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mercredi, 22 janvier 2014

Avortement: Professeur F.-X. Puttalaz

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Un homme, un philosophe qui n'est pas en faveur de l'avortement, qui garde sa liberté pour ne pas être en faveur de l'initiative.

Oui au fond, ambigüe et contradictoire sur la forme 

Mgr Morerod, docteur en philosophie, a raison. Le texte est mal formulé et l'initiative renvoie le drame de l'avortement à la sphère privée. 

L'Eglise n'est pas une dictature

L'Eglise n'est heureusement pas une dictature, ne frappe pas sur les consciences pour qu'elles adhèrent à la vérité. 

La politique se doit d'être détachée de la hiérarchie de l'Eglise catholique. Il revient aux laïcs de s'engager dans la sphère politique, économique, juridique... avec liberté selon l'enseignement social chrétien. Aussi, je trouve la position de mon ancien professeur de philosophie légitime. Nous sommes partagés tout deux sur les moyens contradictoires, mais nous avons la même conviction. 

Pas une personne en devenir

Je me permets simplement de dire que l'ovule fécondé est une personne, et non pas une personne en devenir. Je sais que l'Eglise ne veut pas encore trancher dans ce débat de nature philosophique. Je constate toutefois qu'aux USA, on niait la réalité de personne humaine aux esclaves. On n'a en effet jamais vu un être humain n'être pas une personne, sauf lorsque la pensée était faible. 

Choix personnel 

Pour ma part, sans l'imposer à tous, je voterai oui pour réveiller les consciences et donner ma voix aux plus de 11 000 personnes tuées par année, sans qu'elles puissent parler. 

Respectons la conscience des initiants

L'Eglise respecte les personnes, respecte les touts petits et respecte le sanctuaire de la conscience. Respectons aussi la conscience de ceux et celles qui ne veulent pas coopérer au financement de l'avortement, en préférant, entre autre, que cette somme soit utile pour aider les mamans victimes de ce drame, de ce tsunami. 

 

Commentaires

Sur la page facebook de Mgr Morerod, quelqu'un cite Evangelium vitae :
"Un problème de conscience particulier pourrait se poser dans les cas où un vote parlementaire se révélerait déterminant pour favoriser une loi plus restrictive, c'est-à-dire destinée à restreindre le nombre des avortements autorisés, pour remplacer une loi plus permissive déjà en vigueur ou mise aux voix. De tels cas ne sont pas rares. En effet, on observe le fait que, tandis que dans certaines régions du monde les campagnes se poursuivent pour introduire des lois favorables à l'avortement, soutenues bien souvent par de puissantes organisations internationales, dans d'autres pays au contraire — notamment dans ceux qui ont déjà fait l'expérience amère de telles législations permissives — se manifestent les signes d'une nouvelle réflexion. Dans le cas ici supposé, il est évident que, lorsqu'il ne serait pas possible d'éviter ou d'abroger complètement une loi permettant l'avortement, un parlementaire, dont l'opposition personnelle absolue à l'avortement serait manifeste et connue de tous, pourrait licitement apporter son soutien à des propositions destinées à limiter les préjudices d'une telle loi et à en diminuer ainsi les effets négatifs sur le plan de la culture et de la moralité publique. Agissant ainsi, en effet, on n'apporte pas une collaboration illicite à une loi inique; on accomplit plutôt une tentative légitime, qui est un devoir, d'en limiter les aspects injustes." (Evangelium Vitae, n. 73 in fine).

Pour moi, cette citation donne clairement le choix à faire pour la votation, quand bien même la question est mal posée et peut poser des postulats relativiste ou même "mensonger" comme le dit notre évêque dans sa réponse. Cette loi ne permet-elle pas à "limiter les préjudices" et à en "diminuer les effets négatifs" ?

Écrit par : J.M. | mercredi, 22 janvier 2014

Je pensais à ce texte, effectivement. Bien formulé celui-là.... Je ne peux pas dicter votre conscience politique, juste dire que en raison, nous ne pouvons pas tuer les plus petits. Après, vous pouvez voter oui, c'est mon choix.

Écrit par : Don Dom | mercredi, 22 janvier 2014

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