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jeudi, 27 février 2014

Catholiques en Suisse: enquête sur le Dimanche en ville de Fribourg, l'article de Jean-François Mayer

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Suisse: la pratique religieuse des catholiques à Fribourg

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Jean-François Mayer - Religioscope

Dans la ville de Fribourg et aux environs, plus de 10 % des membres de l’Eglise catholique sont des pratiquants réguliers. Mais quelles générations représentent-ils, et quelles sont leurs préférences, par exemple pour les célébrations liturgiques?

Une enquête pastorale a été menée dans le décanat de Fribourg: ses résultats viennent d’être rendus publics et stimulent des réflexions pastorales pour l’avenir.

Le cadre du catholicisme fribourgeois

Resté catholique au moment de la Réforme protestante au XVIe siècle, alors que les cantons voisins adhéraient à la foi réformée, le canton de Fribourg conserve l’image d’un canton à forte empreinte catholique (à l’exception de la région protestante de Morat).

Cependant, la situation est aujourd’hui beaucoup moins uniforme, en raison de la montée du pourcentage des personnes sans confession ainsi que de l’établissement d’autres communautés religieuses, chrétiennes (fondation de plusieurs Eglises évangéliques depuis les années 1980) ou issues d’autres traditions (notamment musulmane).

suite

N.B. Etant sur place lors de la présentation des résultats, la Messe dite classique (selon le rite romain dans sa forme ordinaire), fidèlement célébrée, avec du latin, arrivait en tête de satisfaction des fidèles. Les pratiquants réguliers ont le droit de participer et de prier à une Messe célébrée comme l'Eglise le demande.

( le questionnaire posait la question: comment appréciez-vous les différents types de célébrations: messe en latin (forme extraordinaire) ). 

Commentaires

Le paragraphe sur le rite extraordinaire et l'extrapolation des enquêteurs est intéressant et fort instructif. Sur ce que souhaite la base réelle, celle qui pratique régulièrement, et sur le mépris typique des experts qui ont des yeux mais qui ne voient pas, des oreilles mais qui n'entendent pas. Je formule le vœu que Mgr Morerod soit plus clairvoyant et se sente encouragé dans ses gestes d'ouverture en direction des "latinistes" pour multiplier l'offre dans le diocèse.

Écrit par : ph. martin | jeudi, 27 février 2014

En fait, l'article relate mal ce qu'a dit le sociologue qui a présenté l'étude : ce qu'apprécient les fidèles, ce sont les pièces latines de l'ordinaire de la messe (chantées) et pas la messe en forme extraordinaire... C'est fou ce qu'on peut faire dire aux chiffres !

Écrit par : clara | vendredi, 28 février 2014

C'est en ce sens que je l'ai compris. Merci Clara

Écrit par : Don Dom | vendredi, 28 février 2014

L'article est très précis et use de guillemets quant a la teneur du questionnaire. Le sociologue a justement interprété de manière tendancieuse le résultat qui ne convient sans doute pas aux éminences grises de la pastorale:

"En ce qui concerne le troisième point, le questionnaire indiquait «Messe en latin (forme extraordinaire)», c’est-à-dire les messes célébrées dans le rite tridentin (pré-Vatican II). 1561 répondants (45,2 %) déclaraient les apprécier «beaucoup» et 745 (21,6 %) «assez», avec seulement une petite minorité d’avis négatifs, puisque 20,3 % ne donnaient pas de réponse à cette question. Les auteurs de l’analyse ont été intrigués par ces résultat et ont conclu que les fidèles avaient voulu exprimer un goût pour la présence d’éléments en latin, et non pour la «forme extraordinaire» proprement dite."

Écrit par : ph. martin | vendredi, 28 février 2014

Ce n'est pas exactement ce que la charmante soussignée, présente à la séance, a entendu... Elle apprécie pourtant beaucoup la langue latine en liturgie :-)

Écrit par : clara | vendredi, 28 février 2014

Clara, merci pour votre intérêt pour la liturgie. Puis-je vous demander ce que vous avez entendu ? ou spécifier ce que vous n'avez pas entendu ? Cela nous aidera à clarifier le sujet. Merci d'avance

Écrit par : Don Dom | vendredi, 28 février 2014

Vous avez entendu comme moi, comme vous le faites remarquer précédemment, je ne vous apprends donc rien. Je pense qu'il faut distinguer la question de la langue de la messe de celle de la forme, en se référant aux questions posées effectivement. Le graphique distribué lors de la séance comme le commentaire qui a été fait évoquent le "latin" et pas la "messe en latin (forme extraordinaire)". D'autre part, le questionnaire s'interrogeait - autant que je m'en souvienne - sur la langue dans la laquelle la messe est suivie ou souhaitée. Parmi ces langues, le latin. Bref, en connaissant un temps soit peu les mentalités fribourgeoises, on ne peut de toute manière que s'étonner que 45,2 % des personnes interrogées apprécient "beaucoup" les messes en forme extraordinaire, si tant est qu'elles sachent de quoi il s'agit ! Raison pour laquelle je prendrais certains éléments de l'enquête avec des pincettes et j'attendrais de voir les résultats précis. Je rejoins en cette dernière observation ph. martin, qui soulignait l'extrapolation des enquêteurs sur une certaine question. Bien à vous.

Écrit par : clara | vendredi, 28 février 2014

J'ai contacté le Prof. Monnod, qui a bien voulu me procurer quelques éclaircissements en qualifiant ma demande de "légitime". Il m'a aussi signalé un article qui reprend ce point et où il a posté en commentaire son raisonnement. A lire ici:

http://orbis.info/2014/03/messe-en-latin-et-autres-preferences-liturgiques-a-propos-de-lenquete-pastorale-sur-la-pratique-religieuse-catholique-a-fribourg/

Écrit par : ph. martin | lundi, 03 mars 2014

Les commentaires sont fermés.