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lundi, 18 mai 2015

Le Cardinal Burke en vérité

Cardinal_Burke-1.jpgLe Cardinal Burke en vérité

Le monde de la communication est très complexe et parfois cruel. Pas si facile pour les cardinaux, les évêques et les prêtres de parler en dehors des homélies prononcées depuis la chaire, l'ambon. Chacun peut en faire le constat. 

Le format médiatique n'est simplement pas identique ( Cardinal Burke sur France 2 ). Le Cardinal Burke en fait l'amère expérience. Il a des formules qui ne passent pas, comme la comparaison, même indirecte, entre une personne divorcée et un meurtrier. 

Cependant, il n'est pas du tout l'homme que l'on cherche à caricaturer. Par contre, il fait  parfois preuve d'une certaine candeur face aux journalistes et au fonctionnement médiatique, ce qui finit malheureusement par lui jouer de vilains tours. Les médias adorent les petites phrases polémiques pour le meilleur et pour le pire. 

Le Cardinal est surtout un homme de Dieu, profond et priant, droit, sincère et évidemment catholique. 

Interviewe dans l'Homme Nouveau

«Je ne suis pas contre le Pape, je n’ai jamais rien dit contre le Pape, j’ai toujours considéré mon activité comme un soutien au ministère pétrinien. Mon unique intention est de servir la vérité ».

Commentaires

Merci pour cet article. Si vous pouviez retirer les propos insultants que vous aviez écrit sur ce grand défenseur de la foi, qui lui sait monter au combat pour défendre la Parole du Christ ça serait parfait (rappel vous aviez écrit que le Pape François avait eu raison de l'écarter de la Curie). D'avance un grand merci

Écrit par : Franck | lundi, 18 mai 2015

J'aimerais préciser que j'avais vu l'émission sur France 2 et qu'il fallait être malveillant ou ne pas l'avoir vu pour prêter des mauvaises intentions à ce grand Cardinal (dixit le Pape émérite Benoît XVI)

Écrit par : Franck | lundi, 18 mai 2015

Cela reste un fait qu'il a été nommé à l'ordre de Malte. Comme expert de droit canon cela reste un mystère ... Même si l'ordre est prestigieux ! Après son expression sur les divorcés et homosexuels en comparaison avec un criminel j'étais fâché c'est vrai ... C'est blessant ! Mais rien est si simple et la vie intérieure colmate toutes les piqûres du quotidien, avec la confession. Le Cardinal peine toutefois à saisir le fonctionnement médiatique . Ceci n'est pas donné ... Comme la perception de la musique , certains entendent d'autres pas. C'est en ce sens que le Pape a bien fait ... C'est le patron ...aussi je n'ai jamais insulté le Cardinal ... Juste qu'il est conseiller de ne pas faire des comparaisons pareilles ...

Écrit par : Don Dom | lundi, 18 mai 2015

Peut être que vous vous êtes très fort dans les médias. Mais on a dû mal à croire que vous croyez au péché mortel, à l'enfer et à l'appel à la sainteté de Notre Seigneur quand on voit le relativisme avec lequel vous traitez certaines sortes de péchés....méfiez-vous que certaines âmes qui vous louent aujourd'hui ne vous accusent pas de l'autre côté de leur avoir caché qu'elles jouaient avec l'Eternite( pour éviter tout emballement pseudo dramatique je précise que je suis un ancien athé et un homosexuel qui a choisi la chasteté pour le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs...et pour sauver mon âme... (ce dernier "petits détail" qui a totalement disparu du clergé progressiste)).

Écrit par : Franck | lundi, 18 mai 2015

Je suis très reconnaissant à notre Dieu de vous avoir donné le grâce de la foi. Et votre choix de la continence et de la chasteté est le bon !

Je ne vois par contre pas très bien en quel sens je relativiserais les péchés ...

J'essaie simplement d'appliquer la sagesse de Saint François de Sales: on attire les âmes avec du miel et non pas du vinaigre ... Le message de l'Eglise est d'abord attractif et positif ... L'enfer existe, le diable aussi, le péché mortel et grave aussi ... Il me semble toutefois qu'il vaut mieux parler de la grâce, de Marie, de la positivité de la foi plutôt que de dénoncer le mal. Alors dans un second temps oui !

Je ne crois pas être très fort dans les médias .. J'aime simplement ce monde et apprécie son décodage. Mais je ne prétends nullement à la perfection .. Seul l' Esprit Saint est notre guide vers la Vérité tout entière !

Aussi pouvez-vous priez pour moi ? Merci beaucoup

Écrit par : Don Dom | lundi, 18 mai 2015

Bien sûr. Je vous prends dans mon Rosaire quotidien. ..j'offrirai aussi pour vous quelques mortifications. Ainsi que tous les prêtres du monde pour qu'ils renoncent au monde et aux langages des ennemis du Bon Dieu. Bien à vous

Écrit par : Franck | mardi, 19 mai 2015

Le monde est bon.... Le monde de Saint Jean se comprend comme étant celui du Mauvais, celui du péché. Reste que la création continue d'être soignée par Dieu, et ce monde là Dieu voit que cela est bon ! Merci mille fois de vos prières !

Écrit par : Don Dom | mardi, 19 mai 2015

J'ai parfois l'impression que pour être en règle avec les lois médiatiques, le chrétien à la page se croit obligé de passer aux yeux de son auditoire pour le Sucre du Monde.

A mon humble avis, l'âme éprise de vérité, sur elle-même, sur le monde et sur Dieu, sans le savoir peut-être, n'a que faire d'un discours calibré et orienté dans le sens du poil cherchant à rassurer, consoler, dorloter et cajoler à bon compte. Elle ne sera conquise et que par le devoilement de la grandeur vertigineuse de sa vocation et l'infinie majesté de Dieu dont la Miséricorde n'en est que plus adorable qu'elle s'exerce sur notre pauvre humanité blessée et enlaidie par l'horreur de nos nombreux péchés.

Merci à Franck pour son témoignage.

Écrit par : B.S. | mardi, 19 mai 2015

la question: faut-il être contre pour être catholique ? ne peut-on pas être pour, donc pro ? pour la foi, pour le bien, pour la vérité ? pourquoi s'opposer ?

J'ai appris à entrer en relation avec tout ce qui est beau, vrai et bien, avec les personnes qui ont aussi ces valeurs ... pour nouer un dialogue ouvert et constructif ... Avec toujours la même foi, que nous partageons.

Écrit par : Don Dom | mardi, 19 mai 2015

Je pense aussi comme vous B.S.
Cette pastorale conciliante qu'on nous sert depuis des décennies n'a rien donné. Partout où elle est appliquée, surtout en Suisse, c'est le désert complet. Plus de vocation, etc.
Plus sel de la terre mais sucre...
Cette pastorale (je ne vous vise pas monsieur l'abbé puisque je ne vous connais pas) peut servir, à certains, à dissimuler leur lâcheté.

Ou aussi la politique du 2 poids 2 mesures. Par exemple je m'étais fait, limite agressé, par un prêtre à qui je confiais mon scepticisme face à certains décrets du dernier concile(qui n'est que pastoral) et à certains changements opérés dans la foulée. Mais ce dernier est tout doucereux face à de graves péchés(condamnés par la Parole de Dieu et par 2000 ans de Magistère) qui sont totalement protégé par le paradigme actuel.

Écrit par : Pierre | mardi, 19 mai 2015

Pardonnez-moi, mais cela me semble un débat passablement dévié. On passe de la pro-activité, au Concile Vatican II qui est pastoral... cela fait un peu beaucoup d'arguments à la fois.....

Écrit par : Don Dom | mardi, 19 mai 2015

Ma réponse à votre question: un catholique est CONTRE Satan et ses oeuvres, en sachant bien que lui même est un pêcheur et qu'il doit donc combattre premièrement contre lui-même, en s'ouvrant à la grâce de Dieu. Un catholique est POUR Dieu et son oeuvre de salut, pour l'Eglise et les saints, pour la vérité contre l'erreur, pour la vertu contre le vice, pour la vie contre les options mortifères, pour le chemin étroit contre la voie large. Un catholique n'a jamais fini de se convertir et il ne peut qu'espérer que tous comprennent cette nécessité sans laquelle il risque fort d'y avoir pleurs et grincements de dents.

Écrit par : B.S. | mardi, 19 mai 2015

Je crois avoir exprimé que j'étais d'abord pour Dieu, dans un combat positif. Avec ce oui de Marie, qui n'a jamais dit non à Dieu, alors bien-sûr il y a un renoncement au mal... Le christianisme est une Croix, mais c'est un plus.

On est otage de ce que l'on combat et libre de ce que l'on promeut.

Voilà ma visée et ma conception, que j'essaie avec joie de proposer.

Écrit par : Don Dom | mardi, 19 mai 2015

Oui, c'est votre charisme, et gloire à Dieu pour chaque âme qui se convertit au contact de votre "positivité"...

Toutefois, je crois qu'on est surtout esclave de ce qu'on omet de combattre, lorsque la lutte est nécessaire.

Sans que vous soyez visé, la passivité face au mal et la bienveillance à l'égard de l'ennemi sont des pièges du démon lorsqu'elles s'habillent faussement des vêtements de la charité évangélique.

Mais c'est vrai que ce combat commence d'abord en nous même et que la paille du voisin ne doit pas nous aveugler sur nos propres poutres...

A partir de là, je pense que nos pasteurs sont dépositaires d'un pouvoir de jugement qu'ils refusent trop souvent d'exercer de nos jours, par peur des critiques probablement, et parce que la "pastorale" commanderait d'être gentil et compréhensif avec tout le monde, d'entrer en dialogue et de cheminer avec... C'est une grave erreur qui a plongé des pans entiers de l'Église dans la confusion et le relativisme.

Écrit par : B.S. | mercredi, 20 mai 2015

La meilleur défense, c'est l'offensive, sans offenser. Jouer en attaque permet de marquer de buts, jouer la défense c'est ne pas marquer, et prendre des buts. Cette parabole du football illustre mon style. Je comprends que vous ne soyez pas d'accord, c'est votre liberté. Toutefois, avec Saint Jean XXIII, et le Concile Vatican II, et les Papes depuis lors, sont entrés dans cet pastoral. Cela ne change en rien la substance de la foi, qui est une relation avec Une Personne, le Christ. En ce sens, le Pape François est un Pape pastoral, rempli de talent missionnaire, un exemple de communicateur et de Pasteur, à la suite du Bon Pasteur. Avec Soeur Faustine, Sainte Faustine, l'Eglise prêche la Vérité de la Miséricorde, c'est un Kairos, une nouvelle étape dans l'histoire de l'Eglise, comme il y en a eu tant d'autres dans l'Eglise, née à la Pentecôte et qui continue sa marche parmi les hommes, marqués par le temps. L'Eglise n'est plus une forteresse qui se défend, mais une Mère de Tendresse qui répand l' Amour de Dieu. C'est aussi suivre Saint François de Sales... et tous les saints de l'histoire...

Écrit par : Don Dom | mercredi, 20 mai 2015

Natalia Trouiller, chargée de la communication pour le diocèse de Lyon, fait part de cette réflexion personnelle mais très pertinente et actuelle sur Facebook :

"Notre époque est en effet profondément gnostique, et nos Églises, quelle que soit leur dénomination, sont traversées par cette tentation comme jamais depuis la crise cathare. La tentation gnostique, c'est cette théologie qui, sous couvert de tolérance et d'acceptation polie et sentimentale de toutes les conduites humaines - "c'est son choix", "c'est son chemin", "l'important c'est d'être soi" etc - considère finalement qu'il y aurait deux sortes de Salut: celui pour les Parfaits, parvenus à la force du mérite personnel à une perfection désincarnée, et la piétaille, pour qui une grâce au rabais était bien bonne vu qu'on considérait ne pas pouvoir en tirer grand-chose spirituellement.

Or, pour le chrétien, ce sont TOUS les hommes, sans exception, qui sont appelés à la sainteté; non du fait de leur mérite personnel, mais par pure Grâce; le chrétien ne peut souhaiter pour son frère, qu'il est censé aimer comme sa propre personne, un bonheur au rabais qu'il ne souhaiterait pas pour ses proches. Ce n'est pas de l'amour que de considérer quelqu'un comme incapable d'avancer vers le Christ par la repentance. C'est de la gnose. Et c'est profondément anti-chrétien.

On entend souvent, de la part des militants du mariage entre deux personnes de même sexe, qu'ils réclament "le droit à l'indifférence". Comment pouvons-nous accepter que l'indifférence, c'est-à-dire le fait de se fiche éperdument de ce que mon frère fait de sa vie, puisse être devenu dans une partie non négligeable de l’Église universelle une revendication au nom même de l'amour? Sommes-nous devenus fous ?"

Écrit par : axel | mercredi, 20 mai 2015

Bravo Madame Trouillard, même si l'analogie avec la gnose me paraît assez osée en l'espèce.

il est aussi réjouissant de voir en Allemagne le jeune évêque Oster de Passau, publiquement soutenu par plusieurs de ses confrères, répondre très clairement au communiqué de la toute puissante association de laïcs "catholiques" pour dénoncer poliment mais fermement leurs recommandations pour le prochain Synode, contraires à la foi de l'Église.

Lorsqu'on contre l'erreur, surtout lorsque celle-ci émane de l'intérieur, on agit en réalité de manière positive: pour Jésus-Christ, pour l'Église, pour le salut des âmes, pour la gloire de Dieu.

Écrit par : B.S. | jeudi, 21 mai 2015

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