Autrefois, on parlait du Mali chaque année au mois de janvier. Gao était une des étapes mythiques du Paris-Dakar ! Mais ce n’est pas par nostalgie que Serval a été déclenchée. Officiellement, c’est pour défendre nos ressortissants et accessoirement répondre à l’appel au secours des autorités maliennes, le pays étant menacé d’implosion. Tout cela est vrai et les scènes de liesse de la population au sud du pays à l’annonce de l’opération confirment que notre intervention était attendue. Mais nous y avons également quelques intérêts…
Uranium, pétrole, gaz, la région sahélienne n’est pas un désert vide et les prédateurs sont aux aguets. Comme dans le reste de l’Afrique, les américains et les chinois y jouent un nouveau grand jeu colonial, mélange de course de vitesse et de cache-cache, au détriment des anciennes puissances européennes, essoufflées, n’ayant visiblement plus les moyens ni l’envie d’y participer.
Or, malgré tout le mal que l’on nous répète invariablement sur notre beau pays, il s’avère que nous sommes encore capables d’intervenir comme nous le faisons actuellement au Mali et qu’en réalité, on ne voit pas très bien qui d’autre pourrait le faire. Forces pré positionnées, connaissance et compréhension du terrain, langue commune, liens historiques, nos atouts ne sont pas des moindres. On ne peut que s’en réjouir, même s’il faut espérer, pour nos soldats et pour la population malienne, que l’opération se terminera bien. Restera tout de même à régler l’épineux problème politique des Touaregs dont la subordination au sud du pays n’est plus acceptée en l’état.
En attendant, nous allons donc nous battre contre des soldats en partie formés et armés par les américains (sic !) et en partie armés par nous-mêmes via nos parachutages libyens. Car il y a un lien entre le chaos sahélien et le dynamitage de la Libye auquel nous avons largement contribué. Autant l’opération malienne paraît assez claire, autant les réelles raisons (espérons qu’il y en avait) de notre intervention en Libye paraissent plus floues. Sans doute pour des intérêts qui nous échappent et visiblement pas au profit de la population libyenne, qui mettra sans doute un demi-siècle à s’en remettre, maintenant que le pays est complètement éparpillé en factions armées rivales, en général basées sur des fondements ethniques.
C’est là aussi qu’il va falloir se mettre d’accord, comme pour le budget de l’armée : quid de notre politique de soutien actif aux rébellions islamistes dans le monde ? Comment peut-on désirer (et aider) la victoire des islamistes en Syrie (là aussi, le sort de la population semble être le cadet de nos soucis) et leur désarmement au Sahel ? Il n’y a aucune cohérence apparente dans cette contradiction, sauf à admettre que nos intérêts supérieurs y trouvent mystérieusement leur compte. C’est peut-être notre intérêt (pour faire plaisir au Qatar ?) de souhaiter l’implosion de la Syrie.
Ce n’est dans tous les cas pas l’intérêt des chrétiens syriens (10% de la population tout de même) dont nous fûmes pourtant autrefois les protecteurs (autre temps, autres mœurs …) ni celui des chrétiens en Libye (même s’ils sont beaucoup moins nombreux et pour la plupart étrangers). Au Mali par contre, les chrétiens, comme la majorité de la population musulmane, se réjouissent de notre action en ce qu’elle éloigne le spectre du joug islamiste et l’instauration de la charia.
Reste que nous intérêts supérieurs, du fait même de leur supériorité, auraient tout intérêt à viser le long terme. Et là, on ne voit pas comment soutenir des islamistes, où que ce soit, puisse nous être, de quelque manière que ce soit, d’un quelconque intérêt.


Torture et terrorisme sont deux faces d'une même médaille





Alors que j'ai eu la grâce de prier avec des familles le chapelet à Lausanne, dont des touts petits enfants qui nous font vraiment craquer, aussi Marie doit être émue et Dieu très touché, une délégation de la manif pour tous s'est rendue à l'Elysée. La prière des enfants, avec celles des malades, va tout droit au coeur de Dieu.
COMMUNICATION : BENOÎT XVI APPELLE À “L’AUTHENTICITÉ“ ET AU “DISCERNEMENT“ DANS LES RÉSEAUX SOCIAUX.
J'aime beaucoup Taizé, et lorsque j'ai croisé Frère Roger à Rome, j'ai clairement et immédiatement vu que c'était un homme de Dieu, bon, doux, serein, rempli de prière. Un tout grand parmi les hommes. Le pélerinage de Genève en 2005 fut une magnifique expérience pour moi et reste gravé dans mon âme.



MALI – LIBYE – SYRIE :
Interview à l'AED
En cette semaine de prière pour l'Unité, une lettre de Mgr Di Noia, pour nous tous (extrait):
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«Notre voyage ne sera pas terminé tant que nos frères et soeurs homosexuels ne seront pas traités comme tout le monde par la loi».
Les textes du Concile, qui restent le véritable Concile Vatican II, qui sont en ce 50ème anniversaire, à lire, méditer et étudier, ne sont pas toujours si évidents à lire immédiatement.


Ce n'est pas officiel, mais c'est vrai. Hollande recevra
Le 25 janvier est justement le jour de prière et de jeûne. De plus, l'Eglise fête la conversion de Saint Paul et clôture la semaine de prière pour l'Unité des chrétiens.

