Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

dimanche, 14 février 2016

Crimes pédophiles:la justice de l'Eglise et la justice civile

images.jpegPédophilie: la justice civile et celle de l'Eglise coopèrent pour les victimes

Lien

Pour un crime pédophile, il y a la possibilité de recourir à "deux justices" qui coopèrent ensemble pour le bien des victimes. 

- La justice civile qui a beaucoup de moyens professionnels. Un pasteur a le devoir de rappeler que les victimes doivent dénoncer l'abuseur à la police.

La prescription est parfois de 10 ans, qui ne laisse cependant pas une victime dans le flou, car un certain jugement est donné: 

"la prescription ne s'apparente pas à une preuve d'innocence", abbé Joseph Bonnemain, secrétaire de la commission de la CES

Lorsque la justice civile parvient à ces limites, l'Eglise peut encore agir. 

- La justice ecclésiale, régit par le droit de l'Eglise. Tous les cas doivent être annoncés à la Congrégation pour la doctrine de la foi (Motu Proprio de 2001).

Face à la prescription, l'Eglise va encore plus loin que la justice civile. Pour le droit de l'Eglise, la prescription est de 20 ans, depuis la majorité de la victime. Afin de donner la priorité aux victimes, cette prescription de 20 ans peut être levée. L'Eglise a donc encore plus de moyens pour parvenir à la vérité et la justice. 

Un séminaire romain l'a rappelé aux nouveaux évêques (La Croix): 

« Pour l’Église, il est évident qu’il doit exister une coopération entre les tribunaux ecclésiastiques et les autorités policières et judiciaires concernant ces délits et ces crimes, » assure Mgr Anatrella. « Dans tous les cas et en respectant la présomption d’innocence, insiste-t-il, l’autorité ecclésiale se doit de procéder à un signalement auprès des services compétents selon les procédures en vigueur. »

 

Les commentaires sont fermés.