vendredi, 25 décembre 2015
Noël n'est plus vraiment la fête de la Paix mais la célébration de toutes les religions
Pour Noël et Pâques, le Pape est médiatiquement omniprésent, urbi et orbi dirions-nous. Il booste le génie médiatique des chrétiens. Le monde entier envie cette centralisation papale, sauf parfois certains catholiques.
Noël est une fête oecuménique, pour tous
Médiatiquement, je constate que les fêtes musulmanes n'invitent pas vraiment les chrétiens, pas plus que celles de nos frères Juifs.
Pour Noël, les médias convoquent certes les chrétiens, mais désormais toujours avec l'imam. Il ne faut pas faire trop catholique, mot qui signifie cependant pour tous, universel, ouvert.
Cela rend honneur à l'oecuménisme et au dialogue inter-religieux, désormais si chers à l'Eglise catholique.
N'empêche que la réciproque n'est pas toujours d'actualité. Puis, le relativisme n'est jamais loin. La vérité n'existe pas, sauf dans l'expression de la diversité ou des contraires.
La naissance de la Paix ?
Dans les articles de presse, on tente également de nous faire douter de la victoire de cet enfant Jésus sur le mal. Ils insistent d'avantage sur les attentats, le terrorisme, les guerres, les drames ou les horreurs.
2 exemples de titres:
- Le Pape célèbre Noël sous un arrière fond terroriste
- Terre Sainte: Noël et le conflit israël-palestinien
Le contraste entre la lumière et les ténèbres, la paix et la guerre, le bien et le mal peut mettre en valeur la venue de Jésus, l'innocence de l'enfant. Mais j'entrevoie comme une volonté de faire douter de la victoire du Bien, du Beau et du Vrai sur ces atrocités. Comme si le mal devait être comme médiatiquement exagéré !
En ce jour plus que les autres, c'est comme s'il fallait orchestrer d'avantage l'agitation, le bruit des bottes et des armes, afin de mettre en sourdine l'avalanche de bien qui se déroule quotidiennement dans la vie concrète et ordinaire.
De Noël à Star Wars
Le mal fait plus de bruit que le bien; pas de place alors pour l'espoir, ou mieux encore l'espérance et la joie.
La foi n'est plus vraiment au rendez-vous, comme si "l'intelligentia des grands médias" (les spins doctors) cherchaient d'avantage les angoisses, le pathétique ou le morbide. L'appel à ces puissances cachés, ou le réveil de la force obscure, stimulent les passions. Cela fait vendre et pousse à la consommation disent les psychologues.
La médiatisation de Noël donne ainsi d'avantage dans le Star Wars, avec le réveil du mal, de la force obscure, encore plus visible lorsque la victoire est toute proche.
Une star, une étoile nous guidera cependant, un peu comme les aventuriers les Rois Mages, vers le vainqueur des ténèbres, de la mort et de la violence.
Normalement, Hollywood arrivent à faire croire que les fictions finissent toujours bien.
En Occident, Noël est inscrit dans les étoiles, car les jours rallongent, une céleste illustration de la victoire de la lumière solaire sur l'obscurité.
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