dimanche, 26 mai 2013
Suivez la manif pour tous du 26 mai
Pas besoin de CRS, de policiers, face à la sagesse, la bonté et la paix; une petite image de l'énorme majorité des manifestants.
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samedi, 25 mai 2013
Allo les spin doctors ? La manif pour tous est pacifique
La réalité ?
L'opinion publiée n'est pas l'opinion publique. Notre professeur d'opinion publique nous enseignait ce dicton rempli de sagesse et au fond très simple. Les médias ne reflètent pas la réalité, ils ne sont pas neutres et l'objectivité n'existe pas. L'info est un choix, une interprétation de la réalité.
Les journalistes ne font que leur métier, pour des personnes qui sont à la tête des grands groupes de communication. La finance entre en ligne de compte, la publicité également. Le monde médiatique qui prône la transparence est souvent très opaque sur l'appartenance financière de médias leaders.
Spin doctors
Après les financiers, les tacticiens ou les fameux spin doctors sont à l'oeuvre. Un effet des spin doctors se manifeste (si j'ose le jeux de mot) dans la couverture médiatique de la manif pour tous. Ils conseillent les intervenants qui se présenteront dans les médias et prévoient des stratégies médiatiques;sans imaginer un complot médiatique.
Toute information est partielle et possède un angle d'attaque, une idée phare ou un frame en langage technique. Dans une masse de plus de 1 millions de personnes, le journaliste cherchera ce qui sort de l'ordinaire, ordinaire souvent ennyeux, afin de donner du punsh à son information.
L'extrême droit offre sur un plateau ce que l'info recherche: l'agressivité, la provocation et le discours musclé.
Les spin doctors le savent et ajoutent encore du piment à l'information.
Stratégie médiatique
La tactique de la police consiste à fatiguer les manifestants, les agresser par des arrestations fictions. L'énervement sera à portée de flash et du clic photos. La stratégie des politiques sera de dénoncer les violences et dissuader les manifestants, par avance (sic!), à se rendre à la manif pour tous. Ils annoncent haut et fort que la manif est agressive, voir lieu de violence. Ils font monter intentionnellement la tension. Il reste encore à diviser le mouvement, car diviser c'est règner.
Ces petits ingrédiants de communication permettent, comme par un goutte à goutte qui dure, de former des stéréotypes, des préjugés, des sortes de stalagmites qui ne sont que la cristalisation des petits slogans soigneusement choisis: l'homophobie, la violence verbale, l'intolérance, l'ouverture d'esprit, vivre avec son temps, les réactionnaires ...
La voix de la conscience
Or, si les grands médias leaders utilisent l'extrême droite, extrêmement minoritaire, et distillent soigneusement ces slogans, une voix plus silencieuse, durable et majoritaire est à l'oeuvre dans la société française. L'énorme majorité sont des jeunes, des familles nombreuses, qui veulent le bien des enfants, qui ont droit à un père et une mère. C'est le chant mélodieux et pacifique de la conscience.
Tugdual Derville: La #Manifpourtous reste un modèle d'immense mouvement pacifique. Rappel : zéro barricade, zéro voiture brûlée, zéro vitrine brisée ! #26Mai
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La Trinité
La Sainte Trinité, grand mystère de foi qui nous donne de confesser un seul Dieu en trois personnes. Lors d’un témoignage à la rencontre Prier Témoigner, je me souviens d’une Mère Supérieure d’un couvent qui, à l’âge 17 ans, temps de solitude propre à l’adolescence, avait lancé à Dieu : “Mon Dieu, Toi qui est Trois, comment cela se fait-il que je sois toute seule ? ”. Cette soeur avait compris, encore jeune, que Dieu n’est pas seul.
Rien n’est plus mortel que la solitude. Notre culture individualiste génère hélas ses solitudes. Dieu, en venant parmi nous, ne veut justement pas nous laisser seul. Il nous donne l’Eglise pour Mère, avec la Vierge Marie, Jésus pour frère, avec les autres pour frères et soeurs et nous donne sa Paternité dans l’Esprit Saint. Si nous méditions bien les deux prières fondamentales d’un chrétien, le Notre Père et le Je vous salue Marie, nous prions ensemble dans un « Nous » commun. « Celui qui croit n’est jamais seul » disait le Pape émérite Benoît XVI.
Cette relation éternelle entre le Père et le Fils, qui est une Personne l’Esprit Saint, est éclairée quelque peu par la vie d’amitié et surtout la vie du couple. Des amis mariés depuis quelques années, lorsque je les regarde attentivement, j’arrive à percevoir l’amour commun qui les unit, sentir presque cette personnalité de leur relation. D’ailleurs lorsqu’un fiancé veut parler de son amour à sa fiancée, il lui dit: “si nous parlions de nous ?”. La relation semble être comme une troisième personne.
Aux sorties du mois de mai, le mois de Marie, nous allons entrer dans le mois de juin, mois du Sacré Coeur. L’amitié, la Charité, qui devrait nous unir les uns aux autres souffre souvent de tensions et de blocages. Mettons ces souffrances qui nous laissent souvent un goût de solitude dans le coeur humain du Christ, coeur sacré qui déborde d’amour pour chacun d’entre nous. Nous pouvons nous souhaiter réciproquement : que l’amitié et la charité circulent plus facilement dans toutes nos relations.
Gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit, maintenant et dans les siècles. Bonne fête de la Sainte Trinité.
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vendredi, 24 mai 2013
Frigide Barjot et Bernard Antony
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jeudi, 23 mai 2013
Le Pape n'est pas pour les structures
Source: I.Media
Rencontrant pour la première fois l’ensemble de l’épiscopat italien, le 23 mai 2013 en fin d’après-midi, le pape François a mis en garde chaque pasteur devant le risque d’être un “fonctionnaire“ qui serait “plus préoccupé par lui-même“ et les “structures“ que par “le véritable bien du Peuple de Dieu“. Lors d’une célébration dans la basilique Saint-Pierre, le nouveau pape a également assuré que le rapport avec les différentes institutions de la péninsule était du ressort de la Conférence épiscopale italienne (CEI).

Pour sa première rencontre avec les quelque 250 évêques de la péninsule, au terme de leur visite Ad limina, le pape François a ainsi présidé une “profession de foi“ au cours de laquelle il a évoqué le reniement de l’apôtre Pierre avant de proposer une “méditation“ sur le “ministère pastoral“ des évêques et, a-t-il précisé, également du pape. Le pape, évêque de Rome et primat d’Italie, a alors notamment assuré que “le manque d’attention“ rendait le pasteur “tiède“.
Renier le Christ
Le “pasteur“, a ensuite soutenu le pape, “devient distrait, oublieux et même intolérant“. Ce manque d’attention de l’évêque, a-t-il poursuivi, “le séduit avec la perspective de la carrière, la flatterie de l’argent et les compromis avec l’esprit du monde, le rend paresseux en le transformant en un fonctionnaire, un clerc d’Etat plus préoccupé par lui-même, par l’organisation et les structures, que par le véritable bien du Peuple de Dieu“. “On court alors le risque, comme l’apôtre Pierre, a prévenu le pape, de renier le Christ, même si l’on se présente et l’on parle formellement en son nom“.
“Nous ne sommes pas l’expression d’une structure ou d’un besoin d’organisation“, a encore précisé le pape François devant l’épiscopat italien. Et le pontife d’expliquer qu’avec “le service“ de leur “autorité“ les évêques étaient “appelés à être le signe de la présence et de l’action du Seigneur ressuscité, à construire la communauté dans la charité fraternelle“.
Et malgré sa “faiblesse“, a encore affirmé le pape François devant le parterre d’évêques, le pasteur doit “marcher devant le troupeau“. Il doit aussi, a-t-il poursuivi, “être disposé à marcher au milieu et derrière son troupeau : capable d’écouter le récit silencieux de celui qui souffre et de soutenir la marche de celui qui craint de ne pas y arriver, attentif à relever, à rassurer et à répandre l’espérance“. Le pape, enfin, a invité les pasteurs à “mettre de côté toute forme d’arrogance afin de s’incliner sur ceux que le Seigneur (leur) a confié“, à commencer par leurs prêtres qui sont leurs “premiers fidèles“, leurs “fils“ et leurs “frères“.
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Vincent Pellegrini "A temps et à contre temps"
PUB pour le bébé blog
Un grand merci
lundi 20 mai 2013
J’ai lu un commentaire intéressant sur le blog du prêtre fribourgeois Dominique Fabien Rimaz (Le Suisse Rom@in) sous le titre: «Le pape François ose parler du diable».
L’abbé écrit: «Quelques points saillants chez le Pape passent encore presque inaperçus, telle cette phrase:«on ne peut pas rencontrer le Christ en dehors de l'Eglise». Son insistance sur la confession personnelle, auriculaire, individuelle et secrète est un autre point fort. Le troisième est la mention claire et sans complexe du diable. Le matin du samedi 4 mars, le nouveau Pape, si vous me passez l'expression, a mis en garde les gardes suisses contre la haine du diable dans une époque de véritable persécution des chrétiens. Personne, pas même Hans Küng, n'ont encore osé qualifier ce Pape d'obscurantiste du Moyen-Age. Si Benoît XVI avait parlé ainsi...».
On notera aussi que le pape ne donne pas lui-même la communion aux fidèles durant les messes particulièrement solennelles. Il faisait de même lorsqu’il était archevêque de Buenos Aires. L’explication est peut-être à trouver dans un livre entretien de 2010 où il expliquait qu’il ne voulait pas donner la communion à des pécheurs publics non repentis et être sur la photo…
20:43 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | Facebook
Le Pape François parle aux mouvements pour la Pentecôte
source: Le blog Pape François - Zenit
Dialogue avec le pape François, première question et réponse
« La vérité chrétienne est attirante et persuasive parce qu’elle répond au besoin profond de l’existence humaine, en annonçant de manière convaincante que le Christ est l’unique Sauveur de tout l’homme et de tous les hommes ». Saint-Père, ces paroles, qui sont les vôtres, nous ont touchés profondément : elles expriment de manière directe et radicale l’expérience que chacun de nous désire vivre, surtout en cette Année de la foi et au cours de ce pèlerinage qui nous amène ici ce soir. Nous sommes devant vous pour renouveler notre foi, pour la confirmer, pour la fortifier. Nous savons que la foi n’est pas donnée une fois pour toutes. Comme le disait Benoît XVI dans Porta fidei : « la foi n’est pas un présupposé évident ». Cette affirmation ne concerne pas seulement le monde, les autres, la tradition de laquelle nous venons : elle concerne avant tout chacun de nous. Trop souvent nous nous rendons compte combien la foi est un germe de nouveauté, un début de changement, mais elle peine à investir la totalité de notre vie. Elle ne devient pas l’origine de toute notre connaissance et de tout notre agir. Sainteté, comment avez-vous pu trouver dans votre vie la certitude de la foi ? Et quelle route nous indiquez-vous pour que chacun de nous puisse vaincre la fragilité de sa foi ?
Bonsoir à tous !
Je suis content de vous rencontrer et que nous puissions nous retrouver tous ensemble sur cette place pour prier, pour être unis et pour attendre le don de l’Esprit. Je connaissais vos questions et j’y ai réfléchi - et donc, ce papier, j’en avais pris connaissance ! D’abord, la vérité ! Je les ai là, écrites -. La première : « Comment avez-vous pu trouver la certitude de la foi dans votre vie, et quelle route nous indiquez-vous pour que chacun de nous puisse vaincre la fragilité de sa foi ? ». C’est une question historique, parce que cela concerne mon histoire, l’histoire de ma vie !
J’ai eu la grâce de grandir dans une famille où la foi se vivait de manière très simple et concrète ; mais c’est surtout ma grand-mère, la maman de mon père, qui a marqué mon chemin de foi. C’était une femme qui nous expliquait, qui nous parlait de Jésus, elle nous enseignait le catéchisme. Je me souviens que le Vendredi Saint, elle nous emmenait toujours, le soir, à la procession aux flambeaux, et à la fin de cette procession, quand arrivait le « Christ gisant », ma grand-mère nous faisait agenouiller, nous les enfants, et nous disait « Regardez, il est mort, mais demain il ressuscitera ». C’est justement de cette femme, de ma grand-mère que j’ai reçu la première annonce de la foi ! C’est très beau, ceci ! La première annonce, à la maison, en famille ! Et cela me fait penser à l’amour de tant de mamans et de tant de grands-mères dans la transmission de la foi. C’est elles qui transmettent la foi. C’est ce qui se passait aussi dans les premiers temps, parce que saint Paul disait à Timothée : « J’évoque le souvenir de ta mère et de ta grand-mère » (cf. 2 Tm 1, 5). Toutes les mamans qui sont ici, toutes les grands-mères, pensez à cela !
Transmettre la foi. Parce que Dieu met à nos côtés des personnes qui nous aident sur notre chemin de foi. . Nous ne trouvons pas la foi dans les choses abstraites, non ! C’est toujours une personne qui prêche, qui nous dit qui est Jésus, qui nous transmet la foi, nous donne la première annonce. Et c’est donc la première expérience de foi que j’ai faite. Mais il y a un jour très important pour moi : le 21 septembre 1953. J’avais presque 17 ans. C’était la « Journée de l’étudiant », pour nous c’est le premier jour du printemps (mais chez vous, c’est celui de l’automne). Avant de me rendre à cette fête, je suis passé à la paroisse où j’avais l’habitude d’aller, j’ai trouvé un prêtre que je ne connaissais pas et j’ai senti le besoin de me confesser. Cela a été pour moi l’expérience d’une rencontre : j’ai trouvé que quelqu’un m’attendait. Mais je ne sais pas ce qui s’est passé, je ne m’en souviens pas, je ne sais vraiment pas pourquoi il y avait ce prêtre, là, qui n’attendait pas depuis longtemps. Après la confession, j’ai senti que quelque chose était changé. Je n’étais pas le même. J’avais entendu comme une voix, un appel : j’étais convaincu que je devais devenir prêtre. Cette expérience de foi est importante.
Nous disons que nous devons chercher Dieu, aller vers lui pour lui demander pardon, mais quand nous y allons, il nous attend. Lui le premier ! Chez nous, en espagnol, nous avons un mot qui explique bien ceci : « Le Seigneur nous primerea toujours », il est premier, il nous attend ! Et c’est vraiment une très grande grâce : trouver quelqu’un qui t’attend. Tu y vas, en pécheur, mais lui t’attendait pour te pardonner. C’est l’expérience que les prophètes d’Israël décrivaient quand ils disaient que le Seigneur est comme la fleur d’amandier, la première fleur du printemps (cf. Jr 1, 11-12). Avant que les autres fleurs ne viennent, il est là : c’est lui, il t’attend. Le Seigneur nous attend. Et quand nous le cherchons, nous trouvons cette réalité : c’est lui qui nous attend pour nous accueillir, pour nous donner son amour. Et c’est une telle stupeur dans ton cœur que tu as du mal à y croire, et c’est comme cela que la foi grandit ! Par la rencontre avec une personne, par une rencontre avec le Seigneur. On pourra dire : « Non, moi, je préfère étudier la foi dans les livres ! ». C’est important de l’étudier, mais attention, cela ne suffit pas !
L’important, c’est la rencontre avec Jésus, la rencontre avec lui, et cela te donne la foi, parce que c’est précisément lui qui te la donne ! Vous parliez aussi de la fragilité de la foi, comment faire pour la vaincre. Le plus grand ennemi de la fragilité -c’est curieux, hein ! - c’est la peur. Mais n’ayez pas peur ! Nous sommes fragiles, et nous le savons. Mais lui, il est plus fort ! Si tu vas avec lui, il n’y a pas de problème ! Un enfant est très fragile - j’en ai vu beaucoup aujourd’hui – mais il était avec son papa, avec sa maman : il est en sécurité ! Avec le Seigneur, nous sommes sûrs. La foi grandit avec le Seigneur, justement de la main du Seigneur ; cela nous fait grandir et nous rend forts. Mais si nous croyons pouvoir nous débrouiller tout seuls… Pensons à ce qui est arrivé à Pierre : « Seigneur, je ne te renierai jamais ! » (cf. Mt 26, 33-35) ; et ensuite, le coq a chanté et il l’avait renié trois fois ! (cf. vv. 69-75).
Réfléchissons : quand nous avons trop confiance en nous-mêmes, nous sommes plus fragiles, plus fragiles. Toujours avec le Seigneur ! Et quand on dit « avec le Seigneur », cela signifie avec l’Eucharistie, avec la Bible, avec la prière… mais aussi en famille, avec notre maman, avec elle aussi, parce c’est elle qui nous amène au Seigneur : elle est notre mère, elle sait tout. Et donc prier aussi la Vierge Marie et lui demander, comme à une maman, qu’elle me rende fort. Voilà ce que je pense de la fragilité, c’est en tous cas mon expérience. Ce qui me rend fort, chaque jour, c’est de prier le chapelet avec la Vierge Marie. Je sens une force très grande parce que je vais à elle et je me sens fort.
Traduction d'Hélène Ginabat
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Jean Mercier décrypte le Pape François
Intéressantes et synthétiques les notes du journaliste de la Vie Jean Mercier. Nous comprenons les idées clefs du Pape Bergoglio. A lire
petit apéritif
- le scandale de la pauvreté, .... pour l’importance d’une implication corporelle, tactile, envers les pauvres, (et donc contre une charité se satisfaisant du chèque pour les oeuvres caritatives). Le lavement des pieds en prison du Jeudi saint, les gestes envers les handicapés, le propos sur la tendresse de sa messe inaugurale vont dans ce sens
- la peur des chrétiens ...
- la mentalité “autoréférentielle” .... cette manière autarcique de communiquer en eux en causant “patois de Canaan” comme une sorte de langue interne, de se replier sur leurs “valeurs”, leurs cénacles, leurs penseurs, cette autosuffisance en quelque sorte.
- la mentalité gestionnaire des cadres ecclésiaux : le pape s’en prend à une vision huilée des rouages de l’Eglise, à une Eglise dévitalisée de sa dimension de sainteté et qui se considère comme une simple ONG;
- la conscience endormie du chrétien, et contre l’endormissement des prêtres et évêques;
- le christianisme de salon, c’est-à-dire les chrétiens qui donnent le change en parlant de choses religieuses autour d’une tasse de thé, sans que cela ne change rien à leur vie;
- les chrétiens hypocrites, qui ont une sorte de double vie : une face honorable pour la galerie, et une vie morale aux antipodes de ce qu’ils pratiquent;
- la mondanité, c’est-à-dire contre les chrétiens vivant selon les critères du narcissisme, du consumérisme, de l’hédonisme. Le pape se lamente que cette mentalité dominante ait gagné les catholiques;
- le cléricalisme sous toutes ses formes. Il s’agit là de la critique la plus violente de Bergoglio, qui fustige sans cesse la dérive autocratique des clercs (voire des laïcs qui se sont cléricalisés), ou ces pharisiens qui manquent de miséricorde (refusant de baptiser des enfants nés hors mariage), ou ceux qui s’arrogent le droit de faire pression sur les consciences, qui ne savent pas collaborer avec les laïcs.
Il rappelle aux prêtres qu’ils doivent avoir l’odeur de leurs brebis, image parlante de la proximité charnelle qu’un prêtre doit entretenir avec son peuple. Lors de la messe chrismale, il a expliqué aux prêtres de Rome (et donc du monde) que l’onction qu’ils ont reçue ne doit pas être gardée pour eux mais partagée, à l’image du parfum qui se répand, en toute profusion.
- le capitalisme sauvage ...
Bref, un Pape Pasteur et communicateur, un Evangélisateur qui touche les coeurs et les gens.
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Suicide: lorsque les idées absolvent un acte
Etrange propos d'un confrère prêtre, dont les idées complaisantes semblent pencher vers une idéologie incompatible avec la foi. Il me semble pourtant avoir lu dans les dernières lignes de Mr Dominique Venner, la justification de son suicide:
...une fois estompé le choc de la douleur, je ne doute pas que les uns et les autres comprendront le sens de mon geste et transcenderont leur peine en fierté. Je souhaite que ceux-là se concertent pour durer. Ils trouveront dans mes écrits récents la préfiguration et l’explication de mon geste.
N'y a t'il pas de lien entre la pensée et les actes ? "Rien n'est voulu qui ne soit connu" disait Saint Thomas. L'adage le dit très bien: on commence par penser comme on vit pour tôt ou tard finir pas agir comme on pense.
Certaines idées d'extrême droite sont dangeureuses, mortifères et mortelles aussi. L'Eglise confie les personnes à la Miséricorde, mais reste très lucide, forte et très prudente sur les idées.
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mercredi, 22 mai 2013
Femen versus Venner: la haine éveille la haine
Le Cardinal archevêque de Paris, célébrant hier soir une veillée de prière pour la vie, l'a rappelé: "la violence engendre la violence".
Une femen a cru bon d'ajouter de la haine à la haine, d'empiler une autre violence sur la violence. Elle s'est couverte elle-même de ridicule en singeant les gestes du suicide de l'intellectuel d'extrême droite advenu la veille Dominique Venner: "Puisse le fascisme rester en enfer". C'est bonnet noir et noir bonnet, deux idéologies qui s'affrontent sans donner de vainqueur.
Opération de communication coup de poing, avec une stratégie étudiée. Comment se fait-il que cela soit tellement médiatisé, sinon que des photographes et des caméras les suivent ? Reste à ce qu'un agence mondiale (AFP) diffuse les images et tous les médias reprennent.
Le comble pour une femen: se couvrir de ridicule
Cela ne vaut même pas la peine d'en dire plus, si ce n'est de prier et de célébrer des Messe en réparation. Les mamans savent que lorsque leurs enfants font une crise, les ignorer est la seule manière de les faire grandir.
Le force du bien et la victoire de la foi
On voit la force symbolique d'un autel, lieu sacré, où Jésus Christ offre le seul sacrifice qui donne la vie, la vie éternelle. Sans l'autel, sans l'Eglise, ces deux actes de violence (de nature différente) n'auraient eu aucun écho. Aussi, la foi catholique est bien le message le plus beau à communiquer, puisque les athés viennent dans nos lieux. Le diable est sans doute vexé et jaloux de voir le réveil des catholiques en France.
Le succès de la prochaine Manif pour tous sera au rendez-vous
Il faut croire que la Manif pour Tous de ce dimanche est très prometteuse et fera un immense bien à la France, mais aussi à nous tous car les catholiques en France (pas seulement et uniquement eux sont moblilisés) ont toujours eu un retentissement mondial.
Seul l'amour réveille l'Amour.
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Le Cardinal de Paris s'exprime sur le violent suicide de Dominique Venner
Ecouter les premières minutes sur KTO, veillée de prière pour la vie.
Une messe a été célébrée en réparation de cet acte effroyable, de ce suicide absurde et sans aucune justification, afin que le Corps et le Sang du Christ purifie la cathédrale, tout comme le coeur de l'auteur de cet acte violent, choquant et blessant.
De ce suicide déraisonnable, incapable de faire progresser les idées, d'engendrer la vie et l'espérance, a jailli du sang, et ceci en plein coeur de cet espace sacré de l'autel de la cathédrale. Le suicide est un acte personnel, qui se produit la plupart du temps à cause de la maladie, comme celle de la dépression. Aucun coupable, aucunes idées sensées ne sauraient être désignés comme responsable de cet acte négateur.
Prions pour la conversion de ce "penseur", pour sa conversion ultime, pour sa famille et ses amis. Comme l'espérait le saint Curé d'Ars, pour un homme qui avait sauté dans une rivière pour se suicider: entre le pont et l'eau, il a eu le temps de demander pardon et de se convertir. Dieu est Miséricorde et Pardon.
Propos du Cardinal
Evidemment nous ne pouvons pas entrer dans cette veillée de prière sans faire mémoire de l’événement qui s’est déroulé aujourd’hui même ici dans cette cathédrale, où un homme s’est suicidé, pensant par là, par cet acte de violence, faire progresser ses convictions et ses idées dans le monde.
Nous avons purifié la cathédrale par la célébration de l’eucharistie du Corps et du Sang du Christ. Mais plus que la cathédrale, ce sont nos cœurs qu’il faut purifier. C’est de nos cœurs qu’il faut chasser la violence. Jamais aucune violence d’aucune sorte, qu’elle soit physique ou verbale, qu’elle touche l’enfant innocent qui est appelé à naître, ou le vieillard abandonné que l’on veut faire mourir, qu’elle frappe nos adversaires, ou qu’elle nous frappe nous mêmes, jamais aucune violence ne fait progresser l’être humain dans la connaissance de ce qui est bon et dans la volonté de le faire. Jamais aucune violence ne fait progresser l’amour. La violence ne produit que la violence et que la mort.
La dernière lettre de Dominique Venner.
Je suis sain de corps et d’esprit, et suis comblé d’amour par ma femme et mes enfants. J’aime la vie et n’attend rien au-delà, sinon la perpétuation de ma race et de mon esprit. Pourtant, au soir de cette vie, devant des périls immenses pour ma patrie française et européenne, je me sens le devoir d’agir tant que j’en ai encore la force. Je crois nécessaire de me sacrifier pour rompre la léthargie qui nous accable. J’offre ce qui me reste de vie dans une intention de protestation et de fondation. Je choisis un lieu hautement symbolique, la cathédrale Notre-Dame de Paris que je respecte et admire, elle qui fut édifiée par le génie de mes aïeux sur des lieux de cultes plus anciens, rappelant nos origines immémoriales.
Alors que tant d’hommes se font les esclaves de leur vie, mon geste incarne une éthique de la volonté. Je me donne la mort afin de réveiller les consciences assoupies. Je m’insurge contre la fatalité. Je m’insurge contre les poisons de l’âme et contre les désirs individuels envahissants qui détruisent nos ancrages identitaires et notamment la famille, socle intime de notre civilisation multimillénaire. Alors que je défends l’identité de tous les peuples chez eux, je m’insurge aussi contre le crime visant au remplacement de nos populations.
Le discours dominant ne pouvant sortir de ses ambiguïtés toxiques, il appartient aux Européens d’en tirer les conséquences. À défaut de posséder une religion identitaire à laquelle nous amarrer, nous avons en partage depuis Homère une mémoire propre, dépôt de toutes les valeurs sur lesquelles refonder notre future renaissance en rupture avec la métaphysique de l’illimité, source néfaste de toutes les dérives modernes.
Je demande pardon par avance à tous ceux que ma mort fera souffrir, et d’abord à ma femme, à mes enfants et petits-enfants, ainsi qu’à mes amis et fidèles. Mais, une fois estompé le choc de la douleur, je ne doute pas que les uns et les autres comprendront le sens de mon geste et transcenderont leur peine en fierté. Je souhaite que ceux-là se concertent pour durer. Ils trouveront dans mes écrits récents la préfiguration et l’explication de mon geste.
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mardi, 21 mai 2013
Autre photo des deux Papes en prière
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Exorcisme du Pape François à la place Saint Pierre ?
Le Père Lombardi, directeur de la salle de presse, a déclaré que c'était une prière. Certes, lancer une telle nouvelle serait trop sensationnel.
Pour mémoire, le bienheureux Jean Paul II, également durant une audience du mercredi, par des belles et très simples paroles ("je célébrerai la Messe pour vous demain") avait également libéré une personne possédée.
S'agit-il d'une exorcisme comme le pense certain ? Le rite de l'exorcisme n'a pas été pratiqué. Toutefois souvenons-nous que les Actes des Apôtres évoque l'ombre de Pierre qui guérit et libère des malades. Il est frappant de voir les réactions du jeune homme.
Le démon existe bel et bien, et tout chrétien, bien que ne pratiquant pas l'exorcisme (seul l'évêque, et un prêtre chargé par ses soins peuvent le faire après un sérieux discernement), a une vocation de repousser le mal, une tâche "d'exorciste" comme l'a souligné en son temps le Cardinal Ratzinger.
Benoît XVI est redouté par Satan. Ses messes, ses bénédictions, ses paroles sont autant de puissants exorcismes (Padre Amorth)
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Le Pape nous encourage à vivre la charité de la vérité
La langue est toute petite et si apparement la médisance procure un certain soulagement, les paroles peuvent tuer une personne.
Rome, 20 mai 2013
source: Zenit.org Anne Kurian
.... Durant la Messe, le Pape François a dressé la liste de cinq façons de communiquer « destructrices » dans l’Eglise, rapportées par L'Osservatore Romano : la comparaison, le « potin », la désinformation, la diffamation et la calomnie.
L’envie rouille le chrétien
La comparaison, a-t-il expliqué, c’est se demander sans cesse : « Pourquoi à moi et non pas à l’autre ? Dieu n’est pas juste ! ». Sainte Thérèse de l’enfant Jésus s’est aussi posé cette question, a-t-il rappelé : « quand elle était enfant, elle a eu la curiosité de comprendre pourquoi Jésus ne semblait pas juste : à l’un il donne tant et à l’autre si peu. Elle a posé la question à sa grande soeur qui a pris un dé à coudre et un verre. Elle les a remplis d’eau et lui a demandé : Dis-moi, Thérèse, lequel des deux est-il le plus plein ? Mais tous les deux sont pleins ! »
« Jésus est ainsi », a poursuivi le pape : peu importe que l’on soit « grand » ou « petit », il s’agit d’être « plein de l’amour de Jésus et de la grâce de Jésus ».
La comparaison aboutit « à l’amertume et l’envie ». « C’est ce que veut le diable : on commence à louer Jésus et puis, par cette route de la comparaison, on termine dans l’amertume et dans l’envie », a fait observer le pape.
Au final, l’envie « rouille la communauté chrétienne » et « fait tant de mal, tant de mal à la communauté chrétienne », a-t-il déploré.
Chrétiens éduqués mais méchants
Le pape a poursuivi en soulignant la duplicité du « potin » : « On commence par une expression de personne bien éduquée : « Je ne veux dire de mal de personne mais il me semble que… » et ça se termine en « écorchant » le prochain ».
Le commérage en effet, « c’est s’écorcher, se faire du mal l’un à l’autre », comme pour « diminuer l’autre afin de se faire grand ». « Ça semble de bon ton de commérer... je ne sais pas pourquoi, ça a l’air bien », a fait observer le pape François, illustrant avec l’image du « caramel » : on commence par « en prendre un : Ah que c’est bon ! et puis un autre, un autre, un autre », et ce jusqu’au « mal de ventre ».
Le commérage de même « est doux au début et puis il abîme l’âme. Les ragots sont destructeurs dans l’Eglise. C’est un peu l’esprit de Caïn : tuer son frère, par la langue ».
Le pape a mis en garde : si le « potin » peut se faire « avec de bonnes manières », cependant sur cette route les chrétiens deviennent « chrétiens de bonnes manières et de mauvaises habitudes. Chrétiens éduqués, mais méchants ».
« Donner une gifle à Jésus »
Le pape François a évoqué trois autres discours négatifs qui sont des « péchés » : désinformation, diffamation et calomnie sont comme « donner une gifle à Jésus » à travers ses frères, a-t-il estimé.
La désinformation revient à « dire seulement la moitié qui convient et non l’autre moitié moins avantageuse pour soi ». La diffamation, c’est « faire le journaliste » lorsqu’ « une personne a fait une grosse faute », et « détruire sa renommée ». Et la calomnie, « dire des choses qui ne sont pas vraies », c’est finalement « tuer le frère ».
En outre, a-t-il ajouté, aucun discours portant atteinte à une personne n’est nécessaire : « le Seigneur le sait, car il connaît [chaque homme] comme [il est] ».
« Suis-moi » d’abord
En résumé, lorsque Jésus dit à Pierre « est-ce ton affaire ? Mais toi, suis-moi ! », il « montre la route : ne pas regarder de ci ou de là ».
« Suis-moi ! La comparaison avec les autres ne fera pas de bien, mais portera à l'envie et l'amertume. Suis-moi ! Les commérages ne feront pas de bien, car ils porteront à l’esprit de destruction dans l’Eglise. »
« Suis-moi ! Cette parole de Jésus est belle, elle est si claire, elle est pleine d’amour », a souligné le pape, qui a exhorté: « Ne rêvassez pas en pensant que le salut est dans la comparaison avec les autres ou dans le commérage. Demandons au Seigneur qu’il nous donne cette grâce de ne pas nous mêler de la vie des autres, de ne pas devenir des chrétiens de bonne manière et de mauvaises habitudes ».
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