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dimanche, 26 janvier 2014

Les colombes papales sous attaques

Chacun se souvient de l'oiseau posé sur la cheminée de la chapelle Sixtine peu avant l'élection de notre Pape venu du bout du monde, d'Amérique du Sud

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20 minutes propose des clichés saisissants pour des colombes de la paix lâchées par le Pape !

Le Figaro: paix pour l'Ukraine

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La mafia tue un enfant de 3 ans !

Le corps d'un enfant de 3 ans et ceux de deux autres personnes ont été retrouvés dans une voiture brulée en Calabre, dans le sud de l'Italie. Un triple meurtre lié à la mafia Ndrangheta.

Lire Tribune de Genève

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Pape: crime sans précédent

Le souverain pontife a également évoqué le terrible meurtre de Coco Campolongo, un enfant calabrais de 3 ans, probablement lié à une vengeance mafieuse. Un fait divers qui a bouleversé l'Italie. « Cet acharnement sur un enfant semble être sans précédant dans l’histoire de la criminalité » a dénoncé le Pape, qui a demandé à prier pour Coco, qui « assurément, aujourd’hui, est au Ciel avec Jésus ». Le Pape qui a aussi demandé de prier « pour ceux qui ont commis ce crime, se repentent et se convertissent au Seigneur ».

Ce "jour de colère" qui sert les FEMEN et Valls

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Autogoal

Le résulat: lire le Figaro

Qui sème le vent récolte la tempête (extrême droite et ultra-droite...)

Lien ( la manif pour tous et les catholiques n'ont pourtant rien à voir)

Valls regarde avec plaisir cette manifestation, sûr du bénéfice politique qu'il va en tirer. Il la tient, sa menace fasciste.

 

Le Salon Beige

 

L'avortement, le mariage pour tous sont objectivement des épines dans la société française.

 

Toutefois, le combat contre un adversaire finit tôt ou tard par servir sa cause. Comme quoi, à force d'être contre on finit tout contre.

 

Les Femen l'ont compris, tout comme Manuel Valls. Ils vivent de l'opposition. (RTS)

 

Je sais que cela fera causer, mais Koz' l'a bien compris.

samedi, 25 janvier 2014

Initiative du 9 février sur le financement de l'avortement: la clairvoyance de Mgr Morerod

Interview de Madame Valérie Kasteler-Budde (Mise au Point - 2010)

images.jpegLe oui et le non

C'est un fait: les hommes d'Eglise divergent sur la réponse à donner à l'initiative sur l'avortement est une affaire privée.

Certes, l'aspect privée n'est que l'étiquette, mais l'esprit ne saurait être totalement absent du texte.

Si les évêques de Coire diront oui, l'évêque de Bâle votera non, tout comme le vicaire épiscopal pour la partie francophone. 

Mentalité de parti unique

L'initiative n'est qu'un moyen. Dans l'Eglise catholique, nous sommes trop habitués à l'uniformité qui ne sert d'ailleurs pas la cause de l'Unité. Le mot le dit bien: uniformité, une seule manière, une seule forme. Ce mot brise la possibilité de diverger sur la façon. Sans doute que nous avons encore bien trop présent dans nos esprits l'idée d'un parti unique; héritage de l'histoire suisse, avec les conservateurs PDC dans les siècles passées. La mentalité temporelle change avec le temps. 

La lucidité de Mgr Charles Morerod

Mgr Morerod, docteur en philosophie, a parfaitement saisi l'enjeu du 9 février. Faire de l'avortement une affaire privée, qui ne dépende que du papa et de la maman (interview de Mme Valérie Kastler-Budde d'aujourd'hui), et pas de la société tout entière, nous fait déraper vers la privatisation de l'avortement: risque d'un autogoal ! L'argument est précisément ce que souhaitent les promoteurs de l'avortement: une contradiction.

Le mariage n'est pas une affaire privée (contradiction de Mr Hollande), la vie non plus. Il demeure que l'idée d'une autre forme d'assurance pour donner la somme d'argent à des femmes en détresse est bonne !

Des évêques unis

Tous les évêques sont unis sur l'avortement !! Comme l'initiative, selon les mêmes initiants, ne concerne pas l'avortement, mais son financement privé, les pro-vie sont entraînés, comme malgré eux, dans ces ou ses contradictions.

Liberté de vote et choix personnel

Je comprends l'embarras !! Merci à Mgr Morerod d'avoir éclairé finement nos consciences sur les enjeux de la prochaine votation. Les citoyens attendent des initiatives claires. Liberté de vote donc, car le oui ou le non ont des conséquences. Nous ne sommes plus au XIXe lorsque les fidèles demandaient aux prêtres ce qu'il fallait voter. Notre évêque a éclairé les conscience ! L'Eglise n'est pas un parti, ni une dictature, encore moins un parti unique. 

Unité

Personnellement, j'ai choisi de parler du drame de l'avortement, et de voter oui, pour faire entendre la voix des touts petits, de ces enfants qu'on tue et qui ne parlent pas. Le vote blanc ou le non sont aussi légitimes, car nous avons le même amour pour la vie!

vendredi, 24 janvier 2014

Kiev: des prêtres au milieu de leurs brebis s'interposent

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Des images impressionnantes nous arrivent de Kiev où des prêtres (probablement orthodoxes) s'interposent entre la police et les manifestants.

(Padreblog)

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Hollande-François: le texte sur l'écologie....HUMAINE

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Curieux : le St-Siège affirme que le et ont parlé de "famille" et "bioéthique" mais le président n'y fait aucune allusion...

 

Voici Pourquoi ...

Annonce du Président

 

le prépare un texte sur l'environnement, annonce

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Stratégie focalisée sur des messages simples

 

Notons la présence de Nicolas Hulot

La communication stratégique du Président François Hollande a bien fonctionnée. I.Media et Radio Vatican relèvent que les thèmes évoqués ne sont toutefois pas exactement ceux qui furent communiqués.

Le prochain texte pontifical du Pape François concernera bien l'écologie.... avec la précision de taille du Père Lombardi: une encyclique focalisée sur l'écologie humaine ! 

 

Greg Burke: oui le Pape est un grand communicateur

Intervention de Greg Burke (conseiller médiatique à Rome, secrétairerie d'Etat)

Source: rencontre à Annecy dans la cadre des rencontres de Saint-François de Sales

Même si cela ne s'entend pas beaucoup quand je parle français, je suis un vrai francophile.

Et j’ai toujours rêvé de prononcer mon premier discours en France en tant qu'ambassadeur des Etats-Unis à Paris. Mais, vous le voyez, les choses ne se sont pas passées comme ça !

Donc, je vous demande de bien vouloir excuser mon français.

Car je n’ai jamais vraiment étudié cette langue, je l’ai juste pratiquée au fil de mes contacts. Mais je n’ai pas abandonné tout espoir. Certes, je ne deviendrai jamais ambassadeur en France, mais je pourrais, en faisant quelques efforts, apprendre le français. Cette intervention est donc un bon entrainement pour moi. J’espère seulement qu’il ne sera pas trop douloureux pour vous.

Alors, le pape François est-il un grand communicant ?

La plupart des gens, se fondant simplement sur l’évidence, vont répondre OUI.
Mais une réponse plus complète, plus précise, serait.. NON, OUI, et PEUT-ETRE. ATTENDONS DE VOIR…

De fait, c’est un peu compliqué. Donc, laissez-moi vous expliquer…

NON

Appeler quelqu’un un « grand communicant », c’est un peu comme l’appeler un « grand acteur ». Les comédiens, les comédiennes sont merveilleux. Nous les aimons tous. Mais s’ils sont merveilleux, c’est sur scène, et à l’écran. Si vous n’êtes plus un adolescent, vous ne comptez pas sur un acteur, du moins pas de façon normale, pour vous conduire à la bataille ou vous enseigner comment bien vivre la vie. On pourrait ainsi citer de nombreux exemples d’acteurs dont vous ne voudriez à aucun prix comme modèles de vie.

Mais, en tant que catholiques, nous tournons nos regards vers le pape, le Vicaire du Christ, pour nous guider dans nos vies. Nous voulons tourner nos regards vers quelqu’un qui soit plus qu’un grand acteur, un grand communicateur, quelqu’un de beaucoup plus profond.

Evidemment, il existe différentes manières de communiquer. Ainsi, peut-être Benoît XVI, lorsqu’il se trouvait sur scène devant des dizaines de milliers de personnes, n’a-t-il pas été un « grand communicateur », mais comme professeur, comme enseignant, il a été remarquablement efficace. Et aussi dans ses interviews, si longs qu’ils en devinrent des livres. C’est ainsi que la publication par Vittorio Messori du « Rapport Ratzinger »publié en France en 1985 sous le titre « Entretien sur la foi », chez Fayard) il y a plus de 30 ans a eu un énorme impact dans les cercles intellectuels de l’Eglise. Aux Etats-Unis, il s’en est vendu près d’un demi-million d’exemplaires.

Sans oublier « Lumière du monde », ses entretiens avec Peter Seewald, qui valent largement le détour, surtout au vu des événements que nous avons connus l’année dernière. On y voit à la fois l’humilité et la foi d’une personne toute entière tournée vers le service du Seigneur. A cette lumière, sa renonciation prend tout son sens.

En son temps, de nombreuses personnes ont voulu dénigrer Ronald Reagan en l’appelant un « grand communicant ». Et il l’était vraiment. Il avait travaillé son jeu d’acteur. Il avait une présence physique exceptionnelle, un excellent sens de l’humour, sans oublier le sens du temps. Ainsi qu’une grande confiance, en lui-même, dans les autres, et dans son pays. Quand vous essayez de communiquer, ce sentiment de confiance, ce n’est pas rien.

Au fond, le problème de ce label « Grand communicant », c’est qu’il suggère une sorte de vêtement vide. Comme un beau costume, fait sur mesure à Milan ou à Londres, mais avec beaucoup de questions sur ce qu’il contient vraiment, si tant est qu’il contienne vraiment quelqu’un ou quelque chose…
Ce n’est pas ici que nous allons débattre du cas des différents présidents américains. Mais je soulignerais seulement deux points qui les aident à être des grands communicants :
Tout d’abord ils disposent d’une véritable armée de gens qui définissent leurs meilleurs profils, qu’il s’agisse de photo, de vidéo, de Tweeter et de tout le reste.
Et ensuite le fait qu’ils travaillent selon une mentalité anglo-saxonne, et en anglais, deux conditions qui facilitent la production de paroles fortes.

Un seul exemple : lorsque Ronald Reagan a lancé à son homologue russe Gorbatchev, le 12 juin 1987 à Berlin, devant la porte de Brandebourg son fameux « Mr Gorbatchev, Tear Down this Wall », que l'on pourrait traduire par « Monsieur Gorbatchev, abattez ce mur ! », cela n’a duré que six secondes, mais chacun s’en souvient.

Et je dois bien l’avouer, au Vatican, nous n’avons pas une armée de gens pour nous dire comment réussir la bonne photo, la bonne image, comment placer les gens sur scène, travailler la lumière et la place de chacun, Et nous n’avons pas non plus une mentalité anglo-saxonne.

Mais nous avons quelque chose de mieux. Avec la pape François, nous avons un homme d’une grande intériorité. Quelqu’un avec un profil spirituel très, très profond. Un homme qui non seulement a lu l’Evangile, mais qui en fait le cœur de son existence. Ce que nous pouvons voir avec le pape François, ce n’est pas quelqu’un qui a étudié les techniques de communication les plus sophistiquées, mais quelqu’un qui a étudié la vie du Christ.

Dans l’une de ses homélies matinales, le pape a évoqué Mère Teresa rappelant que, si chacun sait ce qu’elle a fait pour les pauvres, peu de gens ont réalisé à quel point la prière tenait une place centrale dans sa vie. Qu’est ce qui fait vraiment vivre François ? Les heures passées en prière, en méditation sur les Ecritures. C’est cela qui lui permet ensuite, le moment venu, de s’adresser aux fidèles et au reste du monde.

Donc ma première réponse serait NON. Le pape n’est pas un grand communicant, juste un homme de Dieu avec une très forte vie intérieure. Son secret, c’est le silence. Le véritable moteur de l’effet François, c’est ce que nous ne voyons pas.

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Mais en même temps, la réponse est OUI, François est un grand communicant.

Et je suis vraiment désolé de vous dire que ce n’est pas parce que nous disposons d’un véritable service de marketing et de communication qui fait tourner tout cela. J’aimerais que ce soit le cas, et nous y travaillons. Mais ça ne marche pas comme ça.

Sur ce plan, je ne suis pas certain que la « machine de communication » du Saint-Siège fonctionnera un jour parfaitement, mais elle pourrait être mieux organisée. Compte tenu de l’histoire de cette institution, il n’est pas surprenant que, au fil des époques, les manières de diffuser notre message aient évolué de façon assez diversifiée.

Par exemple, le quotidien « L’Osservatore Romano » a été créé il y a plus de 150 ans et Radio Vatican il y a 80 ans. Plus tard ont été créés la Salle de Presse, le Centre de Télévision du Vatican, et le Conseil pontifical pour les communications sociales. Chacune de ces entités a sa propre histoire et dispose de sa propre autonomie. C’est un fait. Mais ce n’est plus un secret pour personne : nous avons besoin d’une meilleure coordination, d’une meilleure intégration, et cela fait partie des réformes en cours.

Il y a déjà des choses qui se font. Elles peuvent paraitre mineures mais marquent des pas importants. Comme par exemple l’unification des procédures d’accréditation des journalistes, et le lancement de notre portail en ligne « News.va », en cinq langues. Une toute petite équipe diffuse ainsi l’ensemble des sources d’information du Vatican sur un même site.

Il faut mentionner aussi, alors même que beaucoup mettent en cause nos anachronismes, notre présence très active dans le champ des réseaux sociaux : Twitter, Instagram et l’application « Pope App ».
Twitter, on le sait, été notre grand succès l’an dernier, même avant l’élection du pape François. Avant même d’envoyer son premier Tweet, Benoit XVI avait déjà un million de followers, puis deux millions et demi après quelques mois, alors qu’il ne tweetait que quelque fois par semaine.
Aujourd’hui, le pape François tweete presque chaque jour, et il a été désigné comme le leader mondial le plus influent dans cet univers, non pas tant en raison du nombre de ses followers (bien en dessous de ceux d’Obama ou de certaines vedettes) mais en raison de ses nombreux « retweets ».

Certes, Tweeter et les autres médias sociaux ne sont pas la seule source de l’efficacité de la communication du pape, mais ils y contribuent, et ils contribuent certainement à diffuser le message plus rapidement. Il y a 15 ou 20 ans, vous n’auriez pu voir ces images étonnantes du pape à Copacabana que si vous étiez assis à la maison devant un écran de télévision. Maintenant vous les voyez en temps réel sur l’écran de votre téléphone. Plus la peine d’attendre la parution du quotidien papier le lendemain pour voir les photos. Elles sont sur votre téléphone quelques secondes après avoir été prises.

Tout cela est bel et bon, nous pouvons certainement faire mieux. Nous avons été très conservateurs dans notre utilisation des médias sociaux.. Nous devons faire mieux. Notamment par une meilleure coordination.

Mais il ne s’agit là que de moyens. Et les moyens ne sont pas le secret d’une bonne communication. Le secret, c’est le message. Mon ancien patron à Fox News, Roger Aisles, l’avait bien compris. Il y a quelques années, il avait publié un livre sur la communication publique intitulé : « Vous êtes le Message ». Sa thèse est très simple : si vous tenez vraiment à quelque chose, si vous êtes passionné par vos idées, alors vous allez les communiquer d’une manière très efficace.

Le pape François est un passionné de l’Evangile. Sa mission est de partager ce message de l’amour et de la miséricorde de Dieu.

Evidemment, plus le message est simple, mieux c’est. Regardons quelques exemples politiques. C’est fou ce que vous pouvez dire en trois mots. Par exemple, rien de plus simple que « Non aux impôts » (quelque chose qu’apparemment on n’entend pas très souvent en Europe ces derniers temps…) Tony Blair avait été très efficace sur ce plan, veillant à des messages simples, compréhensibles par tous. Comme son fameux slogan : « Un nouveau Labour pour une nouvelle Grande Bretagne ».

Prenons certains exemples du pape François :

« Dieu vous aime ». C’est simple et attractif.
Idem pour « Dieu pardonne toujours ».
« Des pêcheurs oui, des corrompus, non ! »,
ou encore « La joie de l’Evangile ».

Ces phrases simples et fortes nous ramènent à Twitter.

Lorsque le compte Twitter du pape (@pontifex) a dépassé les dix millions de followers en seulement un an d’existence, un éditorialiste italien du « Corriere della Sera », Beppe Servergnini, a publié un article se félicitant de ce succès pour le Saint-Siège. Je dois dire que cela nous a fait chaud au cœur, compte tenu des nombreuses oppositions que nous avions du surmonter au début. Et pas seulement des oppositions de l’intérieur. De nombreux protecteurs auto-proclamés de la papauté voulaient épargner au Saint Père les commentaires négatifs qui résulteraient de sa présence sur Tweeter.

Je dois saluer ici l’action du Conseil pontifical pour les communications sociales et de la Secrétairerie d’Etat qui ont estimé qu’il s’agissait d’un risque mineur comparé aux énormes bénéfices qu’on pouvait en attendre. Et il faut aussi faire crédit à Benoît XVI. En dépit du fait qu’il était un pape « du papier et du crayon », il a écouté ces avis et donné son accord au projet.

Le pape François n’est pas plus un pape des réseaux sociaux, du moins à titre personnel, mais il comprend leur pouvoir et leur potentiel. Et il s’exprime, et agit, d’une manière qui le conduit à une transmission simple et claire du message. Nous en avons de nombreux exemples :
« Qui suis-je pour juger ? », « Le berger qui sent l’odeur de ses brebis », « Une Eglise pauvre pour les pauvres », « L’Eglise est un hôpital de campagne », « La porte d’une mère est toujours ouverte pour ses enfants. »

Et puis le fameux « Priez pour moi », probablement la phrase la plus utilisée par ce pape, qui en dit beaucoup sur l’homme qu’il est.

L’autre clé de la bonne communication de ce pape est la spontanéité et le naturel avec lesquelles il s’exprime et se comporte. Lorsqu’il lit la plupart de ses discours et homélies, ce qu’en retiennent les médias, ce sont ses gestes et ses remarques spontanées. Elles sont vraies, elles sont naturelles, elles partent du cœur, et atteignent ainsi leur but.

LES GRANDES IMAGES

Et puis, évidemment, il y a les photos et les images. Je rappelle un commandement en trois mots pour le journaliste. Il a l’air simple mais n’est pas toujours facile à mettre en pratique : « Ne racontez pas, montrez ! »

C’est d’autant plus difficile à faire pour un pape que son rôle consiste à parler, à s’exprimer et à lire, des homélies, des discours et des prières. Mais si vous voulez communiquer à grande échelle, vous devez aussi montrer, donner des exemples concrets de ce que vous dites.

Dans ce domaine, le pape François dispose d’un avantage certain. Il multiplie les contacts physiques avec les fidèles. C’est un véritable rêve de photographe. Les images sont si fortes, elles disent par elle-même tant de choses, qu’on n’a plus besoin d’aucun mot. Et c’est extrêmement efficace en matière de communication.

(Juste une histoire : l’an dernier à New York, une vidéo sur internet a eu un grand succès. Elle montrait un policier achetant des chaussures pour un SDF un soir de grand froid. Vous n’auriez pas pu rêver d’une meilleure promotion pour les forces de police. Et ce fut efficace précisément parce que cela n’avait pas été pensé dans un tel objectif. »

Les images les plus frappantes du pape n’ont pas non plus étaient préparées. La seule chose qu’il a demandé est du temps et de l’espace avec les malades et les souffrants.

Il y a tant d’exemples de ces images qui ont frappé.. Le pape montant dans le bus après le conclave, payant sa note à l’hôtellerie, lavant les pieds des prisonniers un jeudi saint, laissant un enfant handicapé mental monter dans sa papamobile, embrassant un homme atteint d’une horrible maladie de peau, se faisant photographier avec des jeunes à St Pierre, s’installant à lavant de sa petite Ford, levant le pouce sans arrêt, se coiffant d’un casque de pompier. Et le plus fort : le petit garçon montant sur le trône durant la rencontre des familles !..


Le pape payant sa note au lendemain de l’élection a fait le tour du monde, manifestant à tous que la prêtrise est un service, pas un privilège.
Et il y a aussi beaucoup d’autres images que nous n’avons pas vues. Je pense à Dominique Mondreau, ce jeune américain souffrant de paralysie cérébrale. Descendant de sa papamobile le jour des Rameaux, peu après son élection, le pape l’a embrassé, rendant ainsi concrète la réponse chrétienne à la « culture du jetable, culture des déchets ». La vie est précieuse. Toute vie est précieuse.

Il y a chez ce pape un sens de la spontanéité que les gens trouvent incroyablement séduisant. C’est très frappant. Autrefois, les gens étaient catéchisés à travers l’art et les vitraux. Aujourd’hui, beaucoup reçoivent l’Evangile à travers des petites vidéos et des images sur le Net. Par exemple, il y avait quelque chose de poignant dans cette image du petit garçon qui s’était installé sur le trône du pape, place Saint-Pierre à l’occasion de la rencontre des Familles et qui avait refusé d’en descendre.

La plupart ont trouve cela mignon. Mais en fait, cela voulait dire bien plus. En 2008, lorsque nous sommes partis avec Benoît XVI aux Etats unis, il avait répondu à une question de mon confrère John Allen sur les abus sexuels commis par des prêtres, et il avait dit : « C’est une trahison de tout ce que signifie être prêtre. ». L’image de ce petit garçon qui voulait absolument rester aux côtés du pape en a été l’illustration : une vision positive de tout ce que signifie vraiment être prêtre, une figure paternelle en laquelle vous pouvez avoir totalement confiance.

SUR LE MESSAGE

En fait, le pape François a complètement ré-orienté le message. Dieu vous aime, Dieu vous pardonne, Les portes de l’Eglise vous sont grandes ouvertes., L’Eglise et ses ministres sont là pour servir le peuple.

Il est intéressant de voir à quel point l’effet François a été important. Certes, cela dit beaucoup du pape, mais cela dit aussi beaucoup du monde.

Comme le dit Petula Dvorak, du Washington Post, « Le pape François fait juste son travail, un clerc manifestant de l’humilité, de la compassion, de la tolérance et de l’amour. » Mais qu’y a-t-il là de si révolutionnaire, de si intéressant pour les médias ? Je crois que Dvorak a raison quand elle écrit : « Nos âmes ont faim et soif. Nous avons besoin de vertu, de générosité, de gentillesse ». Le monde a faim et soif de nourriture spirituelle.

Le cardinal Dolan, de New York, a appelé le pape « le curé de paroisse du monde ». Il y a là quelque chose de vrai. Ce que nous voyons faire par le pape François, c’est ce que font tous les bons prêtres à travers le monde, c’est ce que font la plupart d’entre eux.. Ils visitent les malades, baptisent les enfants, ils prient avec vous quand vous venez les voir avec tous vos problèmes, petits et grands. Ils font tout ce qu’ils peuvent pour animer les écoles catholiques, ce qui n’est pas toujours facile. Ils aident à faire vivre des orphelinats, des hôpitaux, s’assoient au confessionnal pour réconcilier les gens avec Dieu, ils conseillent les époux. Et par-dessus tout, ils écoutent. Où donc cela peut-il se trouver aujourd’hui, sauf à payer un psy ? Les prêtres essaient simplement d’amener aux gens l’amour de Dieu.

Pour des tas de raisons, la société a construit une sorte de caricature de la prêtrise. Et ce n’est pas toujours joli.. surtout quand cela met en jeu le sexe, l’argent et le pouvoir. Evidemment, c’est complètement injuste.

(J’ai fréquenté une école jésuite dont la devise était « Des hommes pour les autres ». Les jésuites qui y enseignaient vivaient cela. Evidemment, ils avaient leurs défauts, leurs faiblesses, mais c’étaient des hommes bien. Certains étaient en chemin vers la sainteté..)

Les gestes simples du pape François, et par-dessus tout sa patience, sa gentillesse, sa compassion pour quiconque souffre ou est malade, tout cela est en train de faire tomber cette caricature. Et pas seulement parce que ce sont des actes d’un bon prêtre, mais ce sont surtout ceux d’un bon chrétien : ils montrent comment agit un bon chrétien.

L’effet François fonctionne parce que le pape est crédible. Ces actions sont celles d’une personne profondément nourrie par l’Evangile. Et c’est ce qu’il nous demande à tous.
Si nous ne nous sentons pas remués, mis au défi par le pape François, ou par l’Evangile, c’est peut-être parce que nous ne le lisons pas avec suffisamment d’attention. Cela me rappelle la phrase du pateur luthérien Dietrich Bonhoeffer, qui déplorait ce qu’il appelait la « grâce qui ne coûte rien», selon laquelle il suffirait d’aller à la messe le dimanche pour croire que vous êtes meilleur que tout le monde et que vous pouvez vous coucher en paix le soir.

Le pasteur protestant Dietrich Bonhoeffer, qui avait un sens profond des exigences d’une véritable vie chrétienne, et qui en a perdu la vie, assassiné par les nazis, a dit quelque chose qui résonne comme les propos du pape François : « Seuls ont le droit de chanter du grégorien ceux qui crient avec les Juifs. » Si l’Evangile que vous dites suivre ne fait pas de véritable différence dans votre vie quotidienne, dans la manière dont vous servez les pauvres ou vous élevez contre l’injustice, alors vous n’avez pas le droit de dire que vous prenez au sérieux votre foi chrétienne.

Le pape François a suscité un intérêt considérable dans le monde entier. S’il avait voulu faire parler de lui et de son nom, alors il aurait été nommé le communicant de l’année, mais pas l’homme de l’année.

Certes, beaucoup se demandent comment François va réformer la Curie, le Vatican, ce qu’il va faire de l’IOR, la banque du Vatican. Tout cela est important, mais ne doit pas faire oublier l’essentiel.

Le travail du pape n’est pas de faire fonctionner la Curie. Il consiste à animer les cœurs et les esprits d’un milliard deux cents millions de catholiques à travers le monde, et de tous les hommes de bonne volonté qui voudront bien l’écouter. Et il y en a beaucoup, peut-être plus que jamais.

Ce que signifie une bonne communication pour le pape, c’est sa capacité à faire réfléchir les gens, à changer leurs comportements. L’argent est-il une idole pour moi ? Pourquoi je fais courir des rumeurs au boulot ? Est-ce que je prie pour les gens avec lesquels j’ai des problèmes ?

Réformer la curie romaine prendra du temps et des efforts. Mais cela prendra bien plus de temps et d’effort pour que chacun d’entre nous tente de prendre l’Evangile au sérieux.

Unknown-1.jpegC’est vrai que le pape François aide la plupart d’entre nous à se sentir bien. Certains l’ont remarqué : c’est cool d’être catho aujourd’hui. Nous voyons le pape embrasser et étreindre des personnes malades et souffrantes et nous pensons : « Wow, c’est beau ! » Mère Teresa nous faisait la même impression.

Mais ce sera seulement quand nous commencerons à nous sentir inconfortables et que nous commencerons à nous demander « Qu’est-ce que je fais de mon argent, de mon temps, de mes talents ? » que son message, alors, sera vraiment passé..


G. Burke (avec Frédéric Mounier pour la traduction)

23 Janvier 2014

I.Media: François Hollande parle de l'écologie ...

Un prêtre commente la visite à la TV

Le communiqué: Radio Vatican

La Vie: le contenu des conversations ?

Le Figaro, Jean-Marie Guénois: une occasion manquée pour Hollande

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Vatican - le 24/01/2014 à 14:04:00 Agence I.Media

Site Internet


La famille, la liberté religieuse et la politique internationale au cœur de la visite du président français au Vatican.

La première visite au Vatican du président de la République française François Hollande, le 24 janvier 2014, a notamment été l’occasion d’évoquer des questions liées à “la famille“, à la “bioéthique“, au “respect des communautés religieuses“, a indiqué par la suite un communiqué du Bureau de presse du Saint-Siège.

Il a aussi été question des “conflits au Moyen-Orient et dans quelques régions de l’Afrique“, a rapporté le Vatican. Pour sa part, lors d’une rencontre avec la presse, le président français a insisté sur les sujets de politique internationale, le climat, évoquant seulement “la défense de la dignité humaine“.


©I.MEDIA
 
Apparu tendu à son arrivée et beaucoup plus détendu à l’issue de son entretien privé de 35 minutes avec le pape, le président français a aussi rencontré le secrétaire d’Etat du Saint-Siège Mgr Pietro Parolin et ses collaborateurs, lors d’un long échange.
 
“Dans le contexte de la défense et de la promotion de la dignité de la personne humaine, quelques arguments d’actualité ont été examinés, comme la famille, la bioéthique, le respect des communautés religieuses et la protection des lieux de culte“, a ainsi indiqué le Saint-Siège. Ces entretiens, selon toute vraisemblance, ont donc été l’occasion, pour le Vatican, d’aborder les récentes lois adoptées ou à l’étude en France, à savoir le ‘Mariage pour tous’, l’aménagement du droit à l’IVG ou l’euthanasie. Les 2 parties ont également dû parler des récentes dégradations de lieux de cultes catholiques en France.
 
Puis, a précisé le Vatican, “la conversation s’est poursuivie sur des thèmes à caractère international, comme la pauvreté et le développement, les migrations et l’environnement“. Enfin, “elle s’est étendue, en particulier, sur les conflits au Moyen-Orient et dans quelques régions de l’Afrique, en souhaitant que dans les différents pays concernés la coexistence sociale pacifique puisse être rétablie à travers le dialogue et la participation de toutes les composantes de la société, dans le respect des droits de tous, spécialement des minorités ethniques et religieuses“.
 
Si, devant la presse, à l’issue de sa visite au Vatican, le président français a insisté sur la “convergence“ de vues sur les questions de politique internationale et la “grande question“ du climat évoquée avec ses hôtes, le communiqué du Saint-Siège a simplement mentionné le thème de “l’environnement“.
 
35 minutes en privé
 
“Très Saint-Père, je suis content d’être accueilli par vous“, a affirmé François Hollande en serrant la main du souverain pontife. Au tout début de leur entretien, auquel ont pu assister quelques journalistes avant une discussion en privée, le chef de l’Etat français a observé que le pape et lui étaient “habitués à ce type de contraintes“ protocolaires. Les 2 hommes avaient alors le visage fermé.
 
Puis, l’entretien privé entre le président français et le pape François a duré 35 minutes. Les 2 hommes se sont entretenus dans la bibliothèque du pape au 2e étage du Palais apostolique, en présence d’un interprète, le père Jean Landousies, de la section francophone de la Secrétairerie d’Etat.
 
Après cet entretien, François Hollande a présenté au pape sa délégation composée d’une quinzaine de personnes, avant le traditionnel échange des cadeaux. Parmi les personnalistes présentes, le ministre de l’intérieur Manuel Valls, mais aussi le militant écologiste Nicolas Hulot et une seule femme, la directrice du quotidien catholique La Croix, Dominique Quinio.
 
Le chef d’Etat français a offert au pape un ouvrage de gravures de Maurice Boutet de Monvel datant de 1929 et intitulé Saint François d’Assise. “C’est aussi votre patron“, a glissé le pape au président français qui venait d’évoquer également la fête de saint François de Sales, célébrée le 24 janvier dans l’Eglise. Pour sa part, le pape a offert une grande médaille de son pontificat, dans un coffret blanc.
 
L’accolade au père Vandenbeusch
 
Pendant la présentation de la délégation, le pape a longuement et chaleureusement salué le père Georges Vandenbeusch, prêtre de la région parisienne enlevé mi-novembre par le groupe islamiste Boko Haram au Cameroun, et libéré le 31 décembre dernier. “Mon frère ! Je suis très heureux“, a dit le pape au prêtre, un immense sourire sur le visage. Après quoi François Hollande a affirmé : “il (le père Vandenbeusch, ndlr) a eu des paroles admirables quand il est sorti de captivité“. Un peu plus tard, le pape l’a chaleureusement pris dans ses bras.
 
A la fin de l’audience, François Hollande et le pape se sont quittés sur ces mots : “à bientôt“. Puis le président de la République s’est entretenu un étage plus bas avec le secrétaire d’Etat du Saint-Siège, Mgr Pietro Parolin, et le secrétaire pour les relations avec les Etats, le Français Mgr Dominique Mamberti.
 
C’est la 8e fois qu’un président de la Ve République était reçu au Vatican. Depuis 1958, à l’exception de Georges Pompidou, tous les chefs d’Etat français sont venus au Vatican. Nicolas Sarkozy avait quant à lui été reçu à deux reprises, la dernière fois en octobre 2010.
 
Dans la nuit du 23 au 24 janvier, une bombe artisanale a explosé dans une petite rue au cœur de Rome (Italie), à proximité de l’église Saint-Yves-des-Bretons, gérée par l’ambassade de France auprès du Saint-Siège, endommageant la vitrine d’un immeuble et 3 voitures. Autour du Vatican, la sécurité avait été fortement renforcée après une double alerte à la bombe déclenchée en début de matinée avant l’arrivée de la délégation française, mais finalement sans conséquences.
 
AMI/MB

© 2014 I.MEDIA

 

Mgr Eleganti dit oui à l'initiative

Note: les évêques suisses ne sont pas divisés sur l'avortement, mais sur l'initiative ! Sur l'essentiel unité, sur le contigent liberté; en tout Charité ! Les fidèles attendent des initiatives claires.

Mgr Eleganti: prise de position sur l'initiative

source

Le 24 janvier 2014. Dans FINANCEMENT DE L'AVORTEMENT

marian-eleganti

Si on regarde l'initiative de plus près, il s'agit plus d'une opposition contre la normalité institutionnalisée de l'avortement que d'une question d'argent. De même, l'initiative ne fait pas de l'avortement une affaire privée, mais parle bien de son financement.

Je vois en elle une nouvelle expression d'une volonté politique contre la pratique établie de l'avortement, réglementée par la solution du délai qui, pour moi et pour beaucoup d'autres, n'est pas une solution acceptable pour répondre au problème des grossesses non désirées.

Le co-financement de l'avortement est imposé implicitement à tous les citoyens par le système de solidarité , même à ceux qui y sont opposés en leur âme et conscience pour des raisons éthiques.

Ainsi, on est ici face à un dilemme. Et des situations semblables se posent également dans beaucoup d'autres domaines de la politique. Selon moi il s'agit de trouver des mesures dans chacun des cas pour que l'objection de conscience puisse être respectée..

Bien sûr, en payant nos primes aux caisses maladie, nous ne sommes pas directement co-responsables pour les cas individuels d'avortement. Nous soutenons en premier lieu avec nos participations un système de solidarité, souhaitable et qui a fait ses preuves. Mais, ce que fait exactement cet organisme de l'argent nous concerne. C'est pour cette raison que je soutiens cette initiative, parce qu'elle remet le sujet à l'agenda politique.

Dans le contexte actuel, le reproche du manque de solidarité ne reflète pas la réalité et la situation de détresse éthique dans la laquelle se trouvent beaucoup de citoyens et citoyennes.

Ainsi, j'arrive de plus en plus à la conclusion que le « juste » (financement de l'avortement par le système de la caisse maladie) ne peut exister dans le « faux » (solution du délai, injustice contre les enfants à naître qui perdent leur vie).

Même si la mise à mort des enfants jusqu'au troisième mois est certes dépénalisée, elle reste néanmoins anticonstitutionnelle. L'état et la société se trouvent ici dans une auto-contradiction.

Sur le plan moral, l'avortement est pour beaucoup un profond malaise.

Les femmes concernées traversent elles-mêmes de grands conflits de conscience qu'on voudrait bien pouvoir leur épargner.

Cependant, la responsabilité pour la situation d'urgence ne commence pas seulement à ce stade mais beaucoup plus tôt notamment dans le comportement sexuel de chaque personne.

On ne peut pas se limiter à présenter la question de l'avortement uniquement sous l'angle du droit de la femme en ignorant totalement le droit de l'enfant à la vie, ainsi que le rôle, les droits et la coresponsabilité des pères.

En tant qu'évêque catholique et donc au nom de ma foi, je suis parfaitement opposé à l'avortement. Mais, des arguments non religieux me conduisent également à la même opposition. Comme je l'ai déjà dit en d'autres occasions, je considère l'avortement comme un mal qui nuit profondément et durablement à la société.

Les conséquences apparaissent déjà au grand jour. La pyramide des âges inversée avec toutes ses conséquences en est une. La mise à mort massive des enfants à naître dans le but de réaliser « son propre bonheur » n'est pas une solution, mais une lourde hypothèque et constitue pour beaucoup de femmes une profonde blessure dans leur vie qui quelques fois, recommence à se faire sentir d'une manière insoutenable des années plus tard. Je le sais après avoir eu des entretiens personnels avec des femmes à ce sujet.

L'église catholique se bat pour tous les enfants à naître et voudrait également aider les femmes en détresse afin que l'avortement ne soit plus une option pour elles. Les efforts de la société devraient également aller dans ce sens.

L'évêque des Jeunes
+ Marian Eleganti

Hollande: la gravité du visage du Pape

Le visage du Pape est un livre ouvert. C'est un peu comme Don Camillo, les mimiques sont très révélatrices. 

Or, l'heure est très sérieuse et grave !

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Federer-Nadal: liaison interrompue ??

images.jpegLa transmission des images TV en provenance de Melbourne fut interrompue. Nous savons que cela va reprendre !

A propos: l'interruption de grossesse va-t-elle reprendre ? La réponse est évidemment non.

Interruption de grossesse ?

Le mot n'est donc pas adéquat. 

Il s'agit bien, hélas, de la fin définitive d'une vie et de l'avortement dont il faut malheureusement parler. 

Le jour de colère ne concerne pas la "Manif pour tous"

Unknown.jpegContre Hollande, contre les gays, contre ...

De source sûre et certaine, ce jour de colère ne provient pas de la Manif pour tous. L'Eglise catholique ne soutient pas cette manifestation.

"Exagérer" la force de la Douceur

En ce jour de la Saint François de Sales, il est bon de rappeler que si excès il peut y avoir, ce sera toujours du coté de la douceur et de la bonté.

Seule la Charité, qui est une force, franchit tous les obstacles. Tout par Amour, rien par force disait l'évêque de Genève. 

Quelques nouvelles de notre Pape émérite

images.jpegGrande perte des forces physiques

Peu après sa renonciation, Benoît XVI a beaucoup perdu de force physique. Son fidèle secrétaire Mgr Gänswein pensait qu'il ne s'en remettrait pas, au point de penser qu'il arrivait à la fin de son séjour parmi nous.

Vers un mieux

Puis Joseph Ratzinger a doucement mais sûrement remonté la pente. 

"Il nono a casa"

Actuellement, le Pape émérite n'écrit plus, mais il dicte encore ses pensées. Le Pape François va le voir, parfois sans prévenir. Il apprécie grandement sa sagesse et sa prière continuelle, pour lui et pour toute l'Eglise. 

François considère que cette situation inédite et historique permet d'avoir le grand papa à la maison. 

jeudi, 23 janvier 2014

Initiative du 9 février sur le financement de l'avortement: les évêques désunis ?

Unknown.jpegSur le thème de l'avortement, il n'est pas exact d'affirmer que les évêques suisses sont divisés. Au contraire, ils sont unis. Tous sont pour la vie, aucun n'est pour l'avortement. 

Sur l'initiative, qui selon les initiants concerne le financement de l'avortement, qui touche donc au système des assurances, il s'agit bien d'un moyen, pas d'un absolu! 

Sur l'essentiel, unité ! Sur le contingent, liberté ! En tout, Charité !

Les contradictions proviennent de l'initiative elle-même qui n'est pas très claire et même contradictoire. 

Lire le texte, pas l'étiquette

Il faut aussi lire le texte qui sera introduit dans la Constitution. L'avortement une affaire privée n'y figurera pas. Ce n'est que l'étiquette. Cela ne supprime pas les ambigüités du texte, qui pourrait, s'il passe, être effectivement un auto-goal. 

L'avenir appartient à l'Unité ! Les pro-vie, athée, protestants, Juifs, musulmans, chrétiens ou catholiques, raisonnable et de bonne volonté, nous sommes invités à travailler ensemble, car la division fait le bonheur des opposants. 

 

Genève 2: cessez le feu immédiat

lo3cgbsk-l125-h81.jpgSYRIE : A LA CONFÉRENCE DE ‘GENÈVE 2’, LE SAINT-SIÈGE RAPPELLE LA NÉCESSITÉ D’UN CESSEZ-LE-FEU IMMÉDIAT. 

Vatican - le 23/01/2014 | Par Agence I.Media

Mgr Silvano Tomasi, observateur permanent du Saint-Siège auprès des Nations unies, a appelé à un “cessez-le-feu immédiat sans conditions préalables et à la fin des violences“ en Syrie, le 22 janvier 2014 à Montreux (Suisse), au premier jour de la Conférence de paix ‘Genève 2’.

Le Pape jésuite donne le feu vert pour la béatification de Mgr Alvaro

Communiqué :

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ALVARO DEL PORTILLO SERA BEATIFIÉ À MADRID

LE 27 SEPTEMBRE 2014                                                                                                     

Au programme de la béatification, des manifestations à Madrid et à Rome

         Zurich, le 22 janvier 2014

Le pape François a décidé que Mgr Alvaro del Portillo serait béatifié à Madrid, sa ville natale, le samedi 27 septembre 2014. La cérémonie sera présidée par le préfet de la Congrégation pour les causes des saints, le cardinal Angelo Amato, selon la règle établie par un décret pontifical de Benoît XVI le 29 septembre 2005. La cérémonie rassemblera à Madrid des participants du monde entier. Le lendemain, Mgr Xavier Echevarria, prélat de l’Opus Dei, célèbrera une messe d’action de grâces.

         Don Alvaro et Madrid

         La vie de Mgr del Portillo – nombreux sont ceux qui l’appellent en toute confiance “don Alvaro” – est étroitement unie à Rome (où il passa la majeure partie de son existence) et à Madrid, où il naquit le 11 mars 1914 et où se déroulèrent son enfance et sa jeunesse. C’est dans la capitale espagnole qu’en 1935 il connut saint Josémaria Escriva et qu’il se décida, quelques mois plus tard, à faire partie de l’Opus Dei.

         Alors qu’il avait 19 ans et faisait des études d’ingénieur, le jeune Alvaro del Portillo participait déjà aux activités des conférences de Saint-Vincent-de-Paul : faire la catéchèse, aider les enfants perdus de Vallecas et d’autres quartiers très pauvres du Madrid de l’avant-guerre, distribuer des vivres et répartir des dons aux familles dans l’indigence. Ensuite, sous l’impulsion de saint Josémaria, il continua dans cette voie avec d’autres jeunes.

         Le 25 juin 1944, après de brillantes études civiles et ecclésiastiques, Alvaro del Portillo reçut l’ordination sacerdotale à Madrid. Il y exerça son ministère sacerdotal jusqu’à son départ pour Rome en 1946.

         Scénario de la béatification

         Le décret pontifical de Benoît XVI sur les rites de béatification et de canonisation, rendu public par la Congrégation pour les causes des saints le 29 septembre 2005, stipule que les béatifications seront célébrées par un représentant du pape, habituellement le préfet de la Congrégation, et dans l’endroit jugé opportun. Le décret établit en revanche que seules les canonisations seront présidées par le pape.

         Quant au lieu de la béatification de Mgr del Portillo, plusieurs options ont été envisagées, avec une préférence pour le centre de Rome, étant naturellement exclue la place Saint-Pierre, réservée au pape. Au fur et à mesure qu’augmentaient les prévisions numériques de participants, il s’est avéré que le projet n’était pas envisageable dans Rome intra-muros. La Congrégation pour les causes des saints a préféré une autre solution : organiser la cérémonie à Madrid, ville natale du futur bienheureux, et en 2014, année du centenaire de sa naissance. Ce choix facilitera la participation de beaucoup de personnes qui sont du pays d’origine de don Alvaro, qui désirent être présentes à la cérémonie et qui, dans un contexte de crise économique, auraient eu des difficultés à faire le voyage.

         Un plan d’accueil des participants, qui viendront du monde entier, est en cours de préparation. Il inclut notamment la visite de la cathédrale de la Almudena (Madrid) et d’autres endroits liés à l’histoire du futur bienheureux ainsi qu’à la naissance de l’Opus Dei, fondé par saint Josémaria Escriva à Madrid le 2 octobre 1928.  

Des célébrations aussi à Rome

         Étant donné que don Alvaro a passé la plus grande partie de sa vie à Rome, le Comité organisateur prépare aussi plusieurs manifestations dans cette ville.

         Le corps de don Alvaro repose dans la crypte de l’église prélatice Sainte-Marie-de-la-Paix à Rome. Le transfert provisoire de son corps à la basilique Saint-Eugène (Rome) après la béatification est actuellement à l’étude.

         Après la béatification, les fidèles pourront participer à l’audience générale du mercredi avec le pape François.

Promotion de projets médicaux et éducatifs

         À Rome comme à Madrid, Harambee Africa International promouvra des activités pour financer quatre projets médicaux et éducatifs nés en Afrique subsaharienne sous l’impulsion de Mgr Alvaro del Portillo alors qu’il était prélat de l’Opus Dei.

Les assistants à la béatification seront invités à unir leurs dons pour :

- le lancement d’un centre de maternité infantile au sein du Niger Hospital d’Enugu, au Nigéria ;

- l’agrandissement et la modernisation de trois antennes médicales et d’une école d’infirmières dans le cadre du Centre hospitalier Monkolé, à Kinshasa, en République Démocratique du Congo ;

- le développement d’un programme contre la dénutrition infantile au Centre rural Ilomba de Bingerville, en Côte d’Ivoire.

Un quatrième projet vise à réunir des bourses d’étude pour des séminaristes africains formés à l’Université Pontificale de la Sainte-Croix, fondée à Rome par Mgr Alvaro del Portillo, suivant un désir de saint Josémaria Escriva et avec l’encouragement du pape Jean-Paul II.

         Pour plus d’informations

·        Les activités programmées à Madrid et à Rome autour de la béatification seront annoncées sur le site: www.alvarodelportillo.org

.       Pour participer à l’effort de Harambee pour la béatification : www.harambee-africa.org

-- 

Bureau d'information de la Prélature de l'Opus Dei en Suisse
Restelbergstrasse 16, CH-8044 Zurich

Béatification du successeur de Saint Josémaria

Unknown-1.jpeg@Don__Dom: Mgr Alvaro del Portillo sera béatifié à Madrid le 27 septembre par le Cardinal Amato de la cause des saints. 

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Bureau d'information de la Prélature de l'Opus Dei en Suisse Restelbergstrasse 16, CH-8044 Zurich

T +41 76 458 15 38

F +41 44 261 71 43

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mercredi, 22 janvier 2014

Benoît et Moi: Interviewe du Cardinal Maradiaga

Notons que la question de se demander si le mariage est valide existe dans l'Eglise catholique. Le Cardinal enfonce une porte ouverte. Il est heureusement possible de poser la question de la vérité d'un sacrement. 

Puis penser que l'Eglise d'avant faisait moins bien qu'aujourd'hui me paraît une idée trop tranchée. Il n'y a pas une Eglise d'avant, une Eglise d'après. L'Eglise reste elle-même fidèle et toujours nouvelle. Ce sont les chrétiens qui sont toujours en réforme, en conversion. 

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Entretien avec Oscar Rodriguez Maradiaga
www.ksta.de
20 Janvier 2014 
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Lien sur le site Benoît et Moi

L'un des plus proches collaborateurs du pape François, le cardinal hondurien Oscar Rodriguez Maradiaga, estime qu'un retour dans le diocèse de l'évêque de Limbourg, Franz-Peter Tebartz van Elst est exclu. «Je sais que beaucoup de fidèles dans le diocèse de Limbourg se sentent blessés. Pour traiter les plaies ouvertes, il ne faut pas verser de l'alcool dessus», a déclaré l'archevêque de Tegucigalpa au «Kölner Stadt -Anzeiger».

Le coordinateur de la commission des cardinaux qui travaille pour le compte du pape à réformer les structures de la direction ecclésiastique a dit souffrir avec les catholiques allemands à cause des problèmes relatifs à Limbourg.
«Si une personne a fait des erreurs, elle doit le reconnaître pour présenter des excuses et chercher un autre poste» a expliqué Maradiaga, se référant à Tebartz.

* * *

- Monsieur le Cardinal, les partisans et les adversaires du pape François se demandent, un an après son élection, ce qu'il a vraiment en tête pour l'Église. Pouvez-vous nous le dire?
- Je suis convaincu que nous sommes au début d'une ère nouvelle dans l'Eglise. Comme il y a 50 ans, quand le pape Jean XXIII a ouvert les fenêtres de l'église pour laisser entrer l'air frais. Aujourd'hui, François veut conduire l'Eglise dans la direction où il est poussé par le Saint-Esprit: plus près des gens, ne dominant pas sur eux , mais vivant en eux. L'Eglise, ne l'oublions pas, n'est pas seulement une institution faite par les hommes, mais l'œuvre de Dieu. Je suis sûr que dans notre élection en Mars 2013 sa main est intervenue. En effet, selon les évaluations humaines, un autre aurait dû devenir Pape.

- Mais que veut le Pape, concrètement?
- Tout d'abord, un style de vie et de direction de la hiérarchie ecclésiastique plus simple, à commencer par les évêques jusqu'aux prêtres. Nous ne devons pas rester dans nos bureaux administratifs et attendre que les gens viennent à nous. Nous devons aller vers eux. Il s'agit d'une nouvelle «évidence ». Bien que, à dire vrai, ce n'est pas du tout nouveau. Nous le trouvons dans le message de Jésus. Mais entre-temps, nous l'avons oublié.

- Cela signifie-t-il: priorité à la pastorale?

- Plus de pastorale que de doctrine, certes. L'enseignement de l'Église - la théologie - nous est présenté. Mais nous devons voir comment atteindre avec lui les gens simples. Une deuxième préoccupation importante du pape est la miséricorde - un autre aspect de l'attention de l'Eglise au monde, en particulier à ceux qui sont dans le besoin.

- Mais dans une Église «miséricordieuse», ne faut-il pas aussi changer une doctrine qui est ressentie par beaucoup comme cruelle? Pensons à l'attitude de l'Eglise envers les divorcés remariés!
- L'Eglise est tenue de suivre les commandements de Dieu. Le Christ dit du mariage: que l'homme ne sépare pas ce que Dieu a uni. Cette parole reste fixée. Mais il y a plusieurs façons de l'interpréter. Après l'échec d'un mariage, nous pouvons par exemple nous demander: les conjoints étaient-ils vraiment unis en Dieu? Donc, il y a encore beaucoup de place à l'approfondissement. Mais cela ne signifie pas que demain, on dira l'opposé de ce qu'on dit aujourd'hui.

- Le Pape François a fait diffuser un questionnaire pour savoir où en sont les choses relativement à l'enseignement de l'Église sur la famille et la moralité sexuelle. Quelles conséquences le Synode des évêques de 2014 tirera-t-il de ces questions à partir de réponses qui - comme dans l'archidiocèse de Cologne - parlent des positions de l'Église impitoyables, loin du monde et contraires à la vie? 
- J'ai demandé au pape : «Pourquoi déjà un nouveau synode sur la famille? Nous en avons fait un en 1980, et nous avons le beau document "Familiaris consortio" de Jean-Paul II en 1983».

- Et que François vous a-t-il répondu ?
30 ans ont passé. Aujourd'hui, pour la plupart des gens, la famille d'alors n'existe plus.
Et c'est vrai: nous avons les divorcés, les familles recomposées, les familles monoparentales, des phénomènes tels que les mères porteuses, les mariages sans enfants. Et nous ne devons pas oublier la cohabitation de personnes de même sexe. Il n'y avait pas de perception de tout cela en 1980. Tout cela exige des réponses pour le monde d'aujourd'hui. Et il ne suffit pas de dire: pour tout cela, nous avons les réponses traditionnelles. Bien sûr, l'enseignement traditionnel continuera à subsister. Mais les défis pastoraux exigent des réponses adéquates à l'époque. Et elles ne peuvent plus émerger du moralisme et de l'autoritarisme. Cela, ce n'est pas la «nouvelle évangélisation», non, non!


- Votre confrère , le futur cardinal Gerhard Ludwig Müller, préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, prend davantage en compte l'autorité de l'Église.

- (Rires ) Je l'ai lu, oui . Et j'ai pensé: "OK, peut-être que tu as raison, mais peut-être pas". Je veux dire, je le comprends: c'est un un Allemand - je veux dire en plus, un professeur, un professeur de théologie allemand. Dans sa mentalité, il y a seulement le bon ou mauvais, c'est comme ça. Mais moi je dis : "Le monde, mon frère, le monde n'est pas ainsi. Tu dois être un peu souple quand tu entends d'autres voix, pour ne pas simplement écouter et dire: non, ici il y a un mur". Donc, je pense qu'il arrivera à comprendre d'autres points de vue. Mais pour le moment, c'est le début, il a seulement écouté son groupe d'experts .

- Vous lui donnerez des conseils?

Jusqu'à présent, nous ne nous somme pas encore parlés. Mais nous allons parler, bien sûr. C'est toujours bon de faire un beau dialogue. 

- Avec le pape, vous avez eu encore un entretien la semaine dernière. À quel point en sont les réformes structurelles que le pape attend de la Commission qu'il a mise en place avec vous et sept autres cardinaux ?
- OK, changeons de sujet! Naturellement, beaucoup de choses doivent changer dans l'Eglise. Le pape le sait, je le sais, et aussi le collège des cardinaux en était conscient quand il est entré en conclave en 2013. Les structures sont au service des personnes. Mais quand la vie des personnes change de façon aussi spectaculaire, les structures de l'Eglise, la Curie, doivent elles aussi changer. Il s'agit d'une tâche complexe. Nous sommes plongés dans les consultations, des enquêtes et des expertises. Et nous procédons étape par étape .

- Et quelle est la première étape ?
- A la première place de notre agenda, il y a le Synode des Évêques, qui, selon la volonté du pape doit être un instrument de direction collégiale pratique et efficace, et pas seulement une réunion à Rome tous les trois ans. Ensuite, il s'agira de changements à la secrétairerie d'état, dont beaucoup n'étaient pas satisfaits du travail. Dans notre précédente session du Comité, en Décembre, nous avons aussi parlé des organismes spécifiques du Vatican, des différents dicastères . Nous proposons d'instituer une congrégation particulière pour les laïcs. Il y a une congrégation pour les évêques, une pour les prêtres, une pour les religieux. Mais il n'y en a pas pour les laïcs. Pour eux, à ce jour, il y a seulement un Conseil Pontifical. Pourtant, les laïcs constituent la grande majorité du peuple de Dieu

- Les administrations sont les adversaires normaux des réformes administratives. Pensez-vous que dans la Curie, il y a des réserves ou des résistances envers la commission ?
Oui, bien sûr. Mais dans la Curie elle-même, il y a aussi pas mal de collaborateurs qui disent que les choses ne peuvent pas continuer ainsi. Et qui nous soutiennent avec leurs propositions. La Curie n'est pas du tout un bloc monolithique. À la fin de toutes nos réflexions, il devra y avoir une nouvelle constitution pour la curie qui remplacera la Constitution Apostolique existante «Pastor Bonus» de Jean-Paul II en 1988. Donc, non seulement une modification ou une adaptation de ce document , mais quelque chose de complètement nouveau .

- N'avez-vous pas peur que le pape, qui est âgé de 77 ans, n'ait pas assez de temps pour tous ces changements?
- D'une part , je crois que nous sommes déjà à un «point de non-retour». D'autre part , le pape montre toujours une telle énergie qu'il me surprend à chaque fois. Vous savez, avant le conclave, nous parlions ensemble et il m'a dit: «J'ai déjà présenté ma demande de retraite». Et puis il est sorti Pape du conclave - et depuis lors, il est comme transformé.

- On a dit qu'il avait des problèmes au poumon.
- C'était de la propagande négative par laquelle avant le conclave, quelqu'un du "cercle intérieur" voulait intentionnellement lui porter tort. Un jour, alors que nous étions à table, j'ai demandé au futur pape s'il avait un seul poumon et si sa santé était affaiblie. Il s'est mis à rire : «Mais non! J'ai eu un kyste dans la zone supérieure du poumon gauche. On me l'a ôté, et c'était bon». Ensuite je me suis levé et je suis allé de table en table pour dire : «Ecoutez! Ceux d'entre vous qui disent que Bergoglio a un seul poumon se trompent complètement».

- Vos bonnes relations avec François font de vous pour les catholiques conservateurs son «conseiller en chef terriblement bavard». Ils disent que votre comité agit comme «la clique des huit» de Bergoglio & Co. Cela manifeste une opposition massive au nouveau pape.

- Massive peut-être, mais pas nombreuse. La majorité des catholiques soutiennent le pape. Ses adversaires sont des gens qui ne connaissent pas la réalité. Il y a eu par exemple beaucoup de bruit dans les milieux économiques des Etats-Unis à l'égard de la critique du capitalisme faite par le Pape dans son encyclique «Evangelii Gaudium». Mais qui a dit que le capitalisme était parfait? La récente crise financière, qui a-t-elle frappé ? Pas les pauvres, mais la riche Amérique, la riche Europe. Et cette crise n'est pas une invention de la théologie de la libération ou la conséquence de l'«option pour les pauvres». Ceux qui ne critiquent pas le capitalisme se trompent. Pas le pape. Mais vraiment, même s'ils devaient se déchaîner contre lui ou s'agiter contre lui, moi, j'essaie de suivre ma conscience .

- Le pape appelle à une «Eglise pauvre». L'Eglise allemande est riche. Vous semble-t-il licite d'être une "Eglise riche" aussi longtemps qu'avec son argent elle aide les pauvres ?
- Aider les pauvres ne signifie pas être pauvre. Cela signifie partager vraiment . Vous avez raison, l'Eglise allemande est riche - riche d'histoire, de culture et de magnifiques œuvres d'art. Ce patrimoine, elle doit le conserver. Nous serions fous si nous voulions devenir des iconoclastes comme au Moyen Age

- N'oubliez pas l'impôt pour l'Eglise!
- C'est un autre aspect de la richesse. Les Allemands, grands organisateurs, ont inventé ce système de financement. Ce n'est pas à moi de critiquer. Au contraire, je vois que l'Eglise allemande a les yeux attentifs et le cœur ouvert et engage sa richesse pour le bénéfice des autres. Il n'y a aucune Eglise locale dans le monde qui offre autant d'aide que l'Eglise allemande. Absolument aucune! Je pense que cela doit être dit, et je peux le faire d'autant mieux que je n'en fais pas partie.

- L'Eglise allemande est-elle perçue de manière trop négative ?
- Peut-être est-elle évaluée de manière erronée. Prenez le diocèse de Limbourg. Bien sûr, je souffre avec les Allemands à cause de ces problèmes. Mais c'est un cas unique! Et même de cela, on peut tirer quelque chose de positif. En espagnol on dit qu'il n'y a aucun mal dont ne puisse sortir un bien.

- Et quel serait le bien, ici?
- Que dans la hiérarchie de l'église, l'idée se fraie un chemin que certaines choses devront changer dans d'autres diocèses, pas seulement à Limbourg.

- Mgr Franz-Peter Tebartz-van Elst reviendra-t-il dans son diocèse ?
- Non, je ne crois pas. Si une personne fait une erreur, elle doit le reconnaître et présenter des excuses et chercher un autre poste. Je sais que beaucoup de fidèles dans le diocèse de Limbourg se sentent blessés. Pour traiter les plaies ouvertes, il ne faut pas verser de l'alcool dessus.

- Le Pape pense aussi cela?
- Il est évident que sa défense d'une Eglise pauvre et son style de vie personnel ont toujours été cohérents, à la fois comme père jésuite, puis comme archevêque et maintenant comme pape .

- Voulez-vous dire que vous éprouvez peu de compréhension pour les résidences épiscopales fastueuses et les baignoires coûteuses?
- Pour des gens qui, comme lui ou comme moi, viennent d'Amérique latine, c'est difficile. Bien sûr, votre niveau de niveau de vie en Allemagne est différent du nôtre. Toutefois: beaucoup de ce que j'ai entendu dire est superflu. Une douche, un WC - cela suffit. Du reste, cela suffit à la plupart des gens. Et même au pape, comme vous le savez, dans son appartement de trois pièces. J'ai vraiment aimé ce qu'a dit le pape à la Toussaint: «Je n'ai jamais vu un enterrement avec un camion de déménagement derrière le cercueil».

Genève II - Montreux: le Pape François prie pour la Syrie

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"Je prie le Seigneur pour qu’il touche le cœur de tous, afin que, cherchant uniquement le bien majeur du peuple syrien, tellement éprouvé, ils n’épargnent aucun effort pour parvenir d’urgence à la cessation de la violence et à la fin du conflit."

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Le Pape François gazouille pour la Vie

images-1.jpegLE Tweet du Pape pour la Vie 

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Vatican - le 22/01/2014 | Par Agence I.Media

Vie/USA/Pape : Le pape François a adressé son soutien dans un tweet , le 22 janvier 2014, aux participants à la “Marche pour la vie“ qui se déroule le même jour à Washington (Etats-Unis).

“Je m’unis, par ma prière, à la Marche pour la vie à Washington, Puisse Dieu nous aider à respecter toute forme de vie, en particulier celle des plus vulnérables“. 

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L'être humain est une splendeur

http://www.lesobservateurs.ch/2014/01/22/dominique-rimaz-...

Dominique Rimaz: « l’être humain est une splendeur »

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Prêtre engagé à Fribourg, Dominique Rimaz signe aujourd'hui un communiqué à paraître ce soir, dans lequel il explique vouloir donner sa voix à ceux qui n'en n'ont pas et voter oui à l'initiative "Financer l'avortement est une affaire privée".

S'il se défend de désavouer son évêque, avec lequel il dit être en parfait accord, il saute toutefois le pas de l'appel au vote. Une position libérale - l'Eglise doit s'engager sans descendre dans l'arène politique, une Eglise non dictatoriale au sein de laquelle plusieurs avis divergents peuvent cohabiter -, un "choix personnel" et la foi d'un homme, d'un prêtre, d'un confesseur, pour qui l'avortement est avant tout l'affaire de tous.

Interview de M. l'abbé Dominique Rimaz, lesObservateurs.ch 22.01.2014

 
 
 
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Avortement: Professeur F.-X. Puttalaz

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Un homme, un philosophe qui n'est pas en faveur de l'avortement, qui garde sa liberté pour ne pas être en faveur de l'initiative.

Oui au fond, ambigüe et contradictoire sur la forme 

Mgr Morerod, docteur en philosophie, a raison. Le texte est mal formulé et l'initiative renvoie le drame de l'avortement à la sphère privée. 

L'Eglise n'est pas une dictature

L'Eglise n'est heureusement pas une dictature, ne frappe pas sur les consciences pour qu'elles adhèrent à la vérité. 

La politique se doit d'être détachée de la hiérarchie de l'Eglise catholique. Il revient aux laïcs de s'engager dans la sphère politique, économique, juridique... avec liberté selon l'enseignement social chrétien. Aussi, je trouve la position de mon ancien professeur de philosophie légitime. Nous sommes partagés tout deux sur les moyens contradictoires, mais nous avons la même conviction. 

Pas une personne en devenir

Je me permets simplement de dire que l'ovule fécondé est une personne, et non pas une personne en devenir. Je sais que l'Eglise ne veut pas encore trancher dans ce débat de nature philosophique. Je constate toutefois qu'aux USA, on niait la réalité de personne humaine aux esclaves. On n'a en effet jamais vu un être humain n'être pas une personne, sauf lorsque la pensée était faible. 

Choix personnel 

Pour ma part, sans l'imposer à tous, je voterai oui pour réveiller les consciences et donner ma voix aux plus de 11 000 personnes tuées par année, sans qu'elles puissent parler. 

Respectons la conscience des initiants

L'Eglise respecte les personnes, respecte les touts petits et respecte le sanctuaire de la conscience. Respectons aussi la conscience de ceux et celles qui ne veulent pas coopérer au financement de l'avortement, en préférant, entre autre, que cette somme soit utile pour aider les mamans victimes de ce drame, de ce tsunami. 

 

Syrie: l'importance cruciale de la diplomatie du Saint Siège

capture-d-e-cran-2014-01-22-a-10-19-12-l125-h81.png‘GENÈVE 2’ : LE PAPE FRANÇOIS APPELLE LES NÉGOCIATEURS À NE NÉGLIGER “AUCUN EFFORT“ POUR PARVENIR À LA PAIX EN SYRIE. 

Vatican - le 22/01/2014 | Par Agence I.Media

Alors que les délégations syriennes et les responsables de la diplomatie des grandes puissances mondiales sont réunis à Montreux (Suisse) pour la première phase de la Conférence dite de ‘Genève 2’, le 22 janvier 2014, le pape François a appelé la communauté internationale à ne négliger “aucun effort pour parvenir en urgence à la fin des violences et à la fin du conflit, qui a déjà causé trop de souffrances“.

Avec plus de 130 000 morts et des millions de réfugiés et de déplacés, le conflit syrien a suscité depuis son début, au printemps 2011, toute l’attention du Saint-Siège.

Message du Pape pour Davos

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Lien complet

"Je vous demande de tout faire pour que la richesse ne domine pas le monde, au contraire qu'elle soit au service de toute l'humanité"

mardi, 21 janvier 2014

Liliane Maury Pasquier: le foetus est un ensemble de cellules.

images.jpegAlors que la jeune mariée attend son mari pour lui dire avec joie et émotion: "Je suis enceinte. Tu es papa", on peut hélas imaginer un tout autre discours: 

L.M.P.: Je tiens à préciser qu’on ne «tue» pas onze mille enfants par an. Un embryon n'est pas un enfant, mais un ensemble de cellule qui ont le potentiel de le devenir.

Définition de Liliane Maury Pasquier (sage-femme) : source Le Courrier

Cela donnerait alors ceci: "chéri, j'ai un ensemble de cellule dans mon ventre". 

C'est bien connu, les oeuvres d'art dans les musées sont de simples couches de peinture !

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La poésie de la vie

 Je préfère écrire la joie d'un jeune papa qui me disait être fou de joie car il avait entendu le coeur de son enfant battre deux fois plus vite que celui de son épouse. Les touts petits sont une merveille, un miracle, tout y est ! La plus belle oeuvre d'art au monde. 

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Une maman m'écrit: j'expliquais la vie à ma fille (elle avait 3-4 ans) en lui montrant une femme enceinte, en lui disant qu'elle attend un enfant. La petite me répond:

"Mais non, elle n'attend pas un bébé. Elle a un bébé dans le ventre."

Les enfants sont réalistes 

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Avortement: initiative du 9 février, Mgr Charles Morerod à la Télé

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Forum


podcast

Choisir la Vie 

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Texte de l'initiative

 

lundi, 20 janvier 2014

Mgr de Raemy rencontre le Pape et dit au revoir à la garde suisse pontificale

Photo : Cerimonia di congedo del nostro già Cappellano e nuovo Vescovo ausiliare di Fribourg,  Sua Eccellenza Monsignore Alain de Raemy.

Le nouvel évêque auxiliaire du diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg (Neuchâtel) a rencontré le Pape. Une cérémonie d'au revoir a été organisée.

Curieuse coomunciation de l'APIC:

Rome: Mgr de Raemy, nouvel évêque auxiliaire de Lausanne, Genève et Fribourg, a été reçu par le pape

Fribourg Mgr Alain de Raemy lors de son ordination épiscopale (Photo: Jacques Berset)

Rome, 20 janvier 2014 (Apic) Le pape François a reçu en audience, le 20 janvier 2014, Mgr Alain de Raemy, nouvel évêque auxiliaire de Lausanne, Genève et Fribourg (LGF), une dizaine de jours après sa consécration épiscopale.

De septembre 2006 à fin 2013, Mgr de Raemy était aumônier de la Garde suisse pontificale.

Sa rencontre avec le pape est intervenue au lendemain de la publication dans la presse helvétique d’une interview de l’ancien commandant de la Garde suisse, Elmar Mäder, qui a notamment confirmé l’existence d'un lobby homosexuel au Vatican. Largement repris dans la presse internationale, les propos d’Elmar Mäder au journal dominical «Schweiz am Sonntag» font état d’un réseau et confirment ce que le pape François aurait confié en privé à des religieux latino-américains en juin 2013.

Comme je l'avais prédit.... pourtant cette cérémonie était fixée indépendamment des dates des articles ! C'est la tactique qui pique !!!

 

Mgr Charles Morerod à propos de l'initative sur le remboursement de l'avortement du 9 février: une affaire privée

Mgr Morerod, évêque du diocèse de Lausane, Genève et Fribourg (Neuchâtel) s'exprime sur le site du diocèse. 

A lire

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..... Bref, cette initiative défend une belle cause avec des moyens en partie contradictoires. C’est pourquoi une recommandation positive ou négative serait ambiguë. J’espère que la faiblesse de la formulation ne sera pas un auto-goal...

Dans ce domaine, les défenseurs du droit à la vie doivent d’abord chercher à convaincre, aider les femmes qui hésitent à avorter en leur donnant la possibilité durable de recevoir leur enfant et de l’élever, ainsi que montrer les conséquences de l’avortement, grâce à la longue expérience d’aide aux femmes blessées par un avortement passé.

Fribourg, le 20 janvier 2014

Charles Morerod
évêque de Lausanne, Genève et Fribourg 

Note: je souscris aux propos de mon évêque. En effet, sur les moyens, chacun à la liberté de choisir, selon sa conscience. Je connais des personnes qui partagent les mêmes convictions mais divergent sur ces moyens. C'est la liberté qui permet de choisir les "armes de lumière" (expression du Cardinal Journet - comprendre convaincre) qui conviennent le mieux.

Tout en sachant les limites de l'initiative, j'ai toutefois choisi de dire oui, pour donner ma voix à ces 11 000 enfants qui ne l'ont pas. 

A lire Patrice Favre dans Echo Magazine

- Curieuse position de Mgr Felix Gmür, évêque de Bâle qui considère l'initiative comme inappropriée, «parce qu’elle ne permettrait pas d’empêcher des avortements».

- Mgr Huonder, évêque de Coire, regrette que l’initiative n’aille pas jusqu’à demander l’interdiction de l’avortement. Sa conscience lui enjoint de «résister au financement du meurtre»«La position de l'évêque Huonder ne contredit pas celle de la Conférence des évêques suisses. Tous les évêques sont du même avis au sujet de l'avortement», a indiqué son porte-parole Giuseppe Garcia. 

Les communautés protestantes invitent à voter non Le Matin

Marthe Robin: l'avenir c'est Jésus !

On connaît la phrase: La France passera par un creuset mais elle redeviendra la fille aînée de l'Eglise. Cette perpective, cette prophétie hélas un peu trop chère aux nationalistes, qui voit quelque peu "La France" comme une petite idole, n'est pas tout à fait exact.

Marthe Robin

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« Elle ne cherche pas à prédire... 
elle se place à une sorte de perspective divine »

Toute réalité humaine l'intéressait... Au cours de l'un ou l'autre entretien avec ses visiteurs, Marthe a volontiers abordé la situation de la France au point de vue matériel, spirituel, économique ou social.

Ses propos, bien que tenus à différentes époques, font état d'un même schéma : la France passe ou va passer par un creuset, puis viendra son relèvement, et elle sera à nouveau la "fille aînée de l'Eglise". Marthe a tenu ces mêmes propos en 1936 avec le Père Finet, puis pendant la guerre, puis dans les années 1970, et sans doute à d'autres époques encore... Cette observation montre que ces intuitions d'avenir de Marthe sur la France ne se situent pas dans le temps chronologique. Marthe parlerait-elle comme les prophètes de l'Ancien Testament ?

Si le prophète entrevoit des réalités d'avenir, il est souvent incapable de les situer sur une échelle chronologique et de dire si elles sont immédiates, proches, lointaines ou très lointaines... Un exemple l'illustre chez Marthe avec la « Pentecôte d'amour », que Marthe et le Père Finet ont d'abord attendue dans un futur immédiat, d'une année à l'autre, jusqu'à ce que Marthe comprenne qu'elle ne serait peut-être pas pour tout de suite.

Nous tenons là, à notre avis, une clé pour comprendre la perspective de Marthe dans ses "intuitions d'avenir" sur la France. Nous nous égarerions à vouloir à tout prix les appliquer à l'histoire contemporaine. Marthe elle-même s'est peu à peu dégagée de ce schéma, comme le montre l'exemple de la Pentecôte d'amour. Elle s'est alors placée dans une autre perspective : « Sur l'avenir, où on essaie de l'interroger, écrivait Jean Guitton en 1958, on voit bien qu'elle ne cherche pas à prédire... elle se place à une sorte de perspective divine. »

Mais quelle est donc cette « perspective divine » à partir de laquelle Marthe oriente sa pensée, son offrande et sa prière ? Pour l'entrevoir, laissons simplement résonner ce bref dialogue dont Jean Guitton donne le témoignage dans son Portrait de Marthe Robin (Ed. Grasset p.107) :

« Je me souviens lui avoir posé une dernière question : "Marthe, vous parlez d'une Pentecôte d'amour. Comment vous représentez-vous cette Pentecôte d'amour ?".

Réponse« Oh ! pas du tout sous une forme extraordinaire. Je la vois comme paisible, comme lente. Je pense qu'elle se fera petit à petit, peu à peu. Je pense même qu'elle a déjà commencé. Quant à l'avenir, vous savez qu'on me prête beaucoup d'idées sur l'avenir. Je ne sais rien, sauf une chose : que l'avenir c'est Jésus. »

Avortement: un enfant est naturellement réaliste

Ceci est un camion.                                                         

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Ceci est un être humain.

 

L'identité de l'être humain est toujours identique de la fécondation à la naissance, de l'enfance à la vieillesse. 

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Un camion

Demandez à un enfant qui reçoit un cadeau, un Lego emballé dans une boîte: il dira: "oh, un camion!". Pourquoi ? Tout est là. 

Une personne

On sait par la science que dès la fécondation, tout est là, tout son patrimoine génétique. C'est un être humain, donc une personne. L'enfant bien instruit dira: "oh, un bébé!"

Ce sont les grandes personnes qui perdent parfois, par idéologie, le sens réel des choses.

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Laissons les enfants nous parler des enfants. Ils ont une tête moins pleine, mais très bien faite. 

Manque de Miséricorde pour les femmes qui ont avorté ?

Même si vous avez des péchés gros comme un “camion“ Dieu vous pardonne, assure le PapeFrançois