Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jeudi, 31 décembre 2015

L'indulgence plénière en 1 minute

Jubilé de la Miséricorde et le trésor de l'indulgence plénière

Unknown-1.jpeg

Les indulgences n'ont rien à voir avec l'argent. Cependant, elles restent un trésor et demeurent des perles précieuses. 

L'indulgence plénière: une petite histoire pour mieux comprendre en une minute :


C’est l’histoire d’un petit garçon. En jouant au ballon dans un jardin, il casse la fenêtre du voisin. Le lendemain, tout penaud, il va sonner à la porte du voisin. Il lui demande pardon et promet de réparer.

C’est notre histoire, à nous les hommes. Nous cassons parfois la fenêtre du voisin (nos péchés). Nous demandons pardon (la confession).

Le Père: au lieu d’être furieux, le bon et infiniment aimable voisin se réjouit de pardonner au petit garçon (la Miséricorde).

Le Fils: le Père dit que son Fils est vitrier et qu’il peut réparer entièrement la fenêtre, avec le petit concours du garçon et l'aide précieuse des amis à lui qui ont l’habitude de lui donner un coup de main.

L'Esprit Saint: le « trésor de l’Eglise » donné par le Père, soit toute la Passion ou le labeur de Jésus et de ses amis les saints,. 

Le petit garçon s’était engagé à ramasser quelques bris de verre (la pénitence proposée par le prêtre). Mais il n’en demeure pas moins qu’une fenêtre a été cassée. 

L'indulgence répare totalement la fenêtre cassée. L'indulgence partielle une partie. 

La confession et l'indulgence ?

- le petit garçon va dire au voisin qu'il a cassé la fenêtre (la confession)
- le petit garçon répare un bout de ce qu’il a fait (la pénitence)
- mais il reste que la fenêtre est cassée (les conséquences dues au péché, ces « résidus » qui appellent une réparation complète).

Vous voyez mieux ? avec la fenêtre: l'indulgence plénière répare tout. Elle remet les conséquences du péché, alors que la confession nous réconcilie avec Dieu notre Père, infiniment Bon, Aimable et Miséricordieux. 

Unknown-1.jpeg

Un peu comme la chanson le Vieux Chalet

Au fond, c'est un peux comme "la vitre" ou le vieux chalet, le célèbre cantique bien suisse de l'Abbé Bovet, qui est plus beau qu'avant. Là-haut sur le calvaire, l'est un nouveau chalet, car l'enfant d'un coeur vaillant, par Jésus et avec les saints, l'a reconstruit plus beau qu'avant. 

Rien à voir avec l'argent des banques, les pièces de monnaies qui tombent à la quête ou qui s'envolent pour Rome. 

Pour recevoir l'indulgence plénière:

- la confession, le pardon reçu et la résolution de vouloir tendre vers la sainteté, de renoncer à tous péchés. 

- la Messe et la communion

- la prière aux intentions du Pape, car il ouvre le trésor, la passion de Jésus et des saints afin qu'elle nous touche ici et maintenant. 

- franchir la porte sainte

N.B. L'indulgence plénière peut être reçue pour nous mêmes, ou pour une personne défunte. 

 

Unknown.jpegLien (document à télécharger, explications théologiques des Papes)

Unité pastorale Notre-Dame de Fribourg

mercredi, 30 décembre 2015

Attraction, 3 bonnes raisons: le petit bêtisier de fin d'année

De tout coeur, bonne et sainte année sainte !

ob_dbd0ad_capture-d-e-cran-2013-09-16-a-11-09-23.png

Isolde, que dis-tu ! ?

lundi, 28 décembre 2015

Bon et Joyeux Noël et sainte année sainte 2016

739777_10208118945240777_3060075775045772595_o.jpg

Le petit Nicolas d'Erythrée, enfant Jésus messe des familles

Le blog reprendra le 4 janvier 2016

Après ma licence en communication obtenue en 2011, puis mon séjour américain écourté par le départ inattendu de mon papa vers Dieu, voici que je vais quitter la mission italienne pour être à 100 %, dès le 1er janvier 2016, sur les paroisses de la cathédrale de Fribourg (Saint Paul/Saint Nicolas - Saint Maurice, Saint Jean et le Christ Roi)

IMG_3915.JPG

source photo: Alain Volery

Facebook: Alain Volery

 

Le salaire des prêtres en Suisse Romande RTS 19.30

Unknown.png

Contexte de la Suisse: les différentes professions et leurs salaires 

-------------------------------------

7370650.image.jpeg

19.30

Le salaire des prêtres en Suisse Romande RTS 19.30

Les prêtres voient leurs revenus varier selon les diocèses, révèle lundi la RTS. S'ils touchent 5000 francs mensuels dans le Jura, les prédicants reçoivent jusqu'à 8000 francs dans le Valais.


Les pratiques salariales varient en fonction des diocèses (voir encadré). Depuis 2005, celui de Lausanne, Genève, Fribourg et Neuchâtel paie 75'000 francs par année pour ses prélats, fussent-ils prêtres ou évêque, soit 6250 francs brut par mois.

Un forfait de 800 francs a été mis en place pour le logement, auquel peut s'ajouter des frais de ménage ou de repas. Au final, le prédicant gagne quelque 4000 francs net par mois.

Le Valais le plus généreux

En revanche, dans le diocèse du Valais, les salaires sont évolutifs. Ils sont compris entre 5900 et 8000 francs brut par mois, pour les prêtres comme pour l'évêque.

Le loyer, qui varie selon la grandeur du logement, oscille entre 800 fr. et 1200 fr. par mois. Au final, le salaire net d'un prêtre valaisan oscille de 4'800 fr. à 6'800 fr. net par mois.

Dans le Jura, rattaché au diocèse de Bâle, les prélats touchent en moyenne 5000 francs bruts par mois. Un supplément de 599 fr. peut leur être ajouté si le prêtre n'a pas d'autre aide.

Pierre Jenny/mac

Des différences salariales historiques

Les raisons de ces variations sont souvent historiques. Quelques cantons, à l'instar de Genève ou de Neuchâtel, ont séparé l'Eglise et l'Etat et ne paient donc pas directement les religieux.

Certains prêtres sont payés par les communes, d'autres par le canton, d'autres par un fonds alimenté par les communes, l'Etat et l'évêché.
Pas de voeu de pauvreté

Un prêtre diocésain n'ayant pas fait vœu de pauvreté, l'argent qu'il perçoit lui appartient et non à la communauté des religieux.

Au contraire des religieux de communautés qui sont pris en charge par cette communauté lors de leur retraite, le prêtre peut devoir aller dans un EMS et utilise ainsi sa solde afin de le payer.

Arnaud Bédat et les coulisses de l'événement Solar Impulse

Lien

Deux transmissions radio de l'histoire de l'aviation et du premier vol de Solar Impulse dans:

"du mythe d'Icare au rêve de Piccard"

------------------------------------------------------

7318767.image.jpeg

RTS 1, mercredi 23 décembre 20h10

Film réalisé avec le prestigieux Jacob Berger

(le seul réalisateur d'un film réunissant au cinéma Gérard Depardieu et son fils, "Aime ton Père")

Notre journaliste jurassien n'est pas seulement un expert attentif du Pape François, mais il suit avec attention le happening suisse de l'année, le défi de Solar Impulse 

Unknown-1.jpeg

Lien

Unknown.jpeg

Les coulisses de Solar Impulse: l'exploit suisse de l'année

Solar Impulse : l'exploit suisse de l'année La saga « Solar Impulse » aura rythmé ce printemps 2015, pourtant, le public ignore presque tout de cet avion insolite qui possède la carrure d'un Boeing 747, le poids d'une voiture et la puissance d'un scooter.

Quant aux deux pilotes, André Borschberg et Bertrand Piccard, ils risquent autant aux commandes de cet étrange aéronef qu'un astronaute en route pour une planète inconnue.


Le site internet de Les coulisses de l'événement

vendredi, 25 décembre 2015

Noël n'est plus vraiment la fête de la Paix mais la célébration de toutes les religions

Message du Pape (I.Media)

Pour Noël et Pâques, le Pape est médiatiquement omniprésent, urbi et orbi dirions-nous. Il booste le génie médiatique des chrétiens. Le monde entier envie cette centralisation papale, sauf parfois certains catholiques. 

Noël est une fête oecuménique, pour tous

Unknown.jpeg

Médiatiquement, je constate que les fêtes musulmanes n'invitent pas vraiment les chrétiens, pas plus que celles de nos frères Juifs. 

Pour Noël, les médias convoquent certes les chrétiens, mais désormais toujours avec l'imam. Il ne faut pas faire trop catholique, mot qui signifie cependant pour tous, universel, ouvert. 

Cela rend honneur à l'oecuménisme et au dialogue inter-religieux, désormais si chers à l'Eglise catholique.

N'empêche que la réciproque n'est pas toujours d'actualité. Puis, le relativisme n'est jamais loin. La vérité n'existe pas, sauf dans l'expression de la diversité ou des contraires. 

La naissance de la Paix ?

Unknown.jpeg

Dans les articles de presse, on tente également de nous faire douter de la victoire de cet enfant Jésus sur le mal. Ils insistent d'avantage sur les attentats, le terrorisme, les guerres, les drames ou les horreurs. 

2 exemples de titres:

- Le Pape célèbre Noël sous un arrière fond terroriste

- Terre Sainte: Noël et le conflit israël-palestinien

Le contraste entre la lumière et les ténèbres, la paix et la guerre, le bien et le mal peut mettre en valeur la venue de Jésus, l'innocence de l'enfant. Mais j'entrevoie comme une volonté de faire douter de la victoire du Bien, du Beau et du Vrai sur ces atrocités. Comme si le mal devait être comme médiatiquement exagéré !

En ce jour plus que les autres, c'est comme s'il fallait orchestrer d'avantage l'agitation, le bruit des bottes et des armes, afin de mettre en sourdine l'avalanche de bien qui se déroule quotidiennement dans la vie concrète et ordinaire.

De Noël à Star Wars

Le mal fait plus de bruit que le bien; pas de place alors pour l'espoir, ou mieux encore l'espérance et la joie. 

La foi n'est plus vraiment au rendez-vous, comme si "l'intelligentia des grands médias" (les spins doctors) cherchaient d'avantage les angoisses, le pathétique ou le morbide. L'appel à ces puissances cachés, ou le réveil de la force obscure, stimulent les passions. Cela fait vendre et pousse à la consommation disent les psychologues. 

Unknown.png

La médiatisation de Noël donne ainsi d'avantage dans le Star Wars, avec le réveil du mal, de la force obscure, encore plus visible lorsque la victoire est toute proche. 

Une star, une étoile nous guidera cependant, un peu comme les aventuriers les Rois Mages, vers le vainqueur des ténèbres, de la mort et de la violence.

Normalement, Hollywood arrivent à faire croire que les fictions finissent toujours bien.

En Occident, Noël est inscrit dans les étoiles, car les jours rallongent, une céleste illustration de la victoire de la lumière solaire sur l'obscurité. 

Bénédiction urbi et orbi: la seule rupture est visuelle

La rupture artistique entre Benoît XVI et François

Il n'y a aucune rupture entre Benoît XVI et François. Toutefois, l'art liturgique, le sacré, "la mise en scène" ou le visuel ont totalement été bouleversés.

Deux clichés l'illustrent: 

Holy+Mass+Day+Urbi+Et+Orbi+Message+Blessing+DbdbPpMlQYOl.jpg

images.jpeg

jeudi, 24 décembre 2015

Mgr Morerod dans la Gruyère et Mgr Alain de Raemy sur cath.ch

Interview de Mgr Charles Morerod, la Gruyère, sa terre natale. 

------ 

Mgr Alain de Raemy: "La divinité est à vivre maintenant"

images.jpeg

Cath.ch 23.12.2015 par Rédaction

Dieu s’est fait homme il y a 2’000 ans. C’est là un mystère qui n’a pas pris une ride pour Mgr Alain de Raemy.

Comme Marie et Joseph, l’homme d’aujourd’hui continue de parcourir les routes du monde, pressé par un contexte qu’il n’a pas choisi. Et comme le Verbe fait chair, il est appelé à vivre en plénitude à l’intérieur même de ces limites, selon le mot de saint Irénée de Lyon: “Dieu s’est fait homme pour que l’homme se fasse Dieu”. Interview.

mercredi, 23 décembre 2015

Voici l'histoire de WWW au Vatican (par I.Media)

Vatican - le 23/12/2015 à 13:14:00 Agence I.Media


Le Vatican et le World Wide Web, 20 ans d’histoire


Unknown.jpegVoici 20 ans que le Vatican s’est lancé dans l’aventure alors naissante d’Internet, ouvrant le 25 décembre 1995 le site officiel www.vatican.va. Le simple site de l’époque, aujourd’hui reconnaissable entre tous à sa couleur de fond beige, propose désormais pas moins de 500 000 documents en neuf langues différentes.

Deux ans après l’apparition du premier navigateur web, le site officiel du Vatican est ainsi né fin 1995 sous l’impulsion de l’Espagnol Joaquin Navarro-Valls, alors directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, et d‘un consultant informatique italien, avec les encouragements de Jean-Paul II (1978-2005). Pour diriger l’équipe naissante du site Internet, le Vatican embauche une religieuse américaine dynamique et déterminée, la franciscaine Judith Zoebelein.

Les premières pages du site sont aux couleurs du Vatican, blanc et jaune. Au jour de sa naissance, le 25 décembre 1995, il propose seulement le texte du message Urbi et Orbi du pape polonais. Les mois suivants, on y trouve les actualités du Vatican Information Service, sous la responsabilité du Bureau de presse du Saint-Siège. C’est à compter de Pâques 1997 que le site Internet commencera à s’étoffer avec la publication des textes et discours officiels du pape, avec l’embauche de quelques collaborateurs en différentes langues.

Entre un immense coffre-fort contenant les médailles du Vatican et le bureau des payes de l’Administration du patrimoine du Siège apostolique (APSA), le service Internet est d’abord installé dans la Cour du Triangle, sous les appartements du pape. Les bureaux abritent alors les trois premiers serveurs, qui portent le nom des archanges Gabriel, Michel et Raphaël. Après le Jubilé de l’an 2000, le service s’agrandit et déménage dans de grands bureaux à l’extérieur du petit Etat, sur la Via della Conciliazione. Il passe aussi sous la responsabilité de la direction des télécommunications de l’Etat de la Cité du Vatican. Avec la réforme des médias, actuellement en cours, il doit désormais passer sous la responsabilité du Secrétariat pour la communication, récemment créé.

S’adresser aux jeunes générations

En 20 ans, le site du Vatican n’a cessé de prendre de l’ampleur. Son personnel est passé de quatre à une trentaine de personnes, dont de très nombreux techniciens. Il est aujourd’hui disponible en neuf langues : français, anglais, italien, portugais, espagnol, allemand, arabe, chinois et latin.

“Le fait de prendre et de parcourir les voies numériques doit pousser l’Eglise à entrer dans ce monde où se trouvent surtout les jeunes générations, c’est un chemin missionnaire et pastoral“, assure l’Argentin Mgr Lucio Adrian Ruiz, actuel responsable du Service Internet du Vatican et secrétaire du nouveau Secrétariat pour la communication.

Si le Vatican a longtemps veillé à ce que les différents dicastères de la curie romaine ne créent pas de pages propres à l’extérieur du site officiel, nombre d’entre eux possèdent désormais une page indépendante. Avec le temps, d’autres sites ont vu le jour, et sont plus ou moins fréquentés. C’est ainsi que le Conseil pontifical des communications sociales, L’Osservatore Romano, l’Etat de la Cité du Vatican ou encore le Centre de télévision du Vatican possèdent leur propre site. Le plus visité d’entre tous est celui de Radio Vatican, créé dès 1997 et aujourd’hui disponible en près de 40 langues.

Initialement créé pour fédérer l’ensemble des sites d’informations du Vatican, le site News.va n’a, en revanche, jamais réellement décollé. Ces dernières années, le Vatican s’est également lancé sur les réseaux sociaux. Timide avec Facebook, il est cependant particulièrement présent sur Twitter. Le compte du pape décliné en neuf langues, né avec Benoît XVI en décembre 2012, totalise actuellement pas moins de 25,6 millions d’abonnés.

AMI


© 2015 I.MEDIA

Non pas la "Françoismagna", mais le prix Charlemagne pour le Pape François

Non pas la Françoismania, mais ...

Le prix Charlemagne pour le Pape François

Sans savoir vraiment pourquoi, le Saint-Père n'a pas été "nobelisé". Sans en comprendre les raisons, il est accusé d'exciter les foules, au point d'engendrer une sorte de "Françoismania" pour son ego personnelle. Voilà pour les clichés. 

En revenant à la réalité, le Pape accompli sa mission de Paix et de Miséricorde pour notre monde. Cependant, sans "capamagna" (ce long habit rouge des cardinaux) et sans "papamania", François reçoit le prix Charlemagne. 

(Radio Vatican)

Unknown.jpeg

Le prix Charlemagne 2016 a été attribué ce mercredi 23 décembre au Pape François. Ce prix international décerné par la ville allemande d’Aix-La-Chapelle, est un prix annuel décerné aux personnalités ayant fait preuve de mérites particuliers en faveur de l’intégration et de l’union en Europe. Le comité estime que le souverain pontife a envoyé «un message d’espoir et d’encouragement» dans une temps dans lequel «de nombreux citoyens en Europe sont en train de chercher une orientation».


Ce prix, habituellement décerné lors d’une cérémonie à Aix-La-Chapelle, lui sera remis directement à Rome dans le courant de l'année 2016, à une date qui n’a pas encore été précisée. Avec l’attestation est aussi remise une médaille représentant l’image de Charlemagne sur son trône. Ce prix porte le nom de Charlemagne, empereur d'Occident de 800 à 814, et considéré comme le précurseur d’une Europe unie.
Le Pape François succède au président du Parlement européen, Martin Schulz, qui avait justement reçu le Saint-Père dans l’hémicycle à Strasbourg le 25 novembre 2014.


François après Churchill, Frère Roger et Jean-Paul II


Parmi les récipiendaires de ce prix fondé en 1950 figurent des personnalités aussi diverses que Winston Churchill (1955), le roi Juan-Carlos d’Espagne (1982), Frère Roger, fondateur de la communauté œcuménique de Taizé (1989), ou encore l’historien italien et fondateur de la communauté de Sant’Egidio, Andrea Riccardi (2009).
Saint Jean-Paul II avait lui reçu en 2004 un prix international extraordinaire comme reconnaissance de l’engagement personnel du souverain pontife et du Saint-Siège en faveur de l’unité entre les peuples d’Europe, sur la base des valeurs enracinées dans la nature humaine commune et promues efficacement par le christianisme.
Un prix symbolique de la reconstruction de l'Europe. 


En automne 1944, Aix-la-Chapelle fut la première grande ville de l’Allemagne de l’Ouest à avoir été libérée par les forces alliées. Alors que la guerre et la persécution durèrent jusqu’au 8 mai 1945 dans d’autres régions d’Allemagne, une ambiance de renouveau régnait à Aix-la-Chapelle. Après les années de domination nazie, de nouvelles idées politiques et sociales firent leur apparition. Alors que la vie quotidienne était marquée par la misère matérielle, les gens étaient en quête de nouvelles orientations morales et spirituelles.


Aucun projet commun d’une Europe future n’était né de la collaboration des alliés à la fin des années 40. Au lieu de cela, l’Allemagne et l’Europe furent divisées en une moitié est et une moitié ouest. Après la triste expérience de deux guerres mondiales, c’était l’époque de la Guerre froide, mais aussi des premiers points de départ d’une coopération européenne.

Déjà avant 1949, les premières organisations au sein desquelles les pays de l’Europe de l’Ouest coopérèrent au niveau économique, politique et militaire virent le jour, telles que le Conseil de l’Europe, l’Organisation européenne de coopération économique (OECE) et le Pacte de Bruxelles. Lorsqu’en 1948, les Britanniques abandonnèrent leurs négociations avec le gouvernement français concernant une union douanière et qu’ils bloquèrent l’année suivante le renforcement du Conseil de l’Europe, les efforts d’intégration de l’Europe de l’Ouest étaient tombés dans une crise profonde.

Cela fut le cadre dans lequel, le 19 décembre 1949, un groupe de citoyens aixois suggéra qu’Aix-la-Chapelle contribue à l’unification européenne de manière bien visible. L’initiateur, Kurt Pfeiffer, tira habilement parti de la fête de Noël imminente et de l’Année sainte proclamée par le Pape Pie XII pour 1950 pour proposer un «prix à décerner chaque année, récompensant la contribution la plus précieuse pour l’entente en Europe de l’Ouest».

L’idée de Pfeiffer eut un succès rapide. Quelques jours après seulement, la proclamation du prix eut lieu, et, en mars 1950, la Société du Prix Charlemagne fut fondée. Le 18 mai 1950, le prix fut décerné pour la première fois. Le lauréat était le fondateur du mouvement paneuropéen, le comte Richard Coudenhove-Kalergi.

Le Prix Charlemagne était le premier prix politique dans la République fédérale d’Allemagne créé peu de temps auparavant.


(CV- Site francophone du prix Charlemagne)

lundi, 21 décembre 2015

Greg Burke, "le spin doctor" de la communication, nommé à la salle de presse (number 2)

Unknown.jpegGreg Burke nommé à la salle de presse du Saint-Siège

Le "spin doctor" de la communication du Saint-Siège, Greg Burke, est nommé à la salle de presse du Saint-Siège au côté du Père Lombardi. 

Il est encore pour un mois conseiller médiatique à la secrétairerie d'Etat, organe qui pilote la salle de presse.

Dès le 1er février, le Père Lombardi sera accompagné par ce journaliste américain. Un jésuite et un journaliste de l'Opus Dei, un sacré tandem ! 

Greg Burke fut l'invité des journées de la presse française à Annecy

Laïc numéraire, il succèdera au religieux passioniste Ciro Benedettini, à ce poste depuis 1995.

CWwCCjoWcAA2aFm.jpg

....

Une nouvelle nomination pour la CTV /centre télévisé du Vatican:

 

 

Miséricorde pour Sandro Magister

N.B. Cadeau de Noël au pied du sapin pour le bouillonnant Sandro Magister. Le Père Lombardi lui a remis son accréditation pour la salle de presse du Saint-Siège. L'année de la Miséricorde est passé par là. Bonne nouvelle !

 

Discours du Pape à la curie romaine de 2015: des tentations aux vertus

Saint Ignace enseignait que « c'est le propre du mauvais esprit de tourmenter, de causer de la tristesse, d'élever des obstacles, de troubler par de fausses raisons, afin d’empêcher de progresser; au contraire, c'est le propre du bon esprit de donner courage et forces, donner consolations et larmes, inspirations et sérénité, diminuant et écartant toute difficulté, afin d’avancer sur le chemin du bien »

Unknown.jpeg

L'an passé, le Pape avait décrit les 15 tentations, les 15 maladies cléricales, qui pouvaient parfois tenter les hommes d'Eglise, de la curie romaine au monde entier. 

Cette année, François continue avec les vertus. 

1. Le caractère Missionnaire et pastoral.

Le caractère missionnaire est ce qui rend, et montre la curie fructueuse et féconde ; elle est la preuve de la vigueur, de l’efficacité et de l’authenticité de notre action.

2. Aptitude [Idoneità] et sagacité.

L’aptitude demande l’effort personnel d’acquérir les qualités nécessaires et requises pour exercer au mieux ses propres tâches et activités, avec l’intelligence et l’intuition.

3. Spiritualité et humanité.

La spiritualité est la colonne vertébrale de tout service dans l’Église et dans la vie chrétienne. 

4. Exemplarité et fidélité.

Le Bienheureux Paul VI a rappelé à la Curie – en 63 – « sa vocation à l’exemplarité » [5]. Exemplarité pour éviter les scandales qui blessent les âmes et menacent la crédibilité de notre témoignage. 

5. Rationalité et amabilité.

La rationalité sert à éviter les excès émotifs et l’amabilité à éviter les excès de la bureaucratie et des programmations et planifications. 

6. Innocuité et détermination.

L’innocuité qui nous rend prudents dans le jugement, capables de nous abstenir d’actions impulsives et précipitées. 

7. Charité et vérité.

Deux vertus indissolubles de l’existence chrétienne : « Faire la vérité dans la charité et vivre la charité dans la vérité » (cf. Ep 4, 15) [7] ; au point que la charité sans vérité devient idéologie d’un “bonnisme” destructeur et la vérité sans charité devient justice aveugle.

8. Honnêteté [Onestà] et maturité.

L’honnêteté est la rectitude, la cohérence et le fait d’agir avec sincérité absolue avec soi-même et avec Dieu.

9. Déférence [Rispettuosità] et humilité.

La déférence est le talent des âmes nobles et délicates ; des personnes qui cherchent toujours à montrer un respect authentique envers les autres, envers leur propre rôle, envers les supérieurs, les subordonnés, les dossiers, les papiers, le secret et la confidentialité ; les personnes qui savent écouter attentivement et parler poliment. L’humilité, de son côté, est la vertu des saints et des personnes remplies de Dieu qui, plus elles acquièrent de l’importance, plus grandit en elles la conscience de n’être rien et de ne rien pouvoir faire sans la grâce de Dieu (cf. Jn 15, 8).

10. Générosité [Doviziosità] - j’ai le vice des néologismes - et attention.

Plus nous avons confiance en Dieu et dans sa providence plus nous sommes généreux d’âme et plus nous sommes ouverts à donner, sachant que plus on donne plus on reçoit.

11. Impavidité et promptitude.

Être impavide signifie ne pas se laisser effrayer face aux difficultés comme Daniel dans la fosse aux lions, comme David face à Goliath ; cela signifie agir avec audace et détermination et sans tiédeur « comme un bon soldat » (2 Tm 2, 3-4) ; cela signifie savoir faire le premier pas sans tergiverser, comme Abraham et comme Marie.

12. Et finalement fiabilité [affidabilità] et sobriété.

Celui qui est fiable est celui qui sait maintenir ses engagements avec sérieux et crédibilité quand il est observé mais surtout quand il se trouve seul ; c’est celui qui répand autour de lui un climat de tranquillité parce qu’il ne trahit jamais la confiance qui lui a été accordée. 

 

Pape François: les vertus de la curie romaine, des prêtres et des hommes d'Eglise pour le monde entier

Chers frères et sœurs,

Unknown.jpegJe vous demande de m’excuser de ne pas parler debout, mais depuis quelques jours je suis sous l’influence de la grippe et je ne me sens pas très fort. Avec votre permission, je vous parle assis.

Je suis heureux de vous adresser mes vœux les plus cordiaux de saint Noël et d’heureuse nouvelle année, que j’étends à tous les collaborateurs, aux Représentants pontificaux et particulièrement à ceux qui, au cours de l’année passée, ont terminé leur service pour avoir atteint la limite d’âge. Nous nous souvenons aussi des personnes qui ont été rappelées à Dieu. Ma pensée et ma gratitude vont à vous tous et à vos proches.

Dans ma première rencontre avec vous, en 2013, j’ai voulu souligner deux aspects importants et inséparables du travail curial : le professionnalisme et le service, indiquant la figure de saint Joseph comme modèle à imiter. Par contre, l’an passé, pour nous préparer au Sacrement de la Réconciliation, nous avons affronté quelques tentations et “maladies” – le “catalogue des maladies curiales” ; aujourd’hui au contraire je devrais parler des “antibiotiques curiaux” – qui pourraient frapper chaque chrétien, curie, communauté, congrégation, paroisse et mouvement ecclésial. Maladies qui demandent prévention, vigilance, soin et, malheureusement dans certains cas, interventions douloureuses et prolongées.

Certaines de ces maladies se sont manifestées au cours de cette année, causant beaucoup de douleur à tout le corps et blessant beaucoup d’âmes, avec aussi du scandale.

Il semble juste d’affirmer que cela a été – et le sera toujours – l’objet d’une sincère réflexion et de mesures déterminantes. La réforme ira de l’avant avec détermination, lucidité et résolution, parce que Ecclesia semper reformanda.

Toutefois, les maladies et même les scandales ne pourront pas cacher l’efficacité des services que la Curie romaine avec effort, avec responsabilité, avec engagement et dévouement, rend au Pape et à toute l’Église, et cela est une vraie consolation. Saint Ignace enseignait que « c'est le propre du mauvais esprit de tourmenter, de causer de la tristesse, d'élever des obstacles, de troubler par de fausses raisons, afin d’empêcher de progresser; au contraire, c'est le propre du bon esprit de donner courage et forces, donner consolations et larmes, inspirations et sérénité, diminuant et écartant toute difficulté, afin d’avancer sur le chemin du bien » [1].

Ce serait une grande injustice de ne pas exprimer une vive gratitude et un juste encouragement à toutes les personnes saines et honnêtes qui travaillent avec dévouement, dévotion, fidélité et professionnalisme, offrant à l’Église et au Successeur de Pierre le réconfort de leur solidarité et de leur obéissance ainsi que de leurs prières généreuses.

De plus, les résistances, les fatigues et les chutes des personnes et des ministres sont aussi des leçons et des occasions de croissance, et jamais de découragement. Ce sont des opportunités pour revenir à l’essentiel qui consiste à faire le point avec la conscience que nous avons de nous-mêmes, de Dieu, du prochain, du sensus Ecclesiae et du sensus fidei.

De ce revenir à l’essentiel je voudrais vous parler aujourd’hui alors que nous sommes au début du pèlerinage de l’Année Sainte de la Miséricorde, ouverte par l’Église il y a peu de temps, et qui représente pour elle et pour nous tous un fort appel à la gratitude, à la conversion, au renouveau, à la pénitence et à la réconciliation.

En réalité, Noël est la fête de la Miséricorde infinie de Dieu. Saint Augustin d’Hippone dit : « Quelle miséricorde saurait l'emporter pour des malheureux sur celle qui a fait descendre du ciel le Créateur du ciel, qui a revêtu d'un corps de terre le Fondateur de la terre, égalé à nous dans notre nature mortelle Celui qui demeure l’égal de son Père dans son éternelle nature, donné une nature d'esclave au Maître du monde, condamné le Pain même à avoir faim, la Plénitude à avoir soif, réduit la Puissance à la faiblesse, la Santé à la souffrance, la Vie à la mort; et cela pour apaiser en nous la faim, étancher la soif, soulager nos souffrances, éteindre l'iniquité, enflammer la charité?» [2].

Donc, dans le contexte de cette Année de la Miséricorde et de la préparation à Noël, désormais à nos portes, je voudrais vous présenter une aide pratique pour pouvoir vivre fructueusement ce temps de grâce. Il s’agit d’un “catalogue des vertus nécessaires” non-exhaustif, pour qui prête service à la Curie et pour tous ceux qui veulent rendre féconde leur consécration ou leur service à l’Église.

J’invite les Chefs de Dicastères et les Supérieurs à l’approfondir, à l’enrichir et à le compléter. C’est une liste qui part d’une analyse acrostiche de la parole « misericordia » - le père Ricci, en Chine, faisait cela - , afin qu’elle soit notre guide et notre phare :

1. Le caractère Missionnaire et pastoral.

Le caractère missionnaire est ce qui rend, et montre la curie fructueuse et féconde ; elle est la preuve de la vigueur, de l’efficacité et de l’authenticité de notre action. La foi est un don, mais la mesure de notre foi se prouve aussi par la capacité que nous avons de la communiquer [3]. Chaque baptisé est missionnaire de la Bonne Nouvelle avant tout par sa vie, par son travail et par son témoignage joyeux et convaincu. Le caractère pastoral sain est une vertu indispensable spécialement pour chaque prêtre. C’est l’engagement quotidien à suivre le Bon Pasteur qui prend soin de ses brebis et donne sa vie pour sauver la vie des autres. C’est la mesure de notre activité curiale et sacerdotale. Sans ces deux ailes nous ne pourrons jamais voler et ni atteindre la béatitude du serviteur fidèle (cf. Mt 25, 14-30).

2. Aptitude [Idoneità] et sagacité.

L’aptitude demande l’effort personnel d’acquérir les qualités nécessaires et requises pour exercer au mieux ses propres tâches et activités, avec l’intelligence et l’intuition. Elle s’oppose aux recommandations et aux faveurs. La sagacité est la rapidité d’esprit à comprendre et à affronter les situations avec sagesse et créativité. Aptitude et sagacité représentent aussi la réponse humaine à la grâce divine, quand chacun de nous suit ce célèbre dicton : “Tout faire comme si Dieu n’existait pas et, ensuite, laisser tout à Dieu comme si je n’existais pas”. C’est le comportement du disciple qui s’adresse au Seigneur tous les jours avec ces paroles de la très belle Prière universelle attribuée au Pape Clément XI : « Guide-moi par ta sagesse, soutiens-moi par ta justice… encourage-moi par ta bonté, protège-moi par ta puissance. Je t’offre, ô Seigneur : mes pensées, pour qu’elles soient dirigées vers toi ; mes paroles, pour qu’elles soient de toi ; mes actions, pour qu’elles soient selon toi ; mes tribulations, pour qu’elles soient pour toi » [4].

3. Spiritualité et humanité.

La spiritualité est la colonne vertébrale de tout service dans l’Église et dans la vie chrétienne. Elle est ce qui nourrit toute notre conduite, la soutient et la protège de la fragilité humaine et des tentations quotidiennes. L’humanité est ce qui incarne la véridicité de notre foi. Celui qui renonce à son humanité renonce à tout. L’humanité est ce qui nous rend différents des machines et des robots qui n’entendent pas et ne s’émeuvent pas. Quand il nous est difficile de pleurer sincèrement ou de rire franchement – ce sont deux signes – , alors notre déclin a commencé ainsi que notre processus de transformation d’“hommes” en autre chose. L’humanité c’est savoir montrer tendresse et familiarité, courtoisie avec tous (cf. Ph 4, 5). Spiritualité et humanité, tout en étant des qualités innées, sont toutefois des potentialités à réaliser entièrement, à atteindre continuellement et à manifester quotidiennement.

4. Exemplarité et fidélité.

Le Bienheureux Paul VI a rappelé à la Curie – en 63 – « sa vocation à l’exemplarité » [5]. Exemplarité pour éviter les scandales qui blessent les âmes et menacent la crédibilité de notre témoignage. Fidélité à notre consécration, à notre vocation, rappelant toujours les paroles du Christ : « Qui est fidèle en très peu de chose est fidèle aussi en beaucoup, et qui est malhonnête en très peu est malhonnête aussi en beaucoup » (Lc 16, 10). Et « Mais si quelqu'un doit scandaliser l'un de ces petits qui croient en moi, il serait préférable pour lui de se voir suspendre autour du cou une de ces meules que tournent les ânes et d'être englouti en pleine mer. Malheur au monde à cause des scandales ! Il est fatal, certes, qu'il arrive des scandales, mais malheur à l'homme par qui le scandale arrive ! » (Mt 18, 6-7).

5. Rationalité et amabilité.

La rationalité sert à éviter les excès émotifs et l’amabilité à éviter les excès de la bureaucratie et des programmations et planifications. Ce sont des talents nécessaires pour l’équilibre de la personnalité : « L'ennemi – et je cite saint Ignace une autre fois, excusez-moi – considère attentivement si une âme est grossière, ou si elle est délicate. Si elle est grossière, il tâche de la rendre délicate à l'extrême pour la jeter plus facilement dans le trouble et l'abattre » [6]. Tout excès est l’indice de quelque déséquilibre, aussi bien l’excès de rationalité que d’amabilité.

6. Innocuité et détermination.

L’innocuité qui nous rend prudents dans le jugement, capables de nous abstenir d’actions impulsives et précipitées. C’est la capacité de faire émerger le meilleur de nous-mêmes, des autres et des situations en agissant avec attention et compréhension. C’est faire aux autres ce que tu voudrais qu’il te soit fait (cf. Mt 7, 12 et Lc 6, 31). La détermination c’est agir avec une volonté résolue, avec une vision claire et dans l’obéissance à Dieu, et seulement pour la loi suprême de la salus animarum (cf. CIC, can. 1725).

7. Charité et vérité.

Deux vertus indissolubles de l’existence chrétienne : « Faire la vérité dans la charité et vivre la charité dans la vérité » (cf. Ep 4, 15) [7] ; au point que la charité sans vérité devient idéologie d’un “bonnisme” destructeur et la vérité sans charité devient justice aveugle.

8. Honnêteté [Onestà] et maturité.

L’honnêteté est la rectitude, la cohérence et le fait d’agir avec sincérité absolue avec soi-même et avec Dieu. Celui qui est honnête n’agit pas avec droiture seulement sous le regard du surveillant ou du supérieur ; celui qui est honnête ne craint pas d’être surpris, parce qu’il ne trompe jamais celui qui lui fait confiance. Celui qui est honnête ne se comporte jamais en maître sur les personnes ou sur les choses qui lui ont été confiées à administrer, comme le “mauvais serviteur” (Mt 24, 48). L’honnêteté est la base sur laquelle s’appuient toutes les autres qualités. La maturité vise à atteindre l’harmonie entre nos capacités physiques, psychiques et spirituelles. Elle est le but et l’aboutissement d’un processus de développement qui ne finit jamais et qui ne dépend pas de l’âge que nous avons.

9. Déférence [Rispettuosità] et humilité.

La déférence est le talent des âmes nobles et délicates ; des personnes qui cherchent toujours à montrer un respect authentique envers les autres, envers leur propre rôle, envers les supérieurs, les subordonnés, les dossiers, les papiers, le secret et la confidentialité ; les personnes qui savent écouter attentivement et parler poliment. L’humilité, de son côté, est la vertu des saints et des personnes remplies de Dieu qui, plus elles acquièrent de l’importance, plus grandit en elles la conscience de n’être rien et de ne rien pouvoir faire sans la grâce de Dieu (cf. Jn 15, 8).

10. Générosité [Doviziosità] - j’ai le vice des néologismes - et attention.

Plus nous avons confiance en Dieu et dans sa providence plus nous sommes généreux d’âme et plus nous sommes ouverts à donner, sachant que plus on donne plus on reçoit. En réalité il est inutile d’ouvrir toutes les Portes Saintes de toutes les basiliques du monde si la porte de notre cœur est fermée à l’amour, si nos mains sont fermées à donner, si nos maisons sont fermées à héberger, si nos églises sont fermées à accueillir. L’attention c’est soigner les détails et offrir le meilleur de nous-mêmes, et ne jamais baisser la garde sur nos vices et nos manques. Saint Vincent de Paul priait ainsi : “Seigneur aide-moi à m’apercevoir tout de suite : de ceux qui sont à côté de moi, de ceux qui sont inquiets et désorientés, de ceux qui souffrent sans le montrer, de ceux qui se sentent isolés sans le vouloir”.

11. Impavidité et promptitude.

Être impavide signifie ne pas se laisser effrayer face aux difficultés comme Daniel dans la fosse aux lions, comme David face à Goliath ; cela signifie agir avec audace et détermination et sans tiédeur « comme un bon soldat » (2 Tm 2, 3-4) ; cela signifie savoir faire le premier pas sans tergiverser, comme Abraham et comme Marie. De son côté, la promptitude c’est savoir agir avec liberté et agilité sans s’attacher aux choses matérielles provisoires. Le Psaume dit : « Aux richesses quand elles s’accroissent n’attachez pas votre cœur » (61, 11). Être prompt veut dire être toujours en chemin, sans jamais s’alourdir en accumulant des choses inutiles et en se fermant sur ses propres projets et sans se laisser dominer par l’ambition.

12. Et finalement fiabilité [affidabilità] et sobriété.

Celui qui est fiable est celui qui sait maintenir ses engagements avec sérieux et crédibilité quand il est observé mais surtout quand il se trouve seul ; c’est celui qui répand autour de lui un climat de tranquillité parce qu’il ne trahit jamais la confiance qui lui a été accordée. La sobriété – dernière vertu de cette liste, mais pas en importance – est la capacité de renoncer au superflu et de résister à la logique consumériste dominante. La sobriété est prudence, simplicité, concision, équilibre et tempérance. La sobriété c’est regarder le monde avec les yeux de Dieu et avec le regard des pauvres et de la part des pauvres. La sobriété est un style de vie [8], qui indique le primat de l’autre comme principe hiérarchique et exprime l’existence comme empressement et service envers les autres. Celui qui est sobre est une personne cohérente et essentielle en tout, parce qu’elle sait réduire, récupérer, recycler, réparer, et vivre avec le sens de la mesure.

Chers frères,

La miséricorde n’est pas un sentiment passager, mais elle est la synthèse de la Bonne Nouvelle, elle est le choix de celui qui veut avoir les sentiments du “Cœur de Jésus”,[9] de celui qui veut suivre sérieusement le Seigneur qui nous demande : « Soyez miséricordieux comme votre Père » (Lc 6, 36 ; cf. Mt 5, 48 ). Le père Ermes Ronchi affirme : « Miséricorde : scandale pour la justice, folie pour l’intelligence, consolation pour nous qui avons une dette. La dette d’exister, la dette d’être aimés se paie seulement par la miséricorde ».

Donc, que la miséricorde guide nos pas, inspire nos réformes, éclaire nos décisions. Qu’elle soit la colonne vertébrale de notre action. Qu’elle nous enseigne quand nous devons avancer et quand nous devons faire un pas en arrière. Qu’elle nous fasse lire la petitesse de nos actions dans le grand projet de salut de Dieu et dans la majesté et le mystère de son œuvre.

Pour nous aider à comprendre cela, laissons-nous fasciner par la splendide prière communément attribuée au bienheureux Oscar Arnulfo Romero, mais qui a été prononcée pour la première fois par le Cardinal John Dearden :

Unknown.jpeg

Il est bon parfois de prendre du recul et de regarder derrière soi.
Le Royaume n’est pas seulement au-delà de nos efforts, il est aussi au-delà de notre regard.
Durant notre vie, nous n’arrivons à accomplir qu’une petite partie de cette entreprise magnifique qui est l’œuvre de Dieu.
Rien de ce que nous faisons n’est complet.
C’est dire que le Royaume se trouve toujours au-delà de nous-mêmes.
Aucune affirmation ne dit tout ce que l’on peut dire.
Aucune prière n’exprime complètement la foi.
Aucun credo n’apporte la perfection.
Aucune visite pastorale n’apporte avec elle toutes les solutions.
Aucun programme n’accomplit pleinement la mission de l’Église.
Aucun but ni objectif n’atteint la plénitude.
Voilà de quoi il s’agit :
Nous plantons des graines qui un jour germeront
Nous arrosons les graines déjà plantées sachant que d’autres en prendront soin.
Nous posons les bases de ce qui se développera.
Nous mettons le levain qui multipliera nos capacités.
Nous ne pouvons pas tout faire, mais commencer nous apporte un sentiment de libération.
Cela nous donne la force de faire quelque chose, et de la faire bien.
Cela peut rester incomplet, mais c’est un début, un pas sur un chemin.
Une opportunité pour que la grâce de Dieu entre et fasse le reste.
Nous pouvons ne jamais voir son achèvement, mais c’est la différence entre le contremaître et l’ouvrier.
Nous sommes des ouvriers, non pas des contremaîtres, des serviteurs, non pas le messie.
Nous sommes les prophètes d’un avenir qui ne nous appartient pas.

Et avec ces pensées, avec ces sentiments, je vous souhaite un bon et saint Noël et je vous demande de prier pour moi. Merci.

[1] Exercices spirituels, 315.

[2] Cf. Sermon 207, 1 : PL 38, 1042.

[3] « Le caractère missionnaire n’est pas seulement une question de territoires géographiques mais de peuples, de cultures et de personnes, parce que justement les « frontières » de la foi ne traversent pas seulement des lieux et des traditions humaines mais le cœur de tout homme et de toute femme. Le Concile Vatican II a souligné de façon particulière la manière dont le devoir missionnaire, le devoir d’élargir les frontières de la foi, est le propre de tout baptisé et de toutes les communautés chrétiennes » (Message pour la Journée missionnaire mondiale 2013, n. 2)

[4] Missale Romanum de 2002.

[5] Pape Paul VI, discours à la Curie romaine, 21 septembre 1963, AAS 55 (1963), 793-800.

[6] Exercices spirituels, 349.

[7] « L’amour dans la vérité, dont Jésus s’est fait le témoin dans sa vie terrestre et surtout par sa mort et sa résurrection, est la force dynamique essentielle du vrai développement de chaque personne et de l’humanité tout entière… C’est une force qui a son origine en Dieu, Amour éternel et Vérité absolue » (Benoît XVI, Lett. enc. Caritas in veritate, 29 juin 2009, n. 1 : AAS 101 [2009], 641), C’est pourquoi il faut « conjuguer l’amour avec la vérité non seulement selon la direction indiquée par saint Paul: celle de la “veritas in caritate” (Ep 4, 15), mais aussi, dans celle inverse et complémentaire, de la “caritas in veritate”. La vérité doit être cherchée, découverte et exprimée dans l’“économie” de l’amour, mais l’amour à son tour doit être compris, vérifié et pratiqué à la lumière de la vérité. » (Ibid. n. 2).

[8] Un style de vie empreint de sobriété restitue à l’homme cette « attitude désintéressée, faite de gratuité et de sens esthétique, suscitée par l'émerveillement pour l'être et pour la splendeur qui permet de percevoir dans les choses visibles le message de Dieu invisible qui les a créées » (Centesimus annus n. 37) ; cf. AA.VV. Nouveaux styles de vie au temps de la globalisation, Fond. Apostolicam Actuositatem, Roma 2002.

[9] Jean-Paul II, Angelus du 9 juillet 1989 : « L’expression « Cœur de Jésus » fait immédiatement venir à l’esprit l’humanité du Christ et en souligne la richesse des sentiments, la compassion envers les infirmes ; la prédilection pour les pauvres ; la miséricorde envers les pécheurs ; la tendresse envers les enfants ; la force dans la dénonciation de l’hypocrisie, de l’orgueil, de la violence ; la mansuétude devant les adversaires ; le zèle pour la gloire du Père et la joie pour ses desseins de grâce, mystérieux et providentiels… elle rappelle ensuite la tristesse du Christ pour la trahison de Judas, son désarroi dans la solitude, l’angoisse devant la mort, l’abandon filial et obéissant entre les mains du Père. L’expression renferme surtout l’amour qui jaillit sans cesse de ce cœur : l’amour infini envers le Père et l’amour sans limite envers l’homme ».

publié le : 21 décembre 2015

Noël solidaire à Fribourg, avec les réfugiés

Mise au Point RTS sur Medjugorje: Je vous salue Marie

Medjugorje à Mise au Point: Je vous salue Marie


Unknown.jpeg

Des apparitions presque quotidiennes de la Vierge Marie dans la ville bosniaque de Medjugorge qui attirent des millions de personnes venues du monde entier: le phénomène est tel que le Vatican a mis en place une commission d'enquête.

Mise au Point a suivi des catholiques suisses dans leur pèlerinage. 


Journaliste(s) :


Valérie Dupont

Mise au Point RTS 1 dimanche 20 décembre 20h05

Lien RTS

Dès 19 minutes. Chacun peut se faire un avis. Reportage fort bien réalisé de Valérie Dupont. 

vendredi, 18 décembre 2015

Mère Teresa sera canonisé par le Pape François, sorte de "Père Teresa"

000_Del8391307_0.jpgPromulgation de décret

Cité du Vatican, 18 décembre 2015 (VIS).

A la suite de l'audience accordée hier après-midi au Cardinal Angelo Amato, SDB, Préfet de la Congrégation pour les causes des saints, le Pape a ordonné la promulgation des décrets relatifs:

Au miracle attribué à l'intercession de la bienheureuse Mère Teresa de Calcutta (Agnes Gonxha Bojaxhiu: 1910 - 1997), religieuse albanaise (né en Macédoine sous l'empire ottoman), fondatrice des Missionnaires de la Charité.

Lien

ENTOURÉ DE PERSONNES DÉMUNIES, LE PAPE FRANÇOIS OUVRE À ROME LA “PORTE SAINTE DE LA CHARITÉ“

Rome (Italie) - le 18/12/2015 | Par Agence I.Media


Devant près de 200 personnes marginalisées, le pape François a ouvert la “Porte sainte de la charité“ du diocèse de Rome (Italie), dans un centre d’accueil de la Caritas , près de la gare centrale Termini, dans l'après-midi du 18 décembre 2015.

Au cours d’une messe célébrée pour l’occasion en toute sobriété dans un réfectoire, le pape a souhaité que l’Esprit-Saint “ouvre le cœur de tous les Romains“ pour qu’ils se rapprochent des pauvres et des exclus.

Etat islamique (Daesh): le prêtre syrien Jacques Mourad croit au dialogue avec les musulmans

Le Père syrien Jacques Mourad croit au dialogue et à l'amour avec nos frères et soeurs musulmans

Le-Père-Jacques-Mourad-à-la-cathédrale-Saint-Nicolas-de-Fribourg-Photo-Jacques-Berset-800x450.jpg

Lien

Capturé par les djihadistes en Syrie, puis libéré après des semaines de détention, le Père Mourad était à Fribourg pour témoigner de son espérance, de sa foi dans le dialogue avec les musulmans.

Un homme de Dieu, qui a beaucoup souffert, un témoin de la Miséricorde et un prêtre nullement aigri ou révolté. 

Etat islamique et Père Jacques Mourad: 3 minutes avec un homme de Dieu !

Interview par Le Suisse Romain


podcast

 

Le Père Jacques Mourad était à Fribourg. Interview "Tout un monde" RTS Radio Suisse Romande

Cath.ch, Jacques Berset

jeudi, 17 décembre 2015

Le Pape de 79 ans ne plaît pas à tous le monde. Article d'I.Media

Vatican - le 17/12/2015 à 10:32:00 Agence I.Media


Le pape François, entre popularité mondiale et résistances au sein de l’Eglise


Unknown.jpegPrès de trois ans après l’élection du pape François au trône de Saint-Pierre, son pontificat semble avoir atteint un certain tournant. Si auprès d’une bonne partie des catholiques, mais aussi des non-croyants, François jouit toujours d’une grande popularité, il n’en est pas toujours de même avec le clergé, et encore moins au sein de son propre gouvernement, où une colère sourde semble gronder.


Le pape François, qui fête ses 79 ans ce 17 décembre 2015, semble toujours bénéficier d’une grande popularité chez les fidèles catholiques. Il suffit de constater l’enthousiasme des foules venues à sa rencontre au Vatican ou lors de ses récents voyages pour constater que cette popularité se confirme aux quatre coins de la planète. Pour autant, le pape ne fait pas l’unanimité chez les catholiques, certains reprochant au pape une forme de démagogie à l’origine de cette popularité.

Démagogue, le pape ? Dans son essai Le pape François, un combat pour la joie (Le Passeur Editeur), le vaticaniste de l’Agence France Presse Jean-Louis de la Vaissière tente de dépasser ce préjugé. L’auteur reconnaît volontiers que certaines plaisanteries de ce pape qui parle de Don Camillo ou se présente comme un “curé de campagne“, sont démagogues. Mais François, croit-il savoir, est “volontairement démagogue“, dans le but de “montrer que l’Evangile n’est pas loin des gens“. Mais pour les catholiques soucieux du respect de la doctrine et de la tradition, le pape va justement trop loin dans ce dialogue avec les non croyants ou avec les fidèles d’autres religions. Il suffit de voir ce mouvement lancé sur Twitter accompagné du hashtag #NotMyPope (Pas mon pape), publiant des photos du pape dans des situations jugées alarmantes : avec un moine bouddhiste, un rabbin, un imam, etc.

Unknown-1.jpegMais les critiques vont au-delà de la forme, à savoir le comportement parfois peu protocolaire du pape François. D’autres fidèles, perturbés par ses discours ou décisions - la réforme des procès en nullité de mariage, par exemple -, “ont très peur de ce qu’ils voient comme une insécurité doctrinale“, ou le fait de “privilégier la miséricorde sur la vérité“, constate Jean-Louis de la Vaissière. Pourtant, estime le vaticaniste, “ces six derniers mois ont montré que l’Eglise ne renie rien de sa doctrine : elle ne juge pas, mais ne se renie pas“. Pour lui, le pape “ne cède rien“, il a seulement “l’esprit dialectique d’un jésuite, et respecte les non-croyants, les agnostiques, voire même les anticléricaux s’il estime que ce sont des hommes bons“.

Crispation au sein de l’Eglise

Au sein du clergé, les opinions sont aussi mitigées sur ce pape qui n’est pas toujours tendre avec les prêtres. Carriérisme, mondanités, corruption, bureaucratie, ou encore la rigidité des prélats qui “mordent“, tout y passe. “Ceux qui sont honnêtes le prennent mal, et cela crée un vrai malaise“, reconnaît Jean-Louis de la Vaissière. Mais c’est surtout au sein de son propre gouvernement que François semble rencontrer les plus grandes difficultés. Si sa diatribe contre les “15 maladies“ de la curie, lors de ses vœux de Noël de 2014, est encore restée dans les esprits, c’est aussi la réforme de la curie qui suscite “des inquiétudes sur les postes qui seront supprimés“, relève le spécialiste de l’AFP. “Ces derniers mois ont laissé la place à des séries d’audits, de créations de commissions. Il y a un sentiment de flou, très mal vécu en interne“, confirme ainsi Marie Duhamel, journaliste à Radio Vatican, qui vient de publier un “livre-objet“ particulièrement réussi : Pape François (éditions Mame).

La méthode employée par le pape, qui a choisi de s’entourer d’une garde rapprochée de neuf cardinaux n’ayant pas fait carrière à la curie romaine, est aussi vivement critiquée. De nombreux prélats ‘anciens de la curie’ regrettent ainsi de ne pas être plus consultés. Les proches du pape, eux, avancent que la réforme de la curie sera avant tout spirituelle, à travers un changement des mentalités. En lançant le grand Jubilé de la miséricorde, le pape François semble lancer un nouveau pari, au peuple entier des fidèles, mais aussi à ces détracteurs, comme une invitation à la réconciliation. Reste à savoir si le message sera entendu partout. BL

 

mercredi, 16 décembre 2015

Slovénie: le Pape est pour le mariage, entre un homme et une femme

Lien

Le Pape François n'est pas contre les gays, mais pour le mariage

b12158199194ac6135c226e252921b00.jpgPour le dernier Synode sur la famille, le Pape a essuyé tellement de critiques en interne.

Pour décider, un homme prudent doit pourtant entendre tous les sons de cloches. François a largement consulté et selon les mots même de Mgr Georg Gänswein, il ne tardera pas à écrire un texte sur la famille.

Pour ceux et celles qui doutaient de Bergoglio, rappelons ici qu'il était opposé à la présidence de Kirchner sur le "mariage gay", lisons cet article sur la Slovénie.

 

Le selfie du Pape ou un faux Narcisse

Lien

vdfnum1.jpgLe premier selfie papal ?

Le Pape est une "bête" médiatique, un objet commercial qui se vend bien, trop bien. Même quand cela est faux.

Un selfie de François, le tout premier de l'histoire, a été liké et partagé sur les réseaux sociaux. A l'heure du "do it yourself", cela aurait donné une belle image de l'Eglise. Allez, je vous tends la perche: un faux. 

Il s'agit d'une photo prise à partir d'une vidéo

Le Pape n'est pas un nouveau Narcisse qui tombe amoureux de son image reflétée dans les réseaux sociaux. Cependant, le Pape demeure bel et bien la fine fleur de la communication de la foi, créé à l'image et à la ressemblance de Dieu. Dans le jardin de la Création, cela fait plutôt bonne figure !

mardi, 15 décembre 2015

Année sainte de la Miséricorde: on peut enfoncer des portes ouvertes

Les divorcés remariés peuvent franchir la porte sainte (sic!)

131208_lg2xi_porte-sainte-quebec_sn635.jpgUn titre "marrant" et blessant. 

Drôle, car j'ai d'abord cru à un "bon" mauvais gag. C'est tellement évident que les divorcés remariés peuvent passer la porte sainte ...

Pour les sacrements, il faut respecter la conscience des fidèles, capables de la vérité qui libère. Le temps est l'espace de la Miséricorde. Courir trop vite peut entraîner la chute. L'Amour est la patience même. Dieu notre Père peut s'user les yeux en guettant notre retour. 

Blessant, car émettre l'idée que l'Eglise empêcherait aux personnes divorcées remariées de passer la porte sainte correspond à une caricature de la tendre et miséricordieuse vérité annoncée par Jésus. C'est un stéréotype qui ne correspond en rien à l'Eglise catholique, un préjugé. 

Lier la porte sainte aux sacrements ?

Pourtant, un théologien l'écrit, de manière confuse. Il vaut la peine, même si cela fait de la peine, de lire attentivement l'article en question. Pour se poser les bonnes questions. 

Que dirions-nous si une association organise une journée porte ouverte, en obligeant certaines catégories de personnes de passer par la cheminée ? ou encore la fenêtre ? 

Le pèlerinage de l'année sainte est un pas, ou des pas, surtout une démarche vers la Miséricorde de Jésus. Sur la Croix, le Christ a les deux bras largement ouverts. On peut malheureusement passer à côté. Le salut n'est pas automatique, ni magique. Tout est ouvert du côté de Dieu. La question fondamentale, posée par Dieu, devient alors: m'aimes-tu ? 

L'ouverture de la porte sainte est la première étape d'un chemin de vie, qui peut mener, par la grâce de Dieu, à la confession, si nous nous détachons du péché. Aussi, cessons de stigmatiser les divorcés remariés. Nous sommes tous à la même école de la Miséricorde et chacun avance au pas de Dieu. 

st-parize-014.jpgLes fidèles vont trop facilement à la communion, donnant à croire que les seuls péchés sont le divorce ou l'homosexualité.

Il y a bien d'autres attachements aux péchés qui rendent impossibles, du côté de l'homme et pas de Dieu, le Pardon. 

L'ouverture est du côté de notre coeur, car l'Eglise est une fenêtre ouverte sur l'Infini. L'année sainte est une occasion de sortir de notre trou. 

 

Georg Gänswein: le Pape est le successeur de Pierre

GÄNSWEIN: L'ÉGLISE A BESOIN DE COURAGE ET DE FIDÉLITÉ À L'EVANGILE

Passau, le 10 décembre 2015

Traduction Benoît et Moi

source: www.acistampa.com
------

Le préfet de la Maison pontificale, l'archevêque Georg Gänswein a participé fin Novembre à une ample débat avec Margot Käßmann (1), théologienne et évêque évangélique, en Allemagne, à Passau, dans le cadre de "Menschen in Europa", une série de débats organisés par un groupe d'édition de la ville allemande.

meeting-place-in-former-home-of-pope_1328591.jpgDans le débat, Gänswein a rappelé que François ne fera pas les grandes ouvertures que certains espéraient même du Synode de la Famille. L'Eglise, a répété le préfet, «ne juge pas les personnes», mais ne peut pas «changer son magistère». L'Eglise a «besoin de courage, de clarté et de fidélité à l'Evangile» de Jésus.

Gänswein a également déclaré que le document sur les conclusions du Synode pour la famille «ne sera pas pour cette année», mais qu'«il ne tardera pas». Il ne se hasarde pas à anticiper son contenu: «Je ne suis pas un prophète, ni son ghostwriter»

Sur la communion pour les divorcés remariés Gänswein a répété qu'il s'agit peut-être d'un problème «qui intéresse peu de gens» au moins «pour l'Eglise universelle». Une question qui «est peut-être très centrale en Allemagne», mais beaucoup d'autres évêques «ont été très surpris» par les propositions des Allemands. En ce sens, le préfet a répété qu'«il n'y a qu'une seule foi» et qu'on ne peut pas donner «une solution 'light' (sic!) pour l'Ouest de l'Europe."

François, «ne veut pas faire quelque chose de différent, couper ou ajouter» mais «il veut juste montrer concrétement le message du Christ».

En outre, Gänswein rappelé que François «n'est pas le successeur de Benoît XVI», mais «le successeur de Pierre» et que chaque pontife «apporte dans son ministère ses capacités et ses propres priorités».
Le prélat a rappelé que «quand on connaît l'histoire du Pape François et celle du Pape Benoît XVI, la raison pour laquelle ils ont donné un accent différent à leur ministère devient évidente».
«Le Pape François est davantage axé sur les questions sociales, sur ces personnes qui n'ont aucun rôle dans la société. Mais cela ne signifie pas que les autres papes ne le faisaient pas, seulement que lui, il met l'accent sur les personnes des périphéries».

Käßmann a souligné que François est un «réformateur» et que les protestants attendent de grands gestes vers l'unité et Gänswein a rappelé que l'Eglise est «semper reformanda» et que les réformes sont «une expérience» que l'Eglise fait depuis 2000 ans.
A propos d'œcuménisme, le Préfet a dit: «J'aimerais confirmer que les célébrations œcuméniques et que les différences unissent plus qu'elles ne divisent», mais «nous ne pouvons pas fermer les yeux». Le mouvement œcuménique «est né du temps des persécutions du Troisième Reich et comme le dit François, dans l'œcuménisme du sang».
Même si «les discussions œcuméniques ont été très positives», a répété Gänswein, «nous ne pouvons pas sauter 500 ans de division avec 30 ans de petites célébrations œcuméniques». Avant tout, «nous devons clarifier les vérités théologiques» avant d'atteindre une véritable «unité» et pour y arriver «cela prend du temps».

Le Préfet a assuré que «l'Eglise ne fait pas de politique, mais rend la politique possible». L'Eglise n'a pas «de manuel d'instruction, ni de solutions techniques» pour la politique nationale et internationale. Mais, a dit Gänswein «si je suis convaincu de ma foi dans le Christ, je peux enrichir la politique avec la vision chrétienne» et c'est pour cette raison que «la présence des laïcs convaincus de leur foi est nécessaire», qu'ils entrent en politique. L'Eglise, en outre, «est appelée à faire entendre sa voix dans le monde politique et international» quand arrivent des difficultés.

Face au nouveau péril représenté par l'État islamique pour l'Europe, Gänswein a rappelé que «nous ne devrions pas nous laisser prendre la vie, la foi, le futur et la liberté par les attaques terroristes». «C'est exactement ce qu'ils veulent, ils veulent nous conditionner et nous, nous ne devons pas nous laisser conditionner, parce que nous vivons une foi plus profonde».

Ensuite, Mgr Gänswein a assuré que cette bataille «n'est pas une lutte de religions ou culture» parce que les islamistes ne sont même pas «une religion ou un état». Eux-mêmes, a-t-il répété, «ont créé cet état qui tue au nom d'une religion qu'eux-même ont créée» (sic!) Les islamistes «exploitent le nom de Dieu» pour leurs intérêts, et il a rappelé que François avait qualifié de «blasphème» les attaques terroristes au nom de Dieu.

Sur la question des migrations, l'archevêque a expliqué qu'il ne s'agit pas d'un problème mathématique, mais d'un problème «humain», et de l'Eglise et tous les citoyens «ont le devoir d'aider». Le préfet a répété que «si nous ne fondons pas cette aide sur la foi, alors demain, nous pouvons fermer les portes»

Face aux menaces que l'État islamique a formulées en direction de Rome, le préfet a dit comprendre que les Romains «aient peur, et un sentiment d'insécurité, qu'ils s'inquètent pour leur sécurité dans la vie quotidienne», surtout maintenant pendant le Jubilé. Le prélat a souligné que «dans la foi, nous ne devrions pas nous laisser prendre par la peur parce qu'il y a quelque chose de plus grand que la peur» et nous nous aussi devons «montrer que le terrorisme n'a pas le dernier mot»

NDT


(1) Margot Käßmann (1958-) est une théologienne luthérienne.

On y apprend aussi que l'"évêque" est divorcée, et qu'elle a gardé le nom de son ex-mari:

Margot Käßmann a quatre enfants. Elle était mariée à Eckhard Käßmann, de 1981 à 2007.

 

lundi, 14 décembre 2015

Mgr Charles Morerod ouvre la porte sainte dans une cathédrale comble

800px-Cathédrale_St-Nicolas_10-1.2010.jpgLa soif des fidèles était au rendez-vous. La cathédrale de Saint-Nicolas était pleine comme un oeuf, pas encore celui de Pâques! 

Hier soir, en union avec les diocèses du monde entier, sans oublier Saint Jean Latran (la cathédrale du Pape, l'évêque de Rome) comme Mère de toutes les églises, Mgr Charles Morerod a ouvert solennellement la porte sainte de son diocèse. 

Lors de la bénédiction finale, l'indulgence plénière a été offerte, avec les conditions souhaitées: pardon de ses péchés lors de la confession, communion et prières aux intentions du Pape. 

Voir la vidéo 

Lien Cath.ch

12373225_10208041027052871_3520462323645148912_n.jpg

dimanche, 13 décembre 2015

Le prix Ozanam descerné pour la première fois à Paris

Unknown.pngDans la catégorie actualités, le premier gagnants est: la théologie du corps (@incarnare), un article sur la célèbre phrase du Pape François. 

Unknown-1.jpeg

Félicitations à tous les participants et surtout bravo aux heureux gagnants ! La blogosphère catholique est riche !

Pas de prix pour votre petit blog, mais ne dit-on pas que l'essentiel est de participer ? Merci pour tout. 

 

images.jpeg

Je n'ai pas pu me rendre à Paris, obligation pastorale oblige. Le repas de noce m'a valu d'être pour quelques minutes dans la peau des Blues Brothers (catégorie blagueurs). Je n'ai pas le blues et n'ai donc nullement posé un lapin à cette première rencontre des oscars des blogueurs.  

The Blues Brothers alias Don Dom et Cosima

vendredi, 11 décembre 2015

Le bienheureux Ozanam tiendrait un blog

"Si la possession de la foi oblige la recherche de la vérité, la possession de la vérité oblige à la communication"

Unknown.png
Bx Frédéric Ozanam

"Si nous sommes heureux de notre foi, nous nous sentons obligés d'en parler aux autres"

Joseph Ratzinger

En citant Joseph Ratzinger, j'ai ouvert ce petit blog le 29 septembre 2008, avec comme seule préoccupation l'annonce de la foi. Jamais je n'aurais pensé que ce premier clic me mène vers une telle aventure ! Selon Pèlerin, le blog fut parmi les 30 meilleurs blogs. 

Premier article du blog : 

930993330.jpg

avril 2005, après un vol en jet historique avec Claude Nicollier, astronaute suisse. Le blog a pris des ailes !

L'ange Gabriel

Rome, le 29 septembre 2008: Après Saint François de Sales, Monsieur de Genève et patron des journalistes,…

Gabriel ( 29 sept. fête des Archanges Michel, Raphaël et Gabriel ) que l'ouverture de ce blog désire se placer.

"L'archange Gabriel porta l'annonce à Marie qu'elle serait la Mère du Sauveur, et le Verbe s'est fait chair, il a habité parmi nous" ( Luc, 1 ).

Puisse ce blog, d'un prêtre-étudiant suisse à Rome, porter "des annonces", des news, des éclairages ou des nouvelles, afin de nourrir notre espérance et notre foi.

"Si nous sommes heureux de notre foi, nous nous sentons obligés d'en parler aux autres"

( Benoît XVI, aux évêques suisse, novembre 2006 )

Ce blog aura bientôt 8 ans, et j'ai l'honneur d'être pre-sélectioné pour le prix Ozanam, décerné demain soir à 18h00 à Paris. La qualité des "concurrents", non ... bien plutôt des amis!, est très (trop) élevée ! Que la foi rayonne pour la joie de tous. 

Merci pour vos visites, vos commentaires, votre regard critique, vos prières. 

Le Pape François demande à l'Eglise de renoncer à convertir les Juifs ? Vraiment ?

... l’Église catholique ne conduit et ne promeut aucune action missionnaire institutionnelle spécifique en direction des juifs.

Mais alors que l’Église rejette par principe toute mission institutionnelle auprès des juifs, les chrétiens sont néanmoins appelés à rendre témoignage de leur foi en Jésus Christ devant les juifs, avec humilité et délicatesse, en reconnaissant que les juifs sont dépositaires de la Parole de Dieu et en gardant toujours présente à l’esprit l’immense tragédie de la Shoah".

Le Cardinal Koch et la conversion des Juifs: une question sensible et délicate

Unknown.jpegLes rapports entre le judaïsme et le christianisme passent encore et toujours par une certaine souffrance. La polémique de la fameuse prière du vendredi saint en est l'illustration. Ils sont tout deux frères de la même famille. 

Un document très bien travaillé vient d'être publié par le conseil pontifical pour l'unité des chrétiens, présidé par le Cardinal Suisse Koch. 

Les titres de la presse avançaient que l'Eglise renonçait à convertir les Juifs. Pas si simple. Comme si l'Eglise avait péché par le passé et renonçait enfin à l'évangélisation. Dieu seul réalise les conversions, par sa grâce. 

Il faut passer au-delà des effets des titres pour lire attentivement le document. Il est en effet crucial de ne pas prendre la cause de Dieu entre ses mains, pour laisser Dieu agir. Les chrétiens doivent être conscients que le Salut vient des Juifs; personne n'est le sauveur du monde. C'est Jésus le seul Sauveur. 

Deux extraits capitaux:

"Les chrétiens doivent placer leur confiance en Dieu qui réalisera son plan de salut universel par des voies qu’il est le seul à connaître, car ils sont les témoins du Christ mais ce n’est pas à eux qu’il appartient d’accomplir le salut de l’humanité". 

Unknown-1.jpeg".. il est arrivé plus d’une fois que le texte conciliaire soit sur-interprété et qu’on y lise des choses qu’il ne contient pas réellement. Pour illustrer ce qui vient d’être dit, voici un important exemple de sur- interprétation : l’alliance de Dieu avec Israël, son peuple, perdure et n’a jamais été révoquée. Bien que cette déclaration soit juste, elle ne figure pas explicitement dans Nostra Ætate (n. 4).

Cette affirmation a été faite pour la première fois de façon très claire par Saint Jean-Paul II, le 17 novembre 1980 à Mayence, quand il déclara à l’occasion de sa rencontre avec des représentants des communautés juives que l’Ancienne Alliance n’avait jamais été révoquée par Dieu : « La première dimension de ce dialogue, à savoir la rencontre entre le peuple de Dieu de l’Ancien Testament, jamais révoquée par Dieu […], et celle du Nouveau Testament, est en même temps un dialogue interne à notre Église, pour ainsi dire entre la première et la deuxième partie de sa Bible » (n. 3).

Cette même conviction est énoncée dans le Catéchisme de l’Église catholique de 1993, qui dit que « l’Ancienne Alliance n’a jamais été révoquée » (n. 121).

6. Le mandat d’évangéliser de l’Église par rapport au judaïsme

40. On comprendra facilement dès lors que la notion de « mission aux juifs » est une question extrêmement délicate et sensible pour les juifs car, à leurs yeux, elle touche à l’existence même du peuple juif. C’est aussi une question problématique pour les chrétiens pour qui le rôle salvifique universel de Jésus Christ et donc la mission universelle de l’Église ont une importance fondamentale.

Pour cette raison, l’Église a été amenée à considérer l’évangélisation des juifs, qui croient dans le Dieu unique, d’une manière différente de celle auprès des peuples ayant une autre religion et une autre vision du monde. En pratique, cela signifie que l’Église catholique ne conduit et ne promeut aucune action missionnaire institutionnelle spécifique en direction des juifs. Mais alors que l’Église rejette par principe toute mission institutionnelle auprès des juifs, les chrétiens sont néanmoins appelés à rendre témoignage de leur foi en Jésus Christ devant les juifs, avec humilité et délicatesse, en reconnaissant que les juifs sont dépositaires de la Parole de Dieu et en gardant toujours présente à l’esprit l’immense tragédie de la Shoah.

41. Il importe de présenter correctement le concept de mission dans le dialogue entre juifs et chrétiens. La mission chrétienne tire son origine de l’envoi de Jésus par le Père. Jésus fait participer ses disciples à cet appel, d’abord auprès d’Israël, le peuple de Dieu (cf. Mt 10, 6) puis, après la résurrection, auprès de toutes les nations (cf. Mt 28, 19). Ainsi, le peuple de Dieu acquiert une dimension nouvelle grâce à Jésus qui appelle aussi bien les juifs que les gentils dans son Église (cf. Ep 2, 11-22), sur la base de la foi au Christ et au moyen du baptême qui les incorpore au Corps du Christ qu’est l’Église (Lumen Gentium, n. 14)

mercredi, 09 décembre 2015

Election du nouveau Conseiller Fédéral Monsieur Guy Parmelin et la justice envers les plus petits

Unknown-1.jpegElection du nouveau Conseiller Fédéral Monsieur Guy Parmelin et la justice envers les plus petits

Félicitations au nouvel élu. Un chrétien prie toujours pour ceux qui gouvernent. Merci pour leur service et leur engagement. 

Je relève au passage une intervention du nouvel élu qui passe malheureusement presque inaperçue.

Cependant, elle risque de peser lourd pour la vie des plus petits d'entres nous. Ne mesure t'on pas l'humanité d'une société à son attention envers les plus petits, les plus faibles ? C'est une des tâches de l'Etat: appliquer la justice. Il ne s'agit pas vraiment de nuance, mais de personnes. 

"Je suis à 95% le programme de mon parti, avec quelques nuances sur des objets de société comme l'interruption de grossesse ou le diagnostic préimplantatoire, pour lequel j'ai voté oui" Guy Parmelin, nouveau conseiller fédéral.

peu-d-homme-d-affaires-écrasé-par-les-pieds-d-20065292.jpgUne souffrance sur ces sujets qui concernent la personne humaine d'abord et la politique ensuite, comme le respect absolu des plus petits et des sans défense, des sans voix, comme les réfugiés, les sans droits, ou les personnes avec un handicap. Il est urgent de mettre au coeur de toute politique la personne qui demande d'être servie selon ses droits fondamentaux.

C'est notre Pape Francois qui pense ainsi: suivre le précepte plutôt que le bien de la personne, a-t-il dit à la fin du Synode, ne relève pas d'une fidélité.

Sinon on tombe dans la loi de la force; dès qu'une loi est promulguée, elle doit s'appliquer. Au lieu de se poser la question de son origine, sa source. La personne est porteuse du droit, soit donner ce qui lui revient, ce qui lui appartient, ce qui est sien ius suum en latin, qui donnera le mot justice.

Iustitia est constans et perpetua voluntas ius suum cuique tribuens. La justice est une volonté constante et perpétuelle d’attribuer à chacun son droit.

La première notion que l’étudiant en droit devait apprendre sous Justinien était celle de la justice

C’est ainsi à la place la plus éminente de son immense œuvre législative que Justinien place cette définition de la justice. Elle se trouve au début du premier livre des Institutiones, le manuel qu’il a fait rédiger pour l’enseignement du droit dans les écoles de droit de son Empire romain. 

Unknown.jpeg

Le droit d'une toute petite personne, également un ovule à peine fécondé, consiste tout simplement à être respectée, ne pas être manipulée, mais bien protégée et mise en sécurité dans le sein de sa maman. Le droit d'une personne non encore née, revient à le faire héritier de sa famille. 

L'interruption de grossesse n'est pas une interruption, mais un terme, un arrêt qui ne reprendra plus jamais. Le droit du tout petit n'est pas respecté. 

Si le plus petit être humain n'est pas protégé, son droit fondamental pas promu par la volonté, alors nous pouvons nous sentir aussi en danger, car simplement pas défendu par la justice, le droit, l'Etat. 

Longtemps, les socialistes ont défendu les droits des travailleurs, des ouvriers, des plus petits. Malheureusement, le collègue de Mr Parmelin, Mr Berset (socialiste), pense la même chose. Voilà pourquoi la personne n'est pas un thème politique, de gauche ou de droite. La personne est pré-politique, le coeur ou le centre du service politique. Unknown-2.jpeg

Monsieur Alain Berset, Conseiller Fédéral 

Jubilé de la Miséricorde: la porte sainte fut offerte par la Suisse

La porte sainte fut offerte par la Suisse

images.jpegSaviez-vous que : la porte sainte de bronze de la Basilique St Pierre a été offerte à Pie XII par l'évêque de Lugano, Mgr François von Streng, à l’occasion de l’année sainte 1949-1950, en ex-voto pour la protection de la Suisse pendant la seconde guerre mondiale.

Pie XII a souligné le thème illustré par les scènes évangéliques en disant:

« Les battants de bronze, louent avec un accent émouvant la magnificence de la miséricorde de celui qui est venu chercher ce qui était perdu ».

Le Pape émérite franchit la porte sainte: 

big304418a56a10560244.jpg

Climat COP21: show de lumières à Saint Pierre pour le climat

12345531_10153709388937508_7572272020017944208_n.jpg

12310634_10153709388992508_4253352608007656594_n.jpg

mardi, 08 décembre 2015

Bonne et sainte Année Sainte de la Miséricorde à vous tous chers lecteurs !

Bonne et sainte Année Sainte de la Miséricorde à vous tous chers lecteurs !

IMG_3748.PNG

IMG_3736.PNG

IMG_3743.PNG

IMG_3747.PNG

 

Vatican - le 08/12/2015 à 11:39:00 Agence I.Media


IMG_3743.PNGLe pape François ouvre solennellement le Jubilé de la miséricorde et ravive l'impulsion “missionnaire“ du concile
Le pape François a solennellement ouvert l’année sainte extraordinaire du Jubilé de la miséricorde, le 8 décembre 2015, lors d’une messe célébrée place Saint-Pierre 50 ans jour pour jour après la fin du Concile Vatican II. Au terme d’une cérémonie marquée par un déploiement exceptionnel des forces de l’ordre, le chef de l’Eglise catholique a ouvert la Porte sainte de la basilique Saint-Pierre. Il s’est arrêté un instant en silence sur le seuil de l’immense porte de bronze, immédiatement suivi par le pape émérite Benoît XVI.


Au terme de la messe célébrée place Saint-Pierre devant des dizaines de milliers de fidèles, sous une pluie fine, le pape François a ouvert la Porte sainte de la basilique vaticane. Dans l’atrium de la basilique, il a lentement poussé les deux lourds battants de la grande porte de bronze, sous les yeux du pape émérite Benoît XVI, 88 ans, qui n’était pas réapparu lors d’une cérémonie publique depuis la messe de canonisation des papes Jean XXIII et Jean-Paul II, en avril 2014.

IMG_3736.PNG

Après avoir chaleureusement salué Benoît XVI, le pape François a donc prié quelques instants devant la Porte sainte avant d’en gravir les trois marches et d’en pousser, avec quelque difficulté, les lourds battants. Il s’est ensuite tenu, seul, en silence et tête baissée, sur le seuil de la porte que devraient franchir plusieurs millions de fidèles jusqu’à la clôture du Jubilé de la miséricorde, le 20 novembre 2016. Une fois passé, le pape François s’est arrêté à l’intérieur de la basilique pour regarder son prédécesseur, le pape émérite Benoît XVI, passer à son tour cette porte. C’est accompagné de son secrétaire particulier Mgr Georg Gänswein et une canne à la main, que Benoît XVI a lentement franchi le seuil de la Porte sainte.

Une impulsion missionnaire

Auparavant, sur la place Saint-Pierre, le pape François avait présidé une messe solennelle au jour de la fête de l’Immaculé conception, entouré d’une soixantaine de cardinaux et de plus d’une centaine d’évêques. Dans son homélie, sous un immense logo du jubilé, le pape a particulièrement souhaité que cette année extraordinaire permette de “grandir dans la conviction de la miséricorde“.

“Nous devons faire passer la miséricorde avant le jugement, et dans tous les cas le jugement de Dieu sera toujours à la lumière de sa miséricorde“, a soutenu le pape pour qui, “si tout restait cantonné au péché, nous serions les plus désespérées des créatures, alors que la promesse de la victoire de l’amour du Christ enferme tout dans la miséricorde du Père“.

50 ans jour pour jour après la clôture du Concile Vatican II, le pape a rendu un vibrant hommage à l’assise conciliaire qui s’est tenue du 11 octobre 1962 au 8 décembre 1965. Elle fut, a soutenu le pape François, “une véritable rencontre entre l’Eglise et les hommes de notre temps, une rencontre marquée par la force de l’Esprit qui poussait son Eglise à sortir des obstacles qui pendant de nombreuses années l’avaient refermée sur elle-même, pour reprendre avec enthousiasme le chemin missionnaire“.

“Partout où il y a une personne, l’Eglise est appelée à la rejoindre pour lui apporter la joie de l’Evangile“, a soutenu le pape François. Et le pontife d’appeler alors l’Eglise catholique à reprendre cette “impulsion missionnaire (…) avec la même force et le même enthousiasme“. “Le jubilé, a conclu le pape, nous provoque à cette ouverture et nous oblige à ne pas négliger l’esprit qui a jailli de Vatican II, celui du Samaritain“.

Avant la messe, le pape a salué plusieurs chefs de gouvernement accompagnés de leurs délégations, à la chapelle de la Pietà de la basilique Saint-Pierre. Parmi eux le président de la République italienne Sergio Mattarella, des membres de la famille royale belge parmi lesquels la reine Paola, le roi Albert II, la princesse Astrid et le prince Laurent, mais aussi les capitaines régents de la République de Saint-Marin, la vice-présidente du Sénat de la République tchèque et le vice-président du Bundestag allemand. Après le pape François, le pape émérite, les cardinaux et les évêques, ces personnalités ont passé en premier la Porte sainte du jubilé, à la fin de la cérémonie. AMI