dimanche, 18 octobre 2009
Katyn d'Andrzej Wajda: la force silencieuse de la vérité
Le film d'Andrzej Wajda sur le massacre de 22 000 Polonais dont plus de 4000 officiers dans la forêt de Katyn, perpétré par l'Armée rouge, sur l'ordre de Staline, au début de la Seconde Guerre mondiale, est sorti il y a quelques mois, presque sans aucun bruit. Heureusement, les crimes nazis sont impossibles à nier, car il touche si atrocement et particulièrement nos frères aînés et préférés les Juifs. Reste que les horreurs du communisme peinent encore à entrer dans la vérité de l'histoire. Nous appelons cela un paradigme de pensée: le communisme ne semble pas une horreur historique.
Ce film raconte comment la propagande communiste et la force du mensonge a pesé sur le peuple polonais. Alors que la Pologne avait comme destin cruel d'être coupée en deux, selon le pacte Ribbentrop-Molotov, la chute des nazis a permis aux communistes de couvrir d'une chape de plomb ce crime, rationnellement et minutieusement programmé. La propagande communiste affirmera que cette barbarie était le fait des SS et accomplie en 1941. La Pologne vivra avec ce lourd mensonge durant plus de 50 ans, puisque même Gorbatchev aura de la peine à reconnaître ce fait et ouvrir toutes grandes les archives. Certains héros eurent le courage de rester fidèle à la vérité, parfois au prix de ne pas pouvoir suivre des études. Cette tuerie fut accomplie par les communistes en 1940 (avec des balles allemandes, tirées par derrière dans la tête des victimes, au bord de la fosse commune).
Andrzej Wajda est non seulement du plus grand réalisateur de son pays, véritable fondateur d'une école nationale dans les années 1950, honoré depuis 1994 du titre de sénateur mais également que cette nouvelle œuvre fut nominée aux oscars en 2008. Le père de Wajda compte parmi les officiers victimes du crime soviétique.
Ce film, dramatique, cache malgré tout des signes d'espérance: prière, chapelet, force de la foi et courage de la fidélité face à la vérité. Un grand film que j'ai eu la chance de voir samedi 17 octobre, au cinéma de Rome, invité par deux amis prêtres de Pologne, lors d'une manifestation de l'Ambassade de Pologne pour les 70 ans du début de la seconde guerre mondiale. Le bruit ne fait pas de bien, le bien ne fait pas de bruit.
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Bagnasco et les islams
"L'heure de religion catholique se justifie par le fait qu'elle fait partie de notre histoire et de notre culture. La connaissance du fait religieux catholique est indispensable pour la compréhension de notre culture. Il ne ne me semble pas que l'heure de religion envisagée (par le gouvernement pour la religion musulmane) corresponde à cette motivation raisonnable et reconnue".
Monseigneur Bagnasco, archevêque de Gênes (Italie) et président de la conférence épiscopale italienne, à propos du projet d'enseigner une heure le coran à l'école.
source: Corriere della Sera
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samedi, 17 octobre 2009
Soudan: sept chrétiens crucifiés
source: Il Corriere della Sera 16 octobre 2009, Gian Guido Vecchi
Le Soudan se situe au Sud de l'Egypte et à l'Ouest du Darfour (musulman).
Lors du Synode sur l'Afrique, la crucifixion de 7 chrétiens a été évoquée devant Benoît XVI. Et ce n'est pas une métaphore. "Le 13 août, des rebelles sont entrés dans l'église de ma paroisse et ont pris tant de personnes en otage. Pendant qu'elles fuyaient vers la forêt, ils en ont tué 7: ils les ont crucifiés sur les arbres".
Monseigneur Hiiboro Kussala, évêque du diocèse de Tombara Yambio, au Sud du Soudan, a donné aussi son terrible témoignage à Radio Vatican. Le Soudan du Nord est plus "arabe", qui a aussi imposé la loi coranique" ( gouvernement de Al Bashir à Khartoum ) alors que le Sud est chrétien animiste. Certains des rebelles furent instruits par Al Quaeda en Afgahanistan. "Ils sont contre l'Eglise, le projet est d'intimider les chrétiens". Hélas, ces cruautés ne sont pas des cas isolés! Que dire des chrétiens du Pakistan ?
22:55 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | Facebook
L'Espagne pour la vie!
La nouvelle est relevée par le site de la TSR. Dommage de mettre l'adjectif conservateur et placer cette manifestation dans le camp de droite. Une vie n'est ni à gauche, ni à droite, car la tuer c'est l'atteindre en plein coeur. Puis la famille, l'avortement ne sont pas des sujets catholiques mais raisonnables. Enfin, être pour la famille, pour la vie, ce n'est pas être réactionnaire, soit être "contre" ou un "anti", mais un "pro", pour un projet. La vie est un oui. Aussi l'info consiste à chercher la vérité.
"Anti"
Pourtant, c'est bien sous cet angle que la nouvelle se répand. "Manifestation anti-avortement".
La particule "anti" est négative et c'est à dessein que certains médias présentent cette réalité. En effet on parle de mines anti-personelles (qui sont en effet à banir absolument!). Alors qu'on dira: pro-européen, qui est positif et dynamique. On ne se présentait pas non plus anti-Bush, mais on se disait "pas pro-Bush". C'est ainsi que la manifestation de millions de personnes, aussi juives, musulmanes et même laïques est présentée: mise sur le seul compte des catholiques ( ce qui n'est pas exact ) et "anti", qui est négatif. Parlera t'on de pro-avortement ? Non, mais de pro-choice. Alors le mot anti-vie ne passe hélas pas pour l'instant.
Connotation
Dans le langage, il donne une seconde signfication à la première (dénotation) Aussi, au 19.30 de la TSR, l'Opus Dei (sic) fait son apparition ("ordre religieux catholique qui fait une forte pression"; alors que c'est une réalité laïque et non-religieuse; et que les tenants de l'idéologie laïciste font justement des menaces sur ceux qui refusent d'avorter). Voilà comment une certaine info dégage en touche le fond du débat ( anti, catholique, envahir les rues, et Opus Dei ) en prenant de mots qui sont connotés dans certains millieux. Soulignons le manichéisme (mal-bien/noir-blanc), avec dans la présentation d'abord négative de la nouvelle, subitement "la positivité" soit la volonté d'ouvrir l'avortement, pour une "liberté" totale d'avorter, qui correspond à la droite ligne de l'Europe entière. L'information n'est pas objective, impartiale et neutre, car elle véhicule des choix que les mots emportent avec eux.
A lire:
Lire Paolo Rodari, jeune vaticaniste brillant (site Benoît et moi).
Dépêche AFP qui nourrit les médias, ce qui est le rôle de agences de presse; Libération; Le Figaro. Le JDD; Le Monde; Le Télégramme; Le Point; Radin rue ;
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UNICEF et pédophilie
Affaire Mitterrand : l'Unicef rappelle à la France le droit des enfants (source: Liberté Politique)
16 octobre 2009
Alors que l’Unicef vient de publier un bilan sans précédent sur la protection de l’enfance dans le monde et que la polémique enfle autour du livre de Frédéric Mitterrand, l’Unicef tient à remettre les enfants et la préservation de leurs droits fondamentaux au centre du débat. Des millions d’enfants dans le monde étant victimes d’exploitation sexuelle, il est impératif que l’enjeu du débat dépasse les clivages partisans et la défense de personnalités.
La France a ratifié la Convention internationale des droits de l’enfant, elle a eu un comportement remarqué dans la lutte contre le tourisme sexuel et sa législation sanctionne sévèrement les infractions commises dans et hors du territoire de la République. Dans ce contexte, des questions aussi graves que la violation de l’intégrité physique des enfants ne peuvent être banalisées.
C’est pourquoi l’Unicef déplore la manière dont le débat s’est engagé autour de l’affaire Mitterrand : « Il est regrettable que la polémique médiatico-politique et la récupération qui en est faite monopolisent le débat au détriment des vrais enjeux de la lutte contre l’exploitation des enfants », dénonce Jacques Hintzy, président d’Unicef-France.
En 2000, les États ont pris un engagement fort à travers le protocole additionnel concernant la vente d’enfants, la prostitution et la pornographie infantiles. À ce jour, il est ratifié par 131 pays, dont la France.
L'article 34 de la Convention internationale des droits de l'enfant (CIDE) stipule :
«Les États parties s'engagent à protéger l'enfant contre toutes les formes d'exploitation sexuelle et de violence sexuelle. À cette fin, les États prennent en particulier toutes les mesures appropriées sur les plans national, bilatéral et multilatéral pour empêcher :
a/ Que des enfants ne soient incités ou contraints à se livrer à une activité sexuelle illégale ;
b/ Que des enfants ne soient exploités à des fins de prostitution ou autres pratiques sexuelles illégales ;
c/ Que des enfants ne soient exploités aux fins de la production de spectacles ou de matériel de caractère pornographique.»
Note: Il est absolument dégoutant et répugnant de constater la réthorique fallacieuse de certaines personnes ( dont le Président Nicolas Sarkozy, avec Daniel Cohn-Bendit, Bernard Kouchner...) pour défendre l'inacceptable, en attaquant par exemple les personnes (qualifiées d'extrême droite), au lieu de parler des actes, des idées, des écrits et des faits. Il faut, pour être vrai et honnête, parler du contenu, de ce qui est dit, plutôt que de se concentrer sur "qui le dit", et de cibler les attaques sur les personnes qui parlent d'une chose exacte. C'est un détournement, une manipulation, qui cherchent à surfer sur les sondages et les opinions publiques.
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Vocation arbitre: Massimo Bussaca
12:03 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | Facebook
vendredi, 16 octobre 2009
Amour loyal: 31 ans élection de Jean Paul II
C'était il y a 31 ans. Prions le serviteur de Dieu Jean Paul II pour notre Pape Benoît XVI.
16 octobre 1978 - 16 octobre 2009
21:04 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | Facebook
Antoine-Marie Izoard, agence I.media, parle du Synode
20:34 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | Facebook
Son Excellence J.L. Bruguès: vers une nouvelle génération de prêtre
Vers une nouvelle génération de prêtres |
La sécularisation a été pour les gens de ma génération une grande découverte et aussi un grand défi. Nous venions pour la plupart de milieux chrétiens et nous découvrions une société pour qui les références au-delà du siècle, références au ciel, à la transcendance métaphysique ou religieuse n’existaient plus. Donc nous avons voulu incarner l’Eglise dans ce changement social qui est un changement social considérable. La nouvelle génération qui a vécu dans la sécularisation, est née dedans, elle en a bu si je peux dire, le lait. Par conséquent elle est sur un point de vue tout à fait différent du nôtre et elle chercherait plutôt à prendre ses distances, ou du moins - je dirais - à affirmer son identité; qu’est-ce qu’un prêtre aujourd’hui dans la société d’aujourd’hui telle qu’elle se présente.
Notre objectif à la congrégation, est de rendre public un texte bref, peut-être trois pages, je ne peux pas vous garantir le volume en réalité
Un texte bref qui donne du courage aux uns et aux autres. Au formateur, parce qu’il y a de leur part une adaptation qui est considérable et nous voudrions les encourager. Et aussi aux nouveaux venus, pour leur dire que, "écoutez, c’est une chance d’avoir été choisi comme prêtre, c’est un honneur, vous pouvez vous en réjouir."
En une phrase: il y a du bonheur à être prêtre, il y a du bonheur à se former pour devenir prêtre.
Je suis jeune garçon je viens vous trouver et je vous dis: ah Excellence, je veux rentrer au Séminaire, qu’est ce que vous lui répondez ?
Ce n’est pas un exemple théorique. Lorsque j’étais évêque d’Angers, tous les garçons qui se posaient la question d’une vocation pour entrer au Séminaire venaient me trouver. Je les recevais, je les écoutais et si je pensais qu’il y avait chez eux véritablement un sérieux dans la démarche, je les envoyais, je parle de mon diocèse, je les envoyais auprès d’une équipe que j’avais constituée et qui était chargée d’accompagner les vocations. Car c’est un des problèmes que nous avons aujourd’hui, dans une situation de chrétienté, les vocations étaient accompagnées par les familles, par les mouvements, aujourd’hui ceux qui se posent la question se trouvent seuls. Et donc je les renvoyais à une équipe qui était chargée de les accompagner de les accueillir tels qu’ils étaient jusqu’au moment où il fallait prendre une décision.
En cette année sacerdotale, le saint curé d’ars saint Jean Marie Vianney est donné comme exemple aux prêtres du monde entier. Est-ce que vous avez eu l’occasion vous personnellement, Excellence, de parler du curé d’Ars avec le Pape ?
Non avec le Saint Père certainement pas. Mais il a donné récemment une raison que je trouve tout à fait suggestive. Evidemment on peut admirer dans le curé d’Ars l’exemple quasiment parfait de la vie de prêtre, celui qui est tout entier donné au ministère que l’Eglise lui confie, à la mission qui est la sienne.
Mais le curé d’Ars arrive juste après la Révolution française. C’est ce que le Saint Père évoquait récemment. D’une certaine manière, c’était une Eglise qu’il fallait rebâtir alors que le terrain avait été complètement saccagé. Je me demande aujourd’hui si nous ne devrions pas aussi trouver des leçons de vie et d’actions dans cette volonté du Curé d’Ars et de quelques autres, n’oublions pas qu'à l’époque du curé d’Ars en France, la vie religieuse renaissait de manière magnifique.
Vous parliez tout à l’heure d’une lettre que la congrégation va adresser certainement au monde. Est-ce qu’il ya d’autres actions concrètes que vous proposeriez pour les Séminaires ?
Nous avons commencé depuis quelques années déjà une réflexion sur la formation. Le meilleur Séminaire, on m’a posé la question: quelle est le meilleur Séminaire ? Le meilleur Séminaire c’est celui qui accueille, les séminaristes, les garçons, tels qu’ils se présentent aujourd’hui pour entrer au Séminaire et celui qui leur dispense la formation telle que la veut l’Eglise, la souhaite l’Eglise. Il nous faut tenir ces deux exigences en même temps. Donc prendre les jeunes tels qu’ils sont.
Nous recevons des évêques en visite ad limina. Et chaque fois je leur pose la question ? est-ce que vous pourriez me brosser le tableau des jeunes qui aujourd’hui se présentent au Séminaire ? C’était encore le cas ce matin avec le Brésil. On a reçu des évêques d’Amérique latine plus généralement. Et je m’aperçois que le portrait qu’ils nous tracent est un peu toujours le même. C’est-à-dire des jeunes, généreux, qui découvrent souvent la foi tardivement, quelques uns viennent d’un milieu traditionnellement chrétien, mais cela n’est plus la majorité semble-t-il et il sont généreux, ils veulent servir l’Eglise, ils aiment le Christ, ils veulent le suivre. Mais ils n’ont pas de culture chrétienne. Ils ont tout à découvrir de la culture chrétienne et de la foi chrétienne. Voilà pourquoi nous mettons l’accent, depuis la Congrégation depuis un certains nombres d’années sur un temps de mise à niveau qui précède l’entrée au Séminaire. On peut l’appeler Petit Séminaire, on peut l’appeler Propédeutique. C’est un temps durant lequel le garçon découvre les rudiments de la vie chrétienne et de la culture chrétienne.
Et pour découvrir cette base chrétienne. Y-a-t’il des documents auxquels nous pouvons nous référer ?
Vous avez beaucoup de documents. Chaque conférences des évêques a voulu produire des ouvrages qui mettent la foi chrétienne à la portée de n’importe qui. Mais nous avons nous dans l’Eglise universelle un document qui est comme la Constitution si je peux dire de la transmission de la foi qui est le catéchisme de l’Eglise catholique.
Excellence merci de votre gentillesse. Avec notre prière aussi pour votre travail ici à Rome. Merci beaucoup.
Bonne année sacerdotale!
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jeudi, 15 octobre 2009
Ecône face à la foi: début le 26 octobre
Mgr Bernard Fellay a nommé comme représentants de la Fraternité Sacerdotale Saint–Pie X pour les entretiens théologiques avec la Congrégation pour la doctrine de la foi : Mgr Alfonso de Galarreta, directeur du Séminaire Nuestra Señora Corredentora de La Reja (Argentine), l’abbé Benoît de Jorna, directeur du Séminaire International Saint-Pie X d’Ecône (Suisse), l’abbé Jean-Michel Gleize, professeur d’ecclésiologie au séminaire d’Ecône, et l’abbé Patrick de La Rocque, prieur du Prieuré Saint-Louis à Nantes (France).
Mgr de Galarreta était déjà président de la commission qui au sein de la Fraternité était chargée de la préparation de ces entretiens, depuis le mois d’avril 2009.
Les travaux débuteront dans la seconde moitié du mois d’octobre et requerront la discrétion nécessaire à un échange serein sur les questions doctrinales qui font difficulté.
Menzingen, le 15 octobre 2009
source: Porte Latine
C'est le lundi 26 octobre en matinée qu'aura lieu la première réunion du dialogue prévu avec la Fraternité Sain-Pie X. La rencontre se tiendra au Palais du Saint-Office. Côté Vatican, participeront: Mgr Guido Pozzo, secrétaire de la commission Ecclesia Dei, le secrétaire de la Congrégation pour la doctrine de la foi, Mgr Luis Ladaria Ferrer, et les trois experts dont les noms ont déjà été communiqués : le dominicain suisse Charles Morerod, le jésuite allemand Karl Josef Becker et le vicaire général de l'Opus Dei, le prélat espagnol Fernando Ocariz, tous trois conseillers de la Congrégation pour la doctrine de la foi, dont dépend Ecclesia Dei.
Note: Heureusement que cet échange se fera dans la discrétion. D'un côté cela attirera sans doute les médias, mais de l'autre cela donnera une tranquilité au peuple chrétien. N'oublions pas que, de Jean XXIII, en passant par Paul VI, Jean Paul Ier, Jean Paul II, à Benoît XVI, la foi de l'Eglise, une sainte, catholique et apostolique n'a pas été touchée dans sa pureté. Aussi, les pourparlers, qui étaient d'actualité déjà sous Jean Paul II, continuent avec Benoît XVI afin de rapprocher Ecône de l'Eglise, et non pas l'inverse. Confions cela à la Vierge Marie, Notre Dame du Rosaire.
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Bernard Violet: Erratum XVI
Je viens de lire un livre écrit à grande vitesse, truffé de stéréotypes, avec beaucoup d'imprécisions et d'approximations.
Ce livre, à l'image de la photo de la couverture, ne permet même pas de reconnaître le portrait de Benoît XVI, ni la douce doctrine de l'Eglise catholique et encore moins la foi de centaines de millions de catholiques.
Une chose semble exacte: l'homosexualité et la pédophilie à l'intérieure de l'Eglise, scandales que Benoît XVI attaque avec grande détermination et vérité. Afin d'être cohérent, que Bernard Violet continue sur sa lancée pour avoir le même courage que le Pape, dans les sphères publiques où il pourrait faire quelque chose, tels que les milieux artistiques ou politiques, avec des biographies sur Bernard Kouchner, Frédéric Mitterand, Daniel Cohn-Bendit ou Roman Polanski....
Aux autres journalistes, mieux informés et moins déformés, d'écrire une vraie et authentique biographie, de bien meilleure qualité que ce pamphlet qui contient bien plus que 16 erreurs.
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La profession journaliste en crise
Pour les journaux, les recettes publicitaires sont en chutes libres. Dans le monde de l'info, il existe une marchandise bon marché: la polémique. Cela démontre la crise que connaît le noble métier de journaliste. Cela explique en partie le silence sur le Synode sur l'Afrique qui se tient actuellement à Rome et la non-couverture du pontificat de Benoît XVI. A part le préservatif pour l'Afrique et les intégristes, deux sujets faciles car conflictuels, le reste ne semble pas vendre. Il est assez facile de rendre important ce qui est seulement intéressant.
C'est vrai que cela demande un sérieux effort pour sortir de la paresse afin de rendre intéressant ce qui est important.
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mercredi, 14 octobre 2009
Erratum XVI, nouvelle biographie du Pape ?
Une biographie de Benoît XVI: Erratum XVI
Etant pour la liberté de pensée, la liberté de la presse, il serait hautement souhaitable que d'autres journalistes francophones se penchent sur ce pontificat qui continue de s'écrire.
Il serait bien aussi de tenir compte de quelques conseils de bases:
- il vaut mieux agir que réagir. Se vexer, se fâcher, ou critiquer les journalistes ne sont pas des attitudes constructive.
- un chrétien cherche à noyer le mal dans par abondance de bien. Il écrit, parle et communique la vérité, au lieu de dénoncer les mensonges. Le journaliste (chrétien ou non), car il y a en manque du côté francophone pour couvrir ce pontificat, qui écrira cette prochaine biographie devra fréquenter le Saint Père et le connaître en tant que personne.
- enfin connaître les langues, au moins l'italien et l'anglais, afin de sortir des stéréotypes que véhiculent parfois une culture.
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Benoît XVI, Diouf et 1 milliard qui souffrent de la faim dans le monde
Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, le nombre de personnes qui ont faim a atteint 1 milliard, et en Afrique, malgré des progrès importants, la situation est très préoccupante. Le continent compte actuellement 271 millions de personnes mal nourries, soit 24% de la population, ce qui représente une augmentation de 12% par rapport a l’année dernière. C’est le constat fait lors de son intervention lundi au Synode des évêques pour l’Afrique par l’un des invités spéciaux, Jacques Diouf, directeur général de la FAO, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture. La vision d’un monde libéré de la faim est possible à condition qu’il y ait une volonté politique. Et dans ce contexte les religions apportent une contribution inestimable, a déclaré Monsieur Diouf qui a voulu rendre hommage aux nombreux missionnaires et religieux qui font souvent un travail difficile et parfois ingrat mais toujours utile, aux côtés des organisations de la société civile.
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mardi, 13 octobre 2009
Benoît XVI à la Synagogue de Rome
BENOIT XVI A LA F.A.O. ET A LA SYNAGOGUE
CITE DU VATICAN, 13 OCT 2009 (VIS).
La Salle-de-Presse du Saint-Siège annonce que le Saint-Père se rendra le 16 novembre au siège de la FAO pour l'ouverture du Sommet mondial sur la sécurité alimentaire (XXXVI Conférence générale, Rome du 18 au 23 novembre). Le 17 janvier prochain, Benoît XVI se rendra à la synagogue pour rencontrer la communauté israélite de Rome, à l'occasion de la XXI Journée d'approfondissement du dialogue entre juifs et catholiques. Ce jour est la fête du Mo' èd de plomb, qui commémore un évènement remontant à 1793 lorsque les habitants du Ghetto échappèrent à un pogrom grâce à une tempête, qui éteignit l'incendie des portes.
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Synode sur l'Afrique: le langage éthique
L’Afrique et le nouveau langage éthique
L'Afrique vit aussi à l'ère de la communication. Dans cet échange de dons entre l'Europe et l' immense continent africain, le langage et le sens des mots ont une importance capitale. Marguerite Peeters, journaliste belge et directrice générale de l'Institut "Intercultural Dialogue Dynamics" à Bruxelles est une spécialiste de la mondialisation éthique. Elle nous explique le danger de changer le sens de quelques termes. Par exemple le concept de qualité de vie. Si un médecin juge que la qualité de vie n'est plus suffisante pour un malade, alors cela ouvre la porte à l'euthanasie. Il y a encore une foule d’autres mots:
« Aux normes les plus évidentes qui sont la santé reproductive et l'égalité des sexes, qui se sont répandues comme une traînée de poudre en Afrique, et qui cachent tout un programme de déconstruction de la personne humaine. Il considère que la maternité, la complémentarité homme-femme ou l'identité sponsale de l'homme et de la femme sont des constructions sociales. Ces concepts d'égalité des sexes, de genre, de santé reproductive, sont déjà devenus des priorités de la politique internationale, mais aussi des gouvernements africains et malheureusement aussi, cela entre dans la culture, dans les cultures africaines. »
La tentation est grande, chez nos frères et sœurs d'Afrique de rejeter le travail des missionnaires accompli durant plus d'un siècle.
« Il serait vraiment désirable que les chrétiens d'Afrique ne suivent pas le parcours qui a été suivi par les chrétiens orientaux et qu’ils ne fassent pas d'amalgame entre la révolution culturelle et l'Evangile."
Les occidentaux se considèrent parfois comme supérieurs alors qu'ils ont aussi beaucoup à recevoir du génie africain. ce grand continent de l'espérance:
« L'Afrique est vraiment à un kairos, à un moment de choix. Elle a à choisir entre rester fidèle à elle-même parce qu'elle a reçu des dons spécifiques de Dieu. Elle a un sens de la vie, de la maternité, de la communauté humaine, de la fraternité, d'une fraternité, non pas comme la fraternité de la Révolution française qui est horizontale, mais une fraternité qui est filiale. Parce que les Africains ont conscience d'être enfant d'un Père, d'un Dieu Père. Même dans les traditions païennes il y a cette conception d'un dieu qui serait père. L'Afrique a le sens du sacré et l'Afrique doit choisir maintenant de rester fidèle à sa vocation propre qui acquiert dans le monde d'aujourd'hui une dimension prophétique. »
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lundi, 12 octobre 2009
Aimer les journalistes et prier pour eux!
Reconnaissance d´un miracle attribué à l’intercession d’un journaliste
Pas décisif sur la voie de la béatification de Manuel Lozano Garrido
ROME, Lundi 12 octobre 2009 (ZENIT.org) - La Commission de cardinaux de la Congrégation pour le culte divin a reconnu le 29 septembre un miracle attribué à l'intercession de Manuel Lozano Garrido, surnommé « Lolo », membre de l'Action catholique espagnole, journaliste bien que paraplégique, et devenu aveugle à la fin de sa vie.
Il s'agit d'un pas décisif sur la voie de la béatification, qui n'attend plus que l'approbation par Benoît XVI du décret reconnaissant le miracle requis pour que le « journaliste en fauteuil roulant » soit élevé à la gloire des autels.
Le pape lui-même a déjà reconnu, le 7 décembre 2007, ses « versus héroïques » par la publication du décret le déclarant « vénérable » et reconnaissant que « la maladie était la cause de sa sanctification, la souffrance était sa chaire ».
Le cas en examen est celui d'un enfant de deux ans, qui avait la rougeole. La maladie avait dégénéré rapidement en péritonite, comme l'a expliqué à ZENIT le postulateur de la cause de béatification, le père Rafael Higueras.
L'enfant a été opéré, mais au bout de quelques jours, la maladie a dégénéré en iléus paralytique, ce qui a nécessité une nouvelle intervention, durant laquelle on lui a coupé plus de vingt centimètres du péritoine, malgré son jeune âge. La situation s'est à nouveau aggravée jusqu'à ce que se produise une colique fécaloïde.
Le père Higueras a révèlé que « l'enfant était passé de quatorze à sept kilos, et ne réagissait pas aux traitements antibiotiques, pourtant très lourds. Survint alors un épisode de septicémie à pseudomonas. On ne pouvait raisonnablement s'attendre qu'à la mort imminente. Au moment de la fin, on a posé le crucifix de Lolo sous son oreiller, et la guérison s'est produite ».
Ce cas a été examiné et approuvé par la commission scientifique de médecins de la Congrégation pour les causes des saints et, un mois plus tard, par une commission de théologiens de cette même Congrégation.
Journaliste et mystique
Lolo est né en 1920 à Linares (Espagne). C'est également là qu'il est décédé, le 3 novembre 1971. Dans sa jeunesse, Lolo devient membre de l'Action catholique, dont il sera un membre actif, et où il occupera divers postes de responsabilité.
Le P. Higueras souligne que « son amour pour l'Eucharistie et pour Marie, qui devait le marquer toute sa vie », commence déjà à s'enraciner en lui.
A 16 ans, en pleine persécution religieuse en Espagne, il est désigné pour apporter clandestinement la communion, ce qui lui vaut d'être emprisonné. Parmi les plus grands souvenirs de bonheur de sa vie, il évoque celui d'avoir passé la nuit du Jeudi Saint, aux côtés d'autres compagnons, à adorer le Seigneur dans le Saint-Sacrement, que sa petite soeur Lucy, avait réussi à lui passer en cachette, dissimulé dans un bouquet de fleurs.
« Cependant, dès son adolescence, la vocation de Lolo était le journalisme », reconnaît le père Higueras. Lorsque la maladie et l'invalidité totale bouleversent sa vie, de son fauteuil roulante il devient un écrivain et un journaliste prolifique : neuf livres et des centaines d'articles de presse, « qui sont pour lui la voie de son zèle évangélique ».
« Sa maison devient un centre d'orientation, de joie et de vocation pour de très nombreux jeunes, et un centre d'apostolat des malades : avec des monastères contemplatifs et des malades incurable, il fonde une œuvre pieuse, Sinaï, des groupes de prière de religieuses contemplatives et de malades qui prient pour les catholiques engagés dans les médias.
Il a vécu cloué sur son fauteuil roulant pendant plus de 28 ans. Les neuf dernières années de sa vie, il était aveugle. D'un minuscule mouvement, il pouvait actionner avec son pouce la commande d'un magnétophone sur lequel il dictait ses livres et ses pensées, que Lucy, sa sœur et sa secrétaire, transcrivait ensuite.
Selon le postulateur, « la figure de cet homme de Dieu, cet homme simple, constitue un puissant phare pour des jeunes en quête de lumière ; pour des journalistes et des écrivains qui voudraient mettre l'Evangile au centre de leurs travaux ; pour les laïcs qui peuvent voir comment le travail ordinaire de tous les jours peut être source de sanctification, avec la force de l'Eucharistie et l'aide de la Sainte Vierge Marie ; pour les malades qui souffrent et peuvent voir en lui un malade qui a fait de sa souffrance un chemin de sanctification et d'apostolat ; pour l'Action catholique qui peut se réjouir de voir que tant de fruits mûrs ont poussé et se sont sanctifiés dans ses rangs ».
Le postulateur explique que Lolo était un authentique mystique. « Seul un homme, qui vit en Dieu et de Dieu, peut laisser les précieuses lignes de l'écrivain passionné qu'il était, jeune et ardent, mû par la foi et par l'évangile de Jésus ».
« La Sainte Mère l'Eglise pourra se réjouir de présenter au monde des fils de la maturité de Lolo : qui est jeune parmi les jeunes, joyeux dans la douleur ; qui est malade, qui prend sa croix et éprouve la joie d'être, comme Marie, aux pieds de Jésus crucifié ; laïc qui vit son Baptême avec une exigence apostolique ; écrivain et journaliste qui surmonte ses immenses limites dans la jubilation de communiquer sa foi, sa joie et son espérance ».
Jesús Colina
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Tactique médiatique et minarets
Le peuple suisse votera oui ou non pour la construction de nouveaux minarets en Suisse. Il n'est jamais facile d'analyser parfaitement les tactiques médiatiques, aussi je suis aussi enclin aux erreurs et aux fautes. On peut toutefois faire quelques prévisions qui permettent de lire une certaine réalité fort complexe, un peu à la manière de Max Weber, le sociologue allemand, qui parlait d'idéal-type pour décrire un fait social. Aussi, c'est l'avenir proche qui infirmera ou confirmera mon hypothèse.
Le silence
Pour la prochaine votation sur l'initiative anti-minarets, je crois voir que les leaders musulmans ne s'expriment pas et en fait ne s'exprimeront pas. Et pour cause, certains partis se chargent de s'exprimer en leur faveur. Si les minarets resteront silencieux dans le futur (promesse ?) d'autres semblent déjà se servir des hauts-parleurs pour annoncer la couleur.
Tariq Ramadan, pour l'instant ne s'est pas fait entendre et je doute qu'il le fasse. Parler, c'est se trahir un peu et trop occuper la scène médiatique, être trop à la lumière, jette souvent une ombre. Comme d'autres se chargent de répercuter ses arguments, il ne lui reste plus qu'à admirer le travail en silence. Les mots de peur, d'exclusion, d'intolérance, d'accueil de l'autre, de citoyenneté sont des vocables clefs. A faire palir d'envie certains catholiques qui ont eu droit à un traitement presque calomnieux réservé à Benoît XVI. Aussi, diviser pour règner est un tactique qui peut porter ses fruits.
La stigmatisation de l'extrême droite fait mouche, surtout avec l'affiche qui est interdite dans certaines villes. Aussi, le débat devient non plus sur les minarets, ni sur les islams, mais sur l'interdiction de l'affiche. Le racisme est un argument massu. Mais se pose-t-on la question de savoir si l'islam est une race ?
L'UDC peut hélas se féliciter d'avoir lancer le débat avec cette (mauvaise, à mon avis) affiche. Cela voile le débat; au lieu de parler de la question cruciale: voulons-nous des islams en Suisse ? La question de l'accueil de l'étranger est une toute autre question, car un chrétien ne saurait rejeter son frère.
Autres silences
J'ai eu l'occasion d'exprimer mon point de vue: je ne me prononce pas sur cette votation, car c'est un sujet politique. Chaque citoyen a le droit de se forger une opinion. Je prône la liberté, la réflexion, alliés à une information rigoureuse et une formation sur les islams, car notre ignorance est abyssale en la matière. Je pense que Magdi Cristiano Allam et le docteur Aldeeb connaissent très bien leur sujet. Mais leur donnera-t-on la parole ? Il y aura dans le cas contraire une spirale du silence. Car faire sortir de l'ombre des leaders d'opinions peut inverser la tendance. Aller à contre courant fait souvent peur et entraîne aussi un silence. Enfin personne n'aime parler se faire qualifier faussement d'extrêmiste de droite et de raciste.
Certains pense plaquer la réalité chrétienne sur la nature du fait islamique, alors qu'il faut partir de la connaissance même cette religion-politique très complexe. Il faut partir des idées, des faits, des actions de nos frères en humanité afin de connaître leur doctrine. Un prêtre n'est pas un imam, un clocher n'est pas un minaret, une mosquée n'est pas une église, les islams ne sont pas le christianisme, ni le judaïsme.
Aussi, en l'état, je constate que la tactique semble être: si la parole est d'argent le silence est d'or. Mieux vaut se taire, car d'autres parlent pour ... Qui vivra verra.

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Homélie de Benoît XVI pour la canonisation
source: EucharistieMiséricordieuse

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