dimanche, 02 mars 2014
Cardinal Kapser et les personnes divorcées remariées: le canoë de sauvetage
Durant le Consistoire, le Cardinal Kasper a développé, à la demande du Pape et devant les quelques 150 Cardinaux présents, une recherche de solution pour les personnes divorcées et remariées civilement.
Andrea Tornielli a bien résumé le questionnement laissé aux Cardinaux.
A la recherche d'une solution pastorale
Durant le Concile Vatican II, la Congrégation de la foi émettait des directives qui ne furent toutefois pas suivies par les Père conciliaires, notamment sur la liberté religieuse. Une exploration, une recherche de nouvelles solutions est donc toujours possible.
Remarquons au passage la petite pique lancée contre son confrère le Cardinal Müller, placé à la tête de cette même Congrégation, et qui rappelle, dans la tempête, la foi de l'Eglise. "Cette lutte" semble donc passablement "allemande", surtout avec l'appui donné à Kasper par le Cardinal Marx. Je rejoins pourtant le Cardinal Müller qui rappelle que l'enseignement de l'Eglise est claire, sans pour autant dire que les situations sont faciles.
Une seconde embarcation pénitentielle
Dans l’Eglise primitive, Il existait dans les Eglises particulières un praxis commune, un peu comme ceux qui avaient fuit devant la persécution en niant leur foi, soit un parcours pénitentiel, donc dans le cas du mariage une seconde embarcation, non pas celle du bateau du premier mariage. mais une sorte de canoë de sauvetage. Kasper s'inspire de Joseph Ratzinger et ne concernerait que des personnes désireuses de vivre la foi avec les sacrements. Donc pas une pratique à tout vent.
Cela permettrait à une personne injustement quittée, de pouvoir vivre non pas un second mariage, mais une seconde union non sacramentelle, avec la possibilité de s’approcher de la communion et de la confession ( les personnes remariées civilement peuvent communier spirituellement et ne sont en rien excommunier de l'Eglise ).
Le Pape François sous pression
Une chose est certaine, tout comme à l’époque d’Humanae Vitae (1968), lorsque le Pape Paul VI a choisi la vérité de l’Amour humain plutôt que la majorité de la commission, ces prochains Synodes sur la famille vont placer le Pape François devant des choix crucifiants. La pression et la confusion médiatique sont intenses et les cardinaux avec les évêques sont un brin trop bavards au point de laisser un grand flou dans les âmes des fidèles.
Qui suivre ? Le Christ certes, la conscience également, tout en sachant que l’Eglise éclaire la conscience afin de choisir le bien, le beau et le vrai. La famille est le trésor de l'humanité, la plus petite cellule tant malmenée sur les vagues de l'océan au point de donner le mal de mer.
L'héritage de Joseph Ratzinger
En l’état, le Pape n’a pas changé l’enseignement de l’Eglise sur l’Evangile de la famille. Joseph Ratzinger, Jean-Paul II et Paul VI laissent un héritage doctrinal précieux, miséricordieux et lumineux. Les changements seront d'ordre pastoraux, mais pas doctrinaux.
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samedi, 01 mars 2014
Article retiré: les dessous de l'Abbaye de Fontgombault
Erreur d'appréciation
Après mûre réflexion, j'ai retiré la note sur l'Abbaye de Fontgombault. Par amour de la vérité, je suis prêt et tout disposé à reconnaître que je me suis trompé.
Merci à ceux et celles qui m'ont envoyé des mails ou des commentaires. Je pensais me baser sur une info certaine, entendue d'ailleurs plusieurs fois lors de rencontres avec des amis de France. Comme ma vocation m'invite à ne pas faire de politique, je ne souhaite pas être source de division sur des aspects contingents.
Je ne renie nullement l'influence du Cardinal Journet (Exigences chrétiennes en politique...) et de son ami Jacques Maritain dans mon approche de certains thèmes médiatiques.
Une polémique médiatique grandissante ?
Ce qui avait retenu mon attention avec Fontgombault était le risque potentiel d'une polémique médiatique grandissante qui pourrait porter préjudice aux nobles idées de la famille et du mariage qui ne peut être qu'entre un homme et une femme. Comme nous sommes dans le probable, le futur me dira si je me suis trompé également sur cette potentialité.
Affaire Williamson
Dans un autre domaine, l'affaire Williamson, qui a causé tant de souffrances à notre Pape émérite Benoît XVI, trouve son origine dans une nébuleuse d'idées politiques pseudo-catholiques que les adversaires de l'Eglise savent reprendre pour mieux dénigrer l'Eglise catholique.
Sur ce point précis, je ne peux aucunement renier cette analyse. Il y a un très fort danger de se laisser influencer par cette dangereuse nébuleuse extrémiste. L'amour pour la liturgie de Joseph Ratziner l'a peut-être rendu moins attentif ou informé sur cette collusion politico-médiatique.
Présentation de mes excuses
Si j'ai pu blesser l'une ou l'autre personne par des raisonnements certes simplifiés, je présente mes excuses et compte sur le pardon.
Ce blog ne souhaite traité que de la foi et de la communication. Je suis bien conscient que l'analyse médiatique implique aussi parfois des aspects politiques. La politique est le vecteur de communication dominant et ces critères politiques sont incapables de refléter l'Eglise et la foi, qui ont une tout autre nature.
En matière politique, je ne veux me baser que sur la doctrine sociale de l'Eglise. N'étant nullement la vérité incarnée, en ce domaine, je peux me tromper.
Merci pour votre bienveillance.
Le Suisse Romain, abbé Dominique Fabien Rimaz
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Prochains Synodes sur la famille et évangélisation
Article fort intéressant dans la Vie sur le décalage entre l'enseignement de l'Eglise et l'opinion publique des catholiques.
Pas besoin de sondages
Je ne suis nullement surpris par ce décalage rendu visible par la sociologie et les techniques de sondage. Je le ressens quotidiennement. D'abord dans ma propre vie, car je me sens toujours en dessous des exigences du Seigneur. Nous savons que l'Evangile, les paroles de Jésus et l'enseignement de l'Eglise nous prennent à "contre sens". Cela provient l'état de notre vie. Voilà la raison de notre besoin de conversion.
Dieu sonde les reins et les coeurs
Jésus nous appelle justement à la conversion, à la pénitence, à la sainteté, pour être le sel de la terre toujours présents en petite quantité. Pourquoi est-ce que le Pape nous invite-t-il au sacrement du pardon ? Pour pardonner Dieu de nous inviter à être parfait comme notre Père céleste est parfait ? La conversion nous invite à inverser. Dieu nous aime, il nous connaît mieux que personne, il sonde nos reins et nos coeurs avec tendresse, patience et amour.
Abaisser les exigences sportives ?
Est-ce que Roger Federer demande de baisser le filet pour que ses balles passent plus facilement ? Est-ce que Ronaldo demande d'élargir les buts afin qu'il marque plus facilement ? Au contraire ... Pourquoi est-ce que le Pape et toute l'Eglise nous invite alors à une nouvelle évangélisation ? Pour annoncer l'Evangile de la famille, du salut, de la libération qui nous fait passer des ténèbres à la lumière, du péché à la grâce.
La Miséricorde: Jésus se penche sur notre état, notre misère
Jésus est un maître exigeant. La Miséricorde prend ses racines dans l'Amour.
Pourquoi le Fils de Dieu s'est-il incarné ? Parce que nous étions éloignés de Lui et incapable de nous rapprocher de Lui. Penser que nos idées et la majorité des opinions font la vérité montrerait que l'on s'est construit un Dieu à notre image et notre ressemblance. Nous aurions inventé Dieu et tout cela entraîne l'annulation de la Révélation.
Enfin, le signe du chrétien est la Croix. Un chemin ascendant, pas facile, vers le Calvaire, que nous pouvons gravir seulement par la grâce de Dieu.
Conversion et Evangélisation
La plus grande souffrance qu'un chrétien puisse éprouver est la perte de l'état de grâce. On parle alors de péché mortel, car la vraie vie est en Dieu. Une bonne confession, claire, sincère, courte et concrète nous remet sur le bon chemin. Jésus nous embrasse et nous relève. Le Christ est notre vie, vie plus belle et plus intense que notre vie naturelle. Aussi c'est valable pour tous et pour chacun avant d'aller communier en état de grâce:
"Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde, prends pitié de nous.... Dis seulement une Parole, autrement Jésus dit le Verbe éternel engendré et prononcé en Dieu de toute éternité, et nous serons guéris... de ce décalage entre ton Amour et notre état".
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vendredi, 28 février 2014
Validité de la renonciation du Pape Benoît XVI ou la mousse d'une bonne bière bavaroise
canon 332 paragraphe 2 - Code de droit canonique : « S’il arrive que le Pontife Romain renonce à sa charge, il est requis pour la validité que la renonciation soit faite librement et qu’elle soit dûment manifestée, mais non pas qu’elle soit acceptée par qui que ce soit »
Une renonciation prévue par le droit canon
Le validité de la renonciation canonique du Pape Benoît XVI est claire, légitime et limpide. Pourtant Antonio Socci, journaliste italien, parle d'une sorte de mystère, d'intrigue, ou de secret entre un Pape émérite qui n'a pas renoncé au Siège de Pierre mais à son exercice et un Pape François qui l'aurait invité au Consistoire pour dévoiler un tout petit peu un secret entre eux .... Rien de tel pour fantasmer, mettre en marche les rotatives ou plutôt les click sur les sites Web et s'imaginer les fameux secrets du Vatican.
La mousse d'une bonne bière de Bavière
C'est une tactique existante. Rien de telle qu'une bonne polémique, basée sur des absurdités, pour faire mousser un débat, surtout afin de faire parler de soi et vendre aussi des articles.
Par exemple, il suffit de répandre la nouvelle que le Pape Jean Paul Ier a été empoisonné ( scandales financiers de la Banque du Vatican ). Il s'en suit et des lecteurs assurés et des "croyants".
Un renonciation libre causé par une immense fatigue
Soit le Pape émérite Benoît XVI, soit son fidèle secrétaire Georg Gänswein, ont affirmé, en toute simplicité, que la renonciation était libre et que cette décision avait été prise uniquement suite au manque de force physique, évident pour des proches, ressenti par Joseph Ratzinger.
Georg Gänswein et Greg Burke
Après son départ du Vatican, Georg Gänswein a même pensé que le Saint Père allait partir vers Dieu sans revenir au couvent dans l'enceinte actuelle du Vatican, soit à Castel Gandolfo, tant les forces de Joseph Ratzinger avaient encore diminués, surtout chutés très rapidement. Ratzinger remonta doucement la pente.
Même Greg Burke, actuel conseiller médiatique, avait remarqué, à Noël 2012, la grande difficulté du Pape à monter les marches de l'autel à Saint-Pierre. Il a alors pensé à devoir se préparer à une autre communication pour Benoît XVI durant l'année 2013.
L'homme qui ne voulait pas être Pape
Le livre de Nicolas Diat laisse entrevoir une renonciation causée par les éprouvantes et usantes intrigues d'un entourage pas toujours à la hauteur, rendues encore plus pesantes par l'affaire médiatique de Vatileaks. Il est surtout vrai que le poids de la charge de Pierre est énorme et gigantesque. Le désir de s'en aller est sans doute la marque de l'humilité de Joseph Ratzinger, mais jamais Benoît XVI n'a fuit devant les loups.
Une décision historique sans mystère
Joseph Ratzinger a senti ses forces le lâcher. Après avoir examiné droitement sa conscience devant Dieu, il a senti qu'il devait renoncer, pour laisser sa place à un Pape plus jeune, avec plus de force et d'énergie.
Il n'y a donc aucun mystère autour de ce choix unique dans l'histoire récente de la papauté. La mousse disparaît laissant la bonne bière à déguster, aussi bonne que la simple vérité.
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28 février 2013-28 février 2014: premier anniversaire de la renonciation de Benoît XVI
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Pape François: ne pas condamner les personnes divorcées
Alors que les cardinaux se divisent entre eux, notamment le Cardinal Marx et le Cardinal Kasper contre le préfet de la Congrégation de la foi le Cardinal Müller, le Pape parle de la vérité de la Miséricorde.
LE PAPE FRANÇOIS DEMANDE DE NE PAS “CONDAMNER“ CEUX QUI VIVENT L’ÉCHEC DE LEUR MARIAGE
Par Agence I.Media
Le pape François a demandé “d’accompagner“ et de ne pas “condamner“ les personnes ayant vécu “l’échec“ de leur mariage, alors que l’Eglise est en pleine discussion sur l’épineuse question des divorcés remariés, lors de la messe qu’il célébrait comme chaque matin dans la chapelle de la Maison Sainte-Marthe au Vatican, le 28 février 2014. Le souverain pontife a toutefois exhorté à ne pas se servir de ces situations pour faire de la “casuistique“.
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(Radio Vatican)
Derrière la casuistique, il y a toujours un piège dressé contre nous et contre Dieu. C’est ce qu’a affirmé ce vendredi matin le Pape François lors de la messe célébrée en la chapelle de la maison Sainte-Marthe. Le Pape, en commentant l’Évangile du jour, s’est arrêté sur la beauté du mariage et a prévenu qu’il faut accompagner et non pas condamner ceux qui connaissent l’échec de leur propre amour. Il a répété que le Christ est l’époux de l’Église et que donc, on ne peut pas comprendre l’un sans l’autre.
Les docteurs de la loi cherchent à piéger Jésus pour « lui enlever l’autorité morale ». Le Pape François a pris appui sur l’Évangile du jour pour offrir une catéchèse sur la beauté du mariage. Les pharisiens, a-t-il observé, se présentent chez Jésus avec le problème du divorce. Leur style, a-t-il relevé, est toujours le même : « La casuistique ». Est-ce licite ou pas ? »
Derrière la casuistique se trouve toujours un piège
« C’est toujours une petite affaire. Et c’est le piège : derrière la casuistique, derrière la pensée casuistique, il y a toujours un piège. Toujours ! Contre les gens, contre nous et contre Dieu, toujours ! Mais est-ce licite de faire ceci ? Répudier sa propre femme ? Et Jésus répondit, en leur demandant ce que disait la loi et en expliquant pourquoi Moise a établi cette loi ainsi. La référence au Seigneur est tellement belle : 'depuis le début de la création, Dieu les fit homme et femme, pour cela, l’homme quittera son père et sa mère et s’unira à sa femme et ils deviendront une seule chair. Ainsi, ils ne seront plus deux mais une seule chair ' ».
Le Seigneur, a poursuivi le Pape, « se réfère au chef d’œuvre de la Création » qui sont l’homme et la femme. Et Dieu, a-t-il dit « ne voulait pas seulement l’homme, il le voulait » avec sa « compagne de vie ». C’est un moment poétique, a-t-il observé, lorsque Adam rencontre Ève : « C’est le début de l’amour : allez ensemble dans une seule chair ». Le Seigneur, a-t-il donc répété, « prend toujours cette pensée casuistique et l’amène au début de la révélation ». D’un autre coté, a-t-il expliqué, « ce chef d’œuvre du Seigneur ne s’est pas fini là, pendant les jours de la Création car le Seigneur a choisi cette icône pour expliquer l’amour qu’il porte envers son peuple ». Au point que, a-t-il rappelé, « lorsque le peuple n’est pas fidèle, il lui parle avec des paroles d’amour » :
Nous devons écouter la douleur de l'échec, et accompagner
« Le Seigneur prend cet amour du chef d’œuvre de la Création pour expliquer l’amour qu’il porte à son peuple. Et un passage en plus : lorsque Paul a besoin d’expliquer le mystère du Christ, il le fait aussi en rapport, en référence à son épouse : car le Christ est marié, le Christ était marié, il s’était marié avec l’Église, avec son peuple. Comme le Père s’était marié avec le Peuple d’Israël, le Christ épousa son peuple. C’est l’histoire d’amour, c’est l’histoire du chef d’œuvre de la Création ! Et devant ce parcours d’amour, cette icône , la casuistique tombe et devient douleur. Mais quand on laisse son père et sa mère pour s’unir à une femme, ne faire qu’une seule chair et aller de l’avant et que cet amour échoue, nous devons écouter la douleur de l’échec, accompagner ces personnes qui ont subi cet échec de leur propre amour. Ne pas condamner ! Marcher de l’avant avec eux ! Et ne pas faire de casuistique avec leur situation ».
Le mariage est beau, la famille est belle
Lorsque quelqu’un lit ceci, « il pense à ce dessin d’amour, à ce chemin d’amour du mariage chrétien, que Dieu a bénit dans le chef d’œuvre de sa Création ». Une «bénédiction- a-t-il averti- qui n’a jamais été enlevée. » Même le péché originel ne l’a pas détruite ! Donc, lorsque quelqu’un pense à cela, « il voit combien l’amour est beau, combien le mariage est beau, combien la famille est belle, combien ce chemin est beau et à quel point nous devons être proches des frères et des sœurs qui dans leur vie, ont subi la disgrâce d’un échec dans l’amour ». Reprenant ainsi Saint-Paul, le Pape François a souligné la beauté « de l’amour que le Christ porte à son épouse, l’Église ! » :
« Ici aussi nous devons être attentifs à ce que l’amour ne soit pas un échec ! Parler d’un Christ trop célibataire : le Christ a épousé l’Église ! On ne peut pas comprendre le Christ sans l’Église et l’on ne peut pas comprendre l’Église sans le Christ. C’est le grand mystère du chef d’œuvre de la Création. Que le Seigneur nous donne à tous la grâce de le comprendre et la grâce de ne jamais tomber dans ces comportements casuistiques des pharisiens, des docteurs de la loi ».
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jeudi, 27 février 2014
Congrégation des évêques: portrait de l'évêque selon le Pape François
LES EVEQUES SUCCESSEURS DES APOTRES
Cité du Vatican, 27 février 2014 (VIS).
Le Pape s'est adressé ce matin aux membres de la Congrégation pour les évêques, devant lesquels il a tracé un portait de ce doit être le rôle de ce dicastère, chargé de l'aider à désigner les pasteurs de diocèses de par le monde.
Voici les passages principaux de ce discours:
"La mission essentielle de la Congrégation. Lors d'une consécration épiscopale, l'Eglise rassemblée invoque le Saint-Esprit et demande que le candidat soit ordonné. L'Evêque président demande alors s'il y a le mandat. Cette congrégation existe pour aider à rédiger un mandat qui sera ensuite diffusé dans de nombreuses églises pour la joie et l'espérance du peuple de Dieu. Cette congrégation existe pour s'assurer que le nom a avant tout été indiqué par le Seigneur".
Le peuple de Dieu a besoin et attend un pasteur, quelqu'un au grand cœur. Il veut un homme de Dieu, pas un gestionnaire ni un administrateur de société, quelqu'un capable de s'élever à la hauteur de la vue de Dieu pour nous conduire à lui... Nous ne devons jamais perdre de vue les besoins des Eglises locales, auxquelles nous devons répondre. Or il n'existe pas d'évêque standard... Pour nous, l'enjeu est d'entrer dans la perspective du Christ en tenant compte de la réalité des Eglises particulières".
L'horizon de Dieu détermine la mission de la congrégation
"Pour choisir ces ministres nous devons nous élever... Nous devons nous élever au-dessus de nos éventuelles préférences, sympathies ou appartenances afin de saisir l'ampleur de l'horizon de Dieu... Nous ne devons pas être conditionnés par de petites considération, mais être des pasteurs dotés de la Parresia, c'est à dire capables d'assurer dans le monde un sacrement de l'unité et donc d'affirmer que l'humanité n'est pas destiné au chaos et à l'abandon...
Au moment de signer la nomination d'un évêque, je veux pouvoir ressentir l'autorité de votre discernement et la grandeur de l'horizon qui a mûri votre choix conseil". L'esprit qui préside à votre travail...doit être un processus humble, calme et laborieuse développé sous la lumière venant d'en haut. Professionnalisme, service et sainteté de vie: Se détourner de ce trinôme nous ferait perdre la grandeur à laquelle nous sommes appelés".
L'Eglise apostolique comme source
"La grandeur de l'Eglise réside toujours dans les profondeurs de ses fondations... L'avenir de l'Eglise réside dans ses origines... Nous le savons, le Collège épiscopal, dans lequel le nouvel évêque est inséré, n'est que le prolongement du Collège apostolique. Le monde a besoin de savoir qu'il s'agit d'une succession ininterrompue". Les gens ont besoin de trouver dans l'Eglise la permanence indélébile de la grâce initiale".
L'évêque, témoin du Ressuscité.
Pensons à l'Eglise apostolique, "lorsqu'elle dut recomposer le collège des Douze après la trahison de Judas. Sans les Douze la plénitude de l'Esprit ne peut se manifester. Son successeur doit être choisi parmi ceux qui ont suivi depuis le début le parcours de Jésus, et qui est maintenant en mesure de devenir, après les Douze, témoin de la résurrection. Nous devons choisir parmi les disciples de Jésus les nouveaux témoins du Ressuscité... Fondamentalement, l'évêque est celui qui peut actualiser tout ce que Jésus a vécu et, surtout, celui qui sait avec l'Eglise témoigner de sa résurrection...
Il ne peut être un témoin isolé, mais doit témoigner avec l'Eglise... L'épiscopat n'est pas pour soi-même mais pour l'Eglise... pour les autres , surtout pour ceux que le monde exclut. Par conséquent, pour trouver un évêque nul n'est besoin de compétences culturelles ou intellectuelles ni même pastorales...
Nous avons besoin de quelqu'un qui rayonne par son intégrité, par une capacité à des relations saines..,qui ne projette pas ses lacunes sur les autres au point de devenir un facteur de déstabilisation... Ses capacités culturelles lui permettront de dialoguer avec les gens et leurs cultures, son orthodoxie et sa fidélité à la vérité complète telle que l'Eglise la conserve en feront un pilier et une référence... Sa transparence et son détachement dans la gestion des biens de la communauté lui accorderont de l'autorité ainsi que l'estime de tous. Toutes ces caractéristiques essentielles doivent cependant laisser le pas central au témoignage du Ressuscité".
La souveraineté de Dieu, auteur du choix
"Revenons au texte apostolique. Après la difficulté du discernement, les apôtres prièrent... Nous ne pouvons donc pas nous écarter de la demande faite au Seigneur de nous montrer son élu... Les décisions ne peuvent pas être conditionnés par des revendications personnelles ou de quelque groupe dominant. Pour garantir la souveraineté du choix de Dieu, nous devons respecter ce que nous dit notre conscience ainsi que la collégialité... Aucun arbitraire mais un discernement en commun. Personne ne peut tout avoir à portée de main. Chacun, avec humilité et honnêteté, doit apporter sa tesselle à une mosaïque qui n'appartient qu'à Dieu".
Des évêques kérygmatiques
"La foi venant de l'annonce...nous avons besoin d'évêques kérygmatiques, d'hommes de doctrine, non destiné à mesurer le manque de vérité du monde de vérité mais" pour le remplir de beauté et d'amour, "pour lui offrir la liberté que donne l'Evangile. L'Eglise n'a pas besoin de défenseurs de ses propres causes ou de croisés pour ses propres batailles, mais de semeurs humbles et confiants de la vérité...d'hommes patients qui savent que l'ivraie ne pourra jamais remplir tout le champ".
Des évêques priants
"Après avoir évoqué les évêques kérygmatiques, je veux maintenant insister sur l'autre point essentiel de l'identité épiscopale. L'évêque doit être un homme de prière, qui doit avoir la même Parresia que dans la proclamation de la Parole. Sa prière doit advenir devant Dieu, à qui il doit demander le bien de son peuple, le salut de son peuple... Un homme qui n'aurait pas le courage de parler à Dieu au nom de son peuple ne peut pas être un évêque, ni celui qui n'est pas en mesure de conduire le peuple à où de Dieu veut... Et cela vaut également pour la patience apostolique... L'évêque doit être patient devant Dieu", en se laissant chercher et trouver par lui.
Des évêques pasteurs
"Soyez des bergers proches des gens, des pères et des frères patients et miséricordieux, remplis de pauvreté intérieure comme matérielle, avec la liberté, la simplicité et l'austérité de vie... Ne vous comportez pas en princes ambitieux. N'ayez pas d'ambitions dans l'épiscopat et soyez seulement l'époux de vote Eglise en évitant de lui être adultère en ambitionnant un autre siège. mais soyez capables de garder le troupeau qui vous est confié, de le tenir uni...
Je le redis, l'Eglise a besoin de pasteurs authentiques" qui méditent ce que nous dit l'apôtre Paul lorsqu'il "confie les pasteurs de l'Eglise à la Parole de la grâce qui a le pouvoir d'accorder le pouvoir de bâtir et de transmettre l'héritage. Par conséquent nous ne sommes pas propriétaires de la Parole mais ses serviteurs. Seulement ainsi livrés à elle il nous est possible de construire et d'obtenir l'héritage des saints. Quelques-uns sont tourmentés à propos de leur héritage. Quel est donc 'héritage d'un évêque, l'or ou l'argent? Paul nous répond la sainteté. L'Eglise respire lorsque la sainteté de Dieu se dilate dans ses membres... Le Concile Vatican II affirme que les évêques ont pleinement reçu la charge pastorale, c'est à dire la prise en charge quotidienne du troupeau...
Assiduité et quotidien sont souvent associés aujourd'hui à la routine et à l'ennui. Trop souvent, nous essayons d'y échapper pour un ailleurs. A une époque de congrès et autres réunions, le décret de résidence du Concile de Trente est des plus actuels. Il serait bon que la Congrégation pour les évêques rappelle à son respect. Malheureusement l'Eglise n'échappe pas à ce danger... Le troupeau a besoin de trouver place dans le cœur de son pasteur. Si cela n'est pas solidement ancré en lui, dans le Christ et dans son Eglise, l'évêque sera constamment à la recherche de compensations éphémères, sans offrir aucun refuge à le troupeau".
En conclusion
le Pape s'est demandé "Où trouver de tels hommes?... Je pense au prophète Samuel à la recherche du successeur de Saül , sachant que le jeune David avait amené les moutons paître", il donna l'ordre d'aller le chercher. Nous aussi devons aller sur le terrain à la recherche des jeunes David. Je suis sûr, a conclu le Pape, "que ces hommes existent parce que le Seigneur n'abandonne pas son Eglise. Peut-être nous n'allons pas assez dans les champs pour les chercher. Peut-être avons nous besoin de l'avertissement de Samuel: Nous ne nous mettrons pas à la table avant qu'il ne soit arrivé! Je voudrais que la Congrégation pour les évêques vive cette sainte inquiétude".
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Benoît XVI, pape émérite: entretien de Mgr Georg Gänswein avec le Washington Post
Le Pape émérite Benoît XVI regarde son successeur s'envoler
Par Anthony Faiola
25 Février 2014
Extraits:
Entretien exclusif
Dans un rare entretien dans un média américain, le confident et intime de Benoît XVI, Mgr Georg Gänswein, qui habite avec le pape émérite dans un couvent récemment rénové au Vatican, affirme que malgré leurs différences évidentes de caractère et de personnalité avec le Pape Framçois, le pape émérite Benoît XVI ne cherche pas à influencer le nouveau souverain pontife François, par exemple sur les décisions majeures de l'Église.
Archevêque à 57 ans
Mgr Georg Gänswein - archevêque allemand de 57 ans, connu dans toute l'Italie comme «Giorgio il bello» pour son look de star de film, ce qui lui a valu la couverture de l'édition italienne de Vanity Fair - est dans une situation absolument unique dans le monde du Vatican. Non seulement il reste secrétaire particulier de Benoît XVI, mais il est également le Préfet de la Maison pontificale de François. Il bénéficie ainsi d'un accès extraordinaire aux deux pontifes, l'émérite et l'actuel. Ancien secrétaire et préfet de la Maison pontificale Selon le secrétaire privé du Pape Benoît XVI, également préfet de la Maison pontificale, le Pape émérite développe une relation toujours plus étroite et intime avec le Pape François, surtout par des communications régulières ( ndlr: il semble même qu’il se rend en visite chez Benoît XVI, parfois sans prévenir) Le pape émérite Benoît XVI n'est d'ailleurs pas du tout «jaloux» de la célébrité de son successeur. Il le tient en «très haute estime».
La surprise du Consistoire: deux Papes
En outre, selon Georg änswein, l'apparition surprise de Benoît à une cérémonie de prestation de serment de 19 nouveaux cardinaux le week-end dernier ne doit pas être prise comme un signe de sa réapparition dans la vie publique.
« En fait Benoît XVI était là à l'invitation du Pape François. On ne doit pas s'attendre à ce qu'il prenne l'habitude d'assister à des événements majeurs du Vatican. Le pape émérite a beaucoup réfléchi, puis a fini par accepter. Cela ne signifie en aucun cas qu'il soit prêt pour ainsi dire, à revenir».Gänswein décrit les deux papes comme des personnalités aux caractères fort différents. Avant de devenir le premier pontife à se retirer depuis Grégoire XII en 1415, Benoît XVI, 86 ans, était considéré par de nombreux observateurs du Vatican comme un théologien de poids et conservateur.
Succès médiatique
François, quant à lui, a été adopté par les progressistes comme le pontife de monsieur et madame tout le monde, faisant les manchettes de journaux depuis son commentaire sur le fait de «ne pas juger» les homosexuels jusqu'à à sa récente décision de baptiser personnellement l'enfant d'un couple marié civilement mais pas à’ léglise. Dans le même temps, il a commencé à adopter de vastes réformes, surtout après les scandales de la Banque du Vatican .
«Le style du pape François est très différent, mais cela ne signifie pas que le contenu soit meilleur» dit Gänswein. «Mais son style créé beaucoup d'intérêt parmi les fidèles et surtout à l'extérieur de l'église».
Un Pape émérite qui prie
Gänswein n'a pas parlé directement avec Benoît XVI de la nature de ses communications privées avec son successeur. Selon l'archevêque elles ont lieu régulièrement au travers de lettres, d' appels téléphoniques et de réunions en tête-à-tête. Mais selon lui, le pontife émérite n'a pas essayé d'intervenir sur les questions de gouvernement, par exemple l'élévation récente des nouveaux cardinaux, dont plusieurs sont considérés comme des réformateurs progressistes.
«Si le pape François lui a demandé son avis sur les nouveaux cardinaux, je ne sais pas, mais je ne le crois pas. Le gouvernement est une chose, la communication en est une autre».
Bien que Benoît ait souvent été cloué au pilori par les mass media, Gänswein explique que le pape émérite n'a aucune amertume envers ce cardinal argentin, peu connu, puis devenu le chouchou des médias du monde entier: «Le pape Benoît émérite est bien conscient de la très bonne réputation de son successeur, mais il n'en est aucunement jaloux, parce qu'il voit cette célébrité comme une aide pour tous les fidèles».
Une estime grandissante
Pourtant, les deux hommes sont désormais amis: «L'estime de Benoît XVI pour le pape François est très grande. Et elle a grandi progressivement grâce surtout au courage du nouveau pape, semaine après semaine. Au début, certes, ils ne se connaissaient pas très bien. Mais ensuite, le pape François lui a téléphoné, lui a écrit, lui a rendu visite, lui a téléphoné à nouveau et l'a invité à des rencontres privées, de sorte que leur relation est devenu très personnel et confidentiel".
Une renonciation historique gardée secrète
Benoît XVI avait parlé à son secrétaire de son intention de se retirer bien avant l'annonce officielle du 11 février dernier - un acte auquel il a essayé en vain de de s'opposer: En fait, ma première réaction, instinctive, a été de lui dire: "Non, Saint-Père, ce n'est pas possible que vous renonciez"... Et puis j'ai compris que cette décision avait déjà été prise par le pape Benoît XVI lui-même». Il insiste que la décision de Benoît était liée uniquement à la fragilité et à l'âge, et pas du tout face au scandale "Vatileaks".
La fatigue de Benoît XVI: empêchement pour l'écriture
«Le pape émérite n'écrit plus de livres. Il n’en a plus la force, autrement il n'aurait pas quitté le pontificat. Il faut de la force pour écrire» (ndlr: il dicte encore ses idées)
Les grains de blés ont été plantés
Interrogé pour savoir si Benoît réfléchissait sur son pontificat tumultueux - et s'il a considéré son pontificat comme un succès - son secrétaire avance simplement que les huit ans de Benoît XVI «n'ont pas été des années faciles, pour de nombreuses raisons. Le pape émérite a beaucoup réfléchi à ce propos. Son succès ne se mesure pas à la façon dont les médias l’ont décrit, s'ils l'appréciaient ou non.... Le succès n'est pas le bon angle à partir duquel on peut juger son pontificat. Il a beaucoup planté de grains, et on ne peut pas voir tout de suite la graine. Lorsque la nature aura fait son travail, on pourra voir celles qui poussent».
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Catholiques en Suisse: enquête sur le Dimanche en ville de Fribourg, l'article de Jean-François Mayer
Suisse: la pratique religieuse des catholiques à Fribourg
Jean-François Mayer - Religioscope
Dans la ville de Fribourg et aux environs, plus de 10 % des membres de l’Eglise catholique sont des pratiquants réguliers. Mais quelles générations représentent-ils, et quelles sont leurs préférences, par exemple pour les célébrations liturgiques?
Une enquête pastorale a été menée dans le décanat de Fribourg: ses résultats viennent d’être rendus publics et stimulent des réflexions pastorales pour l’avenir.
Le cadre du catholicisme fribourgeois
Resté catholique au moment de la Réforme protestante au XVIe siècle, alors que les cantons voisins adhéraient à la foi réformée, le canton de Fribourg conserve l’image d’un canton à forte empreinte catholique (à l’exception de la région protestante de Morat).
Cependant, la situation est aujourd’hui beaucoup moins uniforme, en raison de la montée du pourcentage des personnes sans confession ainsi que de l’établissement d’autres communautés religieuses, chrétiennes (fondation de plusieurs Eglises évangéliques depuis les années 1980) ou issues d’autres traditions (notamment musulmane).
N.B. Etant sur place lors de la présentation des résultats, la Messe dite classique (selon le rite romain dans sa forme ordinaire), fidèlement célébrée, avec du latin, arrivait en tête de satisfaction des fidèles. Les pratiquants réguliers ont le droit de participer et de prier à une Messe célébrée comme l'Eglise le demande.
( le questionnaire posait la question: comment appréciez-vous les différents types de célébrations: messe en latin (forme extraordinaire) ).
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mercredi, 26 février 2014
Le préfet de la doctrine de la foi, le Cardinal Müller, sur les personnes divorcées remariées
Un enseignement limpide
Le Cardinal Müller, second successeur du Cardinal Ratzinger a répondu à des questions de journalistes sur la communion des personnes divorcées remariées.
Le prélat a souligné que la doctrine de l’Eglise était “claire“ et qu’il était impossible de la changer.
Changements pastoraux
Les changements seront d'ordre pastoraux, avec la possibilité d'exiger une sérieuse préparation pour le sacrement du mariage, la nécessité d'avoir la foi (proposition de Joseph Ratzinger) et une simplification des procédures pour la reconnaissance de la nullité.
Se marier en Jésus Christ
Le Cardinal Müller rappelle simplement que l'enseignement sur la mariage provient de l'Evangile et des paroles mêmes du Christ. L'Eglise ne peut pas les changer. Le mariage est de droit divin.
Les personnes en grande souffrance seront toujours aidées par une recherche de la vérité, car la vérité rend libre. Une reconnaissance en nullité facilitée serait fortement souhaitable. Si la doctrine est claire, la réalité des personnes est souvent fort complexe. La divine Miséricorde trouvera toujours son chemin afin de rejoindre le coeur de tous et de chacun.
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Le Pape émérite Benoît XVI obligé d'écrire pour faire taire les rumeurs sur sa renonciation
"Benoît et Moi" divague
Dans le quotidien La Stampa, par le vaticaniste Andrea Tornielli, des questions ont été soumises au Pape émérite. Benoît XVI répond en toute limpidité et clarté.
Notons que le site Benoît et Moi, qui part à la dérive depuis l'élection du nouveau Pape, se lance dans une interprétation assez pittoresque. Andrea Tornielli a justement permis au Pape émérite de clarifier la situation. Tornielli reste un vaticaniste incontournable, qui n'est nullement l'auteur des spéculations.
Benoît XVI: Une renonciation libre
Les spéculations sur la validité de la renonciation du Pape émérite Benoît XVI trainent un peu partout sur Internet, surtout après le Consistoire historique de samedi dernier, en présence de deux Papes. Même des anciens fans du Pape Benoît XVI sur la blogosphère semblent avoir succombé à la tentation.
Le droit canon prévoit la renonciation du souverain pontife. Elle doit être libre.
Sans le "zucchetto": chapeau !
Avec grand élégance, grande classe et un beau sens d'humilité et d'obéissance, le Pape émérite a enlevé sa calotte devant le Pape François. Chapeau !
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*Andrea Tonrielli précise: "Après l'élection de François, la nouveauté du pontificat, la secousse qu'il apporte à l'Église par sa parole et son témoignage personnel il était quasi physiologique que quelques-uns - comme cela a cependant toujours été le cas à l'occasion d'un changement de pontificat l'opposent à son prédécesseur. Une opposition que Benoît XVI lui-même a toujours refusée. Au cours des dernières semaines, alors que nous approchions du premier anniversaire de la renonciation, certains sont allés plus loin, allant jusqu'à supposer l'invalidité de la démission de Benoît, donc un rôle plus actif et institutionnel au côté du pape régnant".
*Le Pape explique: "Le maintien de l'habit blanc et du nom Benoît est une chose simplement pratique. Au moment de la renonciation, il n'y avait pas d'autres vêtements à disposition. Du reste, je porte l'habit blanc de manière clairement distincte du Pape. Là encore, il s'agit de spéculations privées de tout fondement"
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Personnes divorcées remariées et le Cardinal Barbarin
Le mariage et la famille, avec le cardinal Barbarin
(Radio Vatican) Entretien
.... La pastorale du mariage et de la famille était au cœur des réflexions et des débats ces jours-ci au Vatican. D’abord au cours d’un consistoire extraordinaire qui a réuni l’ensemble du collège cardinalice jeudi et vendredi dernier, puis, en ce début de semaine, au cours de la réunion du Conseil du Synode des évêques qui s’est penché sur les réponses au questionnaire envoyé aux Conférences épiscopales et aux dicastères de la Curie.
Les grandes souffrances des personnes
Ces réponses doivent permettre de préparer le document de travail du prochain synode sur la famille qui aura lieu en octobre prochain. Le Vatican a constaté beaucoup de souffrance chez ceux qui se sentent exclus ou abandonnés par l’Eglise, car ils ne vivent pas conformément à la doctrine. Selon le cardinal Baldisseri, secrétaire général du Synode des évêques, il y a urgence à renouer le dialogue avec ceux qui se sont éloignés de l’Église. Un chemin de confiance s’est ouvert.
La question de la place, dans l’Église catholique, des personnes divorcées et remariées a d’ailleurs largement dominé le consistoire extraordinaire la semaine dernière. L’idée d’un chemin de pénitence a été évoquée.
Hélène Destombes a rencontré le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon. Il revient sur le contenu des échanges : 
Je résumerais bien l’ensemble du travail sur « amour et vérité se rencontrent ». Évidemment, aujourd’hui, la situation du mariage dans le monde a beaucoup changé. Donc, la parole de l’Église doit beaucoup se renouveler en demandant à Dieu la grâce d’arriver à faire opérer cette rencontre entre l’amour et la vérité. Du coup, le cadeau, comme dit l’onction, ce sera la justice et la paix. Plutôt que d’aller butter sur « Est-ce qu’on va enfin donner la permission à ceux qui sont divorcés remariés d’aller communier ? C’est une injustice qu’on ne la leur donne pas ».
Si vous buttez immédiatement sur le problème dans son point ultime, ça se cabre. Donc, moi je pense qu’il faut reprendre les choses profondément en amont et après, montrer aux gens que c’est un appel à leur liberté et non pas un règlement qu’on leur fait tomber dessus. Dans leur réponse libre à cette parole de Dieu, ils donneront un très beau témoignage et leur amour grandira.
Vous avez donc évoqué la question des divorcés remariés, une question délicate et sensible qui a été abordée. Il y avait là différents points de vue. Comment les discussions se sont-elles déroulées ?
C’était 80-90% des interventions qui touchaient la question des divorcés remariés. On voit bien qu’aujourd’hui, c’est la question la plus difficile et la plus douloureuse .Et il ne suffit pas de dire « moi, je suis rigoriste, moi, je suis laxiste ». C’est une impasse ce genre de discussion . Ce qui est important, c’est de dire « il y a incontestablement une parole de vérité qui vient de la Bible et il y a incontestablement un amour de Dieu pour tous les hommes, quel qu’ils soient et quel que soit leur situation ».
C’est pour cela que si vous vous situez uniquement du point de vue réglementaire, c’était interdit et maintenant, ça va être permis. « Oui, l’Église s’ouvre, elle devient enfin attentive à nos vies, à nos conditions, elle renonce à ces vieux principes, etc.. ». C’est absurde parce ce qui est quelque chose de conjoncturel dans la vie de l’Église peut changer. Mais quelque chose qui vient directement de la parole de Dieu et qui touche les situations de vie ne va pas tellement changer, c’est-à-dire qu’on sait que le mystère de l’alliance entre l’homme et la femme est directement greffé, si je puis dire, à l’histoire de l’alliance avec l’humanité. Alors, il y a des pistes possibles. Par exemple, le Pape a dit lui-même, il y a déjà assez longtemps, qu’ on pourrait regarder comment font les orthodoxes .
Mais pour la majorité des catholiques, lorsqu’ils regardent les catholiques, ils disent : vous voyez les orthodoxes, ils peuvent se remarier ». On sait bien que non. Si vous connaissez les orthodoxes, vous savez que chez les orthodoxes, quand il y a un remariage, on les reçoit, on les bénit. La célébration est pénitentielle, vous n’avez pas été fidèle à la parole de Dieu mais rassurez-vous, Dieu vous aime quand même. Et ce n’est pas un sacrement . On peut trouver les manières, ça dépend de la liberté qu’on laisse. Par exemple, on peut dire aux gens : « voilà quelle est la doctrine de l’Église et ce n’est pas à nous d’entrer jusque dans les détails de tout. Que chacun voit avec son père spirituel, avec son curé, avec son évêque. Il y a sur ce thème comme sur les autres thématiques abordées durant les discussions un consensus ou le regard est très différent que l’on vienne du continent européen, africain, asiatique ?
Vous pouvez avoir un consensus et un regard très différent. Je pense qu’au fond, il y a un consensus. C’est pour cela que je l’ai résumé avec cette phrase du psaume 84. Le consensus, c’est que la charité est première. Notre mission à nous, c’est de faire comprendre aux hommes que l’amour de Dieu leur est toujours offert, que l’amour de Dieu les suit et les poursuit toujours, dans quelque périphérie où il se trouve, comme dirait le Pape François. Ça, c’est vraiment le point fondamental.
Et la parole de vérité qui est dite et qui parfois, est difficile à avaler pour nous est encore une marque d’amour et non pas un châtiment, une punition, une sanction, etc.. Alors ça, c’est difficile parce que dès ça se dégrade un tant soit peu, en règlement, comme je le disais là toute à l’heure, du coup,c’est perçu comme une sanction.
Or, là où nous avons à trouver les mots, c’est de dire que « cette parole-là, je te le promets, est un chemin d’amour pour toi , un chemin d’amour de Dieu dans ton cœur. Laisse-le faire. Fais-lui confiance. Ça va batailler un peu en toi. Bon, ça arrive mais tu peux être certain que ce sera un chemin de croissance d’amour ou un chemin de vérité ». Alors, là-dessus, c’est vrai que les perspectives étaient très différentes et quand c’est les Philippines qui parlent, ce n’est pas tout à fait comme lorsque c’est Ouagadougou qui parle.
Le fait que les points de vue soient très différents, ne veut pas dire une majorité et une minorité. Je pense que dans une rencontre comme celle que nous venons de vivre, il y a à la fois consensus et un son incroyable. Donc, c’est vrai qu’il y a quelque chose d’extraordinairement varié.
Quel a été le climat de ce consistoire ? Comment le définiriez-vous ?
C’est un moment fraternel et en même temps, on est un peu frustré parce que chacun parle 5-6-7 minutes, ça fait 80 interventions les unes après les autres. Il n’y a pas vraiment de discussions entre nous. On parle avec les proches, avec celui qui est devant, celui qui est derrière mais c’est vrai que cela manque de contacts fraternels. Il y a les petites pauses café : on a un truc à dire à quelqu’un donc on fonce sur lui, on lui dit « tu sais que…j’ai envie de te dire que… » mais c’est un petit peu lourd dans une après-midi, d’écouter 25 interventions.
On fait attention à tout le monde, il y en a beaucoup qui ont des idées nouvelles et intéressantes donc on prend des notes mais c’est quand même encore une formule qui ne s'est pas encore trouvée ou qui doit encore se chercher.
Donc, le climat est bon et fraternel, il n’y a pas de doutes là-dessus. On est d’une certaine manière content de se revoir. On a aussi besoin de ces contacts fraternels, on a des choses à se dire, on s’invite mutuellement,.. Enfin, c’est vrai qu’il y a une certaine fraternité.
Photo : le cardinal Barbarin, le 2 février, à la manif pour tous à Lyon
03:36 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | Facebook
mardi, 25 février 2014
Tuer cruellement un chat: un an de prison. Et un tout petit enfant ?
Les petits bébés innocents moins bien protégés que les animaux
Et bien chat alors ! Ce n'est pas drôle du tout ! c'est proprement effroyable et insensé !
Ainsi va le droit actuel. La cruauté envers un animal vaut un an de prison, avec raison. Rien pour un être humain !
C'est la Mère Michèle qui a perdu...
Le meurtre du plus petit des êtres humains dans le sein de sa mère: rien du tout ! Même plus, car une propagande veut encore le justifier. L'éclipse de la raison ! C'est la Mère Michèle qui a perdu, non plus son chat, mais la capacité intelligente de reconnaître l'innocence du plus petit des humains.
Le saint Curé d'Ars osa le dire: "laissez une paroisse sans prêtre, ils adoreront les bêtes".
Prison ferme pour avoir tué un chat à coups de pied http://bit.ly/1mFHY42
22:48 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | Facebook
Décès du père de Mgr Charles Morerod, évêque de Lausanne, Genève et Fribourg (Neuchâtel)
Nous avons le regret de vous faire part du décès de Monsieur André MOREROD, père de Monseigneur Charles MOREROD, notre évêque diocésain. En communion de prière avec notre évêque et sa famille.
La Maison épiscopale
21:15 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | Facebook
Anne-Dauphine Julliand en Suisse
Le titre d'un célèbre film ?
“Une journée particulière” n’a rien à voir avec le film italien du même nom d’Ettore Scola, où Sophia Loren et Marcello Mastroianni, dans une Rome de la fin des années 30 et qui voient le fascisme sévir, tisser leur histoire avec un Mussolini ou un Hitler. L’oeuvre du temps balaie les traces de l’Histoire.
Second livre: "Une journée particulière"
Tout autre est la destinée du second livre d’Anne-Dauphine Julliand, journaliste à Paris, épouse et mère de famille. Le premier livre, un best-seller « Deux petits pas sur le sable mouillée » reste sans aucun doute dans nos mémoires, avec son témoignage vivant et poignant qui commence sur une plage, lorsque sa petite Thaïs marche d’un pas hésitant qui laisse un pied pointer vers l’extérieur. A peine âgée de 2 ans, Thaïs est atteinte d’une maladie génétique orpheline : « la leucodystrophie métachromatique ».
Le 29 février
Le 29 février, à trois ans trois quarts, après une courte vie de souffrance mais surtout une belle vie remplie d’amour, Thaïs meurt. Pour son frère Gaspard, elle est morte à la fin de sa vie. Une lapalissade que seuls les enfants savent faire, mais qui fait cheminer sa maman dans l’apprivoisement de l’absence douloureuse. Thaïs est partie trop tôt ! Anne-Dauphine la cherche de tout son être, de tout son esprit, son corps même la réclame, tout en elle crie que Thaïs est morte trop tôt ; trop tôt pour son cœur de maman… « La vie est trop courte pour être petite ». Avec sa vie qui est parvenue au bout de l’Amour, Thaïs a laissé ses propres traces, ineffaçables dans le coeur liquéfié de ses parents.
Les lignes d “une journée particulière” racontent comment le 29 février, une date qui ne revient que tous les 4 ans, toute la famille d’Anne-Dauphine - Loïc, l’homme de sa vie ; Gaspard et Arthur leurs fils et Ayzlis, son autre princesse malade elle aussi - vivent cette journée particulière. De la sonnerie insistante du réveil à la flamme de la petite bougie qui s’éteint à minuit, chaque phrase du livre nous rappelle que toute peine a sa joie et toute ombre sa lumière. J’ai ris, j’ai pleuré et j’ai aimé …
Fidélité du couple
Le couple d’Anne-Dauphine, car trop parents, surtout aides-soignants voir infirmiers a omis d’être amoureux, soit deux êtres qui passent du temps ensemble afin de ne pas oublier d’être à deux, pour prendre soin l’un de l’autre, afin de s’écouter, de dialoguer et de s’aimer. Dans un monde ou un objet cassé est jeté mais jamais réparé, Anne-Dauphine et Loïc ont réussi à sauver leur Amour en regardant à nouveau ensemble dans la même direction.
Leur couple est devenu le point d’équilibre de la famille, leur principale préoccupation. A la surprise et la stupeur de son épouse, Loïc a osé témoigner : « notre couple tient… pour l’instant ! », mais pour continuer aussitôt : « … j’ai pris la résolution ce matin d’aimer ma femme jusqu’au douze coup de minuit, je renouvellerai cette décision la journée suivante, ainsi tous les jours de ma vie ». On revient toujours aux petits pas sur le cœur qui pleure ….
Une lecture qui ne peut laisser personne indifférent et qui laisse de profondes traces d’humanité et d’espérance. Un livre qui se lit d’une traite, le cœur au bord des larmes.
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Lettre du Pape François aux familles: priez pour les Synodes
LETTRE DU PAPE FRANCOIS AUX FAMILLES
Chères familles,
Je me présente au seuil de votre maison pour vous parler d’un évènement qui, comme cela est connu, se déroulera au mois d’octobre prochain au Vatican. Il s’agit de l’Assemblée générale extraordinaire du Synode des Évêques convoquée pour discuter sur le thème « Les défis pastoraux de la famille dans le contexte de l’évangélisation ». Aujourd’hui, en effet, l’Église est appelée à annoncer l’Évangile en affrontant aussi les nouvelles urgences pastorales qui concernent la famille.
La prière
Ce rendez-vous important implique le Peuple de Dieu tout entier, évêques, prêtres, personnes consacrées et fidèles laïcs des Églises particulières du monde entier, qui participent activement à sa préparation par des suggestions concrètes et par l’apport indispensable de la prière. Le soutien de la prière est plus que jamais nécessaire et significatif spécialement de votre part, chères familles.
En effet, cette Assemblée synodale vous est consacrée d’une façon particulière, à votre vocation et à votre mission dans l’Église et dans la société, aux problèmes du mariage, de la vie familiale, de l’éducation des enfants, et au rôle des familles dans la mission de l’Église. Par conséquent, je vous demande de prier intensément l’Esprit Saint, afin qu’il éclaire les Pères synodaux et qu’il les guide dans leur tâche exigeante.
Les deux Synodes
Comme vous le savez, cette Assemblée synodale extraordinaire sera suivie, l’année suivante, de l’Assemblée ordinaire qui portera sur le même thème de la famille.
Et, dans ce contexte, en septembre 2015 se tiendra aussi la Rencontre mondiale des Familles à Philadelphie. Prions donc tous ensemble pour que, à travers ces évènements, l’Église accomplisse un véritable chemin de discernement et qu’elle prenne les moyens pastoraux adaptés pour aider les familles à affronter les défis actuels avec la lumière et la force qui viennent de l’Évangile.
Anne et Siméon
Je vous écris cette lettre le jour où se célèbre la fête de la Présentation de Jésus au temple. L’évangéliste Luc raconte que la Vierge Marie et saint Joseph, selon la Loi de Moïse, portèrent l’Enfant au temple pour l’offrir au Seigneur, et que deux personnes âgées, Siméon et Anne, mues par l’Esprit Saint, allèrent à leur rencontre et reconnurent en Jésus le Messie (cf. Lc 2, 22-38).
Siméon le prit dans ses bras et rendit grâce à Dieu parce que finalement il avait « vu » le salut ; Anne, malgré son âge avancé, trouva une vigueur nouvelle et se mit à parler de l’Enfant à tous. C’est une belle image : deux jeunes parents et deux personnes âgées, rassemblées par Jésus.
Toute la vie: repas, repos, loisirs, travail...
Vraiment, Jésus fait se rencontrer et unit les générations ! Il est la source inépuisable de cet amour qui vainc toute fermeture, toute solitude, toute tristesse. Dans votre cheminement familial, vous partagez beaucoup de beaux moments : les repas, le repos, le travail à la maison, les loisirs, la prière, les voyages et les pèlerinages, les actions de solidarité… Toutefois, s’il manque l’amour, il manque la joie, et l’amour authentique c’est Jésus qui nous le donne : il nous offre sa Parole, qui éclaire notre route ; il nous donne le Pain de vie, qui soutient la fatigue quotidienne de notre chemin.
Le Synode des évêques en octobre: avec la Vierge et Saint Joseph
Chères familles, votre prière pour le Synode des Évêques sera un précieux trésor qui enrichira l’Église. Je vous remercie, et je vous demande de prier aussi pour moi, pour que je puisse servir le Peuple de Dieu dans la vérité et dans la charité. Que la protection de la Bienheureuse Vierge Marie et de saint Joseph vous accompagne tous toujours et vous aide à marcher, unis dans l’amour et dans le service réciproque. De grand cœur j’invoque sur chaque famille la bénédiction du Seigneur.
Du Vatican, le 2 février 2014
Fête de la Présentation du Seigneur
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lundi, 24 février 2014
Pape François, les finances et l'argent du Vatican: nouveau secrétariat pour l'économie
URGENT : LE PAPE CRÉE UN SECRÉTARIAT POUR L’ÉCONOMIE CHARGÉ DE COORDONNER LES STRUCTURES ÉCONOMIQUES ET ADMINISTRATIVES DU SAINT-SIÈGE.
Vatican - le 24/02/2014 Par Agence I.Media
Par un Motu proprio, le pape François a constitué une nouvelle structure ayant pour objectif de coordonner les affaires économiques et administratives du Saint-Siège, le Secrétariat pour l’économie, qui mettra en œuvre les directives formulées par un nouveau Conseil pour l’économie, composé de 8 prélats et de 7 laïcs.
C’est ce qu’a annoncé le père Federico Lombardi, directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, le 24 février 2014. Le préfet de cette nouvelle institution sera le cardinal George Pell, archevêque de Sydney (Australie) et membre du Conseil des 8 cardinaux chargés d’aider le pape dans le gouvernement de l’Eglise et la réforme de la curie romaine.
I.MEDIA
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Lettre aux familles du Pape François
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Sexe: sondage ou valeur insondable de la personne
La multiplication des sondages
Plus les Synodes sur la famille s’approchent (octobre 2014 et 2015) plus les sondages d’opinion, avec leurs limites, semblent se multiplier: majorité en faveur de l'avortement, de la contraception, du mariage entre personnes de même sexe....
La valeur insondable de la personne
Le futur saint Jean-Paul II n’a jamais eu peur d’entrer dans l’arène médiatique pour y délivrer son message d’espérance. Dans son best seller « Amour et Responsabilité » il décline l’Amour avec une sensibilité de Pasteur. Pour ce grand moraliste, qui ne fait ni la morale, ni ne donne des leçons moralisantes, la personne humaine est à la racine de l’éthique.
Amour et Responsabilité de Jean Paul II
« On pense souvent que la problématique du sexe appartient eo ipso avant tout, à la problématique du corps et l’on a tendance à donner la parole, en ce domaine, à la psychologie et à la médecine, la psychologie n’intervenant qu’en second lieu . Et l’on pense également que de ces sciences, naîtront des normes éthiques.
Notre livre traite de ce problème d’une autre manière. Pour nous l’éthique sexuelle est le domaine de la personne et, de ce fait, on ne peut comprendre l’éthique, si l’on ne saisit pas la personne dans sa manière d’être, d’agir, et dans ses droits…. L’ordre des personnes humaines constitue le seul point véritable pour toutes considérations en ce domaine.
Quant à la psychologie et à la médecine, elles ne viennent qu’en complément de nos réflexions car nous les jugeons incapables de fournir des bases générales pour comprendre l’amour et la responsabilité qui sont au coeur du sujet lorsque l’ont traite des relations entre personnes de sexe différent »
L'Eglise est un hôpital de campagne
Chercher dans la sociologie et les sondages des normes d’éthiques est voué à l’échec. Un sondage ne donne qu’un diagnostic, pas un remède. Or une personne veut vivre et trouver le bonheur, sortir de sa situation qui l’oppresse.
L’Eglise est cet hôpital de campagne si bien décrite par le Pape François, qui ne demande pas le taux de cholestérol mais soigne, aime et guérit les personnes avec la tendresse et la Miséricorde de Dieu.
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Avortement - Suisse: Unité pour la vie
Bonjour, je vous annonce une bonne nouvelle pour les bébés, les mamans et nous tous:
les personnes pour l'avortement sont en baisse en Suisse.
Travailler à l'Unité
Le blog tessinnois rossaporpora revient sur le vote du 9 février concernant le remboursement des frais de l'avortement. Une réalité en ressort: les partisans de l'avortement sont en baisse.
De quoi booster les personnes pour la vie afin de travailler ensemble avec prudence, intelligence et perspicacité.
Les pro-vie en augmentation
En 2002, les votants étaient autour de 2 millions, et en 2014 près de 3 millions. La première fois, il y avait eu 352432 "oui", soit 18,2%, alors que cette année il y en a eu 873603, 30,2 pour cent. A Zurich, les "oui" sont même passés de 50 000 à 150 000. A Berne de 48 000 à 125 000. Les votes contre le financement de l'avortement ont augmenté le plus dans les cantons germanophones de la Suisse.
Lien Sandro Magister
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