L'Eglise est-elle homophobe ?

Un certain discours défensif pourrait le laisser croire. Il faut alors redécouvrir le véritable enseignement de l'Eglise catholique.

En bref:

- il faut bien plutôt parler de personne homosexuelle, et pas d'homosexuel, terme qui est blessant, car une personne est toujours aimée de Dieu. Nous valons plus que nos actes. Une mère de famille m'a dit récemment: "j'aime mon fils, je suis pas d'accord avec lui, mais il reste mon fils et je l'aime même s' il me fait mal". 

- les actes homosexuels sont désordonnés. Aussi les pasteurs de l'Eglise vont aider la personne à "dépasser" les actes pour vivre selon le plan de Dieu qui se découvre dans la nature humaine. Comme pour les autres personnes, les personnes homosexuelles sont invitées à la chasteté. Dans un couple marié, chasteté ne veut pas dire abstinence, car la sexualité est un don de Dieu.

- l'argument pour faire taire l'autre ? homophobe! Haine du semblable, peur de l'autre. 

- le Pape Benoît XVI et les évêques avec lui sont victimes de charges innapropriées. Le fait de s'en prendre à l'Eglise, pour certains militants, peut venir d'une volonté d'avoir d'avantage de visibilité pour leurs campagnes médiatiques.

- ce n'est pas d'abord l'Eglise qui n'est pas d'accord avec l'homosexualité, c'est notre conscience. Cette intimité nous souffle la voix de Dieu qui raisonne comme un écho dans l'Eglise. 

- l'homosexualité n'est pas une fatalité, elle peut être dépassée. 

- l'Eglise dit un oui fondamental pour le mariage entre un homme et une femme, pour le bien des enfants. Aussi, à partir de ce OUI, il est évident que les gayprides et le mariage entre personnes homosexuelles ne peut pas recevoir l'assentiment ni la bénédiction de l'Eglise. Depuis quand un non est-il un refus d'aimer les personnes ?

- le mariage entre personnes de même sexe est une négation, un non à l'amour sponsal entre un homme et une femme pour leur bien et la venue des enfants.