dimanche, 11 janvier 2009
Des prêtres mouillent leurs maillot !
En ce jour du baptême du Christ, on peut se demander pourquoi Jésus a-t-il voulu être baptisé ? Il n'en avait effectivement pas besoin étant Fils de Dieu. Mais Dieu a voulu plonger et s'immerger dans le monde, il a plongé tel un sauveur. C'est un Dieu qui, permettez l'expression, n'a pas peur de se mouiller.
Les prêtres sont invités à tout donner à Dieu, comme des sportifs, à mouiller leur maillot!
Retrouvez les images sympathiques des prêtres romands lors d'un match de foot organisé avec une équipe coachée par Michel Pont (entraîneur adjoint de l'équipe suisse) en juin 2005 lors de l'année suisse des vocations sacerdotales. Occasion de revoir l'abbé Grégoire Zufferey, décédé tout récemment, qui fut le meilleur joueur chez les prêtres.
dès 6 min.34 sec.
Merci à TVRL (télévision régionale lausannoise)
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samedi, 10 janvier 2009
Un suisse 4ème meilleur arbitre du monde !
Le tessinois Massimo Bussaca a été élu comme l'un des quatre meilleurs arbitres du monde. Mr Rosetti, italien, est au sommet du podium, lui qui a sifflé la finale de l'Euro 2008. Savons-nous que Mr Busacca, est un sportif d'élite avec une foi bien ancrée ?
Témoignage
J’ai commencé à arbitrer en 1989 après avoir joué au ballon durant différentes années. Jouer m’a toujours plu mais surtout pouvoir rester avec les amis et partager des beaux moments ensemble. Le sport m’a toujours aidé à me comparer avec moi même et avec les autres gens et il m’a donné la possibilité de connaître de nouvelles personnes.
De joueur à arbitre
Après quelques années que je jouais au ballon, je me suis vite rendu compte que ma carrière de joueur n’aurait pas de grand avenir. Il est important de savoir connaître et comprendre comment exprimer les propres grandes potentialités. J’ai tout de suite compris que j’étais un joueur discret mais la balle n’allait pas toujours où je voulais. Je tirais à droite et elle allait à gauche !
Et ainsi, un peu par jeu et un peu pour rire, j’ai raccroché mes chaussures de joueur et j’ai commencé un nouveau défi qui m’a de toute façon donné la possibilité de rester dans le monde du football. Un ami ma demandé d’essayer et j’ai alors commencé cette nouvelle aventure à laquelle aujourd’hui je suis vraiment beaucoup liée. Depuis les premiers coup de sifflet, je me suis rendu compte que cela était fait pour moi. Je m’amusais. Ca me plaisait aussi de prendre des décision et de faire respecter les règles. L’arbitre est vraiment celui qui devrait (et je répète il devrait, parce qu’aujourd’hui il est devenu beaucoup plus difficile de faire respecter la discipline sur le terrain de jeu) permettre aux joueurs de se mesurer avec le plus grand respect.
Pour la politesse et le respect
Mais revenons au début. Après quelques matchs arbitrés, j’ai eu un épisode désagréable : un spectateur, père d’un fils qui jouait dans ce match de juniors, m’a insulté. J’ai bien dit « de juniors » ! Grâce à Dieu, j’ai oublié immédiatement et j’ai décidé de continuer ma carrière. Aujourd’hui malheureusement, dans le football et le sport en général et en quelques circonstances, on doit vivre avec ce mal commun de l’impolitesse. C’est vraiment pour cela que lorsque j’arbitre, j’essaie toujours de faire respecter les règles et de tout faire pour qu’il y ait du respect et du propre copain et du propre adversaire. Si nous voulons que le football et le sport redeviennent un moment pour pouvoir se socialiser et s’amuser, il faut absolument qu’il y ait un respect absolu des valeurs humaines. Respect pour soi- même et le respect vers notre prochain.
L’humilité
Rapidement je suis arrivé à arbitrer des matchs importants. Mes décisions sur le terrain devenaient acceptées. Ce sont les joueurs qui en acceptant mes décisions m’ont fait devenir un bon arbitre. Je pourrais dire tranquillement qu’être un bon arbitre, si sur dix fois que je siffle, neuf fois je viens moi-même sifflé, cela veut dire qu’il y a quelque chose qui ne fonctionne pas. Je pense qu’en tout ce que nous faisons, nous ne devons pas et jamais nous permettre de perdre l’humilité. Aussi quand on arrive aux hauts niveaux, soit dans le sport ou dans la vie du travail, il faut toujours rester avec les pieds bien sur terre parce qu’un jour tout ce que nous avons construit pourrait finir et ce que resterait peut être bien peu.
Début sous la neige
Le 1er décembre 1996, j’ai fait mon début en Super League. Je m’en souviens comme si c’était hier. Je suis arrivé à Saint Gall le jour précédent le match et nous sommes allés visionner le stade. Sur le terrain il y avait 30 cm de neige et j’ai pensé immédiatement que mon début aurait été renvoyé. Le gardien du stade me dit de rester tranquille et de bien dormir parce que le jour suivant le match serait joué.
Le match a été joué. Ils ont déblayé simplement la surface de réparation ! Ils ont fait les lignes en rouge et ils ont aplani la neige dans le reste du terrain. Ca a été un début anormal mais tout est bien allé. C’est cela la beauté du sport : souvenirs inoubliables, expériences de vie, et parfois comparés avec des situations beaucoup plus particulières. J’ai commencé à arbitrer avec régularité en Super League. Tout de suite j’ai vu que beaucoup de choses avaient changé : importance des langues, la pression, la télévision, les journalistes, l’inspecteur qui jugeait ma performance. Beaucoup de facteurs avec lesquels je n’étais pas habitué encore à cohabiter. Tout de suite j’ai compris que c’était le moment et que je devais m’engager si je voulais atteindre de hauts niveaux. Cela n’était pas facile mais j’ai dépassé cette pression initiale en alternant beaux et mauvais moments ; le peu d’expérience m’a fait commettre des erreurs et j’ai alors compris que je devais me retrousser les manches, me relever et continuer le chemin parcouru jusque là.
La solitude
Malheureusement quand nous nous trompons, nous sommes presque toujours laissés à nous mêmes, seuls, et nous devons avoir la force et la personnalité de comprendre tout seul comment nous reprendre et oublier immédiatement les mauvais moments. Pour moi, tout ceci a été possible grâce à la foi. Quand quelqu’un me demande quel moment fut le plus mauvais de ma carrière, je vous assure que j’en ai eu, mais je ne sais jamais que répondre. Je me rappelle seulement les beaux moments. Les autres je les oublie rapidement. Si cela n’était pas comme ca, je ne serais pas prêt pour mon prochain engagement.
Arbitre international
En 1999, je suis devenu arbitre international. Autre grande reconnaissance qui couronnait des années de sacrifices. Tout de suite je me suis aperçu que les choses étaient en train de changer. La comparaison avec le football international signifiait comprendre les mentalités différentes de jeux, d’approche tactique et la manière d’interpréter un match. L’anglais est devenu la langue officielle dans mes cours et dans mes matchs à l’étranger. La communication est une partie importante pour une bonne approche du match. J’ai toujours cherché d’avoir un bon rapport avec les joueurs et surtout rester toujours à leur même hauteur. Jamais trop autoritaire, dédramatiser les situations difficiles et savoir admettre aussi ses propres fautes. De cette manière il s’instaure un rapport excellent et il devient plus facile de prendre les décisions. Et oui, décider. Un arbitre qui ne décide pas et qui manque de courage ne réussirait jamais à arbitrer aux hauts niveaux.
Dans l’élite
Après quelque années, je suis entré dans l’élite des arbitres européens, avec des matchs fascinants, stades avec 60’000-70’000 spectateurs, nouvelles nations visitées, cultures différentes, nombres incroyables de gens connus et un bagage d’expérience que toute la vie je garderai en moi. En 2006 j’étais choisi comme un des neuf arbitres européens pour participer à la plus grande compétition qui existe au niveau sportif.
Au mondial
Le Mondial de football. Pour un arbitre comme pour un joueur c’est la satisfaction la plus grande qu’il puisse atteindre. Quand je le raconte j’ai encore de la peine à faire comprendre aux gens les émotions par lesquelles j’ai passé. Aussi ceux qui normalement ne suivent pas le sport, pendant un mondial, deviennent passionnés de cet événement incroyable.
J’ai eu l’honneur d’arbitrer trois match. Espagne-Ukraine, Angleterre-Suède et un huitième de final entre le Mexique et l’Argentine gagné par cette dernière dans une rencontre passionnante décidée dans les prolongations avec un des goals le plus beaux du mondial.
Ca vous semblera étrange, mais une des choses les plus belles que je me souvienne du mondial, c’était de voir des familles entières aller au stade ensemble, et après la rencontre s’amuser et faire en sorte que le sport puisse être un moment incroyable de socialisation. J’ai profité de chaque minute de cette compétition spectaculaire, même si je dois dire avoir eu beaucoup de pression en dirigeant mes matchs.
La prière et la foi
Pendant le mondial j’ai beaucoup prié. J’ai tout mis dans les mains de DIEU et je lui ai demandé de me protéger et de me guider en tout. Aujourd’hui dans un match à ces niveaux, il y a beaucoup d’intérêts. Une faute de ma part peut compromettre l’élimination d’une équipe d’une compétition. C’est pour cela qu’en connaissant mes limites humaines, je me confie à Dieu.
Je suis complètement convaincu que sans la foi je n’aurais jamais pu obtenir ces grandes satisfactions.
Humour
Je me rappelle un épisode très spécial. Dans mon premier match arbitré, au moment du tirage aux sort, avec la monnaie en main j’ai demandé aux deux capitaines Sevchenko et Casillas de choisir une des deux faces. J’ai lançai la pièce, et pour la première fois dans ma carrière plutôt qu’aller d’une face ou de l’autre, la monnaie est tombée au sol de manière perpendiculaire. C’était un épisode où nous avons souri et déchargé la grosse tension qui transpirait dans sur nos visages.
L’Euro
Cela fait juste quelques mois que j’ai terminé le championnat européen. J’ai encore eu la possibilité d’arbitrer la compétition la plus importante au niveau Européen : Grèce - Suède, Hollande - Roumanie et une demi-finale entre l’Allemagne et la Turquie. Une autre grande expérience que je n’oublierai pas pour le reste de ma vie. Quand j’arbitre je cherche toujours à m’amuser, et c’est cela le message que j’essaie de transmettre aux joueurs et au public qui suivent la rencontre.
En mai 2007, j’ai arbitré la finale de la coupe UEFA entre l’Espaniol et Sevilla devant 70000 mille spectateurs. Un derby tout espagnol qui a vu Sevilla gagner aux penaltys. J’ai toujours vécu mes satisfactions avec le meilleur équilibre en jouissant de manière contenue pour les succès, mais jamais en m’abattant pour les défaites.
Merci à Dieu
Je programme tout, mais je vis à la journée, et je ne fixe pas trop de but. Je vis sereinement et je tâche de tirer le maximum de tout. Je remercie Dieu pour ce que j’ai obtenu jusqu’à aujourd’hui.
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vendredi, 09 janvier 2009
La puissance de la prière
Le Pape Jean Paul II, serviteur de Dieu, nous laisse un exemple lumineux dans le recours concret et confiant à la prière de tous les jours. Pour lui, durant les drames de sa vie, la prière fut le moyen doux et puissant de faire entrer Dieu dans l'histoire des hommes.
Le Pape Benoît XVI s'est adressé aux ambassadeurs pour dresser un état du monde assez allarmant.
Dans le conflit actuel en cours à Gaza, le Saint-Siège a demandé un cesser le feu imédiat pour des négociations autour de la table du dialogue. Son message a été hélas brouillé par les affirmations d'un Cardinal comparant la situation de Gaza à un camp de concentration.
Dans la prière pour notre monde, confions-nous au serviteur de Dieu, le Cardinal François-Xavier Nguyên Van Thuân, ancien président du dicastère pontifical de Justice et Paix. C'est un futur saint! qui a su garder l'espérance, la prière, la confiance dans la Providence de Dieu et la foi durant son temps de prison au Vietnam. Qu'il nous aide aujourd'hui dans la recherche commune, active et forte d'une vie avec plus de justice et de paix.
Un autre moyen concret d'aide pour les différentes détresses: L'aide à l'Eglise en détresse (AED)
20:35 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Propos diplomatiques ou polémiques ?
Dans le conflit en cours à Gaza, il y a des mots qui sont des lumières ou des étincelles. Ci-dessous, les propos de paix, sans concessions, du Saint-Père et ceux d'un Cardinal qui a réussi à troubler, voire occulter, la réception du message de Benoît XVI pour déclancher une vive polémique.
Benoît XVI et le Saint-Siège:
Discours du Pape au Corps dipomatique du jeudi 8 janvier 20008: "A propos de la situation au Moyen-Orient et, en premier lieu, en Terre Sainte, l’option militaire n’est pas une solution. La violence, d’où qu’elle provienne et quelque forme qu’elle prenne, doit être condamnée fermement. Je souhaite que, avec l’engagement déterminant de la communauté internationale, la trêve dans la bande de Gaza soit rétablie. C'est indispensable pour redonner des conditions de vie acceptables à la population et pour relancer les négociations de paix en renonçant à la haine, aux provocations et à l’usage des armes. Il est très important que, à l’occasion des échéances électorales cruciales qui intéresseront beaucoup d’habitants de la région dans les prochains mois, émergent des dirigeants capables de faire progresser avec détermination ce processus et de guider leurs peuples vers la difficile mais indispensable réconciliation. On ne pourra parvenir à celle-ci sans adopter une approche globale des problèmes de ces pays, dans le respect des aspirations et des intérêts légitimes de toutes les populations intéressées".
Cardinal Martino
ROME, Jeudi 8 janvier 2009 (ZENIT.org) - Gaza « ressemble de plus en plus à un grand camp de concentration », a dénoncé le cardinal Renato Raffaele Martino, dans une interview publiée le 7 janvier 2009 dans le quotidien italien en ligne Il Sussidiario.net. Le président du Conseil pontifical Justice et Paix a invité à « construire la paix » en favorisant le « développement » individuel et commun.
Alors que les combats s'intensifient dans la bande de Gaza, le cardinal Martino a dénoncé les « conditions à Gaza », les comparant à « un grand camp de concentration ». « Il n'y a comme alternative au dialogue que le recours à la force et à la violence », a-t-il ajouté. « Mais la violence ne résout pas les problèmes et l'histoire le confirme bien souvent », a-t-il affirmé, citant l'exemple de la guerre en Irak.
Pour le cardinal italien, « si on veut construire la paix, il faut favoriser le développement, non seulement le développement des pays mais aussi le développement personnel de chaque homme ». « L'assistance aux pays en voie de développement ne peut ressembler à une aumône, mais elle doit se présenter comme un partenariat, une aide pour que l'autre devienne protagoniste de son propre développement. Ce n'est qu'ainsi que l'aide pour tous peut devenir une aide au développement de chacun. Cela vaut naturellement, aussi et surtout pour le Moyen Orient », a-t-il estimé.
Pour arriver à la paix, « il faut la volonté des deux parties, parce qu'elles sont toutes les deux coupables », a ajouté le prélat. A ses yeux, « Israéliens et Palestiniens sont les enfants d'une même terre et il faut les séparer, comme on le ferait avec deux frères ». Pour le cardinal Martino, « s'ils ne réussissent pas à se mettre d'accord, il faut alors que quelqu'un d'autre se charge de le faire. Le monde ne peut rester ainsi, à regarder sans rien faire ».
Le président du Conseil pontifical Justice et Paix a également dénoncé les « conséquences de l'égoïsme » comme « la haine envers l'autre, la pauvreté et l'injustice ». « Ce sont toujours les populations sans défense qui en paient le prix », a-t-il regretté.
« Chaque année, il y a trop de prêtres, de religieux et religieuses, de missionnaires, de laïcs qui perdent la vie dans l'exercice de la mission la plus chrétienne de toutes, celle d'aider les personnes souffrantes et pauvres », a-t-il dit.
« Pourquoi les chrétiens souffrent-ils plus que les autres ? », s'est-il demandé. « A cause de l'ouverture du christianisme qui considère tous les hommes et les femmes comme des frères, alors que l'extrémisme musulman n'admet ni les conversions, ni les autres religions. Cela est source d'inimitié et de violence », a-t-il conclu.
Les propos du cardinal Martino comparant Gaza à un « camp de concentration » ont entraîné de nombreuses réactions dans le monde israélien, accusant le haut prélat italien d'utiliser des termes « tirés de la propagande du Hamas ». L'ambassadeur d'Israël près le Saint-Siège, Mordechai Lewy, a aussi réagi en affirmant que « si le cardinal utilise ces termes, c'est qu'il n'a jamais vu un camp de concentration de sa vie ».
Dans une interview au quotidien italien La Repubblica, le 8 janvier, le cardinal Martino a répondu aux attaques, affirmant qu'il n'y avait rien « qui puisse être interprété comme anti-israélien dans (ses) propos ». « La situation à Gaza est horrible », a-t-il ajouté.
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jeudi, 08 janvier 2009
Discours du Pape aux diplomates
Pour une vision du monde d'aujourd'hui, il vaut vraiment la peine de lire ce discours de Benoît XVI adressé au corps diplomatique près le Saint Siège.
Une chose dont on ne parle preque jamais ce sont le "discriminations et les très graves attaques dont ont été victimes, l’an passé, des milliers de chrétiens, qui montrent combien ce n’est pas seulement la pauvreté matérielle, mais aussi la pauvreté morale qui nuit à la paix. C’est dans la pauvreté morale, de fait, que de telles exactions plongent leurs racines".
15:57 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Que faire pour une bonne année ?
"Ravivons en nous l'engagement à ouvrir au Christ notre esprit et notre cœur, pour être et vivre comme ses véritables amis. Sa compagnie aura pour effet que cette année, malgré ses inévitables difficultés, soit un chemin plein de joie et de paix. En effet, ce n'est que si nous restons unis à Jésus, que l'année nouvelle sera bonne et heureuse."
Benoît XVI, audience du mercredi 7 janvier 2009
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mercredi, 07 janvier 2009
Galilée, un modèle chrétien ! ?
Alors que 2009 est l'année de l'astronomie (400 ème anniversaire des premières observations de Galilée au téléscope), en la fête de l'Epiphanie, célébrée le mardi 6 janvier en Italie, souvenons-nous que Benoît XVI a présenté Galilée comme un modèle pour les chrétiens d'aujourd'hui et spécialement pour les chercheurs. Cela doit contribuer à un dialogue entre foi et science. Le Cosmos est comme un livre dont l'auteur s'exprime à travers la symphonie du crée, dont on pourrait dire qu'il est comme un language musical. Ainsi le comprenait aussi Dante, dans la Divine Comédie, définissant Dieu comme l'Amour qui fait bouger le soleil et les étoiles.
Cela fait partie de la purification de la mémoire historique. Le Cardinal Ratzinger a voulu ouvrir les archives de l'ex Saint-Office. Aussi, savons-nous que le Pape n'a en fait jamais signé la condamnation de Galilée ? Ce dernier était aussi un homme de foi.
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La guerre de la communication
Que se passe-t-il vraiment à Gaza ? Il est très difficile de le dire, de le montrer et de le révéler. Les images, les photos, les communiqués sont filtrés, produits et utilisés par les deux partis. Comment rechercher la vérité ? La communication est une partie inhérente de cette guerre, de toute guerre.
Il y a parfois un mite sur l'information: qu'elle serait désormais à portée de clic. Ce n'est de loin pas si simple! On pourrait presque dire que sur les grandes questions de notre monde, les grands sujets, on ne sait parfois presque rien.
11:51 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
mardi, 06 janvier 2009
1 sur 186 000 000
En 2008, 30 millions de nouveaux sites Internet ont été ouverts. On trouve désormais 186,7 millions de sites en ligne. Leur nombre a progressé de 17% par rapport à 2007, soit un léger ralentissement de la croissance. En effet, l'an passé, on avait relevé une augmentation de 40% du volume de sites Internet par rapport à l'année 2006.
Ce blog est une petite goutte d'eau dans l'océan de la communication ou une petite lumière dans le monde des sites. Mais si elle n'y était pas, elle manquerait!
18:54 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
lundi, 05 janvier 2009
Un projet piloté à distance
Prière musulmane à Milan, devant le Dôme.
17:38 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Stopper la guerre
APPEL POUR LA PAIX A GAZA
CITE DU VATICAN, 4 JAN 2009 (VIS). Après l'angélus, le Pape a invité à prier pour que cesse la violence à Gaza et a rappelé que la guerre et la haine ne résolvent pas les problèmes. "Aujourd'hui, dans toutes les églises de Terre Sainte, les patriarches et les chefs des Eglises chrétiennes invitent les fidèles à prier pour la fin du conflit dans la bande de Gaza et à implorer la justice et la paix sur leur terre. Je m'unis à eux et vous demande de faire de même en pensant aux victimes, aux blessés à ceux qui sont dans la peine, à ceux qui vivent dans l'angoisse et la peur, parce que Dieu les bénit par la consolation, la patience et la paix qui viennent de lui".
"Les nouvelles dramatiques qui nous arrivent de Gaza -a-t-il ajouté- montrent combien le refus du dialogue amène à des situations qui pèsent de façon insupportable sur les populations une fois encore victimes de la haine et de la guerre... La guerre et la haine ne résolvent pas les problèmes. L'histoire la plus récente en est la confirmation. Nous prions donc -a-t-il conclu- afin que l'enfant de la mangeoire...inspire aux autorités et aux responsables de tous les fronts, israéliens et palestiniens, une action immédiate qui mette fin à la situation tragique actuelle".
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dimanche, 04 janvier 2009
L'impulsion de Dieu - God Impulse
Selon Bertrand Piccard, promoteur de Solar Impulse, interviewé au 19.30 (TSR 1), "l'avenir semble assez noir. Or, c'est d'espoir et de lumière dont les gens ont besoin". La démonstration de la possibilité de faire le tour du monde en avion solaire doit permettre de changer l'usage de l'énergie au quotidien.
C'est une jolie et poétique parabole de la vie humaine, donc chrétienne. Nous avons besoin de grand projet, d'enthousiasme, de passion, de défi, d'un impulse! Notre vie de foi se dévelloppe par l'exposition de notre âme à la lumière du Christ, vrai soleil levant venu dans notre monde. A son contact, l'énergie produit par la prière peut nous donner des ailes pour notre vie de tous les jours. Alors, ayons de l'audace, des projets, de l'énergie, de l'imagination pour vivre notre foi avec intensité, avec humanité, avec espérance!
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samedi, 03 janvier 2009
Revoir de fond en comble le modèle économique
Selon le vaticaniste Paolo Rodari, le Pape et des experts en économie proposent un nouveau modèle de dévellopement; il ne peut pas se nommer autrement que modèle économique solidaire. Pour le Pape, la crise doit être affrontée avec "solidarité et sobriété" ainsi que par une révision profonde du modèle dominant. Au fond cela consiste à mettre les pauvres au premier plan. Jean-Paul II avait parlé "d'une solidarité globale", ou d'une "globalisation de la solidarité".
Notre vaticaniste, s'appuyant sur des experts économiques (qui conseillent le Pape), nous invite aussi à ne pas se baser sur la crise de 1929 et les moyens qui ont permis d'en sortir. Pour la crise actuelle, l'absorbtion de notre production doit se diriger vers les pays pauvres pour les aider aux dévellopements.
Il s'agit de mettre l'homme au centre et d'impliquer les économies de ces pays.
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vendredi, 02 janvier 2009
Curé de Savièse : Adieu Abbé Grégoire !
Le curé de Savièse (VS), Grégoire Zufferey, 45 ans, s'est tué le soir de la St-Sylvestre lors d'une randonnée. Son corps a été retrouvé au bas d'une barre rocheuse dans la région du Prabé, a indiqué la police cantonale valaisanne.
Sa disparition a été signalée à la police. Des recherches ont été immédiatement engagées et son véhicule a été découvert aux mayens de la Zour.
Selon les premiers éléments de l'enquête, il s'est promené, comme à son habitude, le soir du Réveillon sur les hauts de Savièse. Il se serait engagé le long de l'arête du Prabé. A un passage escarpé, vers 1800 mètres d'altitude, il se serait éloigné de la ligne de crête et s'est retrouvé au-dessus d'une barre rocheuse, où il a chuté.
Son corps a été retrouvé 250 mètres plus bas. Touché à la tête, il a été tué sur le coup.
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mercredi, 31 décembre 2008
Pélerinage de la confiance
Souvenons-nous, c'était il y a un an à Genève, Taizé et des milliers de jeunes nous avaient donné une grande espérance pour l'avenir, pour la prière, le silence, la foi et un oecuménisme d'avant-garde et authentique.
Après Genève, Bruxelles accueille 40 000 jeunes à la 31ème Rencontre annuelle de Taizé
Bruxelles, 29 décembre 2008 (Apic/Réd.) – Après Genève en 2007, Bruxelles, en Belgique, accueille à son tour la Rencontre annuelle de Taizé organisée en Noël et Nouvel An. Parmi ces jeunes, d'Europe pour la plupart, ont commencé lundi leur rendez-vous, qui s'achèvera le 2 janvier.
Parmi ces 40000 jeunes, on trouve 9000 Polonais, 2000 Allemands, 1500 Italiens, 200 Français et 300 Russes, sans parler des 12000 Belges.
De nombreux messages sont parvenus à la communauté œcuménique de Taizé et aux jeunes qui vivent cette 31e Rencontre, dont celui du pape. Benoît XVI invite les jeunes à communiquer une espérance autour d'eux, par "l'engagement de vos vies dans un monde où il y a trop de pauvreté, d'injustices et de conflits". Le pape demande également aux participants de ne pas avoir peur de "rendre compte de l'espérance que Dieu met en eux".
Quant aux Eglises chrétiennes de Genève, qui ont accueilli la rencontre l'an dernier, elles ont souhaité que "le témoignage d'unité par les jeunes donne un élan nouveau à la solidarité dans nos sociétés européennes".
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L'enchantement de l'écouter
PLUS DE DEUX MILLIONS DE PERSONNES POUR LE PAPE
CITE DU VATICAN, 30 DEC. 2008 (VIS). Pendant l'année 2008, 2.215.000 fidèles et pèlerins ont participé à Rome aux audiences générales ou spéciales, au Angélus du dimanche ou aux célébrations liturgiques présidées par le Saint-Père.
Selon les statistiques fournies par la Préfecture de la Maison Pontificale, au cours de l'année qui s'achève plus d'un demi million de personnes ont assisté aux audiences générales du mercredi, avec un pic d'affluence pour le mois d'octobre, et plus d'un million de personnes ont participé aux Angélus du dimanche récité Place Saint-Pierre.
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mardi, 30 décembre 2008
Pour des hommes d'Etat
La prochaine sortie du film sur le Sénateur Giulio Andreotti "Il Divo" va jetter une fausse lumière sur un des hommes politiques, catholique, qui a permis à l'Europe de sortir des ruines laissées par la seconde guerre mondiale. Andreotti n'est pas cet homme sombre, noir...
Nous devons prier pour que notre continent continue de voir se lever des grands hommes et femmes d'Etat. Ne confondons pas le septième art, la fiction, avec la réalité. Saint Thomas More va nous y aider comme grand modèle du laïc engagé dans la noble activité de la politique. Certes, il a donné sa vie par fidélité à sa conscience.
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lundi, 29 décembre 2008
L'humour doit rimer avec l'Amour
Dieudonné en remet une couche face au drame de l'Holocauste. Il n'est vraiment pas drôle! Jouer dans la provocation, nier ce fait historique pour mettre en évidence, et surtout faire entendre par cette technique de la provocation, le racisme et les souffrances subis par le peulpe noir n'est vraiment et absolument pas la bonne méthode. Des hommes qui ont souffrert ne devraient-ils pas être solidaires ?
Mais une autre chose me vient à l'esprit: un dicton de Pierre Desproges dit "que l'on peut rire de tout, mais pas de n'importe qui". Ce soir, au 19.30 de TSR1, un homme a paraphrasé cette phrase par : "l'on ne peut pas rire de n'importe quoi".
Il faut savoir que même la BBC a décidé récemment de ne plus offenser nos frères musulmans lors de ses émissions.
Mais peut-on alors continuer à entendre parfois des propos blessants et insultants sur le Christ, la Vierge Marie, Dieu, l'Eglise catholique, le célibat des prêtres, le Pape ... ? Nous n'avons en tous cas pas l'intention de menacer ses hauteurs par des procès voire de riposter par des attentats. Au fond, cela montre que nous sommes bien plus que tolérants. L'humour éveille l'amour et la haine entraîne la haine.
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Ce Pape est une grande grâce pour mon sacerdoce.
Dans une interview du 28 décembre 2008 au journal italien "Il Tempo", le cérémoniaire de Benoît XVI, Msgr Guido Marini, répond avec élégance à quelques questions:
C'est le Cardinal Bertone, secrétaire d'Etat, qui lui a révélé que le Pape pensait à lui pour cette fonction. Il a fait ses écoles dans le diocèse de Gênes, avec le Cardinal Siri. Ce discret cérémoniaire explique que c'est le le Saint Père qui a introduit le crucifix au milieu de l'autel, avec les chandeliers et la communion à genoux sur la langue, afin de nous tourner ensemble vers la croix et surtout adorer la présence du Christ. Dans la liturgie actuelle, selon ce fin connaisseur, il y a une recherche de la Tradition vivante, dans la continuité et sans rupture, aussi par le choix des habits du Pape, alliant le moderne et l'ancien, avec beauté, sobriété et silence pour entrer dans le mystère de Dieu. L'Osservatore Romano rappelait que le Pape revétait le Christ et non pas Prada, en réponse à la petite polémique sur ses souliers rouges (qui font référence au martyr de Saint Pierre). Le choix de célébrer sur le grand autel de la chapelle sixstine, donc dos au peuple -une proposition que lui-même a faite - implique simplement le bon usage de ce magnifique autel, tout comme le prévoit d'ailleurs les dispositions actuelles de la célébration de la Messe. Puis la célébration de la liturgie romaine dans sa forme extraordinaire ( du Bienheureux Jean XXIII, ou Saint Pie V) par le Pape lui-même est une décision qui lui revient en propre.
Un événement l'a profondément marqué lors de la remise des palliums (tissus avec 5 croix remis aux évêques -archévêques- pour une plus grande communion avec le Pape): un nouvel archévêque s'est avancé vers le Saint Père pour l'imposition avec ces mots : "Saint Père, je viens d'un diocèse où mon prédecesseur a souffert le martyre pour la foi. Priez pour moi afin que moi aussi je sois martyr". Son premier voyage au côté de Benoît XVI aux USA l'a aussi beaucoup touché, surtout la grande chaleur humaine, la joie et la profondeur spirituelle de l'accueil.
Enfin, comment il définirait Benoît XVI, lui qui a la chance d'être à ses côtés ?
"Il unit un exceptionnel et puissant ferment intellectuel à une très grande simplicité et douceur. C'est un trait caractéristique de sa figure humaine et spirituelle, une réalité que je vérifie et touche de mes propres mains. Le fait d'être proche du Pape, de ce Pape, est une grande grâce pour mon sacerdoce".
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dimanche, 28 décembre 2008
La presse glisse vers internet
Selon une étude, Internet dépasse désormais la presse comme source d'information (Obama aurait gagné les éléctions grâce à internet). Pour l'annonce de la bonne nouvelle par excellence, l'Evangile, nous avons à nous engager dans tous les domaines qui permettent de la communiquer; presse écrite, radio, télévision, internet, cinéma, publicité etc. sans oublier chaque personne, son voisin, ou celui qui est juste à côté de nous, le prochain. L'Eglise restera toujours pour un contact personnel, notament par les sacrements, fontaines et sources de la grâce, évitant ainsi l'anonymat et l'isolement. Bonne nouvelle non ?
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jeudi, 25 décembre 2008
Sans papiers ? qu'on se le dise!
T'as entendu ? Voici ce qu'a répondu l'abbé François Xavier Ahmherdt: http://info.rsr.ch
Question très fine, réponse embarassée .... car en fait si tous les sans papiers vont chez lui, ou chez eux, plus besoin d'occuper les églises. La prochaine fois, faudra pas se perdre dans ses papiers, ou ses cartons... oups!
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Pour une écologie de l'homme
Le mépris de la création est contre la vérité
Étant donné que la foi dans le Créateur est une partie essentielle du Credo chrétien, l'Église ne peut pas et ne doit pas se limiter à transmettre uniquement le message du salut à ses fidèles. Celle-ci a une responsabilité à l'égard de la création et doit faire valoir cette responsabilité également en public. Et en le faisant, elle ne doit pas seulement défendre la terre, l'eau et l'air comme des dons de la création appartenant à tous. Elle doit également protéger l'homme contre la destruction de lui-même. Il est nécessaire qu'il existe quelque chose comme une écologie de l'homme, comprise de manière juste. Il ne s'agit pas d'une métaphysique dépassée, si l'Église parle de la nature de l'être humain comme homme et femme et demande que cet ordre de la création soit respecté. Ici, il s'agit de fait de la foi dans le Créateur et de l'écoute du langage de la création, dont le mépris serait une autodestruction de l'homme et donc une destruction de l'œuvre de Dieu lui-même. Ce qu'on exprime souvent et ce qu'on entend par le terme « gender », se résout en définitive dans l'auto émancipation de l'homme par rapport à la création et au Créateur. L'homme veut se construire tout seul et décider toujours et exclusivement seul de ce qui le concerne. Mais de cette manière, il vit contre la vérité, il vit contre l'Esprit créateur.
Les forêts tropicales méritent, en effet, notre protection, mais l'homme ne la mérite pas moins en tant que créature, dans laquelle est inscrit un message qui ne signifie pas la contradiction de notre liberté, mais sa condition. De grands théologiens de la Scolastique ont qualifié le mariage, c'est-à-dire le lien pour toute la vie entre un homme et une femme, de sacrement de la création, que le Créateur lui-même a institué et que le Christ - sans modifier le message de la création - a ensuite accueilli dans l'histoire du salut comme sacrement de la nouvelle alliance. Le témoignage en faveur de l'Esprit créateur présent dans la nature dans son ensemble et de manière particulière dans la nature de l'homme, créé à l'image de Dieu, fait partie de l'annonce que l'Église doit apporter. Il faudrait relire l'Encyclique Humanae Vitae à partir de cette perspective : l'intention du Pape Paul VI était de défendre l'amour contre la sexualité en tant que consommation, l'avenir contre la prétention exclusive du présent et la nature de l'homme contre sa manipulation.
Extraits des voeux de Noël du Pae à la Curie romaine (22 décembre 2008)
Pourquoi avoir cité l'extrait de ce discours ? un certain lobby veut créer une polémique pour se faire entendre et engendrer des nouvelles. Le Pape étant un puissant haut-parleur durant ces fêtes, il cherche à surfer sur cette vague. Or, il est de notoriété publique que l'Eglise catholique n'est pas homophobe, mais qu'elle s'oppose simplement et très clairement à une culture gay. Dans ce texte, où est la condamnation des personnes ? Certes Benoît XVI est l'emblème de non compromission, de lucidité et de clarté dans ce domaine.
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mercredi, 24 décembre 2008
Les clochers ne sont pas des minarets
Dans son éditorial du 24 décembre, le Temps annonce l'agenda politique de 2009 avec l'initiative sur l'interdiction des minarets. Je me permets une réflexion toute personnelle: ce débat sera surement très polémique et polarisé à outrance. D'un côté, tout sera fait pour adoucir le vrai visage de l'islam afin de mieux "diaboliser" la réflexion pertinente. Historiquement, il y a eu deux temps dans la vie de Mahomet: une période mystique suivie par une autre faite de combats. L'islam peut jouer sur l'une ou sur l'autre. On va ensuite tenter de mettre sur un même plan l'islam et notre catholicisme pour subtilement utiliser l'histoire du christiannisme, dont les clochers. C'est la tentation du relativisme. Or, la foi catholique est à la source du génie de l'Occident (qui hélas entre en décadence). Rien de tel pour l'islam qui fut toujours un défi dans l'histoire de l'Europe. Enfin, on va reparler de la liberté religieuse, valeur non reconnue par nos frères musulmans, qui connaissent la peine de mort. On va regarder l'islam avec nos yeux, alors qu'il faut mettre d'autres lunettes pour lire sa réalité.
L'astuce de l'islam va consister à se placer avec "la gauche", alors que ces valeurs sont clairement du côté de l'extrême droite ( séparation homme-femme; infériorité de la femme; lapidation; charia; excision; ... etc. ). Ceux qui s'opposeront, non pas aux musulmans (qui sont nos frères en humanité et des enfants de Dieu) mais à l'islam, seront stigamtisés et mis du côté des obscurantistes et des intolérants. Enfin, l'argent sera aussi un élément très important.
L'islam a déjà réussi son entrée en douceur en imposant un tabou, un interdit, un nouveau paradigme fondé sur la peur de la liberté d'expression. Il va gagner d'autres étapes dans ce combat, aux accents tout particuliers certes, encore sans armes, sans morts, car placé au niveau du droit et du politique. Dans les moments décisifs de l'histoire, qui ne se répète pas, une phrase de Churchill me revient en mémoire, après la capitulation de Münich en 1939: «Vous aviez à choisir entre la guerre et le déshonneur ; vous avez choisi le déshonneur et vous aurez la guerre.»
Puissions-nous nous réveiller et vivre courageusement et sans peur pour laisser à nos enfants une civilisation d'amour et de paix. Que le grand et doux Saint François d'Assise nous aide pour ce dialogue qui n'en est qu'à ses premiers balbutiements. Que l'enfant Jésus, qui ne laisse aucune trace de violence dans notre histoire, nous donne la prudence, la vigilance, la prière et la force. Enfin, Benoît XVI sera d'un puissant secours.
Le Temps - 24.12.2008
Editorial
Des clochers aux minarets
Par Yelmarc Roulet
Interdire les minarets en Suisse? Avec son initiative populaire, l’UDC impose le sujet à l’agenda des Chambres fédérales, qui en débattront au printemps, ainsi qu’au peuple, qui aura le dernier mot, fin 2009 ou début 2010.
Mais la question, par sa gravité, par ce qu’elle engage de la relation du pays à lui-même et à l’islam, hante déjà les esprits. C’est pourquoi Le Temps s’est penché sur les conditions dans lesquelles les confessions minoritaires ont obtenu en Suisse non seulement le droit de cité, mais celui à la visibilité dans les villes et les paysages suisses. Cette revendication symbolique fut longue dans certains cas, moins dans d’autres. Très compliquée ici, simple là.
La première étape dans cette conquête de la tolérance s’est jouée entre chrétiens. Quand les catholiques vaudois ont enfin pu, après trois cents ans de Réforme, édifier leur église, il leur a fallu attendre encore plusieurs décennies avant d’avoir le droit d’en élever le clocher. En sens inverse, il n’a pas été facile aux protestants de dresser leur temple dans une Carouge qui s’était construite comme un contrepoids catholique face à Genève.
Les progrès de la laïcité, érigée parfois en politique, ont ensuite favorisé la réalisation de monumentales synagogues, par lesquelles une communauté juive profondément enracinée dans la réalité suisse revendique sa pleine présence.
Ce qui vient ensuite est d’une nature différente, puisqu’il s’est agi d’accueillir dans la cité des mouvements religieux venus d’ailleurs.
L’islam suscite aujourd’hui des peurs renouvelées, en raison des formes radicales qui lui font escorte et qui tentent d’imposer des valeurs incompatibles avec celles de notre société laïcisée et égalitaire.
L’histoire est là pour nous montrer que la tolérance a toujours payé: en dissociant la liberté du culte et de ses emblèmes du débat sur la transformation de la société, elle clarifie les choses, réconcilie les esprits de bonne volonté, marginalise les extrémistes et fait grandir la confiance en notre capacité de vivre ensemble.
© Le Temps, 2008. Droits de reproduction et de diffusion réservés.
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lundi, 22 décembre 2008
Voeux du Pape à la Curie romaine
Encore une fois, Benoît XVI sait nous émerveiller par ses discours poétiques et enchanteurs. Ce matin, à l'occasion de voeux à la Curie romaine, le Saint Père a évoqué l'année 2008: le Synode sur la Parole de Dieu, la JMJ de Sydey, la Création et la Trinité, les rencontres, les voyages en France et aux Etats-Unis, l'idéologie du "gender"...
Quelques phrases saillantes, marquées par une forte douceur:
- la joie! Son discours fut une hymne à la joie. Pour la JMJ : "Si on peut organiser une rencontre, on ne peut pas organiser la joie. Elle est un don de Dieu".
- Durant ces journées de la jeunesse: "le Pape est seulement vicaire, il renvoie à la présence de Dieu".
Sur ces paroles, je m'associe aux voeux du Pape, le doux Christ sur la terre, et vous souhaite, chers bloggeurs, de tout mon coeur, un bon et saint Noël 2008 et une joyeuse année 2009. Merci pour vos visites!
14:03 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Plus de 2000, peut-être 4000 ...
C'est le nombre de mosquée en construction projettée en France.
11:59 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Angélus de Benoît XVI : 2009, année Galilée.
Le ciel et le cosmos sont fascinants. Tout le calendrier liturgique se base sur l' observation des saisons pour exposer la foi.
Jésus est la lumière qui se lève, tel le soleil, sur la nuit du monde.
La fonction de l’astronomie : rythmer les temps de la prière
Paroles de Benoît XVI à l’angélus de midi, en ce 4e dimanche de l’Avent
ROME, Dimanche 21 décembre 2008 (ZENIT.org) - La fonction de l'astronomie est « de rythmer les temps de la prière », a expliqué Benoît XVI à l'angélus de midi, en ce 4e dimanche de l'Avent, à l'occasion du solstice d'hiver. Le pape a notamment fait remarquer que la place Saint-Pierre et son obélisque forment une méridienne.
Benoît XVI a expliqué que le « mystère de salut », par l'incarnation, la passion et la résurrection du Christ, « a une dimension cosmique, et pas seulement historique : « le Christ est le soleil de la grâce qui, par sa lumière, « transfigure et illumine l'univers en attente » (Liturgie) ».
Il a aussi fait observer que « la place même de la fête de Noël est liée au solstice d'hiver, lorsque les journées de l'hémisphère boréal, recommencent à s'allonger ».
La Place Saint-Pierre, a rappelé le pape, est aussi une méridienne : « le grand obélisque, en effet projette son ombre le long d'une ligne qui court sur les pavés vers la fontaine [qui se trouve] sous cette fenêtre, et ces jours-ci, l'ombre est la plus longue de l'année ».
Benoît XVI a souligné la fonction de l'astronomie de « rythmer les temps de la prière » : « L'Angélus, par exemple, se récite le matin, à midi et le soir, et c'est grâce à la méridienne, qui servait dans l'antiquité à connaître le « vrai midi », que l'on réglait les horloges ».
Le pape a saisi l'occasion de ce solstice d'hiver pour « saluer tous ceux qui participent à différents titres aux initiatives de l'année mondiale de l'astronomie, en 2009, proclamée pour le 4e centenaire des premières observations par le télescope de Galilée ».
Il a cité trois papes qui se sont illustrés dans l'astronomie : « Sylvestre II, qui l'a enseignée, Grégoire XIII, auquel nous devons notre calendrier, et saint Pie X qui savait construire des horloges solaires ».
Le pape voit dans les « lois de la nature », scrutées par les chercheurs, « un grand stimulant à contempler avec gratitude les œuvres du Seigneur ».
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dimanche, 21 décembre 2008
Jésus a échappé à l'Eglise...
... et à l'histoire pour devenir un people.
C'est le titre du Matin dimanche du 21 décembre. Citant Dan Brown (Da Vinci Code), Ernest Renan (Jésus), James Cameron (film le tombeau perdu de Jésus), Daniel Marguerat ( "spécialiste" du Jésus historique) ou encore Mel Gibson (Passion), l'article montre bien que c'est tendance de penser que l'Eglise n'aurait en fait rien à voir avec le Jésus historique, le Christ de la foi.
D'où l'importance de lire patiemment le livre de Benoît XVI, "Jésus de Nazareth", qui va au coeur du débat, en montrant que l'Evangile est historiquement convaincant et que Dieu entre définitvement dans notre histoire. L'Eglise catholique est alors Jésus communiqué et répandu. C'est le mystère de notre foi, nous croyons en Dieu... conçu du Saint Esprit...né de la Vierge Marie...à la sainte Eglise catholique. Le Credo tient la route depuis plus de 1700 ans.
Soyons lucide sur le trouble qui peut-être jetté sur le Pape, l'Eglise, son histoire, afin de ne pas trouver la vie éternelle: Jésus vivant en Marie, au coeur de l'Eglise. Or, depuis sa naissance à Bethléem, Jésus ne cesse d'être présent dans notre monde, mais encore plus humble, caché et tout petit dans le grand mystère de la foi: l'Eucharistie.
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Célibat des prêtres
Le célibat sacerdotal consacre plus étroitement au Christ
Nouvel ouvrage du card. Arinze : « Réflexions sur le sacerdoce, lettre à un jeune prêtre »
ROME, Vendredi 19 décembre 2008 (ZENIT.org) - « Depuis toujours l'Eglise a eu une profonde considération pour le célibat des prêtres », rappelle le cardinal Francis Arinze dans un livre présenté mardi au siège de Radio Vatican.
De larges extraits de l'ouvrage intitulé Riflessioni sul sacerdozio, lettera a un giovane sacerdote (édition italienne publiée par la librairie éditrice vaticane, 138 pages, 12 euros), (Réflexions sur le sacerdoce, lettre à un jeune prêtre) ont été publiés par L'Osservatore Romano.
« Le Christ a vécu une vie virginale, il a enseigné à ses disciples la chasteté et a proposé la virginité à ceux qui sont disponibles et en mesure de suivre un tel appel », explique la cardinal, préfet émérite de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements.
« Dans la vie sacerdotale, la chasteté perpétuelle pour le royaume des cieux exprime et stimule la charité pastorale. C'est une source particulière de fécondité spirituelle dans le monde » et « un témoignage qui resplendit devant le monde comme chemin concret à la suite du Christ », a-t-il ajouté.
Dans le monde d'aujourd'hui, « plongé dans un intérêt exagéré pour le sexe et sa désacralisation », « un prêtre qui vit avec joie, fidélité et de manière positive son vœu de chasteté est un témoin qui ne peut être ignoré », observe le prélat.
A travers le célibat sacerdotal, poursuit-il « le prêtre est consacré plus étroitement au Christ dans l'exercice de la paternité spirituelle », il se présente « avec plus de promptitude » « comme ministre du Christ, époux de l'Eglise », et « peut vraiment se présenter comme signe vivant du monde à venir, qui est déjà présent par l'intermédiaire de la foi et de la charité ».
Le prêtre, avertit le cardinal, « ne doit pas douter de la valeur ou de la réalité du célibat à cause de la menace représentée par la solitude », présente d'une certaine manière dans chaque état de vie, également dans le mariage.
Il serait donc erroné de chercher à éviter la solitude « en se jetant toujours plus dans le monde actif et en organisant sans cesse de nouvelles rencontres, des voyages ou des visites ».
En revanche, ce dont le prêtre a besoin c'est « de silence, de tranquillité et de recueillement pour se trouver en présence de Dieu, pour apporter une plus grande attention à Dieu et rencontrer le Christ dans la prière personnelle devant le tabernacle », parce que « c'est seulement ainsi qu'il sera capable de voir le Christ dans chaque personne qu'il rencontre dans son ministère ».
La fraternité est tout aussi importante pour bien vivre le célibat, au point que « l'idéal est que l'évêque fasse en sorte que les prêtres vivent par deux ou trois dans les paroisses, plutôt que seuls », parce que « nous avons besoin les uns des autres pour faire croître au maximum nos potentialités ».
Le prêtre, ajoute le cardinal dans son livre, « a comme Maître le Christ », et même s'il n'est pas possible d'en imiter la manière d'agir « dans chaque petit détail », « cela ne nous empêche pas de le suivre de la manière la plus proche possible ».
A côté de la pauvreté et de l'obéissance, l'exercice de la charité est fondamental.
« Un test sur la générosité du prêtre peut consister à se demander quels motifs de charité sont inclus dans ses désirs et combien de pauvres, séminaristes ou candidats à la vie consacrée, pleureront sa mort, reconnaissant qu'est parti leur père dans le Christ et leur bienfaiteur », souligne le cardinal Arinze.
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samedi, 20 décembre 2008
Trois clichés pour dépasser les clichés sur le Pape
Auprès des jeunes à Loreto en 2007
Expliquant la foi aux enfants en décembre 2008
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Encyclique sociale ?
Annoncée pour début 2009, la prochaine Encyclique sociale ne sortirait en fait pas avant quelques mois. Le texte, encore trop superficiel sur l'économie, serait donc encore à travailler face à la crise économique mondiale.
Ceci dit, prions pour que les hommes de bonnes volontés et tous les laïcs chrétiens fassent preuvent d'ingéniosité et de génie professionnel pour donner à tous des conditions de vie et de travail dignes de l'homme. Les petits risquent de faire les frais de la folie de quelques "grands".
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