samedi, 22 février 2014
Sandro Magister et l'autre Suisse contre l'avortement
Sandro Magister: settimo cielo
Sandro Magister est vaticaniste à l'Espresso. Avec son style plus polémique et bien plus cléricale que les autres, il s'inscrit tout de même parmi les bons vaticanistes.
Imprécisions sur l'initiative sur le remboursement de l'avortement
Pourtant, sa note sur la Suisse et l'avortement est peu précise.
Sur le remboursement
Premièrement la Suisse n'a pas voté directement sur l'avortement, mais sur le remboursement des frais de l'avortement. Ce sont les initiants qui l'ont voulu ainsi.
Les évêques suisses unis sur la vie
Deuxièmement, la conférence des évêques n'était pas divisée sur la vie, mais sur le texte de l'initiative. Mgr Morerod s'est clairement et courageusement exprimé, non pas pour soutenir l'avortement, mais pour éclairer les consciences sur les limites et les contradictions de l'initiative. Le oui ou le non avait des conséquences négatives.
Ni oui, ni non
L'initative était mal écrite et risquait de compromettre l'avenir même du juste combat pour la vie en offrant au promoteur de l'avortement ce qu'ils souhaitaient: privatiser l'avortement.
C'est plutôt la répercussion du message de Mgr Morerod qui fut partielle au point de laisser croire qu'il recommandait le non et qu'il n'était pas pour la vie.
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