lundi, 15 décembre 2008
La préoccupation numéro une !
Vivre dans un autre pays nous aide aussi à ouvrir son esprit, pour être parfois un peu plus "critique" vis-à-vis du sien. Depuis le coeur du monde catholique, en contact avec tous les pays du monde, je reste impressionné par le côté assez matérialiste des nouvelles venant de Suisse. Certes, le travail, l'argent, les problèmes quotidiens dont la santé ont toute leur importance. Mais le suisse semble peu ouvert à la vie spirituelle, à la foi, à l'Eglise catholique, à la vie de l'esprit... Si seulement on pouvait avoir comme préoccupation numéro une, Dieu, la foi, la Vierge Marie, la Messe et la confession, la prière, la joie, la solidarité humanitaire... cela pour une nouvelle culture de la vie, en abbondance!, avec une âme et un souffle nouveau.
Lu sur Internet:
Les années passent et les préoccupations des Suisses demeurent. Voilà huit ans que le chômage, la hausse des coûts de la santé et la prévoyance vieillesse sont leurs principaux soucis. Mais l'érosion du pouvoir d'achat les talonne de près.
Le quatrième rang est en effet occupé par le thème "inflation et renchérissement", lequel affiche la plus forte hausse passant de 20% à 32%. Tel est un des résultats du "baromètre des préoccupations" mené chaque année par l'institut gfs.berne pour le Crédit Suisse et publié lundi.
La deuxième hausse la plus marquée concerne l'évolution générale de l'économie. Le sujet progresse de 8 points pour atteindre 17%. Pour les chercheurs, certains de ces résultats «reflètent le sentiment d'inquiétude suscité par les marchés financiers, sentiment qui s'est encore renforcé au cours des dernières semaines».
Parallèlement, certains thèmes perdent en acuité. L'inquiétude par rapport aux étrangers est par exemple nettement moins forte que l'an dernier, avec une baisse de 11 points à 24%. Après avoir fortement progressé l'an dernier, les craintes relatives à l'environnement ont quant à elles retrouvé le niveau des années 90 (23%).
Du côté des aspects négatifs, les sondés relèvent les lois trop nombreuses, l'imposition excessive et un système de santé trop complexe. A noter que près d'un tiers d'entre eux considère le multiculturalisme comme un point faible de la Suisse. L'enquête a été menée auprès de 1000 personnes disposant du droit de vote et domiciliées dans toutes les régions du pays.
source: ats/tsr.ch
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