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dimanche, 15 janvier 2017

Le Cardinal Sarah paraphrase Nietzsche

« Dieu est mort ! Dieu reste mort ! Et c'est nous qui l'avons tué ! Comment nous consoler, nous les meurtriers des meurtriers ? Ce que le monde a possédé jusqu'à présent de plus sacré et de plus puissant a perdu son sang sous notre couteau. — Qui nous lavera de ce sang ? Avec quelle eau pourrions-nous nous purifier ? Quelles expiations, quels jeux sacrés serons-nous forcés d'inventer ?

La grandeur de cet acte n'est-elle pas trop grande pour nous ? Ne sommes-nous pas forcés de devenir nous-mêmes des dieux simplement — ne fût-ce que pour paraître dignes d'eux ? »

F. Nietzsche, Le Gai Savoir, Livre troisième, 125.

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Le Cardinal Sarah paraphrase Nietzsche: l'Occident est devenu la tombe de Dieu

Unknown-3.jpeg"La culture occidentale a été organisée comme si Dieu n'existait pas. C'est nous qui l'avons tué. L'homme ne sait ni qui il est ni où il va."

Le Cardinal Robert Sarah, préfet de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements

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Comment ne pas comprendre la pensée du cardinal Sarah. Il a reçu l'Evangile par la mort des missionnaires partis de l'Occident pour le grand continent de l'Afrique. Pour celui que l'on surnomme le Benoît XVI africain, le choc terrible, contradictoire. L'Occident exporte désormais des idéologies, comme celle du gender, dénoncée par le Pape François. L'homme prend la place de Dieu, créateur de la nature humaine. 

Ne tombons pas dans le péché de prétendre nous substituer au Créateur. Nous sommes des créatures, nous ne sommes pas tout-puissants. La création nous précède et doit être reçue comme un don.

Pape François 

La foi de Bergoglio a connu des moments d'obscurité

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Le Pape François parle des moments d'obscurité 

«Moi aussi certaines fois j'ai traversé des moments d'obscurité dans ma foi, et la foi a beaucoup baissé, mais avec un peu de temps on la retrouve»

suite AFP

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La foi est une aube.

Mgr Charles Morerod, évêque à Fribourg. 

Extrait de "Eglise et immigration, le grand malaise" de Laurent Dandrieu, aux Editions Plon.

Unknown-1.jpeg"si le Pape François ignore la menace, c’est qu’il s’inscrit dans la lignée de la vision angélique de l’islam qui est celle de l’Église depuis des décennies, et plus précisément depuis la déclaration concilaire Nostra Ætate du 28 octobre 1965, vision dont le tort consiste à transposer sur la lecture de l’islam le regard que les chrétiens portent sur le christianisme".

Note: C'est le coeur du grand malaise, sans doute la racine du désaccord. Le Concile Vatican II fut inspiré prophétiquement par l'Esprit Saint. Ce dernier a positionné l'Eglise catholique dans des conditions sociales et temporelles différentes par rapport au passé. L'Eglise n'a plus été en position défensive, ou réactive; bien au contraire, elle a anticipé, d'une manière pro-active, les changements du monde. Elle se situe sur un autre plan que l'Etat, bien qu'au service des mêmes personnes. 

Extrait de "Eglise et immigration, le grand malaise" de Laurent Dandrieu, aux Editions Plon.

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Lien: interview

Le 8 juillet 2013, en visite à Lampedusa où il a fustigé « la mondialisation de l’indifférence », François déclare : « Je désire me tourner en pensée vers les chers immigrés musulmans qui commencent, ce soir, le jeûne du Ramadan, avec le voeu d’abondants fruits spirituels. L’Église vous est proche dans la recherche d’une vie plus digne pour vous et vos familles.»

Le 24 novembre suivant, dans l’exhortation apostolique Evangelii Gaudium, on put lire ces phrases : « Nous chrétiens, nous devrions accueillir avec affection et respect les immigrés de l’Islam qui arrivent dans nos pays [...] Face aux épisodes de fondamentalisme violent qui nous inquiètent, l’affection envers les vrais croyants de l’Islam doit nous porter à éviter d’odieuses généralisations, parce que le véritable Islam et une adéquate interprétation du Coran s’opposent à toute violence » (n° 253).

Comment expliquer l’incroyable sous-estimation par le pape François du danger d’islamisation de l’Europe que porte l’actuelle vague de migrations ? Ce n’est certes pas que le pape oublie l’appartenance à la religion musulmane de nombre des nouveaux arrivants ; mais, s’il en ignore la menace, c’est qu’il s’inscrit dans la lignée de la vision angélique de l’islam qui est celle de l’Église depuis des décennies, et plus précisément depuis la déclaration concilaire Nostra Ætate du 28 octobre 1965, vision dont le tort consiste à transposer sur la lecture de l’islam le regard que les chrétiens portent sur le christianisme.

Trompés par leur propre discours sur « les religions » qui, au-delà de leurs différences superficielles, auraient en commun une même recherche de vérité et de spiritualité, les catholiques en sont venus à tragiquement minorer les différences de nature entre christianisme et islam ; au lieu d’y voir deux visions du monde, de la société et de Dieu antagonistes, ils ont voulu y voir deux voies différentes de chercher la même vérité, parfois presque deux sensibilités d’une même foi. Ce faisant, ils ont gravement sous-estimé l’incompatilité de l’islam avec les sociétés occidentales, et avec la façon chrétienne de concevoir la vie en commun.

Obsédée par l’idée d’apaiser les relations avec les autres grandes religions mondiales, l’Église catholique a décliné dans le dialogue interreligieux l’« idée généreuse et fausse [qui traîne] dans les cerveaux européens : gommons les identités, oublions-les, et, toutes raisons de combat abolies, la paix s’établira par voie de conséquence. [...] Oublions la différence entre l’Islam et la Chrétienté, et les guerres de civilisation n’auront pas lieu, personne n’ayant à défendre une appartenance au prix de son sang ».

L’Église a ainsi voulu fermer les yeux sur des siècles d’histoire, qui nous ont appris que musulmans et chrétiens n’ont pu cohabiter paisiblement que dans les pays où les communautés étaient d’importance équivalente, et toujours de façon parallèle, sans jamais réussir à former une société homogène ; mais que partout où, numériquement, l’islam avait le dessus, cette cohabitation a toujours emprunté pour les chrétiens la forme de la dhimmitude, cette soumission que les musulmans réservent, en terre d’oumma, aux minorités religieuses, dont les membres ne peuvent être que des citoyens de seconde zone. « A ujourd’hui, pour l’islam conquérant, écrit Jacques Ellul, tous ceux qui ne se reconnaissent pas musulmans n’ont pas de droits humains reconnus en tant que tels. Ils retrouveraient dans une société islamique la même condition de dhimmi2. »

Les seuls droits dont les dhimmis disposent en terre d’islam ne sont pas, comme dans la conception occidentale, des droits qui leur sont dus en raison de leur appartenance à la communauté humaine, mais des droits qui leur sont octroyés, concédés, par une sorte de fait du prince. Pour Ellul, la condition qui a toujours été celle des dhimmis en terre d’islam – avec des nuances suivant les lieux et les époques, mais aussi des constantes fondamentales –, "n’est pas du tout le résultat d’un hasard historique, c’est ce qui doit être, du point de vue religieux et du point de vue de la conception musulmane du monde".

Extrait de "Eglise et immigration, le grand malaise" de Laurent Dandrieu, aux Editions Plon.

samedi, 14 janvier 2017

Le cardinal suisse Gilberto Agustoni est décédé

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  Le cardinal suisse Gilberto Agustoni est décédé

Le cardinal suisse Gilberto Agustoni, préfet émérite du Tribunal Suprême de la signature apostolique, est décédé à l'âge de 94 ans.

Le prélat naquit le 26 juillet 1922 à Schaffhouse (Suisse) dans une famille profondément chrétienne. Le père, d'origine tessinoise et employé à l'Etat, et la mère d'un petit village sur les bords du Lac de Constance, se sont ensuite déplacés en Suisse orientale. Le couple eut 5 enfants, 4 garçons et une fille, dont deux devinrent prêtres. RIP

Avec le décès du cardinal genevois Mgr Georges Marie Cottier, dominicain, la Suisse compte désormais deux cardinaux: l'évêque émérite du diocèse de Sion, son Eminence Mgr Schwery, et Mgr Kurt Koch, ancien évêque de Bâle, qui préside le conseil pontifical pour l'unité des chrétiens à Rome. Seul Mgr Kurt Koch (moins de 80 ans) serait un cardinal-électeur lors d'un conclave pour l'élection d'un prochain Pape. 

ATS

Synode sur les jeunes et les vocations: l'ordination des hommes mariés pas à l'ordre du jour

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SYNODE 2018 : LA QUESTION DE L'ORDINATION DES HOMMES MARIÉS N'EST PAS À L'ORDRE DU JOUR, AFFIRME LE CARDINAL BALDISSERI

Vatican - le 13/01/2017 | Par Agence I.Media

img-6487-l125-h81.jpgPrésentant à la presse le 13 janvier 2017 le document préparatoire du prochain Synode sur les jeunes et les vocations, le cardinal Lorenzo Baldisseri, secrétaire général du Synode des évêques, a notamment affirmé que la question de l’ordination des hommes mariés n’était pas à l’ordre du jour.

Note: Le monde médiatique fonctionne ainsi, par tweets. Il se concentre sur quelques sujets, très peu d'idées clefs, des slogans. La communion aux personnes divorcées remariées fut "la question" médiatique phare des synodes pour la famille. 

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L’Église même désire se mettre à l’écoute de votre voix, de votre sensibilité, de votre foi; voire de vos doutes et de vos critiques. Faites entendre votre cri, laissez-le résonner dans les communautés et faites-le arriver aux pasteurs.

Saint Benoît recommandait aux abbés de consulter aussi les jeunes avant toute décision importante, parce que “souvent Dieu révèle à un plus jeune ce qui est meilleur” (Règle de Saint Benoît III, 3).

LETTRE DU PAPE FRANCOIS AUX JEUNES, SYNODE 2018

Chers jeunes,

Unknown.jpegj’ai la joie de vous annoncer qu’en octobre 2018 se célébrera le Synode des Évêques sur le thème « les jeunes, la foi et le discernement vocationnel ». Je vous ai voulu au centre de l’attention parce que je vous porte dans mon cœur.

Aujourd’hui même est présenté le Document Préparatoire, que je vous confie comme “boussole” tout au long de ce cheminement. Me viennent à l’esprit les paroles que Dieu adressa à Abram : « quitte ton pays, ta parenté et la maison de ton père, pour le pays que je t'indiquerai » (Gn 12, 1).

Ces paroles s’adressent aujourd’hui aussi à vous: ce sont les paroles d’un Père qui vous invite à “sortir” pour vous lancer vers un futur non connu mais porteur de réalisations certaines, vers lequel Lui-même vous accompagne. Je vous invite à écouter la voix de Dieu qui résonne dans vos cœurs à travers le souffle de l’Esprit Saint. Quand Dieu dit à Abram « quitte! » que voulait-il lui dire? Certainement pas de s’éloigner des siens ou du monde. Ce fut une forte invitation, une provocation, afin qu’il laisse tout et aille vers une nouvelle terre.

Quelle est pour nous aujourd’hui cette nouvelle terre, si ce n’est une société plus juste et fraternelle que vous désirez profondément et que vous voulez construire jusqu’aux périphéries du monde? Mais aujourd’hui, malheureusement, « quitte! » revêt aussi un sens différent. Celui de la prévarication, de l’injustice et de la guerre. Parmi vous de nombreux jeunes sont soumis au chantage de la violence et contraints de fuir leur pays natal. Leur cri monte vers Dieu, comme celui d’Israël esclave de l’oppression du Pharaon (cf. Ex 2, 23).

Je souhaite aussi vous rappeler les paroles que Jésus dit un jour aux disciples qui lui demandaient : « Maître, où habites-tu? ». Il répondit : « Venez et voyez » (Jn 1, 38-39). Vers vous aussi Jésus tourne son regard et vous invite à aller chez lui. Chers jeunes, avez-vous rencontré ce regard? Avez-vous entendu cette voix? Avez-vous ressenti cette ardeur à vous mettre en route? Je suis sûr que, même si le vacarme et la confusion, semble régner dans le monde, cet appel continue à résonner dans votre âme pour l’ouvrir à la joie complète. Ceci sera possible dans la mesure où, avec également l’accompagnement de guides experts, vous saurez entreprendre un itinéraire de discernement pour découvrir le projet de Dieu sur votre vie. Même quand votre parcours est marqué par la précarité et par la chute, Dieu riche en miséricorde, tend sa main pour vous relever.

À Cracovie, lors de l’ouverture de la dernière Journée Mondiale de la Jeunesse, à plusieurs reprises je vous ai demandé : « peut-on changer les choses? ». Et vous avez crié ensemble un retentissant « oui! ». Ce cri nait de votre cœur juvénile qui ne supporte pas l’injustice et ne peut se plier à la culture du déchet, ni céder à la globalisation de l’indifférence. Écoutez ce cri qui monte du plus profond de vous! Même quand ressentez, comme le prophète Jérémie, l’inexpérience due à votre jeunesse, Dieu vous encourage à aller là où Il vous envoie : « N'aie aucune crainte […] car je suis avec toi pour te délivrer » (Jr 1, 8).

Un monde meilleur se construit aussi grâce à vous, à votre désir de changement et à votre générosité. N’ayez pas peur d’écouter l’Esprit qui vous suggère des choix audacieux, ne temporisez pas quand la conscience vous demande d’oser pour suivre le Maître. L’Église même désire se mettre à l’écoute de votre voix, de votre sensibilité, de votre foi; voire de vos doutes et de vos critiques. Faites entendre votre cri, laissez-le résonner dans les communautés et faites-le arriver aux pasteurs.

Saint Benoît recommandait aux abbés de consulter aussi les jeunes avant toute décision importante, parce que “souvent Dieu révèle à un plus jeune ce qui est meilleur” (Règle de Saint Benoît III, 3). Ainsi, aussi par le cheminement de ce Synode, mes frères Évêques et moi-même nous voulons devenir encore plus les collaborateurs de votre joie (cf. 2 Co 1, 24). Je vous confie à Marie de Nazareth, une jeune comme vous vers qui Dieu a tourné son regard plein d’amour, pour qu’elle vous prenne par la main e vous guide à la joie d’un “me voici!” total et généreux (cf. Lc 1, 38).

Avec mon affection paternelle,

FRANÇOIS

document préparatoire du synode 2018 

Au prix du sang: film sur Saint Josémaria fondateur de l'Opus Dei

Au prix du sang: film sur Saint Josémaria fondateur de l'Opus Dei

Saint Josémaria se refusera toujours à parler de politique mais portera au contraire un discours de paix et de réconciliation.

images.jpegMgr Antoine de Rochebrune, vicaire régional de l’Opus Dei en France, évoque le film Au prix du sang, sur le fondateur de l'Opus Dei :

Comment Josémaria a-t-il vécu les premières années de guerre ? A-til été confronté au massacre de prêtres ? A-t-il échappé à des tentatives d’arrestation ?

Durant la guerre fratricide qui fit suite au coup d’Etat d’un groupe d’officiers contre la République, le simple fait de porter une croix ou de se déclarer catholique était passible de mort. On estime qu’à Madrid 35% du clergé fut assassiné à cette époque. Un jour, des miliciens pendent devant chez la mère de Josémaria un homme qui lui ressemble, pensant que c’était lui.

Comme tant d’autres prêtres, l’abbé Escriva risque donc sa vie et doit en permanence se cacher. Le 30 août 1936, alors qu’il est caché chez des amis, un groupe de miliciens passe de maison en maison au milieu de la nuit pour procéder à des perquisitions, à la recherche d’ennemis.

Ce jour là, Josémaria échappe aux miliciens en se réfugiant dans une mansarde mais comprend qu’il doit partir, pour ne pas mettre en danger la vie de ses hôtes. Pour les jeunes qui l’entourent, il est frappant de constater que, même au plus fort de la persécution religieuse, Saint Josémaria se refusera toujours à parler de politique mais portera au contraire un discours de paix et de réconciliation.

Est-il vrai, comme on le voit dans le film, que Josémaria a confessé « en civil » dans un zoo et qu’il a du se réfugier dans un hôpital psychiatrique ?

Josémaria a effectivement souvent parcouru les rues et les jardins publics en « civil », avec de jeunes gens qu’il confesse en marchant, en faisant mine de se promener simplement avec eux. Les lieux où il a du se cacher ou célébrer la messe dans la clandestinité sont multiples.

Il passa notamment 5 mois, d’octobre à mars 1937, dans la clinique du docteur Suils, un ami de lycée devenu psychiatre, avant de se réfugier au consulat du Honduras où il resta jusqu’à la fin du mois d’août 1937. C’est à cette date qu’il put se procurer des documents qui lui assuraient une relative liberté de mouvement.

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livre: Confidences inédites L'Opus Dei, par Philippe Legrand avec Mgr de Rochebrune

vendredi, 13 janvier 2017

L'ordre de Malte affirme son indépendance vis-à-vis du Pape François

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L'ordre de Malte affirme son indépendance vis-à-vis du Pape François

Le gouvernement de l'Ordre de Malte à Rome franchit ainsi un pas de plus dans sa guerre ouverte contre le pape argentin après avoir déjà jugé "inacceptable" fin décembre l'ouverture de cette enquête après le renvoi d'un haut gradé de l'ordre, soulignant alors qu'il s'agissait d'une décision purement "interne".

Dans un communiqué publié mercredi sur son site, révélé vendredi par plusieurs médias spécialisés sur le Vatican, l'Ordre de Malte indique avoir décidé de ne pas collaborer avec cette commission pour "protéger sa propre souveraineté".

Le gouvernement de l'Ordre souverain de Malte à Rome, l'une des plus anciennes institutions chrétiennes, a confirmé cette semaine son opposition frontale au pape François, en refusant de collaborer avec une commission d'enquêtes nommée par Jorge Bergoglio. (Zenit)

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Note: Il me paraît primordial de ne pas embarquer médiatiquement le Cardinal Burke dans toutes les polémiques. Si le Pape demande une enquête, les faits ne sont pas encore établis. Prudence et patience. Bien des membres de l'ordre de Malte accomplissent un magnifique travail auprès des plus pauvres, des personnes en difficultés ou des personnes avec un handicap. 

Anglettere: un homme enceint (sic!). Patrick Bruel: qui a le droit ? d'faire ça à des enfants ..

Anglettere: un homme enceint (sic!). Patrick Bruel: qui a le droit ? d'faire ça à des enfants ..

Hayden Cross est le premier transgenre britannique à attendre un enfant. Il devrait accoucher en mai prochain.

Qui pense aux droits de cet enfant ? Qui prend sa défense ? 

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Le Matin

jeudi, 12 janvier 2017

Le Pape François et les idoles: les voyants et la beauté de la silhouette

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- Aller voir un voyant ou une voyante qui lit les cartes : cela, c’est une idole !

- J’ai dû avorter parce que ma silhouette est très importante; une autre idole

Le Pape François et les idoles: les voyants et la beauté de la silhouette

Parfois, nous les cherchons dans un dieu qui puisse se plier à nos demandes et intervenir de façon magique pour changer la réalité et la rendre telle que nous la voulons ; une idole, justement, qui en tant que telle ne peut rien faire, impuissante et mensongère. Mais nous aimons les idoles, nous les aimons beaucoup !

La voyante qui lit les cartes: une idole !

Une fois, à Buenos Aires, je devais aller d’une église à l’autre, mille mètres, plus ou moins. Et je l’ai fait à pied. Et il y a un parc à mi-chemin et dans le parc, il y avait des petites tables, mais beaucoup, beaucoup, où étaient assis les voyants. C’était rempli de monde qui faisait la queue.

Tu lui tendais la main et il commençait mais le discours était toujours le même : il y a une femme dans ta vie, il y a une ombre qui vient, mais tout ira bien… Et puis, tu payais. Et cela te donne une sécurité ? C’est la sécurité – permettez-moi ce mot – d’une stupidité. Aller voir un voyant ou une voyante qui lit les cartes : cela, c’est une idole ! C’est l’idole et quand nous y sommes très attachés, nous achetons de fausses espérances. Tandis qu’à cette espérance de la gratuité, que Jésus-Christ nous a apportée en donnant gratuitement sa vie pour nous, à celle-là parfois nous ne faisons pas tellement confiance.

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La beauté comme une idole : "J’ai dû avorter parce que ma silhouette est très importante"

images-3.jpegÀ l’espérance dans un Seigneur de la vie qui, par sa Parole, a créé le monde et conduit nos existences, s’oppose la confiance dans des simulacres muets. Les idéologies avec leur prétention à l’absolu, les richesses – et elles sont une grande idole – le pouvoir et le succès, la vanité, avec leur illusion d’éternité et de toute-puissance, des valeurs comme la beauté physique et la santé, quand elles deviennent des idoles à qui tout sacrifier, sont toutes des réalités qui embrouillent l’esprit et le cœur et qui, au lieu de favoriser la vie, mènent à la mort.

C’est triste d’entendre et cela fait souffrir l’âme, ce que j’ai entendu une fois, il y a des années, dans le diocèse de Buenos Aires : une brave femme, très belle, se vantait de sa beauté, commentait, comme si c’était naturel : « Et oui, j’ai dû avorter parce que ma silhouette est très importante ». Ce sont des idoles et elles te poussent sur la mauvaise voie et ne te donnent pas le bonheur.

France: des laïcs qui s'engagent Erwan Le Morhedec et Laurent Dandrieu

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France: des laïcs qui s'engagent Erwan Le Morhedec et Laurent Dandrieu

Aleteia

Présenté comme un match de championnat du monde de boxe, le duel entre le blogueur Koz et le journaliste Laurent Dandrieu a tout pour plaire aux amateurs de buzz. Deux réseaux, deux panaches, deux bretteurs de talents et surtout deux livres qui feront leur apparition à un jour d’écart sur les étals des libraires jeudi 12 et vendredi 13 janvier.

Le premier, signé Laurent Dandrieu, affiche le pape François accueillant une famille de migrants musulmans sur le tarmac de l’aéroport de Rome en première de couverture et s’intitule Église et immigration, le grand malaise (Presses de la Renaissance).

Le second, signé Erwan Le Morhedec alias Koz, barré du titre : Identitaire. Le mauvais génie du christianisme (Cerf) figure une église stylisée et tricolore. Deux livres que tout oppose ? Pas forcément. Aleteia vous propose de prendre un peu de champ et de quitter le pré où se déroulera le duel pour analyser les causes et comprendre les conséquences de cette passe d’armes.

Cyprien Viet: interview de Koz' pour Radio Vatican

(RV) Entretien - Erwan Le Morhedec, avocat et blogueur connu sous le nom de Koz, publie ce 12 janvier aux éditions du Cerf, un livre intitulé Identitaire, le mauvais génie du christianisme.

mercredi, 11 janvier 2017

Photo du jour: le Cardinal Sarah et le Pape émérite Benoît XVI

Photo du jour: le Cardinal Sarah et le Pape émérite Benoît XVI

Les deux hommes partagent un même amour pour l'Eglise et pour la Liturgie. 

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source photos: compte Facebook du Cardinal Sarah

 

Amoris Laetitia: interview du Cardinal Raymond Burke: la clarification aura bien lieu

Amoris Laetitia: interview du Cardinal Raymond Burke: la clarification aura bien lieu

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The Remnant, par Michael Matt

images.jpegLes fêtes de Noël sont passées. Désormais, tout porte à croire que Burke ne reviendra pas en arrière et qu'il corrigera bel et bien publiquement le Pape (cf. interview).

Le terme correction semble pâlir. Il faut désormais parler de clarification. Pour le Cardinal résistant "certaines déclarations d'AL doivent être clarifiées, sous peine d'entraîner le scandale parmi le fidèles". 

Notre prélat américain ajoute: la notion d'accompagnement n'aurait pas le sens spirituel ou doctrinal classique (ndlr: le coeur de l'exhortation apostolique est précisément un chemin de discernement, qui reprend une proposition "allemande", voté à l'unanimité par les Pères synodaux)

Depuis sa parution, Burke pense que le document "Amoris Laetitia" n'est pas un acte du Magistère. 

lien

Second livre du journaliste suisse Arnaud Bédat: "François, seul contre tous"

Lien Jura Pastoral