vendredi, 01 février 2013
Mère porteuse, gestation pour autrui... des mots qui cachent une réalité
L'idéologie arrive au bout
Des courants féministes nous ont assuré durant des années que l'embryon n'était qu'un petit bout de la maman, une petite excroissance, sans signification particulière. Le droit de disposer de son corps était alors fondamental. La femme peut disposer du foetus à sa guise, car cela n'est encore rien.
C'est un autre que soi
Puis voilà que le vocable "gestation pour autrui" fait son apparition. Les mots ne sont pas des sons comme le pense le nominalisme, il renvoit toujours à une réalité. La gestation pour autrui ne fait donc pas exception.
On loue ce qui est à soi pour un autre
Car la mère ne peut pas se porter elle-même, ni se louer. Si elle loue son ventre c'est pour autrui, cela veut dire aussi que ce qu'elle porte n'est pas elle-même. Alors, le foetus, l'embryon n'est plus un bout d'elle-même, mais simplement la plus petite personne du monde. La mère engendre autrui, un autre que soi. Idem pour le mot pas très poétique de gestation. La mère porte un autre être qu' elle-même.
Les sophismes sont ainsi fait, il cache la réalité, qui tôt ou tard finit pas venir au jour.
Un GPS nous guide hors de soi
La GPA est alors comme un GPS, il nous guide vers un but, un lieu qui est autre. Tout l'enjeu du mariage pour tous, avec son extension à la GPA revient à défendre avec zèle l'autre. Cet autre est l'enfant. Il a ses droits dès la conception.
Le jour où il sera face à nous avec sa parole, il nous demandera des comptes. Qu'avez-vous fait de moi, de mes racines, de mes origines, de mes droits, lorsque je ne pouvais pas parler, ni me défendre ? L'enfant, autrui, autre que la maman, est bien le coeur du débat. Cet enfant naìtra toujours d'un papa et d'une maman, et il aura le droit d'avoir l'amour d'un papa et d'une maman.
Le coeur est à gauche
Heureusement que des hommes et des femmes de gauche se souviennent que la gauche a toujours défendu les petits, les travailleurs, les étrangers, les autres. L'enfant, l'embryon est le plus petit de tout ses autres, avec ses droits qui demande amour, respect et protection. Enrico Macias, chanteur d'une autre génération, avait bien raison: "malheur à celui qui blesse un enfant ... il est toute innocence".
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