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mardi, 27 décembre 2016

Walter Brandmüller « a tenu à préciser qu'une éventuelle « correction fraternelle » du pape devrait se faire « in camera caritatis », c’est-à-dire pas en public à travers des actes ou des écrits en circulation. »

Walter Brandmüller « a tenu à préciser qu'une éventuelle « correction fraternelle » du pape devrait se faire « in camera caritatis », c’est-à-dire pas en public à travers des actes ou des écrits en circulation. »

TNX-14909-brandmuller.jpgLe cardinal allemand Brandmüller est un des quatre signataires des dubia qui ont été envoyés au pape François au sujet d’Amoris Laetitia. Il a été interrogé par le quotidien romain Vatican Insider au sujet d’une récente déclaration du cardinal Burke, un des autres protagonistes de ces cinq questions concernant l’interprétation de cette exhortation tendancieuse sur la famille. Raymond Burke semble avoir donné, en annonçant pour bientôt « une correction formelle » du pontife, une sorte d’ultimatum au pape François qui pour l’instant a décidé de ne pas répondre officiellement aux dubia.

D’après ce que rapporte le journaliste romain Andrea Tornielli, le cardinal allemand a explicité la démarche de son homologue américain Burke. Ainsi on peut lire dans l’article que Walter Brandmüller « a tenu à préciser que une éventuelle « correction fraternelle » du pape devrait se faire « in camera caritatis », c’est-à-dire non en public à travers des actes ou des écrits en circulation. »

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« Les dubia, a déclaré Brandmüller, entendent promouvoir dans l’Église le débat comme cela est en train d’advenir. Le cardinal Burke dans l’entretien original en anglais n’a pas indiqué une échéance mais a simplement répondu que maintenant il faut penser à Noël et qu’ensuite la question sera affrontée. »

Brandmüller tient en outre à préciser : Burke « n’a pas dit qu’une éventuelle correction fraternelle – comme celle citée dans les Galates 2,11-14 – doit intervenir publiquement. » (…)

« Je dois en revanche retenir, ajoute Brandmüller, que le cardinal Burke est convaincu qu’en première instance une correction fraternelle doit intervenir in camera caritatis. » Donc pas publiquement. « Je dois dire, continue le prélat, que le cardinal a exprimé – en toute indépendance – son opinion qui, sans doute, pourrait être partagée aussi par d’autres cardinaux. » Brandmüller laisse donc entendre que dans les entretiens successifs à la publication des dubia Burke n’a pas parlé comme le porte-parole des quatre cardinaux signataires.

Le prélat allemand conclut : « Nous les cardinaux attendons les réponses aux dubia, dans la mesure où un défaut de réponse pourrait être vu par d’amples secteurs de l’Église comme un refus d’une adhésion claire et articulée à la doctrine définie. »

Commentaires

les dubia ont été formulés avec une parfaite courtoisie par les quatre cardinaux, et dans le respect le plus impeccable de la procédure canonique correspondante, y compris en ce qui concerne leur publication justifiée par la non réponse du pape et par l’enjeu ici de la préservation du dépôt de la foi.( cf à ce sujet Thomas d’Aquin, Secunda secundae, question 33, article 4). Dans ces conditions, l’accueil réservé est inacceptable, non seulement par la non réponse, mais encore par les offenses, en forme de tentatives d’intimidation, adressées par des proches du pape, qui se sont permis de déclarer que les cardinaux avaient un « mauvais esprit » et qu’ils avaient « besoin de se convertir dans leur vie ».

On voit là à l’œuvre des méthodes qui se rapprochent étrangement de celles employées dans les régimes totalitaires pour formater les esprits à des idéologies.

On voit là l’illustratrion d’un enchainement terrible, à savoir que quand on se permet de déraisonner, ce qui est le cas dans Amoris laetitia, et que l’on exerce en outre un pouvoir, on tombe immanquablement dans la spirale de la tyrannie. C’est exactement ce qu’on observe ici.

Aux preuves apportées par une lecture attentive du texte de ce qu’ Amoris laetitia est dans l’erreur, ce comportement inqualifiable vient donc ajouter des signes d’anormalité qui ne trompent pas.

Il n’y a maintenant rien de plus à attendre pour asseoir la certitude de ce que le pape est là dans l’erreur. Cette certitude, maintenant, elle a lieu d’être totale. Notons en particulier qu’on ne saurait lui opposer le fait que le pape serait à l’abri de se tromper, car cela est faux. Saint Paul d’ailleurs a pris soin de nous prévenir à ce sujet: « Mais quand Pierre est venu à Antioche, je me suis opposé à lui ouvertement, parce qu’il était dans son tort » (Gal 2,11).

Nous y voici donc. Les preuves, la certitude, de l’erreur étant là, c’est devenu un DEVOIR POUR TOUS, CLERCS ET LAÏCS, de s’en écarter.

Écrit par : Jean-Baptiste | mercredi, 28 décembre 2016

Avez-vous lu Amoris laetitia en entier, petit à petit, au moins 2 fois ?

Écrit par : Myriam | mercredi, 28 décembre 2016

Bonjour Madame. Vous l'avez lu deux fois, très bien. Maintenant reprenez la et comparez les citations de St Thomas, du Concile Vatican II,etc. Et dites moi si les sens sont les mêmes...

Écrit par : Jean-Baptiste | mercredi, 28 décembre 2016

Bonjour l'ambiance:
1) Des cardinaux expriment des "dubia" apparemment argumentées dans le fond mais pas dans les formes, ils ont leurs partisans et leurs détracteurs, j'ai cru comprendre que le pape a déconsidéré leur démarche dans une récente prise de parole, c'est son droit et peut-être même son devoir.
2) Cela fait des années que le cardinal Kasper et quelques autres prélats expriment la certitude que le pape applique leurs propres idées et des idées pas tout à fait catholiques, dans un entretien donné récemment à un journal allemand, Léonardo Boff en ajoute une couche personnelle tout en citant le cardinal Kasper... où sont les désapprobations du pape quant à ce rapt de sa personne et de son pontificat par ce groupe-là? Le pape a le droit de ne rien en dire, il pense peut-être que c'est son devoir...
3) On a beau dire que, si on aime le pape on doit avoir confiance en ce qu'il dit, et il n'y a rien à redire là-dessus, quand on voit qui claironne partout qu'il aime le pape, par exemple le "groupe" Kasper-Boff et dit lui faire confiance pour tout bazarder, cela laisse perplexe. On pourra faire toutes les analyses de texte qu'on veut, il se diffuse une ambiance fort peu propice à la confiance. Les cardinaux qui ont publiquement diffusé leurs "dubia" en ont certainement une part de responsabilité mais, chronologiquement, le "groupe" Kasper-Boff a commencé bien avant et continue avec une grande constance. Et le pauvre chrétien "de base" qui cherche à y comprendre quelque chose n'y comprend toujours rien et ça ne concerne pas que mon insignifiante personne.

Écrit par : C.J | mercredi, 28 décembre 2016

Moi je trouve que les cardinaux à la retraite devraient quitter Rome, regagner leurs diocèses d'origine et cesser de semer la zizanie.

Écrit par : Flo | mercredi, 28 décembre 2016

Le Pape va montrer aussi sa patience et La Miséricorde. Il est vrai que le démon se sert de tout pour semer la zizanie, l'ivraie. Jésus nous conseille de ne pas l'arracher de peur de toucher le bon grain. J'attends de voir comment les choses vont évoluer. Le mouvement ne semble pas très uni car il y a déjà l'avis différent du Cardinal Brandmüller, qui veut une correction privée. Si ce sont des hommes de foi authentique et humble, ils devraient réaliser par eux-mêmes que cela ne convient pas d'agir de cette façon. Ils se raviseront.

Les Cardinaux Kasper et Marx ne sont pas plus clairs. Pas facile d'entendre la voix du Bon Pasteur. Il faut alors lire les textes et prendre les infos là où l'on peut avoir confiance. Les media mainstream déforment moins le Pape que la galaxie d'opposition.

Écrit par : Don Dom | mercredi, 28 décembre 2016

Vous perdez votre latin. Kasper et Marx c'est parfaitement clair. C'est complètement en opposition avec la Parole de Dieu

Écrit par : Raph | mercredi, 28 décembre 2016

La nébuleuse d'opposition est constitué principalement par Burke, qui résiste à Amoris Laetitia, sorte de cristallisation de cette subtile et sourde dissension. Comme en miroir, le théologien Boff, et le Cardinal Kasper, et dans une moindre mesure Marx, flattent le Saint-Père. J'ai fait un petit article sur cette constellation, avec quelques sources.

Écrit par : Don Dom | jeudi, 29 décembre 2016

Je vous laisse à votre site....Mais la seule chose qui est nébuleuse c'est votre communication....Et le fait que vous préfériez l'ambiguïté permet aujourd'hui clairement de situer dans quel camp vous êtes... C'est pour cela que ce dubia vous fait si peur...Petit conseil au papolatre aveugle que vous êtes.... Méfiez-vous dans vos analyses nul ne sait qui succédera au Pape que la mafia de St Gall voulait sur la Chaire de Pierre....
Essayez de servir la vérité
Au revoir

Écrit par : Raph | jeudi, 29 décembre 2016

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Écrit par : Tournesol57 | jeudi, 29 décembre 2016

Vous êtes libre de penser comme bon vous semble. Le monde de l'Eglise est toutefois différent car le Logos, le Verbe éclaire tout homme en ce monde, et le don de la foi illumine notre vie d'une autre lumière. La foi exige la liberté.

La recherche de l'harmonie et de la symphonie divine permet de discerner dans la multiplicité des voix celle du Bon Pasteur.

Écrit par : Don Dom | jeudi, 29 décembre 2016

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