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mercredi, 16 octobre 2013

16 octobre 1978: il y a 35 ans Karol Wojtylà devenait Jean Paul II

Le pont de la Poya: une élévation vers la prière

Le canton de Fribourg est célèbre pour ses Poyas, ses montées des vaches à l'alpage. Ethymologiquement, une poya est une montée. Mais il n'y a pas que les vaches qui montent. 

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Le fameux pont de la Poya a été conçu par l'architecte Charles Passer, décédé en février 2010. Selon une lettre des lecteurs de La Liberté (Christian Backman, La Corbaz), les piliers qui tiennent les haubans ont la forme d'une main en prière en référence au caractère religieux du pays de Fribourg.

Non seulement le pont, qui sera inauguré en 2014 déviera le trafic, mais chaque traversée nous plongera dans la contemplation et la prière. Notre vie est un passage et la prière nous élève vers Dieu

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Ecône se dit terrorisé par le Pape

Fellay.png« Nous n’avons peut-être pas une vue d’ensemble à l’heure actuelle, mais nous en avons suffisamment pour être terrorisés .... Nous sommes en présence d’un véritable moderniste.» Mgr Fellay s’est félicité de ne pas avoir signé le «Préambule doctrinal» proposé par le Vatican comme condition pour une réintégration. «Quand on voit ce qui se passe maintenant, nous remercions Dieu d'avoir été préservés de toute forme d’accord l’année dernière».

Source: La Liberté

Lien La Vie

"Défrayer" la chronique

Nombre record des présences pour les audiences du Mercredi, augmentation du nombre des confessions ... voilà qui ne ressemble en rien à une terreur, mais un doux vent Miséricordieux qui soufflent sur les âmes. A défaut d'effrayer, car le Pape réussi aussi à capter l'attention ou disons l'intérêt de la grande presse (une périphérie existentielle), Ecône va plutôt à nouveau "défrayer" la chronique.

mardi, 15 octobre 2013

Secrétaire d'Etat: Bertone s'en va, Parolin s'en vient

DEPART DU CARDINAL BERTONE

Cité du Vatican, 14 octobre 2013 (VIS).

images.jpegLe Saint-Père s'est rendu ce midi à la Secrétairerie d'Etat pour le départ du Cardinal Tarcisio Bertone, SDB. Son successeur, Mgr.Pietro Parolin ne prendra possession de sa charge que dans quelques semaines car il a dû se soumettre à une intervention chirurgicale. Le Pape François a voulu partager avec le personnel la gratitude pour le service qu'a rendu le Secrétaire d'Etat ces dernières années. Se faisant aussi l'interprète de Benoît XVI, il a dit reconnaître en lui avant tout un fils de Don Bosco: "Chacun de nous est marqué par son histoire. En pensant à votre long service de l'Eglise, comme enseignant ou comme évêque diocésain, en Curie et finalement au poste de Secrétaire d'Etat, on reconnaît pour fil rouge la vocation salésienne. Cette vocation sacerdotale particulière, acquise durant l'enfance, a marqué de la même manière toutes vos fonctions: Un profond amour de l'Eglise et une grande générosité qui unissent obéissance et initiative personnelle". Puis le Pape a loué la fidélité inconditionnelle du Cardinal et son absolue loyauté envers Pierre, envers lui comme envers son prédécesseur, et l'a chaleureusement remercié du courage et de la patience avec lesquels il a fait face à des contrariétés qui n'ont pas manqué.

Evoquant le songe de Don Bosco, voyant un chemin couvert de de roses avant de se remplir d'épines, le Saint-Père a parlé du découragement que la Vierge l'encouragea à combattre et qui le fit arriver dans un jardin magnifique où l'attendaient les siens. "Ce songe montre les difficultés de l'éducateur mais aussi de tout ministère de responsabilité dans l'Eglise. J'ai plaisir à penser cher Cardinal Bertone que si les épines n'ont pas manqué, Notre Dame auxiliatrice vous a assuré de son aide, une aide qui ne vous fera pas défaut à l'avenir. Soyez en certain, et c'est le voeu que tous nous faisons. Puissiez-vous continuer à jouir du trésor de votre vocation que sont la présence de Jésus Eucharistie, l'assistance de la Madone, l'amitié du Pape, les trois amour de Don Bosco. C'est dans cet esprit que nous accueillons aussi aujourd'hui, malgré son absence physique, le nouveau Secrétaire d'Etat, qui connaît bien cette maison. Ayant longtemps travaillé au service de la Secrétairerie d'Etat, avec passion et compétence, il est connu pour sa capacité de dialogue et son humanité. Pour lui ce sera d'une certaine façon un retour en famille".

En écho, le Cardinal Bertone s'est adressé au Saint-Père en revenant sur ses sept années de Secrétaire d'Etat, reconnaissant combien il est difficile de dresser un bilan exact de cette période: Avec Benoît XVI, a-t-il révélé, "ce qui nous a passionné était de voir l'Eglise se comprendre elle même dans la communion, tout en parlant au monde, au coeur et à l'intelligence de chacun, avec clarté de doctrine et hauteur de pensée... Benoît XVI a été un réformateur des consciences et du clergé. Son pontificat a été empreint de grands projets pastoraux comme l'Année paulinienne, l'Année sacerdotale et l'Année de la foi. Il a profondément souffert des maux qui défigurent l'Eglise, ce pourquoi il a élaboré une nouvelle législation contre la pédophilie du clergé et engagé aussi des réformes législatives en matière économique et administrative... Je vois dans le Pape François non tant une révolution qu'une continuité avec le Pape Benoît, au-delà des propos et du comportement... L'écoute, la tendresse, la miséricorde et la confidence sont les belles réalité dont j'ai fait l'expérience avec lui".

Et la de citer deux points renforçant la continuité d'un Pape à l'autre: "Le don du conseil spontané et inspiré, toujours tendu vers l'avenir tout en étant riche de mémoire, et puis la dévotion mariale. Existe-t-il plus belle image que deux Papes en prière côte à côte, et en particulier de Notre Dame de Fatima? En 2010 pour l'Année sacerdotale Benoît XVI à Fatima, et aujourd'hui à Rome en l'Année de la foi le Pape François devant la même statue pour placer l'Eglise entière en pénitence et en purification... Puisse Marie aider le Pape François et Mgr.Parolin...à briser les noeuds qui empêchent encore l'Eglise d'être en Christ le coeur du monde".

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REMERCIEMENTS AU CARDINAL BERTONE

Cité du Vatican, 14 octobre 2013 (VIS).

Le Saint-Père a fait parvenir au Cardinal Bertone une lettre en ce jour de passage de témoin, dans laquelle il s'unit à lui pour rendre grâce du travail accompli ces sept dernières années. Et de citer la liturgie du jour, fête de sainte Thérèse d'Avila, qui encourage à ne rien craindre. "Qui a Dieu n'a peur de rien et ne manque de rien". Il s'unit à Benoît XVI pour remercier le Cardinal de son service à la tête de la Curie, et souligne avoir apprécié sa fidélité à l'esprit de Don Bosco, "que vous avez su conserver et dont vous avez témoigné malgré le poids des responsabilités incombant à l'assistance du Successeur de Pierre...

C'est l'amour porté au Pape, caractéristique des salésiens, qui a guidé la gestion des affaires internationales du Saint-Siège, si importantes pour l'exercice du ministère de l'Evêque de Rome. Vous n'avez cessé de transmettre partout le magistère pontificale et la bénédiction apostolique, dans les différents pays, dans les diocèses et les paroisses, les universités et toutes les institutions. Que Notre Dame auxiliatrice, qui a toujours accompagné votre délicat ministère, vous obtienne les grâces qui vous tiennent à coeur".

Mamma mia: nouvelle traduction du Notre Père

images-1.jpeg22, voilà le changement

Le 22 novembre prochain les éditions Mame publient une nouvelle traduction en français de la Bible liturgique qui a été approuvée par le Vatican le 12 juillet dernier. La «Bible liturgique», est vraiment le texte de référence, officiel, lu dans toutes les églises lors de toutes les messes et enseigné dans le catéchisme.

Le Figaro

On ne dira plus: "ne nous soumets pas à la tentation", mais "ne nous laisse pas entrer en tentation"

Depuis 1966, la nouvelle version posait quelques problèmes théologiques, et l'ensemble des traductions liturgiques avait été quelque peu imprécis. Pour la 6ème des 7 demandes du Notre Père, comment Dieu pouvait-il nous tenter, nous soumettre à la tentation ? alors que la tentation vient du diable ...

On n'arrête pas le progrès

Les Eglises anglophones ont introduit la nouvelle traduction avec grand profit depuis novembre 2011. La langue française devrait suivre en 2014. Avant que le peuple de Dieu prie selon la nouvelle version, le Missel liturgique (livre de la Messe) sera également révisé. 

Heureusement, car des simplifications comme "c'est pourquoi je supplie la Vierge Marie" alors que la formule pénitentielle du début de la Messe dit explicitement: "la bienheureuse Marie toujours vierge"; ou encore " Le Fils unique de Dieu ... de même nature que le Père" alors que le Credo confesse: "Je crois en Dieu ... Le Fils unique de Dieu, il est Dieu né de Dieu, Lumière né de la Lumière ... engendré non pas crée, de même substance que le Père". En effet, deux hommes sont de la même nature, mais pas de la même substance, mot qui veut souligner l'unité. Il n'y a qu'un seul Dieu en 3 personnes. 

Je crois en un seul Seigneur, Jésus Christ,
le Fils unique de Dieu, né du Père avant tous les siècles :
Il est Dieu, né de Dieu,
lumière, née de la lumière,
vrai Dieu, né du vrai Dieu
Engendré non pas créé, 
de même nature (substance) que le Père ; 
et par lui tout a été fait.

Catéchisme de l'Eglise catholique

VI. Ne nous soumets pas à la tentation

2846 Cette demande atteint la racine de la précédente, car nos péchés sont les fruits du consentement à la tentation. Nous demandons à notre Père de ne pas nous y " soumettre ". Traduire en un seul mot le terme grec estdifficile : il signifie " ne permets pas d’entrer dans " (cf. Mt 26, 41), " ne nous laisse pas succomber à la tentation ". " Dieu n’éprouve pas le mal, il n’éprouve non plus personne " (Jc 1, 13), il veut au contraire nous enlibérer. Nous lui demandons de ne pas nous laisser prendre le chemin qui conduit au péché. Nous sommes engagés dans le combat " entre la chair et l’Esprit ". Cette demande implore l’Esprit de discernement et de force.

2847 L’Esprit Saint nous fait discerner entre l’épreuve, nécessaire à la croissance de l’homme intérieur (cf. Lc 8, 13-15 ; Ac 14, 22 ; 2 Tm 3, 12) en vue d’une " vertu éprouvée " (Rm 5, 3-5), et la tentation, qui conduit aupéché et à la mort (cf. Jc 1, 14-15). Nous devons aussi discerner entre " être tenté " et " consentir " à la tentation. Enfin, le discernement démasque le mensonge de la tentation : apparemment, son objet est " bon, séduisantà voir, désirable " (Gn 3, 6), alors que, en réalité, son fruit est la mort.

Dieu ne veut pas imposer le bien, il veut des être libres ... A quelque chose tentation est bonne. Tous, sauf Dieu, ignorent ce que notre âme a reçu de Dieu, même nous. Mais la tentation le manifeste, pour nous apprendre à nous connaître, et par là, nous découvrir notre misère, et nous obliger à rendre grâce pour les biens que la tentation nous a manifestés (Origène, or. 29).

2848 " Ne pas entrer dans la tentation " implique une décision du cœur : " Là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur ... Nul ne peut servir deux maîtres " (Mt 6, 21. 24). " Puisque l’Esprit est notre vie, que l’Esprit nousfasse aussi agir " (Ga 5, 25). Dans ce " consentement " à l’Esprit Saint le Père nous donne la force. " Aucune tentation ne vous est survenue, qui passât la mesure humaine. Dieu est fidèle ; il ne permettra pas que voussoyez tentés au-delà de vos forces. Avec la tentation, il vous donnera le moyen d’en sortir et la force de la supporter " (1 Co 10, 13).

2849 Or un tel combat et une telle victoire ne sont possibles que dans la prière. C’est par sa prière que Jésus est vainqueur du Tentateur, dès le début (cf. Mt 4, 1-11) et dans l’ultime combat de son agonie (cf. Mt 26,36-44). C’est à son combat et à son agonie que le Christ nous unit dans cette demande à notre Père. La vigilance du cœur est rappelée avec insistance (cf. Mc 13, 9. 23. 33-37 ; 14, 38 ; Lc 12, 35-40) en communion à lasienne.

La vigilance est " garde du cœur " et Jésus demande au Père de " nous garder en son Nom " (Jn 17, 11). L’Esprit Saint cherche à nous éveiller sans cesse à cette vigilance (cf. 1 Co 16, 13 ; Col 4, 2 ; 1 Th 5, 6 ; 1 P5, 8). Cette demande prend tout son sens dramatique par rapport à la tentation finale de notre combat sur terre ; elle demande la persévérance finale. " Je viens comme un voleur : heureux celui qui veille ! " (Ap 16, 15).

lundi, 14 octobre 2013

Le Pape émérite Benoît XVI prie devant la statue de Fatima

Le Saint Père aura beaucoup à souffrir disait la Vierge aux trois petits bergers .... Une prophétie qui montre que Fatima (1917) continue de forger l'histoire de l'Eglise. Benoît XVI aime la vérité, malgré la souffrance. 

Accueil au Vatican de la statue de la Vierge, pour la journée mariale de l'année de la foi

De Benoît XVI à François: la mystique de la rupture

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La foi de Pierre

La foi, qui est la source détérminante pour entrer dans la confiance envers l'Eglise, nous assure que la foi de Pierre ne déviera jamais. C'est la puissance de la Résurrection du Christ qui fonde notre foi et notre espérance. J'ai prié pour toi, dit Jésus à Pierre; quand tu seras revenu, confirme tes frères dans la foi.

De sources certaines, je peux confirmer que le Pape François adhère, admire et aime Benoît XVI dont il apprécie l'humilité et la richesse du Magistère. De même, le Pape émérite se réjouit du pontificat du Pape François. 

Pourtant, par le truchement du fonctionnement médiatique et par une récupération de François ( frère François ) et non pas de Saint François, on peut percevoir l'illusion d'une rupture entre les deux Papes, qui va au-delà des souliers rouges, du lieu de résidence à Sainte Marthe ...

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Cette rupture est donc être d'origines médiatique, théologique et même mystique. 

L'origine mystique d'une illusion

Premièrement, je dirais que l'illusion est double, nous ferait loucher: pour les uns, le Pape François revient enfin à l'Eglise catholique après la parenthèse Benoît XVI, pour les autres le Pape François créé une rupture avec son prédécesseur. Pourtant pour moi, c'est blanche soutane et soutane blanche.

Pour ceux qui considèrent que le Pape François provoque une rupture, la mystique de l'illusion repose notamment sur une mère de famille, vivant en Europe qui auraient reçu des révélations de la Sainte Trinité et de la Vierge Marie. 

Son nom: Maria Divine Mercy

le 17 février 2013. Jésus lui-même lui révèle : « Le schisme à l’intérieur de l’Église Catholique, comme cela a été prédit, sera désormais présent, visible par le monde entier. Le départ de mon très aimé Saint Vicaire, le Pape Benoît XVI, marque le début de la fin. À travers toi, ma prophétesse choisie, ces deux dernières années, J’ai essayé de préparer Mon Église sur la terre pour ce triste événement ».  

« l’élite maçonnique s’est emparée du contrôle sur Mon Église et ils utiliseront la tromperie la plus perverse sur les Catholiques ».

" le faux prophète prendra alors en charge le Siège de Rome, et ma Parole, comme elle l’a été en Mon temps sur la terre, sera traitée comme hérésie ».

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Le commissaire Murdoch est catholique

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Les enquêtes de commissaire Murdoch sont de retour sur France 3. 

Alors qu'il cherche une promotion, son entretien d'embauche révèle des perles:

"Je suis de confession catholique, je prie et je vais à la Messe deux fois par semaine et j'essaie de me confesser aussi souvent que possible". 

Chapeau !

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La fiction montrera hélas qu'il ne pourra pas faire carrière, car la tradition "politique" n'est pas ouverte à la présence d'un catholique. N'empêche que le commissaire fait l'unanimité dans son équipe. 

Le Sherlock Holmes canadien

Toronto 1892 : William Murdoch est un jeune et brillant inspecteur qui résout des enquêtes criminelles à l’aide de techniques scientifiques d’avant garde, de l’analyse des empreintes au premier détecteur de mensonges. Il est pour ainsi dire le premier des Experts…

A lire: Pascal Fessard cath.ch

Les clefs de la pensée du Pape François

Petit livre fort intéressant, écrit par un prêtre argentin, une personne qui a connu de près le Cardinal Bergoglio. 

Commander le livre

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dimanche, 13 octobre 2013

Année de la foi: homélie du Pape François pour la journée mariale

MESSE POUR LA JOURNÉE MARIALE
À L'OCCASION DE L' ANNÉE DE LA FOI

HOMÉLIE DU PAPE FRANÇOIS 

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Place Saint-Pierre
Dimanche 13 octobre 2013

Vidéo 

Dans le Psaume, nous avons récité : « Chantez au Seigneur un chant nouveau, car il a fait des merveilles » (Ps 97, 1).

Aujourd’hui nous sommes devant une des merveilles du Seigneur : Marie ! Une créature humble et faible comme nous, choisie pour être Mère de Dieu, Mère de son Créateur.

En regardant justement Marie, à la lumière des lectures que nous avons écoutées, je voudrais réfléchir avec vous sur trois réalités : La première, Dieu nous surprend ; la deuxième, Dieu nous demande la fidélité ; la troisième, Dieu est notre force.

1. La première : Dieu nous surprend. L’épisode de Naaman, chef de l’armée du roi d’Aram, est singulier : pour guérir de la lèpre, il s’adresse au prophète de Dieu, Élisée, qui n’accomplit pas de rites magiques, ni ne lui demande des choses extraordinaires, mais d’avoir seulement confiance en Dieu et de se plonger dans l’eau du fleuve ; non pas cependant dans l’eau des grands fleuves de Damas, mais du petit fleuve Jourdain. C’est une demande qui laisse Naaman perplexe, et même surpris : quel Dieu peut être celui qui demande quelque chose d’aussi simple ? Il veut faire marche arrière, mais ensuite il fait le pas, il se plonge dans le Jourdain et il guérit immédiatement (cf. 2 R 5, 1-14). Voici, Dieu nous surprend ; il est vraiment dans la pauvreté, dans la faiblesse, dans l’humilité qui se manifeste et nous donne son amour qui nous sauve, nous guérit et nous donne force. Il demande seulement que nous suivions sa parole et que nous ayons confiance en Lui.

C’est l’expérience de la Vierge Marie : devant l’annonce de l’Ange, elle ne cache pas son étonnement. C’est la stupeur de voir que, pour se faire homme, Dieu l’a vraiment choisie, elle, une simple jeune fille de Nazareth, qui ne vit pas dans les palais du pouvoir et de la richesse, qui n’a pas accompli des exploits, mais qui est ouverte à Dieu, sait se fier à Lui, même si elle ne comprend pas tout : « Voici la servante du Seigneur ; que tout se passe pour moi selon ta parole » (Lc 1, 38). C’est sa réponse. Dieu nous surprend toujours, il rompt nos schémas, bouleverse nos projets, et nous dit : fais-moi confiance, n’aie pas peur, laisse-toi surprendre, sors de toi-même et suis-moi !

Aujourd’hui demandons-nous tous si nous avons peur de ce que Dieu pourrait me demander ou de ce qu’il me demande. Est-ce que je me laisse surprendre par Dieu, comme a fait Marie, ou est-ce que je m’enferme dans mes sécurités, sécurités matérielles, sécurités intellectuelles, sécurités idéologiques, sécurités de mes projets ? Est-ce que je laisse vraiment Dieu entrer dans ma vie ? Comment est-ce que je lui réponds ?

2. Dans le passage de saint Paul que nous avons écouté, l’Apôtre s’adresse à son disciple Timothée en lui disant de se souvenir de Jésus Christ, si nous persévérons avec Lui, avec Lui aussi nous règnerons (cf. 2 Tm 2, 8-13). Voici le deuxième point : se souvenir toujours du Christ, la mémoire de Jésus Christ, et cela c’est persévérer dans la foi :Dieu nous surprend avec son amour, mais il demande la fidélité dans le fait de le suivre. Nous pouvons devenir « non-fidèles », mais lui ne le peut pas, il est « le fidèle » et il nous demande la même fidélité. Pensons à toutes ces fois où nous nous sommes enthousiasmés pour quelque chose, pour une initiative, pour un engagement, mais ensuite, face aux premiers problèmes, nous avons jeté l’éponge. Et malheureusement, cela arrive aussi dans les choix fondamentaux, comme celui du mariage. La difficulté d’être constants, d’être fidèles aux décisions prises, aux engagements pris. Il est souvent facile de dire « oui », mais ensuite, on n’arrive pas à répéter ce « oui » chaque jour. On ne réussit pas à être fidèles.

Marie a dit son « oui » à Dieu, un « oui » qui a bouleversé son humble existence de Nazareth, mais ce « oui » n’a pas été l’unique, au contraire il a été seulement le premier de beaucoup de « oui » prononcés dans son cœur dans ses moments joyeux, comme aussi dans les moments de douleur, beaucoup de « oui » qui atteignent leur sommet dans celui dit au pied de la Croix. Aujourd’hui, il y a ici beaucoup de mamans ; pensez jusqu’où est arrivée la fidélité de Marie à Dieu : voir son Fils unique sur la Croix. La femme fidèle, debout, détruite à l’intérieur, mais fidèle et forte.

Et je me demande : suis-je un chrétien “par à-coups”, ou suis-je un chrétien toujours ? La culture du provisoire, du relatif pénètre aussi dans la vie de la foi. Dieu nous demande de lui être fidèles, chaque jour, dans les actions quotidiennes et il ajoute que, même si parfois nous ne lui sommes pas fidèles, Lui est toujours fidèle et avec sa miséricorde il ne se lasse pas de nous tendre la main pour nous relever, de nous encourager à reprendre la marche, pour revenir à Lui et lui dire notre faiblesse pour qu’il nous donne sa force. Et cela c’est le chemin définitif : toujours avec le Seigneur, même dans nos faiblesses, même dans nos péchés. Ne jamais aller sur la route du provisoire. Cela nous tue. La foi est fidélité définitive, comme celle de Marie.

3. Le dernier point : Dieu est notre force. Je pense aux dix lépreux de l’Évangile guéris par Jésus : ils vont à sa rencontre, ils s’arrêtent à distance et ils crient : « Jésus, maître, prends pitié de nous ! » (Lc 17, 13). Ils sont malades, ils ont besoin d’être aimés, d’avoir de la force et ils cherchent quelqu’un qui les guérisse. Et Jésus répond en les libérant tous de leur maladie. C’est impressionnant, cependant, de voir qu’un seul revient sur ses pas pour louer Dieu, haut et fort, et le remercier. Jésus lui-même le remarque : dix ont crié pour obtenir la guérison et un seul est revenu pour crier à haute voix son merci à Dieu et reconnaître que c’est Lui notre force. Savoir remercier, savoir louer pour ce que le Seigneur fait pour nous.

Regardons Marie : après l’Annonciation, le premier geste qu’elle accomplit est un geste de charité envers sa vieille parente Élisabeth ; et les premières paroles qu’elle prononce sont : « Mon âme exalte le Seigneur », c’est-à-dire un chant de louange et d’action de grâce à Dieu, non seulement pour ce qu’il a fait en elle, mais aussi pour son action dans toute l’histoire du salut. Tout est donné par lui. Si nous pouvons comprendre que tout est don de Dieu, quel bonheur dans notre cœur ! Tout est donné par lui. Il est notre force ! Dire merci est si facile, et pourtant si difficile ! Combien de fois nous disons-nous merci en famille ? C’est un des mots-clés de la vie en commun. « Vous permettez », « excusez-moi », « merci » : si dans une famille on se dit ces trois mots, la famille progresse. « Vous permettez », « excusez-moi », « merci ». Combien de fois disons-nous « merci » en famille ? Combien de fois disons-nous merci à celui qui nous aide, nous est proche, nous accompagne dans la vie ? Souvent nous tenons tout pour acquis ! Et cela arrive aussi avec Dieu. C’est facile d’aller chez le Seigneur demander quelque chose, mais aller le remercier : « Bah, je n’y pense pas ».

En continuant la célébration eucharistique invoquons l’intercession de Marie, pour qu’elle nous aide à nous laisser surprendre par Dieu sans opposer de résistance, à lui être fidèles chaque jour, à le louer et à le remercier, car c’est lui notre force. Amen. 

* * * 

ACTE DE CONFIANCE À MARIE  


© Copyright - Libreria Editrice Vaticana

Le Pape François et la tendresse de la Vierge

images.jpegDes textes, des mots et des pensées profondes qui révèlent la tendre dévotion du Pape envers la Sainte Vierge. Depuis quelques temps, je prie avec les homélies et les interventions du Pape François et les fruits spirituels sont abondants: paix, discernement des mouvements intérieurs, perception action du diable qui rôde, approfondissement de la foi... François est bien le leader spirituel mondial. 

Le Pape s'est adressé samedi soir aux veilleurs du monde entier

"Chers frères et sœurs,

Je salue tous les pèlerins présents au sanctuaire du Divino Amore et ceux qui sont reliés depuis les sanctuaires mariaux de Lourdes, Nazareth, Lujan, Vailankanni, Guadalupe, Akita, Nairobi, Banneux, Czestochowa et Marian Valley.

Ce soir, je me sens uni à vous tous dans la prière du Saint Rosaire et de l’Adoration Eucharistique, sous le regard de la Vierge Marie.

Le regard ! Combien c’est important ! Tant de choses peuvent se dire avec un regard ! Affection, encouragement, compassion, amour, mais aussi réprobation, envie, orgueil et même haine. Souvent le regard dit plus que les paroles, ou dit ce que les paroles ne réussissent pas ou n’osent pas dire.

Qui la Vierge Marie regarde-t-elle ? Elle nous regarde tous, chacun de nous. Et comment nous regarde-t-elle ? Elle nous regarde comme une Mère, avec tendresse, avec miséricorde, avec amour. C’est ainsi qu’elle a regardé son Fils Jésus, à tous les moments de sa vie, joyeux, lumineux, douloureux, glorieux, comme nous le contemplons dans les Mystères du Saint Rosaire, simplement avec amour.

Quand nous sommes fatigués, découragés, écrasés par les problèmes, regardons Marie, sentons son regard qui dit à notre cœur : « Courage, mon enfant, c’est moi qui te soutiens ! » La Vierge nous connaît bien, elle est une maman, elle sait bien quelles sont nos joies et nos difficultés, nos espérances et nos déceptions. Quand nous sentons le poids de nos faiblesses, de nos péchés, regardons Marie, qui dit à notre cœur : « Relève-toi, va chez mon Fils Jésus, en lui tu trouveras accueil, miséricorde, et une force nouvelle pour continuer le chemin ».

Le regard de Marie ne s’adresse pas seulement à nous. Au pied de la Croix, quand Jésus lui confie l’Apôtre Jean, et avec lui nous tous, en disant : « Femme, voici ton fils » (Jn 19, 26), le regard de Marie est fixé sur Jésus. Et Marie nous dit, comme aux noces de Cana : « Faites tout ce qu’il vous dira » (Jn 2, 5). Marie indique Jésus, elle nous invite à témoigner de Jésus, elle nous conduit toujours à son Fils Jésus, parce qu’en lui seul se trouve le salut, lui seul peut transformer l’eau de la solitude, de la difficulté, du péché, en vin de la rencontre, de la joie, du pardon. Lui seul.

« Bienheureuse parce que tu as cru !» Marie est bienheureuse par sa foi en Dieu, par sa foi, parce que le regard de son cœur a toujours été fixé sur Dieu, sur le Fils de Dieu qu’elle a porté dans son sein et qu’elle a contemplé sur la Croix. Dans l’adoration du Saint Sacrement, Marie nous dit : « Regarde mon Fils Jésus, tiens le regard fixé sur lui, écoute-le, parle avec lui. Il te regarde avec amour. N’aie pas peur ! Il t’enseignera à le suivre pour témoigner de lui, dans les grandes et les petites actions de ta vie, dans les relations de famille, dans ton travail, dans les moments de fête ; il t’enseignera à sortir de toi-même, pour regarder les autres avec amour, de même que lui t’a aimé et t’aime, non en paroles mais par les faits ».

Ô Marie, fais-nous sentir ton regard de Mère, conduis-nous à ton Fils, fais que nous ne soyons pas des chrétiens de « vitrine », mais des chrétiens qui sachent « se salir les mains » pour construire, avec ton Fils Jésus, son Royaume d’amour, de joie et de paix".

 

Le Pape confie le monde à la Vierge de Fatima

De sources romaines, le Pape a bel et bien procédé à un acte de confiance à la Vierge de Fatima. Il me paraît important de le souligner, afin de couper court aux différents courants mariaux déviants, qui notamment avancent que les Papes n'auraient pas obéit aux demandes de la Vierge de Fatima, notamment la consécration de la Russie au Coeur Immaculée de Marie. 
Le diable ne supporte pas la Vierge, car il y a une incomptabilité totale entre son humilité et l'orgueil de Satan. Aussi le démon aime troubler la sainte dévotion envers la Vierge, car par elle Dieu a vaincu. Suivre l'Eglise fidèlement est un acte d'humilité qui nous empêche de cèder à une tentation "mariolâtrique", un culte déviant envers la très Sainte Vierge Marie. Suivons l'exemple du Pape François, un souverain pontife tendrement abandonné dans les mains virginales de la Mère de Dieu. 
Vatican - le 13/10/2013 à 12:47:00 Agence I.Media
Place Saint-Pierre, le pape François prononce un “Acte de confiance“ à la Vierge de Fatima.

Au terme de la messe qu’il célébrait devant plus de 100 000 fidèles place Saint-Pierre pour les “Journées mariales“ de l’Année de la foi, le 13 octobre 2013, le pape François a prononcé un “Acte de confiance“ à la Vierge de Fatima. Voici une traduction du texte prononcé par le pape devant la statue originale de Notre-Dame de Fatima, arrivée la veille du Portugal :


© CTV

“Bienheureuse Marie Vierge de Fatima, rendant grâce de nouveau pour ta présence maternelle nous unissons notre voix à celle de toutes les générations qui te disent bienheureuse.

Nous célébrons en toi les grandes œuvres de Dieu, qui ne cesse jamais de s’incliner avec miséricorde sur l’humanité, affligée par le mal et blessée par le péché, pour la guérir et la sauver.

Accueille avec une bienveillance de Mère l’acte de confiance que nous faisons aujourd’hui, en confiance, devant ta représentation qui nous est si chère.

Nous sommes sûrs que chacun de nous est précieux à tes yeux et que rien de tout ce qui habite nos cœurs ne t’est étranger. Nous nous laissons atteindre par ton regard très doux et nous recevons la caresse consolante de ton sourire.

Garde notre vie entre tes bras : bénis et renforce tout désir de bien ; ravive et alimente la foi ; soutiens et illumine l’espérance ; suscite et anime la charité ; guide-nous tous sur le chemin de la sainteté.

Enseigne-nous ton amour de prédilection pour les plus petits et les pauvres, pour ceux qui sont exclus et ceux qui souffrent, pour les pécheurs et les cœurs égarés : rassemble-les tous sous ta protection et remets-les tous à ton Fils bien-aimé, notre Seigneur Jésus. Amen“.

© I.MEDIA/AMI

samedi, 12 octobre 2013

Vierge de Fatima et Pape François: acte de consécration du monde ou acte de confiance (confier à ) ?

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Nel Calendario Ufficiale dell'Annus Fidei è scritto: Ore 10.30 Santa Messa in Piazza San Pietro presieduta da Papa Francesco. Al termine della Messa, atto di affidamento del Papa alla Madonna.

Dans le calendrier officiel de l'année de la foi, à l'issue de la Sainte Messe, le Pape François procédera demain dimanche 13 octobre, à l'acte de confiance envers la Vierge Marie. Il confiera les grandes intentions du monde au Coeur de Marie.

Acte de confiance

C'est un acte de foi en Dieu, qui s'en remet, qui se confie également à la Vierge dans la confiance, car elle nous mène vers Dieu (Totus Tuus "tout à toi Marie" disait le futur Saint Jean Paul II, à la suite de Saint Louis Marie Grignon de Montfort).

Aussi, il n'est pas exact d'annoncer, d'avancer ou de prétendre que le Pape François consacrera le monde au Coeur Immaculée de Marie, ou qu'il procédera à un acte de consécration de la Russie au Coeur Immaculée de Marie. Comme si les Papes n'avaient pas obéit aux demandes de la Vierge à Fatima. 

Un milieu marial déviant

Ceci peut sembler une attention excessive portée sur les mots. Mais la dévotion mariale connait malheureusement des déviances qui nuisent à la juste et sainte dévotion envers la Très Sainte Vierge Marie.  

Veillée mariale

Le Pape a une dévotion mariale, notamment à Marie qui défait les noeuds

Allocution du pape François

Chers frères et sœurs,

Nous sommes tous ici, en cette rencontre de l’Année de la foi consacrée à Marie, Mère du Christ et de l’Église, notre Mère. Sa statue, venue de Fatima, nous aide à sentir sa présence au milieu de nous. Marie nous conduit toujours à Jésus. Elle est une femme de foi, une vraie croyante. Comment a été la foi de Marie ?

1. Le premier élément de sa foi est celui-ci : la foi de Marie dénoue le nœud du péché (cf. LG,n. 56). Qu’est-ce que cela signifie ? Les Pères conciliaires ont repris une expression de Saint Irénée qui dit : « Le nœud noué par la désobéissance d’Ève a été dénoué par l’obéissance de Marie ; ce que la vierge Ève avait lié par son incrédulité, la vierge Marie l’a délié par sa foi » (Adv. Haer. III, 22, 4).

Le « nœud » de la désobéissance, le « nœud » de l’incrédulité. Quand un enfant désobéit à sa maman ou à son papa, nous pourrions dire que se forme un petit « nœud ». Cela arrive si l’enfant agit en se rendant compte de ce qu’il fait, particulièrement s’il y a un mensonge ; dès lors il n’a confiance ni en sa maman ni en son papa. Que de fois cela arrive ! Alors la relation avec les parents a besoin d’être assainie de cette faute et, en effet, il s’excuse, pour qu’il y ait de nouveau harmonie et confiance. Quelque chose de semblable advient dans notre relation avec Dieu.

Quand nous ne l’écoutons pas, ne suivons pas sa volonté, nous accomplissons des actions concrètes par lesquelles nous manifestons un manque de confiance en lui – et c’est le péché – il se forme comme un nœud dans notre être intime. Ces nœuds nous ôtent la paix et la sérénité. Ils sont dangereux, car de plusieurs nœuds peut se former un enchevêtrement, qui est toujours plus douloureux et toujours plus difficile à dénouer.

Mais à la miséricorde de Dieu rien n’est impossible ! Même les nœuds les plus emmêlés se dénouent avec sa grâce. Et Marie, qui, par son « oui », a ouvert la porte à Dieu pour dénouer le nœud de l’ancienne désobéissance, est la mère qui, avec patience et tendresse, nous conduit à Dieu, afin qu’il dénoue les nœuds de notre âme avec sa miséricorde de Père. Nous pourrions nous demander : quels nœuds y-a-t-il dans ma vie ? Est-ce que je demande à Marie de m’aider à avoir confiance en la miséricorde de Dieu, pour changer ?

2. Deuxième élément : la foi de Marie donne chair humaine à Jésus. Le Concile dit : « Par sa foi et son obéissance, elle a engendré sur la terre le propre Fils du Père, et cela sans connaître d’homme, mais couverte de l’ombre du Saint-Esprit » (LGn. 63). C’est un point sur lequel les Pères de l’Église ont beaucoup insisté : Marie a conçu Jésus dans la foi et ensuite dans la chair, quand il a dit « oui » à l’annonce que Dieu lui a adressée par l’intermédiaire de l’Ange. Qu’est-ce que cela veut dire ? Qu’il n’a pas voulu se faire homme en ignorant notre liberté, il a voulu passer par le libre assentiment de Marie, son « oui ».

Mais ce qui s’est produit dans la Vierge Mère de manière unique, se réalise aussi sur plan spirituel en nous quand nous accueillons la Parole de Dieu avec un cœur bon et sincère et que nous la mettons en pratique. C’est comme si Dieu prenait chair en nous, il vient habiter en nous, car il prend demeure en ceux qui l’aiment et observent sa Parole.

Demandons-nous : sommes-nous conscients de cela ? Ou bien pensons-nous que l’incarnation de Jésus est seulement un fait du passé, qui ne nous engage pas personnellement ? Croire en Jésus signifie lui offrir notre chair, avec l’humilité et le courage de Marie, pour qu’il puisse continuer d’habiter au milieu des hommes ; croire en Jésus signifie lui offrir nos mains pour caresser les petits et les pauvres ; nos pieds pour aller à la rencontre de nos frères ; nos bras pour soutenir celui qui est faible et travailler dans la vigne du Seigneur ; notre esprit pour penser et faire des projets à la lumière de l’Évangile ; surtout notre cœur pour aimer et prendre des décisions selon la volonté de Dieu. Tout cela se réalise grâce à l’action de l’Esprit Saint. Laissons-nous guider par Lui !

3. Le dernier élément est la foi de Marie comme une marche : le Concile affirme que Marie « avança dans son pèlerinage de foi » (LG, n. 58). C’est pourquoi elle nous précède dans ce pèlerinage, elle nous accompagne et nous soutient.

Dans quel sens la foi de Marie a été une marche ? Dans le sens que, toute sa vie, elle a suivi son Fils : c’est lui la route, c’est lui le chemin ! Progresser dans la foi, avancer dans ce pèlerinage spirituel qu’est la foi, n’est autre que suivre Jésus ; l’écouter et se laisser guider par ses paroles ; voir comment il se comporte et mettre nos pieds dans ses pas, avoir ses sentiments et ses attitudes mêmes : humilité, miséricorde, proximité, mais aussi ferme refus de l’hypocrisie, de la duplicité, de l’idolâtrie. Le chemin de Jésus est celui de l’amour fidèle jusqu’au bout, jusqu’au sacrifice de sa vie, c’est le chemin de la croix. C’est pourquoi le chemin de la foi passe par la croix et Marie l’a compris dès le début, quand Hérode voulait tuer Jésus qui venait de naître.

Mais ensuite, cette croix est devenue plus profonde, quand Jésus a été rejeté : alors la foi de Marie a fait face à l’incompréhension et au mépris ; quand est arrivée l’« heure » de Jésus, l’heure de la passion : alors la foi de Marie a été la petite flamme dans la nuit. Dans nuit du samedi-saint Marie a veillé. Sa petite flamme, petite mais claire, a été allumée dès l’aube de la Résurrection ; et quand elle a appris que le tombeau était vide, dans son cœur a débordé la joie de la foi, la foi chrétienne en la mort et résurrection de Jésus Christ. C’est le point culminant de la marche de la foi de Marie et de toute l’Église. Comment est notre foi ? Comme Marie la tenons-nous allumée même aux moments difficiles, de ténèbres ? Ai-je la joie de la foi ?

Ce soir, ô Marie, nous te remercions pour ta foi et nous renouvelons notre confiance en toi, Mère de notre foi.

Veillée mariale

fatima3-l125-h81.pngPLACE SAINT-PIERRE, LE PAPE FRANÇOIS PRÉSIDE UNE PRIÈRE EN PRÉSENCE DE LA STATUE DE NOTRE-DAME DE FATIMA. 

Vatican - le 12/10/2013 | Par Agence I.Media

Le pape François a présidé, le 12 octobre 2013 en fin d’après-midi au Vatican, une prière mariale en présence de la statue de Notre-Dame de Fatima. Place Saint-Pierre, près de la statue arrivée le matin même du sanctuaire portugais, le pape a prononcé une catéchèse consacrée à la Vierge devant plusieurs dizaines de milliers de fidèles, au coucher du soleil. Il a notamment invité les chrétiens à imiter Jésus, refusant “l’hypocrisie“, la “duplicité“ et “l’idolâtrie“.

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Demain 13 octobre, le Pape priera dans la confiance le Coeur Immaculée de Marie pour le monde.

(une polémique se fait jour parmi les catholiques: est-ce une consécration du monde au Coeur Immaculée de Marie ? une prière de confiance ? Il est vrai qu'une certaine mariolâtrie existe, notamment pour avancer faussement que les Papes n'auraient pas fait ce qu'aurait demandé la Vierge à Fatima, comme de consacrer la Russie.... Aussi, le milieu marial est une nébuleuse, avec quelques marioles si j'ose dire. Toutefois, notre Pape, avec toute l'Eglise sont mariaux et la Vierge est le petit raccourci qui mène vers Dieu. Personnellement, j'attends d'être mieux informé pour chercher la vérité)

Consécration du monde au Coeur immaculé de Marie
150.000 visiteurs pour les Journées mariales

Anne Kurian

ROME, 11 octobre 2013 (Zenit.org) - Quelque 150000 visiteurs, 48 nationalités, une mer de foulards blancs pour accueillir la Vierge de Fatima autour du pape, une veillée en liaison avec les sanctuaires mariaux du monde : c’est le programme des « Journées mariales » qui auront lieu les 12 et 13 octobre 2013 au Vatican et seront marquées par la Consécration du monde au Coeur immaculé de Marie, dimanche matin.

Mgr Rino Fisichella, président du Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation, Mgr José Octavio Ruiz Arenas, secrétaire du dicastère et Mgr Graham Bell, sous-secrétaire, ont présenté ces journées, ce matin, 11 octobre.

Mgr Fisichella a fait observer que dans le cadre de l’Année de la foi, « la figure de Marie est une icône incomparable », modèle de « la première réponse de foi, pleine et totale, avec laquelle on s’abandonne totalement à Dieu ».

La Vierge de Fatima au Vatican

Ces journées en l’honneur de Marie auront pour particularité la présence de la statue originale de la Vierge de Fatima, qui arrivera à Rome le 12 octobre et retournera à Fatima le 13 au soir. Un évènement « exceptionnel », car « la statue ne quitte pratiquement jamais le sanctuaire », a fait observer l’archevêque.

La statue, qui arrivera à l’aéroport de Fiumicino, donnera lieu d’abord à une procession privée, avec une halte dans la chapelle du monastère "Mater Ecclesiae" où vit le pape émérite Benoît XVI, qui se recueillera devant elle, et une autre à la Maison Sainte-Marthe, où le pape François accueillera la Vierge.

Le choix du 13 octobre n’est pas un hasard, a poursuivi Mgr Fisichella : il s’agit de la date de la dernière apparition de la Vierge aux trois pastoureaux Jacinthe, François et Lucie, en 1917. La Vierge avait alors exprimé un message intemporel : "Je suis Notre-Dame du Rosaire. Que l'on continue toujours à réciter le chapelet tous les jours … il faut qu'ils se corrigent, qu'ils demandent pardon de leurs péchés. Il faut cesser d'offenser davantage Dieu Notre Seigneur, car Il est déjà trop offensé".

La Garde suisse et les gendarmes

Au programme du samedi 12 octobre : un pèlerinage au tombeau de saint Pierre au matin, une catéchèse du pape François dans l’après-midi.

La procession de la statue de Fatima, portée par des représentants de diverses associations mariales, commencera à 16h place Saint-Pierre : selon la tradition, les participants salueront son passage en agitant des foulards blancs.

Pour signifier la solennité de l’évènement, la procession sera escortée par la Garde suisse et les gendarmes du Vatican, jusqu’au parvis, où le pape accueillera la statue aux environs de 17h.

Après un moment de prière, elle sera transportée au sanctuaire du Divin Amour, sanctuaire marial aux portes de Rome. On y priera le rosaire, en communion avec d’autres sanctuaires mariaux dans le monde. La veillée de prière se poursuivra toute la nuit.

Partout dans le monde, 11 sanctuaires ont été officiellement choisi pour participer et organiser le rosaire en liaison télévisée : Lourdes, Nazareth, Vailankani (Inde), Czestochowa (Pologne), Nairobi (Kenya), Banneux (Belgique), Akita (Japon), Washington (Etats-Unis), Lujan (Argentine), Aparecida (Brésil) et Fatima.

Dimanche 13 octobre, la statue retournera au Vatican pour une procession place Saint-Pierre, avant la messe et l’angélus présidés par le pape François. Au cours de la célébration, le pape consacrera le monde au Coeur immaculé de Marie. 

Quelque 150.000 visiteurs sont attendus dimanche, en provenance de 48 pays.  

Canal privilégié de la bénédiction du Seigneur 

Mgr Ruiz Arenas a médité sur le sens de l’accueil de la Vierge de Fatima au Vatican : « l’essence de la dévotion et de l’affection envers Marie tient dans le fait qu’à travers elle, nous nous approchons de Jésus et nous configurons à Lui, car Marie est toujours le chemin qui porte au Christ ».

« Toute rencontre avec elle ne peut que finir dans une rencontre avec Jésus même », c’est pourquoi « imiter la Vierge Marie ne détourne pas du chemin avec le Christ, mais le rend, au contraire, plus aimable et plus facile ».

Toute la vie de Marie le confirme, a fait observer Mgr Ruiz Arenas : « toute dans l’amour, le service et la charité, sa présence est toujours d’un grand réconfort pour ceux qui sont dans les difficultés… elle est un canal privilégié de la bénédiction et de la grâce du Seigneur ».

Ainsi, « l’aimer est un devoir de fils, qui, loin de réduire notre amour du Seigneur, l’exalte, car en elle se trouve la figure idéale à imiter… pour faciliter la rencontre personnelle avec le Christ.

Les visiteurs de ces Journées mariales viendront d’Argentine, d’Australie, d’Autriche, de Belgique, de Biélorussie, de Bolivie, de Bosnie Herzégovine, du Canada, de Colombie, du Congo, de Corée, du Costa Rica, de Croatie, du Danemark, d’Estonie, des Philippines, de Finlande, de France, du Pays de Galles, d’Allemagne, du Japon, du Guatemala, de l’Inde, d’Angleterre, d’Irlande, d’Italie, du Luxemburg, de Malte, du Mexique, du Nigeria, de Norvège, de Nouvelle-Zélande, du Pérou, de Pologne, du Portugal, de République Tchèque, de Roumanie, d’Ecosse, de Slovaquie, de Slovénie, d’Espagne, de Suisse, de Taiwan, de Tunisie, d’Hongrie, des Etats-Unis et du Venezuela.


 

vendredi, 11 octobre 2013

Euthanasions Hans Küng

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Honteux Monsieur l'abbé

Je suis certain que je recevrai des mails, des dénonciations et des réprimandes pour manque de charité envers Hans Küng. Comment osez-vous monsieur l'abbé vouloir la mort de ce grand penseur ? Et la litanie des insultes vont fusées. 

Preuve par l'absurde

Attendez.... Ce titre choc est voulu. Rassurez-vous! Vous avez raison en fait. Souhaiter la mort de quelqu'un est un péché, un manque de charité gigantesque qui conduit au meurtre, un vrai assassinat. Vous pensez ainsi ? Ouf, alors vous êtes contre l'euthanasie, Dieu merci. Nous euthanasions une bête, pas un être humain. Pourtant l'euthanasie a fait son entrée chez les hommes, nos semblables. Pourquoi sommes-nous en faveur alors ? 

Notre théologien suisse souhaite avoir recours à l'euthanasie (sic). Hans Küng serait prêt à faire appel à une organisation d'aide au suicide, "justement parce que il croit à la vie éternelle"

Nous ne sommes pas à une contradiciton prêt chez Hans Küng

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L'archevêque anglican puise son dynamisme spirituel chez Nicolas Buttet

images-2.jpegLa spiritualité du Père Nicolas Buttet franchit la Manche. L'archevêque de Cantorbury confesse, avoue et admet d'être guidé par ce fondateur de la Communauté Eucharistein. 

Pour l'archevêque, la confession catholique est saine.

Il a la pêche le primat anglican !

Nicolas Buttet pourrait donc bien finir prophète dans son canton... sur le siège épiscopal de Sion. 

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Le Martini blanc n'est pas le Martini rouge

Une idée semble planer au-dessus des esprits: le Cardinal Bergoglio serait le poulain du Cardinal Martini. KTO a diffusé l'entretien que l'archevêque de Milan a donné au Jour du Seigneur en 2005

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Après avoir visionné très attentivement l'interviewe, je me suis posé une question: d'où vient le succès médiatique de ce prélat hiératique ?

Un prélat sérieux

Aucun sourire, aucun sens de l'humour, un prélat rigoureux et sérieux. Je ne conteste pas son humanité ni le grand succès de l'école de la Parole qui a donné de très bons fruits. 

Toutefois, qu'est-ce qui l'a rendu populaire dans l'univers médiatique ? Il me semble que ce sont ses positions très floues sur le thèmes des divorcés remariés, le célibat des prêtres, la réforme de l'Eglise, la synodalité, la révision du sacrement de pénitence .... bien des thèmes récurents dans le milieu ecclésiastique dominant, le même qui ouvre et ferme l'espace médiatique catholique. Il est clair que l'univers médiatique catholique est majoritairement sous l'influence de ce courant venu de quelques Jésuites. 

Le filtre médiatique imposé au Pape François

Le Jésuite Bregoglio devenu Pape a peu à voir avec le Cardinal Martini. Avec Bergoglio, les réalités de Miséricorde, de périphérie du monde, d'évangélisation et d'intériorité peuvent entrer en harmonie avec ce courant "jésuite". Le Père Bergoglio fut écarté sous l'ère du Père Arupe, le général des Jésuites, dans la très dure période des années 1980. Andrea Ricardi, fondateur italien de la communauté de Sant'Egidio, l'a clairement laissé entendre: Bergoglio est un vrai jésuite, qui entre autre n'a jamais versé dans la théologie de la libération.

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Cette liqueur du Martini rouge, qui laisse parfois un petit état euphorisant, n'est toutefois pas le bon filtre pour lire avec acuité le pontificat du Pape François. Le Jésuite Bergoglio n'est pas du Martini rouge. 

L'Eglise a bien 200 ans d'avance

L'Eglise, contrairement aux derniers propos du Cardinal Martini - l'Eglise aurait 200 ans de retard - a bien pris de l'avance avec le Concile Vatican II, le premier Concile, qui fut convoqué par le futur Jean XXIII ( fêté aujourd'hui 11 octobre - ouverture du Concile le 11 octobre 1962 ) pour anticiper les problèmes, et non pas pour y répondre après coup, comme ce fut le cas dans l'histoire des 21 Conciles de l'Eglise. 

jeudi, 10 octobre 2013

Communication politique: Siggen versus Steiert

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Jean-Pierre Siggen (à gauche) et Jean-François Steiert (à droite - mais à gauche politiquement) 

Je ne fais pas de politique et me contente uniquement et seulement d'un essai d'analyse média, qui touche donc à la communication. Dimanche13 octobre, le peuple fribourgeois élira un nouveau conseiller d'Etat, le remplaçant de Madame Isabelle Chassot. Deux hommes sont en course: Jean-Pierre Siggen ( démocrate chrétien PDC ) et Jean-François Steiert ( socialiste PS ) 

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La Radio Suisse Romande, le Temps et d'autres médias ont relevé une annonce choc paru dans La Liberté. 

La pédophilie

Sur un tiers de page, en caractères blancs sur fond noir, l’annonce rappelle que Jean-François Steiert a voté contre l’initiative «Pour que les pédophiles ne travaillent plus avec des enfants». Elle provient d’un mystérieux Comité fribourgeois pour le bien et la sécurité des enfants, qui pose la question du laxisme dont ferait preuve le socialiste face aux pédophiles. 

Un missile envoyé en toute connaissance de cause 

Les personnes retiennent les phrases courtes, les slogans. L'idée du laxisme face aux pédophiles fera sensation auprès de l'opinion publique. Par contre, l'opinion publiée (titres des journaux, argumentaires) semble presque comprendre que l'inititative soit rejetée. Elle veut faire retomber la faute sur le PDC, coupable d'avoir sortie l'affaire. 

Dans le secret de l'isoloire, à l'abri du jugement des autres, le coeur balance pour des petites choses. Le missile envoyé par un membre du PDC, dont les autres se désolidarisent en surface, mais qui n'a pas été condamné, me semble avoir atteint son objectif.: jeter un trouble sur Steiert, avec l'argument de la pédophilie. L'électeur risque de dire "mmh, il est laxiste face à la pédophilie, alors non, pas lui"

L'enfant, c'est l'éducation: donc pas de pédophile

Un tel soupçon, qui repose sur la réalité d'un vote négatif du candidat Steiert envers la protection des enfants, risque fort d'être malgré tout décisif au second tour (premier tour presque à égalité, avantage Siggen). Surtout que la ministre sortante, Madame Isabelle Chassot, était en charge de l'éducation ! donc ... au contact des enfants. 

Qui vivra verra, les analyses médias ne sont que des probabilités. Mais l'idée du laxisme face au pédophile risque de coller à la peau de Mr Steiert, malgré les condamnations en provenance de son camp, qui torpillent la manière dont le PDC a lancé cette bombe dans la marre de l'adversaire. L'accusation doit retourner comme un boomrang vers leurs auteurs. 

Une erreur qui n'en est pas une, un argument qui feint de tomber à côté mais qui tappe exactement là ou cela fait mal. Je mise pour un avantage médiatique à Siegen, qui pourrait probablement se traduire par son élection ? Je ne suis nullement un expert politique. 

mercredi, 09 octobre 2013

Le C8 des Cardinaux: réforme du Synode, de la Secrétairerie d'Etat, de la Curie

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I.Media Les 8 Cardinaux, le G8 ou plutôt le C8 planche sur la Réforme. 

mardi, 08 octobre 2013

De la particule de Dieu au "Je crois en Dieu, créateur du ciel et de la terre"

La particule qui anoblit

Un vrai buzz ! Le boson de Higgs ou la particule de Dieu qui non seulement "anoblit" la matière mais vaut le prix Nobel, donne en fait une masse à ce qui n'en avait pas, au commencement. Le nom de particule de Dieu est fort bien trouvé, car elle semble créer, mais pas de rien (ex nihilo). 

La raison et la foi: les deux ailes

La foi éclaire la raison, qui engendre la science, telle que la physique et la chimie, en leur laissant leur juste autonomie. La Genèse, la Bible, ne dit pas comment le monde fut créé, mais qui l'a créé à partir de rien. Au Saint Siège, l'Acadamie pontificale des sciences a d'ailleurs Galileo Galilée comme saint patron. 

De la "vie d'Adèle" à l'assemblée extraordinaire du Synode des évêques sur la famille

Exaltation de l'homosexualité

Le film qui a remporté la Palme d'Or au festival de Cannes, "La vie d'Adèle", raconte l'histoire de deux femmes. Le contexte de la France, avec le mariage pour tous, est clairement soutenu et médiatisé.

Allemagne: le Père Lombardi clarifie

En attendant, le Père Lombardi* a clarifié la rumeur d'un changement de précepte pour la communion des personnes divorcées remariées (qui en fait concerne l'état de grâce pour communier - Le Cardinal Journet, dans une intervention au Concile Vatican II, a souhaité que l'indissolubilité du sacrement du mariage, valide, célébré et consomé, soit toujours reconnue comme de droit divin, soit reposant sur la parole du Christ "ce que Dieu a uni que l'homme ne le sépare pas").

Le Pape François mis sous pression

Le Pape veut revisiter l'ensemble du parcours qui mène au sacrement. On sent qu'une énorme pression, disons de l'opinion publiée ( les titres des grands médias - plus que de l'opinion publique) pèse sur le Saint Père pour le forcer à changer une disposition divine. Or, le Cardinal était un confesseur extraordinaire dans son diocèse, au service des consciences de ses fidèles. C'est un fils de l'Eglise. 

Des blessures et des souffrances

Le mariage pour tous, puis le divorce qui reste une blessure pour toute une famille, sont des souffrances qui montrent l'urgence d'un Synode sur la famille. 

Vatican - le 08/10/2013 à 14:02:00 Agence I.Media
Le pape convoque une assemblée extraordinaire du Synode des évêques sur les “défis pastoraux de la famille“ en octobre 2014.

Le pape François a convoqué du 5 au 19 octobre 2014 une assemblée extraordinaire du Synode des évêques consacrée aux “défis pastoraux de la famille dans le contexte de l’évangélisation“, a indiqué le Vatican le 8 octobre 2013. Ce type d’assemblée, relativement exceptionnel, devrait notamment travailler sur un assouplissement des règles sacramentelles à l’égard des personnes divorcées et remariées.

Conformément à ce qu’il avait affirmé lors de sa rencontre avec les journalistes dans l’avion qui le ramenait du Brésil fin juillet, le pape François a donc choisi de consacrer le premier synode de son pontificat à la pastorale familiale. Interrogé sur une évolution de la discipline de l’Eglise à l’égard des divorcés remariés, le pape avait alors invité à étudier cette question “dans la totalité de la pastorale matrimoniale“ et annoncé son intention de consacrer un synode aux questions familiales. Il évoquait alors la “seconde possibilité“ offerte aux couples par l’Eglise orthodoxe et assurait que “le problème juridique de la nullité du mariage“ devait être revu.

L’assemblée extraordinaire du synode rassemble essentiellement les patriarches et archevêques majeurs, ainsi que les présidents de conférences épiscopales du monde entier et les chefs de dicastère de la curie, soit environ 150 hommes d'Eglise. Ce type d’assemblée n’a été convoqué qu’a 2 reprises par le passé : en 1969 à propos de “la coopération entre le Saint-Siège et les conférences épiscopales“, puis en 1985 autour de l’application du Concile Vatican II (1962-1965), 20 ans après sa tenue.

Selon les statuts du Synode des évêques, l’assemblée générale extraordinaire est réunie “si les questions à traiter, bien que concernant le bien de l'Église universelle, requièrent une solution rapide“.

Après avoir jugé que la convocation d’un synode sur la pastorale de la famille était “très importante“, le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège a indiqué le 8 octobre que l’Eglise devait se mobiliser “communautairement“ afin de “prendre des orientations pastorales communes“. Entre les lignes, il réagissait alors au choix d’un service pastoral du diocèse allemand de Fribourg-en-Brisgau de tendre la main aux couples de divorcés remariés et de considérer, au cas par cas, la possibilité de leur donner la communion.

AMI

* DIVORCÉS REMARIÉS : LE VATICAN MET EN GARDE CONTRE DES INITIATIVES CAPABLES DE CRÉER LA “CONFUSION“. 

Vatican - le 08/10/2013 | Par Agence I.Media

divorce-sprinter81-fotolia-l125-h81.jpgAlors qu’un service pastoral du diocèse de Fribourg-en-Brisgau (Allemagne) a décidé d’assouplir les règles sacramentelles à l’égard des divorcés remariés, le père Federico Lombardi, directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, a mis en garde, le 8 octobre 2013, contre des initiatives particulières qui pourraient créer la “confusion“. Il convient que l’Eglise avance dans la “pleine communion“ sur le sujet, assure le porte-parole du Vatican qui met en avant le Synode des évêques consacré aux défis pastoraux de la famille, convoqué le jour même par le pape François pour octobre 2014.

lundi, 07 octobre 2013

Sans le Dimanche, nous ne pouvons pas vivre

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Suite à la session diocésaine ( diocèse de Lausanne-Genève et Fribourg (Neuchâtel) ) sur le dimanche, quelques lignes fort intéressantes sur le Dimanche

DISCOURS DU CARDINAL GIOVANNI BATTISTA RE, COMMISSION PONTIFICALE POUR L'AMÉRIQUE LATINE, 20 janvier 2005

La Messe du dimanche 
doit être le centre de la vie chrétienne 

Messieurs les Cardinaux, Excellences, 

Chers confrères,

1. Après la célébration eucharistique, l'esprit et le cœur tournés vers le Christ, nous ouvrons les travaux de l'Assemblée plénière de la Commission pontificale pour l'Amérique latine.

Il ne s'agit pas d'une rencontre entre experts des problèmes de l'Amérique latine, mais entre des pasteurs attentifs au bien des hommes et des femmes d'Amérique latine.

Je vous salue tous avec une profonde affection : je salue les pasteurs venus de divers pays latino-américains, ainsi que tous ceux qui prêtent leur service ici, au sein de la Curie Romaine.

Nous sommes tous animés par le même amour pour le Christ et par le même amour pour l'Eglise qui est en pèlerinage en Amérique latine.

Le Saint-Père Jean-Paul II encourage notre travail et sera heureux de nous recevoir et de nous adresser sa parole.

2. Le thème de notre rencontre est : "La Misa dominical, centro de la vida cristiana en América Latina".

Ce thème est non seulement en harmonie avec l'Année eucharistique que nous célébrons, mais l'engagement pour la Messe dominicale correspond à l'un des premiers objectifs à atteindre que le Saint-Père a indiqué pour le début du troisième millénaire. Dans la Lettre apostolique Novo Millennio ineunte, le Pape demande en effet aux pasteurs et aux fidèles de s'engager de toutes leurs forces pour retrouver et protéger la place centrale du dimanche dans la vie chrétienne (n. 36). Il affirme en outre que "la participation à l'Eucharistie doit être le cœur du dimanche". Et il précise qu'il s'agit d'"un engagement auquel on ne peut renoncer et qu'il faut vivre, non seulement pour obéir à un précepte, mais parce que c'est une nécessité pour une vie chrétienne vraiment consciente et cohérente".

Le thème de la Messe dominicale est un thème central de la foi chrétienne et c'est un thème capital pour l'avenir de l'Eglise sur le continent latino-américain.

Dans l'Amérique latine d'aujourd'hui, le faible pourcentage - à quelques rares exceptions près - de personnes qui participent à la Messe dominicale est préoccupant. S.Exc. Mgr le Secrétaire du CELAM nous entretiendra de cette question dans quelques instants.

Mais ce qui est encore plus préoccupant est que se diffusent une mentalité et une culture qui tendent à ne pas accorder suffisamment d'importance au dimanche et, en particulier, à la participation à la Messe dominicale. Les dimanches sont devenus des journées assez semblables aux autres jours de la semaine. Nous devons être réalistes et reconnaître qu'il y a une disparition du sens du dimanche et de son importance fondamentale pour la vie chrétienne.

Dans les siècles passés, l'Eglise s'est toujours largement préoccupée de faire en sorte que les chrétiens participent à la Messe dominicale et aux célébrations des jours fériés. Le dimanche est le jour de l'identité des chrétiens et la fête de notre appartenance à l'Eglise.

Au  dimanche  chrétien, tout entier consacré à l'élévation de l'esprit, à la participation à la Messe, en rendant à Dieu le culte qui lui est dû, au rappel des buts suprêmes de la vie, à la bonté, aux réunions familiales, au repos après la fatigue physique des autres jours, se substitue progressivement un dimanche envisagé seulement comme un "week end", c'est-à-dire un jour destiné aux loisirs qui, même lorsqu'ils ne conduisent pas au péché, consistent en une simple dissipation, privée du contenu vivifiant de la prière, de l'écoute de la Parole de Dieu, de la lumière et de la force qui viennent de l'Eucharistie.

Nous devons, en tant que Pasteurs préoccupés par le bien des âmes, aider les chrétiens d'Amérique latine à redécouvrir la place centrale du dimanche dans la vie ecclésiale et sociale de l'Amérique latine et à comprendre que sans la Messe dominicale, c'est le souffle même de la vie chrétienne qui vient à manquer.

3. Le dimanche est le jour où les chrétiens se retrouvent pour confesser ensemble leur foi et pour se nourrir de la Parole de Dieu et de l'Eucharistie.

Sans la participation au Banquet de la Parole et au Banquet de l'Eucharistie, il ne peut y avoir d'Eglise vivante.

Comme nous le savons, l'Eglise se construit avant tout: 

1) selon une coordonnée spatiale, qui est la communauté chrétienne, et tout d'abord la communauté paroissiale; 
2) et selon une coordonnée temporelle, qui est le dimanche, vécu avant tout à travers la participation à la Messe. C'est d'ailleurs dans la célébration eucharistique dominicale que la paroisse trouve le moment le plus élevé et le plus beau de sa vie.

Si s'affaiblit ou vient même à manquer l'une de ces deux coordonnées, c'est la transmission de la foi qui s'affaiblit et la construction de l'Eglise qui se fragilise.

Pour de nombreux chrétiens en Amérique latine, le seul contact avec l'Eglise, la seule source qui nourrit leur vie chrétienne est la Messe dominicale. C'est pourquoi, si nous manquons la Messe dominicale, nous ne pouvons pas nous dire chrétiens, parce que peu à peu le Christ nous viendra à manquer. Lors de la Messe, en effet, nous rencontrons le Christ vivant et présent dans le mystère de son Corps et de son Sang, qui est offert pour nous. Il nous manque la Parole de Dieu, qui donne sa vérité et son sens à notre vie quotidienne. Il nous manque le rapport avec la communauté chrétienne, et ainsi, sans la Messe, nous nous trouvons de plus en plus seuls et isolés dans un monde sécularisé qui tend à ignorer Dieu. Il nous manque, enfin, la lumière et la force de la foi, le soutien de l'espérance, la chaleur de la charité.

Le manquement au précepte dominical affaiblit la foi et étouffe le témoignage chrétien.

Lorsque le dimanche perd sa signification fondamentale de "Jour du Seigneur" et se transforme en "week-end", c'est-à-dire en jour de simple évasion et de divertissement, l'on demeure prisonnier d'un horizon terrestre, tellement étroit qu'il ne permet plus d'apercevoir le ciel (cf. Dies Domini, n. 4).

Lorsque, en l'an 303, les 49 martyrs d'Abitinie, une petite ville dans les environs de Carthage, furent interrogés puis condamnés par le juge pour avoir assisté à la Messe, ils répondirent : "Nous ne pouvons pas vivre sans célébrer le dimanche".

Nous non plus, nous ne pouvons pas être chrétiens sans nous réunir le dimanche pour célébrer l'Eucharistie.

Il faut redécouvrir et accueillir dans toute sa richesse le sens du dimanche comme jour du Seigneur, comme jour de la joie des chrétiens. En tant qu'Evêques, nous devons essayer de sauver et de faire revivre en profondeur l'identité religieuse de ce jour. Il est d'une importance capitale que chaque fidèle soit convaincu de ne pas pouvoir vivre sa foi sans participer régulièrement à l'assemblée eucharistique du dimanche, de ne pas pouvoir lutter contre les influences nocives de la "culture de la mort" sans se nourrir régulièrement du "Pain de la vie". Il s'agit d'une exigence inscrite au plus profond de l'existence chrétienne. C'est la condition pour pouvoir vivre correctement la spiritualité chrétienne.

La fidélité à l'Eucharistie dominicale engendre un dynamisme chrétien qui conduit à regarder le ciel sans oublier la terre, et à regarder la terre dans une perspective céleste.

La fidélité à l'Eucharistie dominicale vivifie chaque semaine la foi et augmente la soif de Dieu et la nécessité de la prière.

La culture de notre société sécularisée et mondialisée tend à vider le dimanche de sa signification religieuse et originelle et tend à faire perdre sa signification et son importance à la Messe dominicale. 
C'est là que prend sa source notre devoir nécessaire de sauver le dimanche, en restaurant son identité de jour du Seigneur et de jour de la prière, de jour de l'Eglise, de jour du repos et donc du bien de l'homme, de jour de la famille, de jour de la charité et de la solidarité.

4. Mais il existe un motif et une raison plus profonds de placer la Messe dominicale au cœur de la pastorale : c'est la conscience que la célébration de l'Eucharistie est la rencontre avec le Christ ressuscité. Tel est l'aspect spécifique qui inspire notre réunion de la Commission pour l'Amérique latine. Il me semble important d'étudier si, parmi toutes les initiatives pastorales louables que développent les paroisses en Amérique latine, il en est une qui, en quelque sorte, les synthétise toutes, et qui permette de donner à toutes les communautés catholiques latino-américaines un signal indiquant la façon dont la vie chrétienne devrait retrouver son "centre", sur lequel concentrer les énergies spirituelles. Ce "centre", c'est la célébration eucharistique du dimanche et des fêtes, justement définie par le Concile Vatican II comme "source et sommet de la vie de l'Eglise" (Lumen gentium, n. 11). En harmonie avec les orientations du Saint-Père pour l'Année de l'Eucharistie, je voudrais suggérer que notre rencontre tente de proposer à tous les diocèses latino-américains, également avec l'aide du CELAM, de concentrer  pour un an ou deux leurs efforts sur l'importante initiative pastorale concernant la Célébration eucharistique le jour du Seigneur.

La Messe du dimanche n'est pas un simple rite à célébrer:  dans ses deux moments - célébration de la parole et célébration de l'Eucharistie - elle est une rencontre qu'il faut accomplir avec le Christ ressuscité. Il faut entrer en communion avec la force de la Parole du Christ et participer au banquet de la cène du Seigneur. C'est uniquement en se nourrissant du Corps et du Sang du Christ que les chrétiens peuvent être soutenus dans leur témoignage au service de la vérité de l'Evangile et affronter avec efficacité les défis de notre époque. Il ne fait aucun doute que le dimanche est le centre de la pastorale et la Messe est le centre du dimanche, pour renouveler et renforcer la foi et pour soutenir la vie chrétienne. L'écoute de la Parole de Dieu et la communion au corps du Christ nous font croître dans l'amour de Dieu et dans la solidarité envers nos frères.

Dès le début, les chrétiens abandonnèrent le samedi comme jour à consacrer à Dieu et le remplacèrent par le "jour suivant le samedi". Pour quelle raison? Parce que c'est le dimanche que le Seigneur est ressuscité et c'est le dimanche qu'eut lieu la Pentecôte. Et le Christ donna ensuite de l'importance au dimanche en apparaissant aux apôtres le soir de Pâques et en retournant au Cénacle le dimanche suivant, lorsque saint Thomas était présent. Si tous les Evêques et prêtres latino-américains, comme fruit de l'Année de l'Eucharistie, prennent un engagement unanime, le Dimanche redeviendra le coeur de la vie paroissiale et la Messe le coeur du dimanche. La participation à la Messe dominicale redeviendra le signe distinctif du chrétien.

Les chrétiens des premiers siècles considéraient la Messe dominicale comme une nécessité, sans laquelle ils ne pouvaient pas vivre. L'observance de la Messe dominicale était l'élément qui distinguait les chrétiens par rapport aux autres. Saint Ignace d'Antioche, au début du II siècle, définit les chrétiens comme:  "ceux qui célèbrent le dimanche".

L'Eucharistie dominicale, en effet, est le moment où est construite notre identité chrétienne et notre existence comme Eglise.

Si nous voulons un renouveau du catholicisme en Amérique latine, la voie maîtresse est celle de "repartir du Christ, reconnu dans la fraction du pain":  c'est-à-dire qu'il faut travailler pour que "la Messe dominicale soit le centre de la vie chrétienne en Amérique latine". Il est impossible de vivre réellement en chrétiens sans participer à la Messe du dimanche et des jours de fêtes, parce que graduellement, le Christ nous vient à manquer; il nous vient à manquer la Parole de Dieu, qui nourrit en vérité et donne un sens à notre existence; il vient à manquer la force du pain eucharistique; il vient à manquer la relation avec la communauté chrétienne et le soutien qu'apporte cette relation.

Nous devons donc multiplier les efforts et les initiatives pour faire comprendre que le temps que nous donnons à Dieu en allant à la Messe tous les dimanches est employé au mieux.

De dimanche en dimanche, la participation à la Messe devient une grande école de vie chrétienne et une source inépuisable de lumière et de force pour vaincre le mal par le bien.

Mais comment faire pour que les fidèles aillent à la Messe le dimanche? Tel est le devoir que le Christ nous a donné à nous, Pasteurs de l'Eglise d'aujourd'hui. C'est le devoir de tous les Evêques et de tous les prêtres; c'est également  notre  devoir en tant que Conseillers et Membres de la Commission pour l'Amérique latine.

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LA SESSION DIOCÉSAINE, C'EST FINI !

La session diocésaine a eu lieu à l'Université de Fribourg du 1er au 3 octobre. Elle a eu pour thème : "Dimanche pour la vie".

Plus d'informations :

Le second miracle du bienheureux Jean Paul II

images.jpegCosta Rica: Floribeth Mora, guérie grâce à la prière de Jean-Paul II
Le pape polonais, grand don pour l'Amérique latine

Daniele Trenca

ROME, 7 octobre 2013 (Zenit.org) - Le bienheureux pape Jean-Paul II, béatifié par Benoît XVI, sera canonisé par le pape François le 27 avril prochain, en la fête de la Miséricorde divine, grâce à la reconnaissance de la guérison miraculeuse de Floribeth Mora, du Costa Rica, comme Zenit le racontait récemment (cf. Zenit du 2 juillet 2013).

Le procès pour la canonisation de Karol Wojtyla se conclut donc, à moins d’une décennie de sa mort, et deux ans après sa béatification.

images-1.jpegLe miracle est survenu le jour de sa béatification, le 1er mai 2011. Floribeth Mora Diaz avait subi un ictus cérébral hémorragique et les médecins ne lui avaient laissé aucun espoir. L’opération susceptible de refermer l’artère devait se faire dans un endroit inaccessible de son cerveau. Elle a supplié Jean-Paul II. La nouvelle du miracle a fait du bruit dans ce petit pays d’Amérique latine qui a fait la une des chroniques internationales. Le Père Emilio Garreaud, directeur de Radio Maria Costa Rica, a rencontré Madame Mora Diaz.

Père Emilio, vous êtes non seulement directeur de Radio Maria Costa Rica mais aussi recteur de l’université Jean-Paul II au Costa Rica. Racontez-nous votre rencontre avec Floribeth Mora.

Père Emilio Garreaud – J’ai une relation forte avec la personne de Jean-Paul II. Ce miracle est important pour nous au Costa Rica. Floribeth Mora vit dans un petit village qui s’appelle « Doux Nom de Jésus ». Nous l’avons interrogée pour Radio Maria précisément à l’occasion du Consistoire du lundi 30 septembre. Cela a été merveilleux pour moi de rencontrer cette femme avec son mari et de les voir si heureux. C’est très intéressant parce qu’elle était malade et hospitalisée ; les médecins lui ayant dit qu’il valait mieux qu’elle meure chez elle, on l’a ramenée à son domicile. Elle a passé des journées terribles. C’était justement à l’époque de la béatification de Jean-Paul II. Elle avait des maux de tête très forts mais elle a fait un effort énorme pour suivre la béatification à la télévision avec sa famille. Sur son lit, elle priait le pape de la guérir. Le soir, elle s’est endormie et c’est à ce moment qu’a eu lieu le miracle. Les maux de tête ont disparu. Le lendemain matin, elle a commencé à marcher et a dit à son mari : « Il s’est passé quelque chose ! ». Elle pouvait marcher, parler… c’était un miracle ! Le processus de guérison complète a pris huit mois. À l’hôpital, après avoir soumis la femme à une radiographie, le médecin a observé qu’il n’y avait plus aucune trace de la maladie dans sa tête. C’était scientifiquement impossible. C’est cela le miracle de Jean-Paul II.

Comme va cette femme aujourd’hui ?

Elle va bien. Je l’ai accompagnée la semaine dernière dans une école où elle a donné son témoignage. C’est une belle histoire parce que, après le miracle, elle s’est rendue dans une église où sont conservées des reliques de Jean-Paul II ; elle a raconté au curé ce qui lui était arrivé. Son histoire a été publiée sur la page web de la paroisse et, trois mois plus tard, elle a reçu un appel téléphonique du Vatican. C’est ainsi, de manière privée, que le procès a commencé, avec une commission de quatre prêtres qui sont venus au Costa Rica pour comprendre ce qui s’était vraiment passé. Quelques mois plus tard, le miracle a été annoncé au monde.

Pour vous, cela a dû être une expérience très forte qui renforce davantage encore votre relation avec Jean-Paul II.

J’ai été extrêmement ému, d’abord parce que je travaille dans la paroisse voisine de celle où a eu lieu le miracle. Ensuite, parce que cela s’est passé au Costa Rica, dans ce tout petit pays de quatre millions et demi d’habitants. C’est une très belle occasion de prier Dieu par l’intercession de Jean-Paul II et de le remercier pour ce miracle, et une opportunité tout aussi importante pour l’évangélisation du Costa Rica.

L’Amérique latine est à nouveau sur le devant de la scène : après l’élection du pape et les JMJ à Rio de Janeiro, le miracle de Jean-Paul II en faveur d’une femme d’Amérique du sud.

L’Amérique latine représente la moitié de l’Église et je crois que c’est un très grand signe de Dieu pour nous. Je pense que c’est un moment important de conversion pour notre continent, le moment de témoigner de notre foi, en particulier de la manière dont nous la vivons en Amérique du sud. Tous les classements disent que le Costa Rica est le pays le plus heureux au monde parce que, n’ayant pas d’armée, c’est le pays de la paix et de la réconciliation. Nous avons une classe moyenne. Je crois qu’actuellement, nous sommes la seule nation catholique de par sa Constitution. Notre peuple est très marial.

Traduction de Zenit, Hélène Ginabat

Le fameux interview du Pape François à la Repubblica

images-1.jpegLes erreurs du journaliste

John Allen (américain) s'appuie sur le Père Rossica ( salle de presse du Vatican, en anglais ) et le Cardinal Dolan ( New York ) pour affirmer qu'il y a bel et bien des erreurs dans la retranscription de l'interview. Jean-Marie Guénois précise aussi que les propos du Pape n'ont pas été enregistrés. Pas de notes non plus. 

Expérience mystique

L'erreur la plus flagrante: le Cardinal Bergoglio n'a pas demandé à sortir, dans une pièce qui d'ailleurs ne peut pas être localisée à côté du balcon, afin de réfléchir pour donner son consentement à l'élection. De plus, l'expérience mystique s'est produite après l'élection, dans la chapelle Pauline, avant que le nouveau Pape se rende au balcon pour "l'Habemus Papam". Le Pape, selon les cardinaux, n'a pas exprimé non plus d'hésitation. 

Le bien et le mal: un Pape relativiste ?

Est-ce que la fameuse phrase, jugée relativiste par certains, "chacun doit suivre ce qui lui semble être bien" * fait partie des erreurs du journaliste ? L'article ne le dit pas. 

Toutefois, l'enseignement classique de l'Eglise, basé sur Saint Thomas, consiste à inviter à suivre sa conscience. Sachant que nous sommes aussi responsable de sa formation. La conscience est un oeil, qui n'invente pas la lumière du bien et l'obscurité du mal, mais les perçoit. Aussi, l'Eglise exige de suivre sa conscience, même si elle est éronnée d'une manière non coupable. Forcer d'agir contre sa conscience serait l'oeuvre d'une dictature. Aussi, les propos du Pape sont cohérents.

Avec cette interviewe, on assiste à un nouveau style de communication papale, directe, simple, sans prétention d'infaillibilité, mais qui doit être décodé et remis dans son contexte. C'est à nous tous de relayer, d'informer, de chercher l'info, afin de médiatiser dans la vérité ce pontificat, qui n'est nullement en rupture avec celui de Benoît XVI. Avec François, l'aventure de la foi continue. 

Le Pape François est suspecté ...

Avec Benoît XVI, on savait qu'il était orthodoxe et solide, car c'était le Préfet de la Congrégation de la foi. Or, avec le Pape François, certains mettent en doute ses propos. Curieuse attitude, qui manque cruellement de foi. La racine de ce manque pourrait toucher à l'opportunité de son élection: le Saint-Esprit guide-t-il l'Eglise ? .....  Notre Pape rend proche, vivant et accessible pour chacun le patrimoine doctrinal de Benoît XVI, du futur saint Jean Paul II et du Concile, soit la foi de l'Eglise. 

* Le pape rappelle l'importance de la conscience de chacun: "Chacun de nous a sa vision du bien et aussi du mal. Nous devons inciter chacun à avancer vers ce qu’il pense être le bien. Chacun a son idée du bien et du mal et doit choisir de suivre le bien et de combattre le mal tels qu’il les conçoit. Cela suffirait à améliorer le monde."

dimanche, 06 octobre 2013

Le Pape François chez Saint François: en 2 minutes

samedi, 05 octobre 2013

Le Pape François: un génie de la communication

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Les médias: point faible du pontificat de Benoît XVI

Durant le pontificat de Benoît XVI, un Pape sous attaque, des blogs et des sites permettaient de comprendre la pensée de cet immense théologien, digne d'un Père de l'Eglise des premiers siècles. Durant 50 ans, Ratzinger a donné le ton à la théologie. Pour faire court et donner une tendance, ces sites équilibraient les caricatures parfois grotesques des médias traditionnels. De ces sites, on se rend compte d'avantage qu'ils instrumentalisaient aussi Benoît XVI. 

La rupture entre les deux Papes est fictive, médiatiquement construite et provient du fonctionnement de la communication.  

Un étrange croisement

Curieusement, le Pape François a inversé la donne. Ces blogs et ces sites lui volent plus ou moins dans les plumes, alors que les grands médias se régalent par sa capacité phénoménale de communicateur. Certes, le filtre existe toujours et la lecture de la presse se fera toujours avec une intelligence critique et constructive. 

Un Jean Mercier, de La Vie, toujours intéressant, semble relever un certain malaise (un malaise de communication). Le site Benoît et Moi, toujours bon à lire, n'arrive pas à poursuivre l'aventure de la foi en titrant: "François et Moi". Après le pontificat de Benoît XVI, quo vadis ? 

François et nous

Finalement, la communication, c'est l'affaire de tous les chrétiens. Le Pape communique; c'est à nous d'être des portes paroles de la foi, comme dans une famille, afin d'expliquer, de donner à comprendre et de raconter les actes du Pape. Je préfère fidèlement me ranger au côté du doux Christ sur la terre, son vicaire, le vice-Christ, l'évêque de Rome, car là où est Pierre, là est l'Eglise. On ne laisse jamais seul le Saint Père.

"Mes brebis écoutent Ma Voix"

Le Christ est le Bon Pasteur. Par définition, dans tout article de journal, il faut être prudent avec les guillemets, soit d'attribuer exactement chaque mot au Pape François (Tornielli dixit). Mais il faut chercher la substance qui s'y cache. J'appelle cela expliquer, rendre compte, donner à comprendre. Les mots renvoient à la réalité et le catholicime n'est pas la religion de l'écrit, des mots, mais du Verbe, du Logos, de la Parole, du Christ qui est une personne vivante, qui nous parle par et dans l'Eglise. 

Je me trompe ? Je ne crois pas .... J'en veux pour preuve des personnes qui reviennent, qui retournent à la confession (cf. article d'Andrea Tornielli) pour pratiquer à nouveau, en redécouvrant la foi et le mystère de l'Eglise. Bernanos avait raison: nos idées changent lorsqu'on les prie. 

vendredi, 04 octobre 2013

Lampedusa: le visage du Pape exprime "la honte"

C'est sans doute son voyage de juillet dernier sur l'île qui a mis en lumière les drames cachés. Le Pape, tellement transparant et vrai, exprime sur son visage le sentiment douloureux de honte. Les images expriment la douleur d'un Père. 

jeudi, 03 octobre 2013

Curie romaine: des changements substantiels

 

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VERS UNE NOUVELLE CONSTITUTION POUR LA CURIE ROMAINE

Cité du Vatican, 3 octobre 2013 (VIS).

En début d'après-midi, le Directeur de la Salle de Presse a informé les journalistes de l'avancement des travaux du nouveau Conseil cardinalice. Dès avant son exposé, le P.Lombardi a rapporté que, à la fin de l'audience accordée au symposium sur Pacem in Terris, le Pape avait commenté le naufrage (au moins 90 victimes) survenu ce matin au large de Lampedusa: Ce nouveau drame démontre une fois de plus l'importance et le sens de la première visite pastorale du Pape Français

Le Saint-Père a pris part hier à la session tenue hier par le conseil de 16 à 19 h, heure à laquelle il se retire dans sa chapelle. Ce qui n'empêche pas s'il le désirent aux Cardinaux de poursuivre leurs travaux. Il était par contre absent ce matin à cause de l'audience précitée. Les deux dernières sessions ont porté sur la réforme de la Curie Romaine, et on se dirige non vers une refonte de Pastor Bonus mais sur une constitution nouvelle. Il ne s'agit pas de faire des retouches mais de mettre sur pied une structure absolument neuve.

Il faudra donc du temps pour élaborer le nouveau texte, qui insistera sur le caractère de service de la Curie envers l'Eglise, universelle comme locale, et fera passer d'un exercice centralisé du pouvoir au principe de la subsidiarité sous tous ses aspects. Les Cardinaux ont insisté sur le fait que la Secrétairerie d'Etat doit être le secrétariat du Pape, le terme Etat ne devant plus porter à confusion. La Secrétairerie doit aider le Pape dans son gouvernement de l'Eglise universelle, et les conclusions des conseillers seront utiles au nouveau Secrétaire d'Etat qui prend ses fonctions le 15 octobre. Il a également été question des rapports entre le Pape et les chefs de dicastères et de la coordination entre les divers organismes de la Curie Romaine. Il a été question à ce propos d'un Modérateur de la Curie et des compétences qui pourraient être les siennes.

Mais aucune décision n'a été arrêté. Puis en ce qui concerne les administrations du Saint-Siège, les Cardinaux entendent approfondir leur approche après réception des rapports des commissions d'études spécifiques. La question du rôle des laïcs a également retenu leur attention, d'autant qu'ils ont reçu beaucoup de suggestions en la matière. Dans le cadre de la réforme de la Curie on pense effectivement à impliquer une participation de cette réalité ecclésiale au gouvernement de l'Eglise. Les compétences de l'actuel Conseil pour les laïcs pourrait être accrues.

Enfin, ce matin, a précisé le P.Lombardi, le conseil a reparlé du Synode des évêques et de sa prochaine convocation. La date pour une nouvelle réunion du Conseil des Cardinaux n'a pas été fixée hier mais elle devrait se placer en début d'années prochaine. Le travail engagé prendra du temps et les membres continueront à communiquer de manière informelle entre eux comme avec le Saint-Père.

La croix: de Saint Pie X au Pape François

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Quelques personnes ont critiqué, entre autre (car la litanie s'alonge de plus en plus suite aux interviews du Pape), la simple croix du Pape, avec les inisgnes du Bon Pasteur, autour du cou du Pape François; croix qui n'est pas rattachée sur un bouton de la blanche soutane. 

Mais à regarder de plus près, le Pape qui la portait ainsi n'est ni plus ni moins que le dernier Pape canonisé: Saint Pie X. 

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Comme quoi, la différence entre Benoît XVI et notre Pape François, c'est soutane blanche et blanche soutane. 

Passons donc à un vrai drame

LE PAPE FRANÇOIS DÉNONCE LA “HONTE“ DE L’ÉNIÈME “NAUFRAGE TRAGIQUE“ AU LARGE DE LAMPEDUSA. 

Vatican - le 03/10/2013 | Par Agence I.Media

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Peu après la nouvelle d’un nouveau naufrage particulièrement meurtrier au large de l’île italienne de Lampedusa, le pape François a dénoncé la “honte“ que suscitait cette tragédie, alors qu’il s’exprimait au Vatican devant des participants à une rencontre organisée par le Conseil pontifical Justice et Paix, le 3 octobre 2013. Très sensible à la question de l’immigration, le pape avait choisi d’effectuer son premier déplacement hors de Rome précisément à Lampedusa, en juillet dernier.

 

mercredi, 02 octobre 2013

Le Pape François et Saint Josémaria

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En lisant attentivement les interventions ou les homélies très concrètes et spirituelles de notre Pape, j'ai souvent pensé à Saint Josémaria, le fondateur de l'Opus Dei, fondation révélée par Dieu justement le jour des anges gardiens, soit le 2 octobre 1928 (bonne fête à tous les membres). 

Saint Josémaria disait aussi être un anticlérical, tout comme le Pape. Le fondateur de l'Oeuvre fut aussi un homme passionné par les "périphéries" de l'Eglise, lui qui aimait le monde passionnément, avec un sens aigü de la mission, de l'évanglisation et de l'apostolat. La confession, le pardon de Dieu était sa grande passion. Aussi, tous deux aiment la Miséricorde, invitent à distinguer Rome (en étant romain) du Vatican, aiment profondèment la Sainte Vierge et se sentent fils d'un Père infiniment bon. 

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Finalement, le Saint Père risque bien de béatifier le successeur du fondateur de la Prélature, le serviteur de Dieu Monseigneur Alvaro del Portillo. Un jésuite qui béatifiera un évêque de l'Opus Dei, un Pape latin, avec un fort tempérament comme Saint Josémaria, cela signifie beaucoup; surtout beaucoup d'humour, et d'amour, de la part de Dieu. 

Notons finalement que le Cardinal Bergoglio est un grand admirateur de Saint Josémaria.