dimanche, 01 mars 2015
Burglen, Wendelin Bucheli et Mgr Huonder: un nouvel épisode, vraiment ?
Burglen, Wendelin Bucheli et Mgr Huonder: nouvel épisode ?
A la lecture de la dépêche de l'ATS (agence télégraphique suisse), nous avons l'impression que l'évêque de Coire continue de réagir, notamment par sa lettre pastorale du Carême.
Or, la lettre pastorale de Mgr Huonder est datée du 28 décembre 2014, avec la mention de la rendre publique le 22 février 2015.
Il n'y a donc aucun élément nouveau à mettre à ce dossier, si ce n'est simplement une gestion de l'agenda médiatique, afin d'entretenir le suspens brûlant de ce feuilleton.
Extrait:
Un tournant positif:
La doctrine de notre foi sur la famille et le mariage propose un enseignement passionnant et attirant, un enseignement qui peut combler l'homme et le rendre joyeux.
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Séminaire romain pour journalistes francophones à la Sainte Croix
Séminaire pour journalistes
Un séminaire à Rome pour les journalistes des 5 au 7 mars 2015 en partenariat avec l'Université pontificale de la Sainte Croix de Rome.
Objectif : mettre les journalistes en contact avec plusieurs experts, professeurs universitaires ou vaticanistes, à même de leur donner des clés pour mieux comprendre l'actualité de l'Eglise.
Il permettra de rencontrer des personnalités importantes de la Curie. La présence et l'intervention de Greg Burke, conseiller en communication de la secrétairerie du Vatican, sera d'un apport spécialement pertinent pour mieux saisir, de l'intérieur, les enjeux de la vie de l'Eglise.
P.S. J'aurai la joie de suivre ce séminaire, en lien avec mon ancienne Université. Ces rencontres s'annoncent passionnantes !
16:04 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | Facebook
Père Henri Boulad: l'islam n'est pas modéré, mais des musulmans sont modérés
dreuz.info: article du Père Boulad.
Père Boulad: Les musulmans modérés sont légion, mais l’islam modéré n’existe pas
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samedi, 28 février 2015
Seconde anniversaire de la renonciation de Benoît XVI
Il y a deux ans la fine et douce personnalité de Benoît XVI quittait la scène mondiale pour entrer dans le silence de la prière.
Lien: dernier Angélus
RT @CatholicNewsSvc: Two years ago today the pontificate of Pope Benedict XVI ended. pic.twitter.com/EF2uIYY3aA
— Catholic News Svc (@CatholicNewsSvc) 28 Février 2015
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Bürglen, Wendelin Bucheli et la bénédiction des personnes de même sexe
Pour les chrétiens, le mariage est une perle précieuse
"nous les évêques, nous avons la conviction profonde que des personnes homosexuelles peuvent être bénies, mais non la contraction d'une union homosexuelle".
Evêques suisses, 2002
Bürglen, Wendelin Bucheli et l'homosexualité
( La Liberté )
Pour la bénédiction des personnes de même sexe, la conférence des évêques suisses a déjà pris position en 2002
La conférence des évêques suisses (CES) a publié un document en 2002, circulaire qui rappelle que l'Eglise offre toute une palette de services pour les personnes homosexuelles, telle qu'une bénédiction personnelle. Mgr Morerod est simplement dans la même ligne que cette missive; Mgr Huonder n'était pas encore évêque.
Les évêques suisses l'ont dit déjà:
En aucun cas une union homosexuelle ne peut être mise sur le même plan que le sacrement du mariage, même si elle est portée par des valeurs d'amitié et de fidélité.
Bénédiction de personnes homosexuelles: extrait du document de la conférence des évêques suisses (CES) de 2002:
.... L'enseignement de l'Eglise est résumé dans les numéros 2357 - 2359 du Catéchisme de l'Eglise Catholique. Le refus de l'Eglise d'accepter les actes homosexuels peut paraître dur à beaucoup de nos contemporains. Ne contredit-il pas l'attitude ouverte de Jésus qui a accueilli tous les hommes, tels qu'ils étaient, sans faire de différence, ni poser de condition? C'est cela que ressentent beaucoup de chrétiennes et de chrétiens. Pourtant - que ceci soit dit avec force - l'Eglise ne refuse pas les personnes homosexuelles.
Ce sont des personnes de valeur, souvent injustement tenues à l'écart. L'Eglise veut être proche d'elles comme de tous les humains. Mais elle ne peut en aucun cas approuver les actes homosexuels, tout en ayant conscience que des prêtres et d'autres représentants et représentantes de l'Eglise ont failli douloureusement dans leur manière de vivre leur sexualité en général – y compris leur homosexualité – et peuvent encore aujourd'hui y succomber. Là, l'humilité et la conversion constante deviennent particulièrement urgentes.
L'homosexualité est une orientation de la personnalité humaine intégrale, son origine psychique ou biologique n'étant de loin pas encore élucidée. Il s'agit souvent d'une tendance profondément enracinée que les personnes concernées n'ont pas choisie. Mais cela ne veut pas dire que l'attrait homosexuel doit être réalisé et vécu activement. L'expérience de l'Eglise et celle d'autres religions et cultures montrent qu'il existe des chemins de continence qui ne diminuent pas l'être humain, mais au contraire, l'enrichissent. Des relations humaines et des amitiés durables peuvent être d'un grand soutien.
Une union homosexuelle, fondée pour durer, peut-elle recevoir la bénédiction de l'Eglise ?
Dans le domaine du droit civil, la Conférence des évêques prend positivement note de l'effort de trouver pour les unions homosexuelles durables des dispositions juridiques qui les préservent de toute discrimination dans les domaines successoral et autres. Dans notre réponse du 18 décembre 1999 au rapport du Conseil fédéral sur la situation juridique des couples homosexuels, nous n'étions pas opposés à l'idée d'introduire un partenariat enregistré. Mais nous tenons absolument à ce que le caractère unique du mariage entre homme et femme soit protégé par la juridiction de l'Etat d'une manière inconditionnelle.
Car, de par le droit naturel, le mariage entre homme et femme est dans une position et une dignité particulières qui lui sont propres, ceci à cause de son importance pour la société humaine qui ne pourrait se perpétuer sans lui. La célébration du mariage est pour l'Eglise plus qu'un acte de droit privé, défini par l'Etat et son droit, acte conclu entre deux personnes qui décident de mener une vie commune. La relation entre homme et femme dans le mariage, donnée par la nature, précède ce droit et en est la base.
La société ne peut toucher à cette relation sans se mettre elle-même en danger. Par sa forme et sa tâche uniques et spécifiques, elle fait partie intégrante du plan créateur de Dieu. On ne peut en dire autant d'une union homosexuelle.
Dans l'ordre sacramentel de la Nouvelle Alliance, le mariage comme union hétérosexuelle entre un homme et une femme, incluant leur ouverture à l'enfant, a été reconnu comme sacrement, c'est-à-dire comme un signe efficace, par la grâce, du lien nuptial entre le Christ et son Eglise (cf. Ep 5,31-32). L'Eglise, à qui les sacrements sont confiés pour être administrés avec fidélité, considère comme un devoir de maintenir et de protéger le sacrement du mariage dans son sens originel comme un bien de haute valeur. En aucun cas une union homosexuelle ne peut être mise sur le même plan que le sacrement du mariage, même si elle est portée par des valeurs d'amitié et de fidélité.
Une telle union de vie ne pourrait-elle pas au moins recevoir une bénédiction non sacramentelle ?
Dans l'Ecriture Sainte et dans la foi de l'Eglise, la bénédiction signifie une promesse spécifique de la présence de Dieu qui favorise et épanouit la vie. Les bénédictions sont surtout données pendant l'action liturgique de l'Eglise. Une telle bénédiction donnée liturgiquement par l'Eglise s'appelle un "sacramental". Chaque personne, dans n'importe quelle situation de vie, peut recevoir une telle bénédiction.
Mais chaque action de l'homme ne pourra être approuvée par Dieu. Pour les raisons mentionnées ci-dessus, nous les évêques, nous avons la conviction profonde que des personnes homosexuelles peuvent être bénies, mais non la contraction d'une union homosexuelle. Un tel rite pourrait ressembler au mariage sacramentel et prêter à confusion.
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Le Cardinal suisse Kurt Koch fait l'éloge de l'amour humain et du mariage
Rome, 26 février 2015 (Zenit.org) Anne Kurian
« l’avenir de l’humanité passe de manière fondamentale par la famille ».
Le Cardinal suisse Kurt Koch: la fidélité et la fécondité sont des réalisations de la liberté
« La fidélité conjugale » et « la transmission de la vie qui en résulte », ne sont pas « une menace ou une limite à la liberté humaine », mais « sa réalisation la plus authentique », affirme le cardinal Koch.
Entre deux synodes sur la famille, le cardinal Kurt Koch, président du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens, publie une réflexion intitulée « À la recherche de la signification du mariage chrétien », dans les pages de l'édition italienne de L'Osservatore Romano du 26 février 2015.
L’unique capital fiable pour l’avenir est l’homme lui-même
Le cardinal propose « un approfondissement des causes de la crise actuelle du mariage et de la famille » : il diagnostique « le problème le plus profond » dans « l’incapacité généralisée et croissante des personnes à prendre des décisions contraignantes et définitives ».
Dans cette « culture du provisoire », constate-t-il, « les hommes ne partent plus de la volonté de quelque chose de définitif mais envisagent dès le départ l’éventualité d’un échec ».
Et ce pessimisme ambiant rejaillit sur les naissances : « beaucoup ne veulent plus risquer de mettre au monde des enfants » car « pour eux l’avenir est devenu tellement incertain qu’il les pousse à se demander, avec préoccupation, comment il est possible d’exposer une nouvelle vie à un avenir perçu comme inconnu ».
La chute de la natalité en occident est « un signe d’un manque de confiance dans la vie et d’espérance dans l’avenir » : « les hommes ne peuvent transmettre la vie humaine avec responsabilité que s’ils la transmettent aussi et surtout dans un sens qui porte en soi une espérance... Les hommes transmettent la vie et la remettent à un avenir encore inconnu, uniquement s’ils reconnaissent que l’unique capital fiable pour l’avenir est l’homme lui-même. »
La fidélité n'est pas une limite à la liberté humaine
A ces deux phénomènes – fragilité des mariages et chute de la natalité – le cardinal répond avec la lumière de « l’Évangile du mariage et de la famille ».
Cet Évangile, c'est « l’annonce joyeuse que la fidélité conjugale entre deux personnes, tout comme l’attention mutuelle dans l’amour et la transmission de la vie qui en résulte, ne constituent pas une menace ou une limite à la liberté humaine, mais sa réalisation la plus authentique ».
« Celui qui reste fidèle au "oui" prononcé à l’intention d’un autre être humain, ne se figera pas mais apprendra toujours plus profondément à s’ouvrir au "tu" et, ce faisant, à trouver sa propre liberté », affirme le cardinal.
En effet, « la possibilité la plus élevée de la liberté humaine consiste dans sa capacité à effectuer des choix définitifs » : par conséquent, « ne réussira à devenir libre que celui qui saura aussi être fidèle et ne pourra être vraiment fidèle que celui qui est libre. La fidélité est le prix que coûte la liberté et la liberté est le lot que gagne la fidélité ».
Les enfants sont le bien le plus précieux
« Dans la vision chrétienne, l’amour conjugal entre un homme et une femme ne peut tourner exclusivement autour de lui-même, mais il doit sortir de lui-même à travers les enfants et pour les enfants », poursuit le cardinal : « L’amour entre un homme et une femme et la transmission de la vie humaine sont inséparables. »
« En considérant leurs enfants comme le bien le plus précieux de la famille, les parents chrétiens lancent un signal prophétique contraire à la chute des naissances » et ils rappellent que « l’avenir de l’humanité passe de manière fondamentale par la famille ».
Si « la perception qu’a le public du synode des évêques s’est focalisée sur la question de savoir si et dans quelles conditions les chrétiens divorcés remariés peuvent et doivent être admis aux sacrements », le cardinal estime « que l’on ne peut trouver de réponses crédibles et utiles à cette question épineuse, que si l’on a le courage d’appeler par leur nom les problèmes qui sont à la base ».
« En y réfléchissant, on arrive à la conclusion que la pastorale du mariage doit aujourd’hui se concentrer avec attention sur une bonne préparation au mariage, sur un catéchuménat matrimonial », ajoute-t-il.
Avec une traduction de Constance Roques
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Homosexualité: le Cardinal Sarah place sa confiance dans le Pape François
Synode: le Cardinal Sarah place sa confiance dans le Pape François
"L'Occident ne doit pas refuser d'écouter ce que l'Esprit dit aux Églises, même si elles sont africaines !" lance-t-il.
"Comment comprendre que des pasteurs catholiques soumettent au vote la doctrine, la loi de Dieu et l'enseignement de l'Église sur l'homosexualité, le divorce et le remariage ?" ajoute le prélat.
"J'affirme avec solennité que l'Église d'Afrique s'opposera fermement à toute rébellion contre l'enseignement de Jésus et du magistère ! Comment un synode pourrait-il revenir sur l'enseignement constant" de Paul VI, Jean Paul II et Benoît XVI ? "Je place ma confiance dans la fidélité de François."
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Daesh et la guerre de la propagande
Stop à la propagande de l'ISIS
Excellente décision.
RaiNews24 a choisi de ne plus publier les photos ou les vidéos de décapitations de l'ISIS qui ne sont de fait que de la propagande.
Depuis le 11 septembre 2001, tout le monde garde en mémoire les images des deux avions venant s'encastrer dans les twin towers.
La guerre de la propagande avait commencé avec ces images, reflet d'une stratégie savamment orchestrée. Par une fine connaissance de leurs fonctionnements, les djihadistes exploitent nos sociétés hautement médiatisées.
Les images explosent parfois dans notre imagination et fonctionnent un peu comme des missiles dans nos esprits. On ne peut pas tomber dans le piège de la propagande de la violence.
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Pape François: l'Eglise est un hôpital de campagne, une Mère de Miséricorde qui cocole et réchauffe les coeurs
L’Eglise est un hôpital de campagne, une Mère de Miséricorde qui cocole et réchauffe d’abord les coeurs
Le Pape ne change rien à la foi ni à l'enseignement de l'Eglise, mais la rend attractive et chaleureuse (lien).
Selon Austen Ivereigh, l’origine de ces images et de ces paraboles, si chères au Pape François, proviennent sans aucun doute des histoires d'enfance racontées par la grand-mère de Jorge Mario Bergoglio.
Rosa eut un profond impact et une influence déterminante sur sa vie de foi notamment en lui racontant le roman de Manzoni, le chef d’oeuvre de la littérature italienne du 19ème siècle: les Fiancés (I Promessi Sposi). D'ailleurs, le père jésuite Bergoglio enseignera la littérature et la psychologie.
L'Eglise comme un hôpital de campagne ou le roman italien "Les Fiancés" de Manzoni.
La trame repose sur l’amour de deux fiancés. La célébration du mariage avec le curé Don Abbondio est rendue impossible par Don Rodrigo (amoureux de la fiancée) qui planifie un enlèvement par les soins d’un Seigneur local, l’Innommée. Le pauvre curé, ni méchant, mais ni bon est rongé par la peur et se laisse intimider par ces puissants.
L’histoire se déroule en Lombardie entre 1628 et 1630, au temps de la domination espagnole. On oblige Don Abbondio, curé d’un petit village sur le lac de Côme, à ne pas célébrer le mariage de Renzo Tramaglino et Lucia Mondella. "L’Innominato" exécute sans scrupules toute la sale besogne.
Mais il vit ensuite une profonde crise de conscience, une conversion à l'écoute d'un bon et doux Cardinal : au lieu de mettre la jeune fille dans les mains de Rodrigo, il la libère.
Renzo part pour Milan, alors que des émeutes éclatent partout dans la ville. La Lombardie est déchirée par la guerre et la peste. Il retrouve Lucia dans un dispensaire aux côtés du frère Cristoforo qui soigne les infirmes, parmi lesquels, abandonné de tous, se trouve Don Rodrigo mourant.
Après tant de vicissitudes, quand la peste est enfin éradiquée, Renzo et Lucia peuvent finalement se marier.
L’’hôpital de campagne ou les soins prodigués à Don Rodrigo
A la lecture du roman, on comprend comment Jorge Mario fut frappé par l'épilogue. Renzo retrouve sa fiancée Lucia, justement dans un dispensaire à Milan en proie aux émeutes, à la guerre et à la peste. Don Rodrigo, qui avait planifié la séquestration de Lucia est cependant soigné de ses blessures dans ce dispensaire, cette hôpital de campagne.
La Miséricorde ou la conversion du Seigneur "l'Innommé".
La Miséricorde est un leitmotiv chez le Pape. Dans ce roman "Les Fiancés", un Seigneur local appelé l’Innommé (comme si cela pouvait être chacun de nous) réalise le sale boulot de l’enlèvement. Pendant la nuit où Lucia est prisonnière au château, le désespoir de « l’Innominato » atteint son comble, à tel point qu’il pense même au suicide.
C’est alors que la pensée de Dieu, la douceur des paroles d'un Cardinal et celle de Lucia le sauvent et lui ouvrent la voie de la miséricorde et du pardon.
L’Amour qui réchauffe ou le frère franciscain Cristoforo
François se fit connaître au monde pour avoir embrasser des personnes handicapées sur la place Saint Pierre, dont un homme complètement défiguré.
Dans le roman de Manzoni, les fiancés sont finalement réunis. Le frère Cristoforo, un humble et tendre frère de Saint François! dépense toutes ses dernières énergies pour le service des autres.
C’est une métaphore de l’Eglise, une Mère pleine de tendresse plutôt qu’une donneuse de leçon avec une morale faussement perçue comme étriquée aux codifications étroites, parce que prêchée sans coeur, sans tendresse et sans affection.
L’anticléricalisme ou la peur de Don Abbondio
Tout en aimant passionnément le sacerdoce et les prêtres qui sont au services des autres, le Pape est viscéralement anticlérical. Le prêtre doit être incorruptible, tendre et centré sur le Christ, pour les autres.
Or, toute la vie de Don Abbondio est régie par son principal défaut: la peur. Son histoire n’est autre que l’histoire de sa peur et de toutes les manifestations au travers desquelles elle se révèle. Lâche, mesquin, égoïste, ce n’est pourtant pas un homme mauvais, mais pas un homme bon non plus.
Il vit tourmenté par cette peur, il voit des obstacles même là ou il n’y en a pas et l’angoisse d’en sortir indemne le rend incapable de prendre position entre le bien et le mal. Il ne sacrifie nullement pour les autres.
Le roman dépeint ainsi la figure du curé du petit village de Renzo et Lucia, Don Abbondio, qui doit unir par le mariage les jeunes fiancés. Mais, effrayé par Don Rodrigo, il cherche à éviter à tout prix de célébrer les noces, et ne le fera qu’à la toute fin du roman, quand toute menace se sera évanouie.
"N'ayez pas peur de la tendresse"
Pape François, homélie, inauguration de son pontificat
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jeudi, 26 février 2015
Espagne: la confession ne couvre pas les crimes d'abus sexuels
Espagne: La confession ne protège pas les coupables d'abus sexuels
Madrid - La Conférence épiscopale espagnole (CEE) a défendu le droit au secret de la confession reconnu en Espagne même dans les cas de sévices sexuels présumés. Elle est secouée par une affaire de pédophilie ayant ému le Pape.
Note:
- un enfant venant se confesser d'abus sexuel est une victime et n'a donc commis aucun péché. Le prêtre qui l'a entendu en confession peut lui demander de lui confier ce crime abominable dont il est victime en dehors de la confession, afin de pouvoir aller parler à qui de droit.
- une personne pédophilie venant s'accuser du crime de pédophilie sera instamment exhortée d'aller se dénoncer lui-même à la police ou aux autorités compétentes.
Ainsi la confession ne protège nullement les coupables.
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Les utopies du mariage pour tous et le mariage pour tous authentique
Le vrai mariage pour tous vient du ciel
Selon la réalité de la création sauvée par Jésus Christ, le vrai mariage pour tous vient de notre vocation pour le ciel, l'amour du ciel ! Les chrétiens propose l'Amour pour tous !
Pas le mariage pour tous, mais l'Amour pour tous
Le mariage pour tous, conçu par l'idéologie du gender est une utopie, qui ne laissera peut-être qu'un goût amer pour de très nombreuses personnes; pas tout le monde peut se marier d'ailleurs: les enfants par exemple.
Le mariage pour tous révèle une discrimination. Le gender ne correspond pas à la création, à notre vocation profonde, à notre aspiration à l'Amour.
Pour Saint Jean-Paul II, sa théologie du corps part de la réalité, de la création donc de la nature. Certes l'homme a chuté aux origines, mais Jésus est le Sauveur qui nous entraîne vers une humanité glorifiée.
Pour Jésus, il y a le mariage entre un homme et une femme et le mariage céleste.
Une société fermée et repliée sur elle-même
Notre société occidentale a comme fermé l'accès au ciel et vit comme étouffée dans un monde clos manquant de soleil et d'oxygène. Ceux qui n'ont pas de relations sexuelles sont des frustrés, des malheureux. La sexualité doit absolument être exercée, même pour les personnes handicapées, à qui il faut offrir alors des assistants sexuels. Il faut jouir du corps des autres.
Or, il faut ouvrir son esprit et découvrir l'Amour. Le célibat veut dire bonheur du ciel "caeli beatus".
Les chrétiens: le peuple qui aime le corps
Dans l'histoire, les chrétiens ont été qualifié de peuple qui aime le corps. L'Amour est la véritable révolution chrétienne.
Pour Saint Jean-Paul II, il existe deux vocations à l'Amour:
- la vocation au mariage, ou le don de soi à une autre personne, dans la fidélité et l'indissolubilité, pour le bien des époux et la venue d'enfants. Un amour pour Dieu qui passe par l'amour du conjoint.
- la vocation au célibat, ou le don de soi à Dieu, l'amour pour Dieu et pour les autres.
"Avant Jésus, la vocation au célibat n'existait pas. Le peuple Juif considérait le mariage comme la plus grande des bénédictions et l'accomplissement de la vie humaine selon les propres paroles de Dieu en Genèse 1, 28.
En fait, il était terrible de ne pas se marier, c'était une véritable malédiction que de mourir sans avoir été marié et sans avoir eu d'enfants"*.
L'Amour du ciel
Avec Jésus, le célibat consacré est un signe pour le monde que le mariage et la procréation, aussi bons et saints soient-ils n'existent que pour ce monde. Il n'y aura pas de mariage dans les cieux, parce que le mariage céleste surpassera infiniment le mariage terrestre. En même temps, le mariage naturel donc sacramentel pour les chrétiens est un reflet du mariage céleste.
"L'Amour de Dieu est bien réel, et une personne peut alors dire qu'elle en est comblée. Il n'est pas nécessaire d'avoir des relations sexuelles et d'être marié pour être comblé en tant que personne".
Le gender est une puissante idéologie qui vient profondément bouleverser la création de Dieu.
Au fond, le vrai mariage pour tous vient de Jésus, car nous sommes fait pour le ciel, la vie éternelle qui a déjà commencé ici et maintenant. Une question d'ouverture vers l'avenir !
*Mary Healy, Les hommes et les femmes viennent d'Eden; le corps, la sexualité, l'amour selon Saint Jean-Paul II
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mercredi, 25 février 2015
Livre du Cardinal Sarah avec Nicolas Diat: Dieu ou rien, entretien sur la foi
Lien Famille Chrétienne - Aleteia venue en France
Dans ce livre d’entretien réalisé avec Nicolas Diat, le cardinal Robert Sarah, préfet de la Congrégation pour le Culte divin et la discipline des sacrements, raconte avec humilité et profondeur son incroyable histoire.
Un récit étayé de réflexions personnelles franches, argumentées et parfois directes, notamment sur le néo-colonialisme idéologique exercé en Afrique par l’Occident décadent. Décapant, émouvant, tonifiant.
Dieu ou rien de Robert Sarah, Nicolas Diat| Fayard http://t.co/GxuNHseWht
— Nicolas Diat (@ndiat1) 23 Février 2015
Du même auteur Nicolas Diat: L'homme qui ne voulait pas être Pape
20:07 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | Facebook
Décès de la première personne handicapée embrassée par le Pape François
Décès de la première personne handicapée embrassée par le Pape François
(RV) Cesare "Cecè" Cicconi est mort. Cet Italien de 52 ans a été le premier handicapé embrassé par le Pape François durant sa première sortie publique place Saint-Pierre le 19 mars 2013.
C’est l’UNITALSI, l’Union nationale italienne de transport des malades à Lourdes et aux sanctuaires internationaux qui a rendu public cette disparition. Cet homme souffrait depuis l’âge de huit mois d’une tétraplégie spastique qui l’a rendu complètement paralysé.
Sa photo avec le Pape François fit le tour du monde et devint le symbole de l’attention du Saint-Père pour les handicapés. A chacun de ses tours de place, lors de l’audience générale tout particulièrement, le Pape n’hésite pas à s’arrêter et à passer du temps avec des handicapés qui assistent aux cérémonies.
Selon Salvatore Pagliuca, le président national de l’UNITALSI, « c’est un symbole de notre association, une personne splendide qui nous a appris à tous à considérer le handicap comme une valeur ajoutée et non comme un poids. »
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lundi, 23 février 2015
Diocèse à Genève: Mgr Morerod n'a pas parlé au Pape
Un diocèse à Genève ? Mgr Morerod n'en a pas parlé avec le Pape François
“Mgr Morerod n’a pas parlé au pape d’un redécoupage du diocèse et encore moins de la création d’un évêché à Genève”, a indiqué à Cath-info Laure-Christine Grandjean, chargée d'information du diocèse.
Mgr Morerod ne veut pas travailler comme un fonctionnaire
“Mgr Morerod a juste fait part , au Pape François, de son sentiment de travailler comme un fonctionnaire”
Cath.ch Bernard Bovigny ----- La Tribune de Genève
Diocèse à Genève ? pour Mgr Grab, le Vatican n'était nullement sous pression
Quant à Mgr Amédée Grab, moine d'Einsiedeln, devenu évêque auxiliaire à Genève de 1987 à 1995, il devint ensuite évêque du diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg de 1995 à 1998 avant d'être nommé évêque à Coire. Le Vatican n'était donc nullement sous pression pour son déplacement à Coire, car Mgr Grab était à Fribourg et non plus à Genève.
La présence d'une auxiliaire à Genève, si elle fut source de quelques incompréhensions et tensions lors de son arrivée, fut finalement très bien acceptée au point de nommer un évêque auxiliaire pour lui "succéder" en la personne de Mgr Farine. La présence d'un auxiliaire à Genève est désormais une chance pour l'oecuménisme.
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