dimanche, 09 août 2009
Décès d'un journaliste: Claude Froidevaux
Le site Internet de la RSR annonce: "Claude Froidevaux est décédé samedi soir d'un cancer, à l'âge de 66 ans. Ce journaliste travaillait à la Radio Suisse Romande depuis 38 ans. Il y a animé de nombreuses émissions, avec talent et bonne humeur. Sa vitalité, son amour des gens et sa curiosité en faisaient un journaliste hors pair, mais aussi un collègue très précieux. Pour lui rendre hommage, nous accueillons celle qui fut sa complice sur les ondes: Liliane Varone."
Très bel hommage à Jean Paul II, "l'homme au regard bleu et la soutane immaculée". Puisse le regard de Claude Froideveaux se porter vers la vie éternelle. "Donne-lui Seigneur le repos éternel, que la lumière éternelle illumine ses yeux et qu'il repose dans la paix". Avec nos prières pour lui et toute sa famille.
Ce petit blog veut être aussi un petit service afin que les catholiques et toutes personnes de bonne volonté comprennent et approchent différemment le monde complexe de la communication. Cela nous évitera de trop souvent "pester ou râler" contre les journalistes.
19:49 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Facebook
Christophe Darbellay et la communication
Belle formule entendue à Forum (RSR 1) à propos de l'analyse historique du rôle que les conservateurs catholiques ont joué à l'époque du Sonderbund: "c'est toujours intéressant d'écouter Mr Binder... ceci dit, je crains qu'il regarde l'histoire à travers la lunette radicale et l'avenir dans un rétroviseur".
Il faut en convenir, le président suisse du PDC possède un sens iné de la formule, une intelligence et une tactique médiatique très professionnelle. Toujours présent à la radio, à la TV et dans la presse dominicale, il sait aussi faire passer ses messages en plein dimanche afin de tenir l'agenda des discussions lors de la semaine.
L'Eglise l'a très bien compris avec l'Evangile du Dimanche. Mais à quand un Forum Suisse autour de "Caritas in Veritate" pour lancer l'avenir de notre pays ?
19:19 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Facebook
Angélus de Benoît XVI: trop de fidèles
L'angélus du Pape à Castelgandolfo a réuni trop de pèlerins. A la fin de la prière, le Saint Père a tout de même tenu à saluer les autres par l'autre fenêtre du palais apostolique.
Qui connaît le petit village de Castelgandolfo a sans doute été surpris par la petite conversion que le pélerin doit opérer dans la cour intérieure du palais apostolique. Une fois passé la porte d'entrée, bien protégée par nos gardes suisses, "il piccolo cortile" vous accueille dans la résidence estivale du Souverain Pontife. L'atmosphère est toujours joyeuse et souvent empressée, un peu comme la joie des saintes femmes de retour du tombeau vide, le jour de la résurrection, qui accourent toutes tremblantes vers les Apôtres, eux-mêmes apeurés et enfermés dans les murs du Cénacle. Des visages du monde entier rayonnent de la joie de la foi conjuguée par les différentes vocations dont l'Eglise vit au jour le jour. Pour apercevoir Pierre, vous devez vous retourner car il fera bien face à la petite famille réunie, mais par la fenêtre placée juste derrière vous.
Ce dimanche, la cour était trop petite pour accueillir tous les fidèles venus prier le Christ par la Vierge Marie et écouter la voix du successseur du prince des Apôtres.
Le petit dicton, désormais bien connu, exprime sans doute une petite part de cet aflux de participants: si l'on venait "voir" Jean Paul-II, l'on se presse pour écouter Benoît XVI. vidéo

|
17:19 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Facebook
Les médias choisissent des thèmes paradoxaux
Informer, c'est aussi choisir. Derrière chaque info, se "cache" toujours un choix. Médiatiser revient à donner un coup de projecteur pour sortir de la foule des anonymes. Aussi, bien qu'elle puisse atteindre la vérité, l'information n'est jamais totalement objective. La communauté gay est largement sur-représentée dans le monde des communications. La réalité d'une certaine homophobie est aussi très relative. Tuer un homosexuel est évidemment un crime. Qui oserait dire le contraire ? Pour changer les mentalités, la tactique médiatique est souvent la suivante: prendre un drame extrême pour l'absolutiser, puis le médiatiser afin d'en faire un thème politique, en débattre et faire voter une nouvelle loi, enfin bloquer tous changements futurs. Les opposants sont utilisés afin de faire connaître la cause et souvent diabolisés. Cela radicalise le débat pour créer une polémique toujours bénéfique et médiatique.

Mais il y a une incohérence et un paradoxe dans les thèmes saillants qui inondent tous les jours nos esprits. Les islams ont aussi le vent en poupe en Europe. Cela provient également d'un choix de ceux qui gèrent les actualités. Ces deux médiatisations relèvent pourtant d'un paradoxe: l'un prône la tolérance et la lutte contre l'homophobie et l'autre prêche silencieusement la peine de mort pour ces mêmes homosexuels. Finalement, c'est l'Eglise catholique et la soit disant culpabilisation de la morale judéo-chrétienne qui deviennent l'épouvantail du débat.
11:35 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Facebook
samedi, 08 août 2009
"Karol, un homme devenu Pape" un film pour l'été

Jeudi 19 mai 2005
Chers frères et soeurs !
Je suis certain d’interpréter les sentiments communs en exprimant ma profonde gratitude à tous ceux qui ont voulu m’offrir ce soir, ainsi qu’à vous tous, la projection de ce film émouvant, qui reparcourt les étapes de la vie du jeune Karol Wojtyla, le suivant ensuite jusqu’à son élection comme Souverain Pontife sous le nom de Jean-Paul II. Je salue et je remercie le Cardinal Roberto Tucci, qui a présenté le film. J’adresse également une parole de profonde reconnaissance au réalisateur et au scénariste Giacomo Battiato, ainsi qu’aux acteurs, avec une pensée particulière pour Piotr Adamczyk, qui interprète le rôle principal, pour le producteur Pietro Valsecchi, et pour les Maisons de production Taodue et Mediaset. Je salue cordialement les autres Cardinaux, les Evêques, les prêtres, les Autorités et tous ceux qui sont présents à cette manifestation en l’honneur du bien-aimé Pontife disparu récemment. Nous nous le rappelons tous avec une profonde affection et une intime gratitude. Il aurait fêté, précisément hier, son 85 anniversaire.
"Karol, un homme devenu Pape", tel est le titre du film tiré d’un livre de Gian Franco Svidercoschi. La première partie, comme nous venons de le voir, met en évidence ce qui a eu lieu en Pologne sous l’occupation nazie, avec des références, provoquant parfois une très forte émotion, à la répression du peuple polonais et au génocide des juifs. Il s’agit de crimes atroces qui montrent tout le mal que renfermait l’idéologie nazie. Secoué par tant de douleur et tant de violence, le jeune Karol décida de donner un tournant à sa vie, en répondant à l’appel divin au sacerdoce. Le film montre des scènes et des épisodes dont le réalisme suscite chez le spectateur un frisson d’horreur instinctif et le poussent à réfléchir sur les abîmes de cruauté qui peuvent se cacher dans l’âme de l’homme. Dans le même temps, la révocation de telles aberrations ne peut manquer de raviver en chaque personne ayant des sentiments justes l’engagement à faire tout ce qui est en son pouvoir afin que ne se répètent jamais plus des épisodes de barbarie si inhumaine.
La projection d’aujourd’hui a lieu à quelques jours du 60 anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale. Le 8 mai 1945, se concluait cette tragédie inhumaine, qui avait semé la destruction et la mort en Europe et dans le monde, dans une proportion jamais vue auparavant. Il y a dix ans, Jean-Paul II écrivit que le deuxième conflit mondial apparaît toujours plus clairement comme "un suicide de l’humanité". Chaque fois qu’une idéologie totalisante écrase l’homme, c’est l’humanité tout entière qui se trouve sérieusement menacée. Au fil du temps, les souvenirs ne doivent pas s’amenuiser ; ils doivent plutôt devenir une leçon sévère pour notre génération et pour les générations futures. Nous avons le devoir de rappeler, en particulier aux jeunes, jusqu’à quelles formes de violence inouïe peuvent arriver le mépris de l’homme et la violation de ses droits.
Comment ne pas lire à la lumière d’un providentiel dessein divin le fait que sur la chaire de Pierre, ait succédé à un Pontife polonais un citoyen de cette terre, l’Allemagne, où le régime nazi a pu s’affirmer avec une grande virulence, s’attaquant ensuite aux nations voisines, parmi lesquelles en particulier la Pologne ? Dans leur jeunesse, ces deux Papes - bien que sur des fronts adverses et dans des situations différentes - ont dû affronter la barbarie de la Seconde Guerre mondiale et de la violence insensée d’hommes contre d’autres hommes, de peuples contre d’autres peuples. La lettre de réconciliation que, lors des derniers jours du Concile Vatican II, les Evêques polonais remirent ici, à Rome, aux Evêques allemands, contenait ces célèbres paroles qui continuent, aujourd’hui encore, à retentir dans notre âme : "Nous pardonnons et demandons pardon". Dans l’homélie de dimanche dernier, je rappelais aux nouveaux prêtres que "rien ne peut s’améliorer dans le monde si le mal n’est pas surmonté. Et le mal ne peut être surmonté qu’avec le pardon". Que la condamnation commune et sincère du nazisme comme du communisme athée, soit pour nous tous un engagement à construire la réconciliation et la paix sur le pardon. "Pardonner - rappelait encore le bien-aimé Jean-Paul II - ne signifie pas oublier" et il ajoutait que "si la mémoire est la loi de l’histoire, le pardon est la puissance de Dieu, la puissance du Christ qui agit dans la vie des hommes" (Insegnamenti de Jean-Paul II, XVII/2 [1994], p. 250). La paix est avant tout un don de Dieu, qui fait germer dans le coeur des hommes qui l’accueillent des sentiments d’amour et de solidarité.
Je souhaite que, grâce également au témoignage de Jean-Paul II, révoqué par cette production cinématographique significative, se renforce en tous l’intention d’oeuvrer, chacun dans son propre domaine et selon ses propres possibilités, au service d’une action de paix décisive en Europe et dans le monde entier. Je confie les voeux de paix que nous portons tous dans notre coeur à l’intercession maternelle de la Vierge Marie, particulièrement vénérée en ce mois de mai. Qu’Elle, la Reine de la paix, réconforte les efforts généreux de ceux qui veulent s’engager dans l’édification de la paix véritable sur les solides piliers de la vérité, de la justice, de la liberté et de l’amour. Avec ces sentiments, je donne à tous la Bénédiction apostolique.
Copyright © Libreria Editrice Vaticana
10:16 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Facebook
vendredi, 07 août 2009
Le Cardinal Newman sera béatifié

Après le carnet rose des jumelles de Roger et Mirka Federer, c'est au tour du carnet rouge. Magnifique nouvelle pour toute la Grande Bretagne et l'Eglise. Le grand témoin de la conscience et ami de la vérité, théologien et homme de grande culture, le Cardinal John Henry Newman, sera béatifié le 2 mai 2010.
Rendons grâce à Dieu par un beau Te Deum.
A lire sur Eucharistie-Miséricordieuse
20:08 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Facebook
Roger et Mirka Federer et les petites jumelles
Tellement belle photo. Très honnêtement, je ne sais pas encore distinguer Charlene Riva et Myla Rose.

16:50 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Facebook
Nos grands médias parlent enfin du Pakistan...
... (TSR) mais pas encore du massacre et de la persécution des chrétiens. Benoît XVI a pourtant envoyé tout récemment un message urgent exhortant certains musulmans à cesser de prêcher la haine au nom de Dieu. C'est la grande force pacifique des chrétiens, tous les hommes sont égaux en dignité et en droit. Le Saint-Siège intervient donc souvent sur la scène internationale pour promouvoir la paix et la réconciliation. Benoît XVI s'était rendu en Terre Sainte comme l'ami des israëliens et des palestiniens.
Notre vieille et bonne Europe semble dormir face à la réalité des islams. L'ancien journaliste du Corriere della Sera Magdi Allam (ancien musulman modéré, converti au catholicisme et baptisé par Benoît XVI en avril 2007), désormais député italien au Parlement européen l'affirme: l'Europe court un grand et réel danger, comme un colosse au pied d'argile. Il vit 24 heures sur 24 sous escort policière. Nous devons réveiller les consciences face à un certain danger de la violence, de la haine et du terrorisme mystico-politique. Face à ces violences, personne ne semble sonner de la voix, même parmi les musulmans les plus modérés. Le médiatique Tariq Ramadan montre encore fois son côté très ambigu.
Notre continent connaît une certaine paix depuis quelques décennies, mais il risque un affaissement par la faiblesse même des chrétiens. Aussi avant de laisser passer abondamment des nouvelles idéologies avec leurs strucutures, nous avons un devoir de formation et d'information sur la réalité des islams. Puisse alors l'exemple du Christ, prince de la Paix, lui qui a tué la haine en sa personne et qui ne laisse aucune trace de violence dans l'histoire des hommes, nous inspirer pour construire la civilisation de l'amour.
- à lire: Charles de Foucauld, le petit frère universel.
- Blog de Vincent Pellegrini
11:01 | Lien permanent | Commentaires (3) | | |
Facebook
Medjugorje, la Congrégation de la doctrine de la Foi et Benoît XVI

De nombreuses personnes se réclament de la Congrégation de la doctrine de la Foi pour affirmer que l'Eglise ne s'est pas encore prononcée sur l'authenticité des apparitions; cela serait à venir. On peut toujours tout relativiser, car d'autres invoquent les tourments du Padre Pio avec cette même Congrégation. D'autres encore pensent que cette dernière aurait soit disant finalement accepté les écrits de Vassula Ryden, alors que dans un premier temps elle les aurait refusés. Enfin certains affirment que Sainte Faustine, béatifiée par Jean Paul II, n'aurait pas reçu non plus l'aval de son évêque. Notre raison peut parfois tout dire ainsi que son contraire. Une sorte de supermarché du merveilleux* jette un voile bien trouble sur la simplicité de la foi, qui finit par être recouverte par une pelote de laine bien emêlée. Cela empêche la clarté du jugement, le discernement, la réflexion et l'usage de notre raison afin d'apercevoir dans nos vies toutes ordinaires l'étoile du Siège de la Sagesse, la Vierge Marie, le un guide asssuré dans notre pélerinage terrestre.
Il est bien-sûr impossible de répondre maintenant à toutes ces questions. Mais posons toutefois un regard de foi raisonnable, éclairé par deux fins et petits filets de lumières qui brillent à l'horizon:
- les saints, dont Padre Pio et Sainte Faustine, furent fidèlement des enfants de la Sainte Eglise romaine. Ils furent toujours très humbles (l'humilité est une vertu que la Vierge Marie a vécue parfaitement et que le diable déteste car cela semble la seule qu'il ne puisse pas imiter), toujours obéissants, priants, confiants, sachant que si Dieu est Père, l'Eglise est une vraie Mère.
- pour Medjugorje, voici précisément un des jugements de la Congrégation de la doctrine de la foi. Comme indiqué ci-dessous, il est important de le communiquer en toute vérité et clarté. Car cette communication importante passe quelque peu sous silence.
* ce supermarché du merveilleux se détourne peut-être d'une certaine "pastorale", trop centrée sur les structures et l'organisation. L'eau vive vient donc à manquer.
ACTE DE LA CONFERENCE EPISCOPALE DE TOSCANE
source: Thierry Boutet en 1998.
« Pendant la visite ad limina apostolorum des évêques de la région de Toscane, qui a eu lieu du 16 au 20 avril 2007, nous avons eu une réunion à la Sacrée Congrégation pour la doctrine de la foi avec son secrétaire, Mgr Angelo Amato, qui, alors qu’il parlait avec nous des apparitions de Medjugorje, nous a invités à rendre publique l’homélie de l'évêque de Mostar du 15 juin 2006, prononcée à la paroisse St-Jacques à Medjugorje (voir ci-dessous), pour éclairer le phénomène religieux lié à ce lieu. Répondant à cette invitation, nous la faisons connaître, et surtout nous demandons aux prêtres de la lire soigneusement et d’en tirer les conséquences nécessaires pour que nos fidèles soient correctement éclairés. »
03:53 | Lien permanent | Commentaires (3) | | |
Facebook
jeudi, 06 août 2009
Benoît XVI: Dieu est Tout Puissant
Je ne sais pas pourquoi a été omis dans le texte français le mot "tout-puissant", mais il est vrai que nous nous sentons un peu comme menacés par le tout-puissant: il semble limiter notre liberté, il semble un poids trop lourd. Mais nous devons apprendre que la toute-puissance de Dieu n'est pas un pouvoir arbitraire, car Dieu est le Bien, il est la vérité, et donc Dieu peut tout, mais il ne peut pas agir contre le bien, il ne peut pas agir contre la vérité, il ne peut pas agir contre l'amour et contre la liberté, car Il est lui-même le bien, il est l'amour, il est la véritable liberté. Tout ce qu'il fait ne peut donc jamais être en opposition avec la vérité, l'amour et la liberté. Le contraire est vrai. Lui, Dieu, est le gardien de notre liberté, de l'amour de la vérité. Cet œil qui nous regarde n'est pas un œil méchant qui nous surveille, mais il est la présence d'un amour qui ne nous abandonne jamais et qui nous donne la certitude que le bien signifie exister, signifie vivre: c'est l'œil de l'amour qui nous donne l'air pour vivre.
22:53 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Facebook
La nouvelle génération sur internet
Lu sur Nouvo (TSR)
Plus de la moitié des Européens utilise désormais régulièrement internet....
16:07 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Facebook
Benoît XVI et les six webcams du Vatican
Connectez-vous pour voir en direct la tombe Jean-Paul II, Rome, la place Saint-Pierre, les jardins du Vatican ou de Castel Gandolfo.
12:57 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Facebook
mercredi, 05 août 2009
Medjugorje et Famille Chrétienne
L'excellente revue Famille Chrétienne revient sur la polémique de Medjugorje qui a en effet quelque peu enflammé l'été. Le débat est nécessaire et la vérité ne s'impose ni par le force ou la contrainte, ni par les débats trop animés qui finissent par l'étouffer. La vérité est faite pour entrer avec autant de force que de douceur dans l'intimité des consciences, sanctuaires inviolables de chaque personne.
Les journalistes catholiques, si brillants soient-ils, ne sont toutefois pas l'ultime autorité dans l'Eglise. Personnellement, je trouve ainsi dommage que, soit Zenit (en italien) soit Famille Chrétienne, relativisent ou ignorent la portée des déclarations de l'évêque du Mostar.
L'argument d'autorité existe dans les raisonnements et certes, il n'est pas toujours bon de l'exprimer d'entrée de jeu. Toutefois, il serait dommage que la médiacratie remplace la hiérarchie. Dans l'Eglise, la hiérarchie est une autorité voulue par Dieu. Le Père Général ne possède aucune autorité pour discerner de l'authenticité des apparitions. Le conflit entre les franciscains et l'évêque ne peut pas être ignoré. Encore une simpe question: pour quel motif ou sur quel thème le Père Vlasic a-t-il manipulé les consciences ?
L'autorité et la sagesse de l'Eglise propose donc de communiquer qu'en cette matière délicate d'authenticité des apparitions, cela soit l'évêque de Mostar qui fasse autorité. On ne peut pas être plus papiste que le Pape et l'Eglise veut que l'évêque soit une boussole. J'ose ainsi espérer un prochain interview de l'évêque de Mostar par la même très bonne agence de presse Zenit (article de Jesus Colina, italien).
A lire: Thierry Boutet
Pour de nombreux catholiques, la question de l’authenticité des apparitions de Medjugorje, n’est pas tranchée. Or il n’en est rien. L’Église ne reconnaît pas le caractère surnaturel des apparitions. Mais si ces apparitions ne sont pas authentiques, cela ne signifie pas que les grâces nombreuses qui ont été reçues par des milliers de pèlerins sincères ne le soient pas.
Bornons-nous à rappeler ici que le Père Vlasic était vicaire à la paroisse de Medjugorje à l'époque des premiers témoignages sur les apparitions (1981) et qu’il avait fondé la communauté « Reine de la Paix, tous à toi – à Jésus par Marie ». Mais il vit en Italie depuis plus de vingt ans, et il a eu un enfant.Selon le procureur général de l’ordre des Frères mineurs, c’est Tomislav Vlasic lui-même qui aurait demandé à être dispensé des vœux religieux, en conséquence de son refus d’accepter les sanctions que lui avait imposées l’an dernier la Congrégation pour la doctrine de la foi.Désormais laïc mais toujours fils de l’Église, Tomislav Vlasic a reçu l’« interdiction absolue d’exercer quelque forme d’apostolat que ce soit » et la « défense absolue de faire des déclarations en matière religieuse, spécialement en ce qui concerne les phénomènes de Medjugorje ». Sous peine d’excommunication.
Comme on pouvait s’y attendre, cette nouvelle a ranimé des débats entre « pro » et « anti » Medjugorje. Polémiques inutiles ! Le procureur général de l’ordre des Frères mineurs a pris soin de préciser à l’agence Zenit (29 juillet) que la perte de l’état clérical de Tomislav Vlasic ne constitue pas un jugement sur les témoignages d’apparition.Celui-ci ressortit au magistère de l’Église et il est toujours à venir, comme l’avait rappelé pour sa part le cardinal Bertone, secrétaire d'État, dans un livre paru en 2007. Il y précisait qu’actuellement « les pèlerinages privés avec un accompagnement pastoral des fidèles, sont autorisés » et que « tous les pèlerins catholiques peuvent se rendre à Medjugorje, lieu de culte marial où il est possible de s'exprimer à travers toutes les formes de dévotion ».Telle est la ligne que nous suivons à Famille Chrétienne. Nous publions régulièrement des communiqués annonçant des pèlerinages privés à Medjugorje où nombre de fidèles, prêtres et laïcs, témoignent avoir reçu des grâces abondantes. Mais nous restons dans l’écoute obéissante du magistère suprême de l’Église auquel appartient le jugement sur le caractère surnaturel des apparitions.
Philippe Oswald
23:11 | Lien permanent | Commentaires (4) | | |
Facebook
Vladimir Poutine et les moyens de communications
Celui qui ne communique pas n'existe pas. Dans un monde dominé par l'image, intéressant reportage du 19.30 de la TSR sur l'image télévisuel du Président russe.

22:14 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Facebook
"Clin d'oeil" de Felipe Massa
A sa sortie de l'hôpital de Budapest, le coureur brésilien de Ferrari Felipe Massa, gravement touché à un oeil par un ressort détaché de la voiture de Barrichello, a tenu à remercier Dieu ainsi que tous ceux qui ont prié pour lui. Sa famille a été aussi pour lui un énorme soutien pour se remettre de son opération à la tête après son accident. Chapeau!
14:19 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Facebook
Benoît XVI et le Dalai Lama
Une intervention radiophonique, très révélatrice et intéressante, de l'abbé François Xavier Amherdt sur la visite actuelle du Dalai Lama en Suisse dont un courte question sur la médiatisation de Benoît XVI peut être entendue sur le site de la RSR. Le professeur de pastorale de l'Université de Fribourg avoue une petite jalousie envers le traitement médiatique réservé au Dalai Lama.
Il est vrai que j'aime aussi beaucoup la personne même du Dalai Lama. Il est charismatique, médiatique et sympathique.
Il faut malheureusement en convenir, l'image de Benoît XVI en Suisse Romande n'est hélas pas bonne. On retient de lui sa vision conservatrice, voire intégriste, ou encore son étroitesse d'esprit (Benoît 13 et 3). Très rapidement dit, trois grosses crises de communication ont contribué à renforcer cette image: la polémique de Ratisbonne en 2005 avec ses propos sur l'islam, la levée des excommunications d'Ecône et ses propos sur le préservatif vers l'Afrique.
Mais est-ce la réalité ?
A mon humble avis, pas vraiment. Trois raisons parmi d'autres, exprimées très rapidement et sans trop de nuances afin d' être bref et synthétique, veulent sonner comme une invitation à retenir quelques idées phares:
- l'opinion publiée n'est pas l'opinion publique.
Les médias contribuent largement à brosser ce portrait de notre Pape. On ne peut pas prendre comme unique référence les titres des journaux ou des nouvelles pour se faire une idée de l'opinion d'une société. C'est un phénomème trop complexe. Retenons aussi que de temps en temps le bien ne fait pas de bruit.
- la spirale du silence entraîne les pro-Benoît XVI à un certain silence.
La sociologue Elisabeth Noëlle-Neumann a formulé la théorie de la spirale du silence. Il devient aujourd'hui courageux de se montrer en faveur de Benoît XVI et ceux qui le sont n'osent pas le dire publiquement de peur d'être isolés. L'opinion public n'est pas définissable, mais elle est comme la pression atmosphérique. Elle pèse sur notre esprit et nos pensées.
- l'agenda setting est le vrai pouvoir des médias.
Le Pape dit une quantité d'autres choses. Retenir que ces trois gros éléments pour dresser son portrait est forcément caricatural et contribue à la formation de stéréotypes. Bien d'autres événements ne sont pas mis en lumière et restent dans l'ombre de l'opinion public. Tout récemment, le meurtre de deux israëeliens durant une manifestation pour l'homosexualité a retenu l'attention alors que les graves persécutions des chrétiens par certains musulmans au Pakistan sont totalement passées sous silence. Les audiences du Pape à Rome attirent plus de 20 000 personnes tous les mercredis. La Suisse Romande, si proche de Rome, peut parfois vouloir l'ignorer.
- la formation de nos amis journalistes sur l'Eglise catholique est quelque fois trop superficielle. Commenter le sport ou la politique demande des larges et sérieuses connaissances. Il serait ainsi hautement souhaitable et profitable à l'ensemble de cette digne et noble profession de parvenir au même degré de professionnalité lorsqu'il s'agit tout simplement de l'Eglise.
- enfin, il est vrai que nos agents pastoraux sont en majorité "contre" Benoît XVI. Là aussi, un effort d'information et de formation est à faire. Cela permettrait d'avoir des gens capables de répondre avec sérieux et professionnalité aux différentes questions légitimes que tous le monde se pose. Le complexe anti-romain, définit par Hans Urs Von Balthasar comme une maladie de l'esprit, nous coupe hélas de l'universalité et aussi d'une largeur, d'une hauteur et d'une profondeur de vue et vient dès lors inévitablement à manquer.

Il est intéressant de savoir que mondialement, l'Eglise catholique et le Pape en particulier jouissent d'une énorme crédiblité médiatique, morale et spirituelle (notamment dans toute l'Amérique et l'Afrique). Aussi, c'est bien l'Eglise catholique qui est jalousée pour sa capacité d'atteindre l'intériorité des gens comme aucune autres institutions au monde. Cela n'est pas pour rien que la Chine censure le site du Vatican www.vatican.va. Elle sait et connaît la douce puissance pacifique que contient le Message de l'Evangile.
10:03 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Facebook
Entendu: "Caritas en Allemagne"...
Parlant de la situation de l'Eglise en Allemagne, un jeune m'a dit: "En Allemagne, la Caritas (association sociale et caritative) est capitale, puissante et très importante". L'Allemagne est parfois aussi le pays de la contestation, qui s'engage parfois dans un "social" séparé de la vérité de l'Eglise.

Nous comprenons d'autant plus le zèle de Benoît XVI magnifiquement illustré dans le titre de sa dernière encyclique sociale: "Caritas in Veritate", la Charité dans la Vérité. Il y a le risque de séparer la Charité de la Vérité. La théologie de la libération a connu ce risque, tout comme les chrétiens qui veulent être charitable en mettant de côté la vérité et l'intégralité de l'enseignement de l'Eglise. Par exemple, les centres d'accueils pour aider les femmes en détresse manquaient à la Charité en proposant une voie vers l'avortement.
Or, pour le Saint Père, l'annonce de la Vérité est une forme éminente de la Charité, si bien que contester l'enseignement de l'Eglise est un manquement à la Charité. On rétorque d'ailleurs souvent que les catholiques sont intolérants. C'est le pouvoir des idéologies. Prêcher l'amour vous rend sympathique et populaire alors qu'annoncer la vérité vous donne des airs de fondamentalistes et de réactionnaires. La première Encyclique de "l'ancien Panzer Cardinal" avait pris tout le monde à contre pieds: "Deus Caritas Est", Dieu est Amour. C'est le dramatique pouvoir de l'intolérance qui peut caricaturer un homme qui a passé sa vie à aimer et servir la vérité par amour pour les hommes.
L'Allemagne est aussi le pays de la Réforme, qui a opéré des séparations et des ruptures dans l'Unité de la réalité:" sola scriptura, L'Ecriture seule, sola fide, la Foi seule". C'est la pensée de la rupture et de l'opposition qui vise à séparer l'Ecriture de la Tradition et brisé le lien entre la Foi et l'Eglise. Caritas in Veritate opère une réconciliation pour réunir ce qui a pu être séparé, notamment la séparation entre la morale et la charité. Benoît XVI a inclus les thèmes moraux, que l'Occident risque de rejeter, dans la doctrine sociale. Humanae Vitae (refus de la contraception) de Paul VI n'a pas manqué à la Charité et fut une Encyclique éminemment sociale. Il donne la direction pour l'amour vrai afin d'aimer vraiment. Dans la crise mondiale actuelle, moraliser l'activité économique est aussi une sérieuse urgence. S'il y a le pays de rêve et des contes de fées, l'Eglise catholique est alors le pays de l'Unité. Caritas in Veritate est une Encyclique de réconciliation dans un monde divisé.
Extraits:

L’amour – « caritas » – est une force extraordinaire qui pousse les personnes à s’engager avec courage et générosité dans le domaine de la justice et de la paix. C’est une force qui a son origine en Dieu, Amour éternel et Vérité absolue... Défendre la vérité, la proposer avec humilité et conviction et en témoigner dans la vie sont par conséquent des formes exigeantes et irremplaçables de la charité... En effet, celle-ci « trouve sa joie dans ce qui est vrai » (1 Co 13, 6). Toute personne expérimente en elle un élan pour aimer de manière authentique: l’amour et la vérité ne l’abandonnent jamais totalement, parce qu’il s’agit là de la vocation déposée par Dieu dans le cœur et dans l’esprit de chaque homme. Jésus Christ purifie et libère de nos pauvretés humaines la recherche de l’amour et de la vérité et il nous révèle en plénitude l’initiative d’amour ainsi que le projet de la vie vraie que Dieu a préparée pour nous. Dans le Christ, l’amour dans la vérité devient le Visage de sa Personne. C’est notre vocation d’aimer nos frères dans la vérité de son dessein. Lui-même, en effet, est la Vérité (cf. Jn 14, 6)...
Dans les domaines social, juridique, culturel, politique, économique, c’est-à-dire dans les contextes les plus exposés à ce danger, il n’est pas rare qu’elle soit déclarée incapable d’interpréter et d’orienter les responsabilités morales. De là, découle la nécessité de conjuguer l’amour avec la vérité ... Ce qui, aujourd’hui, n’est pas rien compte tenu du contexte social et culturel présent qui relativise la vérité, s’en désintéresse souvent ou s’y montre réticent.
Par son lien étroit avec la vérité, l’amour peut être reconnu comme une expression authentique d’humanité et comme un élément d’importance fondamentale dans les relations humaines, même de nature publique. Ce n’est que dans la vérité que l’amour resplendit et qu’il peut être vécu avec authenticité. La vérité est une lumière qui donne sens et valeur à l’amour. Cette lumière est, en même temps, celle de la raison et de la foi, par laquelle l’intelligence parvient à la vérité naturelle et surnaturelle de l’amour: l’intelligence en reçoit le sens de don, d’accueil et de communion. Dépourvu de vérité, l’amour bascule dans le sentimentalisme. L’amour devient une coque vide susceptible d’être arbitrairement remplie. C’est le risque mortifère qu’affronte l’amour dans une culture sans vérité. Il est la proie des émotions et de l’opinion contingente des êtres humains ; il devient un terme galvaudé et déformé, jusqu’à signifier son contraire. La vérité libère l’amour des étroitesses de l’émotivité qui le prive de contenus relationnels et sociaux, et d’un fidéisme qui le prive d’un souffle humain et universel.
Parce que l’amour est riche de vérité, l’homme peut le comprendre dans la richesse de ses valeurs, le partager et le communiquer... Dans le contexte socioculturel actuel, où la tendance à relativiser le vrai est courante, vivre la charité dans la vérité conduit à comprendre que l’adhésion aux valeurs du Christianisme est un élément non seulement utile, mais indispensable pour l’édification d’une société bonne et d’un véritable développement humain intégral. Un Christianisme de charité sans vérité peut facilement être confondu avec un réservoir de bons sentiments, utiles pour la coexistence sociale, mais n’ayant qu’une incidence marginale. Dans ce cas, Dieu n’aurait plus une place propre et authentique dans le monde. Sans la vérité, la charité est reléguée dans un espace restreint et relationnellement appauvri. Dans le dialogue entre les connaissances et leur mise en œuvre, elle est exclue des projets et des processus de construction d’un développement humain d’envergure universelle.

La doctrine sociale de l’Église répond à cette dynamique de charité reçue et donnée. Elle est « caritas in veritate in re sociali »: annonce de la vérité de l’amour du Christ dans la société. Cette doctrine est un service de la charité, mais dans la vérité. La vérité préserve et exprime la force de libération de la charité dans les événements toujours nouveaux de l’histoire. Elle est, en même temps, une vérité de la foi et de la raison, dans la distinction comme dans la synergie de ces deux modes de connaissance. Le développement, le bien-être social, ainsi qu’une solution adaptée aux graves problèmes socio-économiques qui affligent l’humanité, ont besoin de cette vérité. Plus encore, il est nécessaire que cette vérité soit aimée et qu’il lui soit rendu témoignage. Sans vérité, sans confiance et sans amour du vrai, il n’y a pas de conscience ni de responsabilité sociale, et l’agir social devient la proie d’intérêts privés et de logiques de pouvoir, qui ont pour effets d’entrainer la désagrégation de la société, et cela d’autant plus dans une société en voie de mondialisation et dans les moments difficiles comme ceux que nous connaissons actuellement.
Benoît XVI, Caritas in Veritate
04:36 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Facebook
mardi, 04 août 2009
Pakistan: L'opinion publique doit connaître ces violences
Les chrétiens du Pakistan sont très gravement persécutés (Famille Chrétienne). N'oublions pas de prier pour eux. La prière n'a pas de frontière. Demandons aussi à Dieu de convertir le coeur des bourreaux.
17:58 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Facebook
Benoît XVI: que les prêtres soient saints
En Suisse, et en francophonie, l'identité du prêtre est hélas profondèment remise en question. Une confusion s'est aussi opérée entre le sacerdoce commun (baptême) et la sacerdoce ordonné (sacrement de l'ordre). Il s'en suit parfois de fortes tensions dans les paroisses et les structures ecclésiastiques. Le prêtre voit son autorité remise en question et il risque de devenir un simple et gentil animateur d'innombrables réunions et un gestionnaire du personnel ecclésiastique. Les prêtres se laïcisent et les laïcs se cléricalisent. L'année sacerdotale devrait permettre de redécouvrir la grandeur du prêtre pour la vie des baptisés. Un prêtre trouve sa raison d'être dans le sacrement de l'Eucharistie (Messe) et dans la sacrement de la confession. Ce sont les deux piliers fondamentaux de son identité si bien que tout le reste de ses activités doit tourner autour: visites des malades, proclamation de la Parole de Dieu, pastorale des funérailles, des jeunes, des familles ... etc.
"Etre dans le Christ Jésus, c'est déjà être assis dans les Cieux. Dans le cœur de Jésus est exprimé le noyau essentiel du christianisme; dans le Christ nous a été révélée et donnée toute la nouveauté révolutionnaire de l'Evangile: l'Amour qui nous sauve et nous fait vivre déjà dans l'éternité de Dieu. L'évangéliste Jean écrit: "Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais ait la vie éternelle" (3, 16). Son cœur divin appelle alors notre cœur; il nous invite à sortir de nous-mêmes, à abandonner nos certitudes humaines pour placer notre confiance en Lui, et, suivant son exemple, à faire de nous-mêmes un don d'amour sans réserve.

S'il est vrai que l'invitation de Jésus à "demeurer dans son amour" (cf. Jn 15, 9) s'adresse à chaque baptisé, dans la fête du Sacré-Cœur de Jésus, Journée de sanctification sacerdotale, cette invitation retentit avec une plus grande force pour nous, prêtres, en particulier ce soir, début solennel de l'Année sacerdotale, que j'ai voulu proclamer à l'occasion du 150 anniversaire de la mort du saint curé d'Ars. Il me vient immédiatement à l'esprit une belle et émouvante affirmation, rapportée dans le Catéchisme de l'Eglise catholique où il est dit: "Le sacerdoce est l'amour du Cœur de Jésus" (n. 1589). Comment ne pas rappeler avec émotion que c'est directement de ce Cœur qu'a jailli le don de notre ministère sacerdotal? Comment oublier que nous, prêtres, sommes consacrés pour servir, humblement et avec autorité, le sacerdoce commun des fidèles? Notre mission est une mission indispensable pour l'Eglise et pour le monde, qui demande une pleine fidélité au Christ et une union incessante avec Lui; c'est-à-dire que le fait de demeurer dans son amour exige que nous tendions constamment à la sainteté comme l'a fait saint Jean-Marie Vianney."
Benoît XVI, Vêpres du 19 juin 2009, Fête du Sacré Coeur de Jésus

Mgr Guy Bagnard la prière pour l’année sacerdotale, Évêque de Belley-Ars
Seigneur Jésus Bon Pasteur,
Sois béni pour la vie admirable de ton serviteur Jean-Marie Vianney, Curé d’Ars. Brûlé par le désir de gagner des âmes à Dieu, il s’est dévoué passionnément à son ministère jusqu’à son dernier souffle. A son exemple, renouvelle le coeur des prêtres dans le don d’eux-mêmes. Fortifie leur ardeur à communiquer ton message d’amour et à transmettre ta Vie dans l’Eucharistie et le Pardon. Que le témoignage de Jean-Marie Vianney continue d’embraser le coeur des curés du monde entier. Qu’il inspire à tous les prêtres engagés dans les multiples tâches apostoliques - les réponses aux attentes des hommes d’aujourd’hui et de demain.
Donne à de nombreux jeunes la joie de laisser les filets d’un métier humain pour devenir pêcheurs d’hommes. Ouvre les familles à l’amour de Ton Nom ; rends-les disponibles à la vocation de leurs enfants.
Que notre prière monte vers Toi, le Bon Pasteur, Toi qui veux rassembler la famille humaine dans l’unité et qui règnes maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.
13:33 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Facebook
Benoît XVI: le prêtre connaît les hommes
4 août 2009: Année sacerdotale et fête du Saint Curé d'Ars.
"Qui connaît mieux les hommes d'aujourd'hui que le prêtre? Le presbytère n'est pas encore dans le monde, car il est au contraire dans la paroisse. Et ici, les hommes viennent souvent, normalement, voir le prêtre, sans masque. Ils ne viennent pas avec des prétextes, mais dans des situations de souffrance, de maladie, de mort, avec des questions familiales. Ils viennent au confessionnal sans masque, avec leur personnalité. Aucune autre profession, me semble-t-il, ne donne cette possibilité de connaître l'homme tel qu'il est dans son humanité et non pas dans le rôle qu'il joue dans la société. En ce sens, nous pouvons réellement étudier comment il est dans sa profondeur, quand il ne joue pas un rôle, et apprendre nous aussi qui est l'être humain, l'être humain à l'école du Christ. En ce sens, je dirais qu'il est absolument important d'apprendre qui est l'homme, l'homme d'aujourd'hui, en nous et avec les autres, mais toujours dans l'écoute attentive au Seigneur et en acceptant en nous la semence de la Parole, parce qu'en nous elle se transforme en fruit et devient communicable aux autres".
Benoît XVI, aux prêtres de Rome, 26 février 2009, salle des bénédictions.
11:16 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Facebook
Ecône: Benoît XVI est précis
... Dans le même esprit et avec le même engagement de favoriser le dépassement de toute fracture et division dans l'Eglise et de guérir une blessure ressentie de manière toujours plus douloureuse dans le tissu ecclésial, j'ai voulu lever l'excommunication aux quatre évêques ordonnés de manière illicite par Mgr Lefebvre. Par cette décision, j'ai voulu lever un obstacle qui pouvait porter préjudice à l'ouverture d'une porte de dialogue et inviter ainsi les évêques et la "Fraternité Saint-Pie X" à retrouver le chemin vers la pleine communion avec l'Eglise. Comme je l'ai expliqué dans ma Lettre aux évêques catholiques du 10 mars dernier, la levée de l'excommunication a été une mesure prise dans le cadre de la discipline ecclésiastique destinée à libérer les personnes du poids de conscience représenté par la sanction ecclésiastique la plus grave. Cependant, les questions doctrinales, bien évidemment, demeurent et, tant qu'elles ne seront pas résolues, la Fraternité ne jouira d'aucun statut canonique dans l'Eglise et ses ministres ne peuvent exercer de façon légitime aucun ministère...

05:53 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Facebook
lundi, 03 août 2009
Charles de Foucauld et l'islam
“Des musulmans peuvent-ils être vraiment français ? Exceptionnellement, oui. D’une manière générale, non. Plusieurs dogmes fondamentaux musulmans s’y opposent ; avec certains il y a des accommodements ; avec l’un, celui du medhi, il n’y en a pas : tout musulman, (je ne parle pas des libres-penseurs qui ont perdu la foi), croit qu’à l’approche du jugement dernier le medhi surviendra, déclarera la guerre sainte, et établira l’islam par toute la terre, après avoir exterminé ou subjugué tous les non musulmans. Dans cette foi, le musulman regarde l’islam comme sa vraie patrie et les peuples non musulmans comme destinés à être tôt ou tard subjugués par lui musulman ou ses descendants ; s’il est soumis à une nation non musulmane, c’est une épreuve passagère ; sa foi l’assure qu’il en sortira et triomphera à son tour de ceux auxquels il est maintenant assujetti ; la sagesse l’engage à subir avec calme son épreuve ; « l’oiseau pris au piège qui se débat perd ses plumes et se casse les ailes ; s’il se tient tranquille, il se trouve intact le jour de la libération », disent-ils ; ils peuvent préférer telle nation à une autre, aimer mieux être soumis aux Français qu’aux Allemands, parce qu’ils savent les premiers plus doux ; ils peuvent être attachés à tel ou tel Français, comme on est attaché à un ami étranger ; ils peuvent se battre avec un grand courage pour la France, par sentiment d’honneur, caractère guerrier, esprit de corps, fidélité à la parole, comme les militaires de fortune des XVIe et XVIIe siècles mais, d’une façon générale, sauf exception, tant qu’ils seront musulmans, ils ne seront pas Français, ils attendront plus ou moins patiemment le jour du medhi, en lequel ils soumettront la France. De là vient que nos Algériens musulmans sont si peu empressés à demander la nationalité française : comment demander à faire partie d’un peuple étranger qu’on sait devoir être infailliblement vaincu et subjugué par le peuple auquel on appartient soi-même ? Ce changement de nationalité implique vraiment une sorte d’apostasie, un renoncement à la foi du medhi…”
Source: Vincent Pellegrini
19:26 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Facebook
Un col romain sur nos idées ?
L'Osservatore Romano est un journal officieux du Saint Siège. Face à la nouvelle ligne rédactionnelle, il est important de savoir discerner ce qui est proprement l'enseignement de l'Eglise et ce qui provient des opinions légitimes que toute personne peut avoir. Mgr Fellay, l'évêque schismatique de la fraternité saint Pie X, reproche au journal de s'occuper d'Harry Potter. D'autres cite l'Osservatore Romano comme une sorte d'avis ou d'oracle infaillible de la pensée du Pape. Andréa Tornielli a interviewé le rédacteur en chef M. Vian. Une petite formule retient mon attention: "j'ai mis un clergyman à nos idées".
Il est bon de discerner les différents niveaux dans notre pensée. L'Eglise catholique, sa hiérarchie, s'occupe de la foi et des moeurs. Le petit dicton: à propos de "l'essentiel, unité; l'accidentel, diversité; en tout, la charité" nous aide à comprendre la grande diversité d'opinions et d'avis que les catholiques peuvent avoir. On peut parler de Bruce Springsteen, du rock en roll, des films, des romans, du théatre, du sport, d'Harry Potter... Cela rend nos journées si intéressantes. La sécularisation est un saint processus si nous restons attachés aux valeurs morales universelles et raisonnables. Personnellement, je me réjouis d'une bonne "declécricalisation" de la société. C'est une chance pour les laïcs. Les prêtres s'occupent de la foi, des âmes, des sacrements et de ce qui concerne la vie de l'Eglise.
Nos frères Juifs plaisentent en disant que lorsque deux rabbins sont en discussion, il y aura trois avis. Le Concile Vatican II a permis de clarifier les rapports entre le temporel et l'éternel, entre le relatif et l'absolu. Tôt ou tard, les catholiques vont confronter leurs opinions et leurs idées. Mais sur la foi, lorsque deux catholiques sont ensemble, ils ressentent l'universalité de la Vérité. La foi est une Unité, notre trésor commun. Ne cléricalisons pas nos idées temporelles. Il est très important de distinguer pour unir. Ce qui unis les catholiques, ce sont les sacrements, la foi et le gouvernement de l'Eglise. En dehors de cela, ils jouissent, Dieu merci, d'une grande liberté. C'est la merveille de la Création et l'intuition de Sainte Thèrèse de l'Enfant Jésus: Dieu l'a voulue aussi riche et diverse qu'un immense champs de fleurs.
Pour un journal, une radio, une TV ou un site catholique, la diversité sera tôt ou tard une réalité. Il suffit simplement de le savoir. Un catholique, connaît la Vérité par pure grâce de Dieu. Cela lui donne un grand coeur et un esprit largement ouvert. Rien de ce qui est humain ne lui est étranger. Notre monde est vraiment passionnant et riche.
11:35 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Facebook
