lundi, 11 février 2013
Interview de l'abbé Joseph Gay, futur prêtre
Photo du nouveau prêtre, l'abbé Joseph Gay, avec son Evêque Son Excellence Mgr Charles Morerod
Echo Magazine interviewe depuis 3 ans les candidats au sacerdoce, qui sont hélas encore fort rares. Ci-dessous, les propos intégrales (sauf une question) de l'abbé Joseph Gay (avec son aimable autorisation)
Avec la grâce de la jeunesse, liée à un dynamisme, le futur prêtre Joseph Gay répond avec enthousiasme aux questions. Sachons remercier Dieu pour sa vocation en aimant de tout notre coeur ceux que Dieu nous donne.
Interview de Joseph Gay, diacre en vue du sacerdoce
Propos recueillis - version intégrale - par Echo Magazine (Geneviève de Simone-Cornet - Echo Magazine a publié une version plus courte pour une question de place)
Joseph Gay, quelles sont vos origines?
Je suis né le 17 décembre 1980 à Chêne-Bougeries dans le canton de Genève.
Vous êtes le septième d’une famille de neuf enfants (en quelle position dans la fratrie? Préciser le nombre de garçons et de filles): une ambiance familiale particulière qui marque, j’imagine. En quoi?
Je suis en effet le septième de ma famille. J'ai quatre grands frères, deux grandes soeur, et un petit frère ainsi qu'une petite soeur. Nous avons la chance de tous bien nous entendre, ainsi l'ambiance familiale est souvent joyeuse.
Lorsque nous étions tous encore à la maison, je me souviens des repas bien animés, ou des parties de football que nous faisions entre nous, il arrivait même que l'on se chamaille pour savoir qu'elle programme on regarderait à la télévision ou qui devait mettre la table ou faire la grosse vaisselle. Une vraie vie communautaire !
Dans quelle atmosphère spirituelle avez-vous grandi? Dans quelle tradition ecclésiale?
Nous avons tous grandi dans la foi. Notre premier catéchisme a été de voir nos parents prier. Cela peut vous paraître étrange, mais un enfant qui voit son père ou sa mère à genoux en train de prier, il les imite. Mes parents nous ont toujours emmenés à la messe dominicale, c'était le rendez-vous qu'on ne pouvait pas manquer. Je me souviens que nous devions nous endimancher pour aller à la messe et qu'à notre retour si nous voulions sortir jouer, on devait remettre des habits plus appropriés.
Mes parents tenaient aussi que l'on prenne le temps de la prière en famille, soit par la récitation d'un chapelet, ou pour la prière du soir. J'ai donc vécue en famille dans une belle atmosphère spirituelle qui a toujours voulu rester fidèle à la foi catholique telle que l'Eglise nous l'enseigne par son Magistère.
En quoi ce milieu vous a-t-il façonné? Que vous a-t-il apporté? Qu'en retenez-vous?
En lisant ce qui précède, je pense que vous n'aurez pas de mal à comprendre que ce milieu m'a façonné à ne pas vivre comme si j'étais seul au monde, à faire uniquement ce qui me plaît ; mais en essayant de vivre selon les exigences de mon baptême, donc à être chrétien dans le monde. Je pense que ce milieu où j'ai grandit m'a aussi apporté une certaine assurance dans ma foi et m'a permis d'entretenir l'amour de la prière. Et si je devais en retenir quelque chose, c'est le rôle primordiale que joue les parents dans la transmission de la foi.
Quelles études avez-vous faites? Où? Et pourquoi?
Mon parcours scolaire est simple. J'ai fait toute la scolarité primaire chez les frères des écoles chrétiennes à Neuchâtel. Ensuite une année à l'école publique à Saint-Blaise. Après quoi je suis parti cinq ans à l'internat de la Royale Abbaye de Saint-Maurice. N'ayant pas pu finir la maturité là-bas, j'ai passé la maturité fédérale après deux ans de scolarité à l'école Lémania à Lausanne.
Toujours dans des établissements catholiques: par choix de vos parents? Qu’est-ce que cela vous a apporté?
En effet, la majorité des écoles où je suis passé sont catholiques et cela par choix de mes parents. Me vous demandiez avant pourquoi ces établissements scolaire, je vous répond maintenant. Pour mes parents, il s'agissait de nous envoyer dans un cadre qui ne contredise pas complètement la foi qu'ils nous transmettaient. Si vous élevez votre enfant dans la foi et qu'à l'école les professeurs se permettent d'enseigner que c'est la science qui sauve et que la foi n'est qu'un leurre, cela fait un peu désordre. Je reviens maintenant sur la deuxième partie de votre question.
Lorsque j'étais à Saint-Maurice, l'internat n'était pas fréquenté que par des catholiques fervents, nous étions même la minorité. Il y avait de tout. Et les garçons à 15-17 ans en pleine adolescence c'est pas l'humour le plus fin que les unis.... J'avais pris l'habitude de faire ma prière chaque soir, or il est arrivé plusieurs fois que des camarades me surprennent dans cet exercice de piété. Cela a été sujet de petites rigolades, mais pas longtemps. Pourquoi ? Parce que grâce à leur contact, la foi que j'avais reçue de mes parents j'ai dû commencer à l'entretenir par moi-même.
En d'autres termes, il m'a fallu commencer à rendre compte de ma foi. Je devais comprendre pourquoi l'Eglise enseignait tel comportement moral, pourquoi il était nécessaire d'aller à la messe, pourquoi la prière était importante. Dieu m'a donc permis de me servir de l'impiété de mes frères pour que je commence enfin à croire.
Vous avez effectué deux ans de service au sein de la Garde suisse pontificale (préciser de quand à quand): pourquoi ce choix?
La Providence, vous comprendrez plus tard pourquoi je dis cela, m'a donné l'occasion de partir deux au Vatican dans le plus petit corps militaire au monde et un des plus prestigieux. J'ai effectué mon service au sein de la Garde Suisse Pontificale du 1 juin 2012 au 18 août 2014. Dans ce choix, j'ai été bien aidé. L'idée de partir à la Garde ne m'avait qu'effleuré l'esprit.
Pendant mon service militaire, le colonel André Wyss vint rencontrer les soldats de confessions catholiques et présenta la Garde. A la fin de la présentation il demanda si il y avait des intéressés. Je n'ai pas bougé. C'est alors que les autres se sont mis en choeur pour me dénoncer... Me voilà donc embaucher à la Garde !
Que retenez-vous de cette expérience? Que vous a-t-elle apporté?
J'ai passé deux années que je ne pourrais jamais oublier. J'ai servi sous le pontificat du bienheureux Jean-Paul II, et ce que je retiens de ce temps de service c'est que si on veut comprendre l'enseignement de l'Eglise, il faut d'abord entretenir une vraie relation d'amour avec le Christ. Benoît XVI, à la suite de son grand prédécesseur, entretient par la prière et l'étude une vraie relation intime avec le Christ.
Cet amitié qui unie une créature à son Créateur lui donne un coeur disposé à accueillir l'enseignement de Jésus-Christ et à le transmettre fidèlement. Ces deux ans m'ont apporté la conviction qu'on ne peut séparer l'amour du Christ et l'amour de l'Eglise, car le Christ et l'Eglise c'est tout un.
De quand date votre vocation? Avez-vous toujours voulu devenir prêtre?
En ce qui me concerne, ma vocation s'est épanouit dans le temps. Depuis très jeune j'ai été marqué par des figures de prêtres qui m'ont donné envie de faire comme eux.
Comment est née votre vocation? De quoi?
Je vous ai dit que mes parents nous ont toujours emmenés à la messe dominicale, même après la majorité pas question de jouer les indépendants. C'est ainsi que mes parents nous ont fait comprendre l'importance de l'Eucharistie. Or seul le prêtre est en mesure de vous donner ce trésor.
C'est pourquoi même si certains prêtres n'étaient pas de notre sensibilité, il n'en demeure pas moins que ce sont eux qui nous donne Jésus-Hostie.En comprenant cela, j'ai aimé les prêtres.
Vous dites que la vocation est à la fois un don et un mystère: en quoi?
Oui, la vocation est un don parce qu'il s'agit de répondre à l'appel de Jésus-Christ. Jésus avait de nombreux disciples, mais il en choisit douze. Et Il ne choisit pas selon nos critères, mais de sa propre autorité. Quand vous êtes face a un jeune qui désir devenir prêtre vous êtes face à un mystère. Pourquoi Dieu l'appel lui et pas un autre que je verrai mieux ?
Le choix de Dieu est un mystère car il se choisit qui Il veut. La vocation est un don car Dieu me donne de devenir prêtre de Jésus-Christ sans qu'il n'y ait aucun mérite de ma part. Et un mystère parce que je ne sais pas pourquoi il m'a choisi.
L’eucharistie est centrale dans votre existence: pourquoi cet attrait?
La vie des saints me passionne car leur amour pour Jésus-Christ anime toute leur personne. Cet amour découle de leur compréhension du mystère de la mort et de la résurrection de Jésus qui se renouvelle chaque jour à l'autel. Je ne suis pas un saint, mais ils sont des exemples pour m'aider dans mon désir de mettre l'Eucharistie au coeur de ma vie.
Le sacrement de la réconciliation est aussi important pour vous: pourquoi? De quoi permet-il de prendre conscience? En quoi sauve-t-il?
Ce qu'il y a de merveilleux c'est que les saints se reconnaissent pécheurs jusqu'à leur dernier souffle. Pourtant jamais ils ne baissent les bras pour grandir dans leur foi. Le sacrement de la réconciliation est lié à la vie spirituelle. Plus on progresse dans la vie spirituelle, plus on aiguise notre conscience. En effet on prend conscience de la folie dont Dieu nous aime et de notre si grande misère à répondre à cet amour.
Or l'amour de Dieu ne condamne pas, mais il nous redresse sans cesse. Le sacrement de la réconciliation est le moyen efficace pour se purifier de ce qui nous empêche d'avancer vers Dieu. Même si on redit souvent les mêmes choses, chaque pardon est unique et nous relance dans la vie.
Des moments de doute, de remise en question? Dus à quoi?
Etant très faible dans ma foi, je n'ai pas encore atteint le stade de la nuit de la foi. Mais j'ai eu, en effet, des remises en cause de ma vocation, des moments difficiles où j'ai dû apprendre à faire plus confiance. Heureusement pour moi, Dieu a toujours mis sur ma route la personne au bon moment pour me remettre sur le droit chemin.
Après la Garde suisse pontificale, vous êtes entré au séminaire. Pourquoi vouloir devenir prêtre?
Pour répondre à l'appel de Dieu. On parle aujourd’hui de la crise des vocations, mais je crois que Dieu continue d'appeler. Le problème est que l'on ne favorise pas suffisamment le climat pour entendre l'appel. On critique souvent les prêtres, quand un prêtre fait la une d'un journal s'est rarement pour en faire son éloge.
Mais quand on aide un jeune à découvrir que le « sacerdoce c'est l'amour du coeur de Jésus » pour reprendre la formule célèbre du saint curé d'Ars, alors cela favorise la réponse. Si nous voulons des vocations sacerdotales nous devons défendre l'identité du prêtre. Ce qu'il est réellement et ce que Dieu lui confie. Que ce soit lors de la révolution française ou lors du nazisme ou du communisme, à chaque fois le pouvoir temporel s'est attaqué à détruire l'image du prêtre. Pourquoi à votre avis ?
Vous effectuez votre stage diaconal à la paroisse Saint-Nicolas à Fribourg: qu’y faites-vous? Comment vivez-vous ce temps de préparation? Qu’y découvrez-vous? Que vous apporte ce stage?
Je fais simplement mon office de diacre. J'assiste le prêtre lors des célébrations eucharistiques et parfois j'assure l'homélie. J'ai eu l'occasion de baptiser quatre enfants, ce qui est trop peu. On m'a demandé aussi d'animer une veillée de prière pour des funérailles, on me demande du suivre un jeune en catéchuménat. J'apporte aussi la communion aux malades.
Tous ces actes de mon ministère servent à ma préparation car cela me donne, non pas de découvrir car j'ai déjà fait un an en paroisse comme stagiaire, mais d'approfondir les divers aspects du ministère.
Vous serez ordonné prêtre le 10 février prochain: où? Par qui? Est-ce un aboutissement? Un point de départ?
C'est mon évêque qui m'ordonnera, et donc aussi votre évêque. Cela est une grande joie. Monseigneur Charles Morerod présidera la messe d'ordination à la cathédrale de Fribourg. Pour moi c'est important que l'ordination se célèbre en ce lieu, car on est ordonné pour un diocèse et non pour une paroisse. L'ordination est une étape importante mais pas un but. Car comme l'ont rappelé le bienheureux pape Jean-Paul II et à sa suite Benoît XVI, il est important que le prêtre se forme continuellement.
Quelle sensibilité aurez-vous, quels domaines vous passionneront une fois devenu prêtre?
Vous me direz que je ne suis pas très original, mais je suis sensible aux belles liturgies et à l'importance du silence dans nos églises avant et après les messes. Le prêtre doit mettre un soin particulier à préparer les sacrements qu'il va célébrer si il veut aider le Peuple de Dieu à entrer dans le mystère. Mais comme le dit saint Jean Chrysostome, le déploiement d'une belle liturgie n'a de sens que si elle conduit ensuite à oeuvrer pour le bien de son prochain.
Comment pourrais-je honorer Dieu en vérité, si ensuite je ne suis pas capable d'ouvrir ma porte au plus pauvre. Jésus nous enseigne d'aimer Dieu par dessus tout et son prochain comme soi-même. Alors je veux me passionner pour honorer Dieu de la plus belle manière qui soit dans la liturgie et aimer mon prochain comme moi-même.
Ce prochain pourra me conduire à faire du social, il pourra me conduire à prendre le temps du dialogue oecuménique ou inter-religieux. Ce prochain je peux le rencontrer lors d'une préparation de baptême ou de mariage. Mais dans tous les cas ce que je souhaiterai c'est de savoir communiquer ma joie d'aimer Jésus.
Avez-vous des modèles, des saints qui vous inspirent? En quoi? Des écrivains, des musiciens, des cinéastes?
J'aime saint Jean-Marie Vianney pour sa grande humilité devant chaque âme. Ce grand saint qui confessait à la fin de sa vie jusqu'à 15 heures les pénitents les a aimés comme le Christ. Il m'inspire car il a été un grand apôtre de la Miséricorde. Saint François de Sales me touche aussi beaucoup par sa grande douceur et sa fermeté à défendre la vérité.
Plus récemment j'ai découvert le bienheureuse Chiara Luce Badano de qui je retiens cette phrase qu'elle répétait souvent au cours de sa maladie qui la rongeait de douleur: « si tu le veux Jésus, je le veux ». Quelle courage et quelle volonté ! Les saints vous montrent la grandeur de la dignité humaine, ce dont l'amour rend capable.
Des textes de référence qui vous habitent, vous nourrissent? En quoi?
Il est évident que le premier texte de référence demeure la sainte Bible. Ensuite j'aime me référer régulièrement à l'enseignement du Magistère que ce soit dans la lecture des catéchèses, des homélies, des encycliques. Il est dangereux de vouloir lire la Parole de Dieu sans garde-fou. Si la Parole est vivante, je ne peux cependant pas lui faire n'importe quoi, c'est le Christ qui en est l'unique clef d'interprétation. La Parole de Dieu est nourriture pour l'âme car c'est la Parole de Vérité, celle qui nous remet sur le droit chemin.
Quelle est votre spiritualité? De quoi se nourrit-elle?
Nous sommes tous appelés à la sainteté, il faut donc d'abord entretenir la grâce reçue à notre Baptême. Mais je m'avance aussi vers le sacerdoce, et celui-ci est né en même temps que l'institution du sacrement de l'Eucharistie.
Qu’est-ce qui nourrit votre prière?
Lors de l'ordination diaconal, le candidat s'engage à prier quotidiennement la Liturgie des Heures. Je nourris ma prière surtout avec la récitation du bréviaire et la prière du chapelet. La Vierge Marie a conduit de nombreuses âmes à Jésus. Je veux apprendre à toujours mieux aimer Jésus avec Marie, car Marie connaît l'amour dont nous sommes aimés.
Pourquoi vouloir devenir prêtre aujourd’hui? Quel sens cela a-t-il pour vous?
C'est Dieu qui appelle, et je réponds. Si Dieu continue donc d'appeler des jeunes garçons à la suivre sur la voie du sacerdoce c'est que Dieu sait que le monde en a besoin. En voulant devenir prêtre, je désire répondre « oui » à Dieu. Les hommes sont ses créatures, il n'existe pas d'être humains que Dieu ne le veuille. Or Il est mort pour tous. Devenir prêtre s'est offrir sa vie au Christ pour le salut du monde. C'est merveilleux de savoir que je pourrais oeuvrer pour le bien des âmes en offrant le saint-sacrifice.
......
Le prêtre, qu’a-t-il à dire à nos contemporains?
Le prêtre aurait beaucoup à dire, mais sa seule manière de vivre à la suite de Jésus-Christ dans le don total de soi est déjà un témoignage éloquent.
Comment, selon vous, l’Eglise peut-elle rejoindre le monde actuel?
Le monde s'éloigne de Dieu car il ne connaît pas Dieu. De même on s'éloigne de l'Eglise parce qu'on ne connaît pas l'Eglise. L'Eglise n'a jamais cessé de vivre au sein du monde, or cela ne signifie pas de vivre comme le monde. Pour ma part je pense que l'Eglise rejoint le monde dés lors que les fidèles chrétiens se rendent disponibles à entrer en dialogue avec ceux qui sont loin de la foi.
Voyez combien les gens ressentent le besoin de parler, d'exprimer ce qu'ils font ou vivent via les réseaux sociaux. On parle à ses animaux, on parle à son médecin, à son psychologue...bref les gens veulent dire ce qui habitent leur coeur. Or ils ne viennent pas trouver le prêtre. Pourquoi ? Car nos communautés vivent trop sur elles-mêmes, les prêtres se contentent trop de gérer.
Pour lui dire quoi, en définitive?
L'Eglise a reçu de Jésus-Christ l'immense trésors des sacrements. L'Eglise est gardienne de la foi car Jésus lui a confié tout le dépôt de la foi. Sa mission première est de transmettre fidèlement ce dépôt de la foi en l'explicitant toujours mieux aux homme de son temps. L'Eglise ne peut pas dire autre chose que ce qu'elle a toujours dit. Par contre, selon la bonne inspiration du bienheureux Jean XXIII, le Concile Vatican II a souhaité réaffirmer les enseignements de l'Eglise dans un langage plus approprié à notre monde. L 'Esprit-Saint guidant l'Eglise, il serait absurde de vouloir lire l'enseignement du Concile Vatican II sans aucune référence aux autres Conciles oecuméniques.
Avez-vous des centres d’intérêt, des activités privilégiées?
Le prêtre comme tout le monde a besoin de se détendre. J'aime faire du sport de manière général. Je vais quelque fois au cinéma pour me changer les idées, je suis bon public mais sans toutefois aller voir n'importe quoi. J'apprécie beaucoup les marches en montagnes, je fais depuis plusieurs années des camp itinérants en montagne l'été avec des jeunes âgés de 15-17 ans. Je ne suis pas très bon lecteur, mais je m'efforce de lire car je pense que cela est important.
08:43 | Lien permanent | Commentaires (2) | | |
Commentaires
Magnifique témoignage !
Écrit par : fred | jeudi, 07 février 2013
Oui, une grâce d'avoir un nouveau prêtre, pour notre Unité pastorale Notre-Dame de Fribourg, pour notre diocèse, pour notre Eglise. Merci à vous!
Écrit par : Don Dom | jeudi, 07 février 2013
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