mercredi, 29 juin 2011
Initiative des prêtres en Autriche ?
Lorsque les laïcs veulent être prêtres et les prêtres des laïcs, la vision de la foi devient peu claire et l'Eglise louche...
La vision imposée est plus ou moins celle-ci: si on ne pense pas ainsi, pour l'ordination des femmes prêtres, pour l'ordination d'hommes mariés, pour la communion des divorcés remariés, pour la prédication des laïcs ... nous sommes fermés au dialogue et rétrogrades. C'est ce qu'on appelle une idéologie qui cherche à enfermer un adversaire.
Pourquoi les laïcs ne peuvent pas prêcher ?
La question est pas très bien posée. Pourquoi les mêmes laïcs ne s'engagent-ils pas pour être maire de leur village, présidents d'associations d'entraide, de solidarité, ou tous les domaines d'activités nobles de ce monde ? médecins, journalistes ? C'est l'immense champ de l'apostolat des laïcs qui est une mer sans rivage. Le monde a besoin des baptisés. Simplement une idéologie cherche à les cléricaliser, à les faire tourner autour de l'autel et de la sacristie, en imitant surtout les prêtres. Les prêtres ne sont que des serviteurs. Le sommet de la vie chrétienne n'est pas le sacerdoce, mais la sainteté. Où sont les Robert Schuman, les de Gasperi et les de Gaulle ? Où sont les médecins comme Jérome Lejeune, les avocats comme Saint Thomas More, les agriculeurs, les fondateurs d'ONG, les instituteurs ? C'est cela que tous les laïcs sont appellés à sanctifier. Pourquoi un prêtre renonce-il à ces nobles et grandes vocations ? Pour donner le sacrement du pardon, pour célébrer la messe, célébrer les sacrements, pour prier, visiter les malades, assister les mourants, pour être un père dans la foi...
Le monde est le lieu des laïcs
Le monde avec ses conflits, ses guerres, ses souffrances, ses injustices attend avec urgence l'apostolat des laïcs. Aussi, vue que ce champ immence est le propre des laïcs, il est naturel et normal que l'homélie soit exlusivement pour le diacre, le prêtre ou l'évêque. Une homélie est en lien avec la Messe, placée au coeur de la vie du prêtre qui l'offre au Père pour que les laïcs puissent rencontrer le Christ. A partir de là, les laïcs sont toujours et d'abord dans le monde et agissent pour devenir saint, au coude à coude avec leurs semblables.
Une initiative locale
Pour les autres initiatives, plutôt revendications, elles ne représentent qu'une infime partie des quelques prêtres et ne seraient donc en aucun cas être baptisées "l'initiative des prêtres". Certes, le débat est nécessaire et la discussion toujours possible évidemment, tout en rappellant que l'Eglise a déjà donné des réponses à toutes ces questions. Avoir ces fondements ne clos pas le débat, bien au contraire, mais permet d'en donner raison, en usant de notre intelligence pour rendre compte de la foi, de la joie et de l'espérance qui nous habitent. Le christiannisme n'est pas une liste d'interdit dit Benoît XVI, cela fait 60 ans qu'il est prêtre, c'est un homme d'une grande sagesse, qui en a vu des vertes et des pas mûres, qui a avalé bien des couleuvres, donc regardons vers lui, le doux Christ sur la Terre.
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Les JMJ, les jeunes prêtres et les 60 ans d'ordination du Pape
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mardi, 28 juin 2011
Scola à Milan, un choix prophétique
Pour ceux et celles qui connaissent de l'intérieur l'histoire du diocèse aux 1100 paroisses, le prestigieux siège de Saint Ambroise de Milan, le choix de Benoît XVI en la personne du Cardinal Scola, desormais l'ancien archevêque de Venise, est proprement prophétique.
Le jeune Scola n'a pas été accepté par le diocèse de Milan pour être ordonné prêtre. Il était du mouvement de Communion et Libération. Le jeune séminariste trouvera alors un petit diocèse d'Italie avec un évêque qui l'ordonnera tout de même prêtre. Il fit une licence à Fribourg en Suisse. Puis après quelques années, il sera aussi nommé évêque en Italie. Enfin il devriendra recteur de l'Université du Latran pour être finalement nommé à Venise. Un parcours certes sinueux mais toujours guidé par la divine Providence. Dieu écrit droit avec des lignes courbes.
Le théologien fut parmi les fondateurs, avec Joseph Ratzinger, de la Revue Communio. Le vaticaniste Andrea Tornielli ne s'y trompe pas et titre: le choix d'un Pape qui gouverne. Le choix de Mgr Léonard à Bruxelles fut aussi une excellente nomination. Attendons la suite....
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News.va ou le gazouillis papal sur twitter
Le petit oiseau qui chantait lors de l'ordination de Joseph Ratzinger, une alouette, n'était peut-être qu'en attente de ce premier gazouillis papal sur twitter.
"Chers amis, je viens de lancer www.news.va. Que soit loué notre Seigneur Jésus Christ. Avec mes prières et mes bénédictions".
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lundi, 27 juin 2011
60 heures d'adoration pour le Pape et les vocations sacerdotales
Très belle inititative de la Congrégation du Clergé pour les 60 ans d'ordination sacerdotale du Pape Benoît XVI (29 juin 2011). Proposer des nuits, des jours, des heures d'adoration eucharistique, soit 60 heures, pour les vocations de prêtres. A relayer partout dans le monde, pour le recouvrir du manteau de la prière.
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Vittorio Messori et le dilemme de Medjugorje
Ces dialogues avec la Vierge Marie.
Le dilemme de Medjugorje
Vittorio Messori (Corriere della Sera)
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C'était le début des années quatre-vingt, les autoroutes étaient affaires de pays capitalistes, et pour traverser l'Istrie et ensuite descendre vers le sud le long de la côte dalmate, il n'y avait que l'ancienne route nationale, étroite et dangereuse. Alors que j'allais atteindre le but, je tombai sur le poste de barrage de la milice communiste: questions soupçonneuses, perquisitions, saisie de la Bible que j'avais avec moi, avertissement à ne pas faire de «prosélytisme». J'étais parmi les premiers à arriver en cet endroit âpre et éloigné au nom significatif: Medjugorje, au milieu des montagnes. Du bouche à oreille plutôt que par les médias, qui ne donnaient que quelques nouvelles imprécises, j'avais appris qu'un groupe de très jeunes gens affirmaient «voir la Gospa», la Dame, la Vierge Marie. Et que la chose impliquait des foules croissante dans la Yougoslavie orpheline de Tito depuis un an et où la religion était toujours sous surveillance spéciale. Je partis donc, plus que comme dévot, comme journaliste et spécialiste du phénomène des apparitions mariales, comme ami et disciple de l'abbé Laurentin, le plus grand historien de Lourdes, devenu ensuite l'auteur le plus influent sur Medjugorje.
Ainsi, grâce à la promptitude du voyage, j'ai été parmi les rares qui eurent un privilège envié par les millions de pèlerins qui ont ensuite suivi.
Ce qu'ils appelaient "la rencontre" avait lieu au crépuscule, dans la sacristie de l'église moderne et étrange de l'endroit: étrange car énorme, au milieu d'une sorte de steppe désertique et rocailleuse, un immense édifice pour une paroisse pauvre et minuscule, comme par l'intuition que là, des foules allaient accourir. La sacristie était bondée de gens debout, mais parmi les franciscains, il y en avait qui avaient lu la traduction de certains de mes livres et ils me permirent de me mettre au premier rang. Je dus jouer des coudes pour garder ma place, à laquelle je ne voulais pas renoncer: pour la première fois je pouvais assister à un phénomène que je ne connaissais que par des livres et des documents poussiéreux.
Arrivèrent les six jeunes, âgés de 6 à 16 ans, ils commencèrent à prier à haute voix, eux aussi debout. Ils n'avaient pas en face d'eux une statue ou une image, ils regardaient en l'air. Soudain, la prière s'arrêta et, en synchronisation, ils se laissèrent tomber à genoux, le corps mort, avec un tel bruit que j'ai pensé qu'ils s'étaient brisés les rotules. Au lieu de cela, sur les visages des enfants, apparurent les signes d'une transformation énigmatique: ils s'illuminèrent tous avec un sourire et, à tour de rôle, ils commencèrent un dialogue qu'on devinait aux lèvres qui remuaiant, dont nous, spectateurs, n'entendions aucun son.
J'étais là en tant qu'observateur, dûment critique, je ne cédai pas à l'aura de mysticisme qui imprègnait la petite salle bondée, je scrutai les visages des jeunes, à quelques mètres de moi. Ils étaient, comme je le disais, tous les six, agenouillés côte à côte: la vision devait se déplacer, car ils la suivaient des yeux. Je fixai mon attention sur les yeux, notant que tous se déplaçaient en synchronisation et dans la même direction; et pourtant dans cette position, aucun ne pouvait voir l'autre, il était évident qu'ils suivaient «quelque chose» que tous voyaient, et qui se déplaçait dans l'air, devant eux. Même synchronie dans l'alternance de sourires et d'expressions de peine: dans l'entretien, la Dame , si c'était vraiment elle, alternait des paroles d'amour avec des avertissements inquiètants et les enfants répondaient à l'unisson. Mais, comme je l'ai dit, étant donné leur position, il était impossible qu'ils s'épient, ou s'imitent les uns les autres. En parfaite simultanéité, aussi, la fin survint, après environ un quart d'heure. Les six retrouvèrent leur visage habituel, non plus transfiguré, leur voix audible à nous aussi, pour une prière, se levèrent et s'éloignèrent. Ils rejoignirent le franciscain, leur père spirituel, qui les attendaient dans le presbytère, lui firent la relation de la "rencontre" et lui communiquèrent le "message". Ne connaissant pas le Croate, en plus, le dialecte particulier parlé en Herzégovine, je n'ai pas été en mesure de constater de visu ce que m'avaient assuré les religieux. Que les enfants étaient interrogés immédiatement et séparément: la coïncidence de leurs compte-rendus s'ajoutait à la similitude de leurs regards et de leurs mimiques lors de la «rencontre».
Trente ans ont passé depuis ce Juin 1981 où tout a commencé, je ne suis plus retourné en ces lieux, mais je n'ai pas cessé de m'informer et, surtout, de tomber sur des gens qui avaient été là-bas: des gens de tout âge, statut, niveau culturel. Et pourtant, tous protagonistes d'une expérience qu'ils considèrent comme importante et même pour quelques-uns, décisive. J'ai vu des vies transformées, des vocations religieuses épanouies, des pratiques religieuses redécouvertes. Sur la «vérité» de Medjugorje, on ne pourrait pas avoir de doutes, si l'on appliquait le critère énoncé par Jésus lui-même: "Il n'y a pas un bon arbre qui produise de mauvais fruits ... Chaque arbre se reconnaît à ses fruits ... "(Luc 6.43). Trois décennies d'expérience montrent combien a été spirituellement abondante et excellente la récolte produite par cet arbre grandi de manière inattendue dans les Balkans.
Mais à Medjugorje, il s'est produit l'inverse de ce qui s'est passé pour Lourdes ou pour Fatima, où le refus était venu des athées, des laïcistes, des anti-cléricaux. Ici, les deux évêques qui se sont succédés à la tête du diocèse ont pris une attitude de plus en plus négative, jusqu'à parler de "l'une des plus grandes escroqueries de l'histoire de l'Eglise". Là-bas, la défense des apparitions a caractérisé les catholiques conservateurs, tandis que ceux que l'on dit «ouverts» exprimaient des doutes. Ici aussi, les positions sont inversées: ce sont les disciples de Mgr Lefebvre qui nient de façon polémique qu'il puisse s'agir de la "vraie" Vierge, dans les messages où ils voient ce qu'ils appellent "les déviations hérétiques conciliaires". Des croyants publient un dossier intitulé "Medjugorje: tout est vrai". Mais d'autres croyants répondent avec un instant book, "Medjugorje: tout est faux".
Les épiscopats eux-mêmes sont divisés: il y a l'évêque (et même un cardinal, comme celui de Vienne) qui se rend en personne en pèlerinage, et celui qui fait pointilleusement respecter à ses prêtres l'interdiction de Rome d'emmener officiellement des groupes.
Pour le Saint-Siège, Medjugorje est un dilemme déchirant.
D'une part, il reconnaît avec gratitude l'abondance des fruits spirituels, et de l'autre côté il n'oublie le vulnus (coup porté) au droit canon, avec un mouvement mondial combattu par les ordinaires du lieu, auquel il revient de discerner. Au point où on en est arrivé, une désaveu officiel par Rome de la vérité de l'affaire serait une catastrophe sur le plan pastoral. Mais le contraire serait catastrophique: c'est à dire un démenti officiel de la position des deux évêques qui nient sans hésitation le surnaturel et ne parlent pas de miracles, mais d'arnaques et de tromperies. Cela aurait des effets inédits et imprévisibles sur le droit de l'Eglise.
Il n'y a vraiment pas de quoi envier le cardinal Ruini, président de la commission officielle d'enquête: il est possible que même sa longue expérience et sa prudence reconnue ne pas soient en mesure d'élucider cette espèce de "mystère" du rosaire qui semble, en même temps, "joyeux" et "douloureux".
© Corriere della Sera
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dimanche, 26 juin 2011
Micheline Calmy-Rey et la soupe magique de la communication
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Fête du Corps et du Sang du Seigneur
Le pape à l’angélus : sans l’Eucharistie, l’Eglise n’existerait pas
Angélus du dimanche 26 juin : fête du Corpus Domini
ROME, Dimanche 26 juin 2011 (ZENIT.org)
Benoît XVI a rappelé l’importance de l’Eucharistie, « trésor le plus précieux de l’Eglise » et sans lequel elle n’existerait tout simplement pas. ....
En ce dimanche du Corpus Domini, le pape a souligné que l’Eucharistie, « trésor le plus précieux de l’Eglise », pouvait être comparée « au cœur battant qui donne naissance à tout le corps mystique de l’Eglise : un organisme social totalement fondé sur un lien spirituel mais concret avec le Christ ».
« Sans l’Eucharistie, l’Eglise, tout simplement, n’existerait pas », a-t-il observé. « C’est l’Eucharistie, en effet, qui fait d’une communauté humaine un mystère de communion, capable de porter Dieu au monde et le monde à Dieu ». ....
Au long de l’histoire, grâce à l’Eucharistie, « l’Eglise, malgré les limites et les erreurs humaines, a continué à être dans le monde une force de communion », citant notamment des périodes d’épreuves comme celles qui ont touchées des « pays soumis à des régimes totalitaires ». ....
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Solar Impulse ou la star du Bourget
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JMJ de Madrid
La joie du pardon
Pour la JMJ de Madrid, le Saint-Père confessera plusieurs jeunes le samedi matin du 20 août dans les Jardines del Buen Retíro de Madrid.
Les italiens sont quelques 100 000 jeunes à partir pour Madrid soit le nombre le plus élevé de l'histoire des JMJ pour ce pays.
Le Brésil accueillerait la prochaine JMJ en 2013.
Génération Benoît XVI
Pour les jeunes, il y a déjà la nouvelle génération JMJ, soit les petits enfants du bienheureux Karol Wojtilà, l'inventeur de la formule. Ayant pu parler avec des jeunes français en séjour d'études à Rome, ils voient en Benoît XVI un homme exemplaire dans la foi, doté d'une grande sagesse et bonté, habité d'une vie intérieure et d'une vie spirituelle intenses, un homme d'une grande douceur et très souriant. Ils aiment de tout coeur leur Pape!
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Mariage homosexuel ?
L'Eglise catholique n'est contre personne, pas plus contre une personne, même homosexuelle. Pour elle, compte la personne, qui vit avec ce trouble, cette souffrance.
Fonder en raison
Stigmatiser l'Eglise catholique comme homophobe n'est simplement pas correct, ne repose que sur une stratégie d'opposition pour créer un conflit, pour se donner "un genre".... La seule raison humaine sait lire l'unique orientation de la nature humaine; pas besoin d'avoir la foi, ni d'être catholique pour être uniquement et seulement en faveur du mariage entre un homme et une femme. Le sacrement du mariage est cette réalité naturelle élevée à la dignité de sacrement.
L'Eglise promeut donc le mariage entre un homme et une femme, pour le bien des époux et la venue d'autres enfants, dans la fidélité. Elle sait aussi que la nature humaine est faible et fragile, donc que la société doit aussi soutenir, encourager, défendre et promouvoir le mariage qui est la cellule fondamentale, l'unité de base de cette même société.
Pourquoi s'en prendre aux catholiques ?
Je me suis déjà poser la question: pourquoi la communauté gay, qui se présente ainsi, sait s'en prendre presque exclusivement à l'Eglise catholique ? Pourtant d'autres religions les mettent à morts.... L'Eglise n'a pas de division, elle est comme David, elle n'a que quelques diamants de vérité, remplis d'humanité, dans la poche de son vêtement qui recouvre la présence de Dieu. Des trésors qui sont des autenthiques pépites de vérité pour grandir dans la joie, le bonheur vrai et durable. L'énergie durable est à la mode de nos jours.
Le prestige
- une première réponse possible: car elle a une force de parole unique au monde. L'Eglise est prestigieuse. Aller contre l'Eglise s'est s'assurer une audience plus grande.
La conscience
- la seconde: car le message de l'Eglise est en harmonie avec la conscience droite. La conscience humaine est cette petite voix intérieur qui murmure le bien à suivre. Le bienheureux Jean Paul II disait aux jeunes: "ce n'est pas le Pape qui interdit le mal, c'est votre conscience". Comme cette petite voix, ce "Deus in nobis" qui résonne dans ce sanctuaire n'est en fait qu'un écho de l'enseigement de l'Eglise, s'attaquer à l'Eglise revient en fait à chercher à étouffer la voix de la conscience. Lorsque l'Eglise parle, tous le monde est sensible, touchée, mais jamais blessée. C'est pour cela que l'Eglise est experte en humanité.
L'Eglise est "pro"
Voilà pourquoi, entre autre, l'Eglise ne peut pas accepter le "mariage dit homosexuel". Car cela contredit la nature humaine, va à l'encontre de la société, ne va pas dans le sens de la voix de la conscience et touche à la prunelle de l'oeil de toute société: le mariage.
Quant aux personnes qui vivent avec cette tendance homosexuelle, Dieu les aime. Mais l'Eglise, si elle donne des droits à une personne avec cette tendance, ne peut accorder aucun droit à cette alliance.
La richesse du mot Amour
L'amour enfin est un mot trop grand pour renfermer toute ses richesses. Il y a l'Amour de Dieu, il y a l'amour entre un homme et une femme, sacré et saint, un sacrement; il y a aussi l'amour d'amitié qui est d'une toute autre nature que ces deux premiers amours. L'amour d'amitié entre des personnes de même sexes ne peut en aucun cas être un amour nuptial.La sexualité n'entre pas en considération. C'est de l'amitié qui ne pourra jamais être un amour nuptial. C'est la conscience qui parle.
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samedi, 25 juin 2011
JMJ Madrid sur Internet: objectif 1 million de fans
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Livre d'été: Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine
C’est le titre d’un livre d’entretiens du Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine avec Jean-Robert Cain, qui vient de paraître (mai 2011) aux Éditions Ad Solem.
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La force au coeur de la vie
Une femme de 48-49 ans se retrouve enceinte, avec déjà 11 enfants, et se rend chez le médecin. Ce dernier est formel: "vous devez avorter sinon vous allez mourir en accouchant!". La mère attend de plus des jumeaux.
Pleines d'angoisses la maman se réfugie dans un monastère, rencontre un prêtre et déverse sa détresse. Le prêtre répond: "Si vous consacrez vos enfants, vos jumeaux, au Sacré Coeur de Jésus, tout ira bien".
Les deux garçons ont été ordonnés prêtres le jour même du Sacré Coeur de Jésus dans un diocèse des USA.
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vendredi, 24 juin 2011
Fête Dieu avec Benoît XVI
CORPUS DOMINI
CITE DU VATICAN, 23 JUI 2011 (VIS).
Le Saint-Père a célébré à 19 h en la Basilique du Latran la messe de la solennité du Corpus Domini, rappelant à l'homélie qu'en ce jour le Saint Sacrement est porté en procession pour affirmer que le Christ ressuscité est parmi nous et qu'il nous guide vers le Royaume. Ce que Jésus nous a confié au Cénacle, nous le proclamons aujourd'hui car l'amour du Christ est destiné à tous". Puis il a évoqué la communion: "Recevoir la communion, consommer le pain eucharistique, nous fait effectivement entrer dans la communion à la vie du Christ, participer au dynamisme de cette vie qui se donne à nous, qui s'offre pour nous... Tandis que l'aliment est assimilé pour l'entretien du corps, l'Eucharistie produit un effet inverse. C'est nous qui sommes assimilés pour devenir conformes au Christ et membres de son corps. Ceci est décisif car par la communion eucharistique, il nous assimile en lui. Notre individualité est ainsi libérée et insérée à sa personne, elle même immergée dans la communion trinitaire".
"En nous unissant au Christ, l'Eucharistie nous ouvre et nous lie également aux autres. Nous ne sommes plus séparés mais un tout en lui. Cette communion nous unit à celui qui est à côté, à celui avec qui nous n'avons pas forcément de bons rapports, à nos frères lointains, éparpillés de par le monde. L'Eucharistie induit donc la présence sociale de l'Eglise dont de grands saints témoignent... Qui reconnaît Jésus dans l'hostie le voit dans le frère souffrant, dans celui qui souffre, qui a faim ou soif, dans l'étranger, le malade ou le détenu. Attentif à chacun, il s'engage concrètement en faveur de tous ceux qui souffrent ou sont dans le besoin. En cette époque de globalisation, qui nous rend de plus en plus dépendants les uns des autres, le christianisme doit faire en sorte que l'unité ne se construise pas sans Dieu, sans l'amour véritable. Sinon, ce serait la porte ouverte à la confusion, à l'individualisme, à une compétition de tous contre tous. Depuis toujours, l'Evangile tend à l'unité de la famille humaine, non imposée d'en haut, ni par des intérêts idéologiques ou économiques, mais découlant de la responsabilité envers autrui. En nous reconnaissant membres d'un même corps, du Christ, nous apprenons sans cesse de l'Eucharistie ce que sont le partage, l'amour et la justice véritable".
Puis le Saint-Père a rappelé que nous avançons sans illusions ni utopies sur les routes de ce monde, "en portant en nous le corps du Seigneur, comme Marie lors de la Visitation, c'est à dire en sachant simplement n'être que des graines renfermant la certitude de ce que l'amour de Dieu, incarné dans le Christ, est plus fort que le mal, la violence et la mort. Nous savons que Dieu réserve à chacun de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où règnent la paix et la justice. Dans la foi nous entrevoyons ce monde nouveau qui est notre vraie patrie". Après la messe, Benoît XVI a conduit la procession eucharistique jusqu'à Ste.Marie Majeure, agenouillé devant le Saint Sacrement placé sur un véhicule aménagé pour la circonstance.
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MERCI
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jeudi, 23 juin 2011
Humour: deux hommes, des mains de maître, une même musique de la foi
L'archevêque Mgr Dolan de New York
Le Pape Benoît XVI
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2012, année de la Foi ?
Note du 26 mars 2011
(Selon Antoine Marie Izoard, Vatican Insider)
Il semble que pour célébrer soit les 50 ans de l'ouverture du Concile Vatican II soit surtout les 20 ans de la publication du catéchisme de l'Eglise catholique, Benoît XVI désirerait, selon une source romaine, lancer une année de la foi, comme le fit aussi le Pape Paul VI dans les années 1967-1968 lorsqu'il vit les tourments de l'application erronée du renouveau conciliaire.
Première indice: le Pape Benoît XVI a écrit deux Encycliques sur les vertus de la Charité et de l'Espérance, dont une encyclique sociale pour mettre la charité en pratique dans ce monde frappé par une crise économique. La vertu de la foi, don gratuit de Dieu, trésor d'une vie, reste bien au coeur de Benoît XVI qui est un doux musicien de l'harmonie de la foi ou le petit Mozart de la théologie. Le Saint Père aurait ainsi revisité les trois vertus qui viennent de Dieu et qui portent à Dieu: la Charité ( le coeur ), l'Espérance ( l'ancre solidement accrochée en terre de la vie éternelle) et la Foi ( la croix ).
Second indice: l'Eglise est frappée par une crise intérieure de la formation. Reprendre le B.A BA de la foi permettrait de revivre l'Unité autour du trésor que nous portons dans des vases d'argile et de mettre fin aux clivages et aux querelles qui tirent leurs origines dans un certain orgueil de l'intelligence.
Comme on dit à Rome, se non è vero è ben trovato; si ce n'est pas vrai, c'est en tout cas bien trouvé.
A suivre....
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Rome en état de ciel
C'est dans l'Eucharisite que se trouve le chemin pour le renouvellement du monde
Benoît XVI
Fête Dieu, du Corps et du Sang du Christ, Rome 2011
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L'Abbé Pagès se prend pour Saint Paul
On ne va pas reprocher à l'abbé Guy Pagès de ne pas chercher la vérité, mais l'abbé se trompe de combat. Un prêtre n'est pas contre quelque chose, contre une personne, contre une idée, contre une idéologie, mais il est pour, en faveur, "pro", positif, soit chargé d'annoncer le Christ, la foi catholique, sans dénoncer d'abord les autres, même l'islam. La foi est positive, c'est un +.
Ceci dit, quelques erreurs se glissent dans la vidéo ci-dessus:
- nous ne marchons pas vers l'enfer, mais vers le ciel. Par le péché originel, nous n'allons ni en enfer, ni au ciel; nous avons perdu l'amitié avec Dieu, nous n'étions plus ses enfants d'adoption. Pour aller en enfer, qui existe, il faut un acte positif de la volonté. Le baptême nous libère aussi de la puissance infernale du péché, du pouvoir de Satan. Mais en tout premier il nous fait enfant d'adoption, car le don surpasse le péché.
- le Pape Jean Paul II n'a pas dit aux musulmans que nous croyons au même Dieu unique (point, fin de la citation). C'est une phrase sortie de son contexte. Or, l'ensemble doit être repris. Le bienheureux Jean Paul II s'adressait enfin à des musulmans.
- l'Eglise n'est pas contre les musulmans, ni anti-islam, mais elle est pour la liberté religieuse, pour la libération d'Asia Bibi, pour la reconnaissance du martyr de Mgr Padovese, tué en Turquie au cri de "Allah est grand". Elle ne considère pas que l'islam soit le diable, ni une invention du diable, ni l'antéchrist, ni la bête.
- mais il y a des éléments très graves dans la vision temporelle des islams: mise à mort des convertis au christianisme, mise à mort des homosexuels, infériorité des femmes (deux femme valent un homme), lapidation, considération que les chrétiens sont des citoyens de troisième catégorie, usage de la violence pour convertir, absence presque complète de liberté religieuse, quasi haine parfois d'Israël, usage du terrorisme ... Ceci est proprement inacceptable, car cela contrevient à la liberté religieuse, à la possibilité de changer de religion, à la séparation du politique et du religieux .... L'Eglise est pour la liberté religieuse! Elle ne craint pas non plus de baptiser Magdi Cristiano Allam, qui est sous escorte policière 24h sur 24 car condamné à mort! Cela n'est pas acceptable, violent, contraire à la raison, inhumain...
- les musulmans savent prier 5 fois par jour, alors que les chrétiens en Occident, dans une Europe fatiguée, ne prient plus, ne vont plus à la messe, ont honte de leur foi, de leur passé, de leur racines, de leur histoire européenne, de leur génie, de leur lutte pour la paix, de l'usage de la raison, du dialogue, de l'apport de la science, des droits de l'homme .... L'Europe est en danger avant tout par la perte de la foi, c'est cela qui est le vrai danger.
- Une personne qui prie, et tant d'hommes et de femmes prient en ce monde, une âme qui prie droitement change son coeur. L'Esprit Saint travaille tout homme qui vient en ce monde. Assise 2011 avec Benoît XVI trouve ici sa justification: il est contraire à la raison d'user de la violence au nom de Dieu. La prière change l'homme et donne un esprit de paix. Parfois, notre plus grand ennemi, c'est nous-mêmes. L'enfer ce n'est pas les autres comme dirait Sartre.
- Jean Paul II a embrassé le coran (d'autres disent qu'il ne l'a pas fait, mais s'est incliné), dans un contexte privé, dans une temps particulier, car l'Occident n'est pas en guerre contre les musulmans. L'Eglise les regardent avec affection et bienveillance. Certes, elle sait dire non aux islams, être ferme, mais oui aux musulmans.
- Aussi se prendre soi-même pour Saint Paul, se faire ou s'autoproclamer le saint qui corrige Saint Pierre (Jean Paul II qui a succombé à la faiblesse) est assez prétentieux, surtout en face d'un homme, un saint, qui a su résister à deux totalitarismes comme le nazisme et le communisme. Les musulmans ne peuvent pas être comparés à ces derniers, même si l'islam possède des dangers objectifs et graves.
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Mgr Ladaria cité par Mgr Fellay ?
Les discussions ne furent pas publiques et l'on ne peut que saluer une telle décision. Le secrétaire n'a pas parlé d'une Eglise "pleine d'hérésies". Comme il ne voudra pas le dire, car il respecte son contrat de ne pas parler en dehors du groupe de discussions, mieux vaut user de notre liberté pour rester dans la clarté. I.Media est une agence sérieuse et bien informé, qui est indépendante et agit avec une déontologie alliée d'une bonne professionalité.
Aussi, la note ci-dessous n'est pas correcte. La polémique ne sert à rien.
Erreur de l'agence I Media Lu sur Fecit :
"Dans un récent communiqué, l’agence I-MEDIA a accusé Mgr Fellay d’avoir eu des propos très durs sur l’Église lors du dernier sermon d’ordinations de Winona (juin 2011). S’appuyant sur ces accusations, I.MEDIA expliquait que, finalement, on était loin d’aboutir à un accord, que beaucoup annonçaient l’échec. Voici le texte de l’agence :
« Dans une longue homélie, Mgr Bernard Fellay a également eu des propos durs au sujet de Rome, évoquant en particulier les « messages contradictoires » du siège de l’Église catholique, une Église « pleine d’hérésies », et fustigeant tout particulièrement la Secrétairerie d’Etat. »
Or, lorsqu’on reprend le texte de Mgr Bernard FELLAY, on s’aperçoit qu’il ne parlait pas lui-même « d’hérésies dans l’Église », mais qu’il ne faisait que citer le secrétaire de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi (en 2009), c’est-à-dire Mgr Luis LADARIA FERRER.
« Et tenez, voici les paroles que nous entendons de la bouche du secrétaire de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi : « Vous savez, ce sont les prêtres, les évêques, les Universités catholiques qui sont emplis d’hérésies ! » Voilà ce que nous a dit, en juin 2009, le Secrétaire de la Congrégation pour la Foi !"
Ce n'est donc pas l'Eglise qui serait pleine d'hérésie, puisqu'elle est Sainte, mais certains membres de l'Eglise, selon un prélat romain, dont les propos sont rapportés par le supérieur de la FSSPX. L'agence I Media a du lire trop rapidement. Certains, dans l'Eglise, ne veulent pas de réconciliation avec la FSSPX. L'agence I Media est-elle de ceux-là ?
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Rome, PUSC, 3 ans d'exception!
00:01 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | Facebook
mercredi, 22 juin 2011
Remise des licences:une fête de famille
Ashley (USA) and Johnny (Indes) Noronha-Puglia, enseigne "media training" et ingénieur, doctorant en bioéthique, Rome.
Professeur José Maria La Porte, enseigne communication institutionnelle à la Sainte Croix, espagnol à Rome.
18:59 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | Facebook
13ème remise des licences en communication
ATTO ACCADEMICO CONCLUSIVO DEL
XIII CORSO DI LICENZA IN COMUNICAZIONE ISTITUZIONALE
La cerimonia conclusiva della Licenza in Comunicazione Istituzionale avrà luogo mercoledì 22 giugno alle ore 17.30 nell'Aula Alvaro del Portillo (Aula Minore).
Si seguirà il seguente ordine:
- Parole di saluto
- Parole del rappresentante degli studenti
- Consegna dei Diplomi commemorativi
- Conclusione
Gli studenti che riceveranno il Diploma commemorativo di fine Corso sono:
24 studenti - 4 continenti - 21 paesi
1. Alarcón Peralta, Karina Valeria (Ecuador)
2. Benítez Tribero, Manuel Nelson (Paraguay)
3. Bustamante Tamayo, Germán Andrés (Colombia)
4. Dobos, Francisc (Romania)
5. Franch Oviedo, María del Rocío (Spagna)
6. Hudson, Natalie Mary (Canada)
7. Kalamena, Judith (Congo Brazzavile)
8. Kininga Kikwengwa, Elvis-Narcisse (RDC Congo)
9. Martínez Ruz, Jorge Alberto (Messico)
10. Nadembèga, Laurent (Burkina Faso)
11. Ngalo Talo Ngandi, Monulphe ( RDC Congo)
12. Odenore, Hilary Oseabulu (Nigeria)
13. Ozela Ndong, Jean-Robert (Gabon)
14. Peter, Saje (India)
15. Piontek, Pawel Alojzy (Pologna)
16.Porubanová, Michaela (Slovacchia)
17. Requena Hurtado, Sergio Pascual (Spagna)
18. Rimaz, Dominique Fabien (Svizzera)
19. Santiagu, John Nepolian (India)
20. Schneible, Dorothy Ann (USA)
21. Soletskyy, Andriy (Ukraina)
22. Studnicki, Piotr Pawel (Pologna)
23. Ulanimo, Garret Alfonso U. (Filipine)
24. Varela Santamaría, Sixto (Costa Rica)
15:49 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | Facebook
mardi, 21 juin 2011
30 ans d'apparition supposée de la Vierge à Medjugorje
24 juin 1981, marque le début d'une controverse presque jamais vue dans l'histoire de l'Eglise
"L'Eglise doit vérifié les apparitions non parce que elle ne croit pas dans la possibilité qu'elles existent mais seulement pour la sauvegarde de la foi, pour avant tout protèger l'essence de la foi. Un chrétien qui base sa foi sur ces apparitions n'est pas un chrétien adulte, il n'est pas parvenu à maturité".
Une commission d'enquête est en place. Retenons que l'évêque du lieu, les évêques du lieu en fait, n'ont jamais reconnu l'authenticité des apparitions. Il s'agirait d'une large opération financière. Les grâces reçues, les conversions, proviennent de la prière et des sacrements, non des apparitions. On ne peut pas faire de liens directs.
Enfin, les messages disent, à mon avis, des banalités et je verrais mal la Vierge parler autant. Fatima ou Lourdes ont laissé des messages brefs et précis: "pénitence" par exemple, ou revenir à Dieu, la prière, le chapelet, l'Immaculée Conception (qui confirme que l'Eglise garde intact le mystère de la foi).
21:34 | Lien permanent | Commentaires (4) | | | Facebook
Ecône/Saint-Siège: Trop tôt....
Les discussions doctrinales avec la Fraternité Saint-Pie X sont terminées
21 Juin 2011 DEPECHES CATHOBEL - VATICAN -
Les rencontres de la Commission de dialogue doctrinal entre l'Eglise catholique et la Fraternité Saint-Pie X sont terminées, indique l'agence I.MEDIA. Si plusieurs sources romaines évoquent l'échec des discussions doctrinales entre Rome et les lefebvristes, des sources proches du dossier affirment en revanche qu'il est trop tôt pour le dire et annoncent une prochaine rencontre entre les responsables des deux parties pour évaluer ces deux années de travail, une rencontre qui pourrait avoir lieu mi-septembre.
"Les discussions ne sont pas formellement terminées", a expliqué à I.MEDIA une source autorisée, proche du dossier. Une réunion d'évaluation aura effectivement lieu "dans les prochains mois au niveau des responsables de la Fraternité Saint-Pie X et de la Congrégation pour la doctrine de la foi", explique-t-on côté romain, avant que les résultats ne soient communiqués à Benoît XVI. Dans ce sens, confie-t-on à Rome, "il est trop tôt pour dire qu'il s'agit d'un échec, comme il est trop tôt pour dire que ces discussions ont réussi".
Une Eglise "pleine d'hérésies"
Le 18 juin dernier, alors qu'il célébrait l'ordination de plusieurs nouveaux prêtres au séminaire de Winona (Etats-Unis), Mgr Bernard Fellay, le supérieur de la Fraternité Saint-Pie X, a indiqué qu'il avait été invité à rencontrer le cardinal William Levada, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi au milieu du mois de septembre prochain. Mais cette réunion risque d'être à nouveau très entendue. Dans son homélie, Mgr Fellay a effectivement eu des propos très durs au sujet de Rome, évoquant en particulier les "messages contradictoires" du siège de l'Eglise catholique, une "Eglise pleine d'hérésies", et fustigeant tout particulièrement la Secrétairerie d'Etat.
Après deux ans, l'échec?
Si les deux parties avaient promis de garder le silence sur les discussions en cours depuis près de deux ans, il n'en reste pas moins vrai que certaines voix, côté romain, n'hésitent à évoquer un échec au terme des rencontres entre théologiens. Il semble en outre que certaines déclarations récentes des responsables de la Fraternité Saint-Pie X aient rendu les rapports plus tendus: des prises de position concernant la béatification de Jean-Paul II, le 1er mai dernier, ou encore la rencontre interreligieuse d'Assise, convoquée par Benoît XVI en octobre prochain. Et l'ordination de plusieurs nouveaux prêtres au séminaire de Winona, le 18 juin dernier, ne va certainement pas contribuer à apaiser les esprits.
(CtB/Apic/PA)
Note:
Face à la Miséricorde du Pape qui a payé de sa personne pour tout tenter afin de chercher une réconciliation, je suis resté très choqué des critiques face à la sainteté de Jean Paul II, un homme qui a rapproché tant et tant de personnes de Dieu. Certes, à l'autre bout des extrêmes, des critiques sont venues dans l'autre sens.
Puis la rencontre d'Assise 2011 est voulue par Benoît XVI, car la prière change le coeur de tout homme, surtout lorsqu'il demande la paix. La violence au nom de Dieu est une offense à la raison. Face à cette main tendue du Pape, on ne peut que prier pour qu'elle soit saisie, peut-être pas par toute la Fraternité, mais peut-être personne par personne, âme par âme donc une par une. Mais la pression psychologique et le respect humain restent très forts dans la FSSPX. Aussi, seul l'Esprit Saint rend libre.
17:27 | Lien permanent | Commentaires (1) | | | Facebook
Licence en communication
Examen final: summa cum laude (9,9)
de gauche à droite:
Prof. Bailly-Bailiere, structure de l'information et collaborateur au VIS (Vatican Information Service)
Prof. Noblejas, théorie de la communication et scénario pour film et cinéma.
Prof. Milan, télévision et radio.
Licence canonique en communication sociale institutionelle de l'Université pontificale de la Sainte Croix avec summa cum laude.
15:50 | Lien permanent | Commentaires (2) | | | Facebook
Images du Pape à San Marino
00:17 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | Facebook
Discussion Ecône-Saint Siège: échec ?
Les rencontres de la Commission de dialogue doctrinal entre l’Eglise catholique et la Fraternité Saint-Pie X sont désormais achevées, a appris I.MEDIA. Si plusieurs sources romaines concordantes évoquent l’échec de ces discussions doctrinales entre Rome et les Lefebvristes, des sources proches du dossier affirment en revanche qu’il est “trop tôt“ pour le dire et annoncent une prochaine rencontre entre les responsables de deux parties pour évaluer ces 2 années de travail, une rencontre qui pourrait avoir lieu mi-septembre.
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lundi, 20 juin 2011
Grand saut après la profession de foi
Chers amis du blog,
aujourd'hui lundi 20 juin à 17h00, dernier et ultime examen, avant de prier la profession de foi, le Credo, pour recevoir par l'Université de la Sainte Croix, la faculté de communication sociale et institutionnelle, la capacité de parler de l'Eglise catholique dans les médias.
J'espère juste un peu mieux réussir cette dernière petite épreuve, ou plus largement ce premier grand saut après la licence canonique, que ce tout jeune chiot. Il y a un début à tout.
A tout bientôt et merci encore de vos nombreuses, très nombreuses, visites; nous grandissons régulièrement ensemble de jours en jours. Avec ma prière pour vous et toutes vos intentions. Bien à vous !
Le Swiss Romain
PROFESSION DE FOI
Moi, ..... , avec une foi ferme, je crois et professe toutes et chacune des vérités contenues dans le Symbole de la Foi, à savoir:
Je crois en un seul Dieu, le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre, de l’univers visible et invisible. Je crois en un seul Seigneur, Jésus-Christ, le Fils unique de Dieu, né du Père avant tous les siècles: Il est Dieu, né de Dieu, lumière, née de la lumière, vrai Dieu, né du vrai Dieu, engendré, non pas créé, de même nature que le Père; et par lui tout a été fait. Pour nous les hommes, et pour notre salut, il descendit du ciel; par l’Esprit Saint, il a pris chair de la Vierge Marie, et s’est fait homme. Crucifié pour nous sous Ponce Pilate, il souffrit sa passion et fut mis au tombeau. Il ressuscita le troisième jour, conformément aux Ecritures, et il monta au ciel; il est assis à la droite du Père. Il reviendra dans la gloire, pour juger les vivants et les morts; et son règne n’aura pas de fin. Je crois en l’Esprit Saint, qui est Seigneur et qui donne la vie, il procède du Père et du Fils; avec le Père et le Fils, il reçoit même adoration et même gloire; il a parlé par les prophètes. Je crois en l’Eglise, une sainte, catholique et apostolique. Je reconnais un seul baptême pour le pardon des péchés. J’attends la résurrection des morts, et la vie du monde à venir. Amen.
Avec une foi ferme, je crois aussi toutes les vérités qui sont contenues dans la Parole de Dieu écrite ou transmise par la tradition et proposées par l’Eglise pour être crues comme divinement révélées, soit en vertu d’une décision solennelle, soit par le Magistère ordinaire et universel.
Fermement encore, j’embrasse et tiens toutes et chacune des vérités que l’Eglise propose de façon définitive concernant la doctrine sur la foi et les mœurs.
De plus, avec une soumission religieuse de la volonté et de l’intelligence, j’adhère aux doctrines qui sont énoncées, soit par le Pontife romain, soit par le Collège des évêques, lorsqu’ils exercent le Magistère authentique, même s’ils n’ont pas l’intention de les proclamer par un acte définitif.
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