dimanche, 16 janvier 2011
Le Cardinal Ratzinger, Assise et Saint François
C'est Jean-Paul II, peu avant son départ pour Assise en Janvier 2002, qui voulut avoir à côté de lui, le cardinal Ratzinger. Lequel participa et écrivit à son retour une profonde méditation sur la signification du geste et de l'expérience vécue.
source: Benoît et Moi
La splendeur de la paix de François
"De cet homme, de François, qui a pleinement répondu à l'appel du Christ crucifié, émane encore la splendeur d'une paix qui a convaincu le sultan et qui peut vraiment abattre les murs."
Un article pour 30 Giorni par le préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi
Cardinal Joseph Ratzinger
Janvier 2002
Le jeudi 24 Janvier, quand, sous un ciel lourd de pluie, le train qui devait amener à Assise les représentants d'un grand nombre d'églises chrétiennes et communautés ecclésiales ainsi que des représentants de nombreuses religions du monde pour témoigner et prier pour la paix, s'est mis en route, ce train m'a paru comme un symbole de notre pèlerinage dans l'histoire. Ne sommes-nous pas, en effet, tous passagers sur le même train? Le fait que le train ait choisi comme destination la paix et la justice, la réconciliation des peuples et des religions, n'est-il pas une grande ambition et, en même temps, un splendide signe d'espérance?
Partout, en traversant les gares, une foule nombreuse était accourue pour saluer les pèlerins de la paix. Dans les rues d'Assise et dans la grande tente, lieu du témoignage commun, nous avons de nouveau été entourés par l'enthousiasme et la joie pleine de gratitude, en particulier d'un groupe important de jeunes. Le salut des gens s'adressait principalement au vieil homme vêtu de blanc qui était dans le train. Hommes et femmes qui trop souvent dans la vie quotidienne s'affrontent l'un l'autre avec hostilité et semblent séparés par des barrières insurmontables, saluaient le pape, qui, par la force de sa personnalité, la profondeur de sa foi, la passion qui en dérive pour la paix et la réconciliation, a comme "tiré" l'impossible, par le charisme de son office: réunir dans un pèlerinage pour la paix des représentants de la chrétienté divisée et des représentants de diverses religions. Mais les applaudissements, adressés d'abord au pape, exprimaient aussi un consensus spontané de tous ceux qui comme lui cherchent la paix et la justice, et c'était un signe du désir profond de paix éprouvé par les individus devant les dévastation qui nous entourent, causées par la haine et la violence.
Même si parfois la haine peut sembler invincible et se multiplie sans trêve dans la spirale de la violence, ici, pendant un moment, on a pu percevoir la présence de la force de Dieu, de la force de la paix. Il m'est venu à l'esprit les paroles du psaume: "Avec mon Dieu, je peux escalader les murs" ( Ps. 18, 30). Dieu ne nous dresse jamais les uns contre les autres, mais au contraire Lui qui est Un, qui est le Père de tous, il nous a aidés, au moins pour un moment, à escalader les murs qui nous séparent, nous faisant reconnaître qu'il est la paix et que nous ne pouvons être près de Dieu, si nous sommes loin de la paix.
Dans son discours, le Pape a cité une autre pierre angulaire de la Bible, les paroles de l'Épître aux Éphésiens: « Le Christ est notre paix. Il a fait des deux un seul peuple, détruisant le mur qui les séparait, l'inimitié »( Ep 2, 14). Paix et justice sont les noms du Christ dans le Nouveau Testament (pour "le Christ, notre justice", voir par exemple 1 Co 1, 30). En tant que chrétiens nous ne devons pas cacher cette conviction: de la part du Pape et du Patriarche œcuménique, la confession du Christ notre paix, a été claire et solennelle. Mais précisément pour cette raison, il y a quelque chose qui nous unit par-delà les frontières: le pèlerinage pour la paix et de justice. Les paroles que le chrétien doit dire à celui qui se met en chemin vers ces objectifs sont les mêmes utilisées par le Seigneur en réponse au scribe qui avait reconnu dans le double commandement qui nous appelle à l'amour de Dieu et du prochain la synthèse du message de l'Ancien Testament: «Tu n'es pas loin du royaume de Dieu »( Mc 12, 34).
Pour une juste compréhension de l'événement d'Assise, il est important de considérer qu'il ne s'est pas agi d'une auto-représentation de religions qui seraient interchangeables entre elles. Il ne s'agissait d'affirmer une égalité des religions, qui n'existe pas. Assise a été plutôt l'expression d'un chemin, d'une recherche, du pèlerinage pour la paix qui ne l'est que si elle est unie à la justice. En fait, là où manque la justice, où les individus sont privés de leurs droits, l'absence de guerre peut être seulement un voile derrière lequel se cachent l'injustice et l'oppression.
Avec leur témoignage en faveur de la paix, avec leur engagement pour la paix dans la justice, les représentants des religions ont entrepris dans la limite de leurs possibilités, un voyage qui doit être pour tous un chemin de purification.
Cela vaut également pour nous chrétiens. Nous n'atteignons le Christ que si nous sommes vraiment arrivés à sa paix et à sa justice. Assise, la ville de Saint-François, peut-être le meilleur interprète de cette pensée. Même avant sa conversion, François était un chrétien, tout comme ses compatriotes. Et l'armée victorieuse de Pérouse, qui le jeta en prison était composée de chrétiens. C'est alors seulement, battu, emprisonné, souffrant, qu'il commença à penser au christianisme de façon nouvelle. Et c'est seulement après cette expérience, qu'il a pu entendre et comprendre la voix du Crucifié qui lui parlait dans la petite église en ruines de San Damiano laquelle, pour cette raison, est devenue l'image même de l'Eglise de son temps, profondément détériorée et en décomposition. Seulement alors, il vit combien la nudité du Crucifié, sa pauvreté et son humiliation extrême, contrastaient avec le luxe et la violence qui auparavant lui avaient paru normaux. Et c'est seulement alors qu'il connut vraiment le Christ et qu'il comprit aussi que les croisades ne sont pas la bonne façon de défendre les droits des chrétiens en Terre Sainte, mais qu'il fallait prendre à la lettre le message d'imitation du Crucifié.
De cet homme, de François, qui a pleinement répondu à l'appel du Christ crucifié, émane encore la splendeur d'une paix qui a convaincu le sultan et qui peut vraiment abattre les murs. Si nous, chrétiens, nous entreprenons le chemin de la paix en suivant l'exemple de saint François, nous ne devons pas craindre de perdre notre identité: c'est justement alors que nous la trouvons. Et si d'autres nous rejoignent dans la recherche de la paix et de la justice, ni eux ni nous n'avons à craindre que la vérité puisse être piétinée par de belles phrases. Non, si nous nous dirigeons sérieusement vers la paix, alors nous sommes sur le juste chemin, parce que nous sommes sur le chemin du Dieu de la paix ( Rom 15, 32) dont le visage s'est rendu visible pour nous chrétiens par la foi dans le Christ.
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Nos pères dans la foi, l'oecuménisme et Assise
Demain 17 janvier sera la journée de dialogue avec nos pères dans la foi, les Juifs, nos frères préférés ( que Benoît XVI n'aime pas trop appeler "aînés" car le frère aîné a trahi); par cette attachement à cette souche, commencera le mardi 18 janvier la semaine de prière pour l'unité des chrétiens qui se terminera le 25 janvier par la fête de la conversion de Saint Paul.
La passion de l'unité, entre catholiques, entre chrétiens, avec ceux qui portent la racine de notre foi, avec tous les croyants et avec tous les hommes de bonne volonté est au coeur du pontificat de Benoît XVI. Comprendre cette ouverture de la vérité demande la conversion du coeur, de l'intelligence et de toute la vie, car, "pour nous les hommes et pour notre salut", le Verbe a pris chair de la Vierge Marie et s'est fait homme.
Pourquoi être avec le pape à Assise (traduction: Benoît et Moi)
Andrea Tornielli
14-01-2011
---------------------------------Au début de l'année, Benoît XVI au cours de l'Angelus, a annoncé la convocation - avec sa participation - d'une rencontre mondiale des religions à Assise pour invoquer la paix, à l'occasion du vingt-cinquième anniversaire du premier rassemblement voulu par le vénérable (et bientôt bienheureux) Jean-Paul II en Octobre 1986.
Cette première réunion fut précédée et accompagnée de nombreuses polémiques. Certains cardinaux influents ont exprimé des doutes sur l'opportunité de la convoquer. Tandis que Mgr Marcel Lefebvre, à l'époque suspendu a divinis, mais pas encore excommunié, en appela à sept cardinaux, dont l'archevêque de Gênes Giuseppe Siri, en leur demandant d'arrêter le pape, qui selon lui persistait "à ruiner la foi catholique" tournant en dérision le Credo et le Décalogue, et définissant comme "abominable" le meeting inter-religieux (ndt: www.laportelatine.org/ ).
En cette occasion, pas par la faute du Pape, il y eut des bavures et quelques abus (mais tout n'est pas vrai, parmi ce qui circule et s'auto-reproduit sur le Web). Le discours de Jean-Paul II, à l'élaboration et à la révision duquel travailla celui qui était alors le cardinal Joseph Ratzinger, Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, était clair. Bien que, comme Ratzinger lui-même l'a souligné plus d'une fois, il convient de prendre au sérieux les inquiètudes de ceux qui craignent que ces rencontres ne véhiculent l'idée que toutes les religions sont égales, qu'elles conduisent toutes de manière égale au salut.
Ces derniers jours, plusieurs historiens catholiques et journalistes proches de la sensibilité traditionnelle (ndt: il n'a pas écrit "traditionaliste") ont signé un appel au pape Benoît XVI publié dans le quotidien Il Foglio (Benoît XVI ira à Assise), reprenant ces préoccupations et ces doutes. Certains d'entre eux sont des collaborateurs appréciés de La Bussola. Ils demandent au pape de considérer les risques d'un tel événement, et se disent sûrs que quoi que Ratzinger dira ou fera à Assise, le message véhiculé par les médias sera celui - erroné - du syncrétisme religieux, d'une étreinte périlleuse entre vérité et erreur qui met tout et tout le monde sur le même plan. Et il est clair que les perplexités exprimées par les signataires sont partagées par plus d'un dans l'Eglise.
Personne ne nie la possibilité de critiquer la décision papale sur la base de motivations de convenance, et on ne peut certainement pas dire que l'appel d'Assise est irrespectueux. Paul VI, Jean-Paul II et aujourd'hui Benoît XVI ont été soumis au sein de l'Eglise à des critique et des dissidences autrement graves, souvent caustique, et féroces. Cela dit, l'auteur de ces lignes a cependant trouvé hors de propos, les raisons invoquées dans la lettre ouverte au pape, et le fait que, malgré la longueur de l'appel lui-même, on y ait omis toute mention de la deuxième réunion des religions du monde à Assise, convoquée, toujours par Jean-Paul II en Janvier 2002 après les attentats contre les Twin Towers.
Venons-en d'abord aux motivations. Les signataires, pour convaincre le pape de repenser à Assise, dans l'espoir qu'il n'ira pas (bien que non explicite, c'est bien là le sens), avancent des raisons théologiques, citant des textes de Léon XIII et de Pie XI. De toute évidence plus que légitime, même si, selon moi, mal venu: l'effet obtenu - au-delà des intentions - est en effet de vouloir expliquer à un pape théologien, qui connaît très bien l'enseignement de les prédécesseurs, les raisons pour lesquelles il devrait revenir sur une annonce déjà faite.
Il est hasardeux d'en appeler au pape pour lui expliquer qu'il ne doit pas prendre une initiative déterminée parce qu'elle n'est pas dans la ligne de son pontificat. Parce qu'au fond, c'est ce qu'on lit dans cet appel. On y dit au Successeur de Pierre que pour être en conformité avec son propre enseignement, il doit changer d'idée. Ce qui prouve l'existence de "ratzingeriens" qui se révèlent être, ou paraître, plus ratzingeriens que Ratzinger. En somme, l'initiative ne se limite pas à être la lettre soucieuse de gens demandant au pape d'éviter les risques d'une mauvaise interprétation, elle est susceptible au contraire d'être lue comme une volonté de dicter au pape sa ligne, pour l'empêcher de sortir du programme de son propre pontificat.
Ce qui signifie, en fin de compte, qu'on s'est fait une certaine idée de Benoît XVI qui ne correspond pas à la réalité, aussi parce que c'est le Pape lui-même - sans aucune pression ou suggestion de quiconque - qui a décidé de convoquer Assise III.
Nous arrivons au second point. C'est Jean-Paul II, peu avant son départ pour Assise en Janvier 2002, qui voulut avoir à côté de lui, le cardinal Ratzinger (ndt: cf La splendeur de la paix de François ). Lequel participa et écrivit à à son retour une profonde méditation sur la signification du geste et de l'expérience vécue (ibid).
"Il ne s'est pas agi - écrit le futur pape sur 30 Giorni - d'une auto-représentation de religions qui seraient interchangeables entre elles. Il ne s'agissait d'affirmer une égalité des religions, qui n'existe pas. Assise a été plutôt l'expression d'un chemin, d'une recherche, du pèlerinage pour la paix qui ne l'est que si elle est unie à la justice".
"Avec leur témoignage en faveur de la paix, avec leur engagemnt pour la paix dans la justice - écrit encore le cardinal Ratzinger" les représentants des religions ont entrepris dans la limite de leurs possibilités, un voyage qui doit être pour tous un chemin de purification".
Les amis et collègues qui ont signé l'appel n'ont présenté que les doutes et les risques, en évitant de mentionner les motivations du futur Pape. Cela vaut pourtant la peine de rappeler que dans le livre "Foi, vérité et tolérance", Joseph Ratzinger affirmait que même s'il y a toujours des "risques indéniables" d'incompréhension, "il serait tout aussi erroné de rejeter entièrement et sans condition, la prière multi-religieuse", laquelle doit être liée à des conditions précises et rester un signe "dans des situations extraordinaires, où, pour ainsi dire, s'élève un cri commun d'angoisse, qui devrait toucher le cœur des hommes et en même temps secouer le cœur de Dieu ".
On peut être en désaccord, on peut exprimer son inquiétude , mais on ne devrait pas ignorer ce que Ratzinger lui-même dit à ce sujet, expliquant la signification de ces gestes. En 2002, les bavures de 1986 ne se répétèrent pas, comme l'a récemment reconnu le supérieur de la Fraternité Saint-Pie X lui-même, Mgr Bernard Fellay. Le vénérable et bientôt le bienheureux Pape Jean Paul II, a voulu rassembler les religions pour ôter toute justification théologique à l'utilisation de la violence, à l'abus de son nom de Dieu pour justifier le terrorisme.
À une époque où le choc des civilisations était présenté comme inévitable, il voulait indiquer le rôle des religions dans la construction de la paix. Depuis dix ans maintenant, il nous semble que sur la scène mondiale l'idée dominante est celle du conflit entre les religions et de l'exaspération de ce dernier, et pas de l'"accolade" syncrétique qui fait apparaître tous égaux et tous bons.
Attribuer aux rencontres d'Assise la responsabilité de la perte de la foi en Jésus Sauveur unique, faire valoir qu'à la suite de ces rencontres interreligieuses les gens en sont venus à considérer l'égalité de toutes les religions, nous semble objectivement injuste. Comment il est injuste d'attribuer au Concile Vatican II, la crise de la foi qui a caractérisé les dernières décennies du siècle écoulé.
Le pape a indiqué cette année la liberté religieuse comme un moyen indispensable pour construire la paix, il y a quelques jours, il a rappelé qu'on ne peut nier "la contribution des grandes religions du monde au développement de la civilisation". Le successeur de Pierre considère que l'humanité vit aujourd'hui un moment suffisamment difficile pour justifier les risques d'Assise III.
On peut ne pas être d'accord avec lui, mais il n'est pas juste de dire que le pape n'est pas d'accord avec lui-même. S'il y en a un dont on peut être sûr qu'il ne donnera pas prise à des malentendus, c'est bien Joseph Ratzinger, aujourd'hui Benoît XVI.
C'est à nous qui sommes en charge de l'information, comme du reste plusieurs des signataires de l'appel, de faire passer le bon message sur cet événement.
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Participer à la béatification de Jean Paul II du 1er mai
Angélus 16 janvier 2008
Chers frères et sœurs, comme vous le savez, le 1er mai prochain j'aurai la joie de proclamer Bienheureux le Vénérable pape Jean-Paul II, mon bien aimé prédécesseur.
La date choisie est très significative : ce sera en effet le IIe Dimanche de Pâques, que lui-même dédia à la Divine Miséricorde, et dans la veillée de laquelle s'acheva sa vie terrestre. Tous ceux qui l'ont connu, tous ceux qui l'ont estimé et aimé, ne pourront que se réjouir avec l'Église pour cet événement. Nous en sommes heureux !
Puis saluant les pèlerins polonais, le pape Benoît XVI a redit "sa joie pour l'annonce de la béatification du Saint-Père Jean-Paul II, qui aura lieu le 1er mai prochain. Cette nouvelle était très d'attendue de tous et, particulièrement, par vous, pour qui mon Vénérable prédécesseur a été un guide dans la foi, dans la vérité et dans la liberté. Je vous souhaite une profonde préparation spirituelle à cet événement, et de tout cœur tous je vous bénis."
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samedi, 15 janvier 2011
Jean Paul II: Le Père Lombardi explique le sens du miracle
On se souvient que le Cardinal Stanislas Dziwisz avait expliqué le choix du miracle retenu (parmi tant d'autres) pour la béatification de Jean Paul II: une religieuse qui travaille pour la vie et la famille; d'origine française car l'Eglise en France peine encore aujourd'hui à tenir son rôle historique de phare catholique dans l'Eglise d'aujourd'hui. L'Eglise en France a tant donné pour la vie de l'Eglise, dont tant de saints pour le monde. C'est donc aussi une grâce pour les catholiques en France.
Lire: Isabelle de Gaulmyn
La béatification de Jean-Paul II
envoyé par KTOTV. - L'info video en direct.
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vendredi, 14 janvier 2011
Béatification de Jean Paul II: les polémiques commencent
Opinion
Comme l'un des moteurs principaux du monde spectaculaire de l'information dans lequel nous sommes immergés est le conflit, les polémiques, ou le contraste, l'annonce de la béatification de Jean Paul II n'échappe pas à cette règle. La couverture des prêtres pédophiles et le scandale du fondateur Macial Marciel arrivent en tête de liste. Elles proviennent aussi des personnes qui ne soutiennent, et c'est paradoxal (mais les extrêmes se touchent) que Ratzinger ...
L'Eglise n'a pas peur de la vérité, quelle qu'elle soit, favorable ou non d'ailleurs à son institution.
Motu Proprio de 2001
L'Eglise est bien plus large que le Pape et les évêques gouvernent, sanctifient et enseignement leurs diocèses comme des vrais vicaires du Christ, sous l'autorité du Pape. Il est bon de se souvenir que le Motu Proprio signé par le cardinal Ratzinger date de 2001 et fut donc réalisé sous le pontificat de Jean Paul II. Ce fut une mesure de retirer des diocèses la seule compétence de gérer ces cas dramatiques et scandaleux pour les centraliser à la congrégation de la doctrine de la foi. Certains diocèses risquaient de cacher et de dissimuler ...
Le Pape, et les évêques
Aussi il est paradoxal que l'idéologie qui a prôné durant des années un détachement romain envoi subitement la faute sur Rome. Car au fond, c'est bien le Pape qui a récupéré, notamment par ces mesures, un lourd silence pour se ranger avant tout du côté des victimes.
3 refus de démission
Le Cardinal Ratzinger a donné par trois fois sa démission à Jean Paul II. Par trois fois, le futur bienheureux a refusé et donc reconnu l'action vigoureuse du futur Benoît XVI. En effet, depuis 1988, il a tout tenté pour réformer le droit pénal interne à l'Eglise qui n'était pas appliqué, mais s'est heurté à l'inertie humaine de certains hommes de l'appareil romain et ecclésial.
La Légion n'est pas corrompue
Il ne faut pas oublier non plus que les enquêtes sur la double vie du fondateur des Légionnaires du Christ ont commencé encore une fois sous le pontificat de Jean Paul II. Même Benoît XVI n'a jamais condamné l'ensemble de la Légion, qu'il considère être remplie en majorité de personnes honnêtes et droites. Ces dernières ont été trompées par un faux prophète.
Aucune obstruction
Il est clair que Jean Paul II n'a pas agi comme l'actuel Benoît XVI, qui est très avisé, droit, pur et exemplaire, mais les temps étaient différents. Mais Benoît XVI récolte aussi les fruits des mesures que Jean Paul II a approuvées et les faits historiques le démontrent, il n'a pas couvert ni empêché les enquêtes. Les procédures étaient aussi encore aux mains des diocèses.
Les fautes sont personnelles
La sainteté est personnelle et rayonne sur les autres. Le péché, le mensonge, la dissimulation sont aussi personnels et cachent la lumière du bien. Aussi il revient à chacun d'assumer, en personne responsable, le bien ou le mal commis tout au long de sa vie.
La justice, la vérité et le pardon
L'ultime vérité est finalement la rencontre personnelle avec la divine Miséricorde, message central de cette béatification. Jésus-Christ est Justice, Vérité et Pardon.
20:09 | Lien permanent | Commentaires (2) | | | Facebook
1er mai Jean Paul II bienheureux: la divine Miséricorde l'emporte
Le torrent de la divine Miséricorde l'emporte
Le Saint Siège, par la voix du Père Federico Lombardi, a confirmé la date du dimanche 1er mai pour la béatification du vénérable Jean Paul II. Benoît XVI a reçu ce matin le Cardinal Angelo Amato et le souverain pontife a autorisé la promulgation du miracle.
Le Père Lombardi a expliqué que la date du deuxième Dimanche de Pâques avait été retenue en fonction du message central que le futur bienheureux n'a cessé de vivre et de proclamer: le pardon, la divine Miséricorde. Soeur Faustine a été canonisée en l'an 2000 en ce même jour de la Miséricorde, un 30 avril. Jean Paul II va donc suivre son chemin.
Les autorités romaines avaient demandé au moins 3 mois pour la préparation d'une telle envergure, ce à quoi le Vatican a répondu. Cette fête s'annonce gigantesque, certainement une des plus grandes de l'histoire.
Il avait fallu 6 ans et 2 mois pour béatifier Mère Teresa de Calcutta. Ainsi Jean Paul II, pape sportif et bon skieur, devient le bienheureux "le plus rapide" de l'histoire à glisser vers la béatification: 6 ans et un mois. Karol Wojtilà avait en outre célébré 1338 béatifications et 482 canonisations, soit plus que le nombre de saints durant 2000 ans d'histoire de l'Eglise.
Analyse: Jean Marie Guénois
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Benoît XVI présidera la célébration (il s'en était tenu selon ses propres voeux aux canonisations, sauf pour le Cardinal Newman). Le corps de Jean Paul II sera transféré peu avant le 1er mai dans la basilique Saint Pierre et la tombe sera ornée d'une simple plaque de marbre avec une inscription: Beatus Ioannes Paulus II
CITE DU VATICAN, 14 JAN 2011 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin en audience le Cardinal Angelo Amato, SDB, Préfet de la Congrégation pour les causes des saints, au cours de laquelle il a autorisé la promulgation des décrets suivants:
MIRACLES attribués à l'intercession
-du serviteur de Dieu Jean-Paul II (au siècle Karol Wojtyla), évêque polonais et Souverain Pontife (1920-2005).
-de la servante de Dieu Antonia Maria Verna, religieuse italienne (1773-1838), fondatrice des Soeurs de la Charité de l'Inmaculée Conception d'Ivrée.
-du serviteur de Dieu Giuseppe Toniolo, père de famille italien (1845-1918).
MARTYRE
-des servantes de Dieu Marija Jula (au siècle Kata Ivanisevic), Marija Bernadeta (au siècle Terezija Banja), Marija Krizina (au siècle Jozefa Bojanc), Marija Antonija (au siècle Jozefa Fabjan) et Maria Berchmana (au siècle Karoline Anna Leidenix), religieuses de Bosnie-Herzégovine des Filles de la Divine Charité, tuées en haine de la foi en décembre 1941.
VERTUES HEROIQUES
-du serviteur de Dieu Antonio Franco, évêque italien (1585-1626).
-du serviteur de Dieu Franziskus Maria de la Croix (au siècle Johann Baptist Jordan), prêtre allemand (1848-1918), fondateur de la Société du Divin Sauveur et de la Congrégation des Soeurs du Divin Sauveur.
-du serviteur de Dieu Nelson Baker, prêtre américain (1842-1936).
-du serviteur de Dieu Faustino Pérez-Manglano Magro, novice espagnol des Marianistes (1946-1963).
-de la servante de Dieu Francisca de Paula de Jesus, (dite Nhá Chica), laïque brésilienne (1810-1895).
CCS/ VIS 20110114 (240)
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Soeur Marie Simon Pierre se confie: KTO
(émission exceptionelle - avec une prière pour Giuseppe de Carli qui est parti lui aussi vers le Père)
Le Pape de la Vie et de la Famille
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Béatification de Jean-Paul II : La religieuse française ‘miraculée’ se confie (Exclusif)
La religieuse dont la guérison ‘miraculeuse’ validée par Benoît XVI le 14 janvier 2011 ouvre la voie à la béatification de Jean-Paul II (1978-2005), le 1er mai prochain, se confie dans un entretien exclusif réalisé par la chaîne catholique française KTO et la chaîne publique italienne RAI. Dans cet entretien visionné par I.MEDIA, la soeur Marie Simon Pierre, de la congrégation française des Petites sœurs des maternités catholiques, fait le récit de sa guérison inexpliquée de la maladie de Parkinson et confie sa proximité avec la figure du pape polonais.
Dans cet entretien, la religieuse de 50 ans guérie peu après la mort de Jean-Paul II confie avoir eu alors “l’impression de perdre un ami“ et s’interroge. Elle se demande ainsi pourquoi elle a été “choisie“ pour être guérie et faire avancer la cause du pape polonais. Soeur Marie Simon Pierre relève alors que sa congrégation religieuse - les Petites sœurs des maternités catholiques - est “au service de la vie et de la famille“ et que “Jean-Paul II a tant fait pour défendre la vie, a été très proche des plus petits, des plus faibles“.
“Il est très proche de notre institut, il est très proche de moi, très présent au fond de mon cœur“, confie ensuite la religieuse. “Il ne me quitte pas et ne me quittera pas jusqu’à la fin de ma vie“, affirme encore avec émotion sœur Marie Simon Pierre.
Dans cet entretien, la religieuse fait aussi le récit de sa guérison inexpliquée de la maladie de Parkinson, à Aix-en-Provence (Sud de la France), dans la nuit du 2 au 3 juin 2005, 2 mois jour pour jour après la mort de Jean-Paul II. Elle était, à l’époque, surveillante dans le service de la maternité d’Aix tenue par sa congrégation.
La religieuse française, de nature discrète, devrait rencontrer la presse, à Aix-en-Provence, le 17 janvier.
AMI
(Vatican - Agence I.MEDIA - 14 janvier 2011)
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Navarro Valls, Jean Paul II et la vérité sur Macial Marciel
Joaquin Navarro Valls, l'homme qui a été pendant de nombreuses années le porte-parole de Jean-Paul II et Benoît XVI assure que la béatification de Jean- Paul II n'est pas remise en cause à cause du scandale de la pédophilie et du cas « lamentable et énigmatique » de Maciel.
Le procès canonique sur les crimes commis par le Fondateur des Légionnaires du Christ, le père Marcial Maciel, a commencé avec Jean-Paul II et il s'est conclu peu de temps après sa mort, durant la première année du pontificat de Benoît XVI". Telle est l'affirmation claire de l'ancien porte parole du Saint Siège, Joaquin Navarro Valls, dans une interview sur le site web espagnol Aciprensa.
Navarro cite également un "document autographe de Marciel, dans lequel il disait plus ou moins: " Je sais qu'il m'accuse de cela, de ceci et de cela. Je jure devant Dieu que tout est faux. Je ne pense pas à me défendre, je laisse tout entre les mains de Dieu. Signé Maciel". "Ce texte - rappelle l'ancien porte parole - était sur une page web jusqu'au moment où j'ai dû communiquer à l'opinion publique le résultat du procès canonique contre le Père Maciel".
Selon Navarro, les accusations et les attaques lancées à la mémoire de Pape Jean Paul II "sont démenties objectivement et historiquement par ce fait concret". Ainsi, la béatification de Jean Paul II "n'est pas en danger" à cause de la pédophilie" car il n'a jamais rien bloqué ou caché, même si nous devons reconnaître que le Pape Benoît XVI est un Pape avisé, sage et prudent qui assume la responsabilité des erreurs que nous savons tous qu'elles ne sont pas siennes".
Il fut aussi demandé à Navarro si "le Cardinal Sodano est intervenu afin que les informations "sensibles" sur le cas de Maciel ne parviennent pas au Pape ?" " Je ne sais pas. L'unique information réelle dont je dispose - a-t'il répondu - est que ce procès canonique contre Maciel a commencé sous Jean-Paul II. Il rappelle enfin la réunion du Pape Jean-Paul II avec tous les cardinaux américains pour discuter du problème de la pédophilie".
Prière pour la béatification
O Sainte Trinité, nous Te rendons grâce pour avoir fait don à Ton Eglise du Pape Jean Paul II et magnifié en lui la tendresse de Ta paternité, la gloire de la croix du Christ et la splendeur de l’Esprit d’Amour.
Par son abandon sans condition à Ta miséricorde infinie et à l’intercession maternelle de Marie, il nous a donné une image vivante de Jésus Bon Pasteur et nous a indiqué la sainteté, dimension sublime de la vie chrétienne ordinaire, voie unique pour rejoindre la communion éternelle avec Toi.
Par son intercession, accorde-nous, selon Ta volonté, la grâce que nous implorons (...), animés du vif espoir qu’il soit élevé au plus tôt aux honneurs des autels.
Amen.
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jeudi, 13 janvier 2011
Travaux en cours autour de la béatification de Jean Paul II
Selon le quotidien La Stampa, le cardinal préfet de la cause des saints son Eminence Angelo Amato présenterait ce samedi à Benoît XVI le document pour la promulgation du miracle obtenu par l'intercession du vénérable Jean Paul II.
Rome Reports illustre la nouvelle de l'agence I.Media* en diffusant les images du lieu où le corps du futur bienheureux pourrait reposer (de source vaticanes) dans la basilique Saint Pierre.
L'ancien secrétaire de Jean Paul II, le Cardinal Stanislas Dziwisz, archevêque de Cracovie, a enfin envoyé une lettre au Pape demandant la date du 1er mai 2011 pour la cérémonie. Rome est capable, comme lors des funérailles, d'organiser sur une brève période, tout le nécessaire pour accueillir le milion, voir plus, de pèlerins attachés à l'Eglise.
"al lado de la escultura de la Pietà, en la capilla de San Sebastián, en la que hasta ahora reposan los restos del papa de 1689, Inocencio XI"
"du côté de la Pietà, dans la chapelle de Saint Sébastien, où repose actuellement les restes du pape Innoccent XI (1689). Jean-Paul II : Des travaux sont en cours en vue de déplacer le corps du futur bienheureux dans la basilique Saint-Pierre"
Vatican - * Agence I.MEDIA
Les préparatifs s’accélèrent au Vatican en vue de la béatification de Jean-Paul II (1978-2005), dont l’annonce semble imminente.
Des travaux sont ainsi en cours dans une chapelle de la basilique Saint-Pierre en vue d’accueillir d’ici quelques mois le corps du futur bienheureux, a constaté I.MEDIA le 13 janvier 2011. Comme le veut la tradition, c’est après la béatification que le corps de Karol Wojtyla devrait quitter la crypte de la basilique vaticane pour être placé à l’étage principal.
Alors que Benoît XVI pourrait, dès le 14 janvier, approuver le décret reconnaissant le miracle attribué à son prédécesseur et ouvrant la voie à sa béatification, des ouvriers de la basilique Saint-Pierre s’affairent actuellement dans la chapelle Saint-Sébastien. Cette dernière est située entre la chapelle de la Pietà de Michel-Ange et la chapelle du Saint-Sacrement, dans le bas-côté droit de la nef.
Il n’est pas impossible, a-t-on indiqué à I.MEDIA, que le corps de Jean-Paul II soit alors installé d’ici “le mois d’octobre prochain“ sous l’autel central actuellement restauré et pour l’heure occupé par la dépouille d’Innocent XI (1676-1689).
Placé dans une châsse ou un sarcophage, Jean-Paul II reposera ainsi sous une mosaïque du 18e siècle présentant le martyre de saint Sébastien, également en cours de restauration. Cette mosaïque, réalisée en 1631 par Domenico Zampieri, dit le Dominiquin (1581-1641), représente saint Sébastien attaché et transpercé de flèches.
Le futur bienheureux sera également entouré de 2 grands monuments : à gauche de l’autel, une statue en bronze de Pie XII (1939-1958) du sculpteur Francesco Messina datant de 1963 et, d’autre part, une statue en bronze de Pie XI (1922-1939), réalisée par le sculpteur Francesco Nagni et datant de 1965.
Jean-Paul II rejoindra alors les autres papes béatifiés ou canonisés qui reposent dans la basilique. A l’exemple de Jean XXIII (1958-1963), Jean-Paul II ne sera ainsi plus dans la crypte de la basilique où se trouvent une grande partie des tombeaux des papes.
A la suite du ‘bon pape Jean’
La dépouille du pape Jean XXIII, béatifié en septembre 2000 par Jean-Paul II, avait été transférée l’année suivante des ‘grottes vaticanes’ à la basilique Saint-Pierre. Dans un premier temps, son caveau avait été ouvert le 16 janvier 2001 pour la reconnaissance de la dépouille, en présence du secrétaire d’Etat du Saint-Siège de l’époque, du substitut et de l’archiprêtre de la basilique Saint-Pierre. Ce dernier avait alors affirmé qu’il avait pu apercevoir le visage de Jean XXIII, “intact et serein“.
Le 3 juin 2001, à l’occasion du 38e anniversaire de sa mort, le corps du ‘bon pape Jean’ avait ensuite été déplacé dans la basilique Saint-Pierre lors d’une ‘translation liturgique’. Il avait été exposé à la vénération des fidèles, dans une châsse de bronze et de verre placée sous un autel. Angelo Roncalli est ainsi visible vêtu de son habit blanc et de ses ornements, le visage très reconnaissable malgré une fine couche de cire protectrice.
Depuis environ 12 siècles, la basilique et les ‘grottes vaticanes’ sont un lieu de sépulture pour les papes, et cela afin de perpétuer le souvenir de Pierre, apôtre et premier pape. Les formes des caveaux sont très diverses, du sarcophage des premiers temps aux caveaux ‘art contemporain’ (comme ceux de Pie XI ou de Pie XII) en passant par ceux, raffinés, de la Renaissance ou encore les grandiloquents monuments de la période baroque.
LB/AMI
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mercredi, 12 janvier 2011
Béatification de Jean Paul II: lettre pour le 1er mai sur le bureau du Pape
Voie libre vers la béatification
La commission des cardinaux et des évêques a reconnu le miracle de Dieu obtenu à travers l'intercession du vénérable Jean Paul II (voir Andrea Tornielli). Désormais, il revient au Pape de promulguer la reconnaissance de cette guérison du Parkinson de Soeur Marie Simon Pierre d'origine française.
L'archevêque de Cracovie, l'ancien secrétaire de Jean Paul II, le Cardinal Stanislas Dziwisz, a confirmé à Noël avoir écrit une lettre à Benoît XVI lui proposant la date du 1er mai 2011.
En savoir plus: EucharistieMiséricordieuse
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source: I.Media (Rome) lu dans Famille Chrétienne
La cause de béatification de Jean-Paul II bientôt entre les mains de Benoît XVI
Il ne manque désormais plus que la signature de Benoît XVI pour que la béatification de Jean-Paul II (1978-2005) puisse avoir lieu, certainement courant 2011.
C’est dans les tout prochains jours que Benoît XVI pourrait ainsi donner son feu vert pour la célébration de cette cérémonie qui attirera à Rome des centaines de milliers de fidèles, voire plus.
La presse italienne a ainsi rapporté le 12 janvier que la commission des cardinaux et évêques membres de la Congrégation pour les causes des saints avait examiné et approuvé à l’unanimité, la veille, le miracle attribué à l’intercession du pape polonais. Des sources proches du dossier ont confirmé cette information.
Une guérison miraculeuse confirmée
Le cardinal Angelo Amato, préfet de la Congrégation pour les causes des saints, sera reçu dans les prochains jours par Benoît XVI pour présenter, entre autres, le dossier de Jean-Paul II, a-t-on indiqué au Vatican. Lors de cette audience qui pourrait avoir lieu le 15 janvier, le pape n’aura alors plus qu’à signer le décret validant le miracle que constitue la guérison inexpliquée de la religieuse française de la congrégation des Petites sœurs des maternités catholiques, sœur Marie Simon-Pierre. La religieuse française était atteinte de la maladie de Parkinson, comme le pape polonais.
Trentre-trois ans après son élection…
Plusieurs dates sont envisageables pour la célébration de la béatification de Jean-Paul II, comme le samedi 2 avril, sixième anniversaire de la mort du pape polonais. D’autres dates, au printemps, circulent aussi dans le milieu catholique, comme le dimanche 1er mai, fête de la Divine miséricorde. Cependant, les difficultés d’organisation liées notamment à l’afflux des pèlerins, dont de très nombreux Polonais, rend probable une béatification le dimanche 16 octobre prochain, trente-trois ans jour pour jour après l’élection de Karol Wojtyla au trône de Pierre.
Un processus accéléré
En béatifiant Jean-Paul II seulement 6 ans après sa mort, l’Église répondrait ainsi dans des délais exceptionnels à l’appel lancé au jour de ses funérailles par des fidèles qui le voulaient « santo subito » (saint tout de suite). Karol Wojtyla serait ainsi béatifié aussi rapidement que Mère Teresa de Calcutta (1910-1997), béatifiée six ans après sa disparition.
L’ouverture de la « phase diocésaine » de la cause de béatification et de canonisation de Jean-Paul II avait eu lieu le 28 juin 2005, moins de 3 mois après sa mort, dans la basilique Saint-Jean de Latran, la cathédrale de Rome. Le nouveau pape, Benoît XVI, avait alors décidé de déroger à la règle selon laquelle un procès de ce type ne peut débuter que 5 ans après la mort de la personne concernée.
La phase diocésaine « sur la vie, les vertus et la réputation de sainteté » de Karol Wojtyla avait ensuite été close lors d’une cérémonie solennelle, dans la basilique Saint-Jean de Latran, le 2 avril 2007. Le dossier de Jean-Paul II avait ensuite été déposé à la Congrégation pour les causes des saints pour la poursuite de l’instruction, dans sa phase dite « romaine ».
I.Media
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lundi, 10 janvier 2011
Béatification de Jean Paul II le 1er mai 2011?
De sources bien informées, la béatification du vénérable Jean Paul II pourrait se dérouler le dimanche 1er mai.
Trois sérieux indices donnent du crédit à cette hypothèse (la divine Miséricorde; la chute du communisme, la Vierge Marie) :
- le deuxième dimanche de Pâques, de la divine Miséricorde, se célébrera en ce même jour. Le message du pardon fut au coeur de son pontificat, avec la proclamation au monde de la limite imposée par Dieu au mal: le pardon, la Miséricorde. (Image de Jean Paul II pardonnant à son agresseur après l'attentat du 13 mai 1981 - date des apparitions de Fatima en 1917).
Le Pape est aussi retourné vers le Père le samedi soir 2 avril 2005, veille de cette fête que Sainte Faustine désira, par volonté divine, instaurer dans toute l'Eglise.
- cette date est aussi jour de fête en Pologne, et dans le monde: fête du travail et de Saint Joseph travailleur. Jean Paul II, premier Pape qui connut le travail manuel dans les mines alors qu'il était encore étudiant, restera bel et bien un des grands artisans de la chute du communisme, tragédie mortelle comparable au nazisme et utopie pour la soit disant libération des travailleurs.
- enfin, a dévotion à la Vierge de Karol Wojtilà était visible aux yeux de tous, notamment à Notre Dame de Fatima (13 mai 1917). Le mois de mai est le plus beau mois de l'année, le mois de Marie. Benoît XVI avait d'ailleurs dit que le message (3 secrets: enfer, communisme et souffrance du Pape et de l'Eglise) de la Vierge n'était pas clos, se référant au mal accompli à l'intérieur même de l'institution et à la poussière qui recouvre l'Eglise, appelant à la pénitence, à la conversion, à la justice et au pardon.
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Benoît XVI: abroger la loi sur le blasphème
CITE DU VATICAN (Saint-Siège), 10 jan 2011 (AFP) - Benoît XVI: "urgent" d'abroger la loi sur le blasphème au Pakistan
Le pape Benoît XVI a affirmé lundi que "le tragique assassinat" du gouverneur du Pendjab (Pakistan) "montrait qu'il est urgent" d'abroger la loi sur le blasphème dans ce pays.
AUDIENCE AU CORPS DIPLOMATIQUE
CITE DU VATICAN, 10 JAN 2011 (VIS).
Comme à l'accoutumé après l'Epiphanie, à l'occasion de l'échange des voeux de bonne année, le Saint-Père a reçu ce matin le corps diplomatique accrédité près le Saint-Siège. Le Saint-Siège est Observateur permanent à l'ONU, Membre de 7 de ses agences, Membre ou Observateur près 15 autres organismes internationaux ou régionaux. Après l'intervention du Doyen du corps diplomatique, l'Ambassadeur du Honduras, au nom des 181 délégations (178 états, plus UE, Ordre de Malte et OLP), Benoît XVI s'est adressé à ses hôtes. Voici les passages principaux de ce discours annuel:
"L'humanité, dans toute son histoire, à travers ses croyances et ses rites, montre une incessante recherche de Dieu... La dimension religieuse est une caractéristique indéniable et incoercible de l'être et de l'agir de l'homme, la mesure de la réalisation de son destin et de la construction de la communauté à laquelle il appartient. Par conséquent, quand l'individu lui-même ou ceux qui l'entourent négligent ou nient cet aspect fondamental, se créent des déséquilibres et des conflits à tous les niveaux, aussi bien au plan personnel qu'au plan interpersonnel... Le droit à la liberté religieuse, "qui est en réalité le premier des droits, parce que, historiquement, il a été affirmé en premier, et que, d'autre part, il a comme objet la dimension constitutive de l'homme, c'est à dire sa relation avec son Créateur, n'est-il pas trop souvent mis en discussion ou violé ? Il me semble que la société, ses responsables et l'opinion publique se rendent compte aujourd'hui davantage, même si ce n'est pas toujours de façon exacte, de cette grave blessure portée contre la dignité et la liberté de l'Homo Religiosus, sur laquelle j'ai tenu, à de nombreuses reprises, à attirer l'attention de tous".
"L'Assemblée spéciale du Synode des évêques pour le Moyen Orient, qui s'est déroulée au Vatican au cours du mois d'octobre, a été un moment de prière et de réflexion, durant lequel la pensée s'est dirigée avec insistance vers les communautés chrétiennes de cette région du monde, si éprouvées à cause de leur adhésion au Christ et à l'Eglise. Oui, regardant vers l'Orient, les attentats qui ont semé mort, douleur et désarroi parmi les chrétiens d'Irak, au point de les inciter à quitter la terre où leurs pères ont vécu pendant des siècles, nous ont profondément accablés. Je renouvelle aux Autorités de ce pays et aux chefs religieux musulmans mon appel anxieux à œuvrer afin que leurs concitoyens chrétiens puissent vivre en sécurité et continuer à apporter leur contribution à la société dont ils sont membres à plein titre. En Egypte aussi, à Alexandrie, le terrorisme a frappé brutalement des fidèles en prière dans une église. Cette succession d'attaques est un signe de plus de l'urgente nécessité pour les gouvernements de la région d'adopter, malgré les difficultés et les menaces, des mesures efficaces pour la protection des minorités religieuses... J'apprécie l'attention pour les droits des plus faibles et la clairvoyance politique dont certains pays d'Europe ont fait preuve ces derniers jours, en demandant une réponse concertée de l'Union européenne afin que les chrétiens soient défendus au moyen-orient. Je voudrais rappeler enfin que le droit à la liberté religieuse n'est pas pleinement appliqué là où est garantie seulement la liberté de culte, qui plus est, avec des limitations. En outre, j'encourage à accompagner la pleine sauvegarde de la liberté religieuse et des autres droits humains par des programmes qui, depuis l'école primaire et dans le cadre de l'enseignement religieux, éduquent au respect de tous les frères en humanité. Pour ce qui concerne les pays de la Péninsule arabique, où vivent de nombreux travailleurs immigrés chrétiens, je souhaite que l'Eglise catholique puisse disposer des structures pastorales appropriées".
"Parmi les normes qui lèsent le droit des personnes à la liberté religieuse, une mention particulière doit être faite de la loi contre le blasphème au Pakistan: j'encourage à nouveau les autorités de ce pays à faire les efforts nécessaires pour l'abroger, d'autant plus qu'il est évident qu'elle sert de prétexte pour provoquer injustices et violences contre les minorités religieuses. Le tragique assassinat du gouverneur du Pendjab montre combien il est urgent de procéder dans ce sens : la vénération à l'égard de Dieu promeut la fraternité et l'amour, et non pas la haine et la division. D'autres situations préoccupantes, avec parfois des actes de violence, peuvent être mentionnées dans le sud et sud-est du continent asiatique, dans des pays qui ont pourtant une tradition de rapports sociaux pacifiques. Le poids particulier d'une religion déterminée dans une nation ne devrait jamais impliquer que les citoyens appartenant à une autre confession soient discriminés dans la vie sociale ou, pire encore, que soit tolérée la violence à leur encontre. A cet égard, il est important que le dialogue interreligieux favorise un engagement commun à reconnaître et promouvoir la liberté religieuse de toute personne et de toute communauté. Enfin, comme je l'ai déjà rappelé, la violence contre les chrétiens n'épargne pas l'Afrique. Les attaques contre des lieux de culte au Nigeria, alors même que l'on célébrait la Nativité du Christ, en sont un autre triste témoignage.... Dans divers pays, d'autre part, la constitution reconnaît une certaine liberté religieuse, mais, de fait, la vie des communautés religieuses est rendue difficile et parfois même précaire parce que l'ordonnancement juridique ou social s'inspire de systèmes philosophiques et politiques qui postulent un strict contrôle, pour ne pas dire un monopole, de l'état sur la société. Il faut que cessent de telles ambiguïtés, de manière à ce que les croyants ne se trouvent pas tiraillés entre la fidélité à Dieu et la loyauté à leur patrie. Je demande en particulier que soit garantie partout aux communautés catholiques la pleine autonomie d'organisation et la liberté d'accomplir leur mission, conformément aux normes et standards internationaux en ce domaine. En ce moment, ma pensée se tourne à nouveau vers la communauté catholique de la Chine continentale et ses pasteurs, qui vivent un moment de difficulté et d'épreuve. Par ailleurs, je voudrais adresser une parole d'encouragement aux autorités de Cuba, pays qui a célébré en 2010 soixante-quinze ans de relations diplomatiques ininterrompues avec le Saint-Siège, afin que le dialogue qui s'est heureusement instauré avec l'Eglise se renforce encore et s'élargisse".
"Déplaçant notre regard de l'orient à l'occident, nous nous trouvons face à d'autres types de menaces contre le plein exercice de la liberté religieuse. Je pense, en premier lieu, à des pays dans lesquels on accorde une grande importance au pluralisme et à la tolérance, mais où la religion subit une croissante marginalisation. On tend à considérer la religion, toute religion, comme un facteur sans importance, étranger à la société moderne ou même déstabilisant et l'on cherche par divers moyens à en empêcher toute influence dans la vie sociale. On en arrive ainsi à exiger que les chrétiens agissent dans l'exercice de leur profession sans référence à leurs convictions religieuses et morales, et même en contradiction avec celles-ci, comme, par exemple, là où sont en vigueur des lois qui limitent le droit à l'objection de conscience des professionnels de la santé ou de certains praticiens du droit. Dans ce contexte, on ne peut que se réjouir de l'adoption par le Conseil de l'Europe, au mois d'octobre dernier, d'une résolution qui protège le droit du personnel médical à l'objection de conscience face à certains actes qui lèsent gravement le droit à la vie, comme l'avortement... Une autre manifestation de la marginalisation de la religion, et, en particulier, du christianisme, consiste dans le bannissement de la vie publique des fêtes et des symboles religieux, au nom du respect à l'égard de ceux qui appartiennent à d'autres religions ou de ceux qui ne croient pas. En agissant ainsi, non seulement on limite le droit des croyants à l'expression publique de leur foi, mais on se coupe aussi des racines culturelles qui alimentent l'identité profonde et la cohésion sociale de nombreuses nations. L'année dernière, certains pays européens se sont associés au recours du gouvernement italien dans la cause bien connue concernant l'exposition du crucifix dans les lieux publics. Je désire exprimer ma gratitude aux autorités de ces pays, ainsi qu'à tous ceux qui se sont engagés dans ce sens, épiscopats, organisations et associations civiles ou religieuses, en particulier le Patriarcat de Moscou et les autres représentants de la hiérarchie orthodoxe, ainsi qu'à toutes les personnes, croyants mais aussi non-croyants, qui ont tenu à manifester leur attachement à ce symbole porteur de valeurs universelles. Reconnaître la liberté religieuse signifie, en outre, garantir que les communautés religieuses puissent opérer librement dans la société, par des initiatives dans les secteurs social, caritatif ou éducatif. Partout dans le monde, d'ailleurs, on peut constater la fécondité des œuvres de l'Eglise catholique en ces domaines. Il est préoccupant que ce service que les communautés religieuses rendent à toute la société, en particulier pour l'éducation des jeunes générations, soit compromis ou entravé par des projets de loi qui risquent de créer une sorte de monopole étatique en matière scolaire, comme on le constate par exemple dans certains pays d'Amérique Latine. Alors que plusieurs d'entre eux célèbrent le deuxième centenaire de leur indépendance, occasion propice pour se souvenir de la contribution de l'Eglise catholique à la formation de l'identité nationale, j'exhorte tous les gouvernements à promouvoir des systèmes éducatifs qui respectent le droit primordial des familles à décider de l'éducation des enfants et qui s'inspirent du principe de subsidiarité, fondamental pour organiser une société juste.... Poursuivant ma réflexion, je ne puis passer sous silence une autre atteinte à la liberté religieuse des familles dans certains pays européens, là où est imposée la participation à des cours d'éducation sexuelle ou civique véhiculant des conceptions de la personne et de la vie prétendument neutres, mais qui en réalité reflètent une anthropologie contraire à la foi et à la juste raison".
"En cette circonstance solennelle, permettez-moi d'expliciter quelques principes dont le Saint-Siège, avec toute l'Eglise catholique, s'inspire dans son activité auprès des organisations internationales intergouvernementales, afin de promouvoir le plein respect de la liberté religieuse pour tous. En premier lieu, c'est la conviction que l'on ne peut créer une sorte d'échelle dans la gravité de l'intolérance envers les religions. Malheureusement, une telle attitude est fréquente, et ce sont précisément les actes discriminatoires contre les chrétiens qui sont considérés comme moins graves, moins dignes d'attention de la part des gouvernements et de l'opinion publique. En même temps, on doit aussi refuser le contraste périlleux que certains veulent instaurer entre le droit à la liberté religieuse et les autres droits de l'homme, oubliant ou niant ainsi le rôle central du respect de la liberté religieuse dans la défense et la protection de la haute dignité de l'homme. Moins justifiables encore sont les tentatives d'opposer au droit à la liberté religieuse de prétendus nouveaux droits, activement promus par certains secteurs de la société et insérés dans des législations nationales ou dans des directives internationales, mais qui ne sont, en réalité, que l'expression de désirs égoïstes et ne trouvent pas leur fondement dans l'authentique nature humaine. Enfin, il faut affirmer qu'une proclamation abstraite de la liberté religieuse n'est pas suffisante. Cette norme fondamentale de la vie sociale doit trouver application et respect à tous les niveaux et dans tous les domaines... La promotion d'une pleine liberté religieuse des communautés catholiques est aussi le but que recherche le Saint-Siège quand il conclut des concordats ou autres accords. Je me réjouis que des états de diverses régions du monde et de diverses traditions religieuses, culturelles et juridiques choisissent le moyen de conventions internationales pour organiser les rapports entre la communauté politique et l'Eglise catholique, établissant par le dialogue le cadre d'une collaboration dans le respect des compétences réciproques. L'année dernière, a été conclu et est entré en vigueur un accord pour l'assistance religieuse des fidèles catholiques des forces armées en Bosnie-Herzégovine, et des négociations sont actuellement en cours dans divers pays... L'activité des représentants pontificaux auprès des états et des organisations internationales est également au service de la liberté religieuse. Je voudrais relever avec satisfaction que les autorités vietnamiennes ont accepté que je désigne un représentant, qui exprimera par ses visites à la chère communauté catholique de ce pays la sollicitude du Successeur de Pierre. Je voudrais également rappeler que, durant l'année dernière, le réseau diplomatique du Saint-Siège s'est encore renforcé en Afrique, une présence stable étant désormais assurée dans trois pays où le nonce n'est pas résident... Je voudrais enfin redire avec force que la religion ne constitue pas pour la société un problème, qu'elle n'est pas un facteur de trouble ou de conflit".
"Je voudrais répéter que l'Eglise ne recherche pas de privilèges, ni ne veut intervenir dans des domaines étrangers à sa mission, mais simplement exercer celle-ci avec liberté. J'invite chacun à reconnaître la grande leçon de l'histoire: Comment nier la contribution des grandes religions du monde au développement de la civilisation? La recherche sincère de Dieu a conduit à un plus grand respect de la dignité de l'homme. Les communautés chrétiennes, avec leur patrimoine de valeurs et de principes, ont fortement contribué à la prise de conscience de la part des personnes et des peuples, de leur identité et de leur dignité, de même qu'à la conquête d'institutions démocratiques et à l'affirmation des droits de l'homme ainsi que des devoirs correspondants. Aujourd'hui encore, dans une société toujours plus mondialisée, les chrétiens sont appelés, non seulement à un engagement civil, économique et politique responsable, mais aussi au témoignage de leur charité et de leur foi, à offrir une contribution précieuse à l'engagement rude et exaltant pour la justice, le développement humain intégral et le juste ordonnancement des réalités humaines. Emblématique, à cet égard, est la figure de la bienheureuse Mère Teresa de Calcutta. Le centenaire de sa naissance a été célébré à Tirana, à Skopje et à Pristina comme en Inde. Un vibrant hommage lui a été rendu non seulement par l'Eglise, mais aussi par des autorités civiles et des chefs religieux, sans compter les personnes de toutes confessions. Des exemples comme le sien montrent au monde combien l'engagement qui naît de la foi est bénéfique à toute la société. Qu'aucune société humaine ne se prive volontairement de l'apport fondamental que constituent les personnes et les communautés religieuses!... Voici pourquoi, alors que nous formons des vœux afin que cette nouvelle année soit riche de concorde et de réel progrès, j'exhorte tous, responsables politiques, chefs religieux et personnes de toutes catégories, à entreprendre avec détermination la voie vers une paix authentique et durable, qui passe par le respect du droit à la liberté religieuse dans toute son étendue".
CD/ VIS 20110110 (2430)
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