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vendredi, 12 décembre 2008

Dignitatis Personae: OUI à la dignité de la personne ...

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Le but du nouveau document: promouvoir le respect absolu
de la dignité de toute personne humaine, et donc de l'embryon.

Je viens de participer à la conférence de presse sur le nouveau document de la congrégation de la doctrine de la foi sur la dignité de la personne humaine. 

Petite mise en bouche:

Que diriez-vous à un passionné de football si vous lui présentez ainsi son sport:

- il est interdit de jouer en dehors du terrain.

- il est interdit de toucher le ballon avec la main.

- on ne peut pas attaquer de manière trop brusque sous peine de sanctions:

ou une faute, ou un carton jaune, ou un carton rouge.

- on ne peut pas marquer dans son camp, mais dans l'autre but.

- tous les tirs en dehors du cadre ne comptent pas comme point.

etc. etc. C'est ainsi qu'on risque hélas de présenter négativement le nouveau document... Or, jouer selon les règles de foot donne une grande et pleine liberté et attire un monde incroyable ! aussi:

l'Eglise est pour le respect de la dignité de toutes les personnes humaines!

- que faire des milliers et des milliers d'embryons congelés ? réponse en substance du Père Lombardi: "il n' y a pas de solution. Le problème est au départ. Ne pas entrer dans ce processus de congélation. Il n'y a pas de sortie honorable pour ce grave problème".

- l'embryon est-il une personne ? réponse de Mgr Fisichella: "un être  humain possède la dignité de personne depuis sa conception jusqu'à sa mort naturelle. Pour l'embryon, sans entrer dans des écoles philosophiques et juridiques différentes, il possède absolument la dignité de personne.

- pourquoi ne pas recommander l'adoption des embryons ? réponse de Madame Luisa Di Pietro: "on risque d'induire d'autres difficultés; la congélation ne laisse pas les embryons intacts; personnellement elle ne pense pas que, comme femme, elle ferait cette démarche".

Voici un petit résumé Dignitas Personae Résumé.doc de ce document qui s'appuie sur le raison. Il commence avec deux mots inséparables: la dignité de la personne...

DIGNITAS PERSONAE

images.jpgCITE DU VATICAN, 12 DEC 2008 (VIS). Ce matin près la Salle-de-Presse du Saint-Siège a été présentée l'instruction Dignitas Personae de la Congrégation pour la doctrine de la foi, consacrée à certains points de bioéthique. La conférence a été animée par Mgr.Luis Francisco Ladaria Ferrer, SJ, Secrétaire de la Congrégation, entouré de Mgr.Rino Fisichella, Président de l'Académie pontificale pour la vie, de Mgr.Elio Sgreccia, Président émérite, de Mme Luisa Di Pietro, Professeur de bioéthique près l'Université catholique de Rome. Tout d'abord, Mgr.Ladaria a précisé que l'instruction est le fruit d'une étude engagée en 2002 par le dicastère pour préciser certains points déjà abordés dans l'instruction Donum Vitae de 1987. Ce nouveau document, qui appartient au magistère ordinaire du Pape, est de nature doctrinale. L'instruction Dignitas Personae encourage une recherche biomédicale menée dans le respect de la dignité humaine et du droit à la procréation. "N'excluant pas de déclarer éthiquement illicites certaines technologies bioéthiques, elle sera probablement taxée de contenir trop d'interdits. Face à cette accusation on soulignera combien l'Eglise a le devoir de donner une voix à qui n'en a pas".

Puis Mgr.Fisichella a dit que le document entend concourir à la formation des consciences, "et pas seulement à celles des croyants, mais de toutes les personnes disposer à écouter et à débattre les arguments exposés. Cette intervention, qui appartient à la mission de l'Eglise, devrait être reçue comme légitime mais encore plus comme nécessaire dans une société pluraliste". Ensuite, Mme Di Pietro a dit qu'avant de passer aux points abordés par l'instruction, tels les techniques d'aide à la fertilité, la fécondation in vitro, la cryoconservation des embryons et ovocytes, la sélection embryonnaire ou le diagnostic pré-implantation, il convenait de rappeler les trois règles fondamentales à respecter: le respect de la dignité individuelle de la conception à la mort naturelle, dans le cadre d'un droit subjectif à la vie et à l'intégrité physique; le respect de l'unité du mariage, qui implique le respect des droits des conjoints à une procréation qui leur soit exclusive; le respect de la valeur de la sexualité humaine, qui exige que la procréation soit le fruit d'un acte conjugal d'amour.

Pour sa part, Mgr.Sgreccia a évoqué la troisième partie du document qui traite des nouvelles thérapies impliquant la manipulation embryonnaire ou génétique. En la matière, "il faut faire une distinction fondamentale. En théorie la thérapie génétique peut s'appliquer aux cellules somatiques à des fins strictement thérapeutiques, ou sur des cellules germinales" sur lesquelles il "n'existe malheureusement pas de technique sûre. Il n'est donc pas possible d'intervenir dans ce cas parce que cela peut comporter pour les générations à venir un risque de malformation inscrite dans le patrimoine génétique". Enfin, "on ne peut soutenir une distinction entre clonation reproductive et clonation thérapeutique étant donné que le terme thérapeutique implique toujours la reproduction".

Le document complet:

http://www.zenit.org

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