dimanche, 11 novembre 2012
Les propositions de Martin Werlen, Père Abbé d'Einsiedeln
"D'autres voies sont possibles": ces mots sont de Martin Werlen. L'abbé d'Einsiedeln signe ce dimanche dans le journal Sonntag un plaidoyer pour une Eglise plus ouverte, à l'écoute des préoccupations actuelles. Il évoque notamment l'attitude de l'Eglise vis-à-vis des personnes divorcées ou le célibat des prêtres. Le texte fait écho aux récents propos de l'Evêque de Coire, Monseigneur Huonder.
Par Delphine Gendre, avec l'interview de Nicolas Buttet, modérateur de Fraternité Eucharistein.
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Commentaires
Ces gens là ne sont plus catholiques et vu leurs fonctions c'est très inquiétant. Que font-ils là?
Écrit par : BOUR | dimanche, 11 novembre 2012
Je ne serais pas si catégorique.
Nous sommes dans l'année de la foi, et c'est vers cette foi que les catholiques sont invités à se tourner. Les questions restent légitimes, et il est vrai que le célibat des prêtres n'est pas un dogme de foi. Il est clair que je suis pour le célibat, car cela découle de la lecture que fait l'Eglise de la Révélation.
Il est intéressant de voir que nous accusons trop vite les médias qui reprennent toujours ces questions: divorcés remariés, célibat, ordination des femmes. Or ce débat est d'abord interne au système ecclésiastique. Elles sont donc exportés aussi.
De plus Mgr Werlen ne fait pas parti du Magistère de l'Eglise, il n'est pas évêque. Les évêques réunis en Synode en octobre à Rome, provenant du monde entier, se sont prononcés sur l'accession des divorcés remariés dans le même sens que le Pape et que Mgr Huonder. Ils restent membres de l'Eglise, et demandent un grand amour, une grande solidarité, un accompagnement. L'état de grâce est nécessaire pour la communion, et cet état nous concerne tous. L'Eglise est une communion mondiale, universelle, catholique, qui s'appuie sur la foi d'aujourd'hui et d'hier.
Ce qui intéresse les médias, ce sont nos conflits internes, raison pour laquelle il y a une médiatisation de ces idées, car il se crée un contraste entre Mgr Huonder, et le Père Abbé d'Einsiedeln.
Mais restons serein et bienveillant, concentrons-nous sur l'essentiel. Comme le dit très bien Mgr Morerod, nous sommes invités à vivre du Christ, à nous enraciner dans la foi, pas les autres, mais nous-mêmes. Ensuite, les questions qui nous agitent que trop retrouveront leurs vraies places, leurs justes dimensions et proportions. Mais commençons par la foi.
En l'état, les opinions personnelles du Père Abbé, qui n'est pas évêque donc mais un homme de grande qualité, sont très relatives. L'Eglise est bien plus grande.
Mais je comprends votre déception.
Écrit par : Don Dom | dimanche, 11 novembre 2012
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