexe. A noter que près d'un tiers d'entre eux considère le multiculturalisme comme un point faible de la Suisse. L'enquête a été menée auprès de 1000 personnes disposant du droit de vote et domiciliées dans toutes les régions du pays.
source: ats/tsr.ch
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La vraie joie !
Le Saint-Père a rappelé que ce troisième dimanche de l'Avent était appelé de Gaudete parce qu'il "reprenait une expression de saint Paul dans son Epître aux Philippiens", lorsque il dit: "le Seigneur est proche. Voilà la raison de notre joie. Mais que signifie que le Seigneur est proche? De quelle façon devons nous comprendre cette proximité de Dieu? L'apôtre Paul, lorsqu'il écrit aux chrétiens de Philippie, pense évidemment au retour du Christ et les invite à se réjouir de cette certitude. Toutefois, Paul, cette fois dans l'Epître aux Thessaloniciens, avertit que personne ne peut connaître le moment de la venue du Seigneur et met en garde de tout alarmisme comme si le retour du Christ était imminent. Ainsi déjà, l'Eglise éclairée par l'Esprit Saint comprenait bien mieux que la proximité de Dieu n'était pas une question d'espace et de temps mais une question d'amour : l'amour rapproche! Le prochain Noël nous rappellera cette vérité fondamentale de notre foi et, devant la crèche, nous pourrons goûter à la joie chrétienne et contempler en Jésus, ce nouveau-né, le visage de Dieu qui par amour s'est fait proche de nous".
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samedi, 13 décembre 2008
Ne rien voir, ne rien dire, ne rien entendre.
"Trois petits singes" pour illustrer notre attitude envers l'avenir. On ferme les yeux et ignore totalement un très grave problème : la montée silencieuse de l’islam. C’est un aveuglement dramatique. Un homme courageux (menacé de mort depuis des années) ose parler de ses sérieuses préoccupations de converti: Magdi Cristiano Allam, baptisé par Benoît XVI la nuit de Pâques 2008, dans son livre: "Merci Jésus, ma conversion de l'islam au catholicisme" Ed. Mondadori (en italien). Il nous avertit sérieusement: un combat est déjà engagé, que l’on le veuille ou non, en Europe ; on n’ose pas parler de l’islam par peur de la violence verbale, soit la menace insidieuse des coupes-langues ; l’Occident est un colosse au pieds d’argile et cours vers le suicide; il n'y a pas d'islam modéré. Enfin Tariq Ramadan est un frère musulman qui ose affirmer que Magdi ne fut jamais musulman.
Etrange ce silence médiatique sur l’islam !
12:56 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
vendredi, 12 décembre 2008
Dignitatis Personae: OUI à la dignité de la personne ...
Je viens de participer à la conférence de presse sur le nouveau document de la congrégation de la doctrine de la foi sur la dignité de la personne humaine.
Petite mise en bouche:
Que diriez-vous à un passionné de football si vous lui présentez ainsi son sport:
- il est interdit de jouer en dehors du terrain.
- il est interdit de toucher le ballon avec la main.
- on ne peut pas attaquer de manière trop brusque sous peine de sanctions:
ou une faute, ou un carton jaune, ou un carton rouge.
- on ne peut pas marquer dans son camp, mais dans l'autre but.
- tous les tirs en dehors du cadre ne comptent pas comme point.
etc. etc. C'est ainsi qu'on risque hélas de présenter négativement le nouveau document... Or, jouer selon les règles de foot donne une grande et pleine liberté et attire un monde incroyable ! aussi:
l'Eglise est pour le respect de la dignité de toutes les personnes humaines!
- que faire des milliers et des milliers d'embryons congelés ? réponse en substance du Père Lombardi: "il n' y a pas de solution. Le problème est au départ. Ne pas entrer dans ce processus de congélation. Il n'y a pas de sortie honorable pour ce grave problème".
- l'embryon est-il une personne ? réponse de Mgr Fisichella: "un être humain possède la dignité de personne depuis sa conception jusqu'à sa mort naturelle. Pour l'embryon, sans entrer dans des écoles philosophiques et juridiques différentes, il possède absolument la dignité de personne.
- pourquoi ne pas recommander l'adoption des embryons ? réponse de Madame Luisa Di Pietro: "on risque d'induire d'autres difficultés; la congélation ne laisse pas les embryons intacts; personnellement elle ne pense pas que, comme femme, elle ferait cette démarche".
Voici un petit résumé Dignitas Personae Résumé.doc de ce document qui s'appuie sur le raison. Il commence avec deux mots inséparables: la dignité de la personne...
DIGNITAS PERSONAE
CITE DU VATICAN, 12 DEC 2008 (VIS). Ce matin près la Salle-de-Presse du Saint-Siège a été présentée l'instruction Dignitas Personae de la Congrégation pour la doctrine de la foi, consacrée à certains points de bioéthique. La conférence a été animée par Mgr.Luis Francisco Ladaria Ferrer, SJ, Secrétaire de la Congrégation, entouré de Mgr.Rino Fisichella, Président de l'Académie pontificale pour la vie, de Mgr.Elio Sgreccia, Président émérite, de Mme Luisa Di Pietro, Professeur de bioéthique près l'Université catholique de Rome. Tout d'abord, Mgr.Ladaria a précisé que l'instruction est le fruit d'une étude engagée en 2002 par le dicastère pour préciser certains points déjà abordés dans l'instruction Donum Vitae de 1987. Ce nouveau document, qui appartient au magistère ordinaire du Pape, est de nature doctrinale. L'instruction Dignitas Personae encourage une recherche biomédicale menée dans le respect de la dignité humaine et du droit à la procréation. "N'excluant pas de déclarer éthiquement illicites certaines technologies bioéthiques, elle sera probablement taxée de contenir trop d'interdits. Face à cette accusation on soulignera combien l'Eglise a le devoir de donner une voix à qui n'en a pas".
Puis Mgr.Fisichella a dit que le document entend concourir à la formation des consciences, "et pas seulement à celles des croyants, mais de toutes les personnes disposer à écouter et à débattre les arguments exposés. Cette intervention, qui appartient à la mission de l'Eglise, devrait être reçue comme légitime mais encore plus comme nécessaire dans une société pluraliste". Ensuite, Mme Di Pietro a dit qu'avant de passer aux points abordés par l'instruction, tels les techniques d'aide à la fertilité, la fécondation in vitro, la cryoconservation des embryons et ovocytes, la sélection embryonnaire ou le diagnostic pré-implantation, il convenait de rappeler les trois règles fondamentales à respecter: le respect de la dignité individuelle de la conception à la mort naturelle, dans le cadre d'un droit subjectif à la vie et à l'intégrité physique; le respect de l'unité du mariage, qui implique le respect des droits des conjoints à une procréation qui leur soit exclusive; le respect de la valeur de la sexualité humaine, qui exige que la procréation soit le fruit d'un acte conjugal d'amour.
Pour sa part, Mgr.Sgreccia a évoqué la troisième partie du document qui traite des nouvelles thérapies impliquant la manipulation embryonnaire ou génétique. En la matière, "il faut faire une distinction fondamentale. En théorie la thérapie génétique peut s'appliquer aux cellules somatiques à des fins strictement thérapeutiques, ou sur des cellules germinales" sur lesquelles il "n'existe malheureusement pas de technique sûre. Il n'est donc pas possible d'intervenir dans ce cas parce que cela peut comporter pour les générations à venir un risque de malformation inscrite dans le patrimoine génétique". Enfin, "on ne peut soutenir une distinction entre clonation reproductive et clonation thérapeutique étant donné que le terme thérapeutique implique toujours la reproduction".
Le document complet:
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jeudi, 11 décembre 2008
En pleine crise mondiale: prochaine Encyclique sociale
Benoit XVI: "celui qui n'est pas solidaire trahi l'Eucharistie".
La première encyclique sociale de Benoît XVI pour début 2009
Annonce du cardinal Martino
ROME, Jeudi 11 décembre 2008 (ZENIT.org) - La première encyclique sociale de Benoît XVI est prévue pour début 2009, a confirmé le cardinal Renato Raffaele Martino, lors de la conférence de presse de présentation - ce matin au Vatican - du message de Benoît XVI pour la Journée mondiale de la Paix, le 1er janvier 2009, sur le thème : « Combattre la pauvreté, construire la paix ».
Le président du Conseil pontifical justice et paix, a en effet confié aux journalistes que ce message ne constitue pas un « résumé » de l'encyclique mais plutôt une « mise en bouche ». Autrement dit, l'encyclique serait en cours d'impression, après avoir été traduite en différentes langues.
Déjà, en mai dernier, le cardinal secrétaire d'Etat Tarcisio Bertone avait émis l'hypothèse, au micro d'Apcom, à l'occasion de sa visite en Ukraine pour la béatification de Marta Wiecka, que le titre de cette encyclique pourrait être « Caritas in Veritate », tout en faisant des réserves : « L'incipit se décide sur la base du texte concret et complet. Pour l'instant c'est une hypothèse. Je ne veux pas dire que le titre sera sûrement celui-là, probablement oui et pour l'instant cette idée persiste, mais ensuite une autre inspiration peut venir ».
Il soulignait que le pape travaillait beaucoup non seulement à l'encyclique mais aussi à la deuxième partie de son livre sur « Jésus de Nazareth ».
« L'encyclique, avait dit le secrétaire d'Etat, fait des aller-retour avec le bureau du pape qui ne veut pas répéter des lieux communs de la doctrine sociale de l'Église mais veut apporter quelques éléments originaux, conformément aux défis de l'époque ; nous pensons au grand problème de la mondialisation et aux autres problèmes qui affligent la communauté internationale, comme les urgences alimentaires, les changements climatiques. Ce sont tous des thèmes qui peuvent suggérer aussi une évaluation et une orientation de l'Église d'un point de vue moral ».
Les aller-retour se sont répétés, au fur et à mesure du développement de la crise financière, économique, alimentaire. Car, annoncée pour l'automne, la publication a probablement été retardée par la crise : il fallait consulter pour suggérer des solutions concrètes et innovantes.
Le cardinal Martino a rappelé dans sa présentation du message du pape les prises de position du Saint-Siège, à ce sujet, à propos du § 11 de ce message.
Sur la crise financière actuelle, il mentionne l'intervention du Conseil pontifical dans la Note sur « Finance et Développement » publiée par L'Osservatore Romano en italien du 23 novembre dernier en préparation à la conférence de l'ONU (G-20), au Qatar, à Doha (29 novembre-2 décembre 2008) où est intervenu l'observateur permanent du Saint-Siège à l'ONU, Mgr Celestino Migliore.
La Note s'intitulait : « Un nouvel accord pour refonder le système financier international » (cf. Zenit du 27 novembre 2008).
Dans son intervention, Mgr Migliore a plaidé pour la mise en place d'une « finance durable » en mesure de préserver des ressources pour l'avenir, à l'instar du « développement durable » (cf. Zenit du 4 décembre 2008).
On retrouve ce concept de finance « durable » notamment au § 11 du message du pape pour la Journée mondiale de la Paix : « Dans une économie moderne, la valeur de la richesse dépend dans une importante mesure de sa capacité de créer du revenu pour le présent et pour l'avenir. La création de valeurs devient donc une obligation incontournable, dont il faut tenir compte pour lutter de manière efficace et durable contre la pauvreté matérielle ».
Anita S. Bourdin
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mercredi, 10 décembre 2008
Faux débat entre le Vatican et l'ONU
L'Église catholique se voit entrainée bien malgré elle dans un faux débat avec l'ONU, à l'occasion des 60 ans de la Déclaration des Droits de l'homme. Une proposition de la France, parlant au nom des 25 pays européens, veut mettre la théorie du "gender", l'indifférentiation sexuelle et l'union homosexuelle au rang de droit. L'astuce consiste à accuser le Vatican d'être contre la dépénalisation des gays. Or le Saint Siège est favorable à la non discrimination des personnes homosexuels. Le Cardinal Ratzinger l'avait déjà dit en son temps et le catéchisme de l'Église catholique le réaffirme avec clarté. Sur les 13 points proposés par la France, certaines posent de réelles et très sérieuses difficultés. Il est naturel que la mariage soit entre un homme et une femme et que l'adoption des enfants ne soient pas possible pour des homosexuels vivant ensemble. Il s'agit du bien de l'enfant. Or, c'est pour éviter une autre discrimination de ceux qui pensent ainsi que le Saint-Siège n'est pas d'accord sur la proposition. Les pays qui penseraient que le mariage est uniquement entre un homme et une femme seraient alors soumis à des pressions et des discriminations. Il s'agit en fait de ne pas entrer dans une refonte du droit du mariage.
L'Eglise ne refuse pas tout, mais le plus important. Si le texte ne parlait que de la non discrimination sociale ou psychologique d'une personne vivant son homosexualité, le Saint Siège irait sans doute dans le même sens. En aucun cas l'Eglise est homophobe, puisque qu'elle pour le mariage;et donc contre les actes homosexuels, contre les unions homosexuels qui seraient mis au même niveau que le mariage, mais jamais contre la personne.
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mardi, 09 décembre 2008
"Fan" de quelle confession ?
Les évêques suisses, avec toute l'Eglise, encourage à redécouvrir la joie du pardon et à fréquenter le sacrement du pardon, la confession, avec plus d'espérance et de bonheur. On touche à un des grands trésors de la foi. Mais encore faut-il s'entendre sur la perle précieuse du pardon. La psychologie et la foi, si elles concernent bien la même personne, sont distinctes. Le prêtre n'est pas un psychologue, ni un psychiatre. Il n'est pas un chercheur de Dieu, puisque il devient alors le Christ lui-même (sorte de Natel on-line avec le ciel). Le pardon touche l'âme humaine et la psychologie dépend de la nature. Saint Thomas a une anthropologie libérante: la nature se soigne par la nature (sciences psychologiques) et l'âme par la grâce des sacrements. Enfin, l'Eglise, experte en humanité, nous encourage à dire aussi, à avouer (c'est tellement libérant!) le nombre et tous les péchés dont notre conscience se souvient. Ceci pour une joie profonde et durable. Ceci dit, le confessionnal est toujours d'actualité, la publicité l'a bien compris. Ensemble, à l'image d'une catéchiste, soyons en effet des fans de la confession. Soyons tous branchés, tous on-line!
Paru dans le Matin, du 9 décembre 2008 ( à lire avec le commentaire ci-dessus )
Une «fan» de la confession
Cet été, au gré de mes pérégrinations, pèlerinages, retraites, j’ai eu l’occasion de donner à de nombreuses reprises le sacrement du pardon (la confession). Des moments de grâce, un échange libre entre deux chercheurs de Dieu, sans que le pénitent doive – comme écrivait une lettre de lecteur – «énumérer une litanie de péchés, en détaillant les circonstances et le nombre de fois où la faute a été commise»...
Un aveu qui libère – tous les psychologues soulignent le bienfait du dire qui exprime regrets et blessures – et fait la place à la parole d’absolution «Je te pardonne», dite par le prêtre qui prête sa voix au Christ. Je vous recom mande la réconciliation individuelle, par exemple durant l’Avent: les évê ques suisses veulent en revivifier la pratique car elle a un puissant effet de guérison spirituelle. Comme le disait une ancienne catéchiste sierroise: «Je suis une fan de la confession.» Savez-vous que, dans beaucoup d’endroits, les confessionnaux ont été transformés en confortables parloirs?
Ce que vous voyez dans les séries américaines – des confessionnaux poussiéreux, avec une grille sordide – n’existe quasiment plus. Le par don panse les blessures, le pardon de Dieu remet debout. Et nous sommes ainsi faits que nous avons besoin de paroles et de rites pour nous habiller le coeur. Se savoir écouté-e, en profondeur, et s’entendre dire «tu es libéré-e de tes fautes» vaut bien quelques séances de thérapie!
Abbé François-Xavier Amherdt
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lundi, 08 décembre 2008
L'Immaculée Conception
"Nous déclarons, Nous prononçons et définissons que la doctrine qui enseigne que la Bienheureuse Vierge Marie, dans le premier instant de Sa Conception, a été, par une grâce et un privilège spécial du Dieu Tout-Puissant, en vue des mérites de Jésus-Christ, Sauveur du genre humain,
préservée et exempte de toute tache du péché originel, est révélée de Dieu, et par conséquent qu'elle doit être crue fermement et constamment par tous les fidèles " (Bienheureux Pie IX, Bulle Ineffabilis Deus, 8 décembre 1854)
- La Vierge-Marie est apparue à la petite Bernadette de Lourdes avec ce nom de l'Immaculée Conception en 1858, soit 4 ans après la définition de ce dogme par le bienheureux Pie IX. Aussi, l'Eglise catholique garde et enseigne la vérité; Marie étant venue le confirmer.
- Une belle Hymne liturgique dit que "Marie est née avant l'aurore". Bernanos a quant à lui écrit: "Marie est plus jeune que le péché".
- Benoìt XVI affirme que l'initiative du salut est une grâce qui vient de Dieu. L'Immaculée Conception en est la démonstration.
Du Jubilé de Lourdes au Saint Curé d'Ars
Aujourd'hui se concluent les 150 ans des apparitions de la Vierge à Lourdes. Marie est aussi la Mère des prêtres et la Reine du Sacerdoce. Aussi s'ouvre le Jubilé des 150 ans du retout à Dieu du Saint Curé d'Ars, avec une grande fête le 4 août 2009 et une clôture le jour de la Toussaint. Occasion de prier pour les vocations sacerdotales en francophonie et dans le monde!
Seigneur, donnez-nous des prêtres. Seigneur donnez-nous de saints prêtres. Seigneur donnez-nous beaucoup de saints prêtres
21:26 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
samedi, 06 décembre 2008
Les deux ailes de la foi et de la raison
"Je crois en Dieu le Père Tout-Puissant Créateur du ciel et de la terre"
"La chose la plus incompréhensible concernant l'Univers est qu'il est compréhensible... et qu'il ruisselle d'intelligence"
Einstein
"La densité de l'Univers a été réglée a un facteur de 1 060 près. On peut comparer cette précision à celle d'un archer qui atteindrait une cible de 1 cm2 située à l'autre bout de l'Univers, soit à 14 milliards d'années-lumières"
Thinh Xuan Thuan
Sachons relire l'Encyclique de Jean-Paul II "Fides et Ratio" (1998) et le Magistère de Benoît XVI qui insiste sur le caractère raisonnable de la foi. Cela nous évitera la vaine polémique entre le créationnisme et l'évolutionnisme.
21:44 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
vendredi, 05 décembre 2008
Errare humanum est, perseverare diabolicum
Le Cardinal André Vingt-Trois est au centre d'une polémique médiatique en France suite à ses propos tenues sur Radio Notre Dame. La question portait autour de la femme et de la parole de Dieu. Les femmes peuvent-elles lire la Parole de Dieu dans la liturgie ?
«le tout ce n'est pas d'avoir une jupe, c'est d'avoir quelque chose dans la tête»
Il faut reconnaître, sans faux fuyants, que ce soit disant humour passe vraiment très mal et même pas du tout, surtout de la part d'un Président d'une conférence épiscopale et plus est d'un archévêque de Paris. La vie humaine est ainsi faite; nous commettons tous des erreurs, mêmes les grandes stars de football ou de cinéma. Mais la classe humaine consiste à les reconnaître. Demander pardon, point final.
Comme le dit la Sagesse: "l'erreur est humaine, mais persévérer est diabolique". Les médias ne laisse rien passer, c'est la vie. Espérons qu'il diffuse aussi le repentir ?
Marie Baudoin, une femme et déléguée à la communication, à laisser cette déclaration:
Face Aux Chrétiens du 6 novembre
Mgr Vingt-Trois est vraiment désolé que l’expression qu’il a employée dans l’émission face aux chrétiens ait pu vous attrister ou vous blesser, comme un certain nombre d’auditeurs et d’auditrices.
La pointe de son propos n’était pas de réveiller l’animosité mais d’exprimer par une formule simple, que la condition pour recevoir une mission d’annonce de la Parole de Dieu n’est pas le sexe mais la formation, c’est-à-dire la capacité à annoncer cette Parole.
Mgr Vingt-Trois est, comme vous, trop connaisseur de la place de la femme dans le plan du salut et la mission de l’Eglise, pour vouloir décourager qui que ce soit.
Dans l’Eglise qui est à Paris, comme partout en France, des responsabilités sont confiés à des hommes, des femmes, des jeunes ou des moins jeunes, qui les assument avec talent.
Marie Baudoin
Déléguée à la communication
Archevêché de Paris
Paris , le 28 Novembre 2008
21:45 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Prier pour la Russie
Prions toujours pour l'Unité des chrétiens et tout spécialement pour nos frères orthodoxes. La grande intuition de Paul VI sera un jour réalisée.
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