lundi, 12 novembre 2012
Benoît XVI âgé parmi les personnes âgées
source photo Radio Vatican
Benoît XVI a visité un foyer pour personnes âgées.
La prière des personnes âgées peut protéger le monde, aidant peut-être plus fortement que l'agitation de beaucoup. Aujourd'hui, je veux confier à vos prières le bien de l'Eglise et de la paix dans le monde.
Quand la vie devient fragile, dans la vieillesse, elle ne perd jamais sa valeur et sa dignité, chacun de nous, à n'importe quel stade de l'existence, est recherché, aimé de Dieu, tout le monde est important et nécessaire.
A partir de 17 min 17 sec, avec le très beau témoignage d'Enrichetta 91 ans: "la prière est ma nourriture".
17:28 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
L'Eglise est-elle homophobe ?
Un certain discours défensif pourrait le laisser croire. Il faut alors redécouvrir le véritable enseignement de l'Eglise catholique.
En bref:
- il faut bien plutôt parler de personne homosexuelle, et pas d'homosexuel, terme qui est blessant, car une personne est toujours aimée de Dieu. Nous valons plus que nos actes. Une mère de famille m'a dit récemment: "j'aime mon fils, je suis pas d'accord avec lui, mais il reste mon fils et je l'aime même s' il me fait mal".
- les actes homosexuels sont désordonnés. Aussi les pasteurs de l'Eglise vont aider la personne à "dépasser" les actes pour vivre selon le plan de Dieu qui se découvre dans la nature humaine. Comme pour les autres personnes, les personnes homosexuelles sont invitées à la chasteté. Dans un couple marié, chasteté ne veut pas dire abstinence, car la sexualité est un don de Dieu.
- l'argument pour faire taire l'autre ? homophobe! Haine du semblable, peur de l'autre.
- le Pape Benoît XVI et les évêques avec lui sont victimes de charges innapropriées. Le fait de s'en prendre à l'Eglise, pour certains militants, peut venir d'une volonté d'avoir d'avantage de visibilité pour leurs campagnes médiatiques.
- ce n'est pas d'abord l'Eglise qui n'est pas d'accord avec l'homosexualité, c'est notre conscience. Cette intimité nous souffle la voix de Dieu qui raisonne comme un écho dans l'Eglise.
- l'homosexualité n'est pas une fatalité, elle peut être dépassée.
- l'Eglise dit un oui fondamental pour le mariage entre un homme et une femme, pour le bien des enfants. Aussi, à partir de ce OUI, il est évident que les gayprides et le mariage entre personnes homosexuelles ne peut pas recevoir l'assentiment ni la bénédiction de l'Eglise. Depuis quand un non est-il un refus d'aimer les personnes ?
- le mariage entre personnes de même sexe est une négation, un non à l'amour sponsal entre un homme et une femme pour leur bien et la venue des enfants.
14:22 | Lien permanent | Commentaires (12) | | |
dimanche, 11 novembre 2012
Les propositions de Martin Werlen, Père Abbé d'Einsiedeln
"D'autres voies sont possibles": ces mots sont de Martin Werlen. L'abbé d'Einsiedeln signe ce dimanche dans le journal Sonntag un plaidoyer pour une Eglise plus ouverte, à l'écoute des préoccupations actuelles. Il évoque notamment l'attitude de l'Eglise vis-à-vis des personnes divorcées ou le célibat des prêtres. Le texte fait écho aux récents propos de l'Evêque de Coire, Monseigneur Huonder.
Par Delphine Gendre, avec l'interview de Nicolas Buttet, modérateur de Fraternité Eucharistein.
21:07 | Lien permanent | Commentaires (2) | | |
La veuve du Temple: tout donner à Dieu
L'idéologie marxiste nous fait lire la Parole de Dieu quelque peu de travers. Nous verrons alors tout comme une dialectique entre riches et pauvres, entre l'argent et Dieu. Une lecture superficielle de l'Evangile de la veuve qui donne ses deux pièces d'argent au trésor du Temple nous inciterait à voir uniquement la charité pour les pauvres. Or, l'Evangile parle bien du don de la veuve et non de l'offrande des Apôtres.
Benoît XVI à l'angélus
La foi, c'est fonder sa vie sur Dieu et sur sa parole
Allocution de Benoît XVI, angélus du 11 novembre 2012
ROME, dimanche 11 novembre 2012 (ZENIT.org) – La foi, c'est « l’attitude intérieure de celui qui fonde sa vie sur Dieu, sur sa parole, et qui se confie entièrement à lui », affirme Benoît XVI.
Paroles de Benoît XVI en italien avant l’angélus :
Chers frères et sœurs,
La liturgie de ce dimanche nous donne les figures de deux veuves comme modèles de foi. Elles nous sont présentées en parallèle : l’une dans le Livre des rois (17, 10-16) et l’autre dans l’évangile de Marc (12, 41-44). Ces deux femmes sont très pauvres et c’est justement dans cette condition qu’elles font preuve d’une grande foi en Dieu.
La première apparaît dans le cycle des récits sur le prophète Elie. Celui-ci, pendant une période de famine, reçoit du Seigneur l’ordre de se rendre dans la région de Sidon, donc en dehors d’Israël, en territoire païen. Il y rencontre cette veuve et lui demande de l’eau à boire et un peu de pain. La femme réplique qu’il ne lui reste qu’une poignée de farine et une goutte d’huile d’olive mais, comme le prophète insiste en lui promettant que, si elle l’écoute, elle ne manquera ni de farine ni d’huile, elle l’exauce et elle est récompensée.
La seconde veuve, celle de l’Evangile, est remarquée par Jésus dans le Temple de Jérusalem, précisément près du tronc, où les gens déposaient leurs offrandes. Jésus voit que cette femme jette dans le trésor deux petites pièces ; alors il appelle ses disciples et leur explique que son offrande est plus grande que celle des riches parce que, alors que ceux-ci donnent de leur superflu, la veuve a offert « tout ce qu'elle possédait, tout ce qu'elle avait pour vivre» (Mc 12, 44).
Deux ces deux épisodes bibliques, savamment mis côte à côte, on peut tirer un enseignement précieux sur la foi. Elle apparaît comme l’attitude intérieure de celui qui fonde sa vie sur Dieu, sur sa parole, et qui se confie entièrement à lui. La condition de veuve, dans l’antiquité, constituait en soi une situation de grande nécessité. C’est pour cela que, dans la Bible, les veuves et les orphelins sont des personnes dont Dieu prend soin de manière particulière : ils ont perdu tout soutien terrestre, mais Dieu demeure leur époux, leur père. Pourtant l’Ecriture dit que la condition objective de nécessité, dans ce cas-ci le fait d’être veuve, n’est pas suffisant : Dieu demande toujours notre libre adhésion de foi qui s’exprime dans notre amour pour lui et pour notre prochain.
Personne n’est trop pauvre pour pouvoir donner quelque chose. Et en effet, nos deux veuves d’aujourd’hui montrent leur foi en accomplissant un acte de charité : l’une envers le prophète et l’autre en faisant l’aumône. Elles attestent ainsi de l’unité indissoluble de la foi et de la charité, comme celle qui existe entre l’amour de Dieu et l’amour du prochain, comme nous le rappelait l’évangile de dimanche dernier.
Le pape Léon le Grand, dont nous avons célébré la mémoire hier, affirmait ceci : « Sur la balance de la justice divine, on ne pèse pas la quantité des dons mais le poids des cœurs. La veuve de l’Evangile déposa dans le trésor du Temple deux piécettes et surpassa les dons de tous les riches. Aucun geste de bonté n’est privé de signification devant Dieu, aucune œuvre de miséricorde ne reste sans fruit » (Sermo de jejunio dec. mens., 90, 3).
La Vierge Marie est l’exemple parfait de celle qui s’offre tout entière en se confiant à Dieu ; c’est avec cette foi qu’elle a dit à l’ange son « Me voici » et qu’elle a accueilli la volonté du Seigneur. Que Marie aide aussi chacun de nous, en cette Année de la foi, à renforcer sa confiance en Dieu et dans sa parole.
19:47 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
4ème Encyclique de Benoît XVI
Pape: la Pâques, thème dédié à la foi
Une réflexion sur la mort et la résurrection de Jésus comme centre et coeur de la foi chrétienne. La nouvelle Encyclique de Benoît XVI, la quatrième de son pontificat sera donc centrée sur la Pâques et dédiée à la foi. La publication du texte, terminé par Joseph Ratzinger l'été dernier à Castelgandolfo, auquel les ultimes retouches sont encore apportées, sera pour l'Eglise, en cette année de la foi, un moment crucial du prochain Carême.
Publication: Carême 2013
source ANSA
19:25 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Fribourg: Prier-Témoigner a 23 ans
Lien:cath.ch / Prier Témoigner
16:47 | Lien permanent | Commentaires (1) | | |
Un évêque communique via Twitter
Évêque de Soissons, Laon et Saint-Quentin ; Président du Conseil pour la Communication de la Conférence des évêques de France
Pour annoncer son hospitalisation, Mgr Giraud a choisi Twitter.
"Avec quelques pierres dans le rein@mgrgiraud hospitalisé, sa #twittomeliequotidienne menacée ?#coliquesnephretiquespic.twitter.com/qr7X0jrc"
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Il faut le souligner, les évêques français en conférence plénière à Lourdes nous ont offert un bon vin médiatique, un cru de France tel que nous les aimons.
Koztoujours fut l'hôte de la conférence des évêques à Lourdes KTO
Le blogueur Koz a été invité à animer un atelier de travail de l'assemblée des évêques sur Internet. Il livre ses premières impressions, au sortir de la rencontre : des évêques intéressés et bienveillants.
Les évêque de France sont ainsi très présents sur la scène médiatique afin de promouvoir le mariage naturel et sacramentel entre un homme et une femme, plus petite cellule de la société et de l'Eglise. La Vie Jean Mercier
13:30 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
samedi, 10 novembre 2012
Benoît XVI et le latin: Le Point
Dans la note précédente, j'essayais d'analyser le fonctionnement médiatique.
Comment cela marche ?
Une agence de presse est en quelque sorte le journal des journalistes.
Une agence de presse, en l'occurence l'AFP, une des cinq grandes agences qui mènent le monde des infos (Reuters, AP...) a lancé la nouvelle. Une agence de presse fournit les informations aux grands médias. Il y a donc une grande chance que les TV, les Radios et les journaux reprennent cette info d'agence, parfois sans rien changer, d'autres fois en modulant la nouvelle selon la ligne éditoriale du média.
Les préjugés
Avec l'AFP comme source, le journal Le Point donne bel et bien l'angle de vue, le frame, le cadre de la nouvelle: Benoît XVI est traditionaliste, promeut son académie, un rêve qu'il carressait depuis longtemps. cqfd.
20:44 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Benoît XVI et le latin
Le Pape vient de créer une Académie pour la latinité.
Vous êtes vous déjà posé la question: pourquoi certaines nouvelles viennent au jour, alors que d'autres restent dans l'ombre ?
Un procès au Vatican et cela fait la une. Car ce phénomène confirme les fameuses intrigues du Vatican.
Le Pape va gazouiller sur Twitter et les journaux reprennent. Car c'est une nouveauté bien originale.
Un rayon de lumière
La diffusion de news dépend de la valeur médiatique (news value) d'une information. Tant d'événements se passent, mais pas tous sont repris. Le monde médiatique est alors comme un projecteur de lumière qui vient éclairer le champ du monde.
L'angle de vue
Une nouvelle n'est jamais neutre et objective, car elle est aussi une interpétation de la réalité, qui peut renforcer les préjugés.
Il est possible que les médias reprennent cette info, avec un angle de vue, un frame, un angle d'attaque qui sera lié avec la levée des excommunications des 4 évêques lefebvristes, la tentative de rapprochement avec Ecône et la libéralisation de la messe dans sa forme extraordinaire (dite à tort messe en latin).
Benoît XVI rétrograde ?
Il est probable que cette promotion du latin donne donc de l'eau au moulin à ceux qui considèrent Benoît XVI comme un Pape rétrograde, un traditionaliste. Qui vivra verra.... Pour l'instant, l'info n'a pas été reprise par les grands médias.
15:35 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
vendredi, 09 novembre 2012
La foi est la réponse aux soucis quotidiens
"Nous avons besoin non seulement du pain matériel, nous avons besoin d’amour, de sens et d’espérance, d’un fondement certain, d’un terrain solide qui nous aide à vivre avec un sens authentique même dans la crise, dans les ombres, dans les difficultés et dans les problèmes quotidiens.
S’en remettre à un « Toi »
La foi nous donne précisément cela : c’est une manière confiante de s’en remettre à un « Toi », qui est Dieu, qui me donne une certitude différente, mais non moins solide de celle qui me vient du calcul exact ou de la science. La foi n’est pas un simple accord intellectuel de l’homme avec des vérités particulières sur Dieu ; c’est un acte à travers lequel on s’en remet librement à un Dieu qui est Père et qui m’aime ; c’est l’adhésion à un « Toi » qui me donne espérance et confiance.
Avoir foi, alors, c’est rencontrer ce « Toi », Dieu, qui me soutient et m’accorde la promesse d’un amour indestructible qui non seulement aspire à l’éternité, mais la donne ; c’est m’en remettre à Dieu avec l’attitude d’un enfant, qui sait bien que toutes ses difficultés, tous ses problèmes sont à l’abri dans le «toi» de la mère...
S’abandonner avec confiance au sens profond qui me soutient et soutient le monde
Je pense que nous devrions méditer plus souvent — dans notre vie quotidienne, caractérisée par des problèmes et des situations parfois dramatiques — sur le fait que croire chrétiennement signifie m’abandonner ainsi avec confiance au sens profond qui me soutient et soutient le monde, ce sens que nous ne sommes pas en mesure de nous donner, mais uniquement de recevoir en don, et qui est le fondement sur lequel nous pouvons vivre sans peur. Et cette certitude libératrice et rassurante de la foi, nous devons être capables de l’annoncer avec la parole et de la montrer avec notre vie de chrétiens."
Benoît XVI, catéchèse sur la foi
20:41 | Lien permanent | Commentaires (2) | | |
Le barbe à papa du Pape
Je ne sais pas si vous avez déjà mangé un barbe à papa. Cela paraît gros, substantiel et nourrissant. Mais lorsque vous le croqué, le contenu se réduit aussitôt et nous laisse sur notre faim.
N'est-ce pas un peu cela que Benoît XVI a voulu dire dans sa catéchèse sur le désir de Dieu ?
"Toutes les satisfactions ne produisent pas en nous le même effet : certaines laissent une trace positive, sont capables de pacifier l’esprit, nous rendent plus actifs et généreux. D’autres en revanche, après la lumière initiale, semblent décevoir les attentes qu’elles avaient suscitées et laissent parfois derrière elles l’amertume, l’insatisfaction ou un sentiment de vide".
Le péché semble attirant mais ne nourrit pas et ne laisse que le goût amer de la tromperie. Tout ce qui brille n'est pas de l'or.
20:14 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Le Pape va gazouiller (Twitter)
I.Media révèle que le Pape va utiliser Twitter d'ici la fin 2012.
A l’avenir, il est prévu que Benoît XVI, au moment d’approuver chaque discours qu’il doit prononcer, validera également un tweet exprimant l’essentiel du texte. Les responsables de la Secrétairerie d’Etat du Saint-Siège disposeront alors du maximum réglementaire de 140 caractères pour résumer la pensée du pape.
Mgr Celli avait annoncé que Twitter servirait également lorsque Benoît XVI lancerait des appels à la solidarité en faveur de tel ou tel pays ou pour diffuser ses différents messages lors des fêtes religieuses, afin d’être entendu par un maximum de personnes.
19:00 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Vatileaks: grâce et pardon, mais pas pour Bertone
Le récent article de Socci sur le pardon papal accordé à Paolo Gabriele laisse entendre que le Cardinal Secrétaire d'Etat Bertone refuserait et bloquerait la grâce voulue par le Pape. Bref, tout serait la faute de Bertone.
Un autre article revient sur la confusion entre pardon et grâce.
Pour mémoire, le bienheureux Jean Paul II avait pardonné à son agresseur Alì Agcà, qui avait pourtant purgé sa peine. Le pardon avait été donné, mais le Vatican n'avait pas demandé la grâce à l'Etat italien. Son président l'avait concédée seulement pour le Jubilé de l'an 2000, soit 19 ans après l'attentat. De plus, Paolo Gabriele continue de recevoir son salaire pour subvenir aux besoins de sa famille, ce qui ne serait pas le cas pour un autre Etat. Enfin, la peine provient, non pas du Cardinal, mais de trois juges laïcs de l'Etat du Vatican.
Le Cardinal Bertone continue de ne pas être en état de grâce auprès de la presse italienne qui ne lui pardonne rien.
18:43 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Les enfants ne parlent pas
L'étymologie d'enfant vient du latin "infans", qui ne parle pas*. Le Verbe de Dieu s'est ainsi fait silencieux, comme pour entrer en solidarité avec leur destin.
Pourtant durant l'histoire et aussi de nos jours, ils sont victimes de différents abus, qui violent leurs droits:
- le travail des enfants; une grande lutte a dû être entreprise pour les libérer.
- les enfants furent utilisés comme moyen de communication pour les grands dictateurs d'idéologies mortifères du XIX et XXème siècles; pensons à Staline et Hitler.
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- de nos jours, ils sont tués dans le lieu qui devrait être le plus protégé au monde: le sein maternel.
- ils furent abusés par des adultes, et pour la plus grande honte de l'Eglise, par quelques prêtres. Ceux qui nous le reprochent n'ont donc pas tout à fait tort.
Un papa et une maman: un droit
A cela, nous pouvons encore ajouter la volonté politique actuelle de les priver du droit fondamental d'avoir un papa et une maman. Lorsqu'un enfant perd sa maman, nous sommes tous touchés et boulversés car il devient orphelin; de même pour un papa. Aussi, pourquoi vouloir encore leur faire violence ? de les priver sciemment de leur droit d'avoir un papa et une maman ?
C'est à nous de parler, car les enfants, par définition, ne parlent pas encore.
Aussi, ne pourrions-nous pas attendre qu'ils soient grands afin qu'ils puissent au moins choisir ?
*l'enfant qui n'a pas encore acquis le langage, francisation du latin infans, infantis, désignant le très jeune enfant qui ne parle pas. Formé de in- préfixe négatif et du participe présent de fari « parler », cette racine se retrouve dans aphasie, fable, par exemple.
14:10 | Lien permanent | Commentaires (2) | | |
jeudi, 08 novembre 2012
Année de la foi: vidéos et textes des catéchèses de Benoît XVI
Dom Romain nous signale ce lien intéressant:
Savourer, prier, méditer, étudier le choeur du christianisme avec Benoît XVI, le poète et catéchète de la foi
19:50 | Lien permanent | Commentaires (5) | | |
Benoît XVI: Jésus de Nazareth, tome III
Le dernier volume de la trilogie Jésus de Nazareth écrit par Benoît XVI-Joseph Ratzinger, concernant l'enfance de Jésus, sortira en librairie le 21 novembre prochain.
Source: La Croix
19:15 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Vatileaks: pardon papal pour Paolo Gabriele
Le Pape lui aurait envoyé un livre des Psaumes, dédicacé de sa main avec le sceau pontifical.
Selon Andrea Tornielli, citant le journaliste Antonio Socci, Benoît XVI aurait accordé son pardon à Paolo Gabriele lorsqu'il a reçu sa lettre lui présentant ses excuses.
«Quand le secrétaire de la commission cardinalice, le père Martiniani, a remis au Pape la lettre de Gabriel qui se disait conscient de l'avoir offensé, d'avoir manqué à sa fidélité, et lui demandait pardon, Benoît XVI a répondu en envoyant Gabriel un livre des psaumes. Le livre qui porte la signature autographe du pape avec sa bénédiction apostolique adressée personnellement à Gabriel et le sceau du secrétaire particulier du pape, a été porté directement de Castel Gandolfo, où le pape résidait à cette époque, entre les mains de Gabriele. Le Pape s'est également inquiété de la situation de sa famille»
N.B. Le pardon est différent de la grâce, qui serait en cours; mais, selon Tornielli, cette dernière serait quelque peu "bloquée" par la Secrétairerie d'Etat, qui n'a pas reçu, pour le moment, d'excuses équivalentes.
17:32 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
L'analogie de l'Amour
La question revient souvent: deux personnes de même sexe ne pourraient-elles pas s'aimer ?
La réponse: oui! cet amour existe. Reste à voir de quel amour s'agit-il. C'est un amour d'amitié.
Il y a l'amour conjugal, entre un homme et une femme, pour leur bien mutuel et la venue des enfants. La sexualité s'exerce uniquement dans cet amour naturel, élevé à la dignité de sacrement.
Il y a l'amour paternel, d'un père pour ses enfants. Il y a l'amour maternel, d'une mère pour ses enfants. Il y a l'amour fraternel, entre des frères et des soeurs.
Il y a enfin l'amour d'amitié, comme David avec Jonhatan, comme le bienheureux Cardinal John Henry Newman avec un de ses meilleurs amis. Le Cardinal anglais voulait reposer à ses côtés.
Or, aujourd'hui, aimer revient à aimer le chocolat, comme aimer les autres. L'amour est nuancé.
L'analogie, soit la grammaire, la déclinaison ou la conjugaison de ce mot magique ne s'exprime plus aujourd'hui dans toute sa nuance et sa richesse.
Mettre le point sur le oui
Il est temps de remettre le point sur le oui; seul l'amour conjugal, entre un homme et une femme, est béni, fécond et sexuel, comme une alliance pour la vie entière, union naturelle élevée à la dignité d'un sacrement.
17:11 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
mercredi, 07 novembre 2012
Les évêques américains suite à élection d'Obama
Source: Radio Vatican
Comme le veut l’usage, les évêques américains ont félicité le candidat victorieux. Dans un court message adressé au président réélu et publié sur le site internet de l’épiscopat américain, le cardinal Timothy Dolan affirme prier avec les évêques pour que « Dieu donne la force et la sagesse » à Barack Obama pour « affronter les défis qui attendent les Etats-Unis ». Dans ce message le président de la Conférence épiscopale américaine appelle le président démocrate à « œuvrer pour le bien de tous ». Les évêques prient pour que Barack Obama œuvre surtout pour le bien « des plus vulnérables, notamment les enfants à naître, les pauvres et les immigrés ». Et d'ajouter : « nous allons continuer à prendre position pour la défense de la vie, du mariage, et de notre tant aimée liberté religieuse ».
Avant les élections les évêques américains avaient soutenus implicitement ou parfois même explicitement le candidat républicain Mitt Romney. Ils avaient appelé à voter contre le candidat prônant des « maux intrinsèques », notamment l’avortement ou le mariage pour tous. Un bras de fer oppose toujours l’épiscopat à l’administration Obama concernant la réforme de l’assurance-santé qui risque de priver les institutions catholiques de leur liberté de conscience.
Dans le message signé du cardinal Dolan, les évêques « prient aussi pour aider Barack Obama à restaurer un sentiment de civilité dans notre société, de sorte que nos conversations publiques puissent être marqué par le respect et la charité envers chacun ».
Si les évêques catholiques semblent parler d’une seule voix, l’électorat catholique lui s’est montré très divisé lors de ces élections. Selon la chaîne de télévision CNN, 50% des électeurs catholiques ont voté pour Obama, contre 48% pour son challenger Mitt Romney. Le président réélu a surtout gagné des voix auprès des citoyens d’origine latino-américaine et afro-américaine: près de 71% des "Hispaniques" ont voté pour Obama, 27% pour Romney. 93% des Noirs-Américains ont donné leur voix à Obama, contre 6% à Romney. Ce dernier a surtout fait des voix chez les électeurs blancs, soit 59% contre 39% pour Obama.
18:00 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Mariage pour tous: la peur
Une personne: Beaucoup redoutent de perdre des amis. Ils ont peur de parler. Ceci explique cela.
Les individus scrutent constamment leur environnement, observent sans cesse ce que les autres pensent. Ils souhaitent savoir avec quel comportement et avec quelles opinions ils se feront accepter et avec quel comportement et avec quelles opinions ils seront refusés, en conséquence isolés.
17:04 | Lien permanent | Commentaires (2) | | |
Gays contre le mariage pour tous
Des gays contre le mariage
source: Valeurs actuelles
Entretien
Xavier Bongibault préside l’association Plus gay sans mariage qui veut regrouper des personnes homosexuelles hostiles au projet du gouvernement.
Vous avez créé Plus gay sans mariage au mois de juillet. Dans quel but ?
Nous souhaitons faire entendre la voix des personnes homosexuelles qui sont contre l’ouverture du mariage aux personnes de même sexe. Le projet du gouvernement est loin de faire l’unanimité au sein de la communauté gay. Contrairement à ce qu’affirment les médias, cette revendication n’est pas majoritaire chez les homosexuels. La plupart s’en moquent, mais l’influence des associations LGBT[lesbiennes, gay, bi et trans, NDLR] est telle que beaucoup n’osent pas le dire.
Pourquoi y êtes-vous hostile ?
Mes arguments sont ceux de toutes les personnes qui contestent ce projet : un enfant a besoin d’un père et d’une mère. Respectons cet équilibre familial, qui est aussi nécessaire à l’équilibre de la société : on ne peut pas tout chambouler sans plus de réflexions. Avant de trancher, qu’il y ait au moins un débat sur des questions qui engagent l’avenir de la société, pas seulement celui des couples homosexuels.
Qu’est-ce qui, selon vous, incite les associations LGBT à défendre cette cause ?
Je crois qu’elles étaient à cours de revendications et qu’il leur fallait en trouver une. Leurs revendications étaient nécessaires dans les années1970 et 1980, leur combat contre les discriminations était juste.
Mais c’est une époque que je n’ai pas connue. J’ai 21 ans, je ne me sens victime d’aucune discrimination aujourd’hui. Je pense que ces associations sont dans une logique de surenchère permanente.
Vous vous engagez contre ce projet. Quelles sont les réactions au sein de la communauté homosexuelle ?
Dès lors que vous êtes contre le mariage, contre l’adoption, les militants LGBT jugent que vous êtes réactionnaire, voire fasciste, et forcément homophobe – ce qui, dans mon cas, est pour le moins paradoxal ! En revanche, ceux qui me connaissent me disent “C’est très bien ce que tu fais” mais ils n’osent pas encore franchir le pas. Beaucoup redoutent de perdre des amis. Ils ont peur de parler.
Qu’est-ce qui vous a incité, vous, à franchir le pas ?
D’abord, je ne supportais plus qu’on ne puisse pas s’exprimer sur ce sujet. Ensuite, j’avais l’impression que le gouvernement se servait de ce projet comme d’un paravent, qu’il cherchait à détourner l’attention de l’opinion. Ce qui s’est passé ces derniers jours le prouve : Christiane Taubira en a reparlé juste après l’intervention télévisée de François Hollande et l’annonce de milliards d’euros d’impôts supplémentaires. Je trouve cela choquant.
Les militants LGBT voient souvent la main de l’Église derrière l’opposition à ce projet. Êtes-vous croyant ?
Pas du tout, je suis athée. Je ne cherche pas à préserver des traditions, juste un peu de bon sens. De quoi parle-t-on ? Du mariage civil ! C’est le mariage civil que je veux préserver, le code civil. Cela ne fait pas de moi un catholique…
Avez-vous un engagement politique ?
Je suis adhérent à l’UMP, mais pas vraiment militant.
On entend peu les dirigeants de l’UMP sur ce sujet. Qu’attendez-vous d’eux ?
Je souhaite qu’ils restent fidèles à la ligne qu’avait définie Nicolas Sarkozy pendant la campagne électorale : qu’ils s’opposent clairement au mariage et à l’adoption par les couples de même sexe.
Comment susciter le débat que vous appelez de vos voeux ?
En mobilisant l’opinion publique par tous les moyens : la presse, évidemment, mais aussi, pourquoi pas, des happenings. Il est important de faire monter sur scène des personnes qui sont contre ce projet mais qui n’osent pas encore le dire. Actuellement, seuls ses partisans ont accès aux médias audiovisuels. Qu’il y ait des pour, des contre, mais surtout, qu’il y ait un débat !
Êtes-vous favorable à l’organisation d’un référendum ?
Nous réclamons d’abord l’organisation d’états généraux contre la précarité familiale, car le lien familial ne doit pas être menacé mais au contraire consolidé. C’est notre priorité. Si nous n’obtenons pas du gouvernement la tenue de ces états généraux, l’organisation d’un référendum peut être envisagée.
Certains élus locaux voudraient bénéficier d’une clause de conscience, les dispensant de célébrer des mariages auxquels ils s’opposent. Qu’en pensez-vous ?
Pratiquement, cette clause serait sans doute difficile à mettre en oeuvre, mais cette demande des élus locaux me semble légitime, dans le cadre de ce débat.
Vous êtes jeune. Avez-vous mesuré que vous allez vous retrouver au coeur d’une polémique parfois violente ?
Cela ne me fait absolument pas peur. J’ai des convictions, partagées par beaucoup d’homosexuels. Dans une démocratie, il est bon qu’elles soient clairement exposées et discutées, quel que soit le prix à payer.
Propos recueillis par Fabrice Madouas
16:47 | Lien permanent | Commentaires (1) | | |
Aider le diocèse de Lausanne-Genève et Fribourg (Neuchâtel)
Vous aimeriez soutenir les activités du diocèse et de l'évêque Mgr Morerod et ses collaborateurs ? Vous pouvez dans ce cas-là faire un don.
Par CCP : compte 17-196-4, Mention "Don"
Par PayPal : adresse jbhd(at)diocese-lgf.ch
Quête : CCP 17-4500-8
14:18 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Rome: des jeunes pour la forme extraordinaire
Catholic News Service (CNS) est l’agence d’information de la Conférence épiscopale des États-Unis (United States Conference of Catholic Bishops).
Belle vidéo du pèlerinage Una Cum Papa Nostro organisé à Rome par le Coetus Internationalis Summorum Pontificum, le 3 novembre, en action de grâce pour les cinq années du Motu Proprio de Benoît XVI Summorum Pontificum (7 juillet 2007).
14:00 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Appel de Benoît XVI pour la Syrie
Benoît XVI a appelé de ses vœux la fin de la “tragique situation“ dans le pays, regrettant que n’y “cesse pas le bruit des armes“ et “augmente chaque jour le nombre des victimes“. Souhaitant encore une “solution politique adéquate du conflit“, Benoît XVI a conclu en assurant que “le maximum doit être fait car un jour ce pourrait être trop tard“.
source:.I.MEDIA
13:44 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
Mariage homosexuel: écouter la différence
Article du Matin: Mgr Morerod
"ce n’est pas le rôle de l’Eglise d’être le reflet de son temps, si on regarde les statistiques religieuses, plus une Eglise se fond dans la société plus elle tend à disparaître».
11:58 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
mardi, 06 novembre 2012
Election américaine: l'Eglise catholique encourage le vote
Le bouillant et dynamique Cardinal Dolan, archevêque de New York, a twitté un message à l'attention des catholiques et des américains:
Patriotism is a virtue. And the highest responsibility of love of country is to vote.
Le patriotisme est une vertu. Et le plus grand engagement pour l'amour du pays est le vote
Twitter: 57'443 followers
20:18 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
lundi, 05 novembre 2012
Mariage homosexuel:la spirale du silence
Professeur d'analyse de l'information à l'Université pontificale de la Sainte Croix, Diego Contreras discerne dans le débat sur le mariage homosexuel le phénomène de la spirale du silence*.
L'opinion publique n'est presque pas définissable, mais on peut la ressentir comme une sorte de pression athmosphérique qui pèse sur nos pensées par notre peau sociale. Chacun est doté d'une capacité à ressentir les mouvements des opinions. Si une opinion devient difficile à exprimer, qu'elle va entraîner un certain rejet ou un isolement, alors les personnes deviennent silencieuses.
Peur de l'exclusion
Personne n'a envie de se faire insulter, de se faire traîter de rétrograde, ou d'homophobe. Or, selon notre professeur, les homosexuels sont devenus, par un travail de communication assez professionel, des acteurs décisifs dans la formation de l'opinion publique.
Mais dans la réalité, bien plus de personnes pensent que seul l'union et l'amour entre un homme et une femme est le milieu naturel pour la naissance et la croissance sereines des enfants. Aussi, une spirale du silence s'installe et cette opinion devient très minoritaire dans l'opinion publique.
Il est dès lors possible qu'une votation populaire ne l'emporterait simplement pas devant le peuple; aussi la loi de Mr Hollande est ainsi imposée, en l'état, par le haut.
*La thèse de la spirale du silence est fondée sur l’hypothèse que les hommes ont une double nature: un caractère individuel et une nature sociale. La nature sociale de l’homme a besoin d’assentiment, d’approbation, de reconnaissance, de popularité; et cela non seulement avec les personnes de l’environnement immédiat, mais aussi avec le public anonyme.
Les individus scrutent constamment leur environnement, observent sans cesse ce que les autres pensent. Ils souhaitent savoir avec quel comportement et avec quelles opinions ils se feront accepter et avec quel comportement et avec quelles opinions ils seront refusés, en conséquence isolés.
S’ils remarquent que leurs opinions sur des questions controversées et moralement chargées rencontrent l’approbation, ils les prononcent fort, en parlent beaucoup. Dans le cas contraire, c’est-à-dire lorsqu’ils ont l’impression que leur opinion diffère de celle qu’ils estiment être l’«opinion légitime», ils deviennent prudents, en parlent de moins en moins. Et comme une partie des individus parle fort – ceux qui pensent être du côté de l’«opinion légitime», comme l’on n’entend parler qu’eux, cette partie semble plus importante qu’elle ne l’est en réalité.
Et comme la contre-partie se tait de plus en plus (car les individus de ce camp se sentent minoritaires), ce camp semble plus faible qu’il ne l’est réellement. Ce mouvement se poursuit en rotation de spirale jusqu’à ce que l’un des deux camps maitrise complètement l’opinion et que l’autre soit pour ainsi dire noyé.
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Forme extraordinaire: Merci au Pape
Source: Andrea Tornielli
Plus 2000 fidèles étaient à Rome, "Una cum Papa nostro", pour remercier Benoît XVI d'avoir libéralisé en 2007 la forme extraordinaire de l'unique rite romain. Le Cardinal Canizares, préfet de la Congrégation pour la liturgie, a célébré la Messe. Un message du Cardinal Bertone fut publié dans l'Osservatore Romano.
Le Pape a précisé qu'il est bon de garder cette richesse qui a grandi dans la foi et la prière de l'Eglise, tout en reconnaissant la sainteté et la valeur de la forme ordinaire. L'Unité de la foi des fidèles ne peut que promouvoir la nouvelle évangélisation.
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Le Concile Vatican II est pastoral
Le CVII est pastoral, soit: "un terme qui ne veut pas dire nécessairement flou, dépourvu de substance.... mais partir d'une attention positive à l'homme d'aujourd'hui, qui n'a jamais été aidée par ces condamnations qu'il a trop entendues sur tout ce qui est faux, tout ce qu'il ne doit pas faire, pour arriver à ce qu'il a trop peu entendu et qu'il veut vraiment entendre, à savoir ce qui est vrai, ce que le message de la foi peut apporter à notre temps, ce que celle-ci a de positif à lui enseigner et à lui dire".
Qui a donné cette définition du Concile ?
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Mgr Morerod aux Dicodeurs
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