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lundi, 11 février 2013

Benoît XVI démissionne

Ce n'est pas une fausse nouvelle, j'ai effectivement la confirmation de Rome, et par le Père Lombardi.

Il ne donne sa démission à personne, car il est le Vicaire du Christ, mais peut, selon le droit, librement renoncer à sa charge. Dès qu'il le dit, c'est réalisé. 

Conformément au droit canon qui le prévoit, notre Pape démissione et renonce à sa fonction. Radio Vatican

Le dernier à démissioner Grégoire XII pape de 1406 à 1415 (Jean XXIII, fut un anti-pape; pour le souliger le bienheureux Angelo Roncalli(1958-1963) pris justement le nom de Jean XXIII.

Benoît XVI a toujours été proche de Bernadette de Lourdes. Aujourd'hui c'est Notre Dame de Lourdes. Le Père Lombardi a précisé que le Saint Père a longuement examiné cette difficile décision en toute conscience, devant Dieu.

Ce Pape sera décidément humble jusqu'au bout. Il confie à Marie le prochain consistoire, et dit vouloir continuer de servir l'Eglise par la prière.

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Le Pape renonce à poursuivre son Pontificat 

Benoît XVI se démet de ses fonctions, à partir du 28 février. Le Pape l’a annoncé, en personne lundi matin, en latin. 

Ses déclarations en français 

Frères très chers,

Je vous ai convoqués à ce Consistoire non seulement pour les trois canonisations, mais également pour vous communiquer une décision de grande importance pour la vie de l’Eglise. Après avoir examiné ma conscience devant Dieu, à diverses reprises, je suis parvenu à la certitude que mes forces, en raison de l’avancement de mon âge, ne sont plus aptes à exercer adéquatement le ministère pétrinien. Je suis bien conscient que ce ministère, de par son essence spirituelle, doit être accompli non seulement par les œuvres et par la parole, mais aussi, et pas moins, par la souffrance et par la prière. Cependant, dans le monde d’aujourd’hui, sujet à de rapides changements et agité par des questions de grande importance pour la vie de la foi, pour gouverner la barque de saint Pierre et annoncer l’Evangile, la vigueur du corps et de l’esprit est aussi nécessaire, vigueur qui, ces derniers mois, s’est amoindrie en moi d’une telle manière que je dois reconnaître mon incapacité à bien administrer le ministère qui m’a été confié. C’est pourquoi, bien conscient de la gravité de cet acte, en pleine liberté, je déclare renoncer au ministère d’Evêque de Rome, Successeur de saint Pierre, qui m’a été confié par les mains des cardinaux le 19 avril 2005, de telle sorte que, à partir du 28 février 2013 à vingt heures, le Siège de Rome, le Siège de saint Pierre, sera vacant et le conclave pour l’élection du nouveau Souverain Pontife devra être convoqué par ceux à qui il appartient de le faire.


Prévu par le code de droit canon

Art. 1

LE PONTIFE ROMAIN

 

Can. 331 - L'Évêque de l'Église de Rome, en qui demeure la charge que le Seigneur a donnée d'une manière singulière à Pierre, premier des Apôtres, et qui doit être transmise à ses successeurs, est le chef du Collège des Évêques, Vicaire du Christ et Pasteur de l'Église tout entière sur cette terre; c'est pourquoi il possède dans l'Église, en vertu de sa charge, le pouvoir ordinaire, suprême, plénier, immédiat et universel qu'il peut toujours exercer librement.

 

Can. 332 - § 1. Le Pontife Romain obtient le pouvoir plénier et suprême dans l'Église par l'élection légitime acceptée par lui, conjointement à la consécration épiscopale.  C'est pourquoi, l'élu au pontificat suprême revêtu du caractère épiscopal obtient ce pouvoir dès le moment de son acceptation.  Et si l'élu n'a pas le caractère épiscopal, il sera ordonné aussitôt Évêque.

 

§ 2. S'il arrive que le Pontife Romain renonce à sa charge, il est requis pour la validité que la renonciation soit faite librement et qu'elle soit dûment manifestée, mais non pas qu'elle soit acceptée par qui que ce soit.


Can. 333 - § 1. En vertu de sa charge, non seulement le Pontife Romain possède le pouvoir sur l'Église tout entière, mais il obtient aussi sur toutes les Églises particulières et leurs regroupements la primauté du pouvoir ordinaire par laquelle est à la fois affermi et garanti le pouvoir propre ordinaire et immédiat que les Évêques possèdent sur les Églises particulières confiées à leur soin.

 

§ 2. Dans l'exercice da sa charge de Pasteur Suprême de l'Église, le Pontife Romain est toujours en lien de communion avec les autres Évêques ainsi qu'avec l'Église tout entière; il a cependant la droit, selon les besoins de l'Église, de déterminer la façon personnelle ou collégiale d'exercer cette charge.

 

§ 3. Contre une sentence ou un décret du Pontife Romain, il n'y a ni appel ni recours.

 

Can. 334 - Les Évêques assistent le Pontife Romain dans l'exercice de sa charge en lui apportant leur collaboration sous diverses formes, entre autres celle du Synode des Évêques.  Il est aidé en outre des Pères Cardinaux ainsi que par d'autres personnes et par diverses institutions selon les besoins du moment; toutes ces personnes et institutions remplissent en son nom et sous son autorité la tâche qui leur est confiée pour le bien de toutes les Églises, selon les règles définies par le droit.

 

Can. 335 - Quand le siège de Rome devient vacant ou totalement empêché, rien ne doit être innové dans le gouvernement de l'Église tout entière; les lois spéciales portées pour ces circonstances seront alors observées.          

 

Commentaires

Cette nouvelle me touche énormément! En cette Anne de la foi sachons tous le vivre da la sérénité et la paix! Dieu est présent à son Eglise! Nous sommes en présence d'un homme saint, d'un grand Pape, alors confiance petit troupeau...

Écrit par : Myriam | lundi, 11 février 2013

Oui, un saint je pense. Mais cela ne me surprend qu'à moitié. Stupeur certes, car je ne m'y attendait pas du tout. Mais il est tellement humble, vrai. Que ce Pape sera alors humble jusqu'au bout.

Écrit par : Don Dom | lundi, 11 février 2013

Lorsqu'on écoute jusqu'au bout, il y a davantage que ce que dit le communiqué. Il confie à Marie le prochain consistoire, et dit vouloir continuer de servir l'Eglise par la prière. Dans ce sens, il rejoint exactement le seul pape qui a démissionné de sa propre initiative, Saint Célestin V, les autres démissions de papes étant dues à la période d'Avignon où il y a eu plusieurs papes en même temps, et donc il a bien fallu que certains démissionnent.

Écrit par : ABC | lundi, 11 février 2013

Descendez un peu de votre petit nuage !

Une tel abandon de la charge pontifical est bien le signe d'une démission de l'Eglise face au monde. L'esprit du monde a eu raison de l'Eglise et en particulier de la charge a vie d'un pontif.

Rien à voir avec l'humilité et la sainteté !

Au fait ! Qu'en pense l'Esprit Saint ?

Écrit par : Albert Levers | lundi, 11 février 2013

Mais mon ami! Allez prier un peu

Écrit par : Don Dom | lundi, 11 février 2013

Merci ABC texte complet suivra. Il est en effet plus court et oublie la suite avec Marie et la prière ! Merci

Écrit par : Don Dom | lundi, 11 février 2013

Le voici :

Frères très chers,

Je vous ai convoqués à ce Consistoire non seulement pour les trois canonisations, mais également pour vous communiquer une décision de grande importance pour la vie de l’Eglise. Après avoir examiné ma conscience devant Dieu, à diverses reprises, je suis parvenu à la certitude que mes forces, en raison de l’avancement de mon âge, ne sont plus aptes à exercer adéquatement le ministère pétrinien. Je suis bien conscient que ce ministère, de par son essence spirituelle, doit être accompli non seulement par les œuvres et par la parole, mais aussi, et pas moins, par la souffrance et par la prière. Cependant, dans le monde d’aujourd’hui, sujet à de rapides changements et agité par des questions de grande importance pour la vie de la foi, pour gouverner la barque de saint Pierre et annoncer l’Evangile, la vigueur du corps et de l’esprit est aussi nécessaire, vigueur qui, ces derniers mois, s’est amoindrie en moi d’une telle manière que je dois reconnaître mon incapacité à bien administrer le ministère qui m’a été confié. C’est pourquoi, bien conscient de la gravité de cet acte, en pleine liberté, je déclare renoncer au ministère d’Evêque de Rome, Successeur de saint Pierre, qui m’a été confié par les mains des cardinaux le 19 avril 2005, de telle sorte que, à partir du 28 février 2013 à vingt heures, le Siège de Rome, le Siège de saint Pierre, sera vacant et le conclave pour l’élection du nouveau Souverain Pontife devra être convoqué par ceux à qui il appartient de le faire.

Frères très chers, du fond du cœur je vous remercie pour tout l’amour et le travail avec lequel vous avez porté avec moi le poids de mon ministère et je demande pardon pour tous mes défauts. Maintenant, confions la Sainte Eglise de Dieu au soin de son Souverain Pasteur, Notre Seigneur Jésus-Christ, et implorons sa sainte Mère, Marie, afin qu’elle assiste de sa bonté maternelle les Pères Cardinaux dans l’élection du Souverain Pontife. Quant à moi, puissé-je servir de tout cœur, aussi dans l’avenir, la Sainte Eglise de Dieu par une vie consacrée à la prière.

(http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/speeches/2013/february/documents/hf_ben-xvi_spe_20130211_declaratio_fr.html)

Écrit par : ABC | lundi, 11 février 2013

Pourquoi une telle démission est négative pour l'Eglise catholique ?

Quoiqu'on en dise par ailleurs, affaiblit "le ministère pétrininen", cette démission crée un précédent, après 800 ans, et les adversaires du Pape ou de ses successeurs demanderont sa démission ou leur démission à chaque fois qu'une décision ne leur conviendra pas !

Et c'est bien sûr ce qui se passera. Bien évidement ! Et les Suisses ne s'en priveront pas.

Écrit par : Nouvelle de Rome | lundi, 11 février 2013

Un peu de compassion pour notre Pape, très fragilisé et affaibli.
Ses adversaires aimeraient voir le Pape Benoît XVI crucifié sur l'autel de Saint Pierre, comme le Christ au Golgotha?

L'opinion publique chrétienne dans sa majorité et avec Foi, approuve cette décision, très humaine, tout à fait compréhensible.

Écrit par : Elisabeth | mardi, 12 février 2013

Je serais bien plus nuancé. L'Esprit Saint et le Christ guide l'Eglise. Puis certes, la réalité implique des comportements humains, des questions de différents ordres. Cela compte aussi, car l'Eglise est d'origine divine, d'où ma grande sérénité et ma confiance, ma foi en fait, et aussi faite d'hommes avec leurs limites et leurs grandeurs. Donc cela compte, comme vous le dites, aussi. Ceci dit, la foi prime.

Écrit par : Don Dom | lundi, 11 février 2013

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