samedi, 27 février 2016
Vote des femmes, avortement et mariage pour tous: le bon sens des enfants
Le bon sens des enfants face au mariage pour tous et l'avortement
Devant sa classe, un enseignant soulignait trois événements qui auraient fait, selon lui, avancer l'humanité:
- le droit de vote des femmes
- l'avortement
- le mariage pour tous
Un élève de 15 ans lève la main:
"Monsieur, la convention européenne des droits de l'homme rappelle avec force le droit à la vie. Supprimer une vie n'est donc pas un progrès.
Pour le mariage pour tous, lorsqu'un gouvernement ignore une écrasante majorité, 1,3 million de personnes, dans la rue, ce n'est plus une démocratie, mais une oligarchie !".
A cet âge, et si sage, peut-on être président de la République ?
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Attraction studio et les 3 raisons: les indulgences sur KTO
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vendredi, 26 février 2016
L'amabilité du Pape envers l'intellectuel italien Antonio Socci
"Même les critiques nous aident"
Le journaliste italien Antonio Socci, intellectuel à la pensée fort confuse mais surtout très critique sur le présent pontificat, a reçu une lettre manuscrite du Pape François.
L'auteur du livre polémique "Non è Francesco" avait écrit une missive pour lui présenter un de ses ouvrages.
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jeudi, 25 février 2016
Spotlight: un film que tout chrétien doit voir
L'avis de l'ancien procureur du Saint-Siège, Mgr Scicluna (Aleteia)
Les crimes pédophiles et leur couverture sont une corruption qui tue la foi
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mercredi, 24 février 2016
Messe de funérailles de l'abbé Edgar Imer: lorsqu'un prêtre s'en va vers le Seigneur ...
Funérailles de l'abbé Edgar Imer: lorsqu'un prêtre s'en va ...
Lorsqu’un prêtre s’en va, il rassemble pour une toute dernière fois une multitude d’amis.
A Neuchâtel, dans l’église rouge, il y avait foule pour l’enterrement de l’abbé Edgar Imer. La basilique Notre Dame était comble, pour accueillir plus de quatre-vingt prêtres, trois évêques, une petite dizaine de diacres, une multitude de fidèles reconnaissants de la fécondité de son ministère; sans oublier sa famille et pour couronner l'ensemble, une magnifique chorale.
Monseigneur Alain de Raemy, ami de l’abbé, je devrais dire plutôt frère, a souligné, non sans humour, une de ses qualités (ou défaut): l’art de préparer avec tact et soin, dans les moindres détails, les grands événements, et même trop longtemps à l'avance. Son enterrement ne fut heureusement pas l’exception.
Edgar a tout préparé pour cette Pâques, son passage de ce monde vers la vie éternelle. Jésus n’a-t-il pas invité ses disciples à monter dans la pièce, à l’étage, à la chambre haute, au Cénacle, lieu de naissance du sacerdoce, pour préparer soigneusement la Pâques ? "faites ceci en mémoire de moi !" Marie insiste à Cana : "faites tout ce qu’il vous dira !".
Edgar a tout préparé avec très grand soin, art et délicatesse, aidé par ses amis (depuis 43 ans), ses chers frères Paul et Alain. Tout était prêt ! de la poésie des textes bibliques aux chants aux accents de l’Espérance.
Edgar voulait partir un dimanche. La Providence a choisi un vendredi, le jour de sa propre mort. Edgar se demandait qu’elle était le sens à donner à sa vie en cette année de la Miséricorde, année sainte ! Toutes les personnes venues lui dire merci l’on sans doute compris, tant cette messe d’enterrement pouvait être presque un « enciellement ».
J'ai reçu cette célébration comme un ultime cadeau d'Edgar ! Et quel présent ! Il a tout mis, le meilleur de lui-même !
Lorsqu’un prêtre s’en va, il embarque dans son coeur une multitude de personne. Un prêtre ne va jamais seul vers le Seigneur, mais il emmène avec lui son troupeau. Lorsqu’un Pasteur, un serviteur de Dieu s’en va vers la vie éternelle, toutes les personnes qui ont croisé sa vie sont comme réunis encore une fois, autour de l’autel du Seigneur, comme un Dimanche.
Lorsqu’un prêtre s’en va vers le Seigneur, il n’est pas seul
Sa vie a gravité autour de l’Astre divin, le Soleil qui ne se couche plus jamais, le Christ Ressuscité plus brillant que le soleil. Son coeur fut tout penché, tout incliné vers les âmes pour qui il a donné toute sa vie: aimer, c’est tout donner et se donner soi-même.
Le cercueil d’un prêtre est orienté différemment que tous les autres fidèles. Normalement, le visage d’un défunt fait face à l’autel, à la croix et regarde l’autel de Jésus, tournant le dos à l’assemblée.
Lorsqu’un prêtre s’en va vers le Seigneur, sa tête regarde cette Assemblée, toutes les personnes autour desquelles sa vie s’était mise à tourner. Le prêtre est tout orienté vers le service des autres. Il a donné sa vie pour les orienter vers le ciel. Avant d’aller contempler le visage de Dieu, face à face, le visage des autres devient si important.
Lorsqu’un prêtre s’en vient vers le Seigneur, le jour de son ordination sacerdotale, il est prostré à même le sol, comme mort à lui-même, pour implorer la Miséricorde de Dieu. Lorsqu’il s’en va vers son Seigneur, il est à nouveau à même le sol, dirigé vers le but de sa vie: les autres !
Au tout début de la messe, le calice et la patène qui recevaient chaque jour l’Hôte divin, le Corps et le Sang de Jésus, sont délicatement déposés sur le bois de son cercueil, accompagnés par l’Evangile et l’étole. Ce furent ses instruments de travail pour soigner, pour enseigner la multitude des âmes. Ceux qu’il a baptisés, peut-être confirmés, en tout cas mariés, bénis, consolés, toujours pardonnés, enseignés et aimés sont comme réunis autour de Jésus et de Marie, tout recroquevillés autour de la croix.
Ces personnes, chères à son coeur, sont comme présentes autour de lui, ou bien plutôt de Lui, car le prêtre n’était que l’Ambassadeur, l'ombre lumineuse ou le Serviteur. Dire que parfois, on ne veut pas comprendre le sens de son célibat ! un coeur donné jalousement à Dieu et préservé pour les autres afin que tous puisse y trouver un refuge, une place, un espace aimant. Un prêtre n’est pas sans amour, bien au contraire. Lorsqu’un prêtre s’en va, il est accompagné.
Après que l’encens se soit élevé paisiblement vers la voute céleste pour honorer une dernière fois le corps promis à la résurrection, et que l’eau du baptême, qui lui avait donné la vie éternelle, coule une dernière fois, telle une larme, la Vierge fait comme entendre sa voix, comme un doux écho divin; Marie qui est encore et toujours présente. Cette Mère admirable, prie toujours pour nous, toujours au présent, à l’heure de toutes vies, à la minute de toutes morts.
L'ultime étreinte de l'Eglise
Lorsqu’un prêtre s’en va, la liturgie de l’Eglise nous donne une ultime caresse, une ultime étreinte, telle une mère qui embrasse son enfant, avant de le déposer en terre: "tu es poussière, tu retourneras en poussière". La vie ne s’arrête pas là, elle va au-delà. Ce n’est que l’envers du décor; la Mère Eglise embrasse son enfant, comme la première fois, lui qui va naître pour le ciel, pour toujours, pour l’Eternité.
Marie, toute proche dans la gloire de l’Assomption, déjà avec son âme et son corps ce que nous serons un jour, déjà ressuscitée, est là pour nous en retourner à la vie quotidienne, de chaque jour, renforcée par la foi et l’espérance.
Edgar, toi qui a donné ta vie pour les vocations sacerdotales, nous osons déjà te prier: envoies-nous des vocations, au pluriel ! beaucoup de vocations sacerdotales et religieuses.
Bon ciel. A Dieu !
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lundi, 22 février 2016
Un mur, une tour de Babel entourerait-elle le Pape François et Magister ?
Rien de nouveau sous le soleil; depuis la chute originelle, le dialogue entre nous les hommes est parfois bien difficile. Une sorte de nébuleuse anti-François se saisit de la toile pour déformer le Pape François ( Jeanne Smits, Sandro Magister, ...)
"Allons, descendons pour mettre la confusion dans leur langage, en sorte qu'ils ne se comprennent plus les uns les autres..." (livre de la Genèse)
Le récit de la Tour de Babel évoque la confusion du langage.
Une tour de Babel entourerait-elle le Pape François et Sandro Magister ?
Sandro Magister continue malheureusement de semer bien des doutes dans la conscience de nombres de fidèles. Il donne une interprétation souvent peu adroite des propos du Saint-Père.
A mon avis, il devrait plutôt expliquer et préciser, mettre dans le contexte et donner à comprendre pour raconter, décoder et mettre en perspective.
Lorsque une personne a la grâce et le privilège de vivre à l'ombre du Saint-Père, on ne peut pas induire les milliards d'autres fidèles en erreur, eux qui n'ont pas cette lumière et cette opportunité de la proximité.
Dans le monde médiatique, n'utilise-t-on pas les verbes de reprendre pour une information ? de la relayer ? ou alors de modulation de fréquence pour la transmission des ondes radio ? Le Pape parle à tous; il faut alors des "relais locaux" qui modulent et recentrent les phrases du souverain pontife. Cela signifie abattre les murs d'incompréhensions pour créer des ponts, ou des liens aurait dit le petit Prince de Saint Exupéry.
L'hérméneutique de la rupture
L'idée la plus pernicieuse qui rôde dans nos têtes est celle de la rupture ! C'est un paradigme qui formate toutes les pensées. Le Pape François appartient à l'herméneutique de la réforme voulue par Benoît XVI. Il n'y a aucune rupture entre Benoît XVI et François; si ce n'est que l'aventure extraordinaire de la foi qui continue de retentir dans l'espace et le temps.
Pour notre Sandro Magister: "Il y a chez Bergoglio un jésuitisme multiple, en mouvement constant, qui ne se laisse jamais arrêter ou saisir. Son discours est un perpétuel "dire, dédire et contredire".
J'ai écouté la conférence de presse du Pape au retour de Mexico. L'exercice est très difficile, car le Pape s'adresse à tellement de culture et de contexte. Cette réussite, et quelle réussite! relève du miracle de la Pentecôte.
Comme le relevait si bien Joseph Ratzinger, lorsque Pierre parle, ce sont toujours les petits et les humbles qui comprennent. Il a voué son intelligence à la défense de la foi des petits que nous sommes (ou que je suis), face à la puissance de quelques "intellectuels".
Que personne ne se trompe, le Pape n'a rien contre le Family Day, pas plus qu'il engendre une quelconque confusion doctrinale. Tout ce qu'il dit doit être interpréter (l'herméneutique dirait François) dans le contexte de l'ensemble, la foi de l'Eglise. Le Cardinal Préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, le Cardinal Allemand Müller, ne dit pas autre chose.
Pour être clair:
- durant tout son pontificat, le Pape n'a jamais dit une seule phrase sur le changement de l'attitude de l'Eglise pour la communion des personnes divorcées remariées. Dans sa conférence de presse, il a parlé encore une fois d'intégration et non pas de communion.
- le Pape ne souhaite pas s'impliquer dans les débats du parlement italien sur le mariage pour tous. C'est son choix stratégique car il est Pape pour le monde entier. Les laïcs italiens ont par contre ce devoir de s'engager pour la promotion du mariage dans la vie politique.
Tout le monde sait ce qu'il pense, et qui est conforme à l'enseignement constant de l'Eglise: le mariage, l'union entre un homme et une femme est le socle et la base de la société. Si cette plus petite cellule est touchée, tout l'organisme social en souffre, à commencer par les enfants. Comme dans l'informatique, le code binaire, les 0 et les 1 est structurant; pour les humains, il y a H et F.
- François n'a pas effectivement pas utilisé un argument "ad hominem" contre Donald Trump. Ce n'est pas une attaque personnelle. Cependant, tous le monde a compris que Trump n'est pas une personne chrétienne lorsqu'il promeut l'idée de construire un mur le long de la frontière du Mexique.
Dommage que Sandro Magister, homme fort cultivé et intelligent, avec un large réseau d'informateurs, crée la suspicion et ses luttes intestines. Car le Pape n'a pas dit: "qui suis-je pour juger". Mais "si une personne recherche droitement le Seigneur, qui suis-je pour juger ?".
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