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vendredi, 20 janvier 2017

Erwan Le Morhedec "Identitaire, le mauvais génie du christianisme" en Suisse

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Erwan Le Morhedec "Identitaire, le mauvais génie du christianisme" en Suisse

Présentation du livre sur Aleteia

Message du Pape François au nouveau Président des Etats-Unis d'Amérique Mr Donald Trump

Message du Pape François au nouveau Président des Etats-Unis d'Amérique Mr Donald Trump

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C2oxImQWQAA6bMo.jpg-large.jpeg(Radio Vatican) Le Pape François a adressé un message au nouveau président américain Donald Trump, investi ce vendredi 20 janvier 2017. «Sous votre direction, puisse la stature de l'Amérique continuer à être mesurée avant tout par son souci pour les pauvres, les exclus et les nécessiteux qui, comme Lazare, se tiennent devant notre porte» écrit le Saint-Père, lui offrant ses vœux cordiaux pour cette nouvelle présidence.

«À une époque où notre famille humaine est assaillie par de graves crises humanitaires exigeant des réponses politiques ambitieuses et unies, je prie pour que vos décisions soient guidées par les riches valeurs spirituelles et éthiques qui ont façonné l'histoire du peuple américain et l'engagement de votre nation à la promotion de la dignité humaine et de la liberté dans le monde entier» souligne François.

Donald Trump a été investi ce vendredi 20 janvier. Dans son discours sur les marches du Capitole, il s’est engagé à ce que sa présidence montre la voie pour l’Amérique et pour le monde «pour des années», dans un discours aux allures de discours de campagne.

Erwan le Morhedec "Identitaire, le mauvais génie du christianisme" versus Laurent Dandrieu

Erwan le Morhedec "Identitaire, le mauvais génie du christianisme" versus Laurent Dandrieu

Opus Dei: le processus de l'élection du 3ème successeur de Saint Josémaria

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Le 13 mars 2013 Jorge Mario Bergloglio a été 265e successeur de saint Pierre. Un Souverain pontife venu du bout du monde comme il a dit lui-même, avec l'expérience d'importantes réalisations pastorales. Un pape souriant, proche des gens, dont la simplicité a éveillé une curiosité médiatique grandissante, également parmi les non croyants. Mariano Fazio a connu de près l'actuel pape lorsque celui-ci résidait en Argentine.

A partir de cette amitié, il nous fait découvrir les clés de la pensée du Pape, de sa conception de l'apostolat et de son désir de dialoguer avec le monde.

Lien

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Opus Dei: le processus de l'élection du 3ème successeur de Saint Josémaria

Le prochain prélat ouvrira une nouvelle étape de l'histoire de l'Oeuvre. Le bienheureux Don Alvaro del Portillo et Mgr Echevarria, tout deux espagnols, furent formés par Saint Josémaria. Il est possible que Monseigneur Mariano Fazio, argentin, ami et biographie du Pape François soit élu. 

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jeudi, 19 janvier 2017

Traduction du missel romain en français: traduttore, traditore ?

La Croix

Traduction du missel romain en français: traduttore, traditore ?

Unknown.jpegCes deux mots italiens signifient: "traduire, c'est trahir". Comparer "un traducteur à un  traître" veut montrer que la traduction d'un texte d'une langue dans une autre langue ne peut jamais respecter parfaitement le texte de l'oeuvre originale. 

La liturgie de l'Eglise romaine est originellement en latin. Depuis 2001, une instruction pastorale "Liturgiam authenticam", un document récent pour la correcte application de la constitution sur la sainte liturgie du Concile Vatican II demandait que le texte latin d'origine soit traduit intégralement et précisément. Cette instruction a permis de parvenir à une réforme du missel romain en langue anglaise et espagnole. Malheureusement la traduction en français cause des difficultés et ne pourra pas sortir comme prévue en 2017. 

L'article de la Croix ne révèle pas la source de l'information et qualifie la congrégation de "rigide". Pour le moins curieux. Ce qui semble certain, la proposition romaine a été refusée. Mais dorénavant, l'instruction de Saint Jean-Paul II est également visée. La tentative semble sinueuse, et vise à contourner la compétence d'une congrégation, dirigée par un expert en liturgie, le Cardinal Robert Sarah. Ce dernier a été nommé à ce poste difficile par le Pape François.

550159058.jpgPour avoir suivi le travail pastoral de 2011 dans une diocèse américain, je sais que les évêques des USA ont pris un an pour implanter avec tact, intelligence et patience la réforme parmi les fidèles. Les prêtres ont donné des conférences afin de bien expliquer les petites corrections. J'ai encore l'ancienne traduction en mémoire.

La traduction anglaise reformée est nettement meilleure théologiquement. Le travail préparatoire s'est fait avec patience, sans reproduire le passage en force  des années 1970. Sans discernement, la France a imposé aux fidèles des traductions imprécises. Le climat de l'époque était plutôt "à trahir qu'à traduire".  

Pour la réforme en français, les points suivants de la liturgie font entre autre difficultés: 

- Je confesse à Dieu. J'ai vraiment péché ne correspond pas aux autres langues: nous devrions dire: par ma faute, par ma très grande faute. Puis invoquer également la bienheureuse Marie toujours vierge. 

- Le Credo: Jacques Maritain, ami du Cardinal Journet, regrettait amèrement le mot: de même nature que le Père car "le Fils est de même substance" que le Père. En effet, les hommes partagent tous une même nature humaine, mais ils ne sont pas "Un comme le Père et le Fils". 

- La réponse des fidèles à l'offertoire est une création: pour la gloire de Dieu et le salut du monde ne se retrouve dans aucune langue. 

- Le mot "coupe" ne reflète pas l'aspect sacré du "calice". Ce mot semble une insulte, un gros mot pour nos amis canadiens. Cependant, il faut reconnaître que l'accent n'est pas le même. 

Personnellement, je trouve un peu curieux que la nouvelle génération de jeunes soit capable d'apprendre des mots tels que "wifi", "twitter", "hashtag", "modem" .... et jugée inapte à découvrir ceux de "calice","même substance", "sacrifice"... La liturgie est vivante. Pourquoi rester accroché à des traductions faites hâtivement dans les années 1970 ? Nous devons nous ouvrir au progrès, sans rigidité et sans fixisme.

Peut-être que l'ouverture du Pape François vers les jeunes pour le Synode 2018 permettra de faire entendre leur voix. L'Eglise, en sa dimension humaine, est toujours en réforme, pour que nous plongions dans sa forme originale, originelle. 

mercredi, 18 janvier 2017

Le Pape demande toujours de prier pour lui.

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Prière pour notre Saint Père le Pape François, pour l'Eglise Catholique 

Oremus pro Pontifice nostro Francesco.
Prions pour notre Saint Père le Pape François

Dominus conservet eum, et vivificet eum, et beatum faciat eum in terram, et non tradat eum in manus inimicorum ejus.
Que le Seigneur le garde, lui donne la vie, qu'il le rende heureux sur la terre et ne le livre pas au pouvoir de ses ennemis.

V. Tu es Petrus.
V. Tu es Pierre.

R. Et super hanc petram aedificabo Ecclesiam meam
R. Et sur cette pierre je bâtirai mon Église.

Prions : Dieu qui gouverne toutes choses avec sagesse, tu as voulu bâtir ton Église sur saint Pierre, le chef des Apôtres; regarde avec bonté notre pape François que tu as choisi comme successeur de Pierre; fais qu'il soit pour ton peuple le principe et le fondement visible de son unité dans une même foi et une même communion. Amen.

ou bien :

Prions : Ô Dieu, dans la série des successeurs de Pierre tu as choisi ton serviteur François, comme vicaire du Christ sur la terre et pasteur de tout le troupeau ; fais qu'il confirme ses frères, et que toute l'Eglise soit en communion avec lui dans le lien de l'unité, de l'amour et de la paix, pour que tous les hommes reçoivent de toi, pasteur et évêque des âmes, la vérité et la vie éternelle. Amen 

Trois évêques appellent à prier: pour que le Pape ne donne pas l'Eucharistie aux divorcés remariés (sic!)

Trois évêques appellent à prier: pour que le Pape ne donne pas l'Eucharistie aux divorcés remariés (sic!)

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schneider-300x168.jpegMarco Tossati révèle que trois évêques, Mgr Tomash Peta, Mgr Jan Pawel Lenga et Mgr Schneider invite à prier (7 langues) pour que le Pape ne donne pas l'Eucharistie aux divorcés remariés. 

Outre que le Pape n'a jamais dit, pensé ou écrit que la confession pouvait être donné sans discernement, je pense que nous devons effectivement prier afin que les cardinaux, les évêques et les prêtres soient unis avec Pierre pour notre temps, dans la plénitude de la foi.

Le travail de formation au discernement des confesseurs ne fait que commencer. Je comprends pourquoi le Pape demande toujours de prier pour lui. 

mardi, 17 janvier 2017

Amoris Laetitia: le Cardinal Burke tourne en rond

Amoris Laetitia: le Cardinal Burke tourne en rond

«Il n'y a aucun ultimatum au Pape, mais nous devons aller de l'avant. La foi est en péril»

Le cardinal Burke est le chef de file des cardinaux qui veulent corriger le Pape

«La confusion dans l'Eglise est évidente. Il faut de la clarté»

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images.jpegLa discussion sur les "dubia", les doutes soumis au Pape par quatre cardinaux sur la façon d'interpréter l'exhortation Amoris laetitia continue d'être au centre de l'attention médiatique.

Les dubia tournent autour de l'accès à l'Eucharistie pour les divorcés remariés qui vivent ensemble (more uxorio) sans être mariés, accès que, dans certains cas, Amoris laetitia permettrait. Le Magistère précédent a exclu à plusieurs reprises cette possibilité pour les divorcés remariés qui ne peuvent pas se séparer pour une bonne raison, sauf dans le cas d'un engagement à vivre comme frère et sœur. 

Le cardinal Gerhard Ludwig Müller, préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi, le "watchdog" de l'orthodoxie, a dit dans une interview à Tgcom24 que les questions ne sont pas à poser publiquement (la lettre au pape date du mois de septembre et sa divulgation du mois novembre).  Il n'y a pas besoin de corriger le pape, car «il n'y a pas de danger pour la foi»

«La confusion dans l'Eglise sur l'interprétation de certains passages d'Amoris laetitia est au contraire évidente» dit le Cardinal Raymond Leo Burke, le plus exposé des quatre cardinaux (ndlr: que fait notre cardinal pour nous donner une juste interprétation d'AL ?)

«C'est pourquoi je ne vois pas comment on pourrait dire qu'il n'y a pas de danger pour la foi. Par ailleurs, nous avons communiqué les cinq dubia au Pape de manière très respectueuse. Quand nous n'avons pas reçu de réponse, nous avons décidé, pour le bien des âmes, de rendre public ce fait qu'il existe des doutes et que tous les fidèles sont appelés à y prêter attention».

Le cardinal Burke, signataire avec les cardinaux Walter Brandmüller, Carlo Caffara et Joachim Meisner, a ensuite soulevé la question d'une possible «correction formelle» du Pape. Selon ce qui a été rapporté par plusieurs médias italiens, extrapolant le contenu d'une interview publiée aux Etats-Unis, Burke aurait donné un ultimatum pour cette «correction formelle». Cet ultimatum devait expirer après les fêtes de Noël. (ndlr: l'ultimatum est tout de même posé: si le Pape ne répond pas, nous le corrigerons)

En réalité, il n'y a eu «absolument aucun ultimatum», confirme le cardinal Burke. «De nombreux médias ont mal compris. Dans cette interview aux États-Unis, ils m'avaient demandé quelles seraient les prochaines étapes concernant les dubia présentés au Saint-Père, et j'ai simplement dit que rien ne pouvait se produire à ce moment-là parce que nous étions sur le point de vivre le temps liturgique de Noël et de l'Epiphanie. Ce n'est qu'après qu'on pourrait éventuellement penser à la façon de procéder, mais ce n'était certainement pas un ultimatum pour une confrontation avec le Pape».

Le cardinal Brandmüller a déclaré que l'éventuelle «correction formelle» du pape pourrait avoir lieu "in camera caritatis".«En effet», précise Burke, «je n'ai jamais dit qu'il faudrait qu'il y ait une confrontation publique. Je suis d'accord avec le cardinal Brandmüller, la première étape serait de demander une rencontre privée avec le Saint-Père pour lui montrer les déclarations inacceptables d'Amoris laetitia , montrant comment, d'une manière ou d'une autre, elles ne conviennent pas pour exprimer ce que l'Eglise a toujours enseigné».( ndlr: pourquoi avoir publié les dubia et demander une rencontre privée ?)

Certains prétendent que dans la discipline de l'Eglise il n'y a pas d'institution de «correction formelle» du Saint-Père. L'avez-vous inventé vous-même?

«Bien sûr que non. Saint Thomas d'Aquin soulève dans ses écrits théologiques la question de la correction formelle du pape, et la discipline de l'Eglise en parle également. Elle a été rarement utilisée. Il y a des exemples, et certainement on peut envisager le cas d'un pape qui en quelque sorte peut tomber dans l'erreur. Dans ce cas, il doit y avoir une correction».

Soutenir que, dans certains cas, les divorcés remariés qui vivent more uxorio peuvent accéder à l'Eucharistie signifie-t-il faire une erreur ?

«On pourrait dire que la déclaration est matériellement inexacte, car il n'est pas possible de recevoir les sacrements pour une personne qui vit "more uxorio" avec quelqu'un qui n'est pas son mari ou sa femme. Au contraire, affirmer que c'est possible est une erreur formelle qui va à l'encontre de ce que Jésus lui-même a enseigné et a toujours été l'enseignement de l'Eglise».

Par conséquent, soutenir cela, c'est une hérésie?

«Non, je pense que l'on peut le qualifier d'erreur, mais c'est une situation complexe. L'hérésie est le déni obstiné ou le doute obstiné d'une vérité qui doit être crue par foi divine et catholique de la part d'une personne baptisée. Une hérésie pourrait être le fait de quelqu'un qui affirme qu'il n'y a pas d'actes moraux intrinsèquement mauvais. Dire cela serait dire quelque chose de contraire à la doctrine de l'Église et serait clairement une hérésie. L'affirmation sur l'accès aux sacrements dont je parlais avant, se réfère plutôt à une pratique qui contredit deux doctrines: celle sur l'indissolubilité du mariage et celle sur la présence réelle de Jésus dans l'Eucharistie. La première réaction serait de dire que c'est certainement une erreur».

Revenons aux "dubia". Certains ont insinué que les quatre cardinaux sont divisés entre eux. Est-ce vrai?

«C'est totalement faux, nous sommes unis et voilà pourquoi je ne veux faire aucune spéculation sur les éventuelles prochaines étapes à accomplir concernant l'initiative que nous avons prise. Si nous le faisons, nous le ferons après nous être confrontés».

Mais vous pensez encore que le pape répondra à vos dubia?

«Nous sommes toujours en attente d'une réponse du pape comme notre pasteur suprême. Ne pas attendre une réponse ne serait pas respectueux de son office».

Pour beaucoup, la réponse est déjà là: les quatre cardinaux ne sont que des "docteurs de la loi", durs et insensibles.

«Il me semble, à moi, que la loi morale n'est pas quelque chose qui emprisonne une personne, c'est exactement le contraire: la loi morale libère la personne et l'oriente à faire le bien. En effet, quand il n'y a pas de respect pour la loi morale, on voit se réaliser des situations chaotiques et moralement, il se passe une sorte d'emprisonnement.

Pour les personnes de foi, nous pouvons dire que la loi divine libère, et n'est pas une chose négative. Et puis enseigner la loi morale est un grand acte de charité envers le prochain parce qu'elle indique le chemin vers la liberté authentique et la félicité. Il est impossible d'affirmer qu'une personne peut trouver une quelconque forme de bonheur en péchant».

Le pape dit rencontrer une résistance "maléfique" qui "survient lorsque le diable inspire de mauvaises intentions". Vous êtes-vous senti visé?

«Je ne sais pas à quoi faisait référence le pape. Personnellement, je ne me suis certainement pas senti coupable, parce que ce n'est pas la description de ma position».

Avec votre initiative publique, ne vous semble-t-il pas contribuer à diviser l'Eglise plutôt que de l'unir?

«Ce qui divise est le mensonge et l'ambiguïté, la vérité unit toujours. Il est absurde de dire que quatre cardinaux qui posent cinq questions raisonnables, et d'une importance fondamentale pour tous les chrétiens, se comportent de manière à diviser l'Eglise. Nous sommes au service de l'Office pétrinien, donnant au pape l'occasion de confirmer l'enseignement de l'Eglise, face à une situation qui se montre ambiguë dans la pratique».

(Lien: les dubia divisent l'Eglise, par le Cardinal Müller)

D'autres cardinaux ou prélats partagent-ils votre position sur les questions que vous avez posées?

«Nous ne sommes pas seulement quatre. Je connais personnellement d'autres cardinaux qui partagent pleinement les dubia».

Pourquoi tant de bruit pour un problème que beaucoup ont du mal à comprendre?

«Nous avons à faire ici à un sujet qui concerne profondément l'Eglise: le mariage et la famille, qui est son fruit, et qui constituent le fondement de la vie de l'Eglise. Nous ne nous perdons pas derrière des problèmes complexes ou difficiles, nous apportons tout simplement notre contribution à la croissance de l'Eglise dans sa cellule vivante la plus élémentaire».

En fin de compte, le seul crime qui vous restera, c'est d'être désespérément traditionaliste?

«Eh bien, toutes ces étiquettes sont très commodes pour ne pas aborder le cœur de notre préoccupation, qui est la vie de l'Eglise. Les dubia, qu'on le veuille ou non, concernent cela».

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Je ne sais pas comment va se terminer ce roman, cette histoire de confusion semée par le cardinal. J'espère qu'il ne va pas persévérer dans son intention (errare humanum est, perseverare diabolicum - l'erreur est humaine, la persévérance dans l'erreur est diabolique)

Ordre de Malte: communiqué du Saint-Siège

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Ordre de Malte: communiqué du Saint-Siège

(Radio Vatican) Le Saint-Siège se prononce sur les récents événements relatifs à l'Ordre Souverain Militaire de Malte.

Un communiqué a été publié ce mardi 17 janvier 2017 ; nous en reproduisons ici l'intégralité :

En ce qui concerne les événements de ces dernières semaines relatifs à l’Ordre Souverain Militaire de Malte, le Saint-Siège tient à réitérer son soutien et ses encouragements pour le travail remarquable ques ses membres et ses bénévoles réalisent en diverses parties du monde, en conformité avec les objectifs de l’Ordre: la “Tuitio Fidei” (défense de la foi) et l’”Obsequium pauperum” (services des pauvres, des malades et des personnes les plus vulnérables).

Pour soutenir et déveloper cette mission généreuse, le Saint-Siège confirme la confiance qu’il met dans les cinq Membres du Groupe nommés par le Pape François, le 21 décembre 2016, afin de l’informer sur la crise de la Direction centrale actuelle de l’Ordre, et il rejette, au vu de la documentation en sa possession, toute tentative de discrédit sur les Membres de ce Groupe et sur leur travail.

Amoris Laetitia: les doutes du Cardinal Caffarra

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Amoris Laetitia: les doutes du Cardinal Caffarra

 

“SEUL UN AVEUGLE PEUT NIER QU’IL Y A, DANS L’EGLISE, UNE GRANDE CONFUSION”.

Le Cardinal italien s'exprime longuement sur ses doutes concernant l'exhortation apostolique Amoris Laetitia. 

Lien

Je trouve regrettable qu'un Cardinal n'éclaire pas notre lanterne. L'Eglise participe à la formation des consciences. Paradoxalement, ces propos engendrent et diffusent ce climat de grande confusion.

Evidemment, Sandro Magister reprend cette intervention, traduite par le site Benoît et Moi. Manifestement, le mystère sacré de la conscience échappe à l'évêque émérite de Bologne. Cette querelle entre la conscience et l'Eglise est pourtant ancienne. Elle reste toutefois présente dans quelques milieux qui peinent à reconnaître pleinement le Concile Vatican II. 

Note: 

Unknown-1.jpegLe Cardinal Newman est sans aucun doute le grand prophète de la conscience. Comme l'affirme le Concile Vatican II (Gaudium et Spes 16), qui reprend une citation du pape Pie XII, la conscience est un sanctuaire, inviolable et sacrée.

Personne n'y entre sans l'assentiment de la personne. L'Etat, l'Eglise, tout autre pouvoir s'arrêtent devant elle. Seul le prêtre peut y entrer lors du sacrement de la réconciliation, parce que la personne y consent. La conscience est un oeil; elle ne crée pas la lumière. Toute personne a le devoir de suivre sa conscience. 

Deux célèbres citations du Cardinal Newman exprime la primauté de la conscience. Primauté ne veut pas dire opposition ou contradiction. L'Eglise et la conscience sont faites pour entrer en harmonie. 

- «On ne verra jamais un pape, dans un document officiel adressé à tous les fidèles, porter atteinte à la doctrine très grave du droit d’obéir à l’autorité divine s’exprimant par la Voix de la conscience. Car en vérité c’est sur cette Voix de la conscience que l’Eglise elle-même est fondée.

Si le pape se prononçait contre la conscience, il se suiciderait, il ferait crouler le sol sous ses pieds. Il n’a pas d’autre mission que de proclamer la loi morale, et de confirmer “celle lumière qui éclaire tout homme venant en ce monde”».

- «Si après un dîner j’étais obligé de porter un toast “ecclésiastique” – ce qui évidemment ne se fait pas –, je boirais à la santé du pape, croyez-le bien, mais à la conscience d’abord, et ensuite au pape».

(lettre au Duc de Norfolk)

 

lundi, 16 janvier 2017

Les évêques de Malte prêts à donner la communion aux divorcés-remariés; par I.MEDIA

Unknown.jpegLes évêques de Malte prêts à donner la communion aux divorcés-remariés 15.01.2017 par I.MEDIA

L’Osservatore Romano a publié le 14 janvier 2017 le texte des évêques de l’île de Malte concernant l’application de l’exhortation apostolique Amoris laetitia (2016). Dans les cas où il serait “humainement impossible“, écrivent ces évêques, aux divorcés remariés de suivre l’enseignement de l’Eglise exigeant qu’ils vivent dans la continence, “comme frère et sœur“, lorsqu’ils ne peuvent se séparer, il leur serait possible d’accéder à la communion s’ils se sentent “en paix avec Dieu“.

Parmi les opposants à cette ouverture, le canoniste américain Edward Peters a qualifié sur son blog ce texte de désastreux, car il invite les catholiques “à commettre nombre d’actes objectivement et gravement mauvais“. (cath.ch/imedia/mp)

Note: Le titre est quelque peu trompeur. Les évêques demandent aux prêtres d'être accueillants et charitables, afin de cheminer avec patience pour former la conscience. Contrairement à celles des évêques argentins, ces "guidelines"n'ont pas été commentées par le Pape. L'Osservatore Romano n'est pas un organe du Magistère.

Pour les évêques maltais, la mission des pasteurs ne consiste pas à donner simplement une permission pour accéder aux sacrements, d'offrir des simples recettes ou de se substituer aux consciences. La vocation de l'Eglise consiste à aider les personnes, avec patience, l'art de l'accompagnement, à former et illuminer les consciences afin que cela soit les personnes elles-mêmes qui parviennent à une décision sincère, face à Dieu, pour faire le plus grand bien possible. 

Ce cheminement, cet accompagnement doit inclure un examen de conscience. Ce dernier doit permettre des moments de réflexion, de pénitence: comment les personnes se sont-elles comportées avec les enfants ? ont-elles tentées de se réconcilier avec le conjoint ? quelle est la situation du partenaire abandonné ? L'option de vivre en frère et soeur ne peut pas être éludée. 

Andrea Tornielli

Confusion dans l'Eglise ? je propose un autre titre pour une juste interprétation d'Amoris Laetitia: les évêques sèment la confession !

Amoris Laetitia développe surtout la loi de la gradualité. Les confesseurs le savent bien: si nous discernons la désir d'une conversion à l'Evangile, l'absolution est possible.

Se concentrer uniquement sur les personnes divorcées remariées n'est pas toujours adéquat. Il faut le redire haut et fort: une personne qui souffre d'une séparation n'est pas excommuniée, ni exclue de l'Eglise. Le Pape et toute l'Eglise avec lui, désire avec force qu'elle continue sa vie de foi et de prière. L'Eglise est une Mère tendre et aimante. 

Certains catholiques, disons bien-pensants, sont tentés par un certain pharisaïsme. "Je ne suis pas divorcé, je ne suis pas homosexuel", alors je peux aller communier. C'est blessant et stigmatisant. Un chrétien qui ne cesse de médire, qui se comporte comme un véritable loup au travail, qui manque régulièrement la messe et qui ne se confesse presque jamais, n'a pas le droit à la communion. De fait, nous sommes tous égaux devant Dieu.

Avant d'aller communier chacun doit examiner sa conscience avec l'aide de l'Esprit Saint, pour discerner si Jésus nous attend et nous accueille d'abord au sacrement de la Miséricorde (confession) ou à la communion ? Jésus nous attend, nous espère et nous accueille toujours. 

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La juste interprétation d'Amoris Laetitia demeure dans cette tendre rencontre avec la Miséricorde du Seigneur. C'est le confessionnal. 

La photo du jour

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source @mlkubacki