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dimanche, 23 août 2009

Marie Reine du ciel et année sacerdotale

Voici un mail reçu par M.R qui nous permet de fêter avec le Christ, avec le Pape Benoît XVI, avec le Saint Curé, la fête de Marie couronnée au ciel

15 août Assomption, 4ème Mystère glorieux - 22 août, 7 jours après cette solennité, Marie couronnée au ciel, 5ème Mystère glorieux

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Bon mois d'août et belle année sacerdotale en compagnie du curé d'Ars. Que cette année soit occasion de prier plus pour nos prêtres. Ils ont besoin de nos prières et nous avons besoin d'eux pour les sacrements. Ils sont prêtres pour nous, à notre service. 

Et que cela soit occasion de comprendre que en tant que laïcs, en tant que baptisés, nous avons le sacerdoce commun, le sacerdoce royal.Nous participons tous au sacerdoce du Christ. Le sacerdoce ministériel des prêtres (reçu par l'ordination sacerdotale) est au service du sacerdoce royal, des laïcs. 

En tant que laïcs ayons conscience de la dignité de notre vocation chrétienne, sachons trouver les richesses spirituelles contenues dans le baptême. Tout chrétien, homme ou femme, participe à l’unique sacerdoce du Christ, nous avons une âme sacerdotale, et que, par conséquent, nous devons aspirer à la sainteté de toutes nos forces, comme les prêtres, et développer dans nos cœurs le zèle pour le salut des âmes. Saint Pierre lui-même qui l’écrit (cf. 1 P 2, 9).

Le Concile Vatican II, parlant des relations entre le sacerdoce ministériel et le sacerdoce commun des fidèles, affirme: « le sacerdoce commun des fidèles et le sacerdoce ministériel ou hiérarchique, s’ils diffèrent essentiellement et non pas seulement en degré, sont cependant ordonnés l’un à l’autre puisque l’un comme l’autre participe à sa façon de l’unique sacerdoce du Christ. Grâce au pouvoir sacré dont il est investi, le prêtre, ministre du Christ, instruit et gouverne le peuple sacerdotal, accomplit, en qualité de représentant du Christ, le Sacrifice eucharistique et l’offre à Dieu au nom de tout le peuple ; les fidèles, en vertu de leur sacerdoce royal, ont part à l’offrande eucharistique et exercent leur sacerdoce par la réception des sacrements, la prière et l’action de grâces, par le témoignage d’une vie sainte, par l’abnégation et la charité active ».

Le fait de servir les fidèles par leur ministère est propre aux prêtres : c'est leur spécificité ; ils rendent ainsi possible et facilitent l’exercice du sacerdoce commun reçu lors du baptême. D’où la nécessité que nous, les ministres du Christ, répondions de toutes nos forces au si grand don que nous avons reçu. C’est dans ce contexte qu’il nous faut situer l’Année sacerdotale qui vient de commencer.

Pour que l’appel à la sainteté et à l’apostolat pénètre avec toute sa force dans la vie des fidèles laïcs, et pour que cela ne se limite pas à de simples paroles, la tâche du prêtre est indispensable. Lui seul est le maître qui proclame avec une autorité sacrée la Parole de Dieu. Seul le prêtre peut administrer le pardon divin dans le sacrement de la pénitence et diriger les âmes comme le bon pasteur sur les chemins de la vie éternelle. Seul le prêtre a reçu le pouvoir de consacrer le Corps et le Sang du Christ dans la Sainte Messe ; seul lui peut agir en la personne du Christ, de sorte que tous puissent entrer en contact personnel et direct avec le Mystère Pascal et recevoir la sainte communion, aliment indispensable sur le chemin surnaturel des âmes.

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Je m'arrête ici et je donne la parole au St-Père :

La dévotion du curé d'Ars envers la Vierge Marie

Au cours de l'Angelus du 15 août, le pape a fait le lien entre le curé d'Ars et la Vierge Marie. Il nous propose "quelques réflexions qui peuvent tous nous aider, spécialement nous, les prêtres, à raviver notre amour et notre vénération pour la Vierge Très Sainte".

Chers frères et soeœurs,

Au coœur du mois d'août, temps de vacances pour beaucoup de familles et pour moi aussi, l'Eglise célèbre la solennité de l'Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie. C'est une occasion privilégiée pour méditer sur le sens dernier de notre existence, aidés par la liturgie d'aujourd'hui qui nous invite à vivre dans ce monde tournés vers les biens éternels, pour partager la même gloire que Marie, la même joie que notre Mère. Tournons donc le regard vers Notre-Dame, étoile de l'espérance, qui éclaire notre chemin terrestre, en suivant l'exemple des saints et des saintes qui ont eu recours à elle en toute circonstance.

Vous savez que nous célébrons l'Année Sacerdotale en mémoire du saint Curé d'Ars, et je voudrais puiser dans les pensées et les témoignages de ce saint curé de campagne quelques réflexions qui peuvent tous nous aider, spécialement nous, les prêtres, à raviver notre amour et notre vénération pour la Vierge Très Sainte.

Les biographes attestent que saint Jean-Marie Vianney parlait de la Vierge avec dévotion, et en même temps avec familiarité et spontanéité. « La Sainte Vierge - avait-il coutume de répéter - est sans tache, ornée de toutes les vertus qui la rendent si belle et agréable à la Sainte Trinité». Et encore : « Le cœur de cette bonne Mère n'est qu'amour et miséricorde, elle ne désire que nous voir heureux. Il suffit seulement de se tourner vers elle pour être exaucé ». Le zèle du prêtre transparaît dans ces expressions. Animé du souffle apostolique, il se réjouit de parler de Marie aux fidèles, et il ne se fatigue jamais de le faire. Même pour un mystère difficile comme celui de l'Assomption, il savait le présenter par des images efficaces comme celle-ci : « L'homme était créé pour le ciel. Le démon a brisé l'échelle qui nous y menait. Notre Seigneur, par sa Passion, nous en a formé une autre... La Sainte Vierge est en haut de l'échelle et la tient à deux mains ».

Le saint Curé d'Ars était surtout attiré par la beauté de Marie, beauté qui coïncide avec le fait d'être l'Immaculée, seule créature conçue sans l'ombre d'un péché. « La Sainte Vierge - affirmait-il - est cette belle créature qui n'a jamais dégoûté le bon Dieu ». Quel exemple de bon et fidèle pasteur donna-t-il avant tout, même dans cet amour filial pour la Mère de Jésus, grâce auquel il se sentait attiré vers le ciel. « Si je n'allais pas au ciel - s'exclamait-il - comme je serais peiné ! Je ne verrais jamais la Sainte Vierge, cette créature si belle ! ». Il consacra donc plusieurs fois sa paroisse à la Vierge, recommandant particulièrement aux mamans de faire la même chose chaque matin avec leurs enfants.

Chers frères et sœurs, faisons nôtres les sentiments du saint Curé d'Ars. Et avec la même foi, tournons nous vers Marie montée au Ciel, lui confiant de manière particulière les prêtres du monde entier.

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