lundi, 18 mai 2015
Le Cardinal Burke en vérité
Le Cardinal Burke en vérité
Le monde de la communication est très complexe et parfois cruel. Pas si facile pour les cardinaux, les évêques et les prêtres de parler en dehors des homélies prononcées depuis la chaire, l'ambon. Chacun peut en faire le constat.
Le format médiatique n'est simplement pas identique ( Cardinal Burke sur France 2 ). Le Cardinal Burke en fait l'amère expérience. Il a des formules qui ne passent pas, comme la comparaison, même indirecte, entre une personne divorcée et un meurtrier.
Cependant, il n'est pas du tout l'homme que l'on cherche à caricaturer. Par contre, il fait parfois preuve d'une certaine candeur face aux journalistes et au fonctionnement médiatique, ce qui finit malheureusement par lui jouer de vilains tours. Les médias adorent les petites phrases polémiques pour le meilleur et pour le pire.
Le Cardinal est surtout un homme de Dieu, profond et priant, droit, sincère et évidemment catholique.
Interviewe dans l'Homme Nouveau
«Je ne suis pas contre le Pape, je n’ai jamais rien dit contre le Pape, j’ai toujours considéré mon activité comme un soutien au ministère pétrinien. Mon unique intention est de servir la vérité ».
22:04 | Lien permanent | Commentaires (17) | | |
France: les protestants pourront bénir les couples homosexuels
France: les protestants pourront bénir les couples homosexuels
Pour l'Eglise catholique, une personne homosexuelle peut être bénie. Le mariage est une union naturelle entre un homme et une femme, élevée par Dieu, par grâce, à la dignité d'un sacrement.
Pour la théologie protestante protestante, il n'y a pas de sacrement du mariage. Pour les catholiques, deux baptisés "protestants" ont un mariage valide, sacramentel.
20:36 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Le Pape François à Abbas: il n'a pas dit "vous êtes un ange de paix"
Aleteia: "Soyez un ange de Paix"
Le Pape n'a pas dit à Abbas: "vous êtes un ange de paix".
Une agence de presse est à la source de toutes les informations. Souvent, le travail de vérification ne se fait pas, car la confiance règne. Manifestement, selon le Père Lombardi, directeur de la salle de presse, le Pape s'est exprimé d'une autre manière.
Le Pape François demande à Abbas d'agir à la manière de l'ange de la paix
Le père Lombardi a tenu à rectifier :
« le pape a voulu encourager les efforts pour la paix d’un homme qu’il a invité en 2014 avec le président Shimon Peres à une prière pour la paix au Vatican ». Il n’a pas dit que Abbas est un ange de la paix, mais lui a au contraire « demandé d’agir à la manière de ‘l’ange de la paix’ gravé sur le médaillon. »
« Le sens de l’encouragement me semble clair, et ce cadeau (du médaillon) est remis à beaucoup de présidents et pas seulement à Abbas », a insisté le père Lombardi.
20:26 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
vendredi, 15 mai 2015
Le DPI, diagnostic préimplantatoire, par F.-X.Putallaz dans Nova et Vetera
Le DPI par F.-X. Putallaz
Je voudrais relever cinq enjeux du DPI, montrant que la prévention des maladies ne justifie pas qu’on porte atteinte à la dignité des humains.
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DPI, commission de bioéthique de la conférence des évêques suisses (CES)
17:13 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Deux saintes catholiques palestiniennes
Canonisation de deux religieuses palestiniennes
Cité du Vatican, 15 mai 2015 (VIS).
Ce matin près la Salle de Presse, le Directeur du Centre catholique d'études des media a tracé le portrait des deux bienheureuses palestiniennes qui seront canonisées dimanche avec une religieuse française et une autre italienne. Le Patriarche latin de Jérusalem sera à la tête d'une délégation de 2.124 personnes provenant des territoires palestiniens, d'Israël, de Jordanie.
A la messe célébrée par le Pape assistera le Président palestinien Mahmoud Selman Abbas, ainsi que de nombreux évêques du Liban, d'Egypte, de Chypre, d'Irak, de Libye, de Tunisie et du Maroc. Le Patriarche Fouad Twal, a rappelé d'emblée le P.Rifat Bader, a souligné la grande importance spirituelle de cette double canonisation pour la Terre Sainte toute entière: "Au milieux des difficultés, cela illumine le chemin" des chrétiens.
Du fait qu'elle est dévastée par la violence et la division, la Terre Sainte revêt pour beaucoup une image négative. Mais les deux nouvelles saintes viennent montrer que la sainteté est possible" dans un semblable contexte. "Par la canonisation de deux proche-orientales en cette période sombre le Saint-Père nous invite à la prière, car la prière seule peut sauver la foi dans l'épreuve.
Palestine: Sainte Marie Alphonsine Danil Ghattas et sainte Mariam Baouardy
Sainte Marie Alphonsine Danil Ghattas et sainte Mariam Baouardy sont des modèles de perfection, tant pour les musulmans que pour les chrétiens. Le fait qu'elles portent toutes les deux le nom de Marie les rapproche aussi de la tradition juive. Elles montrent qu'aujourd'hui on peut parler des trois religions sans la moindre discrimination... Ce grand événement constitue aussi un message de solidarité qui veut encourager les chrétiens de toute la région, en premier lieu les déplacés et les réfugiés, les persécutés dont les persécuteurs pensent que tuer est agréable à Dieu".
Sainte Mariam Baouardy, qui fut victime de l'extrémisme, subit une tentative de meurtre car on voulait la forcer à changer de religion. Désormais elle intercède pour toutes les victimes de ce type d'assassinat religieux. Sa vie montre la priorité que représente le respect des différences religieuses et ethniques, la reconnaissance de ce que toute personne est créature de Dieu. Quant à sainte Marie Alphonsine Danil Ghattas, elle obtint l'appui des autorités religieuses pour fonder la première congrégation arabe d'éducation et d'enseignement religieux.
Depuis, les écoles du Rosaire confiées à ses religieuses sont influentes dans tout le proche et moyen Orient, et jusque dans la région du golfe persique. A la fin du XIX et au début du XX siècle, la congrégation favorisa la diffusion de la conscience sociale dans le monde arabe et représenta un modèle de formation. Son action contribua à l'élimination de l'analphabétisme dans de nombreuses régions. "Les deux saintes proclamées par le Pape François en cette Année de la vie consacrée et en ce mois marial, doivent nous inciter à prier le Seigneur d'accorder sa paix à nos coeurs et à nos esprits...
La canonisation de la fondatrice des Soeurs du Rosaire est une invitation à accroître la pratique quotidienne du chapelet, à l'église, en famille et dans les paroisses afin que la paix, l'amour et le respect de chacun touchent l'ensemble des peuples du proche et moyen Orient".
16:12 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
jeudi, 14 mai 2015
Le Cardinal Ratzinger, Benoît XVI: le dernier des grands théologiens ?
Joseph Ratzinger, Benoît XVI: le dernier des théologiens ?
Le roman est célèbre: le dernier des Mohicans. On pourrait y voir un parallèle avec le climat théologique actuel. Durant plus de 50 ans, il était magistralement mené par le génie de Joseph Ratzinger.
Mais commençons par une excellente nouvelle: le jeune Cardinal Tagle, souriant et plein d'énergie, est désormais le Président de Caritas Internationalis.
Il remplace le Cardinal Maradiaga qui a encore présidé Caritas pour ses assises annuelles, avec en filigrane, une théologie parfois parallèle teintée de charité. Or sans vérité, la charité n'est plus, tout comme sans charité, la vérité n'est que ruine de l'âme.
Le Cardinal Hondurien, avec quelques autres alliés, tentent ni plus ni moins que de troubler l'héritage théologique de Joseph Ratzinger. Ce dernier est tout de même l'interprète théologique le plus authentique du Concile Vatican II, le Saint Thomas d'Aquin moderne d'une Eglise au seuil du troisième millénaire.
Par d'abondantes et d'innombrables interviews à la presse, le Cardinal émérite de Caritas et membre du C9, fait passer sa théologie d'une façon quelque peu détournée. Il n'est même pas certain qu'il soit le plus proche conseiller du Pape.
Par exemple, des propos tenus en conférence de presse laissaient entendre que la théologie de la libération n'avait jamais été condamnée par Rome.
Et pour cause: Saint Jean XXIII, avec le Concile Vatican II, ne souhaitaient plus une Eglise forteresse qui condamne, mais qui annonce la même Vérité avec bonté, patience et Miséricorde. Reste que la théologie de la libération n'a jamais été promue ni reconnue par l'Eglise catholique. Le communisme n'avait pas non plus été condamné par le Concile Vatican II, justement pour cette raison.
Le Pape actuel n'est pas un théologien, mais un maître spirituel exceptionnel, une figure charismatique et médiatique extraordinaire.
Ratzinger, le chat, n'est plus là, les souris dansent
L'affection du Cardinal pour les chats est légendaire. Quelques théologiens et Cardinaux, restés dans l'ombre de la lumineuse et prodigieuse intelligence de Ratzinger, profitent de l'alternance pour distiller ça et là leurs théories, qui à l'époque, avaient été brillamment réfutées par le préfet de la doctrine de la foi et tous ses collaborateurs.
Ceci explique en partie la confusion doctrinale qui entoure les périphéries des Synodes sur la famille. Ce chaos théologique et médiatique ressenti par bien des âmes, ne provient toutefois pas du Pape. La musique et l'harmonie de la théologie n'est certes pas sa tasse de thé et son génie s'exprime dans une autre dimension tout aussi importante.
Il n'en reste pas moins que le forcing d'une minorité restée longtemps dans l'ombre de Joseph Ratzinger vient à la connaissance du grand nombre, et donne à croire que l'Eglise va tout changer de son héritage. Qu'on se le dise: cela ne correspond en rien au projet pastoral du Pape Bergoglio.
La connaissance du parcours de Jorge Bergoglio révèle par exemple qu'il n'a jamais été le disciple de la théologie de la libération. Il veut au contraire une Eglise pauvre pour les pauvres, mais sans idéologie, donc sans le marxisme des années 60.
Cardinaux & évêques derrière les places d'honneur au "Concert avec les pauvres et pour les pauvres" #Vatican pic.twitter.com/wnjHLirWX4
— I.MEDIA ن (@AgenceIMEDIA) 14 Mai 2015
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Le Cardinal Müller, préfet de la CDF, en compagnie de son grand ami, le théologien Guttierez surnommé certainement à tort le père de la théologie de la libération. Le Cardinal allemand a beaucoup étudié sa pensée. Mais le préfet n'était pas à la conférence de presse ....
22:07 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
lundi, 11 mai 2015
Jubilé de la Miséricorde et péché de l'avortement: l'affaire de Recife refait surface ?
En 2009, le Vatican avait soutenu l'archevêque de Recife, au Brésil, qui avait excommunié une mère et des médecins ayant fait avorter une fillette de neuf ans, violée par son beau-père, en estimant que le viol était « moins grave que l'avortement ».
Sauf que l'archevêque de Recife n'avait excommunié personne, ni la fillette, ni la maman, ni le médecin. A l'époque, ce drame avait été instrumentalisé afin de surfer sur la vague de la levée des excommunications des 4 évêques d'Ecône. L'évêque de Recife avait simplement rappelé l'enseignement de l'Eglise.
Jubilé de la Miséricorde: le péché d'avortement pourra être plus largement pardonné
Pour cette dernière, certains péchés entraînent, pour ceux qui en ont pleine connaissance de l'existence de cette peine médicinale, l'excommunication latae sententiae*. Autrement dit, l'excommunication est latente; elle est automatique dès que l'acte est commis. L'avortement tue le plus petit et le plus innocent des êtres humains.
Pour le Jubilé de la Miséricorde, la sentence d'excommunication lataesententiae, suite à un avortement, pourra être remise par les prêtres de la Miséricorde.
Pour cette « Année sainte », des milliers de prêtres seront envoyés comme « missionnaires »pour apporter la miséricorde aux gens dans les endroits les plus reculés et leur donner le sacrement de la « réconciliation », la pénitence exprimée dans la confession.
« Parmi les possibilités de pardon accordées au missionnaires de la miséricorde, il y aura aussi l'avortement », a déclaré Mgr Fisichella.
De fait, d'ordinaire, il s'agit d'un péché réservé au Saint-Siège. Le prêtre qui entend une confession d'un médecin, qui avoue humblement d'avoir commis des avortements, en connaissant la sanction de l'excommunication, doit écrire à la pénitencerie apostolique à Rome. Il demandera au médecin de revenir quelques jours plus tard, lors de la réception de la lettre romaine, afin de lui donner le pardon de Dieu. L'Eglise est un hôpital de campagne, qui soigne les blessures. L'excommunication a pour but de manifester la gravité d'un acte. Tuer un tout petit, innocent et sans défense, est un acte épouvantable.
Pour ce Jubilé, non seulement les cardinaux (qui peuvent confesser sur toute la terre) et les évêques, mais aussi par décision du Pape le prêtre de la Miséricorde, pourra remettre l'excommunication. L'Année Sainte (8 décembre 2015 - 20 novembre 2016) sera justement une occasion de répandre plus abondamment le Pardon de Dieu, la richesse de la Divine Miséricorde.
* Il y a une série de délits qui sont portés par l’Église et qui emportent immédiatement l’excommunication ( en connaissance de cause ). Ce sont des délits qui sont classiques dans l’histoire de l’Église :
- la profanation des saintes espèces
- violence sur la personne du Pape
- l’absolution du complice dans un péché contre le sixième commandement (adultère) commis par un prêtre
- la consécration épiscopale sans mandat pontifical (ex: Ecône)
- la violation directe du secret sacramentel par un prêtre
- l’avortement
20:56 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Evêques suisses: oui à l'être humain, non au diagnostic préimplantatoire
Conférence des évêques suisses | 11.05.2015
Non au diagnostic préimplantatoire, oui à l’être humain
Prise de position concernant la votation sur le DPI
Les évêques suisses refusent la modification de la Constitution en vue de l’autorisation du diagnostic préimplantatoire (DPI).
Les Suisses s’exprimeront le 14 juin prochain sur une modification de la Constitution fédérale qui est destinée à ouvrir la porte au diagnostic préimplantatoire (DPI). Les évêques suisses refusent fermement cette modification de la Constitution.
La situation de départ est tragique : c’est la souffrance d’un couple qui est susceptible de transmettre une maladie génétique grave. La méthode du DPI est présentée comme solution à ce problème. Or, cette méthode pose plusieurs problèmes graves : par le DPI on ne soigne pas une maladie, mais on l’évite en supprimant le porteur de la maladie, ce qui est injustifiable !
En outre, le DPI nécessite la production volontaire d’embryons afin de faire une sélection, ce que l’on appelle de l’ « eugénisme libéral ».
De plus, le DPI est une technique de sélection où l’on s’octroie le droit de décider qui mérite de vivre, et qui ne le mérite pas.
La protection maximale de l’embryon humain qui doit être considéré comme une personne, est assurée au mieux par la Constitution fédérale actuelle qui précise que « ne peuvent être développés hors du corps de la femme jusqu’au stade d’embryon que le nombre d’ovules humains pouvant être immédiatement implantés » (Art. 119). Si cet article de la Constitution est modifié selon ce que propose le Parlement, la congélation d’embryons sera implicitement autorisée. Cette cryoconservation pose de graves problèmes éthiques, car il atteint directement la dignité humaine.
Voter NON à la modification de la Constitution et donc au DPI qui suivra signifie donc attester que la dignité humaine de tout être humain doit être respectée et sauvegardée au maximum dans notre pays.
Dans ce contexte, les évêques renvoient au dépliant de leur commission de bioéthique :
15:37 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
dimanche, 10 mai 2015
Caroline Fourest perd sa crédibilité
Caroline Fourest s'est piégée toute seule. Sur le plateau de Laurent Ruquier, elle a menti en direct. Sa méthode de travail est remise en question par Aymeric Caron.
Il est désormais permis de mettre en doute ses nombreuses attaques contre la foi catholique.
Caroline Fourest qualifiait si souvent "la Manif Pour Tous" d'un rassemblement d'extrémistes violents. Sa méthode de lier les quelques extrémistes fascistes avec l'écrasante majorité des familles défilant d'une façon calme, raisonnable et pacifique ne passera sans doute plus si aisément la rampe.
Qu'on se le dise: Caroline Fourest peut parfois mentir. Le proverbe africain garde toute sa pertinence: le mensonge a les jambes courtes.
Laurent Ruquier n'invitera plus jamais Caroline Fourest
16:21 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Diocèse à Genève ? La consultation de Mgr Morerod obtiendrait 2/3 de votes positifs
2/3 des internautes favorables à un diocèse à Genève
62,2% des internautes sondés par le Centre des médias catholiques en Suisse alémanique (KMZ) soutiennent un redécoupage du diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg (LGF), tel que mis en consultation par l'évêque Charles Morerod.
16:08 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
samedi, 09 mai 2015
Synode sur la famille: un rapport de l'institut pastoral de Saint-Gall
SPI - Institut suisse de sociologie pastorale
Le rapport de la Conférence des Évêques Suisses pour la synode des évêques 2015
Entre janvier et mars 2015 la Conférence des Évêques Suisses a demandé à tous les fidèles de la Suisse de mettre en œuvre des discussions synodales portant sur les sujets « couples, mariage et famille ». L’enquête a suscité un grand intérêt. Plus que 6'000 personnes ont participé aux discussions et nous avons reçu plus de 570 rapports.
Depuis, le rapport synthétique de la Suisse a été achevé et envoyé au secrétariat du synode à Rome. C’est là que tous les rapports du monde seront collectés et condensés pour soutenir le travail du synode des évêques qui se tiendra en octobre 2015.
Vous pouvez consulter le rapport Suisse en allemand, français ou italien sur le site internet suivant :
Rapport de l'Institut de pastorale de Saint-Gall pour la Synode des Évêques 2015
Communiqué aux médias
SYNODE SUR LA FAMILLE : LE CARDINAL ERDÖ MET EN GARDE CONTRE LES PRESSIONS “SANS LÉGITIMITÉ THÉOLOGIQUE“ QUI DIVISENT L’EGLISE
Vatican - le 08/05/2015 | Par Agence I.Media
“Une pression sans légitimité théologique ne fera que causer une division ultérieure dans l’Eglise“. C’est la mise en garde qu’a faite le cardinal hongrois Peter Erdö, le 8 mai 2015 devant la presse, à propos des réponses aux questionnaires du Vatican publiées par certaines conférences épiscopales européennes en vue de préparer le synode d’octobre 2015.
Ces 46 questions avaient été envoyées par Rome aux conférences épiscopales du monde entier, en décembre dernier.
21:33 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
RTS, une semaine sur l'islam: l'interview interdite
Dans le cadre de la série d’émissions consacrées aux musulmans, j’ai passé sur le gril un peu plus d’une heure pour le programme «Des Minarets à la burqa».
A l’écran, il en est resté une minute. J’avais enregistré cette interview et il me parait intéressant d’en restituer l’essentiel. Elle illustre une approche dont le grand public doit être impérativement protégé.
21:25 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
vendredi, 08 mai 2015
L'Encyclique du Pape François sur l'écologie déjà récupérée
Encyclique du Pape François sur l'écologie humaine
Lien (Jean-Vincent Placé - qui "déplace" l'accent de l'Eglise sur la personne humaine vers l'écologisme)
Le gouvernement français, qui organisera la prochaine conférence de Paris sur le climat, récupère le message de l'Eglise.
La récente visite de François Hollande chez le Pape François avait déjà joué sur un décalage entre l'écologisme du gouvernement et la centralité de la personne humaine de l'Eglise catholique.
Comme la communication fonctionne toujours avec un frame, le Pape François, le Pape Benoît XVI ou le message de l'Eglise sont intentionnellement recadrés. Pour l'Eglise, la personne humaine est le sommet de la Création. Il faudrait parler alors d'écologie humaine.
Le respect de la nature humaine, de la personne depuis sa conception jusqu'à à sa mort naturelles, est absolument central pour les chrétiens.
Aussi, des thèmes comme l'avortement, la contraception, la fécondation in vitro, l'euthanasie sont systématiquement ignorés par certains gouvernements, au profit du réchauffement climatique et d'un écologisme ou la nature est en quelque sorte sacralisée ou divinisée.
Or il s'agit de l'homme, résumé et sommet de la création, pour lequel le Fils de Dieu s'est fait chair.
A partir de la personne humaine, l'Eglise exige le respect et la sauvegarde du jardin de la création qui a été confiée aux hommes.
Le message écologique de l'Eglise est centrée sur la personne humaine
L’objectif du Saint-Siège est de susciter un mouvement mondial porté par toutes les religions et de mettre en lumière les liens très étroits entre le respect de l’environnement et celui des personnes, spécialement des pauvres, des exclus, des victimes des trafics et de l’esclavage moderne, des enfants et des futures générations.
10:47 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
jeudi, 07 mai 2015
6 mai 2015: revivez l'assermentation des 32 nouveaux gardes suisses CTV
17:30 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Le Synode sur la famille à la lumière des Actes des Apôtres
Il y a toujours eu des discussions graves dans l'histoire de l'Eglise, aujourd'hui comme dans l'Eglise à Jérusalem lors du premier Concile.
Synode sur la famille: Nova et Vetera entre dans le débat
Ce jeudi de la 5ème semaine de Pâques, la première lecture est tirée des Actes des Apôtres:
Lecture du livre des Actes des Apôtres
Synode pour la famille: la voix de l'Eglise pour une troisième voie entre le rigorisme et la laxisme
Frère Thomas: la voie de la conversion et de la pénitence pour tous les pécheurs; Nova et Vetera
11:25 | Lien permanent | Commentaires (3) | | |
mercredi, 06 mai 2015
Interview du Commandant de la garde suisse Christophe Graf
Le conseiller fédéral Alain Berset a rencontré le Pape, pour lui remettre le livre romand et mondial:
"Aimer c'est tout donner"
LA GARDE SUISSE: INTERVIEW DU COMMANDANT CHRISTOPH GRAF
traduction : sous Benoît et Moi / www.rossoporpora.org
3 mai 2015
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Un long entretien avec le colonel Christoph Graf, nouveau commandant de la Garde, arrivé à Rome à 26 ans en 1987 - De Jean-Paul II au presque compatriote Benoît XVI et à François
Parlez-moi alors de l’ "affaire Anrig", le commandant qui à la fin de janvier a été contraint de quitter le Vatican et rentrer en Suisse.
Nous avons nous aussi été surpris. Nous avons appris la nouvelle par l'"Osservatore Romano".
Parmi les différentes hypothèses qui ont circulé sur l'alternance, il y en avait une qui avait un certain crédit: que le Pape n'aimait pas le style du colonel Anrig, qu'il considérait trop "militaire"…
Si un corps est militaire, il doit être discipliné. Et pour maintenir la discipline une "correction fraternelle" est nécessaire de temps en temps. Mais l'image du commandant trop "rigide" a été véhiculée par certains médias de la Suisse allemande. Le Pape a dit qu'il s'agissait au contraire d'une alternance normale, après la prorogation accordée au terme des cinq ans.
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4 MAI 1998: LA TRAGÉDIE
Pendant le pontificat de Jean-Paul II la Garde Suisse a été secouée par un choc, juste à la veille du Serment du 6 mais 1998: la mort violente du nouveau commandant Alois Estermann, de son épouse Gladys et du vice-caporal Cédric Tornay… L'après-midi du 4 mais j’avais félicité Estermann au téléphone pour sa nomination (ndt : Rusconi st lui-même suisse…) , je lui avais demandé si je pouvais passer le voir chez lui vers cinq heures. Il m’a dit: "Je préfère après huit heures, nous boirons ainsi un coup". Je lui ai répondu: "Je ne peux pas, j'ai une réunion". Et lui: "Alors on se voit mercredi au Serment"…
Aucun d'entre nous ne s'attendait à cette tragédie. Ce fut un grand choc pour tous, et il a duré longtemps. Malheureusement, personne n'est à l'abri de coups de folie, aujourd'hui plus que jamais, comme il ressort de tous les cas rapportés par les médias.
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Mercredi 6 mai va se répéter la cérémonie, réellement unique aussi pour la Confédération, du Serment de la Garde Suisse Pontificale, 488 ans après le Sac de Rome où 147 confédérés donnèrent leur vie pour sauver Clément VII - Un long entretien avec le colonel Christoph Graf, nouveau commandant de la Garde, arrivé à Rome à 26 ans en 1987 - De Jean-Paul II au presque compatriote Benoît XVI et à François - Souvenirs et actualités.
Porte Sainte-Anne et nous entrons par la gauche, dans le "Quartier Suisse". Quelques marches et nous voici dans le bureau du commandant. En fond sonore, les notes de la "Basler Marsch" et le roulement des tambours qui filtrent de cour d'Honneur la toute proche, où se prépare le Serment du 6 mai…
* * *
Monsieur le Commandant, pourquoi êtes-vous entré à 25 ans dans la Garde Suisse Pontificale?…Vous habitiez dans l'idyllique commune lucernoise de Pfaffnau, vous travailliez à la Poste et après que s'est-il passé?…
À un certain moment je me suis interrogé: Pourquoi dois-je rester encore travailler ici, dans un bureau, pendant 40 ans avant de prendre ma retraite? Je voulais changer, sortir du quotidien. J'ai retrouvé un dépliant de la Garde Suisse Pontificale que j'avais pris un jour à Lucerne, j'ai fait ma demande sans penser qu'ils me recruteraient, mais ils m'ont écrit que le 2 mars 1987 je pourrais commencer au Vatican…
Comment a été votre première rencontre avec Rome?
C'était la première fois que je voyageais à l'étranger… dans une grande ville comme Rome…arriver à l'aéroport et entrer dans la ville…c'était assez impressionnant…Savez-vous ce qui m'avait frappé en premier? La forêt d'antennes sur les toits…je garde encore en mémoire cette image!
Et les premiers jours au Vatican?
C'était comme au début de l'École des recrues en Suisse… on reçoit le matériel, on commence les entrainements…
À cette époque le commandant était le colonel Roland Buchs…
Le commandant Buchs était quelqu’un de très paternel, qui aimait la Garde…
C’était le successeur du fameux commandant Franz Pfyffer von Altishofen, connu aussi pour son humour, qu'il manifestait par exemple dans les blagues…
Il était venu à l'occasion d'un Serment et était seul assis à une table du mess. Je le reconnus et me présentai: "Je suis Graf de Pfaffnau". Et lui: "Je suis le vieux Vieillard", car il était surnommé "Le Vieux", der Alti en suisse-allemand.
JEAN-PAUL II: L'ÉMOTION DES DERNIERS JOURS
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En 1987 le Saint Père était Jean-Paul II. Quand l'avez-vous vu la première fois?
Nous étions encore dans la période de l'école des recrues, en mars 1987. Un dimanche nous étions libres et nous sommes sortis à pied en ville. Tout d'un coup, voici le bruit des sirènes…puis le pape Wojtyla est passé, de retour d'une visite pastorale à une paroisse. Je l'ai entrevu un instant dans la voiture. Quelques temps après, il a célébré une messe pour le Séminaire Romain dans la Chapelle Pauline, dans le Palais Apostolique. Suivit l'audience dans la Sala Regia… les séminaristes étaient tous alignés en rangs, moi je surveillais la porte des sortie derrière eux et, lorsqu'il arriva à ma droite le rang s'ouvrit et je me trouvai seul devant lui: il me salua avec un sourire.
Ce fut la première rencontre rapprochée…vous avez eu évidemment de nombreuses autres occasion de voir de près le pape Wojtyla…
Lorsque le Pape quittait le Palais Apostolique et prenait la voiture, à la sortie de l'ascenseur il y avait toujours un garde suisse…
Pouvait-on lui dire quelque chose?
Non, car le protocole était très rigide…et il y avait toujours des yeux très attentifs qui veillaient à ce qu’il ne soit pas transgressé avec une phrase adressée au Pape…
Spécialement émouvantes les dernières semaines, les derniers jours du pape Wojtyla…
J'ai éprouvé une grande émotion quand il n’a plus réussi à parler à la foule, alors qu’il voulait le faire. Ce jour de Pâques j'étais avec le détachement de la garde et portais le drapeau de Garde pour qu'il soit béni. Ça faisait mal de le voir comme ça. Chaque soir des derniers jours j'allais prier dans la Place Saint Pierre. Lorsque le 2 avril j'ai entendu, via l’émetteur, le soldat de garde à la Deuxième Loggia annoncer que le Substitut de la Secrétairerie d'État descendait dans la place, j’ai compris que tout était accompli. Je n’ai pas eu de temps pour les émotions: j’ai dû rentrer immédiatement au bureau pour planifier pendant la nuit les mesures à prendre.
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4 MAI 1998: LA TRAGÉDIE
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Pendant le pontificat de Jean-Paul II la Garde Suisse a été secouée par un choc, juste à la veille du Serment du 6 mais 1998: la mort violente du nouveau commandant Alois Estermann, de son épouse Gladys et du vice-caporal Cédric Tornay… L'après-midi du 4 mais j’avais félicité Estermann au téléphone pour sa nomination (ndt : Rusconi st lui-même suisse…) , je lui avais demandé si je pouvais passer le voir chez lui vers cinq heures. Il m’a dit: "Je préfère après huit heures, nous boirons ainsi un coup". Je lui ai répondu: "Je ne peux pas, j'ai une réunion". Et lui: "Alors on se voit mercredi au Serment"…
Aucun d'entre nous ne s'attendait à cette tragédie. Ce fut un grand choc pour tous, et il a duré longtemps. Malheureusement, personne n'est à l'abri de coups de folie, aujourd'hui plus que jamais, comme il ressort de tous les cas rapportés par les médias.
Immédiatement après la tragédie, le colonel Buchs est provisoirement revenu. Une tâche pas facile, que la sienne…
Il devait gérer un Corps, où de nombreuxs gardes avaient perdu toute motivation au service. On a dû travailler dur pour redonner confiance et espoir à tout le monde. Je me souviens aussi de l'homélie du cardinal Sodano, Secrétaire d'État, lors des obsèques solennelles dans la Basilique: l'émotion était énorme, mais le cardinal affirma que les nuages noirs d'un jour ne pouvaient pas obscurcir une histoire glorieuse de presque cinq-cents ans.
Le cinq-centième anniversaire, justement, fêté le 22 janvier 2006 dans la Piazza del Popolo, la Porte par laquelle les mercenaires suisses entrèrent dans l'Urbe. Un commandant est un peu l'héritier de toute l'histoire du corps…La sentez-vous peser sur vos épaules?
Je viens de lire ces jours-ci l'histoire des premiers trois commandants de 1506 à 1527, l'année du Sac de Rome: l'urane Kaspar von Silenen et les deux zurichois Markus et Kaspar Röist. C'est une histoire très intéressante, difficile pour nous à imaginer. La Garde Suisse pontificale a eu jusqu'ici 35 commandants, tous avec le privilège de servir directement le Pape…nous pouvons bien dire que nous faisons aussi partie de l'histoire de l'Église.
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COMME NOUS AVIONS ESPÉRÉ QUE LE CARDINAL RATZINGER SOIT ÉLU!
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En 2005 arriva un pape bavarois, très proche donc de la sensibilité suisse…
Nous avions tous espéré qu'il sorte Pape du Conclave. Il avait si souvent traversé la place Saint Pierre pour gagner le Saint-Office! Nous le connaissions tous depuis de nombreuses années et échangions parfois avec lui quelques mots. C'était magnifique d'être sur la place au moment de l'élection! Tous les gardes étaient très contents…
Une personne humble, simple, timide…
J'ai souvent remarqué qu'il n'aimait pas les bains de foule, et le baciamano non plus: au début il passait dans l'allée centrale de Saint Pierre jetant des regards furtifs à droite et à gauche, ensuite il s'est un peu habitué aux nécessités du cérémonial.
Lorsque ce 11 février 2013 Benoît XVI a annoncé sa renonciation au Pontificat, avez-vous été surpris comme tout le monde, ou presque?
On m'avait téléphoné la nouvelle de la Deuxième Loggia. Tout d'abord je me suis dit: "Ce n'est pas possible!" Et pourtant si. J'étais surpris et même triste, car nous aimions le Pape Benoît XVI. Nous avons par ailleurs compris sa décision: il était convaincu de ne plus avoir les forces de porter sa croix quotidienne, de guider l'Église de main ferme. Mieux donc renoncer et laisser faire le successeur.
Des costumes bavarois on est passé au tango argentin: quelqu'un d'entre vous s'y attendait-il?
D'entre nous, vraiment pas. Du dehors non plus d'ailleurs, presque tous s'attendaient à un pape jeune, plein de forces. Les grands médias italiens avaient essayé de forcer une candidature qui est ensuite tombée au moment du Conclave.
Connaissiez-vous le cardinal Bergoglio?
Je l'avais vu quelques fois, sans imaginer qu'il puisse devenir Pape. Même pendant le Conclave il était toujours discret, il partait tout de suite après la fin du débat.
Déjà vos tâches liées à la sécurité étaient lourdes, en raison de l'augmentation des menaces globales; avec le pape François cela est peut-être devenu même plus difficile…
De ce point de vue, le pape François est comme Jean-Paul II dans ses premières années de pontificat: lui aussi essayait de fuir le protocole. il allait skier, faisait des bains de foule pendant les audiences sans se soucier de la sécurité.
Pour le pape François aussi la sécurité est nécessaire, mais il ne lui donne pas beaucoup d'importance. Je crois vraiment que les Papes ont une autre relation avec le Seigneur: "Quand tu me veux, je suis prêt". Et puis ce pape est sud-américain: on le voit des baisers et des accolades qu'il donne et reçoit, ils ont un autre genre de contact physique, qui dépasse même celle qu'on voit dans la "latine" Italie. Il est aussi un Pape qui écoute et a beaucoup de mémoire.
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LE PAPE FRANÇOIS, LA GENDARMERIE ET L’ "AFFAIRE ANRIG"
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Qu'en est-il, du point de vue de la sécurité, du fait que le Pape réside à Sainte Marthe et non plus dans le Palais apostolique?
Nous avons notre mission: la Garde Suisse est responsable de la sécurité de la personne du Pape dans le Palais Apostolique. Aujourd'hui le Pape réside à Sainte Marthe, mais notre mission reste. C'est même une opportunité que nous n'avions pas auparavant de travailler étroitement et sur un pied d'égalité avec la Gendarmerie de l'État de la Cité du Vatican. Auparavant nous étions à l'intérieur du Palais apostolique, eux à l'extérieur. À présent nos rapports se sont approfondis, ils sont bons, nous sommes aujourd'hui un team mixte qui s'engage avec efficacité pour garantir la sécurité du saint Père. On le voit clairement aussi dans les voyages du Pape à l'étranger.
Parlez-moi alors de l’ "affaire Anrig", le commandant qui à la fin de janvier a été contraint de quitter le Vatican et rentrer en Suisse.
Nous avons nous aussi été surpris. Nous avons appris la nouvelle par l'"Osservatore Romano".
Parmi les différentes hypothèses qui ont circulé sur l'alternance, il y en avait une qui avait un certain crédit: que le Pape n'aimait pas le style du colonel Anrig, qu'il considérait trop "militaire"…
Si un corps est militaire, il doit être discipliné. Et pour maintenir la discipline une "correction fraternelle" est nécessaire de temps en temps. Mais l'image du commandant trop "rigide" a été véhiculée par certains médias de la Suisse allemande. Le Pape a dit qu'il s'agissait au contraire d'une alternance normale, après la prorogation accordée au terme des cinq ans.
Colonel Graf, la sécularisation avance aussi en Suisse. Parviendra-t-on encore à avoir un nombre suffisant de jeunes suisses qui veuillent servir au Vatican le Pape et l'Église? Ou bien envisage-t-on une sorte de Garde Suisse Internationale, avec des apports provenant d'autres Pays?
La sécularisation avance malheureusement partout. J'ai vu une récente statistique sur les jeunes en Suisse: entre 18 et 24 ans, 26% seulement se définissent encore "religieux". À ce rythme, le futur ne sera pas facile, car pour être Garde suisse il est fondamental d'avoir une conviction spirituelle, la foi et la volonté de servir le catholicisme universel, sinon cela devient un travail comme un autre. Je souligne toutefois le fait que le recrutement en Suisse est confié aux anciens Gardes suisses: ils le font souvent dans une démarche porte à porte, rappelant leur expérience personnelle. dans de nombreux villages, lorsqu'on rencontre un "vétéran", on dit encore: "Celui-là a été à Rome, comme Garde suisse". Il s'agit donc encore d'une bonne carte de visite comme le sont d'ailleurs aussi ces groupes d'écoliers et d'étudiants qui viennent directement ici pour voir "comment fonctionne la vie quotidienne dans la Garde suisse". Nous pouvons encore être modérément optimistes. Et nous fêterons, je l'espère, encore pendant de longues années le Serment du 6 mai: c'est une cérémonie unique, chaque nouvelle garde doit donner un témoignage personnel de sa propre volonté d'offrir jusqu'à sa vie pour défendre le Saint Père. C'est une cérémonie vraiment "suisse" avec des sons, couleurs, hymne national, les différentes langues: c'est le témoignage d'un privilège qui perdure et qui a une valeur précieuse dont nous devons être bien conscients en Suisse.
22:22 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
lundi, 04 mai 2015
Le Pape serait malade
Le Pape François serait malade
Avez-vous remarqué comme le Pape François répète que son pontificat sera bref ? Il l'a dit très explicitement dans une interview dans un avion: "encore deux ou trois ans, et hop au ciel".
Il se murmure que le Pape François serait bel et bien malade, avec des complications qui ne lui laisseraient hélas que très peu d'années.
Auparavant, le santé du Pape n'était presque jamais évoquée publiquement, savamment gardée par quelques personnes de son entourage. Joaquin Navarro Valls, porte parole émérite, avait brisé ce tabou en annonçant que Saint Jean-Paul II souffrait effectivement du Parkinson. Certains lui en avaient voulu à l'époque, au point d'exiger sa démission.
Le Pape François ne se gène pas d'en parler. Pour la première fois en public, le 3 mai dernier, auprès de personnes âgées et des malades, François a reconnu être
« un peu vieux, un peu malade, mais pas beaucoup ». Pape François
Le Pape François: "un peu vieux, un peu malade, mais pas beaucoup"
Bien que cela soit connu parmi les personnes bien introduites, les vaticanistes et les spécialistes du Vatican n'osent toutefois pas trop publier sur ce sujet, encore trop délicat.
22:32 | Lien permanent | Commentaires (1) | | |
KTO: Jérôme Lejeune, aux plus petits d'entre les miens
Pour le 20ème anniversaire du départ de Jérôme Lejeune, découvrez le documentaire exceptionnel de François Lespes en DVD, après sa diffusion sur KTO.
Plus de 1 an de recherches, de lectures, d'interview, et 6 mois de tournages en passant par la France et les Etats-Unis.
Détails :
Documentaire de 68 minutes réalisé par François Lespés.
Une co-production : Aloest Productions et KTO
Langues : version française, version anglaise
Sortie DVD le 4 mai 2015 / En prévente dès maintenant
Synopsis :
Médecin, chercheur en génétique, Jérôme Lejeune acquiert une renommée internationale grâce à sa découverte de la Trisomie 21, avec l’équipe du professeur Turpin, en 1958.
Avec cette découverte, il veut changer profondément le regard posé sur les enfants trisomiques, qui affluent par centaines à sa consultation, et n’a qu’une obsession : pouvoir un jour trouver des traitements.
En 1969, l’ascension fulgurante de ce jeune scientifique va pourtant être stoppée en plein vol.
Alors qu’il reçoit à San Francisco le Prix William Allen, la plus haute distinction en génétique, il prononce un discours défendant la dignité humaine des embryons, provoquant un véritable séisme dans la sphère scientifique. Depuis quelque temps, il a pris en effet conscience que sa découverte, en ouvrant la porte à l’avortement des embryons souffrant d’anomalies génétiques, allait retourner la Médecine contre ses malades.
Qui était Jérôme Lejeune ? Géant de la Science ou homme de Foi ? Comment était-il perçu par le monde ? Aujourd’hui, où en est la recherche sur la Trisomie 21 dans laquelle il avait mis tant d’espoir ?
20 ans après sa mort, le réalisateur François Lespés s’interroge sur ce personnage au destin inattendu, cette personnalité étonnante qui, encore aujourd'hui, ne laisse personne indifférent. De Paris à Indianapolis, des amis aux confrères, des soutiens aux détracteurs, Jérôme Lejeune - aux plus petits d’entre les miens mène l'enquête sur l'homme de science et de convictions.
16:32 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Pape François à la garde suisse: vous êtes la carte de visite du Saint-Siège
Pape François à la garde suisse:
"Vous êtes l'affiche publicitaire du Saint-Siège, sa carte de visite"
Pape François à la garde suisse
Les conseils spirituels du Pape aux gardes suisses
"Ce que je dis à tous, je le dis aussi à vous:
Participez assidûment à la Messe, confessez-vous fréquemment, lisez chaque jour l'Evangile. Priez, spécialement le chapelet: récitez-le durant les heures de piquet".
Le Valais comme délégation suisse pour le 6 mai 2015, l'assermentation des nouveaux gardes suisses
Cité du Vatican, 4 mai 2015 (VIS).
Comme chaque année à l'approche de leur assermentation (6 mai), le Pape s'est adressé aux nouvelles recrues de la Garde Suisse Pontificale, reçues avec leurs familles: "Il n'est d'amour plus grand que de donner sa vie pour ses amis.
Répondre à cet appel signifie suivre le Christ... Au long de l'histoire de l'Eglise, combien d'hommes et de femmes l'ont fait au nom de cet amour suprême", tels les Gardes Suisses qui sont tombés pour défendre le Pape lors du Sac de Rome.
"Dans ses exercices spirituels, saint Ignace, qui avait été soldat, parle de l'appel du roi, c'est à dire du Christ qui pour bâtir son Royaume choisit ses collaborateurs... Il a besoin de personnes sûres et courageuses... comparant le monde à deux armées, l'un porte drapeau du Christ, l'autre de Satan, Ignace indique un choix clair pour le chrétien... Le Christ est le roi véritable qui marche à la tête de ses amis. Un soldat du Christ doit participer à la vie de son Seigneur, un devoir qui vous touche également. Assumez les préoccupations du Christ et soyez ses compagnons en apprenant jour après jour à être à son unisson et à celui de l'Eglise.
Tout Garde Suisse cherche à suivre le Seigneur.
En aimant de manière forte l'Eglise, il est un chrétien à la foi solide... Vivez grâce aux sacrements de l'Eglise, en assistant assidûment à la messe et en vous confessant régulièrement... Dès que vous avez un instant libre, lisez un passage de l'Evangile, priez, récitez notamment le chapelet, pendant les piquets d'honneur".
Recommandant aux Gardes l'attention envers les plus faibles, le Saint-Père a salué leur réputation de disponibilité envers les gens, envers les pèlerins, du fait qu'ils sont des ambassadeurs du Saint-Siège. "Je sais que votre service est très prenant, et que l'on peut toujours compter sur la Garde Suisse" en cas de besoin imprévu. "Merci pour tout ce que vous faîtes pour l'Eglise et pour le Successeur de Pierre que je suis".
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dimanche, 03 mai 2015
ONPC: Caroline Fourest piégée par elle-même
Caroline Fourest piégée par elle-même
Durant l'émission, Caroline Fourest s'est emportée en traitant A.Caron de "con".Ce journaliste est certes connu pour son côté plutôt hargneux. ONPC joue d'ailleurs sur la polémique et les clashs.
Fourest qui aime tant révéler la violence s'est laissée piéger par sa propre violence verbale.
Comme l'a souligné Léa Salamé, Caroline Fourest peine à comprendre que sa conception de la liberté, de Charlie Hebdo et du droit au blasphème sont à géométrie variable.
Comme Caron l'a vexée, comment ne comprend-elle pas que les musulmans, les croyants, sont offensés par son droit au blasphème ? Son idéologie du droit à l'insulte s'arrête lorsque elle-même est insultée, notamment sur l'humour du dessinateur Siné, de ce même Charlie Hebdo, qui avait caricaturé les gays.
Toute la campagne du "Je Suis Charlie" s'est comme effondrée par le dérapage de Caroline Fourest. Il y a une limite à la liberté d'expression: la dignité de la personne et la compréhension de sa propre culture.
23:27 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Le Cardinal Sandri en Irak avec I.Media
Erbil (Irak) - le 03/05/2015 à 21:48:00 Agence I.Media
Le cardinal Sandri entame sa visite dans le Nord de l’Irak à la rencontre des chrétiens déplacés
Après trois journées passées à Bagdad (Irak), le cardinal Leonardo Sandri, préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales, est arrivé à Erbil, dans le Nord du pays, le 3 mai 2015 en fin d’après-midi. Lors d’une divine liturgie en rite syro-catholique célébrée à Erbil, il a dénoncé la “violence aveugle et destructrice“ des jihadistes et déploré que l’homme n’ait rien appris des drames du siècle dernier. Au Kurdistan, il a rejoint les membres de la Réunion des œuvres d’aide aux Eglises orientales (ROACO), venus évaluer les besoins sur place.
@ I.MEDIA
Avant de se rendre à Erbil, le cardinal Sandri a notamment rencontré à Bagdad le président puis le premier ministre irakiens, qui ont tous deux insisté sur la présence millénaire des chrétiens dans le pays. Un Irak sans chrétiens ne serait plus l’Irak, a ainsi soutenu le premier ministre Haïder al-Abadi, en écho aux paroles récurrentes du pape François à propos du Moyen-Orient. Quant au président Fouad Massoum, il a souhaité que le pape puisse visiter le pays dès que la situation le permettra.
La crainte d’un exode général
A Erbil, c’est en plein air au cœur du quartier chrétien d’Ainkawa, sur un terrain attenant à la paroisse syriaque, trop petite pour l’occasion, que le préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales a participé à la messe présidée par le chef de l’Eglise syriaque-catholique, le patriarche Ignace III Younan. Le cardinal Sandri a évoqué la présence nombreuse de déplacés et son “désir“ d’être au milieu d’eux. “Vous, a-t-il dit, qui portez en votre cœur et dans votre vie les signes de la violence, de la persécution et de la dissémination qui a contraint beaucoup à abandonner leurs maisons dans la plaine de Ninive, à Mossoul, à Qaraqosh et dans d’autres villages, afin de trouver un refuge sûr“.
Dans son homélie, le cardinal Sandri a évoqué le massacre des Assyriens par l’Empire Ottoman, il y a un siècle. “On demeure sans voix, a-t-il alors affirmé, face aux violences ou aux agressions, mais surtout parce que le cœur de l’homme ne semble rien avoir appris des drames qui ont secoué le 20e siècle et qui se poursuivent aujourd’hui en versant d’autre sang innocent avec une violence aveugle et destructrice“. “Vos pasteurs, le pape et l’Eglise universelle avec eux, craignent un exode général des terres qui sont chrétiennes depuis 2000 ans“, a encore soutenu le cardinal Sandri.
A Erbil, le cardinal Sandri a rejoint une dizaine de membres de la Réunion des œuvres d’aide aux Eglises orientales (ROACO), parmi lesquels des responsables de l’Oeuvre d’Orient, de l’Aide à l’Eglise en détresse, de l’archidiocèse de Cologne et de l’Oeuvre de la Sainte-Enfance en Allemagne, ou encore de l’association nord-américaine d’aide à l’Orient CNEWA. Pendant deux jours, auparavant, les membres de la ROACO avaient visité plusieurs camps de déplacés et tenté d’évaluer, au fil de nombreuses et émouvantes rencontres, les besoins de chacun. Ils tentent ainsi d’aider les fidèles chrétiens des différents rites.
Devant la violence des jihadistes du groupe Etat islamique, l’été dernier, plus de 100 000 chrétiens ont été contraints de fuir leurs maisons, dans la plaine de Ninive, pour rejoindre Erbil et quelques autres camps installés au Kurdistan irakien. Les tentes installées dans l’urgence il y a neuf mois ont été peu à peu remplacées par des préfabriqués. Certains déplacés ont parfois été accueillis dans des logements de fortune, partageant bien souvent en nombre quelques mètres carrés.
Des écoles, des jardins d’enfants et des dispensaires ont peu à peu vu le jour, et la vie s’est réorganisée dans ces camps, y compris d’un point de vue spirituel. Déplacés avec leurs fidèles, les prêtres continuent de nourrir spirituellement leurs communautés, tout comme nombre de sœurs dominicaines irakiennes, particulièrement impliquées dans les centres d’accueil.
“Nous voulons rentrer chez nous !“
Malgré l’aide de l’Irak et du gouvernement autonome kurde, malgré la solidarité internationale à travers les agences d’aide, les conditions de logement restent pénibles, entre promiscuité et problèmes vitaux. L’eau manque en plusieurs points, le réseau électrique est aléatoire et, cet été, la température pourrait monter jusqu’à 50 degrés, atteignant alors jusqu’à 65 degrés dans les algeco aménagés mais pas encore dotés de refroidissement d’air.
Des tensions surgissent de temps à autres entre fidèles des différentes confessions : syriaques, chaldéens, latins… mais tous se serrent les coudes après, parfois, plusieurs déplacements. Et tous n’ont qu’un seul souhait : retrouver les maisons et les villes dont ils ont été chassés l’été dernier.
Lors d’une rencontre émouvante à Ainkawa, le 3 mai, les membres de la ROACO ont échangé avec de nombreux déplacés. “C’est vrai que nous avons tout perdu, a assuré une femme, mais notre foi a été renforcée“. “Nous ne voulons qu’une seule chose, rentrer chez nous“, a lancé un homme. A son tour, Tamara, une jeune fille de 12 ans, a forcé l’admiration : “Daech nous a tout pris, a-t-elle soutenu avec un visage rayonnant, mais nous avons encore notre foi en Jésus-Christ et il ne pourront jamais nous la prendre“.
A Erbil (Irak), Antoine-Marie Izoard, I.MEDIA
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Succès de la JMJ 2015 Fribourg
23:03 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
samedi, 02 mai 2015
Curé de Burglen, bénédiction de personnes homosexuelles: Mgr Morerod comme médiateur
Curé de Burglen: accord pacifique trouvé
Le curé de Bürglen (UR) qui a béni en octobre dernier un couple lesbien pourra finalement rester en place mais, d'entente avec l'évêque de Coire, il ne rééditera pas son geste, ont annoncé mardi les deux parties. Dans l'accord signé par le vicaire général Martin Grichting et le curé Wendelin Bucheli, ce dernier s'engage à ne donner "à l'avenir ni officiellement ni en secret la bénédiction à un couple de même sexe".
Il se soumet ainsi à la déclaration de la Conférence des évêques suisses de 2002 concernant ce sujet.
Regrets du curé de Bürglen
Le curé "regrette" que la bénédiction d'un couple lesbien ait "blessé beaucoup de personnes", précise l'accord passé entre les deux parties. "Il regrette aussi les désagréments causés à l'évêque de Coire, dont il est le mandataire", ajoutent-elles dans le document adressé aux médias. Le curé réaffirme sa "loyauté face à l'Eglise, ainsi qu'à son évêque et à sa doctrine.
Fin d'une crise de plusieurs mois Cet accord met probablement fin à la crise qui agitait le diocèse de Coire depuis le début de l'année. En février, l'évêque a exigé la démission du curé, en raison de la bénédiction qu'il a accordée à un couple lesbien, quatre mois plus tôt. Choquée par l'attitude de Monseigneur Huonder, la paroisse s'est montrée solidaire de la démarche de son curé, en fonction depuis une dizaine d'années.
L'évêque de Fribourg Charles Morerod a pour sa part prié le curé de revenir au sein de son diocèse d'origine, ce que Wendelin Bucheli avait aussitôt refusé ( ??? - voir N.B)
N.B
Le curé de Bürglen, dans le canton d'Uri, Wendelin Bucheli et l'évêque de Fribourg Charles Morerod se sont entretenus en mars au sujet de l'affaire de la bénédiction d'un couple lesbien en octobre dernier. Tous deux ont souligné la nécessité de poursuivre le dialogue pour trouver "une solution pacifique" à la crise qui oppose le curé et la paroisse à l'évêque de Coire.
Mgr Morerod avait donc accepté de reprendre le prêtre dans son diocèse d'origine, pour pacifier la situation. Le curé de Bürglen est d'ailleurs très apprécié par ses paroissiens. Une rencontre, autour d'une fondue préparée par l'évêque Morerod avait donné un signal pour une règlement pacifique du conflit.
Manifestement, le fromage n'a pas fait bloc, et la fondue ou la solution préparée par Martin Grichting, avec le concours de Mgr Morerod, a fini par prendre. Cela évitera ainsi, à l'avenir, d'en faire tout un fromage ...
20:37 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
JMJ à Fribourg, rencontre nationale suisse 2015
Ce week-end, retrouvez ici toutes les photos de la JMJ de Fribourg où plus de 1'000 jeunes catholiques sont attendus... #fr2015
#FR2015 La cathédrale était archi-comble ce samedi matin à Fribourg pour suivre la messe JMJ présidée par Mgr Charles Morerod. Plus de 1200 personnes ont écouté le message du pape François spécialement adressé aux jeunes de Suisse.
20:19 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Le Pape invité surprise à la Garde Suisse pontificale
(RV) La cérémonie d’inauguration et de bénédiction du nouveau drapeau de la Garde Suisse, consécutive à la nomination le 7 février dernier du nouveau commandant de la Garde Suisse, le colonel Christoph Graf, a eu lieu vendredi 1er mai. Le cardinal secrétaire d’Etat du Saint-Siège, Pietro Parolin, a célébré à 17h la messe dans l’église du Camposanto teutonique, au cours de laquelle il a béni le drapeau.
Dans la caserne de la Garde Suisse avec un invité surprise: le Pape François, venu sans se faire annoncer
Ensuite, «l’acte militaire» s’est tenu dans la caserne avec un invité surprise; le Pape François, venu sans se faire annoncer. Après avoir écouté le discours du commandant, le Pape a adressé quelques paroles aux personnes présentes, adressant par la même occasion ses vœux au nouveau chef de la Garde. Le Pape a dressé la liste des qualités qu’il devait revêtir pour bien assurer sa charge.
Le commandant doit être ainsi, selon les propos rapportés par le directeur de la salle de presse du Saint-Siège, le père Federico Lombardi, un homme d’unité, de charité, d’amour et d’humilité. Le Pape lui a aussi recommandé d’avoir un don de paternité envers ses hommes, et de prier pour que l’Esprit Saint sème et fasse grandir l’amour et l’union entre tous les membres de la Garde. Il a conclu son discours rappelant la devise de la Garde « Mut und Demut », soit « Courage et Humilité ». Commander d’un point de vue évangélique, signifie servir.
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