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lundi, 31 décembre 2012

2012-2013:Te Deum pour remercier Dieu

Chers lecteurs,

Merci de tout coeur pour vos visites, vos remarques et votre soutien. Je "nous" confie à la Providence divine, à la Vierge demain 1er de l'An, fête Marie Mère de Dieu, afin de partir ensemble du bon pied pour cette année de la foi. 

Bonne et Sainte Année 2013.

Le plan comm. du Vatican

1810694_3_5fe6_ancien-journaliste-accredite-au-vatican_d7c952e4e647683ac5cc3ffbd6e416ce.jpgArticle

Lors de mes études à la Sainte Croix, la stratégie de communication, gérée non par le très bon Père Lombardi, mais par la Secrétairerie d'Etat, faisait cruellement défaut. 

Or, les journalistes commencent à s'intéresser à la communication du Pape. Un grand progrès, car l'ordination sacerdotale ne donne pas toujours les connaissances suffisantes du monde des médias. La méfiance de l'Eglise envers les journalistes est encore profondément enracinée. 

Greg Burke, journaliste professionnel, est justement le conseiller médiatique à la Secrétairerie d'Etat. Une nomination providentielle, tout comme la faculté de communication de la Sainte-Croix. 

dimanche, 30 décembre 2012

Benoît XVI pour la famille: un cactus à l'agence qui pique ?

Lien Dom Romain

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Sur Facebook, on clique vite sur j'aimeC'est une tradition journalistique; dans la presse, lorsque la rédaction n'apprécie pas une intervention d'un homme ou d'une femme publique, elle offre un cactus dans une rubrique.

Aussi, plutôt qu'un sapin, j'ai la tentation d'offrir un cactus à l'agence qui titre que le Pape a envoyé, encore, une pique contre le mariage homosexuel (sic!) ? 

Rome: Le pape envoie encore une pique contre le mariage homosexuel

 

Devant les nombreux fidèles réunis sur la place Saint-Pierre le 30 décembre 2012, fête de la Sainte Famille, Benoît XVI a assuré que la famille possédait une “place irremplaçable pour la personne et pour la société“. Le pape a également souhaité que chaque enfant puisse jouir “de l’amour d’un père et d’une mère“, alors que le sujet du mariage homosexuel a été abordé à de nombreuses reprises dans ses discours au cours de l’année.

 

Unknown-1.jpegJe ne souhaite pas donner la source, car seul le procédé me paraît parfaitement inadéquat. Pour mémoire, ce dimanche est celui de la Sainte Famile, avec Jésus, Marie et Joseph. Si on ne peut plus être en faveur de la famille en ce jour-là en plus, cela devient plutôt inquiétant. 

 

 

 

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Un enfant, comme pour un oiseau, a fondamentalement besoin de deux ailes pour voler, celle de papa et celle de maman. On encore, un enfant a besoin d'un j'aime de papa et d'un j'aime de maman. 

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ange23dicembre3.JPGZenit: "Aujourd’hui c’est la fête de la Sainte Famille de Nazareth. Dans la liturgie, le passage de l’évangile de Luc nous présente la Vierge Marie et saint Joseph qui, fidèles à la tradition, montent à Jérusalem pour la Pâques avec Jésus âgé de 12 ans. La première fois que Jésus est entré dans le Temple du Seigneur, c'était quarante jours après sa naissance, lorsque ses parents ont offert pour lui « un couple de tourterelles ou deux petites colombes » (Lc 2,24), c’est-à-dire le sacrifice des pauvres. « Luc, dont l’Evangile tout entier est empreint d’une théologie des pauvres et de la pauvreté, nous fait comprendre … que la famille de Jésus était comptée parmi les pauvres d’Israël; il nous fait entendre que c’était justement parmi eux que pouvait mûrir l’accomplissement de la promesse » (L’enfance de Jésus, p. 117). Jésus aujourd’hui est à nouveau dans le temple, mais cette fois-ci il a un rôle différent, qui l’implique en premier lieu. Il accomplit, avec Marie et Joseph, le pèlerinage à Jérusalem selon ce qui est prescrit par la loi (cf. Ex 23,17; 34,23ss), bien qu’il n’ait pas encore atteint l’âge de 13 ans : un signe de la religiosité profonde de la Sainte Famille. Mais lorsque ses parents repartent pour Nazareth, il arrive quelque chose d’inattendu : Jésus, sans rien dire, reste dans la ville. Marie et Joseph le cherchent pendant trois jours et le retrouvent au Temple, en dialogue avec les docteurs de la loi (cf. Lc 2,46-47); et quand ils lui demandent des explications, Jésus répond qu’ils ne doivent pas s’en étonner, car il est à sa place, cette maison est sa maison, auprès du Père, qui est Dieu (cf. L’enfance de Jésus, p. 177). « Il professe, écrit Origène, être dans le temple de son père, ce Père qu’il nous a révélé et duquel il a dit être le Fils » (Homélie sur l’évangile de Luc, 18, 5).

La préoccupation de Marie et Joseph pour Jésus est la même que celle de tout parent qui éduque un enfant, qui l’introduit à la vie et à la compréhension de la réalité. Par conséquent il est juste aujourd’hui de faire une prière spéciale pour toutes les familles du monde. En imitant la sainte Famille de Nazareth, que les parents se préoccupent sérieusement de la croissance et de l’éducation de leurs enfants, afin qu’ils mûrissent en tant qu’hommes responsables et honnêtes citoyens, sans jamais oublier que la foi est un don précieux à entretenir en ses enfants par l’exemple personnel. Dans le même temps, prions pour que tout enfant soit accueilli comme don de Dieu, et soit soutenu par l’amour d’un père et d’une mère, pour pouvoir grandir comme le Seigneur Jésus « en sagesse, en taille et en grâce, sous le regard de Dieu et des hommes.» (Lc 2,52). L’amour, la fidélité et le dévouement de Marie et Joseph sont un exemple pour tous les époux chrétiens, qui ne sont pas les amis ou les maîtres de la vie de leurs enfants, mais les gardiens de ce don incomparable de Dieu.

Le silence de Joseph, homme juste (cf. Mt 1,19), et l’exemple de Marie, qui gardait toutes choses en son coeur (cf. Lc 2,51), nous font entrer dans le mystère plein de foi et d’humanité de la Sainte Famille. Je souhaite à toutes les familles chrétiennes de vivre en présence de Dieu avec le même amour et la même joie que la famille de Jésus, Marie et Joseph."

 

Les jeunes de Taizé à Rome

taize16.jpg40 000 jeunes en silence sur la place Saint-Pierre. Merci à Taizé de faire redécouvrir la profondeur du silence, porte de la prière et de la rencontre avec Dieu

Discours du Pape

samedi, 29 décembre 2012

Medjugorje: Rome impressionée par les fruits

Unknown.jpegSelon un site proche du phénomène, la commission sur Medjugorje ne rendrait pas ses conclusions avant le milieu de l'année 2013. 

Il semble que Rome soit toutefois impressionée par les fruits qui jaillissent, non pas des apparitions, mais des sacrements et de la prière. 

Le non des évêques

Pour mémoire, les évêques du lieu ont toujours affirmé le caractère non surnaturel du phénomène de ces apparitions. Le Cardinal Ratzinger invitait à faire la différence entre les apparitions et les fruits. 

Pour ma part, je m'en tiens à la pratique constante de l'Eglise catholique: l'évêque du lieu est canoniquement responsable de la voix de l'Eglise. En ce sens, elle s'est toujours prononcée de façon négative sur l'authenticité des apparitions. Ceci ne veut en aucun cas signifier que les fruits ne soient pas authentiques. Dieu se sert de tout pour amener les âmes vers la vérité toute entière.

Pas un dogme de foi

Seule la foi, les sacrements, la pratique quotidienne, l'enseignement de l'Eglise sont nécessaires. Les apparitions ne sont jamais devenues des dogmes. 

Benoît XVI, Greg Burke et la communication pour les fidèles

146q05ch.jpgSource: Le Salon Beige

Communication : la préoccupation du pape n’est pas son image, mais l’Eglise, les fidèles

Le Monde Magazine consacre un dossier à la communication vaticane, avec notamment Greg Burke, 52 ans, conseiller en communication au Vatican. Installé à Rome depuis vingt ans, natif du Missouri, diplômé de la faculté de journalisme de l’université Columbia, ancien correspondant pour Time Magazineet Fox News, numéraire de l’Opus Dei ayant fait voeu de célibat (les laïcs ne font pas de voeux, ne sont pas des religieux, mais s'engage au célibat), il a longtemps partagé la vie des accrédités de la salle de presse du Vatican, suivi les voyages du pape, les audiences et les angélus. Souriant, il appelle ses anciens confrères par leur prénom. Il déclare au Monde :

V"Le Saint-Siège s’adresse à deux publics : un public planétaire en tant qu’Etat dont les positions sont attendues et écoutées ; et un autre composé de plus d’un milliard de catholiques. Je m’occupe de communication globale dans le premier cas et de communication interne dans le second."

"Le pape n’a pas besoin de conseiller au sens propre du terme. Il ne s’intéresse pas aux sondages. Il est le seul chef d’Etat qui n’a pas à se soucier de sa réélection ni à vanter son bilan économique. Sa préoccupation n’est pas son image. C’est l’Eglise, les fidèles."

"Mon travail consiste à aider les responsables de la curie à prendre conscience qu’en matière de communication, le contexte dans lequel est produit le message est aussi important que le message lui-même. Si j’avais été au service du Vatican le jour où le pape a fait sa déclaration sur le préservatif, je n’aurais pas pu l’en empêcher, mais j’aurais essayé d’élaborer une stratégie de communication plus offensive, en mettant en avant tout ce que l’Eglise fait en Afrique contre la propagation du sida et les soins qu’elle dispense aux malades."

"J’ai mis du temps à accepter ce poste. J’ai dit non deux fois. Je ne voulais pas lâcher mon boulot de journaliste et la liberté qui va avec. Avant de travailler ici, je ne portais pas tous les jours une cravate. J’ai un contrat à durée déterminée d’un an. Je ne sais pas si on me proposera de le reconduire. Mais je suis sûr que ce poste sera de plus en plus indispensable."

jeudi, 27 décembre 2012

Canonisation du bienheureux Jean Paul II: Saint Karol Wojtilà en octobre 2013 ?

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Au début de l année de la foi, le Cardinal Dziwisz avait proposé au Pape Benoit XVI la canonisation du bienheureux Jean Paul II comme un géant de la foi. 

L'agence polonaise KAI annonce, sans donner sa source, que la canonisation du bienheureux Jean Paul II pourrait avoir lieu en octobre 2013.

Lorsque j'étais à Rome, la canonisation du bienheureux Jean Paul II était, de différentes sources convergeantes, parfaitement possible dans un délai 2 ans (1er mai 2010). 

Le Cardinal suisse Georges Cottier l'avait notamment laissé entendre. Un seul miracle, après la béatification, est nécessaire pour engager ce processus de canonisation. 

L'Eglise attend confirmation, un signe venu du ciel, de Dieu, le miracle, pour corroborer son jugement humain. 

N.B: après vérification de l'info, cette canonisation semble très probable et la news parfaitement crédible.

Le rébus de Mgr Charles Morerod

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Mgr Morerod adresse des voeux énigmatiques (source: La Liberté)

EVÊCHÉ

Contrairement aux cartes de voeux des conseillers fédéraux, celle de l'évêque de Lausanne, Genève et Fribourg, Mgr Charles Morerod a le mérite d'être originale et de faire cogiter ses destinataires.

La carte affiche un rébus qu'il faut résoudre pour prendre connaissance du message.Une initiative sympathique de la part de l'évêque qui montre encore une fois qu'il n'est pas dénué d'humour.

Début décembre, il avait, en effet, diffusé sur YouTube le bêtisier de l'enregistrement de son message solennel après un an d’épiscopat. Et vous, saurez-vous déchiffrer le rébus de la carte de Mgr Morerod? Nous attendons vos propositions.

CW

 

La bonté du Pape vis-à-vis de Hans Küng

Un article en anglais revient sur Hans Küng. Pour ce prêtre du diocèse de Bâle, l'Inquisition romaine existerait encore, car Benoît XVI aurait une conception médievale de la papauté. On retrouve ses idées favorites et sa légendaire rogne contre la Curie romaine.

L'humaine discrétion

Cependant, il est bien de savoir que Joseph Ratzinger accueille très volontiers et souvent discrètement Hans Küng, pour lui manifester son amitié et de bien des manières lui exprimer sa douceur et son humanité. 

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L'humble Ratzinger

Durant le Concile Vatican II, les deux amis experts avaient un rendez-vous romain. Hans Küng est arrivé en .... Ferrari "Testarossa" et l'abbé Ratzinger tout simplement à vélo.

benoit-xvi_colombe.jpgUne chose semble certaine: Hans Küng ne peut pas vivre sans l'Eglise et sans les Papes.

Benoît XVI, comme une blanche colombe papale roucoule, prie et distille la beauté de la foi par des livres et des homélies largement lues et priées, malgré les rugissements du cheval qui rue dans les brancards, le lion rouge rutilant de Tübingen. 

L'adage plein de sagesse le souligne bien: "le bien ne fait pas de bruit, le bruit ne fait pas de bien". 

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mercredi, 26 décembre 2012

Nigeria: Noël rouge sang

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Zenit

10 morts

Attentat terroriste contre des chrétiens, par des islamistes

L'Ile-Bouchard: les enfants prient pour un papa et une maman

nBDzH.jpgTrois "Je vous salue Marie" avec vos enfants :

un pour les papas, un pour les mamans, un pour les enfants.

www.dubonheurdanslesfamilles.com

Chers amis,


en janvier prochain, un projet de loi sera en discussion à l'Assemblée Nationale, qui parle d’un mariage pour tous. 

Le Cardinal André Vingt-Trois se demande : « Que devons-nous faire ? Nous devons d'abord inviter à prier puisqu'il s'agit de provoquer et soutenir la liberté de conscience de chacun.»

A L'Ile-Bouchard, en décembre 1947, quatre fillettes témoignent voir « une belle Dame » dans l'église. Elle leur demande de prier pour la France alors en grand danger et promet « du bonheur dans les familles ». 

«Du bonheur dans les familles ! », le sanctuaire de L’Ile-Bouchard, vous propose une grande neuvaine pour la famille entre Noël et Nouvel An, toute simple : chaque jour, chez vous, pendant 9 jours, entre le 24 décembre et le 1er janvier, prier 3 Je vous salue Marie avec vos enfants : un pour les papas, un pour les mamans, un pour les enfants.

Et le 9ème jour ajouter le Magnificat pour rendre grâce par avance pour les grâces accordées.

Retrouvez cette neuvaine sur www.dubonheurdanslesfamilles.com

Uni à vous auprès de Notre-Dame de la Prière.


Père Xavier Malle, curé de la Paroisse/Sanctuaire de l'Île-Bouchard


www.ilebouchard.com - www.dubonheurdanslesfamilles.com

NB : ne pas hésiter à faire suivre ce mail à vos contacts, ainsi que la vidéo créée spécialement : 
Regarde l’étoile !

Le Cardinal Pell demande pardon

vd-George-Pell-408x264.jpg"Nous avons besoin de  cette espérance qui vient à nous par la naissance du Christ, de cet appel à la conversion, à la pénitence et au pardon des péchés avec la nécessité d'une réparation"

Lien ABC (Australie)

Le Cardinal australien de Sydney George Pell, dans son message de Noël, a demandé pardon à tous ceux et toutes celles qui ont été sexuellement abusés par des chrétiens. Pour le prélat, les victimes ne peuvent pas encore être en paix, car là où il y a le mal, il n'y pas de paix. Il s'agit de véritables crimes et nous devons aider ceux qui souffrent. 

Le Cardinal, choqué, a exprimé sa honte face aux abus commis par la main de prêtres et d'enseignants chrétiens. Cela va totalement à l'encontre de l'enseignemant de Jésus. Le Cardinal a demandé pardon du plus profond de son coeur, pour finalement exhorter à la réparation.   

Catholic Cardinal George Pell has used his Christmas message to apologise to those who have been sexually abused by Christians.

Cardinal Pell says he is shocked and ashamed by the abuse suffered at the hands of priests and teachers.

He says it goes against the teachings of Jesus and Christians need faith in God's goodness and love to cope with these disasters.

The Archbishop of Sydney says where there is evil, there is less peace.

"My heart and the heart of all believers, of all people, will go out to all those who cannot find peace at this time, especially those who have suffered at the hands of fellow Christians, Christian officials, priests, religious, teachers," he said.

"I am deeply sorry this has happened".

We need the hope that comes to us from Christ's birth with his call to conversion, to sorrow for sins and the necessity of reparation.

 Cardinal George Pell

"We need our faith in God's goodness and love to cope with these disasters, to help those who have been hurt.

"We need the hope that comes to us from Christ's birth with his call to conversion, to sorrow for sins and the necessity of reparation."

mardi, 25 décembre 2012

Mgr Charles Morerod en visite chez les prisonniers

"Au diable la tiédeur"du Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine

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Un magnifique livre à lire et à offrir, un beau cadeau pour Noël et pour les fêtes de fin d'année. 

J'ai beaucoup aimé certains passages qui m'invitent à sortir de ma tiédeur pour entrer dans la grandeur du mystère du sacerdoce, un mystère qui me dépasse de toutes parts. 

Bénédiction urbi et orbi, avec l'indulgence plénière

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Une bénédiction et un "pardon médiatique"

A la fin du message urbi et orbi, le Cardinal diacre Jean-Louis Tauran (France) a annoncé aux fidèles qu'ils recevront également l'indulgence plénière, s'ils sont convenablement disposés. Ceci est également valable pour les personnes qui suivent le Saint Père par la télévision ou la radio.

C'est la seule grâce, si on peut dire, qui est "médiatique". Le contact personnel reste la grande valeur de l'Eglise, car chacun est unique. 

La bonne disposition se résume à:

la confession,

la participation à la Messe avec la communion, 

la prière aux intentions du Pape

et la ferme volonté de tendre vers la sainteté pour éviter les péchés véniels. 

L'indulgence

L'indulgence est la remise des conséquences dûes aux péchés. L'absolution, le pardon reçu par un prêtre, nous réconcilie avec Dieu et l'Eglise, mais il reste le désordre du mal, qui demande réparation. La pénitence que le fidèle récite suite au sacrement du pardon obtient déjà une certaine réparation. Toutefoois, l'indulgence plénière nous met en parfait état de grâce. 

L'indulgence partielle remet quelques conséquences du péché. 

La joie

La raison de la naissance de Jésus est essentiellement la libération du péché. 

Bon et Saint Noël, et souvenons-nous qu'il n'y a pas de plus grande joie que d'être en état de grâce. 

Chers frères et sœurs de Rome et du monde entier, bon Noël à vous tous et à vos familles !

En cette Année de la foi, j’exprime mon souhait de Noël avec ces paroles, tirées d’un psaume : «  La vérité a germé de la terre ». Dans le texte du psaume, en réalité, nous les trouvons au futur : « La vérité germera de la terre » : c’est une annonce, une promesse, accompagnée d’autres expressions, qui dans l’ensemble résonnent ainsi : « Amour et vérité se rencontrent, / justice et paix s’embrassent ; / la vérité germera de la terre / et du ciel se penchera la justice. Le Seigneur donnera ses bienfaits / et notre terre donnera son fruit. / La justice marchera devant lui, / et ses pas traceront le chemin » (Ps 85, 11-14).

Aujourd’hui, cette parole prophétique s’est accomplie ! En Jésus, né à Bethléem de la Vierge Marie, l’amour et la vérité se rencontrent réellement, la justice et la paix se sont embrassées ; la vérité a germé de la terre et la justice s’est penchée du ciel.Saint Augustin explique avec une heureuse concision : « Qu’est-ce-que la vérité ? Le Fils de Dieu. Qu’est-ce que la terre ? La chair. Demande-toi d’où est né le Christ, et vois pourquoi la vérité a germé de la terre… la vérité est née de la Vierge Marie » (En. in Ps. 84, 13). Et dans un discours sur Noël, il affirme : « Avec cette fête qui revient chaque année, nous célébrons donc le jour où s’est accomplie la prophétie : "La vérité a surgi de la terre et la justice s’est penchée du ciel". La Vérité qui est dans le sein du Père a surgi de la terre parce qu’elle fut aussi dans le sein d’une mère. La Vérité qui régit le monde entier a surgi de la terre parce qu’elle fut soutenue par les mains d’une femme … La Vérité que le ciel ne suffit pas à contenir a surgi de la terre pour être couchée dans une mangeoire. À l’avantage de qui un Dieu si sublime s’est-il fait si humble ? Certainement avec aucun avantage pour lui, mais avec un grand avantage pour nous, si nous croyons » (Sermones, 185, 1).

« Si nous croyons ». Voilà la puissance de la foi ! Dieu a tout fait, il a fait l’impossible : il s’est fait chair. Sa toute-puissance d’amour a réalisé ce qui va au-delà de la compréhension humaine : l’Infini s’est fait enfant, est entré dans l’humanité. Pourtant, ce même Dieu ne peut entrer dans mon cœur si je ne lui ouvre pas la porte. Porta fidei ! La porte de la foi ! Nous pourrions demeurer effrayés devant notre toute puissance à l’envers. Ce pouvoir de l’homme de se fermer à Dieu peut nous faire peur.Mais voilà la réalité qui chasse cette pensée ténébreuse, l’espérance qui vainc la peur : la vérité a germé ! Dieu est né ! « La terre a donné son fruit » (Ps 67, 7). Oui, il y a une terre bonne, une terre saine, libre de tout égoïsme et de toute fermeture. Il y a dans le monde, une terre que Dieu a préparée pour venir habiter au milieu de nous. Une demeure pour sa présence dans le monde. Cette terre existe, et aujourd’hui aussi, en 2012, de cette terre a germé la vérité ! Par conséquent, il y a de l’espérance dans le monde, une espérance fiable, même dans les moments et dans les situations plus difficiles. La vérité a germé, portant amour, justice et paix.

Oui, que la paix germe pour la population syrienne, profondément blessée et divisée par un conflit qui n’épargne pas même les personnes sans défense et fauche des victimes innocentes. Encore une fois je fais appel pour que cesse l’effusion de sang, que soient facilités les secours aux personnes déplacées et aux réfugiés et que, par le dialogue, soit recherchée une solution politique au conflit.

Que la paix germe sur la terre où est né le Rédempteur et qu’il donne aux Israéliens et aux Palestiniens le courage de mettre fin à trop d’années de lutte et de divisions, et d’entreprendre avec décision le chemin de la négociation.

Dans les pays du Nord de l’Afrique qui traversent une profonde transition à la recherche d’un nouvel avenir – en particulier en Égypte, terre aimée et bénie par l’enfance de Jésus –, que les citoyens construisent ensemble une société fondée sur la justice, le respect de la liberté et de la dignité de chaque personne.

Que la paix germe dans le vaste continent asiatique. Que l’Enfant Jésus regarde avec bienveillance les nombreux peuples qui habitent ces terres et, de manière spéciale, ceux qui croient en lui. En outre, que le Roi de la Paix porte son regard sur les nouveaux Dirigeants de la République populaire de Chine pour la haute charge qui les attend. Je souhaite que celle-ci mette en valeur l’apport des religions, dans le respect de chacune, de sorte qu’elles puissent contribuer à la construction d’une société solidaire, au bénéfice de ce noble Peuple et du monde entier.

Que la Nativité du Christ favorise le retour de la paix au Mali et de la concorde au Nigéria, où d’atroces attentats terroristes continuent à faucher des victimes, en particulier parmi les chrétiens. Que le Rédempteur apporte aide et réconfort aux réfugiés de l’est de la République démocratique du Congo et donne la paix au Kenya, où de sanglants attentats ont touché la population civile et les lieux de culte.

Que l’Enfant Jésus bénisse les très nombreux fidèles qui le célèbrent en Amérique Latine. Qu’il augmente leurs vertus humaines et chrétiennes, qu’il soutienne tous ceux qui sont contraints à émigrer de leurs familles et de leur terre, qu’il affermisse les Gouvernants dans leur engagement pour le développement et dans la lutte contre la criminalité.

Chers frères et sœurs ! Amour et vérité, justice et paix se sont rencontrées, se sont incarnées dans l’homme né de Marie à Bethléem. Cet homme est le Fils de Dieu, il est Dieu apparu dans l’histoire. Sa naissance est un germe de vie nouvelle pour toute l’humanité. Puisse chaque terre devenir une bonne terre, qui accueille et fait germer l’amour, la vérité, la justice et la paix. Bon Noël à tous !"

Benoît XVI dénonce l'absence de Dieu ?

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Le refus de Dieu par le monde contemporain conduit au refus de l'autre, et d'abord des plus vulnérables, a dénoncé lundi soir Benoît XVI lors de la célébration de Noël.

C'est en ces termes que l'homélie nocturne de Benoît XVI est présentée dans quelques titres de médias. Le Pape serait un vieux réactionnaire ? Benoît XVI dénoncerait-il ?

Or, le Pape a poètiquement et magistralement évoqué que la recherche de Dieu était "La priorité" et "L'urgence" du moment.

Pas une once de dénonciation

Pas une once de dénonciation, mais un ton doux et frèle comme la voix d'un berger qui se réjouit de la foi, de la lumière, de la paix. 

Un Pape qui annonce. Une homélie à lire et relire, sans modération.

Joyeux et Saint Noël

Lien

Extrait sur la violence du monothéisme

... La paix sur la terre entre les hommes est en relation avec la gloire de Dieu au plus haut des cieux. Là où on ne rend pas gloire à Dieu, là où Dieu est oublié ou même renié, il n’y pas non plus de paix. Aujourd’hui, pourtant, des courants de pensée répandus soutiennent le contraire : les religions, en particulier le monothéisme, seraient la cause de la violence et des guerres dans le monde ; il conviendrait avant tout de libérer l’humanité des religions, afin qu’il se crée ensuite la paix ; le monothéisme, la foi dans le Dieu unique, serait tyrannie, cause d’intolérance, car, en fonction de sa nature, il voudrait s’imposer à tous avec la prétention de l’unique vérité. Il est vrai que, dans l’histoire, le monothéisme a servi de prétexte à l’intolérance et à la violence. Il est vrai qu’une religion peut devenir malade et arriver ainsi à s’opposer à sa nature la plus profonde, quand l’homme pense devoir prendre lui-même en main la cause de Dieu, faisant ainsi de Dieu sa propriété privée.

Nous devons être vigilants face à ces travestissements du sacré. Si dans l’histoire un certain usage inapproprié de la religion est incontestable, il n’est pourtant pas vrai que le « non » à Dieu rétablirait la paix. Si la lumière de Dieu s’éteint, la dignité divine de l’homme s’éteint aussi. Alors, il n’est plus l’image de Dieu, que nous devons honorer en chacun, dans le faible, dans l’étranger, dans le pauvre. Alors, nous ne sommes plus tous frères et sœurs, enfants de l’unique Père qui, à partir du Père, sont en relation mutuelle. Quels types de violence arrogante apparaissent alors et comment l’homme déprécie et écrase l’homme, nous l’avons vu dans sa toute cruauté au cours du siècle dernier. Seulement si la lumière de Dieu brille sur l’homme et dans l’homme, seulement si chaque être humain est voulu, connu et aimé par Dieu, seulement alors, quelle que soit sa situation de misère, sa dignité est inviolable.

Dans la Sainte Nuit, Dieu lui-même s’est fait homme, comme le prophète Isaïe avait annoncé : l’enfant né ici est “Emmanuel”, Dieu avec nous (cf. Is 7, 14). Et au cours de tous ces siècles, vraiment, il n’y a pas eu seulement des cas d’usage inapproprié de la religion, mais des forces de réconciliation et de bonté sont toujours venues de nouveau de la foi en ce Dieu qui s’est fait homme. Dans l’obscurité du péché et de la violence, cette foi a introduit un rayon lumineux de paix et de bonté qui continue à briller.

lundi, 24 décembre 2012

Benoît XVI canonisera 800 martyrs de mains islamistes

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Otrante, talon de la botte, tout au sud

Au terme de la bataille, le 14 août 1480, huit cent Otrantins, qui avaient refusé de renier la religion chrétienne furent décapités sur le col de la Minerve : On les commémore comme les bienheureux martyrs d'Otrante. Leurs reliques sont conservées dans la cathédrale de la ville.

Ils sont morts en août 1480, pour avoir refuser de renier le Christ. L'empire turc, ottoman, avait livré bataille en Italie (Otrante). Des hommes, notamment de 15 ans, dont un cordonnier, refusèrent de céder. 

Lien

Source (avec un tweet de Jean-Marie Guénois)

Nouveau coup de génie de la Providence divine, et du Pape Benoît XVI. Un martyr révèle l'injustice, en devenant une victime de la violence. Cette dernière est contraire à la raison et à la nature de Dieu. 

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Merci à nos grands frères et amis français

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Une France mondiale

En France, la mobilisation extraordinaire pour le mariage entre un homme et une femme et pour l'adoption des enfants par une famille naturelle donne l'occasion à nos amis de France de montrer leur génie et leur savoir faire. Les catholiques s'associent à d'autres pour une question qui touche la personne humaine.

Les cardinaux français, les évêques, les prêtres, les diacres, les religieux et les religieuses se mobilisent tout en restant à leur place. Les laïcs qui animent la société civile rivalisent d'immagination.

La plus petite cellule de la société

Marie, Joseph, l'enfant-Dieu Jésus, à la crêche, sont la plus petite cellule fondamentale de la création qui a connu des persécutions, l'exil et les soucis du quotidien. Cette mobilisation en vaut la chandelle pour un sursaut d'humanité et d'écologie humaine. Cette France jeune et dynamique est promise à un brillant avenir. 

Les médias et la rue

Je ne peux cacher mon admiration pour tout ce qui se fait, de façon variées et différentes, surtout dans les médias et dans la rue.

Ils ont simplement réussis à déposséder les lobbies de leurs moyens favoris: les médias et la rue. 

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Prochaine manifestation le 13 janvier 2013

Le Curé breton de Charmey

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La Liberté

dimanche, 23 décembre 2012

Benoît XVI à la sauce TF1

 L'info ? Comment cela marche

Il y a le commentaire et l'information.

L'information repose sur la vérité. En ce sens, il est de notre devoir de lire et relire les propos du Saint-Père.

Le commentaire est une mise en contexte, un angle d'attaque et une interprétation. Il n'est jamais facile de faire la distinction car nous ne sommes jamais objectifs. Les adjectifs sont généralement une interprétation et pas une information.

Notons que le Pape n'a pas repris une charge du Rabbin de France Gilles Bernheim contre le mariage gay, il n'a rien condamné, n'a pas invité directement les catholiques de France à s'opposer au mariage pour tous. Il a simplement et justement évoqué l'idéologie du gender, très présente en France, mais aux USA également. 

Le Grand Rabbin de France Gilles Bernheim, dans un traité soigneusement documenté et profondément touchant, a montré que l’atteinte à l’authentique forme de la famille, constituée d’un père, d’une mère et d’un enfant, une atteinte à laquelle nous nous trouvons exposés aujourd’hui, est encore plus profonde. Si jusqu’ici nous avons vu comme cause de la crise de la famille un malentendu sur l’essence de la liberté humaine, il devient clair maintenant qu’ici est en jeu la vision de l’être même, de ce que signifie en réalité le fait d’être une personne humaine.

Il cite l’affirmation devenue célèbre, de Simone de Beauvoir: On ne naît pas femme, on le devient. Dans ces paroles se trouve le fondement de ce qui aujourd’hui, sous le mot Gender, est présenté comme une nouvelle philosophie de la sexualité.

Le sexe, selon cette philosophie, n’est plus un donné d’origine de la nature, un donné que l’être humain doit accepter et remplir personnellement de sens, mais c’est un rôle social dont on décide de manière autonome, alors que jusqu’ici c’était à la société d’en décider... L’être humain conteste d’avoir une nature préparée à l’avance de sa corporéité, qui caractérise son être de personne... Selon le récit biblique de la création, il appartient à l’essence de la créature humaine d’avoir été créée par Dieu comme homme et comme femme.

Cette dualité est essentielle pour le fait d’être une personne humaine, telle que Dieu l’a donnée. Justement, cett e dualité comme donné de départ est contestée... Homme et femme n’existent plus comme réalité de la création, comme nature de l’être humain. Celui-ci conteste sa propre nature. Il est désormais seulement esprit et volonté. La manipulation de la nature, qu’aujourd’hui nous déplorons pour ce qui concerne l’environnement, devient ici le choix fondamental de l’homme à l’égard de lui-même. L’être humain désormais existe seulement dans l’abstrait, qui ensuite, de façon autonome, choisit pour soi quelque chose comme sa nature. L’homme et la femme sont contestés dans leur exigence qui provient de la création, étant des formes complémentaires de la personne humaine.

Cependant, si la dualité d’homme et de femme n’existe pas comme donné de la création, alo rs la famille n’existe pas non plus comme réalité établie à l’avance par la création. Mais en ce cas aussi l’enfant a perdu la place qui lui revenait jusqu’à maintenant et la dignité particulière qui lui est propre. Bernheim montre comment, de sujet juridique indépendant en soi, il devient maintenant nécessairement un objet, auquel on a droit et que, comme objet d’un droit, on peut se procurer. Là où la liberté du faire devient la liberté de se faire soi-même, on parvient nécessairement à nier le Créateur... Et l’homme même, comme créature de Dieu, comme image de Dieu, est dégradé dans l’essence de son être.


La naissance de Jésus est historique

images.jpegUn certain climat d'idées ecclésiastiques plane sur nos têtes. Noël ne serait qu'un symbole.

Le 25 décembre

D'une certaine façon, c'est plutôt juste. Le 25 décembre a été placé dans le calendrier liturgique, car le soleil est au plus bas à l'horizon. Dès le 21, les jours vont ralonger. C'est le symbole cosmique que Jésus vient nous chercher au plus bas, pour nous faire remonter vers la lumière.

Le 25 décembre de l'an 1 n'est donc pas la date extacte de la naissance de Jésus. Benoît XVI le rappelle dans son dernier livre "L'enfance de Jésus"*. Pour mémoire, un moine s'est trompé dans la datation de la fondation de la ville de Rome. Si bien que Jésus serait né en fait en -5,-6 av.J.-C. 

Jésus est bien né dans notre histoire

Mais la naissance de Jésus à Béthleem est un fait, un événement historique et les Evangiles sont crédibles. 

Notre raison peut ensuite, par l'histoire, approcher ce fait, cette réalité et cet événement. Jésus n'est pas un symbole, un mythe, un joli comte pour les petits, mais il est Dieu lui-même, qui entre dans le temps. Au fond, c'est notre science historique qui est limitée. 

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*Le moine Denys le Petit (525) s'est trompé de quelques années, alors qu'il a aussi introduit notre calendrier. 

samedi, 22 décembre 2012

Vatileaks: Benoît XVI accorde sa grâce à Paolo Gabriele

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Le sourire de Paolo Gabriele 

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Le Figaro )

Andrea Tornielli )

TSR

LE PAPE PARDONNE PAOLO GABRIELE

Cité du Vatican, 22 décembre 2012 (VIS).

Nous publions le communiqué relaché ce matin par la Secrétairerie d'Etat.

“Ce matin le Saint-Père a rendu visite a Paolo Gabriele en prison pour lui confirmer qu'il le pardonne et qu'il a accepté sa demande de grâce annulant la peine infligée. Il s'agit d'un geste paternel envers une personne avec qui le Pape a partagé un rapport quotidien pendant plusieurs années”.

“Successivement M. Gabriele est sorti de prison et a rejoint son domicile. Même s'il ne pourra pas ravoir son travail précédent il continuera à résider au Vatican. Le Saint Siège est sur de la sincérité du repentissement manifesté et souhaite lui offrir la possibilité de retrouver une vie sereine avec sa famille”.

BENOÎT XVI DÉCIDE DE GRACIER SON MAJORDOME INFIDÈLE, PAOLO GABRIELE.

 Vatican - le 22/12/2012 | Par Agence I.Media

A l’approche de Noël, le 22 décembre 2012, Benoît XVI a rencontré et accordé sa grâce à Paolo Gabriele, son ex-majordome condamné en octobre dernier à 18 mois d’emprisonnement pour vol aggravé dans le cadre de l’affaire ‘Vatileaks’. C’est ce qu’a indiqué la Secrétairerie d’Etat du Saint-Siège le même jour, expliquant que le majordome, qui est “rentré à la maison“, ne pourrait pas travailler ni résider au Vatican.

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Benoît XVI avait accordé son pardon à son agresseur, Ali Agça, qui voulait le tuer.

La Vierge de Fatima avait sauvé le bienheureux Jean Paul II. 


Robert W. Oliver succède à Scicluna

zu_z_oliver_.jpgLe nouveau promoteur de Justice de la Congrégation de la doctrine de la foi est connu. L'américain Robert W. Oliver, professeur de droit canon et de théologie systématique à Boston continuera la ligne définie par le Pape Benoît XVI, méticuleusement appliquée par Mgr Scicluna, promu évêque à Malte.

Le diocèse de Boston fut sévèrement touché, notamment par la révocation du Cardinal Law, durant la tempête pédophile aux USA. Le prêtre W.Oliver dû gérer avec courage ces scandales. 

La ligne du bienheureux Jean-Paul II (Motu Proprio de 2001, signé par le Card. Ratzinger et Mgr Bertone) fut encore renforcé par Benoît XVI. 

source: Angela Ambrogetti

Vatileaks: Paolo Gabriele bénéficiera de la grâce du Pape

Unknown.jpegSelon Andrea Tornielli, vaticaniste pour Vatican Insider et "La Stampa", Paolo Gabriele obtiendra la grâce du Pape Benoît XVI pour Noël. Marié et père de famille, ce cadeau déposé au pied du bois de la crèche fera un grand bien à tous le monde.

Le Pardon va au-delà de la Justice, car il donne par-delà, ou par-dessus en dépassant les nécessaires sentences. Une fois la justice établie, la vérité mise à jour, le pardon est une grâce qui vient de Dieu. 

vendredi, 21 décembre 2012

Greg Burke, le nouveau spin doctor du Saint-Siège

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Greg Burke, n'a pas tourné sa veste, mais sait comment les news circulent autour du monde

Le terme spin doctor est négatif en anglais. Il signifie manipulation, manque de vérité, et même savoir balader les journalistes. 

Toutefois, en anglais to spin signifie: "tourner" "donner une effet tournant". Savoir faire tourner les nouvelles en fonction de la météo médiatique et surtout relire et profiler les discours "du boss" sont parmi ses tâches essentielles.

Le dernier discours du Pape à la curie romaine est exemplaire. Se baser sur un Rabbin pour promouvoir le mariage entre un homme et une femme est extraordinaire. 

Etre en faveur d'un mariage vous place généralement à l'extrême droite, terme stigmatisant médiatiquement. Citer un Rabbin empêche simplement ce qualificatif, car l'extrême-droite n'aime pas le les Juifs, le peuple à qui Dieu a parlé en premier. Alors où est le Pape ? à droite ou à gauche ? Non en haut, comme "un Twitter" dirait la célèbre chanson. 

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De "twist" au "tweet"

Benoît XVI a travaillé toute sa vie pour un rapprochement avec le peuple élu. Greg Burke sait simplement profiler la pensée magique du Pape dans le tourbillon médiatique.

On ne peut plus tordre si facilement les discours du Pape (twist), car Twitter veille. Chapeau. 

Très Saint-Père, nous sommes avec vous: "Let's tweet again!"

Benoît XVI:la rapidité des tweets

3 tweets pour donner le contexte du discours du Pape à la Curie romaine: 

À la fin de l’année, prions pour que l’Église, malgré ses limites, croisse toujours plus comme maison de Dieu

Nous ne possédons pas la vérité, c’est la Vérité qui nous possède. Christ qui est la Vérité, nous prend par la main

Quand tu nies Dieu, tu nies la dignité de l’homme. Qui défend Dieu, défend l’homme

Discours à la Curie romaine de Benoît XVI, 2012.

america5.pngURGENT : BENOÎT XVI MET EN GARDE DEVANT LA DISPARITION DES “FIGURES FONDAMENTALES“ QUE SONT LE PÈRE, LA MÈRE ET L’ENFANT. 

Vatican - le 21/12/2012 | Par Agence I.Media

A l’occasion de la cérémonie des vœux à la curie romaine, le 21 décembre 2012, Benoît XVI est longuement revenu sur les défis “complexes“ de la famille, déplorant “le refus du lien humain“ avec lequel “disparaissent aussi les figures fondamentales de l’existence humaine : le père, la mère, l’enfant“.

Le pape s’est largement appuyé sur le document “soigneusement documenté et profondément touchant“ rédigé en octobre dernier par le grand rabbin de France Gilles Bernheim pour expliquer son hostilité au projet de loi du gouvernement français ouvrant le mariage et l’adoption aux couples homosexuels. Dans son discours, Benoît XVI a particulièrement mis en garde devant “la manipulation de la nature“, pointant la “fausseté“ de la théorie du gender.

I.MEDIA

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Le Grand Rabbin de France, Gilles Bernheim

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Unknown.jpegPrudence si le texte du Pape est mal repris: exemple, ce titre ne reflète pas son contenu. Le journalisme est certes une interprétation de la réalité, mais la vérité existe et le devoir d'un journaliste professionnel est d'être fidèle au sens du discours du Pape. 

Cette méthode consiste à tordre les propos du Pape. 

Sur BFMTV (via AFP) "Benoît XVI s'en prend au mariage homo et à la théorie du genre"

Le pape Benoît XVI a critiqué vendredi très durement les nouvelles conceptions de la famille qui se sont pas basées sur l'union d'un homme et d'une femme, en affirmant que "dans la lutte pour la famille, l'être humain lui-même est en jeu".Dans son discours de fin d'année à la Curie Romaine, le pape Benoît XVI a parlé de la "fausseté" de la théorie du "gender" (genre) et cité longuement le grand rabbin de France, Gilles Bernheim, qui en octobre avait critiqué le projet de loi du gouvernement socialiste sur le mariage entre personnes du même sexe qui inclut la possible adoption d'enfants.

 

VOEUX DE BENOIT XVI A LA CURIE ROMAINE

 

Cité du Vatican, 21 décembre 2012 (VIS). Benoît XVI a reçu ce matin pour le traditionnel échange des voeux le Sacré Collège, la Curie Romaine et les Autorités de l'Etat de la Cité du Vatican. Le Cardinal Doyen Angelo Sodano s'est adressé au Saint-Père. Voici de larges passages de l'allocution papale:

"Nous voici à la fin d’une année qui, de nouveau, dans l’Eglise et dans le monde, a été caractérisée par de multiples situations tourmentées, par de grandes questions et des défis, mais aussi par des signes d’espérance. Je mentionne seulement quelques moments saillants dans le domaine de la vie de l’Eglise et de mon ministère pétrinien. Il y a eu avant tout les voyages au Mexique et à Cuba, des rencontres inoubliables avec la force de la foi, profondément enracinée dans les cœurs des hommes, et avec la joie pour la vie qui naît de la foi". Au Mexique, je me rappelle...d’interminables foules" et je me souviens "comment la grande liturgie auprès de la statue du Christ Roi est devenue un acte rendant présente la royauté du Christ, sa paix, sa justice, sa vérité. Tout cela s’est déroulé avec en arrière-plan les problèmes d’un pays qui souffre de multiples formes de violence et des difficultés d’une dépendance économique. Ce sont des problèmes qui, certes, ne peuvent pas être résolus simplement par la religiosité, mais encore moins sans cette purification intérieure des cœurs qui vient de la force de la foi, de la rencontre avec Jésus-Christ. Et il y eut ensuite l’expérience de Cuba. Ici aussi au cours des grandes liturgies, à travers les chants, les prières et les silences, la présence de celui à qui, pendant longtemps, on avait voulu refuser une place dans le pays se rendait perceptible. La recherche, dans ce pays, d’une nouvelle organisation du rapport entre contraintes et liberté ne peut assurément pas réussir sans une référence à ces critères fondamentaux qui se sont manifestés à l’humanité dans la rencontre avec le Dieu de Jésus-Christ.

Comme étapes ultérieures de l’année qui touche à sa fin, je voudrais mentionner la grande Fête de la famille à Milan, ainsi que ma visite au Liban avec la remise de l’exhortation apostolique post-synodale, qui maintenant devra constituer, dans la vie des Eglises et de la société au Moyen-Orient, une orientation sur les difficiles chemins de l’unité et de la paix. Le dernier événement important de cette année qui s’achève a été le Synode sur la nouvelle évangélisation qui a été en même temps un commencement communautaire de l’Année de la foi, par laquelle nous commémorons l’ouverture du Concile Vatican II, il y a cinquante ans, pour le comprendre et l’assimiler de nouveau dans une situation changeante.

La grande joie avec laquelle des familles provenant du monde entier se sont rencontrées à Milan a montré que, malgré toutes les impressions inverses, la famille est forte et vivante encore aujourd’hui. Cependant la crise qui, particulièrement dans le monde occidental, la menace jusque dans ses fondements est aussi incontestable... Dans ce contexte, les défis sont complexes. Il y a avant tout la question de la capacité de l’homme de se lier ou de son manque de liens. L’être humain peut-il se lier pour toute une vie? Cela correspond-il à sa nature? N’est-ce pas en opposition avec sa liberté et avec la dimension de son auto-réalisation?.. Le refus du lien humain, qui se répand toujours plus à cause d’une compréhension erronée de la liberté et de l’auto-réalisation, comme aussi en raison de la fuite devant le support patient de la souffrance, signifie que l’homme demeure fermé sur lui-même et, en dernière analyse, conserve son propre moi pour lui-même, et ne le dépasse pas vraiment... Avec le refus de ce lien disparaissent aussi les figures fondamentales de l’existence humaine: Le père, la mère, l’enfant, qui des dimensions essentielles de l’expérience du fait d’être une personne humaine tombent.

Le Grand Rabbin de France Gilles Bernheim, dans un traité soigneusement documenté et profondément touchant, a montré que l’atteinte à l’authentique forme de la famille, constituée d’un père, d’une mère et d’un enfant, une atteinte à laquelle nous nous trouvons exposés aujourd’hui, est encore plus profonde. Si jusqu’ici nous avons vu comme cause de la crise de la famille un malentendu sur l’essence de la liberté humaine, il devient clair maintenant qu’ici est en jeu la vision de l’être même, de ce que signifie en réalité le fait d’être une personne humaine. Il cite l’affirmation devenue célèbre, de Simone de Beauvoir: On ne naît pas femme, on le devient. Dans ces paroles se trouve le fondement de ce qui aujourd’hui, sous le mot Gender, est présenté comme une nouvelle philosophie de la sexualité. Le sexe, selon cette philosophie, n’est plus un donné d’origine de la nature, un donné que l’être humain doit accepter et remplir personnellement de sens, mais c’est un rôle social dont on décide de manière autonome, alors que jusqu’ici c’était à la société d’en décider... L’être humain conteste d’avoir une nature préparée à l’avance de sa corporéité, qui caractérise son être de personne... Selon le récit biblique de la création, il appartient à l’essence de la créature humaine d’avoir été créée par Dieu comme homme et comme femme.

Cette dualité est essentielle pour le fait d’être une personne humaine, telle que Dieu l’a donnée. Justement, cett e dualité comme donné de départ est contestée... Homme et femme n’existent plus comme réalité de la création, comme nature de l’être humain. Celui-ci conteste sa propre nature. Il est désormais seulement esprit et volonté. La manipulation de la nature, qu’aujourd’hui nous déplorons pour ce qui concerne l’environnement, devient ici le choix fondamental de l’homme à l’égard de lui-même. L’être humain désormais existe seulement dans l’abstrait, qui ensuite, de façon autonome, choisit pour soi quelque chose comme sa nature. L’homme et la femme sont contestés dans leur exigence qui provient de la création, étant des formes complémentaires de la personne humaine. Cependant, si la dualité d’homme et de femme n’existe pas comme donné de la création, alo rs la famille n’existe pas non plus comme réalité établie à l’avance par la création. Mais en ce cas aussi l’enfant a perdu la place qui lui revenait jusqu’à maintenant et la dignité particulière qui lui est propre. Bernheim montre comment, de sujet juridique indépendant en soi, il devient maintenant nécessairement un objet, auquel on a droit et que, comme objet d’un droit, on peut se procurer. Là où la liberté du faire devient la liberté de se faire soi-même, on parvient nécessairement à nier le Créateur... Et l’homme même, comme créature de Dieu, comme image de Dieu, est dégradé dans l’essence de son être.

Je voudrais maintenant aborder un deuxième grand thème...la question du dialogue et de l’annonce. Parlons d’abord du dialogue. Pour l’Rglise de notre temps, je vois surtout trois domaines de dialogue dans lesquels elle doit être présente, dans la lutte pour la personne humaine et pour ce que signifie être une personne humaine: Le dialogue avec les états, le dialogue avec la société, qui inclut le dialogue avec les cultures et la science et, enfin, le dialogue avec les religions. Dans tous ces dialogues, l’Eglise parle à partir de la lumière que lui offre la foi. Toutefois, elle incarne en même temps la mémoire de l’humanité qui, depuis les origines et à travers les temps, est la mémoire des expériences et des souffrances de l’humanité... La culture de l’humain, dont elle se fait la garante, est née et s’est développée à partir de la rencontre entre la révélation de Dieu et l’existence humaine. L’Eglise représente la mémoire de l’humain face à une civilisation de l’oubli, qui désormais connaît seulement elle-même et son propre critère de mesure. Mais, de même qu’une personne sans mémoire a perdu sa propre identité, de même une humanité sans mémoire perdrait sa propre identité... Dans le dialogue avec l’état et avec la société, l’Eglise n’a certainement pas de solutions toute faites à chaque question. Avec les autres forces sociales, elle luttera en faveur des réponses qui correspondent le plus à la juste mesure de l’être humain. Elle doit défendre avec la plus grande clarté ce qu’elle a identifié comme valeurs fondamentales, constitutives et non négociables, de l’existence humaine. Elle doit faire tout son possible pour créer une conviction qui ensuite puisse se traduire en action politique.

Dans la situation actuelle de l’humanité, le dialogue des religions est une condition nécessaire pour la paix dans le monde, et il est par conséquent un devoir pour les chrétiens comme aussi pour les autres communautés religieuses. Ce dialogue des religions a différentes dimensions. Avant tout, il sera simplement un dialogue de la vie, un dialogue du partage pratique. On n’y parlera pas des grands thèmes de la foi, par exemple de savoir si Dieu est trinitaire ou comment il faut comprendre l’inspiration de l'Ecriture. Il s’agit des problèmes concrets de la cohabitation et de la responsabilité commune pour la société, pour l’état, pour l’humanité. En cela, on doit apprendre à accepter l’autre dans sa diversité d’être et de pensée. Dans ce but, il est nécessaire de faire de la responsabilité commune pour la justice et pour la paix le critère fondamental de l’entretien. Un dialogue où il s’agit de paix et de justice, au-delà de ce qui est simplement pragmatique, devient une lutte éthique pour la vérité et pour l'être humain... Ainsi, ces efforts peuvent aussi avoir le sens de pas communs vers l’unique vérité, sans que les choix fondamentaux soient changés. Si les deux parties partent d’une herméneutique de justice et de paix, la différence de fond ne disparaîtra pas, mais, entre elles grandira plutôt une proximité plus profonde. Pour l’essence du dialogue inter-religieux, deux règles sont aujourd’hui généralement considérées comme fondamentales: D'abord le dialogue ne vise pas la conversion, mais bien la compréhension. En cela, il se distingue de l’évangélisation, de la mission. Ensuite, conformément à cela, dans ce dialogue, les deux parties restent consciemment dans leur identité, qu’elles ne mettent pas en question dans le dialogue ni pour elles-mêmes ni pour les autres. Ces règles sont justes" quoique "formulées trop superficiellement. Oui, le dialogue ne vise pas la conversion, mais une meilleure compréhension réciproque. Cependant, la recherche de connaissance et de compréhension veut toujours être aussi un rapprochement de la vérité. Ainsi, les deux parties, en s’approchant pas à pas de la vérité, avancent et sont en marche vers un plus grand partage, fondé sur l’unité de la vérité... A ce sujet, je dirais que le chrétien a la grande confiance fondamentale, ou mieux, la grande certitude fondamentale de pouvoir tranquillement prendre le large dans la vaste mer de la vérité, sans avoir à craindre pour son identité de chrétien. Certes, ce n’est pas nous qui possédons la vérité, mais c’est elle qui nous possède: le Christ qui est la Vérité nous a pris par la main, et sur le chemin de notre recherche passionnée de connaissance, nous savons que sa main nous tient fermement.

Enfin, il est juste qu’il y ait aussi une brève annotation sur l’annonce, sur l’évangélisation... La parole de l’annonce devient efficace là où existe dans l’homme la disponibilité docile pour s’approcher de Dieu; là où l’homme est intérieurement en recherche et ainsi en marche vers le Seigneur. Alors, l’attention de Jésus pour lui touche son cœur et l’impact de l’annonce suscite ensuite la sainte curiosité de connaître Jésus de plus près. Ce fait d’aller avec lui conduit au lieu où Jésus habite, dans la communauté de l’Eglise, qui est son corps. Cela signifie entrer dans la communion itinérante des catéchumènes, qui est une communion d’approfondissement et, en même temps, de vie, dans laquelle, le fait de marcher avec Jésus, nous fait devenir des personnes qui voient. Venez et vous verrez! Ces paroles que Jésus adressa aux deux disciples en recherche, il les adresse aussi aux personnes d’aujourd’hui qui sont en recherche. Au terme de cette année, nous voulons prier le Seigneur, afin que l’Eglise, malgré ses pauvretés, devienne toujours plus identifiable comme sa demeure. Nous le prions pour que, dans la marche vers sa maison, il nous rende aussi toujours plus voyants, afin que nous puissions dire toujours mieux et de manière toujours plus convaincante: Nous avons trouvé celui que le monde entier attend, Jésus Christ, vrai Fils de Dieu et vrai homme. Dans cet esprit, je vous souhaite de tout cœur à tous un saint Noël et une heureuse nouvelle année".

 

jeudi, 20 décembre 2012

Benoît XVI: du record des retweets à l'harmonie

lots-of-tweets.jpgLe Mozart de la foi

Benoît XVI est très sensible à l'harmonie de la foi. Ses tweets donnent le ton, la note, le premier son, qui devient comme un concert, car repris dans le monde entier. 

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@pontifex

Record de retweets pour Benoît XVI

Dans sa première semaine sur Twitter, le Pape Benoît XVI, avec son compte @pontifex a obtenu un nombre record de contacts, dépassant des stars de la musique comme Justin Bieber pour le pourcentage et le nombre de retweeting de ses posts. Plus de 1,2 millions de followers du pape - sur un total actuel de plus de 2,1 millions. 
...
Dans les prochaines semaines, le pape va commencer à tweeter en chinois et en latin, en plus des huit langues déjà actives. 

Osservatore Romano (italien), 21 Décembre 2012

Allemagne: la maison des deux frères Ratzinger

Nous y découvrons aussi la lettre des deux frères à l'enfant Jésus.  

Benoît XVI devient journaliste

ARTICLE DE BENOIT XVI SUR LE FINANCIAL TIMES

 
 
Cite du Vatican, 20 décembre 2012 (VIS).

6a00d83451619c69e2017c34d02a25970b-800wi.jpgLe Financial Times publie ce jour un article que Benoît XVI consacre à l'engagement des chrétiens dans le monde. Une note de la Salle de Presse du Saint-Siège indique que l'idée est venue à la suite de la présentation du dernier livre du Saint-Père. Ainsi la rédaction du prestigieux journal lui a demandé un commentaire à l'occasion de Noël, et malgré le caractère insolite de la requête, il a accepté.

Par le passé il avait également accepté une intervention à la BBC pour Noël à la suite de son voyage en Grande Bretagne, et une autre à la RAI à l'occasion du Vendredi Saint. Chaque fois c'est pour lui l'occasion de parler de Jésus et de son message à un vaste public, à des moments majeurs de l'année liturgique. Voici une traduction de l'article signé par Benoît XVI:
 
"Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu. Telle fut la réponse de Jésus, à qui on avait demandé ce qu'il pensait du paiement des impôts. Il s'agissait d'une question piège car on voulait le forcer à prendre parti dans le débat politique sur la domination romaine qui agitait Israël. Mais, au-delà de ceci, ce qui était en jeu était de savoir si Jésus était vraiment le Messie attendu, qui se serait opposé aux romains. La question avait été calculée pour l'impliquer ou bien le dénoncer comme une menace pour le régime, ou comme un imposteur. La réponse de Jésus plaça habilement la question à un autre niveau, mettant en garde à la fois contre une politisation de la religion et la divinisation du pouvoir temporel, ainsi que le la recherche inlassable de la richesse.

Ses auditeurs devaient comprendre que le Messie n'était pas César, et que César n'était pas Dieu. Le royaume de Dieu que Jésus était venu établir était d'une toute autre dimension. Comme il répondit à Ponce Pilate, son royaume n'était pas de ce monde.
 
Le récit de Noël fourni par le Nouveau Testament a pour but de transmettre un message similaire. Jésus est né au cours d'un recensement général, ordonné par Auguste, l'empereur connu pour avoir garanti la Pax Romana aux pays soumis à la Rome. Pourtant, né dans un lieu inconnu et lointain de l'empire, allait offrir au monde une paix beaucoup plus grande, vraiment universelle par ses objectifs et dépassant les limites de l'espace et du temps. Jésus est présenté comme l'héritier du roi David, mais la libération qu'il a apporté à son peuple n'était pas de tenir à distance les armées ennemies, mais de vaincre à jamais le péché et la mort. La naissance du Christ nous invite à repenser nos priorités, nos valeurs, notre mode de vie. Si Noël est certainement un moment de grande joie, c'est aussi l'occasion d'une réflexion profonde, ou plutôt d'un examen de conscience.

A la fin d'une année de difficultés économiques pour beaucoup, que pouvons-nous apprendre de l'humilité, de la pauvreté, de la simplicité de la crèche? Noël peut être une occasion d'apprend à lire l'Evangile, de connaître Jésus non seulement comme l'enfant de la crèche, mais comme celui dans lequel nous reconnaissons Dieu fait homme. C'est dans l'Evangile que les chrétiens puisent pour leur vie quotidienne et pour leur implication dans les affaires du monde, que ce soit au parlement ou bien dans un marché boursier. Les chrétiens ne doivent pas fuir le monde mais s'y engager, et leur implication en politique et dans l'économie devrait transcender toutes les formes de l'idéologie.
 
Les chrétiens luttent contre la pauvreté parce qu'ils reconnaissent la dignité suprême de tout être humain, créé à l'image de Dieu et destiné la vie éternelle. Ils oeuvrent pour un partage équitable des ressources car, gardiens de la création de Dieu, ils ont le devoir de prendre soin des plus faibles et des plus vulnérables. Les chrétiens sont opposés à la cupidité et à l'exploitation de la croyance selon laquelle la générosité et l'amour désintéressé, enseigné et vécu par Jésus de Nazareth, serait le chemin qui mène à la plénitude de vie. La foi chrétienne en la destinée transcendante de chaque être humain implique l'urgence de la tâche de promouvoir la paix et la justice pour tous. Pour que ces objectifs soient largement partagés, une fructueuse collaboration est nécessaire entre les chrétiens et les non chrétiens. Même s'ils rendent à César que ce qui lui est à dû, et rien de ce qui appartient à Dieu, les chrétiens ont parfois été incapables d'accéder aux demandes de César. Du culte de l'empereur de la Rome antique aux régimes totalitaires du XX siècle,

César a essayé de prendre la place de Dieu. Et lorsque les chrétiens refusent de se prosterner devant les idoles de notre époque, ce n'est pas parce qu'ils ont des vues dépassées du monde, mais parce qu'ils sont libres de toute idéologie. Animés par une vision noble de la destinée humaine, ils ne peuvent transiger avec tout ce qui pourrait y porter atteinte. En Italie, de nombreuses crèches sont ornées de de ruines romaines qui rappellent que la naissance de l'Enfant Jésus marque la fin de l'ordre ancien, le monde païen, dans lequel les revendications de César semblaient impossible à contester.

Maintenant, il y a un nouveau roi, qui ne met pas sa confiance dans la force des armes, mais dans la puissance de l'amour. Il apporte l'espérance à tous ceux qui vivent en marge de la société. Il apporte de l'espoir à ceux qui sont victimes d'un monde précaire. De la crèche, le Christ nous appelle à vivre comme des citoyens de son royaume céleste, un royaume que toutes les personnes de bonne volonté peuvent aider à construire ici sur terre".