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dimanche, 23 août 2009

L'Oklahoma nie l'objection de conscience. Et Obama ?

Etats-Unis : L’Oklahoma nie l’objection de conscience

Une sentence abroge une loi

ROME, Dimanche 23 août 2009 (ZENIT.org) - Aux Etats-Unis, dans l'Etat de l'Oklahoma, une sentence judiciaire nie la possibilité de l'objection de conscience au personnel de santé en ce qui concerne l'avortement.

Mardi, indique aujourd'hui Radio Vatican, la juge Vicki Robertson a établi que la norme en vigueur était « inconstitutionnelle » parce qu'elle violait « la vie privée » et la « dignité des femmes ».

Elle établit donc qu'il n'est plus obligatoire d'effectuer des analyses à ultrasons pour vérifier les conditions réelles de santé du fœtus, 24 h avant de procéder à une interruption volontaire de grossesse.

La juge a estimé que voir les images de son enfant et entendre décrire les détails physiques visibles par le docteur pourrait en effet « influencer » le choix de la femme.

Mme Vicki Robertson a de plus privé les médecins de l'exercice de l'objection de conscience : le personnel des hôpitaux ne pourra plus refuser de pratiquer un avortement pour des « raisons morales ou religieuses ».

Dans le texte abrogé par cette sentence, on ne pouvait pas poursuivre en justice les médecins qui ne conseillaient pas l'avortement aux parents d'enfants handicapés.

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P.S.Lors de sa visite chez Benoît XVI, le Président des USA s'était dit prêt à réduire le nombre d'avortements aux USA... Personnellement, je retiens l'attitude courageuse de Mme Glendon. Avec sa décision prophétique et historique de refuser les honneurs d'une Université prestigieuse et catholique (Notre Dame), elle permet d'éclairer le débat actuel bien au-delà des clivages légitimes.

Kadhafi: un dictateur et un musulman gouverne en Suisse ?

images.jpegForum, RSR 1, qui exagère peut-être, comme les médias aiment parfois le faire, avance que le destin de notre Président de la Confédération Hanz Rudolf Merz pourrait-être entre les mains d'un dictateur lybien. J'ai assisté de loin à sa visite romaine. Benoît XVI ne l'a en tout cas pas reçu. Cela dépend maintenant de la libération des otages.

S'il démissione, ce serait la première fois qu'un musulman étranger, un dictateur, un homme qui a affirmé vouloir islamiser l'Occident, pourrait plus qu'influencer la politique en Suisse.

à suivre.... et effectivement attendons les événements. Prions pour les otages, les familles et les victimes de ce régime dictatorial. Prions pour notre pays, son unité, son avenir et ses hommes et femmes qui le gouvernent.

Nos amis musulmans comprennent assez bien le rôle que jouent nos médias.

Benoît XVI: L'école de la patience

"Comme vous voyez, ma main est libérée du plâtre. Mais elle est encore paresseuse. C'est maintenant une école de patience".

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photo d'archives

Tels furent les mots pleins d'humour de Benoît XVI juste au début de la traditonnelle prière de l'Angélus à Castelgandolfo. Dans une ambiance toujours très familliale et festive, le Pape souriant, joyeux et détendu n'a pas manqué de citer et de prier aussi pour des Légionnaires du Christ présents. Confions à la bonté de Dieu et à sa divine providence ces Légionnaires qui ont fait, font et feront encore un travail fidèle pour les âmes.

Chers frères et sœurs !

Depuis quelques dimanches, la liturgie propose à notre réflexion le chapitre VI de l'Évangile de Jean, dans lequel Jésus se présente comme le « pain de la vie descendu du ciel » et ajoute : « Si quelqu'un mange de ce pain, il vivra éternellement et le pain que je donnerai, c'est ma chair, que je donnerai pour la vie du monde ». Aux Juifs qui discutent durement entre eux en se demandant : « Comment peut-il nous donner sa chair à manger ? » Jésus réaffirme « si vous ne mangez la chair du Fils de l'homme, et si vous ne buvez  son sang, vous n'avez point la vie en vous-mêmes » . Aujourd'hui, XXIe dimanche du temps ordinaire, nous méditons la partie conclusive de ce chapitre, dans laquelle le quatrième Évangéliste raconte la réaction des gens et  disciples eux-mêmes, scandalisés par les paroles du Seigneur, au point que beaucoup, après l'avoir suivi jusqu'à alors, s'exclament : « Cette parole est dure; qui peut l'écouter ? ». Et dès ce moment « plusieurs de ses disciples se retirèrent  et ils n'allaient plus avec lui ». Jésus cependant n'atténue pas ses affirmations, au contraire il s'adresse directement aux Douze en disant : « Et vous, ne voulez -vous pas aussi vous en aller ? ».

Cette question provocante n'est pas dirigée seulement aux auditeurs d'alors, mais touche les croyants et les hommes de chaque époque. Aujourd'hui encore, beaucoup restent «scandalisés » devant le paradoxe de la foi chrétienne. L'enseignement de Jésus semble « dur », trop difficile à être accueilli et à mettre en pratique. Il y en a alors qui le refuse et abandonne le Christ ; il y en a qui cherche « à adapter » sa parole aux modes de notre époque en dénaturant son sens et sa valeur. « ne voulez-vous pas aussi vous en aller ? ». Cette provocation inquiétante résonne dans notre cœur et attend de chacun une réponse personnelle. Jésus en effet ne se contente pas d'une appartenance superficielle et formelle, une première et enthousiaste adhésion ne lui est pas suffisante ; il faut, au contraire, adhérer pour toute la vie « à sa pensée et à sa volonté ». Le suivre remplit notre cœur de joie et donne un plein sens à notre existence, mais cela comporte des difficultés et des renoncements parce que très souvent on doit aller à contre-courant.

« Ne voulez-vous pas aussi vous en aller ? ». À la question de Jésus, Pierre répond au nom des Apôtres : « Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle.Et nous avons cru et nous avons connu que tu es le Christ, le Saint de Dieu. ». Chers frères et sœurs, nous aussi pouvons répéter la réponse de Pierre, conscients certes de notre fragilité  humaine, mais confiants dans la puissance de l'Esprit Saint, qui s'exprime et se manifeste dans la communion avec Jésus. La foi est un don de Dieu à l'homme et, en même temps, une confiance  libre et totale de l'homme à Dieu ; la foi est une écoute docile de la parole du Seigneur, qui est une « lampe » sur nos pas et une «lumière » sur mon sentier. Si nous ouvrons avec confiance notre cœur au Christ, si nous nous laissons conquérir par Lui, nous pouvons expérimenter aussi, avec le saint Curé d'Ars, que « notre seul bonheur sur cette terre est aimer  Dieu et savoir qu'Il nous aime »Demandons à la Vierge Marie de tenir toujours éveillée en nous cette foi imprégnée d'amour, qui a fait d'Elle, humble fille de Nazareth, la Mère de Dieu et mère et modèle de tous les croyants.

AED:Prier pour mettre fin à la persécution des chrétiens

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le site

 

Marie Reine du ciel et année sacerdotale

Voici un mail reçu par M.R qui nous permet de fêter avec le Christ, avec le Pape Benoît XVI, avec le Saint Curé, la fête de Marie couronnée au ciel

15 août Assomption, 4ème Mystère glorieux - 22 août, 7 jours après cette solennité, Marie couronnée au ciel, 5ème Mystère glorieux

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Bon mois d'août et belle année sacerdotale en compagnie du curé d'Ars. Que cette année soit occasion de prier plus pour nos prêtres. Ils ont besoin de nos prières et nous avons besoin d'eux pour les sacrements. Ils sont prêtres pour nous, à notre service. 

Et que cela soit occasion de comprendre que en tant que laïcs, en tant que baptisés, nous avons le sacerdoce commun, le sacerdoce royal.Nous participons tous au sacerdoce du Christ. Le sacerdoce ministériel des prêtres (reçu par l'ordination sacerdotale) est au service du sacerdoce royal, des laïcs. 

En tant que laïcs ayons conscience de la dignité de notre vocation chrétienne, sachons trouver les richesses spirituelles contenues dans le baptême. Tout chrétien, homme ou femme, participe à l’unique sacerdoce du Christ, nous avons une âme sacerdotale, et que, par conséquent, nous devons aspirer à la sainteté de toutes nos forces, comme les prêtres, et développer dans nos cœurs le zèle pour le salut des âmes. Saint Pierre lui-même qui l’écrit (cf. 1 P 2, 9).

Le Concile Vatican II, parlant des relations entre le sacerdoce ministériel et le sacerdoce commun des fidèles, affirme: « le sacerdoce commun des fidèles et le sacerdoce ministériel ou hiérarchique, s’ils diffèrent essentiellement et non pas seulement en degré, sont cependant ordonnés l’un à l’autre puisque l’un comme l’autre participe à sa façon de l’unique sacerdoce du Christ. Grâce au pouvoir sacré dont il est investi, le prêtre, ministre du Christ, instruit et gouverne le peuple sacerdotal, accomplit, en qualité de représentant du Christ, le Sacrifice eucharistique et l’offre à Dieu au nom de tout le peuple ; les fidèles, en vertu de leur sacerdoce royal, ont part à l’offrande eucharistique et exercent leur sacerdoce par la réception des sacrements, la prière et l’action de grâces, par le témoignage d’une vie sainte, par l’abnégation et la charité active ».

Le fait de servir les fidèles par leur ministère est propre aux prêtres : c'est leur spécificité ; ils rendent ainsi possible et facilitent l’exercice du sacerdoce commun reçu lors du baptême. D’où la nécessité que nous, les ministres du Christ, répondions de toutes nos forces au si grand don que nous avons reçu. C’est dans ce contexte qu’il nous faut situer l’Année sacerdotale qui vient de commencer.

Pour que l’appel à la sainteté et à l’apostolat pénètre avec toute sa force dans la vie des fidèles laïcs, et pour que cela ne se limite pas à de simples paroles, la tâche du prêtre est indispensable. Lui seul est le maître qui proclame avec une autorité sacrée la Parole de Dieu. Seul le prêtre peut administrer le pardon divin dans le sacrement de la pénitence et diriger les âmes comme le bon pasteur sur les chemins de la vie éternelle. Seul le prêtre a reçu le pouvoir de consacrer le Corps et le Sang du Christ dans la Sainte Messe ; seul lui peut agir en la personne du Christ, de sorte que tous puissent entrer en contact personnel et direct avec le Mystère Pascal et recevoir la sainte communion, aliment indispensable sur le chemin surnaturel des âmes.

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Je m'arrête ici et je donne la parole au St-Père :

La dévotion du curé d'Ars envers la Vierge Marie

Au cours de l'Angelus du 15 août, le pape a fait le lien entre le curé d'Ars et la Vierge Marie. Il nous propose "quelques réflexions qui peuvent tous nous aider, spécialement nous, les prêtres, à raviver notre amour et notre vénération pour la Vierge Très Sainte".

Chers frères et soeœurs,

Au coœur du mois d'août, temps de vacances pour beaucoup de familles et pour moi aussi, l'Eglise célèbre la solennité de l'Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie. C'est une occasion privilégiée pour méditer sur le sens dernier de notre existence, aidés par la liturgie d'aujourd'hui qui nous invite à vivre dans ce monde tournés vers les biens éternels, pour partager la même gloire que Marie, la même joie que notre Mère. Tournons donc le regard vers Notre-Dame, étoile de l'espérance, qui éclaire notre chemin terrestre, en suivant l'exemple des saints et des saintes qui ont eu recours à elle en toute circonstance.

Vous savez que nous célébrons l'Année Sacerdotale en mémoire du saint Curé d'Ars, et je voudrais puiser dans les pensées et les témoignages de ce saint curé de campagne quelques réflexions qui peuvent tous nous aider, spécialement nous, les prêtres, à raviver notre amour et notre vénération pour la Vierge Très Sainte.

Les biographes attestent que saint Jean-Marie Vianney parlait de la Vierge avec dévotion, et en même temps avec familiarité et spontanéité. « La Sainte Vierge - avait-il coutume de répéter - est sans tache, ornée de toutes les vertus qui la rendent si belle et agréable à la Sainte Trinité». Et encore : « Le cœur de cette bonne Mère n'est qu'amour et miséricorde, elle ne désire que nous voir heureux. Il suffit seulement de se tourner vers elle pour être exaucé ». Le zèle du prêtre transparaît dans ces expressions. Animé du souffle apostolique, il se réjouit de parler de Marie aux fidèles, et il ne se fatigue jamais de le faire. Même pour un mystère difficile comme celui de l'Assomption, il savait le présenter par des images efficaces comme celle-ci : « L'homme était créé pour le ciel. Le démon a brisé l'échelle qui nous y menait. Notre Seigneur, par sa Passion, nous en a formé une autre... La Sainte Vierge est en haut de l'échelle et la tient à deux mains ».

Le saint Curé d'Ars était surtout attiré par la beauté de Marie, beauté qui coïncide avec le fait d'être l'Immaculée, seule créature conçue sans l'ombre d'un péché. « La Sainte Vierge - affirmait-il - est cette belle créature qui n'a jamais dégoûté le bon Dieu ». Quel exemple de bon et fidèle pasteur donna-t-il avant tout, même dans cet amour filial pour la Mère de Jésus, grâce auquel il se sentait attiré vers le ciel. « Si je n'allais pas au ciel - s'exclamait-il - comme je serais peiné ! Je ne verrais jamais la Sainte Vierge, cette créature si belle ! ». Il consacra donc plusieurs fois sa paroisse à la Vierge, recommandant particulièrement aux mamans de faire la même chose chaque matin avec leurs enfants.

Chers frères et sœurs, faisons nôtres les sentiments du saint Curé d'Ars. Et avec la même foi, tournons nous vers Marie montée au Ciel, lui confiant de manière particulière les prêtres du monde entier.

samedi, 22 août 2009

Benoît XVI et l'adoration liturgique

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Le jour de l'élection de Benoît XVI, le voyant se présenter au monde comme Pape, j'ai eu l'intuition qu'il allait entreprendre une action en faveur de la liturgie. Ayant maintenant la grâce de pouvoir prier lors de certaines cérémonies papales, le silence, le recueillement, la beauté, le crucifix sur l'autel montrent tout un climat d'adoration qui entre dans l'intimité de l'âme.

L'excellent vaticaniste Andrea Tornielli explique les motions futures en faveur d'une liturgie de Paul VI renouvelée.

Ratzinger réforme la Messe / Fin de la communion systématique dans la main

par Andrea Tornielli - Rome / Il Giornale

Le document fut consigné dans les mains de Benoît XVI le matin du 4 avril dernier par le cardinal espagnol Antonio Cañizares Llovera, préfêt de la Congéragation pour le cutle divin.

C'est le fruit d'une votation, advenue le 12 mars, au cours de la réunion plénière du dicastère qui s'occupe de la liturgie et représente le premier pas concret vers la "Réforme de la Réforme" plusieurs fois souhaitée par Benoît XVI.

Presque à l'unanimité, les cardinaux et les évêques membres de la Congrégation ont voté en faveur d'une plus grande sacralité du rite, d'un retour du sens de l'adoration eucharistique, d'un retour de la langue latine dans la célébration et d'une réforme de la partie introductive du missel, tout ceci afin de poser un frein aux abus, aux expérimentations sauvages et une innoportune créativité.

Les cardinaux et évêques présents se sont aussi montrés favorable afin que le mode de recevoir la communion selon les normes, ne soit pas sur les mains, mais sur la langue. Il y a, certes, un indult, qui permet sur la demande des évêques, de distribuer l'hostie aussi sur la paumes des mains, mais cela doit demeurer un fait extraordinaire.

Le minsitre de la liturgie du Pape Ratzinger, Cañizares, est en train de faire étudier la possibilité de retrouver l'orientation vers l'Orient du célébrant, au moins au moment de la consécration eucharistique, comme cela était de rigueur dans les tout premiers pas de la Réforme, quand soit le prêtre soit les fidèles regardaient ensemble vers la Croix.

Qui connaît le Cardinal, surnommé "le petit Ratzinger" (nlrd: il est de petite taille) avant son transfert, sait qu'il porte l'intention d'aller de l'avant dans ces décisions qui se basent sur la Constitituion du Concile Vatican II Sacrosanctum Concilium ...

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... Une note bien significative: pour la mise en oeuvre de la Réforme de la Réforme, il faudra de nombreuses années. Le Pape est convaincu que cela ne sert à rien de faire des pas trop brusques et rapides, ni s'enfoncer simplement dans des directives imposées par le haut, avec le risque qu'elles restent lettres mortes. Le style de Ratzinger est celui de la discussion, mais surtout de l'exemple. Comme le démontre le fait, depuis plus d'un an, que quiconque va communier chez le Pape, se doit de s'agenouiller sur le prie-Dieu précisément dipsosé par les cérémoniaires.

Traduit de l'italien par le Suisse Romain

Traduction complète

 

Jean Paul II: prière, vie intérieure, foi et amour de Dieu

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Alors que l'aspect formel de la liturgie risque d'embraser les esprits, ce témoignage d'un cérémoniaire de Jean Paul II doit nous aider à prier la liturgie.

source: Benoît et moi

Témoignage de Mgr Konrad Krajewski cérémoniaire du Pape Jean-Paul II


J’ai personnellement connu Jean-Paul II en 1998, l’année où j’ai commencé à travailler au Bureau des célébrations liturgiques du Souverain Pontife.

Lorsque venait mon tour de l’assister pendant les célébrations, avec le Maître des célébrations, Mgr Piero Marini, je demeurais toujours frappé par ce qui avait lieu dans la sacristie avant et après la célébration. Lorsque le Pape venait de la sacristie et que nous nous retrouvions seuls tous les deux, il se mettait à genoux ou, pendant les dernières années du pontificat, il demeurait sur sa chaise et il priait en silence. Cette prière durait dix, quinze voire vingt minutes et parfois même davantage au cours des voyages apostoliques. Il semblait que le Souverain Pontife n’était plus présent parmi nous. Lorsque le moment de prière semblait durer trop longtemps, Mgr Stanilaw Dziwisz entrait, en tentant de suggérer au Pape de se préparer ; souvent le pape ne répondait pas à cet appel. A un moment donné, il levait la main droite, et nous nous approchions pour commencer à l’habiller dans un silence complet. Je suis convaincu que Jean-Paul II, avant de s’adresser aux personnes s’adressait – ou plutôt parlait – à Dieu. Avant de le représenter, il demandait à Dieu de pouvoir être son image vivante devant les hommes. Il en était de même après la célébration : à peine avait-il ôté les habits liturgiques qu’il s’agenouillait dans la sacristie, et priait. J’avais toujours cette même impression : qu’il n’était pas présent parmi nous.

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Quelquefois, pendant les voyages, son secrétaire entrait et, l’effleurant avec délicatesse, il l’exhortait à sortir de la sacristie, parce que les personnes l’attendaient pour le saluer (présidents, maires, autorités…), mais le Pape ne réagissait presque jamais : il demeurait toujours profondément en prière et à nouveau, à un certain moment, il se levait seul, ou il nous faisait un signe pour être aidé. Ces moments de prière, avant et après l’action liturgique, me frappaient toujours profondément. Lorsque je l’assistais, que je posais la mitre, lui pasais le mouchoir, j’étais assuré de toucher une personne non seulement extraordinaire, mais véritablement sainte.

Dans les dernières années du pontificat, j’étais cérémoniaire du saint-père de manière stable : je suivais toutes les célébrations auprès du pape, je voyais sa souffrance et ses difficultés dans chaque mouvement. Un jour, alors qu’il était malade, au cours d’une célébration sur le parvis de la basilique Saint-Pierre, en me penchant vers lui, je me permis de lui dire : « Votre Sainteté, puis-je faire quelque chose pour vous aider ? peut-être quelque chose vous fait-il mal ? ». Il m’a répondu : « Désormais tout me fait mal, mais il faut qu’il en soit ainsi… ». J’étais certain et profondément convaincu que j’assistais et que je touchais une personne sainte.


Je me sentais tellement indigne d’être à côté de cet homme et de le servir, qu’au cours des dernières années du pontificat, avant chaque célébration, j’allais me confesser, même si nous avions deux ou trois célébrations par semaine. Je faisais un peu enrager les confesseurs de la basilique Saint-Pierre, mais je ressentais profondément le besoin d’être totalement « lavé » lorsque je m’approchais du Pape. Après tant d’années de service, et douze voyages à l’étranger, je suis parvenu à cette conclusion : les millions de personnes qui participaient aux célébrations liturgiques présidées par le Pape accouraient pour rencontrer Jésus, qui était représenté par Jean-Paul II, et présent véritablement en lui, dans sa parole prêchée, dans ses gestes, et dans ses attitudes liturgiques et mystiques. C’est pour cette raison que les personnes pleuraient. Elles disaient : « Il n’a parlé qu’à moi, c’est moi qu’il a regardé, il a changé ma vie… ». Comment était-ce possible lorsque quelqu’un pendant la célébration était séparé du Pape par des centaines de mètres, voire des kilomètres, comme c’était le cas pendant les voyages ? Comment cette personne pouvait-elle dire : « Il m’a vu », « Il m’a parlé » ?

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Personnellement, je dois moi aussi témoigner que ma vie sacerdotale a totalement changé lorsque j’ai commencé à travailler aux côtés de Jean-Paul II. Je voudrais encore souligner certains moments très significatifs, qui m’ont profondément frappé au cours de la dernière célébration de la Fête Dieu présidée par le Pape.

Désormais, le Pape ne marchait plus. Le Maître des célébrations liturgiques et moi-même l’avions placé avec son fauteuil sur la plate-forme de la voiture aménagée spécialement pour la procession : devant le Pape sur le prie-Dieu était placé l’ostensoir avec le Très Saint Sacrement. Au cours de la procession, le Pape s’est adressé à moi en polonais, en me demandant de pouvoir s’agenouiller. J’étais très embarrassé par cette demande, parce que physiquement, le Pape n’était pas en mesure de le faire. Avec une grande délicatesse, je lui ai fait part de l’impossibilité de s’agenouiller, car la voiture oscillait pendant le parcours, et il aurait été très dangereux de faire un geste de ce type. Le Pape a répondu avec son célèbre doux « murmure ». Un peu plus tard, à la hauteur de l’Université pontificale « Antonianum », il a de nouveau répété « Je veux m’agenouiller ! », et moi, avec beaucoup de difficulté à devoir renouveller un refus, je lui ai suggéré qu’il aurait été plus prudent d’essayer de le faire à proximité de Sainte-Marie-Majeure ; et j’ai a nouveau entendu ce « murmure ». Toutefois, après quelques instants, arrivés à la maison des pères rédemptoristes, il s’est exclamé avec détermination, et presque en criant, en polonais : « Jésus est ici ! S’il vous plait… ». Il n’était plus possible de le contredire. Mgr Marini a été témoin de ces moments. Nos regards se sont croisés et, sans rien dire, nous avons commencé à l’aider à s’agenouiller. Nous l’avons fait avec une grande difficulté, et nous l’avons presque porté sur le prie-Dieu. Le Pape s’aggripait au bord du prie-Dieu et tentait de se retenir, mais ses genoux cédaient sous lui, et nous avons dû le remettre immédiatement sur le fauteuil, avec des difficultés qui n’étaient pas seulement physiques, mais dues également à la gêne des parements liturgiques.


Nous avions assisté à un grande démonstration de foi : même si le corps ne répondait plus à l’appel intérieur, la volonté demeurait ferme et forte. Le Pape avait montré, malgré sa grande souffrance, la force intérieure de la foi, qui voulait se manifester à travers le geste de s’agenouiller. Nos suggestions de ne pas faire ce geste n’avaient aucune valeur. Le Pape a toujours estimé que, devant le Christ présent dans le Saint Sacrement, il faut être très humble et exprimer cette humilité à travers le geste physique.

Enfin, je veux souligner que, à travers mon simple service au Souverain Pontife, moi aussi je suis devenu meilleur, comme homme et comme prêtre. Il nous a enseigné que « le véritable ami est celui grâce auquel je deviens meilleur » alors, je peux dire, que d’après cette définition, Jean-Paul II était mon véritable ami.
A travers son témoignage, je me suis approché encore davantage de ce Dieu, que Jean-Paul II représentait. J’ai pu voir comment, au cours de sa vie, il se consacrait et s’abandonnait totalement à Dieu, à l’occasion des célébrations liturgiques, et c’est dans cet état de don qu’il s’est éteint.

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Lorsqu’il est mort, je marchais dans les loges du Vatican, en exerçant la fonction de Cérémoniaire pontifical et je pleurais. Peut-être pour la première fois de ma vie d’adulte, je n’avais pas honte de mes larmes. Toutefois, c’étaient des larmes pour moi-même : parce que je ne suis pas comme lui, je ne suis pas un prêtre saint, parce que je ne me suis pas donné pleinement au Seigneur, parce que je ne suis pas totus tuus…


Je ne me souviens pas parfaitement de ce que je pensais en portant l’évangéliaire devant le cercueil très simple de Jean-Paul II. Je voulais seulement le porter avec dignité, comme l’on porte le livre le plus important de sa vie : le livre de la vie de Jean-Paul II.
Ce livre, je l’ai déposé avec Mgr Marini sur le cercueil, et je ressentais combien j’étais indigne de ce geste. Je me sentais tellement petit et tellement pécheur… Je priais le Seigneur de pouvoir porter le livre de l’Evangile dans ma vie, comme l’avait porté Jean-Paul II. Et de ne jamais le refermer.

Depuis que Jean-Paul II est retourné dans la maison du Père, je vais chaque jour confesser dans l’église « Santo Spirito in Sassia » à 15h l’« heure de la miséricorde» au cours de laquelle un très grand nombre de personnes chantent le chapelet de la miséricorde et suivent le Via Crucis. Il m’est arrivé plusieurs fois de suggérer à différentes personnes d’aller sur la tombe du serviteur de Dieu Jean-Paul II pour prier. Parce qu’il se dépassait lui-même, il dépassait son propre corps, ses propres souffrances. Lorsqu’il apparaisait à la fenêtre, et qu’il avait désormais cessé de parler, nous savions tous ce qu’il aurait voulu dire. Lorsqu’il levait la main avec difficulté, nous faisions immédiatement le signe de croix, parce qu’il nous bénissait toujours. Alors que je finissais de prononcer ces paroles, beaucoup me répondaient : « Mais je viens précisément des Grottes vaticanes, de la tombe de Jean-Paul II et c’est pour cela que je me confesse. Je ne savais même pas qu’à cette heure-là on pouvait se confesser».
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Mgr Konrad Krajewski

vendredi, 21 août 2009

Une Europe musulmane

Lu sur Internet:

images.jpeg"Le 10 avril 2006, le jour anniversaire de la naissance de Mahomet, la chaîne de télévision Al Djazira a diffusé un discours du dirigeant libyen. Kadhafi a notamment adressé ce message à l’Europe: « Nous n’avons pas besoin de sabres ni de bombes pour répandre l’islam », car « nous avons déjà 50 millions de musulmans présents là-bas » qui « dans dix ans transformeront l’Europe en un continent musulman »."

Vincent Pellegrini

Benoît XVI: le plâtre du Pape...

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La radiographie de contrôle montre des résultats optimals.

Le plâtre du Pape a été enlevé ce matin, en ambulatoire, à Castel Gandolfo. Le processus de récupération fonctionnelle a immédiatement commencé avec un programme adapté de réhabilitation.

source: Apcom et salle de presse

EucharistieMiséricordieuse

En union avec tous les souffrants et les malades du monde entier, auxquels le Saint Père n'a sûrement jamais manqué de s'unir, prions aussi pour notre Pape afin que Dieu le garde et le protège.

P.S. Si j'ose un peu d'humour, cette main droite cassée et ce plâtre enlevé raconte sans doute une petite parabole afin de comprendre la suite de la levée des excommunications de la Fraternité Saint Pie X. Après la chute de Marcel Lefebvre, qui a entraîné une cassure, un schisme, l'Eglise se penche sur cette "droite" cassée. Cette dernière doit désormais apprendre à fonctionner avec l'ensemble du corps, en union avec la tête. Toute une reéducation, avec des raideurs et de blocages qui ne manquent pas, mais avec une espérance sur le long terme.

Légionnaires du Christ, Père Martial Maciel, homosexualité et USA

Pour les Légionnaires du Christ, Daniel Hamiche révèle que l'enquête canonique voulue par Benoît XVI pourrait être surprenante:

Quant à l'homosexualité de quelques prêtres aux USA, voici ce qu'un journaliste américain a découvert.

772533361.3.jpgSelon deux documents de la congrégation pour l'éducation catholique (2005-2008), les homosexuels ne peuvent pas être admis au sacerdoce catholique. Les deux documents, classés comme "instructions", déclarent que les personnes homosexuelles même célibataires, ne doivent pas être admises au séminaire. Il indique en outre que l’homosexualité, comprise par l’Eglise catholique comme un désordre moral et psychologique, "entrave sérieusement la capacité des candidats à l’exercice du ministère". Pour le cardinal préfet, même s'ils vivent dans la chasteté, il n'est pas possible de les admettre, car la capicité d'entrer en relation afin d'être comme un père pour les âmes est troublé.

En 2002, la même année que le scandale des abus de mineurs par des prêtres aux Etats-Unis, parmi lesquels un certain nombre d’homosexuels déclarés, le journaliste américain Michael Rose, auteur d’un best-seller sur le sujet (Good bye, Good men), avait identifié une mouvance souterraine homosexuelle dans le système des séminaires américains, laquelle aurait eu des représentants à tous les niveaux de la hiérarchie. Rose a pu démontrer l’implication d’évêques et de directeurs de séminaires aussi bien que de prêtres dans un énorme réseau dont l’objectif est clairement de faire du sacerdoce catholique "une profession gaie". La présence d’une "mafia rose" (lavender mafia) dans les séminaires US, toujours selon Rose, aurait conduit à une culture cléricale dans laquelle l’enseignement de l’Eglise catholique sur des questions doctrinales telles que l’avortement, la contraception et le mariage, était miné voire ignoré. Les candidats séminaristes moralement intègres étaient mis sous fortes pressions, déclarés psychologiquement instables et poussés vers le départ.

Depuis 2002, les médias ainsi qu’une part significative de la communauté catholique ont privilégié la version d’une "pédophilie sacerdotale" inhérente au statut du consacré (appelé au célibat et la continence sacerodotale), au détriment de la piste homosexuelle, et ce en dépit des statistiques qui ont clairement démontré que la grande majorité des victimes d’abus étaient d’abord de jeunes hommes et des garçons adolescents.

Ces deux documents évoquant l’homosexualité sacerdotale sont venus se déposer, entre autre, sur ce genre de terreau.

jeudi, 20 août 2009

Ars: Le Préfet du Clergé parle aux prêtres

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Le Salon Beige, dont parfois je ne partage pourtant pas certaines visions sociales, publie deux excellentes interventions en faveur des prêtres. Bravo d'en parler!

Lien 2 et 1.

Rotterdam: se réjouir du renvoi de frère Tariq ?

Lors d'une rencontre entre musulmans et chrétiens à Rome, avec notamment le Pape Benoît XVI, j'ai eu vent de quelques échos sur la présence de Mr Tariq Ramadan. Cette rencontre faisait suite à la demande des 138 musulmans afin de dialoguer dans le contexte agité post-Ratisbonne. Or, certains musulmans sont très agacés par les prises de position de Tariq Ramadan. Ce dernier se prend pour une grande personnalité, une star, alors qu'à l'intérieur du monde musulman, certes très divisés, il passe plutôt assez mal. J'ai su aussi de source certaine, par un de ses anciens professeurs de philosophie, que son passage à l'Université de Genève n'a pas laissé le souvenir d'une grande lumière intellectuelle. Personnellement, j'aime bien Tariq Ramadan. Mais il faut chercher à comprendre ses quelques idées.

Un musulman s'exprime: blog d'un musulman

"Mais de plus, ce qui m’a toujours troublé, c’est de constater, la mort dans l’âme, que la complaisance affichée à l’égard de Tariq Ramadan est venue davantage de mon camp politique, la gauche en l’occurrence, que des milieux politiques européens dits « conservateurs ». Il se trouve pourtant que Ramadan est un conservateur. Il est, pour le musulman que je suis, à ma droite, voire à mon extrême droite. Arrivera-t-on enfin à comprendre un jour que l’islam politique est aux musulmans ce qu’est l’extrême droite française à un électeur du Parti Socialiste ?"

"Oui Tariq Ramadan est un islamiste. Il est de ceux qui veulent que l’islam politique, la version européenne des Frères musulmans, infiltre les institutions, la société, les associations, les partis, les médias et j’en passe pour pouvoir peser sur ces mêmes sociétés, les « réformer » de l’intérieur, les islamiser ou les réislamiser, pour mieux les pervertir et les amener progressivement à accepter une vision moyenâgeuse de la religion musulmane"

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Important de lire: Magdi Allam

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Son Livre : "Merci Jésus"

Un muslulman baptisé par Benoît XVI

menacer de mort et devant vivre sous constante protection.

 

 

L'islam et l'histoire européenne ?

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Aujourd'hui, la sainte Eglise fête Saint Bernard de Clairveaux, le grand marial de Citeaux.

Tariq Ramadan cite volontiers Blaise Pascal le grand philosophe et savant français, puis se lance dans des citations savantes tirées de la sagesse grecque et juive. Il veut montrer, lui le leader musulman, qu'il est un citoyen européen. L'islam, toujours selon ce frère musulman, ferait partie de l'histoire européenne. C'est son dernier dogme.

Des experts prétendent que le coran est bien qu'une simple copie de quelques livres de la Bible et de la sagesse juive.

L'Europe s'est forgée afin de se protéger des attaques et de la piraterie musulmane. L'islam ne fait pas parti de l'histoire européenne. Le Pape s'était rendu en Turquie afin de visiter une Mosquée. Mais il avait aussi voulu mettre en lumière les petites traces pacifiques de l'Apôtre des nations, le globtrotter Saint Paul.

D'où vient l'Europe ? quelle fut sa matrice ? quel est le sein qui l'a nourrit ? d'où viennent les Universités ? qui a permis d'engendrer le droit international pour résoudre les conflits ? qui à donner le nom des notes de musique qui gravissent l'échelle des sons ? qui a découvert la centralité du soleil ?

Jérusalem, Athènes, Rome, Byzance ? quelles furent leurs origines et leurs fécondités ?

Enfin, pourquoi notre saint Père s'appelle-t-il Benoît ?

Bien-sûr, on n'impose jamais une conviction. Or, c''est un fait historique incontestable, l'Europe est née du judéo-christiannisme. Dieu a parlé en premier aux Juifs, nos frères aînés dans la foi, nos frères préférés, puis par le Christ, le Fils de Dieu, la seconde personne de la Trinité qui a pris chair de la Vierge Marie. Il a foulé la terre de la Palestine et vit désormais caché dans les tabernacles du monde entier. Il éclaire tout homme vivant en ce monde et tire sa joie d'habiter dans les âmes en état de grâce. C'est Lui la parle précieuse cachée dans le champ du monde, c'est lui le grain de blé semé dans la terre de notre petite planète, c'est lui la graine de moutarde que l'oeil ne peut même pas distinguer à l'oeil nu mais qui porte la puissance du salut du monde. C'est encore le Christ, ce Juif qui a souffert sous Ponce Pilate, qui a engendré tous les saints de France, d'Allemagne, d'Italie, d'Espagne, de Pologne, de Russie, de la Grêce, de la Terre Sainte....

Les Universités sont nés du christianisme dans sa recherche de la Sagesse, le droit international fut inventé par la diplomatie papale afin de moraliser et canaliser la violence qui se cache dans le coeur de tous les hommes. Les notes de musique furent inventés par un moine qui a composé un hymne pour la fête de la Saint Jean Baptiste. Ce dernier reste la voix qui crie dans le désert de l'abondance: Voici l'Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde. Jean Paul II a permis une chute de l'idéologie du communisme sans bain de sang, preuve que l'Evangile n'est pas un facteur de guerre. Le nazisme et le communisme ont cherché à atteindre les racines séculaires de la généalogie judéo-chrétienne.

Il est de coutûme de règler le label d'une bière, d'une banque, d'une montre par la date de sa création: depuis 1848... Le temps est rythmé par la vie du Christ. Tout est mesuré par le cycle solaire et lunaire. Le soleil du Christ qui se reflète dans la lune mariale est une sorte d'icône, de parabole de l'Eternité de Dieu. Il y a un avant Jésus-Christ et un après.

Le judaïsme et le christianisme sont le label de qualité de notre Europe. Par paresse, par naïveté, par infantilisme, par folie, nous essayons de nous détacher de nos racines, comme un petit adolescent trop gâté qui se rèvolte contre la richesse et la notoriété de son père et la bonté de sa mère.

Saint Benoît, Sainte Catherine de Sienne, Sainte Brigitte de Suède, Sainte Edith Stein, les Saint Cyrille et Méthode sont les protecteurs de cet héritage précieux, donné pour le monde entier. Que Saint Bernard nous aide, nous, européens fatigués par le doux et léger poids de la grâce, à garder les lampes de la foi et de la raison allumés.

mercredi, 19 août 2009

Télévision et Internet: la convergence


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Les nouveaux moyens de communication ou les réseaux sociaux, Internet, Youtube, Google, Facebook, IPhone ne semblent pas menacer la Télévision. Certes, une étude sociologique devrait être entreprise afin d'affiner la connaissance du mode de consommation des moyens de communications. L'histoire des médias peut sans doute le confirmer: un nouveau moyen ou une nouvelle technologie, n'ont pas supprimés les précédents. Les gens sont prêts à regarder la TV, c'est un moyen fantastique. Ce qui compte, c'est la professionalité et la qualité. Le journaliste restera, à mon avis, essentiel dans ce monde de la communication. Il demeurera le professionnel de la branche, comme le photographe pour nos propres photos ou l'informaticien pour notre ordinateur. Cela semble cohérent: les lettres, la Poste puis le téléphone n'avaient pas supprimé les journaux ou la Radio. Entre Youtube (broadcast yourself, médiatise-toi) et le tube cathodique de la TV, la professionalité et les moyens à disposition restent déterminants. Internet, les blogs, sont aussi une sorte de contrôle envers le contenu des émissions. Le mensonge et la désinformation peuvent être contournés. Mais espérons que le journaliste soit un agent de vérité.

Aussi, ce petit reportage du 19.30 semble le confirmer: peut importe comment nous regardons la TV, à la maison ou sur Internet, ce qui compte, c'est bien de regarder "Votre" "Notre" ou "leur Télévision".

Benoît XVI: prêtres, aimez le coeur de Jésus!

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Le Saint Père poursuit sa grande catéchèse pour venir en aide aux prêtres du monde. Saint Jean Eudes

P.S. Mgr Jean-Louis Bruguès, secrétaire de la Congrégation pour l'éducation catholique, prépare un prochain document sur la formation des prêtres dans les Séminaires.

Bienheureuse Marguerite Bays bientôt Sainte ?

Le recours aux saints et aux saintes est une riche tradition dans l'Eglise catholique. Dieu a voulu une solidarité spirituelle entre les âmes. Le Credo proclame: "je crois à la Sainte Eglise catholique, à la communion des saints, à la rémision des péchés, à la résurrection de la chair, à la vie éternelle".

Cette longue phrase, priée dans l'Eglise depuis 1700 ans, est d'une énorme richesse théologique. Tout est lié: la sainteté de l'Eglise provient de la communion des saints, une grande solidarité et une profonde communion entre le ciel et la terre. L'amour est plus fort que la mort et que le péché. L'Eglise est justement le lieu de la Réconciliation, le lieu du pardon, le lieu de la rémission des péchés. Les saints furent comme nous, faibles, fragiles, pauvres, mais ils ont su suivre et vivre avec la force de la grâce. Ils ont été enfantés par l'Eglise catholique, unique voie ordinaire qui mène vers le ciel, la vie éternelle, le but utlime de notre vie.

La Réforme protestante a hélas brisé cette solidarité qui nous sort de l'isolement et de la solititude, et cassé ce lien entre le ciel et la terre. Dieu n'a pas voulu nous sauver tout seul, mais "en équipe" pour reprendre un mot à la mode. Le marxisme a aussi jeté un trouble sur l'engagament pour la vie éternelle. Dans une Suisse marquée par une certaine panne spirituelle, qui recherche sa voie et des projets, élever son regard vers le ciel, par delà nos montagnes, redonne du courage, de la confiance et de la joie. Confions nos malades, nos défunts, nos intentions à la bienheureuse, qui au coeur de la Trinité, avec la Vierge, prie, veille et intércède pour nous.

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Bienheureuse Marguerite Bays, priez pour notre Eglise, nos pays, nos diocèses, nos familles et tous ceux qui nous sont chers.


Le Père Raphaël Deillon défendra le dossier de la bienheureuse Marguerite Bays à Rome

source: Siviriez, 19 août 2009 (Apic/Réd.)

– Le Père blanc Raphaël Deillon a été récemment nommé postulateur de la cause de Marguerite Bays. Il défendra le dossier de canonisation que l´évêché de Lausanne, Genève et Fribourg soumettra l´an prochain à la Congrégation pour la cause des saint.

Le Père Deillon, âgé de 66 ans, occupe à Rome le poste d´assistant au Conseil général de la "Société des missionnaires d´Afrique", plus connue sous l´appellation des "Pères blancs". Cet homme "tout désigné" pour défendre la cause de la bienheureuse Marguerite Bays a déjà eu affaire à la Congrégation pour la cause des saints. "C´était dans le cadre de la présentation de 19 religieux assassinés en Algérie dans les années 1990. Quatre Pères blancs faisaient partie des victimes.

Le nouveau postulateur est originaire de Siviriez, le village paroissial de Marguerite Bays. Enfant, il priait déjà pour elle. "Tout cela m´a incité à accepter cette fonction de postulateur", explique-t-il. Le dossier en cours d´élaboration porte essentiellement sur "le deuxième fait extraordinaire indispensable à la canonisation".

Messages du monde entier

Le miracle en question est survenu en 1998. Une fille était passée sous la roue arrière d´un tracteur. Elle a été relevée par son grand-père, qui a adressé une prière à Marguerite Bays, et n´a pas eu une seule égratignure. Un autre élément qui peut faire pencher la balance: la dévotion populaire dont fait l´objet la bienheureuse. Sa maison de La Pierraz reçoit environ 10 000 visiteurs par an. Et le site internet de la fondation enregistre 4000 à 5000 visites par mois, dont certains viennent d´Amérique du Sud, des Philippines, du Canada.

Marguerite Bays, surnommée "l´humble couturière de La Pierraz", est née le 8 septembre 1815 à La Pierraz, un hameau de Siviriez. Depuis sa mort, le 27 juin 1879, des pèlerins se rendent sans discontinuer dans ses lieux d´engagement et de prière: sa maison familiale, la chapelle de Notre-Dame du Bois, l´église de Siviriez où se trouve son tombeau et le monastère de la Fille-Dieu à Romont. Elle a été béatifiée à Rome le 29 octobre 1995.

Tariq Ramadan indésirable à Rotterdam

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Alors qu'il était engagé aux Pays Bas, une Université l'a finalement "renvoyé" à cause de ses apparitions à la TV iranienne. Lire le Monde.

Il est très médiatique, aussi il me paraît important de comprendre quelque peu sa stratégie. Tariq a choisi de s'abriter sous l'aile de la gauche politique alors que ses idées sur la place de la femme, la lapidation, les homosexuels par exemple, le place vértitablement à l'extrême droite de l'échiquier politique. C'est la tactique de l'entrisme, sorte de cheval de Troie.

Ses idées sont parfois très simples et populistes: les musulmans sont chez eux en Europe. Nous attendons qu'il pense de même pour les chrétiens en terre musulmane. L'extrême droite engendre l'islamophobie et la peur et cause du tort au pays d'accueil. Nous attendons qu'il dénonce les violences contre les chrétiens dans certains pays. Etre critique sur les idées de la Sharia démontre un racisme dissimulé. Nous attendons qu'il explique en quoi être musulman est-il une race.

Les chrétiens croient en l'unité du genre humain, nous sommes tous enfants de Dieu. C'est donc sur le terrain de la raison que la dialogue avec nos frères en humanité doit se situer.

Ceci dit, je crains la déchristianisation de l'Occident et pas la montée de l'islam. L'image que nous donnons de nous à l'étranger n'est franchement pas toujours très brillante. C'est à nous européens de revenir à nos racines judéo-chrétiennes. Là est le véritable défi au risque même d'un certain suicide culturel. Saint François d'Assise laisse une trace lumineuse dans l'histoire humaine. Jean Paul II ne s'est pas trompé en convoquant les différentes religions à Assise. Contrairement à ce que certains pensent, Benoît XVI a aidé toute l'Eglise a préciser sa volonté de dialogue, de paix, d'écoute et de pardon. Le christiannisme est un facteur de paix, d'humanisation, de croissance, d'entente entre les peuples. L'Europe a tout à perdre en se détachant de la foi qu'elle a reçue du peuple élu.

Réponse de Mr Tariq Ramadan sur son site Internet

mardi, 18 août 2009

Miss Californie perd son titre, mais conserve la tête et sauve sa raison.

Petit Flash Back en mai 2009

- suivante, Carrie Prejean, de la Californie, ok, vous savez que faire.

- votre question vient du juge numéro 8.

- avez-vous peur ?

Juge: - Vous devriez .... oh... il y a eu un 4ème Etat à légaliser le mariage entre personne du même sexe. Pensez-vous que tous les Etats devraient suivre cette voie, pourquoi et pourquoi pas ?

Miss Californie: - Je pense que c'est super qu'en Amérique chacun puisse choisir entre l'un ou l'autre. Nous vivons dans un pays où nous pouvons choisir le mariage entre sexes identiques ou opposés. Mais vous savez, dans mon pays et dans ma famille, je pense et je crois que le mariage devrait être un homme et une femme, sans offenser quiconque. C'est ainsi que cela devrait être, entre un homme et une femme.

A cause de cette réponse intelligente et délicate, elle avait déjà perdu le concours de Miss USA. Elle avait pourtant raison. Or, elle perd encore son titre... blog de Vincent Pellegrini. Sans couronne, il lui reste toutefois une tête fort bien faite.

Devenir Miss n'est pas vraiment important. Retenons ceci: ceux qui sont pour le mariage gay, apparement pour une certaine différence, prônent non seulement le mariage entre sexe identique, mais bien une pensée unique et n'acceptent pas et ne tolèrent pas une pensée différente. C'est un dogme médatique occidentale. Penser différement est impossible. De Gaulle avait raison: "la tolérance, il y a des maisons pour cela".

L'image de Genève, Al Arabiya et Al Jazeera

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Il n'est parfois pas évident de prévoir une stratégie médiatique, mais il y a peut-être des petits signes qui pourraient indiquer une préparation d'une campagne "arabe" envers la Genève internationale, et par là même sur toute la Suisse.

Suite à un incident durant les fêtes de Genève, qui du reste n'en fut pas un car le citoyen soit disant violenté était ivre lors de sa sortie d'un bar, les deux chaines principales d'Al Jazeera et Al Arabiya enquêtent tour à tour sur la criminalité, le racisme, la xénophobie et l'insécurité à Genève.

Une campagne se prépare longtemps à l'avance, souvent avec des dates butoires, un calendrier et un agenda.

Quelques indices:

- Texte de l'initiative sur les minarets

- Date de la votation populaire: 29 novembre 2009

Tariq Ramadan: site officiel

Ce dernier, citoyen suisse, ayant étudié à Genève, très médiatique, va user de tout son pouvoir afin de faire peser sur la Suisse une image internationale tout à son avantage. Sur le plateau d'Infrarouge (TSR), Mr Ramadan avait annoncé que l'image internationale de la Suisse serait sévèrement mise à mal en cas d'une acceptation de l'initative contre les minarets. Le racisme et la xénophobie sont les arguments majeurs.

Il existe actuellement en Suisse deux mosquées avec des minarets, à Zurich et à Genève, sans pour autant que ces édifices soient utilisés pour appeler à la prière.

France, fille aînée de l'Eglise, qu'as-tu fait de ton baptême ?

La France a donné une mutlitude de saints à l'Eglise. 
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Cette célèbre phrase de Jean Paul II se répercute sur les chiffres. "France, pays de mission" ?

Benoît XVI: Congrès mondial des prêtres du 9-11 juin 2010

L'année sacerdotale, 2009-2010, doit permettre aux prêtres de grandir vers la sainteté, par la célébration de la Messe, par la fréquentation de la confession individuelle, l'adoration, la prière, l'amitié sacerdotale, la dévotion à la Vierge et la communion avec toute l'Eglise dont le Pape. L'identité du prêtre est capitale et le Saint Curé d'Ars permet aux quelques 400 000 prêtres du monde entier de se replonger dans le don du sacerdoce.

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Le programme du Congrès mondial de 2010 pour les prêtres publié

(9 juin-11 juin)

 

La Congrégation du Clergé annonce les détails de la rencontre qui se tiendra à Rome

CITTA' DEL VATICANO, lunedì, 17 agosto 2009 (ZENIT.org).

 

Témoignages sacerdotales, moments de prières, adoration et confessions, musique, conférence et une messe présidée par le Pape, tels sont les rendez-vous qui marqueront la grande rencontre des prêtres du monde entier qui se tiendra à Rome du 9 au 11 juin 2010 pour la clôture de l'année sacerdotale. 

Dans une lettre envoyé le 14 août dernier, la Congrégation pour le clergé a annoncé le programme du congrès intitulé: "Fidèlité du Christ, fidèlité du prêtre".

- La première journée de la rencontre sacerdotale, le 9 juin, se déroulera en la basilique de Saint Paul hors les murs avec une prière et une conférence sur le thème: "Conversion et Mission". Pour l'occasion, une exposition de Saint Sacrement, la possibilité de se confesser et la célébration de la Messe sont au programme. 

- Le jour suivant, les prêtres se réuniront dans la basilique Sainte Marie Majeure pour toute la matinée, méditant sur le thème: "Cénacle: invocation de l'Esprit Saint avec Marie, dans la communion fraternelle".
Le soir, les participants se déplaceront vers la Basilique Saint Pierre pour célébrer une veillée sacerdotale, avec des témoignages et des moments musicaux. Le Saint Père Benoît XVI prendra part à cette veillée notamment avec quelques paroles aux prêtres présents.

- Le vendredi 11 juin, en la Solennité du Sacré Coeur de Jésus, la journée sera centrée sur le thème: "Avec Pierre, dans la communion ecclésiale". Durant cette journée, le Pape célébrera la Messe en la basilique Saint Pierre et cela marquera la clôture de l'année sacerdotale convoquée en commémoration du 150 ème anniversaire de la mort du Saint Curé d'Ars, Saint Jean Maire Vianney, le patron des prêtres.
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Ce congrès se place dans la continuité des précédentes rencontres internationales, entre 1996 et 2004, qui se sont déroulés à Fatima (Portugal), Yamassoukro (Côte d'Ivoire), Guadaloupe (Mexique), Nazareth, Bethlèem et Jérusalem (Terre Sainte), Rome (à l'occasion du Grand Jubilé) et enfin Malte.

 

Participation et inscription: site http://www.josp.com

 

(réception de tout le matériel, moyens de transports inclus, avec le train entre Rome et Ostie et les bus Roma Cristiana)

Des traductions silumtanées seront disponibles (italien, français, anglais, espagnol, allemand et portugais)

Traduit de l'italien par le Suisse Romain
© Copyright Zenit

lundi, 17 août 2009

Télévision WDR Münsterland: Halverde est comme Nazareth...

images.jpeg... petit mais important. J'ai la grâce de vivre neuf semaines dans une paroisse allemande afin de faire des gros ou des petits progrès dans la langue de Goethe. Pouvoir lire les oeuvres du Cardinal Ratzinger dans sa langue maternelle me donne une motivation supplémentaire.

A ma grande surprise, la TV WDR Münster a pris contact avec le curé de la paroisse, l'abbé Peter Van Briel. La Télévision souhaitait faire un reportage sur un des quelques 50 prêtres en remplacement dans le diocèse de Münster (cliquer sur la date du 17 août, "ein Pfarrer aus der Schweiz ..." 2 min. 18)

L'aimable journaliste Marie Cosse, accompagnée d'un cameramen et d'un technicien, m'ont permis de faire découvrir aux téléspectateurs ce charmant petit village du diocèse, qui a vu naître la bienheureuse "du coin", Schwester Euthymia.

J'ai la joie d'avoir des familles qui m'accueillent chaque jour pour le repas de midi. Ce jour là, c'était autour de la famille Heeke. Occasion de parler en allemand et d'échanger.

Finalement, avec la Messe de chaque jour, les rencontres de tant de gens, les prières et les moments passés en Westphalie, je peux vraiment m'exclamer: "Ich bin ein Halverder".

Tu achèteras le Jour du Seigneur

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Moïse avait reçu les deux tables de la Loi sur le Mont Sinaï: "Tu sanctifieras le Jour du Seigneur". La France a sacrifié le repos dominical sur les petits autels des lois du marché. La révolution française avait tenté de faire entrer le decadi, la révolution silencieuse en cours a ouvert la porte à la décadence. La semaine donnait un rythme et la foi battait la cadence. "Yes we can" scandait Obama au plus haut de cieux, "no week end" a hélas répondu le sarcastique Président. Le sujet s'exporte hélas vers d'autres cieux...

Benoît XVI et la récupération traditionnaliste

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Il faut s'en réjouir, ces récentes années ont permis de voir fleurir une multitude de blogs et de sites internet.

Tout comme celui de Jean Paul II, le pontitficat de Benoît XVI est magistral. Le Cardinal Ratzinger jouissait déjà d'une très haute réputation dans l'Eglise durant le long labeur de Jean Paul II, au point d'être appelé parfois "Le Cardinal". Karol Wojtilà ne s'est pas trompé en l'appelant à ses côtés. Il fut un ami fidèle.

Bien des blogs récupèrent la brillante pensée de Benoît XVI. Certains mettent en doute la liberté religieuse comme un thème flou du Concile, ou encore remettent en cause la collégialité épiscopale. D'autres, au contraire, annoncent subitement que Jean Paul II, puis Benoît XVI, ont pensé que la théologie de la libération est utile à l'Eglise d'aujourd'hui. Je ne peux que déplorer une certaine faiblesse dans la médiatisation du Pape, et au fond de l'Eglise elle-même. Nous voyons l'importance de la communication institutionnelle.

Nous assistons à une certaine récupération "traditionnaliste" de ce pontificat. Certains tirent le Pape par la manche. Par exemple, le motu proprio Summorum Pontificum redonne au rite romain, dans sa forme de 1962, le rang de forme extraordinaire. Mais pour le Pape, il est clair que la forme ordinaire de l'Eglise reste celle de Paul VI. Cela demeure la direction ordinaire. La lecture des ouvrages du Cardinal permettait certes d'entrevoir, déjà en 1984, cette sage décision de réconciliation (lire le blog de Vincent Pellegrini). Ratzinger, bien qu'il ait participé aux rencontres pour éviter le shisme lefebvrien, rencontres qui ont donné lieu à la naissance de la Farternité Saint Pierre, n'a jamais accepté les thèses de Mgr Lefebvre. Ratzinger est resté fidèle à la Tradition de l'Eglise donc au Concile Vatican II. Ce dernier fait parti intégrante de la grande Tradition de l'Eglise, la boussole de l'Eglise aujourd'hui. Autre exemple: le magnifique discours de Benoît XVI à la curie romaine en décembre 2005 parle bien de l'herméneutique de la continuité et non de la rupture. Or, certains peine encore à accepter la continuité. Au fond, après une eclipse causée par Jean XXIII, Paul VI et Jean Paul II, la lumière de la Tradition se remettrait subitement à briller. La foi n'est pas une idéologie car elle nous met en relation vivante avec Dieu.

C'est fort dommage car au lieu d'être une occasion de mieux faire connaître le pontificat actuel, ces dérapages ajoutent une confusion. Pas besoin d'aller chercher les médias pour les mettre au banc des accusés. Les catholiques eux-même contribuent à donner parfois une image trouble de cet intense travail du Pape.

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Aussi, lisons Benoît XVI, lisons le Concile Vatican II, relisons Jean Paul II et sortons des oubliettes le grand Pape Paul VI, un Pape trop oublié. Notre marche vers le ciel ne peut qu'être réorientée vers la plénitude de la vérité préparée par le Saint Esprit. Le Concile Vatican reste au menu du jour, même si parfois quelques uns peinent à le digérer. L'oecuménisme intra-ecclésial en vaut la chandelle.