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jeudi, 20 février 2014

Nicolas Diat: l'opposition entre Benoît XVI et François est une fiction

Entretien. Journaliste, Nicolas Diat est aujourd’hui l’un des meilleurs connaisseurs du Vatican. Son livre sur Benoît XVI, “l’Homme qui ne voulait pas être pape”, est le fruit d’une enquête minutieuse et scrupuleuse.

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On a tendance à opposer le pape François à son prédécesseur, Benoît XVI. Le premier est réputé progressiste, quand l’autre était jugé conservateur. Qu’en pensez-vous ? 

Il s’agit d’une opposition purement médiatique. J’en veux pour preuve le conclave de 2005. On a présenté Bergoglio comme le challenger de Ratzinger, mais il n’y a jamais eu de challenge ! C’est malgré lui qu’on a fait du cardinal de Buenos Aires le candidat du camp progressiste. D’une part, il jugeait indécent de s’opposer à l’élection d’un homme dont il appréciait la bonté et les qualités intellectuelles. Par ailleurs, le camp progressiste n’était pas uni.

Bergoglio est un jésuite, mais il n’a jamais approuvé la ligne réformiste du supérieur général de l’époque, Pedro Arrupe, qui s’est traduite en Amérique latine par un soutien plus ou moins explicite à la théologie de la libération. Bergoglio n’est pas un idéologue, il n’est l’homme d’aucune faction. Il est tout simplement inclassable.

suite (Valeurs Actuelles)

Lien: la guerre de l'info au début du pontificat du Pape François

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