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jeudi, 23 juin 2011

L'Abbé Pagès se prend pour Saint Paul

On ne va pas reprocher à l'abbé Guy Pagès de ne pas chercher la vérité, mais l'abbé se trompe de combat. Un prêtre n'est pas contre quelque chose, contre une personne, contre une idée, contre une idéologie, mais il est pour, en faveur, "pro", positif, soit chargé d'annoncer le Christ, la foi catholique, sans dénoncer d'abord les autres, même l'islam. La foi est positive, c'est un +.

Ceci dit, quelques erreurs se glissent dans la vidéo ci-dessus:

- nous ne marchons pas vers l'enfer, mais vers le ciel. Par le péché originel, nous n'allons ni en enfer, ni au ciel; nous avons perdu l'amitié avec Dieu, nous n'étions plus ses enfants d'adoption. Pour aller en enfer, qui existe, il faut un acte positif de la volonté. Le baptême nous libère aussi de la puissance infernale du péché, du pouvoir de Satan. Mais en tout premier il nous fait enfant d'adoption, car le don surpasse le péché.

- le Pape Jean Paul II n'a pas dit aux musulmans que nous croyons au même Dieu unique (point, fin de la citation). C'est une phrase sortie de son contexte. Or, l'ensemble doit être repris. Le bienheureux Jean Paul II s'adressait enfin à des musulmans.

- l'Eglise n'est pas contre les musulmans, ni anti-islam, mais elle est pour la liberté religieuse, pour la libération d'Asia Bibi, pour la reconnaissance du martyr de Mgr Padovese, tué en Turquie au cri de "Allah est grand". Elle ne considère pas que l'islam soit le diable, ni une invention du diable, ni l'antéchrist, ni la bête.

- mais il y a des éléments très graves dans la vision temporelle des islams: mise à mort des convertis au christianisme, mise à mort des homosexuels, infériorité des femmes (deux femme valent un homme), lapidation, considération que les chrétiens sont des citoyens de troisième catégorie, usage de la violence pour convertir, absence presque complète de liberté religieuse, quasi haine parfois d'Israël, usage du terrorisme ... Ceci est proprement inacceptable, car cela contrevient à la liberté religieuse, à la possibilité de changer de religion, à la séparation du politique et du religieux .... L'Eglise est pour la liberté religieuse! Elle ne craint pas non plus de baptiser Magdi Cristiano Allam, qui est sous escorte policière 24h sur 24 car condamné à mort! Cela n'est pas acceptable, violent, contraire à la raison, inhumain...

- les musulmans savent prier 5 fois par jour, alors que les chrétiens en Occident, dans une Europe fatiguée, ne prient plus, ne vont plus à la messe, ont honte de leur foi, de leur passé, de leur racines, de leur histoire européenne, de leur génie, de leur lutte pour la paix, de l'usage de la raison, du dialogue, de l'apport de la science, des droits de l'homme .... L'Europe est en danger avant tout par la perte de la foi, c'est cela qui est le vrai danger.

- Une personne qui prie, et tant d'hommes et de femmes prient en ce monde, une âme qui prie droitement change son coeur. L'Esprit Saint travaille tout homme qui vient en ce monde. Assise 2011 avec Benoît XVI trouve ici sa justification: il est contraire à la raison d'user de la violence au nom de Dieu. La prière change l'homme et donne un esprit de paix. Parfois, notre plus grand ennemi, c'est nous-mêmes. L'enfer ce n'est pas les autres comme dirait Sartre.

- Jean Paul II a embrassé le coran (d'autres disent qu'il ne l'a pas fait, mais s'est incliné), dans un contexte privé, dans une temps particulier, car l'Occident n'est pas en guerre contre les musulmans. L'Eglise les regardent avec affection et bienveillance. Certes, elle sait dire non aux islams, être ferme, mais oui aux musulmans.

- Aussi se prendre soi-même pour Saint Paul, se faire ou s'autoproclamer le saint qui corrige Saint Pierre (Jean Paul II qui a succombé à la faiblesse) est assez prétentieux, surtout en face d'un homme, un saint, qui a su résister à deux totalitarismes comme le nazisme et le communisme. Les musulmans ne peuvent pas être comparés à ces derniers, même si l'islam possède des dangers objectifs et graves.

Commentaires

Bonjour, moi-même je suis une ex-musulmane qui me suit convertie grâce aux vidéos de l'abbé Pagès et pour ma part je trouve ses déclarations tout à fait correcte ! Suite à ma conversion j'ai décidée de poursuivre mes études dans la théologie et je suis désormais étudiante à l'ISTR (Institut de Science & de Théologie des Religions) sur Marseille. Ce sujet me passionne vraiment !

Cependant, vous dîtes :

« Un prêtre n'est pas contre quelque chose, contre une personne, contre une idée, contre une idéologie, mais il est pour, en faveur, "pro", positif, soit chargé d'annoncer le Christ, la foi catholique, sans dénoncer d'abord les autres, même l'islam. ».

Seulement il y a une chose, c'est qu'aucun prêtre ou prédicateur chrétien quelconque ne pourra convertir les musulmans s'il dénonce pas la fausseté de l'islam. Comme j'ai dis, je suis une ancienne musulmane et je peux témoigner que je me serais jamais convertie si on m'avait pas montré les contradictions de la religion islamique. Étant musulman on nous apprends que tous les prophètes, dont Jésus lui-même, étaient musulmans, que la religion judéo-chrétienne est corrompue, que la Bible est falsifiée, etc... L'islam formate les musulmans à rejetée la foi chrétienne !

D'autre part si l'Abbé Pagès a commencé cette méthode d'évangélisation ce n'est rien d'autre qu'en réponse à l'exhortation apostolique de Jean Paul II disant :

« Il est nécessaire de préparer convenablement les chrétiens qui vivent au contact quotidien des musulmans (et pour qui n'est-ce pas aujourd'hui peu ou prou le cas ?) à connaître l'islam de manière objective et à savoir s'y confronter. » (Ecclesia in Europa, n° 57).

C'est ce qu'a fait l'Abbé Pagès et par ceci je peux vous assurez qu'il a amené au troupeau beaucoup de musulman(e)s, dont moi.

Aussi, vous dîtes au sujet de l'Église :

« Elle ne considère pas que l'islam soit le diable, ni une invention du diable, ni l'antéchrist, ni la bête. ».

Pourtant il est ! Lors de ma conversion j'ai bien sur étudiée la doctrine islamique sous toutes ses formes pour savoir qu'est-ce que je quitter et je suis en mesure de vous affirmez que l'islam est une doctrine antichrist ! Pour exemple de cette réalité, nous lisons dans le Coran :

" les Chrétiens disent: « Le Christ est fils d’Allah ». Telle est leur parole provenant de leurs bouches. Ils imitent le dire des mécréants avant eux. Qu'Allah les anéantisse ! " (Sourate 9. Le repentir, v 30).

L'islam nie en bloc que Jésus soit Fils de Dieu, tout comme les pharisiens ! Ces déclarations sont purement antichrist, saint Jean ne dit-il pas :

« Qui est le menteur, sinon celui qui nie que Jésus soit le Christ ? Le voilà l'Antichrist ! Il nie le Père et le Fils.
Quiconque nie le Fils ne possède pas non plus le Père. » (1 Jean 2.22-23).

Dès lors, lorsque nous savons cela, à qui voulez-vous faire croire que les chrétiens et les musulmans possèdent et croient tous deux au même Dieu ? C'est impossible ! Par ces paroles de Jean, l'Église se doit de considérer l'islam comme antichrist ! La religion musulmane est une hérésie, c'est sans équivoque.

Vous dîtes encore :

« les musulmans savent prier 5 fois par jour ».

Oui en effet, et vous savez quelle est sa prière principale ? Plus spécialement sa "profession de foi" appelée en arabe "chahada". Celle ci, telle le Crédo, résume en quelques mots la foi musulmane. Contrairement à la profession de foi catholique au contenu développé, cette profession de foi musulmane ne comporte qu'une courte phrase, composée de deux parties. La voici dans son intégralité :

« Il n' y a pas d'autre Dieu que Allah, et Mahomet est son prophète » (en arabe : " La ilah ill' Allah Muhammad rassoul-allah ").

La proclamation de la chahada est aujourd'hui pour l'islam le signe de la "soumission à Allah" et elle représente, à elle seule, le signe de l'appartenance à l'islam. Pour être musulman il faut, et il suffit, en effet, de la prononcer une seule fois devant deux témoins. Elle constitue le cœur de la foi d'un musulman qui doit la répéter cinq fois à chacune des cinq prières quotidiennes. Elle est par conséquent proclamée vingt-cinq fois par jour.


Mais ce qu'il faut savoir c'est que la première partie de la chahada "il n'y a pas d'autres divinités qu'Allah" commence par la particule "la" qui marque dans une phrase la négation, indiquant par conséquent clairement son caractère d'opposition. Cette particule "la" signifie d'ailleurs également en arabe : "non".

En effet, si la chahada stipule qu'il "n'y a pas d'autres dieux qu'Allah", c'est bien pour dire que certains prétendent le contraire, et donc pour s'opposer a eux ! Une négation en soit n'existe pas ! Elle n'a en effet de sens que par rapport à une affirmation. S'il n'y avait personne professant qu'il y' a "d'autres dieux qu'Allah", quel intérêt l'islam aurait-il à le dire et à le répéter ? S'ils "n'étaient pas", au moins aux dires de certains, quel intérêt y aurait-il même à en parler et encore plus à s'y opposer, au point d'en faire sa "profession de foi", et jusqu'à le crier vingt-cinq fois par jour du haut des minarets ?... Et quel intérêt a t-on eu à révéler "qu'il n' a avait pas d'autres dieux que Lui" si, effectivement, tout le monde, considérait "qu'il n' en avait pas d'autres" ? Si on "révèle" aux musulmans ceci, c'est donc bien qu'on appelle à dénoncer et à combattre ceux qui osent affirmer "qu'il y' a d'autres dieux que Lui " !

Et quels sont donc ceux qui auraient osé affirmer, au début de l'islam, et qui affirmeraient encore aujourd'hui, qu'il y a "d'autres divinités qu'Allah" ? Le Coran lui-même répond :

ce sont ceux qui "associent à Allah d'autres divinités" (Sourate 4.48 ; 5.72-73 ; etc).

Ceux qui "associent" à Allah d'autres dieux, le Coran les appellent "associateurs" ("mouchrikoun" en arabe), c'est-à-dire ceux qui mettent sur le même plan qu'Allah d'autres divinités qui lui seraient comme associées. Alors qui peuvent donc bien être qui, d'après le Coran et l'islam, "associent" ? S'agit-il, comme dans la Bible, des "idolâtres" qui adorent des idoles de bois ou d'or, appelés encore "polythéistes" ? Il n'est nullement question de "polythéistes" dans le Coran et le terme "d'associateurs" ne les concerne en aucune façon. Ce dernier thème a en effet dans le Coran un sens bien précis et s'adresse à un groupe bien particulier. Ceux qui soi-disant "associent" et placent donc à côté de ce Dieu unique, Allah, "d'autres dieux" qui lui seraient comme "associés", son tout simplement les chrétiens... Ils sont appelés "associateurs" par le Coran puisque, selon lui, ils "associent" une autre divinité à Allah : Jésus :

" Ce sont, certes, des mécréants ceux qui disent: ‹En vérité, Allah c'est le Messie, fils de Marie.› Alors que le Messie a dit: ‹Ô enfants d'Israël, adorez Allah... Quiconque associe à Allah (d'autres divinités) Allah lui interdit le Paradis; et son refuge sera le Feu. Et pour les injustes, pas de secoureurs! Ce sont certes des mécréants, ceux qui disent: ‹En vérité, Allah est le troisième de trois.›... s'ils ne cessent de le dire, certes, un châtiment douloureux touchera les mécréants d'entre eux. " (Sourate 5. La table servie, v 72-73).

Le terme "trois" désigne clairement ici la Trinité professé par les chrétiens. Les chrétiens sont donc manifestement dans le collimateur coranique ! Ne trouve-t-on pas d'ailleurs encore, dans le Coran, d'autres inepties trinitaires" telles :

" Ô gens du Livre... Le Messie Jésus, fils de Marie, n'est qu'un Messager d'Allah... Et ne dites pas ‹Trois›. Cessez! " (Sourate 4. Les femmes, v 171).

Le "Livre", ci-dessus mentionnée, désigne dans le Coran "la Bible", et l'expression "gens du Livre" "les chrétiens" ainsi qu'il y est précisé à plusieurs endroits. Les chrétiens sont donc bien visées nommément par le texte et accusés d'adorer, dans la Trinité, plusieurs dieux, soit précisément : trois ! On ne saurait donc être plus clair : les "associateurs" sont bien les chrétiens qui sont considérés comme "tri-théistes"... Mme Anne-Marie Delcambre, comme de nombreux autres spécialistes de la question, l'a bien perçu ainsi :

« En fait, ce que l'Islam rejette et vomit, ce sont les chrétiens trinitaires, les catholiques donc, considérés comme des polythéistes, des trithéistes. Il semble que les « bons » chrétiens du Coran soient les Nazaréens. Mais pour les chrétiens trinitaires, il n'y a pas de pardon possible » (L'islam des interdits, DDB, pages 57-58).

Dans tout le Coran, gare aux "associateurs tri-théistes" donc, appelés habituellement... "chrétiens" ! Cette profession de foi s'oppose à tous les chrétiens. Allah est donc considéré comme grandement offensé par eux, et chaque musulman ressent, au plus profond de son âme (je le sais j'étais musulmane), à chaque fois qu'il prononce la chahada, l'insulte qui est ainsi faite à son Dieu. Bien plus il reçoit comme sienne l'indignation de son Dieu et s'enflamme de zèle pour la défense des "droits d'Allah". Ce zèle dont le moteur est la haine envers l'infidèle et le devoir de les supprimer n'est donc malheureusement que violence pour venger Allah.

On peut comprendre dès lors que "la chahada résonne comme un appel à la guerre punitive", un "djihad" lancé vingt cinq fois par jour du haut des minarets et que les musulmans accueillent ainsi : "Non, il n'y a pas d'autres dieux qu'Allah" et que les musulmans reçoivent comme un ordre directement enseigné par le Coran :

" Après que les mois sacrés expirent, tuez les associateurs où que vous les trouviez. Capturez-les, assiégez-les et guettez-les dans toute embuscade. " (Sourate 9. Le repentir, v 5).

Comprenez que à chaque fois donc que les musulmans répètent cette profession de foi, ils se mettent en "état de combat" pour la cause d'Allah, en "état de guerre sainte", en "état de djihad". Par le moyen répétitif et endoctrinant de la chahada, l'islam est d'abord cet "état de guerre" dans lequel s'entretient chaque jour les musulmans pratiquants, par la récitation de cette chahada et des versets du Coran. Ils sont contenu dans l'esprit même de l'islam, il est l'islam, et comme son énergie vitale.

Donc faut savoir que l'islam se présente comme un système de défense apologétique contre le christianisme, mais il est tout simplement passé de la défense à l'attaque avec cette chahada, tant et bien souvent vérifier la maxime : la meilleure défense c'est l'attaque !

Et si, après ces explications, l'on n'avait pas encore compris que cette profession de foi (la chahada) est un appel au combat totalement antichrist et est donc, en elle-même, l'expression du djihad, il n'est que d'observer le drapeau du Royaume Saoudien (cf : http://1.bp.blogspot.com/_5lsEOcDJYX0/TTq3WQMlHLI/AAAAAAAAAEM/CcTtE0F0S4I/s1600/KSA+SALEM.jpg). Y est en effet transcrite en arabe la chahada, "soulignée" d'un jolie sabre... Inutile de vous dire que le sabre est le symbole de l'appel à la guerre sainte, contre l'infidèle, bref du djihad, et qu'il sert généralement à autre chose qu'à se raser la barbe ! Le sabre étant accolé à la chahada, le message de ce drapeau est donc clair. L'Arabie Saoudite, "fer de lance", ou plus précisément "pointe du sabre" de l'islamisme, affiche donc sans vergogne le programme qu'elle se propose d'imposer : couper les gorges à tous les non-musulmans, c'est-à-dire ceux qui refuseront de prononcer la chahada et d'embrasser ainsi l'islam, tel que fut le principe de la "méthode" d'islamisation depuis ses origines, et bien évidemment à la suite de sentences du Coran telles :

" Lorsque vous rencontrez ceux des mécréants frappez-les aux cous. Puis, quand vous les avez dominés, enchaînez-les solidement. " (Sourate 47. Muhammad, v 4).

L'Arabie Saoudite étant comme chacun sait le lieu originel de la conquête musulmane partie de La Mecque.

Ce drapeau confirme donc, s'il en était besoin, que la chahada et le djihad sont intrinsèquement liés et inséparables, et que cette chahada est bien un cri de guerre ! Et à ceux d'une naïveté décidément incorrigible qui soutiendraient encore qu'il n'y a dans ce sabre accolé à la formule de la chahada qu'un simple décor artistique, placé là comme pour faire "joli", il est urgent de répondre qu'il représente, effectivement, un "joli" coupe-gorge !

On conclut facilement : le djihad qui a son principe dans la chahada est un appel incessant au combat. Et c'est ceci que l'islam en lui-même prône au travers de cette dernière ! Voilà pourquoi il est vraiment urgent et très important que l'Église reconnaisse l'islam comme une doctrine antichrist et comme une œuvre du démon car telle est sa nature et sa finalité.

Prions énormément pour la conversion des musulmans. Que le Seigneur soit avec nous. Amen !

Au revoir,
Zina

Écrit par : Zina | jeudi, 16 février 2012

Heureux que vous soyez catholique! Merci aussi pour ces explications précises qui donnent une compréhension de l'islam. Mais au fond je crois que noua sommes d'accord. Vous confrontez islam et vérité et cela vous donne une très grande crédibilité. Je pense pour ma part que ma mission est d'annoncer la foi et de connaitre l'islam. Grand merci et j'espere que la liberté religieuse sera à l'ordre du jour !

Écrit par : Dominique Fabien | jeudi, 16 février 2012

L'islam étant une idéologie totalitaire comme celles auxquelles le bienheureux Jean Paul II a résisté, donc je ne vois pas en quoi le Père Guy Pagès est condamnable.
Par ailleurs il faut un immense courage pour faire ce qu'il fait et rien que pour cela l'on peut être énormément indulgent pour son langage qui ferait croire qu'il se prend pour St Paul corrigeant St Pierre.
Rappelons nous qu'il n'évangélise pas là des païens mais qu'il donne des informations à des chrétiens qui ne pratiquent pas ou peu et connaissent mal leur religion et à des musulmans qui se posent des questions.
Certes le christianisme est pour et pas contre, mais dans les amalgames qui sont sciemment faits pour faire disparaître le christianisme il est normal d'expliquer et de montrer crument la vérité même si cela peut choquer.
Et si le christianisme est pour, il combat aussi contre le diable qui utilise les idéologies évoquées, mais qui évidement se cache pour faire croire qu'il n'existe pas.
Bref il faut être contre le mal et montrer où est le mal sinon comment le connaître. Et faire connaître la vraie différence entre l'Évangile et le Coran (et ne pas faire un syncrétisme version le Père de Chergé ou parler d'un dialogue interreligieux alors que c'est antinomique- l'on parle aux hommes, pas entre la Vraie Religion et les autres pratiques religieuses) c'est plus qu'indispensable c'est vital.
Si dans le passé et dans des pays qui ont subi le joug de l'idéologie qui s'est développée à partir du VIIème siècle, il n'y avait pas eu des prêtres comme l'abbé Pagès, nous ne serions peut-être pas des catholiques ("mauvais" catholiques à écouter le Père Pagès) mais des "bons" musulmans", à l'heure actuelle.
D'ailleurs peut-être que dans quelques temps, la voix de l'abbé Pagès ne pourra plus retentir, ce sera une grande perte.
Moi je prie pour lui même et le remercie pour ce qu'il fait, même s'il ne rentre pas exactement dans un certain moule de la conformité.

Écrit par : c | jeudi, 16 février 2012

J'ai trouvé gonflé de la part de l'abbé de critiquer le bienheureux et de déformer ses propos. Après tout ce que dit l'abbé n'est certes pas tout faux

Écrit par : Dominique Fabien | jeudi, 16 février 2012

Bonjour,

Je pense comme vous Abbé Dominique que les chrétiens doivent passer à une action positive d'affirmation de Foi envers les musulmans.

Certes l'Abbé Pagès et ceux qui comme lui, malgré quelques erreurs que vous soulignez, opèrent une critique argumentée et méthodique de l'Islam participent à leur manière à déclencher un sursaut de conscience chez les musulmans.

Mais cette action doit être laissée à des spécialistes formés car la plupart des chrétiens ne sont pas aussi méthodiques et documentés et s'il essaient d'imiter l'Abbé cela donne un torrent pas très beau de haine anti Islam que je ne trouve pas très chrétien et qui me gène car on est dans une dialectique Djihad contre Croisade (voir les réactions sur les vidéos Youtube).

Ce qui doit réunir les deux attitudes je pense est la conviction que en toute personne, même conditionnée par le système de pensée Islam qu'il faut dénoncer, il y a un parcelle de beau et de bon (cf. l'attitude de Saïd Oujibou : http://www.youtube.com/watch?v=y1DdEYyxzPw), que nous n'en avons pas le monopole et que c'est justement cette aptitude à l'Amour commune à l'humanité qui nous unit car elle vient de Dieu.

Je me mets à la place d'un musulman, cela n'est pas très attirant de ne recevoir que des critiques (même si un part de critique et nécessaire) et cela peut me conforter dans une attitude de repli défensif.

Quoi qu'il en soit et surtout : prions chaque jour pour eux, les musulmans, pour que Dieu leur montre son visage et les attire à Lui !

Amen

Écrit par : Damien | vendredi, 17 février 2012

Effectivement Damien, je vous rejoins.
Il est urgent d'exiger la liberté religieuse, soit que les musulmans puissent changer de religion. Ils sont mis à mort ou expulser pour cela et c'est grave.

C'est effectivement le style voulu par le Concile Vatican II, appelle à la liberté, liée à la vérité. La foi est attrayante en soi, la vérité s'impose pas sa douce force intérieure et nous sommes tous capables de cette vérité.

Bien à vous

Écrit par : Dominique Fabien | vendredi, 17 février 2012

Oui, bien sûr, Père Rimaz, vous avez raison, il n'est pas bien de déformer des propos. Mais il est vrai aussi que parfois, certaines attitudes pleines d'enthousiasme du futur Bienheureux Jean Paul II ont été mal comprises (les médias ont peut-être bien aidé à cette incompréhension) et ont marqué durablement certains esprits, alors qu'il s'agissait sans doute de situations anecdotiques.

Malheureusement je crois qu'actuellement des "conformistes", prêtres et laïcs, bien installés dans le système, ont des phrases plus nuancées que celles du Père Pagès, certes, mais elles sont, parfois, aussi alambiquées à souhait pour ne pas être très compréhensibles, pour faire croire tout et son contraire, pour satisfaire à la foi César et en essayant de ne pas trop se détacher de ce que certains fidèles dans le siècle voudraient entendre, et pour appliquer à reculons, voire ne pas appliquer du tout les consignes du Saint Père. Ces personnes-là font peut-être plus de mal aux fidèles que le Père Pagès, et il semble difficile, mais l'on peut se tromper, de trouver beaucoup de soucis d'évangélisation dans leurs actions. Un des exemples emblématiques en France est notamment la résistance des clercs y compris de très haut niveau à l’application du motu proprio summorum pontificum, ou bien les marches pour la vie qui peinent à rassembler le soutien des évêques (même si c’est en lent progrès). Mais il y en a bien d’autres.
Les défauts des uns, bien évidemment, n'excusent pas les défauts des autres, mais ils peuvent permettre peut-être l'indulgence, sans néanmoins interdire la réprimande fraternelle qui peut se faire directement à l’intéressé sans que cela passe par l’intermédiaire des médias, dans un sens comme dans l’autre. Et nos poutres sont toujours pailles pour nous et notamment pour la rédactrice de ce long post ! Donc bien pris note de vos remarques, tout en pensant que le père Pagès paraît parfois bien seul pour une mission importante et que peut-être s'il l'était moins, il pourrait sur certains points être plus modéré.

Sur le sujet de l’enseignement et de la conversion, il est intéressant de consulter l’article de l’AED sur Joseph Fadelle, ici http://www.aed-france.org/actualite/joseph-fadelle-jai-tout-gagne-avec-le-christ/ et qui lui d’ailleurs bien que menacé de mort, était présent à la dernière marche pour la vie à Paris ; et de regarder notamment régulièrement le site Notre Dame de Kabylie (un exemple concret ici sur une disputation sur le principe de charité http://www.notredamedekabylie.net/Autresrubriques/ExpressionAwal/tabid/63/articleType/ArticleView/articleId/802/DISPUTATION-avec-les-islamistes-principes-de-charite.aspx )

Par ailleurs pour ceux d’entre nous qui sommes isolés, confrontés « physiquement » et dans de plus en plus de quartiers en Europe occidentale et notamment en France, au prosélytisme brutale islamique et à l’impossibilité de vrais dialogues face à la force que donne le nombre et l’absence de l’éducation dans le respect du chrétien même bien oublieux de la Religion (à eux l’on ajoute les athées hostiles aux chrétiens), ou bien du fait de la « collaboration » et déjà la soumission (dhimmitude) de certaines autorités civiles (par lâcheté et/ou raison électorale) mais aussi catholiques (par irénisme, charité mal placée, car elle doit d’abord commencer par celle des siens, avant celle des autres, application du « principe de pas de vague », « méfions nous de tous ces excités qui se disent catholiques », ou je ne sais quoi encore), des hommes, même « maladroits » qui nous donnent du courage, en nous montrant le trésor de la Religion Catholique, en rejetant le relativisme de démission, je crois que cela n’a pas de prix, quels que soient nos péchés réciproques.

Écrit par : c | vendredi, 17 février 2012

Il y a certes un risque que certains gestes soient mal interprétés. Mais aurions-nous imaginé un autre geste du Pape ? Il l'a fait comme simple respect... qui vaut mieux que les caricatures, les propos blessants. Je distingue en effet les islams des personnes qui vivent selon cette religion, liée à la politique.

Mais la mauvaise compréhension ne vient pas du geste... Le bienheureux n'aurait, selon mes sources, pas embrassé le Coran, mais donné un signe de respect. Ce respect envers les personnes évitent des conflits, des guerres, et j'ai eu un témoignage bouleversant d'Irak lors de la seconde guerre. Un camion transportait des médicaments, a été arrêté. Puis lorsqu'ils ont su que le camion venait de la part de l'Eglise catholique, ils ont dit: Jean Paul II ? Ah oui, un homme de paix. Vous pouvez passer. L'agressivité ne donne pas grand résultat.

Insister fortement pour la liberté religieuse est capitale! aussi appuyé sur la raison, l'usage de la violence lui est contraire. Aussi, parler de la foi est plus profitable que des polémiques contre les islams.

Je pense que des personnes comme Joseph Fadel, Asia Bibbi, Magdi Cristiano Allam sont des témoins qu'ils nous faut lire, entendre. C'est des témoignages comme cela qu'il nous faut. Mais très honnêtement, je ne comprends pas bien le but de l'Abbé Pages... Je trouve que ce n'est pas son rôle.

Ces mauvaises et fausses interprétations d'Assise, du respect du bienheureux Jean Paul envers les musulmans, puis de son discours qu'il n'y a qu'un seul Dieu, que nous croyons au même Dieu unique, car il n'y a pas de point, sont déformés et ne produisent que confusion. Il faut remettre toutes ces choses dans leur contexte, sinon on dérappe. Comme le discours historique de Benoît XVI à Ratisbonne, il n'a rien modifié, rien concédé, car il fut simplement prophétique qui rentrera dans l'histoire. Il faut le remettre dans son contexte aussi.

Écrit par : Dominique Fabien | vendredi, 17 février 2012

Le livre du Père Pagès préfacé par Mgr Giuseppe Bernardini, archevêque émérite de Smyrne (Izmir, Turquie)
"Par ce livre en trois parties, l'abbé Guy Pagès se propose de donner aux chrétiens occidentaux, vivant désormais en contact étroit avec les musulmans, une connaissance objective de l'islam, pour leur permettre de répondre comme il le faut à l'apologie musulmane, laquelle n'est pas seulement dans la provocante ostentation vestimentaire d'une tradition coercitive de la femme, ou la floraison de minarets et de mosquées, mais surtout dans la tentative de faire accepter l'idée que chrétiens et musulmans adorent le même Dieu, que nous faisons partie des « religions du Livre » ou choses semblables… Ce relativisme religieux qui s'appuie sur l'ignorance — dont ne semblent pas être exempts tant de prélats catholiques eux-mêmes, sous prétexte d'une certaine « ouverture » et préoccupés de toujours se maintenir islamiquement corrects pour un éventuel dialogue — ouvre en fin de compte la voie pour la conquête musulmane de l'Europe… conquête que Notre Dame des Victoires a empêchée à Lépante (1571). Malheureusement, l'Europe contemporaine a renié l'esprit de Lépante, de Budapest et de Vienne, alors que l'islam a toujours pour vocation de soumettre le monde à Allah, avec des moyens aujourd'hui plus sournois que les armes.

Livre bientôt disponible ici et dont nous avons besoin et qui nous donne du courage malgré sans doute des imperfections, nous ne sommes que des humains.

http://www.editionsbenedictines.com/livre-Interroger_l_islam-105-1-1-0-1.html

Écrit par : c | mardi, 06 mars 2012

Encore une fois, j'ai des doutes qu'un prêtre se doive d'annoncer l'islam, et surtout en étant pas d'accord avec. Un prêtre doit connaître les islams, pour dialoguer, inviter à raisonner, exiger la liberté religieuse, mais sa mission est d'annoncer le Christ. Faire connaître l'islam, dans sa composante politique (qui n'est pas séparée du politique hélas!) est la responsabilité d'autres personnes, telles que Mr Fadel, Magdi Cristiano Allam... et tant d'autres..... à chacun sa mission.

Écrit par : Dominique Fabien | mardi, 06 mars 2012

Il n'y a qu'un Islam, mais il y a des musulmans qui sont plus ou moins dans l'obéissance et la soumission à l'Islam qui englobe tout et d'une façon indissociable, ou alors ce ne serait plus l'Islam, même si cet Islam peut prendre des formes intermédiaires, celle de la séduction-conciliation-taqiah lors qu'il est encore minoritaire, avant de devenir celle de la guerre quand il se sent en passe d'être majoritaire et d'imposer sa loi à tous et enfin celle de "l'islam apaisé" et pour cause, les opposants à l'Islam ayant disparu, les hommes étant tous désormais soumis, y compris le noyau de chrétiens et les juifs, en faisant en sorte que leur statut de "sous-hommes" aux droits amoindris et obligations renforcées (dhimmitude) fasse qu'ils se convertissent à leur tour.
Mais je sais que certains chrétiens européens sont des idéalistes et préfèrent parler d'Islams, ce que ne font pas des personnes comme Joseph Fadelle par exemple!
Sans doute il faudrait des laïcs comme lui pour faire encore plus d'évangélisation (mais il ne parle pas assez bien le français) et je ne crois pas qu'il faille être obligatoirement ex-musulman converti chrétien pour pouvoir parler de l'islam.
Les missionnaires en rencontrant les païens leur ont bien dit que leurs croyances étaient erronées et leur ont expliqué pourquoi. Certes ils ont parlé du Christ mais aussi expliqué les différences entre leurs croyances ancestrales et la vraie et unique Religion. Il me semble que c'est la démarche explicative (même si elle est abrupte peut-être) de l'abbé Guy Pagès qui se trouve confronté en France à des musulmans qui envisagent la conversion, à des musulmans qui veulent convertir des chrétiens et à des ex-chrétiens agnostiques, et des baptisés devenus musulmans faute d'avoir entendu la parole de l'Evangile assez fort là où ils vivent
Comment se prémunir d'un danger si personne ne vous en parle. Cela me fait un peu penser au Diable qu'on a enlevé du vocabulaire de notre époque et qui du coup a réussi à faire croire qu'il n'existait plus. Et il s'en donne à coeur joie en ce moment!

Encore merci de votre patience et pour l'ouverture de votre blog à des positions diverses comme celles sans doute de nombreux catholiques.

Écrit par : c | mardi, 06 mars 2012

"Qui est le menteur, sinon celui qui nie que Jésus soit le Christ? Le voilà l'Antichrist! " écrit le disciple que Jésus aimait dans sa première Epître.
Merci à l'abbé Pagès de nous l'enseigner.

Écrit par : lucien | jeudi, 08 mars 2012

J'allais dire que pour écrire noir sur blanc que l'islam n'est pas l'Antéchrist ou tout du moins un antéchrist il fallait être gonflé mais certains s'en sont chargés !

Écrit par : Aurélien | lundi, 29 juillet 2013

L'Église enseigne bien que l'islam est diabolique, et toutes les fausses religions :

L’Islam est une secte abominable. Eugène IV DC : 479

Les Musulmans sont blasphémateurs et sans Foi. Grégoire X DC : 309

La conduite des Musulmans est obscène et détestable. Clément V DC :350

Écrit par : Jean-Baptiste | mercredi, 06 août 2014

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