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dimanche, 09 août 2009

Les médias choisissent des thèmes paradoxaux

Informer, c'est aussi choisir. Derrière chaque info, se "cache" toujours un choix. Médiatiser revient à donner un coup de projecteur pour sortir de la foule des anonymes. Aussi, bien qu'elle puisse atteindre la vérité, l'information n'est jamais totalement objective. La communauté gay est largement sur-représentée dans le monde des communications. La réalité d'une certaine homophobie est aussi très relative. Tuer un homosexuel est évidemment un crime. Qui oserait dire le contraire ? Pour changer les mentalités, la tactique médiatique est souvent la suivante: prendre un drame extrême pour l'absolutiser, puis le médiatiser afin d'en faire un thème politique, en débattre et faire voter une nouvelle loi, enfin bloquer tous changements futurs. Les opposants sont utilisés afin de faire connaître la cause et souvent diabolisés. Cela radicalise le débat pour créer une polémique toujours bénéfique et médiatique.

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Mais il y a une incohérence et un paradoxe dans les thèmes saillants qui inondent tous les jours nos esprits. Les islams ont aussi le vent en poupe en Europe. Cela provient également d'un choix de ceux qui gèrent les actualités. Ces deux médiatisations relèvent pourtant d'un paradoxe: l'un prône la tolérance et la lutte contre l'homophobie et l'autre prêche silencieusement la peine de mort pour ces mêmes homosexuels. Finalement, c'est l'Eglise catholique et la soit disant culpabilisation de la morale judéo-chrétienne qui deviennent l'épouvantail du débat.

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