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lundi, 20 janvier 2014

Mgr Charles Morerod à propos de l'initative sur le remboursement de l'avortement du 9 février: une affaire privée

Mgr Morerod, évêque du diocèse de Lausane, Genève et Fribourg (Neuchâtel) s'exprime sur le site du diocèse. 

A lire

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..... Bref, cette initiative défend une belle cause avec des moyens en partie contradictoires. C’est pourquoi une recommandation positive ou négative serait ambiguë. J’espère que la faiblesse de la formulation ne sera pas un auto-goal...

Dans ce domaine, les défenseurs du droit à la vie doivent d’abord chercher à convaincre, aider les femmes qui hésitent à avorter en leur donnant la possibilité durable de recevoir leur enfant et de l’élever, ainsi que montrer les conséquences de l’avortement, grâce à la longue expérience d’aide aux femmes blessées par un avortement passé.

Fribourg, le 20 janvier 2014

Charles Morerod
évêque de Lausanne, Genève et Fribourg 

Note: je souscris aux propos de mon évêque. En effet, sur les moyens, chacun à la liberté de choisir, selon sa conscience. Je connais des personnes qui partagent les mêmes convictions mais divergent sur ces moyens. C'est la liberté qui permet de choisir les "armes de lumière" (expression du Cardinal Journet - comprendre convaincre) qui conviennent le mieux.

Tout en sachant les limites de l'initiative, j'ai toutefois choisi de dire oui, pour donner ma voix à ces 11 000 enfants qui ne l'ont pas. 

A lire Patrice Favre dans Echo Magazine

- Curieuse position de Mgr Felix Gmür, évêque de Bâle qui considère l'initiative comme inappropriée, «parce qu’elle ne permettrait pas d’empêcher des avortements».

- Mgr Huonder, évêque de Coire, regrette que l’initiative n’aille pas jusqu’à demander l’interdiction de l’avortement. Sa conscience lui enjoint de «résister au financement du meurtre»«La position de l'évêque Huonder ne contredit pas celle de la Conférence des évêques suisses. Tous les évêques sont du même avis au sujet de l'avortement», a indiqué son porte-parole Giuseppe Garcia. 

Les communautés protestantes invitent à voter non Le Matin

Commentaires

L'initiative demande que l'interruption de grossesse et la réduction embryonnaire ne soient pas couvertes par l'assurance obligatoire.

La question à laquelle vous devez répondre

Acceptez-vous l'initiative populaire «Financer l'avortement est une affaire privée - Alléger l'assurance-maladie en radiant les coûts de l'interruption de grossesse de l'assurance de base»?

Personnellement je trouve que l'avortement n'est pas une maladie et ne devrait pas être pris en charge par l'assurance de base! En conscience, cela ne gêne que mes primes servent aux remboursements des avortements!

Un oui pourrait permettre de trouver d'autres moyens de remboursement et permettre à des personnes de ne pas participer au financement!

Écrit par : Myriam | lundi, 20 janvier 2014

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