vendredi, 19 février 2016
Le document du Pape sur la famille devrait sortir avant Pâques
Personnes divorcées remariées: intégration mais pas de communion
Selon les propos mêmes du Pape, le document post-synodal sur la famille devrait sortir peut-être avant Pâques.
Durant la conférence de presse, François a aussi levé le voile sur la fameuse question de la communion des personnes divorcées remariées.
Comme il fallait s'y attendre, le Pape parle d'intégration mais pas de communion.
Il a beaucoup apprécié cette question, en rappelant que la communion n'est pas une récompense ou une médaille.
(Selon VIS)
Q. Pendant le voyage, vous avez parlé à beaucoup de familles et de l'Année de la Miséricorde. Comment une Eglise que se dit miséricordieuse peut-elle pardonner plus facilement un assassin que des divorcés remariés?
R. Deux Synodes et le Pape chaque mercredi en ont parlé toute l'année. Il faut une nouvelle pastorale de préparation au mariage. Par exemple, il existe encore trop souvent le recours au mariage à la hâte parce qu'un bébé est en route et qu'il faut sauvegarder socialement l'honneur de la famille. Souvent cela donne des mariages vides.
Les évêques doivent aussi penser au bien premier de l'enfant. L'éducation des enfants est un sujet crucial également. Nous devons aller à la rencontre des familles. Lors de la rencontre de Tuxtla, j'ai parlé à un couple de divorcés remariés pour montrer que leur situation doit être intégrée dans la pastorale de l'Eglise.
Intégrer a été le mot-clé utilisé au Synode.
Q. Pourront-ils communier?
R. Intégration dans Eglise ne signifie pas communier. Ses portes sont ouvertes, mais on ne peut pas dire qu'à partir de maintenant ces fidèles peuvent prendre la communion. Ce serait une blessure également pour eux.
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Le Cardinal Barbarin agit avec une extrême responsabilité dit le Père Lombardi
Lien: Famille Chrétienne
Vatican - le 19/02/2016 à 16:13:00 Agence I.Media
Pédophilie : le cardinal Barbarin agit avec “extrême responsabilité“, juge le père Lombardi
Le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège a pris la défense du cardinal français Philippe Barbarin, accusé d’avoir tardé à réagir après la révélation de faits anciens de pédophilie concernant un prêtre lyonnais.
En termes prudents, le 19 février 2016, dans le cadre d’une longue interview à Radio Vatican, le père Federico Lombardi a souligné que si l’affaire était “complexe“, l’archevêque de Lyon la traitait avec “une extrême responsabilité“.
© Ferruccio Nuzzo
“Un évêque qui change un prêtre de paroisse quand on détecte qu’il est pédophile est un inconscient, et le mieux qu’il puisse faire c’est de présenter sa démission“.
Pour certains, les paroles du pape, le 18 février, lors du vol de retour du Mexique en direction de Rome, se référaient au cas du Primat des Gaules. Ce dernier est actuellement au centre d’une polémique autour de sa gestion d’une affaire d’abus sexuels sur mineurs perpétrés dans les années 1980. Au courant des faits depuis 2007, le cardinal Barbarin aurait tardé à réagir, avant de rencontrer une victime en 2014.
Mais le père Lombardi répond sans ambages : “Je ne pense pas que cette réponse du pape puisse se référer à ce cas“. “Selon moi, assure-t-il, cela n’a absolument aucun fondement“. Et le jésuite de préciser : “La question a été posée par un journaliste mexicain qui avait à l’esprit le cas du père Maciel (fondateur des Légionnaires du Christ, ndlr) ou ceux des Etats-Unis“. Il s’agissait alors “de cas effectifs de couverture (…) irresponsable“ de prêtres pédophiles, qui avaient été transférés au risque de récidiver ailleurs.
Pour le ‘porte-parole’ du Vatican, “le cas du cardinal Barbarin est complètement différent : il n’a absolument pas pris d’initiatives pour couvrir (ces faits), mais il s’est trouvé face à une situation qui remontait à des années auparavant“. En outre, il n’avait pas reçu “d’accusations particulières“ sur ce cas “délicat et complexe“, estime le père Lombardi, qui juge que “le cardinal avance avec beaucoup de responsabilité“.
AK
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Après la sainte colère de François, la vaine colère de Trump
Opinion
Pape et élection présidentielle aux USA: François comme « king maker » ?
Même s’il n’a pas la langue dans sa poche, la popularité médiatique du Pape François est au firmament. La personne qui veut s’y opposer le fait à ses propres risques et périls.
Etre avec Benoît XVI exigeait du courage. Aujourd’hui, tout le monde est pour François. Ramer contre lui demande une toute autre force pour se démarquer.
Voici que le Pape s’invite dans la campagne présidentielle des USA. De retour de la frontière entre le Mexique et les USA, alors qu’il survolait le territoire américain, Phil Pullella de l’agence mondiale Reuters lui pose une question sur l’émigration, citant nommément Donald Trump.
Dans une interview, le candidat républicain aurait qualifié le Pape de pion, d’instrument du gouvernement mexicain. Trump, une fois élu au bureau oval, veut construire un mur de 2500 km et déporter les 11 millions d’illégaux en séparant les familles. Le correspondant précise: est-ce qu’un américain catholique peut voter pour lui ?
Le souverain pontife - étymologiquement celui qui créer des pont - répond avec un "air malicieux", sans aucune hésitation, abandonnant la langue de bois ecclésiastique et conscient de ses propos:
« Dieu merci qu’il ai dit que j’étais un politique, car Aristote a défini la personne humaine comme un animal politique . Au moins je suis une personne humaine. Suis-je un pion ? je ne sais pas, je laisse cela à votre jugement. Une personne qui pense uniquement à construire des murs, où qu’ils soient, et non des ponts, n’est pas chrétienne. Cela n’est pas l’Evangile ».
Le Pape précisera ne pas vouloir s’immiscer dans le vote pour finalement lui laisser encore le bénéfice du doute.
Cette réponse nette, claire et précise appartient à la doctrine sociale de l’Eglise. Cette dernière a l’expérience de la chute du mur de Berlin et dit exactement la même chose à Israël pour la construction du mur de sécurité.
Quand Trump fâché, lui toujours faire ainsi !
Donald Trump n’a pas du tout apprécié. Et pour cause, l’homme aux quelques 6 millions de followers, se fendra d’un tweet enflammé et colérique, invitant à lire sa publication sur Facebook:
"honteux" qu'un leader religieux mette en doute la foi d’une personne."
Le candidat républicain fâché se met même à demander au Pape d’abattre alors les murs - construits au IX siècle pour se protéger des invasions - qui entourent la Cité du Vatican, confondant alors la légitime défense et le blocus.
Désormais, les réseaux sociaux et les médias américains ne parlent presque plus que de cette petite phrase du Pape. La campagne est comme suspendu à cette phrase prononcée dans les airs, et sans en avoir l'air, jetée comme un pavée dans la marre.
Certains analystes pensent que Trump fait une erreur tactique en s’opposant au souverain pontife, qui jouit d’une telle popularité aux USA que cela pourrait bien lui coûter son élection à la Maison Blanche.
D’autres sont d’un autre avis, car les américains sont parfois critiques vis-à-vis de la hiérarchie catholique, notamment à l’encontre du Pape; certains conservateurs ne le suivent pas sur l’écologie, lui reprochant même d’être communiste.
Quoi qu’il en soit, je penche pour la première hypothèse. A mon avis, la colère de Trump démontre son embarras.
Avoir le vent de François dans les voiles ne peut que booster sa campagne. Mais voilà, désormais, Trump est qualifié de personne non chrétienne ! Il a beau tenter de calmer le jeu, sa réaction colérique a déjà produit son effet. A mon avis, Trump vient de perdre la Maison Blanche.
Finalement, le Pape a aussi déploré le manque de grands hommes politiques sur la scène européenne, comme l'Europe en a connu à la sortie de la guerre, comme des Adenauer ou des Schuman.
Le Pape tacle Trump. Le Pape François comme un faiseur de roi ?
François pèse de tout son poids dans l’élection à la présidence des USA et s’invite dans une campagne hautement médiatisée; va-t-il devenir un faiseur de roi ? Seul l’avenir nous le dira.
Une grande leçon de vie: la moindre parole de vérité pèse plus que tout le poids de l’univers. Le milliardaire aura de quoi méditer. L’argent ne peut pas rivaliser avec la pauvreté évangélique.
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jeudi, 18 février 2016
Les conférences de presse du Pape François font la une
La divine Providence guide l'Eglise. Elle avait mal à sa doctrine et Joseph Ratzinger fut préfet de la Congrégation de la foi depuis 1982 et Pape depuis 2005. Elle avait mal à son image et François fut élu.
Depuis que les conférences de presse ont lieu au retour des voyages pontificaux, leur résonance et leur impact médiatique sont plus importants.
Etienne Loraillère ن @Eloraillere
KTO diffuse ce soir (22h15) la conférence de presse du Pape François au retour du Mexique.
Extraits:
- en parlant indirectement de Donald Trump: la personne qui construit des murs et non pas des ponts n'est pas chrétienne.
- un évêque qui se contente de déplacer un prêtre pédophile est un inconscient qui doit présenter sa démission.
- la pédophilie des prêtres est une monstruosité, un sacrifice diabolique.
.... et encore bien d'autres réponses.
Dans l'avion du retour Cité du Vatican, 19 février 2016 (VIS).
Hier dans l'avion le ramenant à Rome, et comme à son habitude, le Saint-Père a conversé avec les journalistes qui l'ont accompagné tout au long de son périple mexicain. Voici les principales questions auxquelles il a répondu:
Q. Pourquoi ne pas avoir rencontré les familles des 43 disparus d' Ayotzinapa, ou envoyé un message aux familles de milliers de disparus?
R. J'ai continuellement évoqué les meurtres, les vies volées pour tous ces gangs de la drogue et du trafic d'êtres humains. J'ai parlé d'une des plaies qui afflige le Mexique. Il était pratiquement impossible de recevoir tous les groupes. La société mexicaine est une victime de tout cela, de ces crimes, des enlèvements, de ce rejet des gens.
Q. Le drame de la pédophilie a au Mexique des racines dangereuses et douloureuses. Le cas Maciel a laissé une blessure profonde et durable, y compris chez les victimes. On a encore l'impression que le déplacement du prêtre suspect et son changement paroisse sont l'option choisie.
R. Un évêque qui déplace un curé quand sa pédophile est découverte est un inconscient. La meilleure chose à faire pour lui serait de démissionner. Quant au cas Maciel, je voudrais rendre hommage à celui qui a combattu alors qui n'était pas en mesure de s'imposer: Le Cardinal Ratzinger.
Préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, il avait tout en main. Il mené des enquêtes mais sans pouvoir aller plus loin. Dix jours avant la mort de Jean-Paul II, il avait dit l'urgence de nettoyer l'Eglsie de sa saleté.
Lors de la messe d'entrée en conclave, alors qu'il se savait éligible, il ne s'est pas soucié pas de corriger sa position et redit la même chose. Il est l'homme courageux qui a tant aidé pour ouvrir cette porte. Nous poursuivons ce travail, et il a notamment été décidé de nommer un troisième sous-secrétaire pour la Doctrine de la foi, pour prendre en charge spécifiquement la question.
Il y a désormais aussi la Commission pour la protection des mineurs, qui renforce son action. Quant à la congrégation fondée par le P.Maciel, le Supérieur général est maintenant élu par le Conseil et le Chapitre général, mais le Vicaire est choisi par le Pape. Deux Conseillers généraux sont élus par le Chapitre Général et deux nommés par le Pape.
Q. Vous avez parlé avec éloquence aujourd'hui des problèmes de l'immigration. Mais de l'autre côté de la frontière, c'est un thème très débattu dans la campagne électorale. L'un des candidats à la Maison Blanche, le républicain Donald Trump, a récemment dit que vous seriez un politique, un pion du gouvernement mexicain et de sa politique de l'immigration.
S'il est élu, il veut construire un mur de 2500 km le long de la frontière et expulser onze millions d'immigrants illégaux. Que pensez-vous de cette accusation, et si un catholique américain peut voter pour un candidat de ce genre.
R. Aristote a dit que l'homme est un animal politique. Etant homme je dois être politique! Un pion? Peut-être, je ne sais pas. A chacun de juger. Quant à une personne qui pense à dresser des murs plutôt que des ponts, elle n'est pas chrétienne. Recommander à l'électeur de voter ou de ne pas voter, je ne veux pas m'en mêler. Ceci dit, s'il a vraiment dit ces choses, cet homme n'est pas chrétien.
Q. La rencontre avec le Patriarche Cyrille a été saluée comme une étape historique. Mais les greco-catholiques d'Ukraine se sentent trahis. Ils parlent de la déclaration commune comme d'un document politique d'appui de la Russie. Pensez-vous aller à Moscou, le Patriarche vous a-t-il invité, peut-être au concile pan-orthodoxe de Crète?
R. J'y serai spirituellement par un message mais aussi dans la prière. Ils entendent inviter des observateurs et il y aura des catholiques. J'aurais aimé m'y rendre mais je dois respecter nos frères orthodoxes. Nous prierons tous pour que l'orthodoxie aille de l'avant.
Avec le Patriarche nous avons parlé pendant deux heures et rien n'a filtré. J'ai été surpris et même préoccupé de la réaction de Mgr.Sviatoslav Shevchuk. Je le connais bien, depuis Buenos Aires, et nous avons travaillé quatre ans ensemble. Après son élection, il est revenu chercher ses affaires, et m'a laissé une petite icône. Je l'aie sur mon bureau à Rome. L'Ukraine est en guerre et il faut d'autant plus prier pour eux. Personnellement j'ai salué et encouragé les accords de Minsk. Quant à l'Eglise de Rome et au Pape, ils ont toujours encouragé à rechercher la paix.
Q. Le parlement italien débat des unions civiles. Le débat est violent au sein de la classe politique, de la société, mais aussi parmi les catholiques.
R.Tout d'abord, je ne sais pas ce qui se passe au parlement italien. Le Pape ne doit pas interférer dans la politique italienne. Le Pape étant pour tout le monde, il ne peut entrer dans les débats de politique intérieure. Mon opinion est celle de l'Eglise. Je pense ce que l'Eglise a toujours dit.
Q. En Amérique latine, mais aussi en Europe, la préoccupation grandit face au danger du virus Zika, qui fait courir un grave risque aux femmes enceintes. Certaines autorités ont proposé l'avortement ou éviter une grossesse. Dans ce cas, l'Eglise ne peut prendre en compte en concept de je de «mineur masculin»?
R. L'avortement n'est jamais un moindre mal, mais un crime, le mal absolu. Ce moindre mal de l'avortement comme de la contraception pour prévenir la grossesse touche au cinquième et sixième commandement. Paul VI, le grand, dans une situation difficile en Afrique, accorda une permission pour les religieuses en cas de violence. Evitons de confondre le mal qu'est éviter la grossesse avec l'avortement.
Q. Vous allez recevoir le Prix Charlemagne, l'une des récompenses les plus prestigieuses de la Communauté européenne.
R. J'avais pour habitude de n'accepter aucune distinction ni doctorats honoris causa. Mais Dans ce cas, on ne m'a pas forcé mais le Cardinal Kasper m'a persuadé d'accepter le prix. A Strasbourg j'avais plaidé en faveur d'une maman Europe contre la perspective d'une grand-mère Europe.
J'ai récemment lu à propos de la crise une formule qui m'a plu: Une refondation de l'Union européenne. L'Europe est pas vraiment une unité, mais une force, une culture, une histoire dont on ne peut pas se priver. L'Union européenne doit avoir la force et l'Inspiration d'aller de l'avant.
Q. Pendant le voyage, vous avez parlé à beaucoup de familles et de l'Année de la Miséricorde. Comment une Eglise que se dit miséricordieuse peut-elle pardonner plus facilement un assassin que des divorcés remariés?
R. Deux Synodes et le Pape chaque mercredi en ont parlé toute l'année. Il faut une nouvelle pastorale de préparation au mariage. Par exemple, il existe encore trop souvent le recours au mariage à la hâte parce qu'un bébé est en route et qu'il faut sauvegarder socialement l'honneur de la famille. Souvent cela donne des mariages vides.
Les évêques doivent aussi penser au bien premier de l'enfant. L'éducation des enfants est un sujet crucial également. Nous devons aller à la rencontre des familles. Lors de la rencontre de Tuxtla, j'ai parlé à un couple de divorcés remariés pour montrer que leur situation doit être intégrée dans la pastorale de l'Eglise.
Intégrer a été le mot-clé utilisé au Synode.
Q. Pourront-ils communier?
R. Intégration dans Eglise ne signifie pas communier. Ses portes sont ouvertes, mais on ne peut pas dire qu'à partir de maintenant ces fidèles peuvent prendre la communion. Ce serait une blessure également pour eux.
Q. Les media ont évoqué l'intense correspondance amicale entre Jean-Paul II et la philosophe américaine Anna Tymieniecka. Selon vous, un Pape peut-il avoir un rapport aussi amical avec une femme?
R. Je connaissais cette amitié. Les livres de cette personne sont connus. Pour moi un homme qui ne sait pas avoir de bons amis femme est un homme auquel il manque quelque chose. Une amitié féminine n'est pas un péché. L'homme, même Pape, a besoin de la pensée des femmes. Pensons à François et Claire! A Thérèse d'Avila et Jean de la Croix!
Q. Après Moscou, Le Caire? Un autre dégel s'annonce-t-il avec Al-Azhar?
R. Le Secrétaire Conseil pontifical pour le dialogue inter-religieux, présidé par le Cardinal Tauran, est allé au Caire pour dire que je voudrais rencontrer l'Imam, pour chercher ensemble comment reprendre notre chemin.
Q. Revenant sur la loi qui va être votée par le parlement italien: Quel doit être le comportement des parlementaires catholiques. Le document de 2003 de la Congrégation pour la doctrine de la foi est-il encore valable?
R. Je ne me souviens pas bien du document de 2003. En tout cas un parlementaire catholique doit voter selon sa conscience, selon une conscience bien formée, non selon celle qui me convient.
Q. Pensez-vous déjà à de prochains voyages pastoraux? Quand viendrez-vous en Argentine? Retournerez-vous en Amérique latine, irez-vous en Chine?
R. J'aimerais tant aller en Chine! D'abord je voudrais dire que le peuple mexicain est surprenant, un peuple d'une grande richesse de cultures et de foi. Il a conservé la foi malgré la persécution religieuse.
Il a souffert et a ses martyrs. Il ne peut se résumer, pour l'expliquer, au mot peuple. Le mot peuple n'est pas une catégorie logique mais mystique. Au-delà de son héritage millénaire, la vitalité du peuple mexicain s'explique par la Guadalupe. Je vous invite tous à sérieusement étudier la question Guadalupe. La Vierge est là!
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Attraction Studio et les 3 raisons: les indulgences (# 6)
Expérimenter l’indulgence : enfin, une réponse à toutes vos questions !
La série Trois raisons apporte des réponses aux questions que tout le monde se pose sur les meilleures raisons de ne pas avancer dans la foi et de combattre vainement, sans jamais oser les formuler ! Nous y abordons des sujets comme la messe, la confirmation, le baptême et même le mariage à l’église. Pour bien vivre le Carême de la Miséricorde, Trois raisons de ne pas accepter les indulgences.
Attraction studio: 3 mauvaises raisons de ne pas accepter les indulgences
Commander le livret sur la confession qu'Attraction vous a concocter: Attraction-tools
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Pédophilie: "Spotlight", un film contre l'omerta dans l'Eglise; à voir selon Mgr Scicluna
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Le film Spotlight sur l’affaire des prêtres pédophiles qui a bouleversé l’Amérique au début des années 2000, est en salle en France depuis la fin janvier. Pour la première fois, un haut responsable du Saint-Siège rompt le silence en s’exprimant à l’occasion de sa sortie en Italie cette semaine. Il s’agit de Mgr Charles Scicluna, qui était à la Congrégation pour la doctrine de la foi au moment des faits rapportés dans le film, bien connu pour son rôle dans la lutte contre la pédophilie dans l’Église.
Connu pour ses prises de position contre « le déni, l’indifférence ou l’omerta » face aux agissements de prêtres pédophiles, Mgr Scicluna n’a pas hésité à briser le lourd silence qui a suivi la vision du film : alors que « le générique défilait » et que « personne ne se levait », rapporte le Sismografo en citant le journaliste italien de La Repubblica Paolo Rodari, l’archevêque de Malte, autrefois « promoteur de justice » au Vatican, s’est levé et a pris la parole : « Il faut que tous les évêques et cardinaux aillent voir ce film, car ils doivent comprendre que c’est par la dénonciation et non le silence complice que l’Eglise sera sauve ». Présent également dans la salle, Anthony Randazzo, un prêtre australien qui travaillait à l’époque à la congrégation pour la doctrine de la foi. Tous deux se souviennent de tous les noms cités dans le film.
Un film aussi contre l’omerta
Spotlight revient sur les pas des journalistes du Boston Globe qui ont mené l’enquête (à l’été 2001) et inspiré le film. Walter V. Robinson et Mike Rezendes sont incarnés à l’écran par Michael Keaton et Mark Ruffalo. En 2002, la rédaction américaine a publié 600 articles sur cette affaire. Grâce à l’enquête, 249 prêtres furent accusés publiquement. En 2008, le nombre des victimes s’élevait à près de 1 500. Interrogé sur ces chiffres, Mgr Scicluna reconnaît bien entendu qu’ils sont « impressionnants », mais ce qu’il ressort dans ce film et qui le touche tout particulièrement se résume en un seul mot : « omerta » ou silence complice en français. Le film, souligne-t-il, « montre à quel point l’instinct de protéger la bonne réputation était hélas présent dans l’Église, et qu’elle était une grosse erreur. Il n’y a pas de miséricorde sans justice ».
Au milieu du film, une phrase très significative a retenu l’attention de Mgr Scicluna, quand Walter Robinson dit : « Il faut un village entier pour faire grandir un enfant, et un village entier pour abuser du même enfant ». « En gros, explique le prélat, on comprend que ces crimes n’auraient pu avoir lieu sans complicité. L’enfant subit les abus d’un adulte, dans ce cas un prêtre, c’est certain. Mais les autres, ceux qui savent et ne parlent pas, sont aussi coupables. Et des complices, dans les affaires de Boston – où selon les enquêteurs 6% des prêtres ont abusé d’enfants – il y en a eu, même chez les journalistes », comme le révèle dans le film une scène où l’on voit le Boston Globe, dix ans avant les faits, entrer en crise après avoir eu connaissance d’abus commis par le père James Porter. La nouvelle a fini en petite note de bas page sur les pages locales, et sur décision de… Walter Robinson en personne !
Les souffrances de Benoît XVI
L’enquête du quotidien américain est sortie le 6 janvier 2002. Mgr Scicluna venait juste d’arriver à la Congrégation pour la doctrine de la foi, et Jean Paul II avait pris une série de mesures quant à la procédure à suivre en cas de graves délits. Mgr Scicluna se souvient : l’Église entrait dans une nouvelle ère. « Quatre mois après la sortie du Globe, le Saint-Père avait convoqué tous les cardinaux américains et leur avait dit : “Chacun doit savoir qu’il n’y a pas de place dans le sacerdoce et dans la vie religieuse pour quiconque pourrait faire du mal aux jeunes” ».
Et à ceux qui accusent Benoît XVI d’avoir couvert par la suite certaines affaires, Mgr Scicluna s’insurge aussi durement qu’il dénonce : « Ces accusations sont totalement injustes, infondées (…). C’est lui, le premier, alors qu’il était cardinal, qui nous a dit de ne pas voir ces abus comme un simple péché, mais comme un délit, un crime (…). Tout le monde voyait bien qu’il souffrait, il en perdait même ses mots… Il était indigné et profondément touché… Comment oublier ce fameux chemin de croix en 2005 au cours duquel il dénonça la saleté présente dans l’Église ».
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Une amitié avec une femme n'est pas un péché
“Une amitié avec une femme n’est pas un péché“, a affirmé @Pontifex évoquant l’amitié de #JPII avec une philosophe américaine #BBC
— I.MEDIA ن (@AgenceIMEDIA) 18 Février 2016
A bord de l’avion papal - le 18/02/2016 à 18:01:00 Agence I.Media Jean-Paul II :
“une amitié avec une femme n’est pas un péché“, dit le pape François (Verbatim)
“Une amitié avec une femme n’est pas un péché !“ C’est ce que le pape François a soutenu devant les journalistes, le 18 février 2016, après les prétendues révélations de la BBC sur l’intense correspondance ayant existé entre Jean-Paul II (1978-2005) et la philosophe américaine Anna-Teresa Tymieniecka.
Jugeant qu’un pape peut avoir “une amitié saine“ et “sainte“ avec une femme, François a mis en avant la “richesse“ des femmes et estimé qu’elles étaient encore “peu considérées“ dans l’Eglise. Voici ce que le pape a déclaré dans l’avion qui le menait de Mexico à Rome :
“Ce rapport d’amitié entre saint Jean-Paul II et cette philosophe, je le connaissais déjà lorsque j’étais à Buenos Aires. Ses livres sont connus. Jean-Paul II était un homme soucieux (inquieto, en italien). Je dirais qu’un homme qui ne sait pas avoir un bon rapport d’amitié avec une femme - je ne parle pas des misogynes, ceux-là sont malades ! - est un homme à qui il manque quelque chose. Je dis cela par expérience. Lorsque je demande un conseil, à un collaborateur ou un ami, j’aime bien aussi avoir l’avis d’une femme.
Elles te donnent tellement de richesse ! Elles regardent la réalité d’une autre façon. J’aime dire que la femme est celle qui construit la vie en son sein et - je fais une comparaison - elle possède ce charisme de te donner des choses pour construire. Une amitié avec une femme n’est pas un péché ! Une amitié… Un rapport amoureux avec une femme qui n’est pas ton épouse, c’est un péché, c’est compris ?
Le pape est un homme, le pape a aussi besoin de la pensée des femmes. Le pape aussi a un cœur qui peut avoir une amitié saine, sainte, avec une femme. Il y a des saints, des amis : François, Claire, Thérèse, Jean de la croix. N’ayons pas peur ! Les femmes sont encore peu considérées. Nous n’avons pas encore compris le bien qu’une femme peut faire à la vie du prêtre et de l’Eglise, dans le conseil, l’aide, une saine amitié.“
I.MEDIA/AMI
“Un homme qui pense seulement à faire des murs et non à faire des ponts n’est pas chrétien !“ a lancé le #pape sur Donald Trump #EtatsUnis
— I.MEDIA ن (@AgenceIMEDIA) 18 Février 2016
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Suisse: un nonce apostolique décomplexé
"Le nonce en Suisse serait critique vis-à-vis du Pape, mettant en péril la paix confessionnelle (sic) ?"
J'avoue ma très grande surprise de voir le nonce accusé d'infidélité au Pape, surtout lorsque sous Saint Jean-Paul II et sous Benoît XVI, avec ces mêmes idées, la stratégie était de s'opposer à ces hommes considérés du Moyen-Age. A l'époque, s'opposer au Pape était presque un sport national.
Je crains fort que les opposants du nonce ai encore une mentalité de parti unique. Il est cruciale de percevoir l'Eglise catholique comme une symphonie harmonieuse. Il y a une saine diversité. D'ailleurs, Benoît XVI était pour la diversité, notamment en libéralisant la forme extraordinaire de l'unique rite romain.
Certes, le nonce apostolique en Suisse aime la Messe en latin, comme l'Eglise d'ailleurs. Et alors ? Il est américain, et les catholiques américains sont décomplexés, libres face à l'Etat, libres d'être catholiques sans contrôle social pesant.
La situation des catholiques américains est très intéressante, et pourrait être un exemple pour les catholiques en Suisse. Un licou nous lie à l'Etat, à un système ecclésiastique pas toujours canonique. C'est l'héritage de l'histoire, du Kulturkampf, de la défaite du Sonderbund, du parti conservateur catholique, voir de la république chrétienne à Fribourg.
Or le Concile Vatican II nous oriente vers un autre rapport au monde, basé sur la liberté religieuse et la promotion de la liberté des consciences. C'est un puissant vecteur de paix sociale, car l'enseignement social chrétien est une lumière pour les laïcs qui agissent en toute indépendance social vis-à-vis de la hiérarchie catholique.
L'histoire de l'Eglise mène vers une decléricalisation de la société. L'apostolat des laïcs, l'oecuménisme, le dialogue interreligieux, la liberté religieuse sont des valeurs du Concile Vatican II pour promouvoir la paix sociale.
"Le sertissage de l'Eglise" dans le monde a évolué
Il est donc assez amusant de ressortir une mentalité de parti unique, d'une vision historique dépassée et d'une conception monobloc du catholicisme, pour s'opposer à une vision erronée de la papauté, pour polémiquer contre Mgr Thomas E. Gullicksen.
Clairement, nous sommes face à un anachronisme, car "le sertissage" - pour ainsi dire - de l'Eglise dans le siècle a évolué selon une pratique plus conforme à l'essence même de l'Eglise catholique. J'utilise à dessein cette pratique de l'assemblage de deux pièces dans le monde horloger, car la micro-technique et l'horlogerie sont très helvétiques.
François est très souvent interprété selon une herméneutique de la rupture, alors que son pontificat est à décrypter avec l'herméneutique de la réforme décrite par Benoît XVI.
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mercredi, 17 février 2016
La colère amplement justifiée du Pape François
La chute du Pape provoque une levée d'intérêt
Le Pape tombe et l'intérêt médiatique grandit.
François a été passablement bousculé lors d'un bain de foule, tombant sur une personne avec un handicap. Le pape s'est alors énervé en criant par deux fois, avec raison: "ne soyez pas égoïste".
La vidéo tourne en boucle. Le visage du Pape est tellement expressif, que toutes les émotions se lisent avec transparence et vérité: la joie, l'amour, la compassion, la Miséricorde ... et désormais la colère. Comme Don Camillo.
Le directeur de la salle de presse du Saint-Siège, a expliqué qu'après une telle journée et ses «milliers de rencontres» et après «avoir donné beaucoup d'énergie» le pape «pouvait être un peu nerveux dans une telle situation» et avoir «une réaction très humaine et normale» face à un «enthousiasme excessif».
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mardi, 16 février 2016
Saint Jean Paul II, ou l'histoire de Karol Wojtilà avec Mme Charlotte de H.
“Il n’y a pas lieu de s’étonner que le pape Jean-Paul II ait eu des amitiés profondes avec diverses personnes, hommes ou femmes“.
Déclaration du vice-directeur du Bureau de presse du Saint-Siège suite à la diffusion d’un documentaire de la chaine britannique BBC sur la correspondance entre le pape polonais et la philosophe américaine Anna-Teresa Tymieniecka.
“Personne ne peut être choqué par cela“
assure Greg Burke; la presse glosait sur cette amitié pourtant connue et relatée dans toutes les biographies de Karol Wojtyla.
Saint Jean Paul II: la polémique de la BBC n'a pas lieu d'être
La polémique lancée par la BBC ne choque personne, car tous le monde sait que Saint Jean Paul II avait le sens de l'amitié et de la famille.
Karol Wojtilà a perdu sa mère à l'âge de 9 ans, puis son jeune frère durant la guerre et encore son père à la fin de la seconde guerre mondiale. Agé de 21 ans, il se trouva sans famille.
Même doté de la foi et de l'Amour pour la Vierge Marie, reçu comme maman dès qu'il devint orphelin, son humanité fut profondément marquée par l'expérience de cette solitude.
Mais Karol tissa des liens très étroits avec des hommes et des femmes de tout âges, comme séminariste, comme prêtre puis comme évêque, et enfin comme Cardinal. Dès qu'il fut élu Pape, le 16 octobre 1978, ses amis devinrent, par sa propre décision et volonté, des membres de sa famille.
D'ailleurs, sous le régime communiste, un prêtre n'avait pas le droit d'entrer en contact avec les jeunes. Le jeune prêtre Wojtilà contourna ce diktat, et se faisait appeler "Oncle" par les jeunes qu'il préparait au mariage.
J'ai eu le privilège, comme tant d'autres, de connaître l'une d'elle, appelons-la Tante Charlotte, pour moi une grand maman que tout enfant rêve d'avoir. Une grande dame, au caractère fort et bien trempé, une femme de grande foi, qui m'a tant donné.
Tante Charlotte: "Je suis de la famille du Pape"
J'étais jeune séminariste, lorsque j'eus le privilège de connaître une dame de la famille du Pape, qui aimait et soutenait les vocations sacerdotales. Je fus invité à partager sa table. Lors de la discussion, je crus d'abord comprendre que Charlotte était une amie du Pape. Elle me repris avec tendresse: "je suis de la famille du Pape, mais ne le dites pas trop car je préfère l'humilité et la discrétion".
Charlotte me raconta comment elle connu le Cardinal Wojtilà, son histoire et celle de la Pologne et de la Hollande.
Je vis alors quelques lettres portant la signature de la main de Karol, une riche et belle correspondance. Saint Jean Paul II l'appelait aussi au téléphone tout à fait librement, et lorsqu'elle se rendait au Vatican, Charlotte pouvait monter directement à la Terza Loggia, les appartements du Pape, car elle était de fait la soeur du Pape.
Grâce à Charlotte, j'ai pu me rendre à la Messe de 7h00 du matin, dans la chapelle privée du Saint-Père, en 1998. Tante Charlotte donna mon nom au Don Stanislas, l'actuel Cardinal de Cracovie, pour que je puisse me joindre aux personnes reçues par le Pape.
Ce lien familial avec le Pape fut de fait plus qu'une amitié, car Karol Wojtilà tenait à la chaleur humaine d'une famille, lui qui en fut privé dès sa jeunesse. Durant bien des années, nombres d'entres nous bénéficièrent de l'amabilité et de l'amitié de Tante Charlotte.
Lorsque Charlotte arriva à la fin de sa vie, j'eu le privilège de lui téléphoner pour la dernière fois un certain 4 novembre, pour lui souhaiter une joyeuse fête de la Saint Charles, en l'assurant que Saint Jean Paul II priait pour elle depuis le ciel. Sa voix très faible mais reconnaissante fut comme un dernier cadeau, un ultime Adieu d'une grand maman, d'une tante que l'on aime de tout son coeur.
Des histoires belles, pures et nobles, comme celle de Tante Charlotte, ils en existent des dizaines et des dizaines, car Karol Wojtilà avait le sens de l'amitié et de la famille.
J'ai levé le voile sur la pudeur de Tante Charlotte, car je sais que désormais, elle ne m'en voudra pas. J'ai tant reçu d'elle que je ne veux pas me taire, seulement la remercier d'avoir partagé son privilège d'être de la famille de Saint Jean-Paul II. Et je ne suis de loin pas le seul.
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Le Pape François au Chiapas: les vidéos d'I.Media
L'agence romaine d'information sur le Saint Siège se lance dans la vidéo.
Joli résumé de la journée du Pape François au Chiapas:
Résumé en images d'une journée à la suite du pape François au Chiapas
Posté par Agence I.Media sur lundi 15 février 2016
10:56 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | Facebook
lundi, 15 février 2016
Saint Jean Paul II et ses relations saines avec les femmes
Saint Jean Paul II a eu des relations nobles et pures avec les femmes. Très bonne nouvelle !
Saint Jean Paul II et ses nobles relations avec les femmes
Le secrétaire émérite de Saint Jean Paul II, le Cardinal Dziwisz, communique:
Qui a vécu aux côtés de Saint Jean-Paul II, sait très bien qu'il n'y a pas de place pour la malice.
Karol Wojtilà était un homme libre et transparent, qui n'avait pas de complexe car c'était un homme très pur qui respectait chaque personne et toutes les situations de vie.
La pureté est l'unique clef de lecture avec laquelle toute sa vie exemplaire et sainte doit être interprétée.
Source: Piotr Studnicki, porte parole du Cardinal de Cracovie
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Saint Jean Paul II et la pureté de l'amitié avec une femme mariée
Des lettres de Jean Paul II révèlent une amitié «intense» avec une philosophe mariée
La relation étroite entre le pape Jean Paul II et une femme mariée a duré plus de trente ans.
Des centaines de lettres et de photographies ont été dévoilées par la BBC
La BBC semble avoir inventé la poudre (lien: Le Monde)
Oui, Saint Jean-Paul II a entretenu des amitiés pures et nobles avec des femmes, dont des femmes mariées. Et heureusement !
Le Vatican: personne ne sera choqué
Greg Burke, le nouveau numéro deux de la salle de presse du Saint-Siège, a communiqué que personne ne sera choqué par cette vérité:
"En ce qui concerne le documentaire de la BBC, il n'y a pas à être surpris que le Pape Jean Paul II ait eu des amitiés plus étroites avec différentes personnes, aussi bien des hommes que des femmes. Aussi, personne ne pourra être choqué par cette nouvelle"
Tout est pure pour un coeur pur dit le dicton.
Mais que signifie donc "amitié intense ?" Le prisme de la BBC semble vouloir nous inciter à voir la réalité avec suspicion. Le soupçon, la réalité cachée attire toujours médiatiquement.
C'est aussi un révélateur de notre mentalité occidentale; comme si l'amitié pure, noble et désintéressée, devait avoir obligatoirement une composante sexuelle et érotique.
"Plus de 350 lettres écrites par Karol Wojtyla, futur Jean Paul II, à Anna-Teresa Tymieniecka, philosophe américaine d’origine polonaise, ont été retrouvées à la bibliothèque nationale polonaise, qui les avait reçues de Mme Tymieniecka en 2008.
Les lettres semblent suggérer que l’universitaire avait des sentiments amoureux pour le cardinal Wojtyla".
"Ce semble" veut faire un scoop, comme si l'Eglise avait caché une vérité. La réalité est toutefois différente, car sa relation avec Anna Teresa Tymieniecka n'était ni confidentielle ni exceptionnelle.
(photo: Saint Jean Paul II avec Anna Teresa Tymieniecka)
Concernant sa noble relation avec les femmes, une belle histoire:
L'archevêque de Cracovie écrira à Padre Pio, en latin, afin de lui demander la guérison d'une femme enceinte, atteinte d'un cancer, qui avait souffert dans un camp de la mort, Wanda Poltawska, psychiatre.
Il lui écrira plus tard pour le remercier de son intercession. Padre Pio, apprenant qui lui écrivait, avait répondu: " à celui-là, on ne peut rien lui refuser". Selon Andrea Tornielli, une autre lettre a été retrouvée dans les archives à Cracovie, ce qui laisse présumer un contact entre les deux hommes de Dieu.
Saint Jean-Paul II: la sexualité est un don de Dieu
Pour Saint Jean Paul II, l'amour se définit par le don de soi. La personne se donne à l'autre dans le saint sacrement du mariage ou à l'Autre (Dieu) dans le don de la virginité. Ce don, cette oblation est la vocation de chaque personne.
L'auteur de la théologie du corps a vécu le don de soi dans l'Amour nuptiale, qui est à la portée de tous et de chacun, avec la grâce de Dieu.
Le pseudo scoop de la BBC fera son petit ou grand effet médiatique
La BBC révèle surtout l'érotisme exacerbé présent dans beaucoup de médias. Cette commercialisation du corps se retourne contre les hommes et les femmes et va à l'encontre de l'épanouissement et le bien être personnel.
Pour Saint Jean Paul II, l'attraction sexuelle entre un homme et une femme est sainte, bonne et voulue par Dieu. Reste à l'orienter avec un effort paisible et serein vers le beau, le vrai et le bien.
Seulement, le jansénisme est passé par là, donnant à croire que l'Eglise est contre le sexe. Or, il n'est jamais trop tard pour découvrir le vision hautement positive de la sexualité proposé par l'Eglise.
La théologie du corps de Saint Jean-Paul II est une véritable bombe anthropologique. Pourra-t-elle enfin occuper le devant de la scène ?
Dans une société pansexuelle, décrite par Freud, Saint Jean Paul II ouvre une voie équilibrée et positive pour la construction de la personnalité de chacun. Une perspective réjouissante pour le bonheur et l'épanouissement personnel. L'appel à la sainteté est incarné.
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"Théologie du corps" : tel est le titre provisoire que le Pape Jean-Paul II a donné à une série de 129 petites conférences, prononcées à Rome pendant des audiences publiques entre 1979 et 1984, consacrées à une réflexion biblique sur le sens du corps humain et de la sexualité.
Pour le Pape, la question fondamentale de la vie est celle de l'amour : "L'homme ne peut pas vivre sans amour. Il demeure pour lui-même un être incompréhensible, sa vie est privée de sens s'il ne reçoit pas la révélation de l'amour, s'il ne rencontre pas l'amour, s'il n'en fait pas l'expérience et s'il ne le fait pas sien" (Redemptor hominis, 10).
20:24 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | Facebook
Les crimes pédophiles ne sont pas secrets !
Lien: l'Eglise est plus sévère que l'Etat
Déclaration de la Commission pour la protection des mineurs
LA COMMISSION PONTIFICALE POUR LA PROTECTION DES MINEURS AFFIRME LE DEVOIR DES ÉVÊQUES DE DÉNONCER LES CAS DE PÉDOPHILIE
Dans une déclaration publiée le 15 février 2016, la Commission pontificale pour la protection des mineurs a réaffirmé “l’obligation“ des évêques de “signaler les cas d’abus sexuels aux autorités civiles“.
Cité du Vatican, 15 février 2016 (VIS).
Aujourd'hui, la Commission pontificale pour la protection des mineurs, présidée par le Cardinal Sean O'Malley, a diffusé une déclaration quant à l'obligation de dénoncer à la justice tout possible cas d'abus sexuels.
Le Pape François a clairement dit que les crimes et péchés que sont les abus sexuels sur mineurs ne doivent pas être scellés par le secret. Le 27 septembre dernier, s'engageant personnellement, il a affirmé que l'Eglise devait exercer une diligente surveillance afin de protéger les enfants, assurant aussi que tout responsable devrait rendre des comptes.
Le Président et les Membres de la Commission affirment qu'ils respecteront les obligations de la loi mais aussi que, au-delà des contraintes juridiques, ils assumeront leur devoir moral de signaler aux autorités judiciaires en charge de la protection sociale tout mauvais traitement, même présumé.
Aux Etats-Unis, la charte des évêques énonce clairement l'obligation pour tous les diocèses et autres circonscriptions, comme pour tout le personnel de signaler toute suspicion en la matière. Chaque année, lors des sessions de formation pour les nouveaux évêques, cette obligation est réaffirmée de manière explicite. Parallèlement, la Commission a récemment passé en revue avec le Pape une vue d'ensemble des efforts de sensibilisation à l'attention des Eglises locales, accomplis ces deux dernières années.
On a réaffirmé la volonté de fournir du matériel pour des cours de formation tendant à améliorer les efforts de protection des mineurs, y compris à usage de la Curie Romaine.
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